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31 août 2016 3 31 /08 /août /2016 11:54
GABON/ELECTION PRESIDENTIELLE/ALI BONGO ONDIMBA : QUI A TRICHE, TRICHERA

Après quatre jours d'expectative, nous avons enfin le dénouement du scrutin présidentiel gabonais du 27 août 2016 à un tour. Un de mes amis m'avait prévenu : " Ali Bongo Ondimba contrôle le processus. Il sera réélu ". Il a oublié d'ajouter : " frauduleusement ". En criminologie, nous sommes en face d'un criminel récidiviste. Le crime passe du père au fils. Même adoptif. En effet, Ali Bongo Ondimba avait déjà triché, il y a sept ans. Le criminel non confondu ayant toujours la tentation de la récidive, la probabilité qu'il récidive est très grande. Et la plupart du temps, il récidive ! Ali tient cela de son père. Tout l'appareil d'Etat étant aux ordres, la victoire ne pouvait lui échapper. En Afrique, il faudra bien un jour organiser les élections pour les perdre ou les gagner si on veut que la démocratie s'enracine !

Pour à peine plus de six cents mille électeurs, il a fallu attendre quatre jours, là où en France, on ne patiente pas autant pour des millions d'électeurs à l'élection présidentielle. Le pouvoir gabonais a dû écarter des témoins gênants comme les observateurs de l'Union Européenne, inventer une histoire avec un conseiller du président ivoirien Alassane Dramane Ouattara - pour se donner le temps d'organiser la fraude dans le Haut Ogoué.

Ali se sachant largement dévancé de plus de 62000 voix, devait trouver le moyen de battre son adversaire. La magouille est venue du Haut Ogoué. Résultat : Ali Bongo Ondimba réélu avec 49,80% des voix contre 48,23% pour Jean Ping. Hier, on apprenait la disparition du gouverneur du Haut Ogoué. Il est réapparu avec la victoire d'Ali au bec ! Ali aurait obtenu 99,5% des voix dans le Haut Ogoué - ce qui est impossible... Falsification, fraude, encore et encore ! Le Gabon n'a pas fini son indigestion du Omar qu'il lui faut boire du Ali jusqu'à la lie ! La démocratie ne se donne pas : il faut d'abord chasser la dictature et cela nécessite du sacrifice. Dictateur et peuple doivent se rendre coup pour coup.

Nous pataugeons en pleine escroquerie électorale comme au Congo-Brazzaville. Reste la réaction des Gabonais ainsi floués. Nous savons que le camp d'Ali a déjà refusé un recomptage des voix bureau de vote par bureau de vote. Le calice du mensonge est trop amer pour y ajouter une seconde dose. Telles que les choses se présentent, les Gabonais vont vivre un siècle sous la domination de la famille Bongo. Décidément, en Afrique, rien ne se fait comme ailleurs. L'Etat y croule et survit à cause des mensonnges d'Etat.

La leçon qui nous vient du Gabon est la même que celle reçue au Congo : il ne suffit pas d'aimer ou de croire en la démocratie ; encore faille-t-il se battre pour elle. Dans la rue. Si on veut faire respecter la volonté populaire. Nous avons l'impression que la colonisation se poursuit par procuration en Afrique francophone.

Gabonais, levez- vous ! Le monde entier vous regarde ! Jean Ping doit réagir et ne pas se laisser faire. Les petites lâchetés d'aujourd'hui préparent les grandes et longues dictatures de maintenant à demain et à jamais.

Nous apprenons qu'à Libreville des affrontements opposent les partisans de Ping qui ont rejeté les résultats de la CENAP aux forces de l'ordre dictatorial.

D'après nos sources, le camp Ali Bongo risque d'arrêter Jean Ping pour troubles à l'ordre public. En fait, au désordre politique en vigueur au Gabon. Les peuples africains doivent commencer à relever les défis. La démocratie est à ce prix. Dans ce monde où règne la loi du talion, surtout éviter de tendre l'autre joue - ce que même Jésus n'a pas fait. Face à un mensonge d'Etat, apporter la vérité. Face à la violence d'Etat, opposer la résistance populaire. Liberté et démocratie sont à ce prix.

 

                LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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30 août 2016 2 30 /08 /août /2016 13:17

C'est aujourd'hui, mardi 30 août 2016, que les résultats de l'élection présidentielle à un tour vont être proclamés au Gabon. Le climat est à l'émeute généralisée. Même le temps, signe des temps, est à l'orage. Nous regardons en ce moment même une vidéo qui donne la mesure de la température sociopolitique au Gabon où le peuple est dans la rue sous la pluie. Nous redoutions le positionnement de la force publique mais il est clair qu'elle est avec le peuple.

Battu par Jean Ping, Ali Bongo Ondimba doit prendre le courage de sortir par la grande porte. Les Gabonais ne veulent que d'une chose : le changement, l'alternance démocratique. Les Gabonais se sont inspirés des exemples burkinabè et congolais avec en plus une force publique moins ethnisée qu'au Congo qui a par ailleurs voté massivement pour Ping. La vigilance était de mise dans tous les bureaux de vote où les formulaires de résultats ont été filmés et photographiés.

Dans moins d'une heure, les résultats vont être proclamés par le ministre de l'intérieur, monsieur Pacôme Moubelet, et validés par madame Madeleine Mborantsuo, présidente de la cour constitutionnelle du Gabon. Nous espérons que la transparence électorale et politique l'emportera sur l'intrigue au Gabon, pays de paix. En effet, le ministre de l'intérieur est un ami d'Ali Bongo Ondimba et la présidente de la cour constitutionnelle, sa belle-mère par alliance. Cependant, qu'ils se rappellent qu'ils sont avant tout Gabonais, fils et fille de la terre du Gabon. Madame Madeleine Mborantsuo assumera les conséquences de la violation du verdict du peuple car les Gabonais sont déjà dans la rue. Ali Bongo Ondimba n'est pas plus important que l'ensemble du peuple gabonais réuni. Il apparaît assez net que ce coup-ci, le peuple ne se laissera pas encore une fois voler sa victoire.

Pourquoi diable en Afrique, faille-t-il que la volonté d'un seul individu l'emporte sur celle de la totalité du peuple ? Comment pouvons-nous aspirer à la démocratie et céder à la volonté d'un seul - à tort et à travers ? C'est un paradoxe qu'il nous faudra résoudre. Ali Bongo pourra poursuivre sa vie au Gabon ou au Maroc, pays de son épouse. Après tout, pourquoi s'accrocher à la présidence de la république quand il y a une vie après le pouvoir ? Le premier mandat d'Ali était déjà un mandat de trop car volé au peuple gabonais.

Nous ne pouvons pas dire que c'est la fin du règne de la sphère Bongo parce que Jean Ping est lié à cette famille mais c'est le début de la démocratie au Gabon, la démocratie qui ne saurait exister sans l'alternance politique au sommet de l'Etat. Il faut se dire toutefois que la démocratie électorale n'est pas TOUTE la démocratie mais juste le premier pas.

La marche de l'Afrique vers la liberté et la démocratie sera longue mais nous gardons bon espoir que nous ne sommes pas différents des peuples qui se prétendent civilisés et que nous pouvons envoyer au monde le message suivant : l'Afrique veut prendre son destin en main, librement, démocratiquement, en faisant elle-même ses choix. Que nos erreurs et nos réussites relèvent de notre propre volonté collective à vouloir construire notre avenir, notre destin. Nous ne sommes plus esclaves de personne. Ces temps sont révolus - même si certaines pratiques ont la vie dure. Ce siècle, le vingt-et-unième, est celui de l'émancipation de l'Afrique...

 

        LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

 

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28 août 2016 7 28 /08 /août /2016 18:04
GABON/ELECTION PRESIDENTIELLE : JEAN PING SE DECLARE VAINQUEUR

Hier, les Gabonais ont été conviés à choisir dans les urnes leur président de la république au cours d'une élection présidentielle à un tour.  Pour l'essentiel, sans sous-estimer les sept autres candidats, le président sortant Ali Bongo Ondimba affrontait Jean Ping, son ex-beau-frère ; ancien ministre et ancien président de l'UA. Au final, même si Jean Ping gagnait, le pouvoir restera au sein du clan Bongo aux affaires depuis près de cinquante ans.

Ce soir, la chaîne française M6 a annoncé Jean Ping vainqueur selon l'autoproclamation de ce dernier mais il faut attendre les résultats officiels ce soir ou demain que donnera le ministère de l'intérieur gabonais qui se trouve entre les mains d'un ami très proche d'Ali Bongo Ondimba qui tient les rouages de l'Etat d'une main de fer.

Nous verrons si le débat sur l'identité et la nationalité réelle d'Ali bongo Ondimba aura réussi à lui causer du tort. Ce n'est pas un hasard si Accrombessi, l'un des éminents membre de l'écurie étrangère qui dirige le Gabon, son directeur de cabinet, a préféré quitter le Libreville, lui qui est accusé de détournements de denier public.

Nous avons constaté qu'internet n'a pas été coupé comme ce fut le cas au Congo. Le clan Bongo affirme que tout est sous contrôle. Cependant, des fraudes à la carte d'électeur sont déjà signalées. Je visionne en ce moment une vidéo qui établit clairement la fraude au quatrième arrondissement à la maison de la femme du PDG où un bureau de vote clandestin a été installé. Des bus sont chargés de convoyer les faux électeurs.

Selon une de mes connaissances qui vit au Gabon, le pays se dirige vers un scénario à l'ivoirienne avec deux présidents qui prêteront tous les deux serment. Celui qui gagnera sera celui qui sera plébiscité par les grandes puissances - notamment la France. Ce qui veut dire que ce ne sont pas vraiment les électeurs qui font les chefs d'Etat en Afrique mais les grandes puissances occidentales et cela n'est pas acceptable.

Il semble que cette fois-ci, les Gabonais sont décidés à ce que leurs suffrages soient respectés et bien pris en compte. A voir comment l'élection s'est déroulée sous des tensions palpables, il est à prévoir que des troubles pourraient secouer le pays. Souhaitons que cette fois-ci la démocratie l'emporte sur l'ambition personnelle qui pousse à fausser les élections.

 

                     LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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28 août 2016 7 28 /08 /août /2016 11:58
POLITIQUE : QUELLE EST LA REPONSE APPROPRIEE A LA VIOLENCE D'ETAT ?

Lorsqu'un animal attaque un autre animal, il y a trois formes de réactions : relever le défi pour vaincre ou perdre en combattant, prendre la fuite sans combattre ou après avoir combattu, et enfin, se soumettre sans combattre en prenant la posture du soumis. En matière de violence, les choses ne semblent pas si différentes pour les êtres humains et pour les peuples face à des monarques. La violence d'Etat d'un dictateur à l'égard d'un peuple entre dans le même registre. Un peuple peut relever le défi ou se soumettre. S'il relève le défi en refusant l'inaction silencieuse ou résignée, il a des choix à faire pour trouver la réponse appropriée à apporter face à son adversaire qui peut être un homme à la tête d'un appareil d'Etat dans son propre pays.

Toute forme de violence - surtout politique - est mauvaise, nuisible, néfaste à la bonne marche d'une nation ou même du monde. Traumatisante même. Personne ne peut la souhaiter pour soi, pour sa famille, pour son peuple, pour son continent voire pour l'humanité entière. Hélas, toute l'histoire du monde dit "civilisé" est une histoire construite par la violence physique, économique, religieuse, juridique ou morale. Au nom des trois pouvoirs : or (l'argent), politique, religion. Et souvent les trois pouvoirs sont entre les mains d'un seul individu (pharaon, roi) ou d'un même groupe. Dans notre monde, le pouvoir et la violence font bon ménage. Même en démocratie où les peuples subissent la violence de la férule du droit et une autre forme de violence plus subtile : la propagande, en plus de la violence physique quand elle s'impose.

Nous savons tous qu'en 1997, c'est par la violence et le traumatisme d'un coup d'Etat sanglant que Denis Sassou Nguesso est revenu aux affaires louches de la république désormais transformée en royaume. En marchant sur des dizaines de milliers de Congolais. De la violence illégale et illégitime puisque condamnée par la constitution de 1992, il s'est emparé de la violence légitime d'Etat. De la violence légitime, il a même franchi un pas en créant la violence avec impunité constitutionnelle. Sassou s'est même adonné au crime contre l'humanité dans l'affaire des disparus du Pool où des milliers de vies ont péri parce que Bakongo.

La violence politique a pour objectif de semer la peur au sein du peuple pour maintenir le statu quo. Depuis que Denis Sassou Nguesso a été battu dans les urnes, il a repris l'usage de la violence pour s'imposer et être reconnu monarque absolu - comme condition de paix, la paix du statu quo.

Quelle est la réponse appropriée qu'un peuple doit apporter face à la violence politique gratuite ? La soumission ? Le silence ? Tendre l'autre joue ? En appeler au droit ? La lutte politique ? La lutte armée ? Compter sur les échéances politiques ? L'insurrection populaire ? L'insurrection populaire dans le cas du Congo divisé en deux camps opposés aboutirait à la guerre civile entre les 8% soutenant Denis Sassou Nguesso - tous armés jusqu'aux dents et les 92% qui l'ont rejeté, des hommes désarmésse faisantdéjà massacrer à l'heure où j'écrisce texte. En dictature, le droit ne sert que la cause du dictateur et non celle du peuple. Si on se contente de subir la violence sans rien faire, elle se poursuivra de plus bel. L'armée est aux ordres du monarque et non du peuple. Comme c'est la dictature qui organise les élections, il n'y a aucune chance qu'elles soient transparentes.  La soumission, pour un peuple équivaut à un suicide collectif, une négation de l'histoire car il perd pied en abandonnant le contrôle de son destin. Le silence est un encouragement au crime, une complicité : ne rien dénoncer permet au système de poursuivre son gangstérisme d'Etat sans changer ses objectifs d'un iota. La lutte politique - sans véritables opposants - est perdue d'avance. Si le PCT est à la fois le pouvoir et l'opposition, nous sommes assurés du triomphe du PCT car pour les uns et les autres au sein de ce parti, l'essentiel est de conserver le pouvoir de l'ethnie-Etat sur le Congo.

Tendre l'autre joue comme Jésus l'aurait recommandé ? Quand on gifle Jésus, il ne tend pas l'autre joue mais demande pourquoi il a été giflé - ce qui est contradictoire avec si le "si on te gifle sur la joue gauche, tends la joue droite". Seul un lâche réagirait de la sorte.

Nous avons été ramollis par cinq siècles de christianisme mais connaissez-vous vraiment la vraie histoire du messianisme davidique qui engendra le christianisme ?  L'homme surnommé Jésus Christ ou Christ Jésus qui veut dire "oint libérateur" (l'onction à l'huile d'olive qui faisait le Messiah, l'oint, le roi, était réservée aux rois davidiques et libérateur pour chasser et les romains et la dynastie hérodienne de la terre d'Israël), était-il un pacifique ou un violent ? Comment expliquer que l'apôtre Pierre ait tiré son épée pour couper l'oreille de Malchus  ou Malek quand on vint arrêter Jésus au mont des Oliviers ? Un disciple d'un homme qui prêche l'amour peut-il être armé ? Voilà des incohérences bibliques qui devraient vous pousser à vous interroger sur les vrais objectifs de la secte des Nazoréens.

Il y a quatre principaux protagonistes dans cette histoire judaïque : la lignée de David à qui le pouvoir était promis jusqu'à l'arrivée du Schilo ou Messie selon ce qui est écrit dans la prophétie de Genèse 49 : 9-10 qui a été mise à mal par deux protagonistes Rome et le pouvoir d'Hérode, l'Iduméen car elle ne s'est point réalisée - ce qui en fait une fausse prophétie. Enfin, le dernier protagoniste, c'est le temple de Jérusalem ou l'autorité religieuse qui n'était plus du tout entre les mains des Lévites à l'époque de Christ Jésus.

Voici le verset qui est à la base du messianisme davidique, c'est-à-dire, du lien entre le pouvoir politique de la lignée de David et l'avènement du Messie ou Schilo :

Genèse 49
"…9 Juda est un jeune lion. Tu reviens du carnage, mon fils! Il ploie les genoux, il se couche comme un lion, Comme une lionne: qui le fera lever? 10 Le sceptre ne s'éloignera point de Juda, Ni le bâton souverain d'entre ses pieds, Jusqu'à ce que vienne le Schilo, Et que les peuples lui obéissent. "

Le contexte biblique n'est pas forcément le vrai contexte dans lequel ce verset fut écrit car il parle du pouvoir de David qui n'est pas encore né si on se fie au récit biblique. Il est en effet question du sceptre qui est déjà entre les mains d'un membre de la tribu de Juda. C'est Yakov - Jacob qui bénit ses enfants et quand arrive le tour de Juda, le fondateur de la tribu de Juda laquelle sera celle du roi David, Yakov ou Jacob prophétise que le pouvoir politique ne sera point perdu par sa lignée jusqu'à ce que le schilo ou Messie vienne. Hélas, Rome est passée par là. La lignée de David a perdu le pouvoir au profit de la lignée des Iduméens d'Hérode installée au pouvoir par les Romains. Résigné, le temple accepte le statu quo tant qu'il exerce le pouvoir religieux sur le peuple. Cependant, la lignée de David dont descend Christ Jésus n'acceptera pas la perte du pouvoir démocratique. Elle voudra à tout prix reconquérir le pouvoir politique et tous se disent que si le Messie arrive, comme tous les peuples lui obéiront, la lignée de David sera rétablie sur le trône d'Israël. Il faut d'abord reconquérir le pouvoir politique. D'Ezéchias alias Zacharie qu'on assassina dans le temple jusqu'à Bar Kocheba, la lutte politique sur fond de messianisme se fera de façon violente. C'est dans cette histoire que l'on situe historiquement la vie de celui qu'on surnomma Christ Jésus ou Oint Libérateur - ce qui n'est qu'un titre comme professeur ou abbé - de son vrai nom de baptême Juda Bar Juda, Juda, fils de Juda car c'est lui le crucifié sous Ponce-Pilate en l'an 35 de notre ère, à cinquante ans (je peux le démontrer mais pensez juste qu'il fallut 46 ans pour construire le temple de Jérusalem). Son père Juda Bar Ezechias fonda la quatrième secte des juifs celle dont même Flavius Josèphe ne donne pas la doctrine pour la simple raison que l'église catholique a falsifié son document. En 135 quand Hadrien dispersa les juifs, le messianisme se poursuivit sous la forme du christianisme qui ne fut que l'affaire des Juifs jusqu'au quatrième siècle quand Constantin en fit une religion d'Etat.

Pour rappel, les trois sectes décrites par Flavius Josèphe dans ses "Antiquités judaïques" - de son vrai nom juif Yossef Ben Matityahou - sont : les Pharisiens, les Sadducéens et les Esséniens. Il a volontairement omis celle des Nazoréens ou Zélotes mais s'est au contraire fendu en critiques contre les Zélotes pour leur violence. Comme les Zélotes et les Nazoréens étaient en fait une même secte, on ne peut pas produire meilleure démonstration sur la nature véritable de cette organisation. Certains voient en lui l'auteur des Evangiles. Cependant, mes recherches m'ont conduit à comprendre que le premier livre chrétien qui existait fut l'Apocalypse du Juif qui se cacha derrière l'appelation de Valentin. Ensuite, le tout premier Evangile est celui de Jean écrit par un certain Cérinthe. Ma quête de vérité m'a conduit très loin dans mes recherches - avec des découvertes surprenantes. Je lis actuellement le livre d'Irénée de Lyon (Salomon ou Shlomo de son vrai nom juif), "Contre les Hérésies" dans lequel sont décrites les doctrines qui ont donné corps au christianisme moderne qui n'a rien à voir avec la doctrine des Nazoréens.

Juda fils d'Ezéchias, père de Juda Bar Juda ou Jésus, fut assassiné lors de la révolte qu'il fomenta à l'époque du recensement de Quirinius en l'an 7 de notre ère. Agé de vingt-deux ans, Son fils Juda Bar Juda surnommé Christ Jésus dont la mère fut Salomé alias Marie, fille d'Hérode le Grand et de Cléopâtre, poursuivit son combat en devenant le chef de la secte des nazoréens fondée à Gamala par Juda le Gaulonite ou le Galiléen, un habitant de Gamala, qui fut son vrai père transformé en Joseph. Il est né en 15 ou 16 avant l'ère actuelle. Denys-Le-Petit falsifia volontairement sa date de naissance pour qu'on ne retrouve pas le vrai personnage historique. Attention, je ne vous parle nullement de la vie spirituelle de cet homme mais juste de sa vie politique pour qu'on replace le christianisme dans son vrai cadre historique et politique de naissance.

Je ne vais pas m'étendre aujourd'hui sur cette histoire que la Bible a falsifiée mais juste pour vous dire que d'Ezéchias à Bar Kocheba, tous de la lignée de David, en passant par Juda, son fils Jésus, Menahem et bien d'autres, le combat entre la lignée de David et celle d'Hérode fut violent parce que les Romains qui occupaient la Palestine s'en mêlaient pour rétablir la PAX ROMANA. Menahem fut celui qui entra dans Jérusalem sur un âne comme Messie et régna deux jours avec son manteau de pourpre comme messie avant d'être assassiné par les Juifs. C'est le seul qui atteignit cet objectif messianique aussi court que fut sa durée (deux jours).

"Je ne suis pas venu apporter la paix mais l'épée". C'est bien écrit dans l'évangile. Et certains ironisent : " Il est venu de si loin pour juste apporter l'épée qui existait déjà sur terre ? " L'accusation des Juifs devant Ponce-Pilate est formelle : " cet homme interdit au peuple de payer l'impôt à César ". C'est la doctrine qu'il avait reprise de son père qui disait qu'on ne pouvait pas avoir d'autre maître que Dieu. " N'appelez personne votre maître..." Les Nazoréens furent des violents allant jusqu'à préférer mourir que de se soumettre à un être humain. Massada en fut un exemple. Beaucoup de Cananéens appelés Kanaïtes faisaient partie de cette secte dont les membres étaient aussi appelés zélotes ou sicaires à cause de la forme de leur épée. Vous qui lisez la Bible avec attention avez  certainement remarqué que des zélotes faisaient partie des disciples de Christ Jésus...

Pour revenir à notre sujet : quelle réponse donner à la violence politique ? Certainement pas la soumission ou le simple combat politique qui ne suffit pas. Si la lutte politique était la bonne  réponse, elle aurait déjà porté des fruits. Or, près de vingt ans après le coup d'Etat de Denis Sassou Nguesso, nous sommes toujours dans le statu quo. Vous pouvez laisser faire la nature ou le destin mais erreur : Christel succéderait à son père et le règne de l'ethnie-Etat se poursuivrait.

Il faut lire les leçons de l'histoire pour trouver la bonne inspiration : aux guerres de conquête hitlériennes, le monde a répondu par la guerre modiale pour l'arrêter. Rome est tombée de la même manière qu'elle asservissait les peuples : par la guerre, la violence humaine à son paroxysme. Ensuite, le droit intervient. On ne peut pas avoir peur et en même temps souhaiter que les choses changent. La peur vous paralyse et vous empêche d'agir ou de réagir. On se dit que l'autre est armé et prêt à nous décimer. Donc si vous n'êtes pas prêts à mourir pour changer le futur, rien ne changera dans la donne politique. Si les Congolais continuent à subir l'histoire politique sans rien faire, le règne de l'ethnie-Etat se poursuivra, un Sassou Nguesso succédant à un Sassou Nguesso.

Si les Congolais veulent donner une réponse appropriée à la violence sassouiste, il faut que la seule et unique réponse soit : une insurrection armée. D'ailleurs, à Brazzaville, les populations redoutent une guerre. Qui pourrait combattre l'armada militaire de la milice ethnique du monstre de l'Alima ?  J'ai répondu à un ami sur les réseaux sociaux  que ce n'était possible que si les Congolais créaient une armée de libération nationale en renforçant les Nsiloulous du pasteur Ntumi.

Pour renverser le rapport de force politique, il faut d'abord renverser le rapport de force militaire. Pour établir un nouveau rapport de force militaire, il faut une armée révolutionnaire au service de la démocratie. Autrement, c'est mission impossible. Il est évident que même la crise économique n'aura pas raison du pouvoir de Denis Sassou Nguesso. Les alliés de la Bête de l'Alima feront en sorte que la crise ne dégénère pas en troubles sociaux car cela pourrait avoir des répecussions sur toute l'Afrique centrale. Nous ne devons compter que sur nos propres forces.

 

                  LION DE MAKANDA, MAWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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24 août 2016 3 24 /08 /août /2016 08:00
FONDS DE RESERVE : DE 14000 MILLIARDS, IL RESTERAIT 1500 MILLIARDS !

Monsieur Mathias Dzon, ancien ministre des finances et cadre retraité de la BEAC, en connaît des choses, des secrets, des indiscrétions, qui pourraient ébranler le système Sassou & Nguesso. Hélas, il ne parle que par bribes, révélant par exemple que Denis Sassou Nguesso possède sa propre banque privée ou lors de son dernier passage à ZIANA TV que le Fonds des Générations Futures s'élevait à 14000 milliards de francs cfa non budgétisés - c'est-à-dire, de l'argent public totalement privatisé, géré dans des comptes opaques. Au délà du vertige que donne ce chiffre, je pense à tout ce qu'on aurait pu faire avec cet argent bien investi.

Denis Sassou Nguesso lui-même nous a appris que le budget du Congo s'établissait sur la base d'un baril à 50 dollars, tout le surplus allant dans un Fonds de réserve ironiquement baptisé Fonds des Générations Futures, de l'argent qui aurait par exemple permis en 2012, suite au petit Hiroshima du 4 mars, de brusquement revaliser le budget de 400 milliards de francs cfa, comme ça, juste par la simple volonté du prince Denis Sassou Nguesso. Cet argent, selon Dzon aurait dû être rebudgétisé mais il ne l'a jamais été, laissant libre cours au clan d'en faire ce qu'il voulait. Le problème est que Mathias Dzon a été ministre des finances pendant des années ; je me demande si la pratique avait déjà cours à son époque...

Combien se rappelle de la vidéo de Gilbert Ondongo, ancien ministre des finances, qui nous apprenait que l'argent des Générations Futures avait été dépensé, enfin, pas en totalité - sans nous dire combien il y avait dans ce compte et combien, il en restait vraiment ? C'est Mathias Dzon qui nous donne des précisions : ce fonds s'élevait à 14000 milliards de francs cfa (14000.000.000000 francs cfa). Combien resterait dans la caisse ? 1500 milliards de francs cfa. Question : où est passé le diférentiel de 12500 milliards de francs cfa ? Le pognon a disparu ! Dans les poches de quelques individus qui l'ont réinvesti en Chine et ailleurs comme l'a appris Denis Sassou Nguesso lors de son dernier voyage en Chine.

Comment expliquer l'endettement du pays avec tout cet argent ? Le Congo a ou avait les moyens d'industraliser le pays, de moderniser les infrastructures éducatives, sanitaires, d'urbaniser l'ensemble du pays, de réduire la pauvreté, la mortalité infantile. Hélas, cet argent a été dilapidé par des criminels en col blanc, pêcheurs reconvertis en politichiens, des gangsters d'Etat sans foi ni loi, des mercenaires de la politique qui ont érigé le vol et la cupidité en seule politique d'Etat. Imaginez toutes les vies qui auraient pu être sauvées avec tout cet argent.

Le clan Sassou & Nguesso est un ramassis de criminels encanaillés au sommet de l'Etat privé du Congo, des criminels de sang et d'argent qu'il nous faudra juger et embastiller. Quant à Mathias Dzon, la densité des informations qu'il connaît, le rôle qu'il a joué au sein de cette dictature, à un moment où l'argent coulait comme un torrent, en font un témoin privilégié qui devra parler et dire tout ce qu'il sait, tout ce qu'il a fait. C'est la moindre des choses n'est-ce pas ? On ne peut se gargariser d'être l'opposant d'un régime dont on protège les secrets, les crimes d'argent ou de sang - d'autant qu'on en a été membre influent en gérant le coeur de la dictature : les finances. Ce qui est valable pour Mathias Dzon est aussi valable pour tous ceux qui ont été des compagnons de boukoutage de l'éléphant de l'Alima. Même les rats palmistes...

Mathias Dzon en connaît des secrets d'Etat et des crimes économiques, peut-être aussi des crimes de sang. Hélas, économe en paroles, peut-être par pacte contracté auprès de Sassou pendant son ministère, l'homme ne s'épanche que très peu sur la période où il était l'argentier du royaume. A défaut de faire sauter la république - ne serait-ce qu'une fois, Mathias Dzon pourrait se contenter de la faire tousser mais il se contente de la faire murmurer, un murmure tout en soupirs. Le dire, ce n'est pas s'en prendre à l'homme dont la bonhomie me plaît beaucoup mais, il y a un mais, tous ces comptables de la déconfiture du pays, tous ces opposants du crépuscule qui étaient des alliés du matin, tous les éléphants d'hier qui broutaient dans la horde, éléphants brouteurs hier devenus chasseurs d'éléphants aujourd'hui, il faudra bien à un moment ou à un autre qu'on restitue qui est qui, éléphant ou pas, qui a fait quoi, brouteur, criminel, complice ou pas. Tel est mon credo et il n'a pas vocation à changer d'un iota.

Si l'esprit makandien gagnait le Congo demain, la république, dépouillée de toutes ses ressources par des truands, salie du sang des innocents, gagnerait à être nettoyée de fond en comble par le karsher de la justice. Il n'y aura pas de rupture sans justice et de justice sans jugement. Il faut solder les comptes putrides de la république pour donner une chance à l'unité et à la démocratie. Pour l'instant, nous faisons l'inventaire de toute la racaille politique du pays - qu'elle se dissimule dans l'opposition ou pas. Un éléphant, ça trompe énormément mais ça ne saurait se transformer en colombe - même caché au sein de l'opposition qui n'est pas une absolution politique. RESPONSABLE, COUPABLE, COMPTABLE, JUSTICIABLE, CONDAMNABLE. Attendez, vous laissez des dettes et la faillite en héritage à nos enfants et vous ne rendrez compte de rien ? Je vous entends d'ici parler de pardon. Le pardon ? Je suis au regret de vous apprendre que tout n'est pas pardonnable - surtout lorsqu'on compte sur le pardon pour se tirer d'affaire...

 

                LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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20 août 2016 6 20 /08 /août /2016 13:05
L'UPADS N'EST PLUS UN PARTI MAIS LE FONDS DE COMMERCE DE TSATY MABIALA

J'en rigole déjà car je sais qu'ils vont encore m'accuser de vouloir déstabiliser l'UPADS - alors que je ne fais que montrer combien les rats palmistes ont envahi les trois palmiers, menaçant dangereusement de détruire tout l'édifice construit par le professeur Pascal Lissouba. IL FAUT SAUVER LES TROIS PALMIERS DE L'UPADS - DEJA QUE LE CAP A EMPORTE LE REGIME DE NOIX DE PALME POUR LE VENDRE AUX ENCHERES AU PCT (RIRES).

Quand comme Tsaty Mabiala on a dirigé l'école du PCT, notre Sciences Po national, il est évident qu'on ne peut que mettre en exergue ses méthodes qui ont pénétré le subconscient des hommes politiques congolais qui appliquent presque tous les mêmes méthodes - partout où s'exerce une organisation au nom de la politique. Depuis plus de quarante ans, Le moule du parti unique PCT a formé tous nos docteurs en agitation et manipulation politiques qui ont eux-mêmes fait des partis et des petits. Le même esprit PCT, des hommes différents mais les mêmes méthodes. Les basses besognes et la filouterie ont encore de beaux jours dans notre pays tant que le PCT sera le phare, le modèle et le moule de tous nos hommes politiques. Quel génie que d'avoir pu diviser le même camp idéologique et politique en deux parties qui font mine de se combattre dès l'aube, mangent ensemble à midi, se font des largesses à dix-sept heures et marchandent à vingt heures pour se partager les nguiris avant d'aller adorer Lucifer dans les mêmes loges  francs-maçonniques à minuit. La politique est comme une guitare qui se désaccorde au sein des partis politiques pour s'accorder au sein des loges francs-maçonniques et ensuite en public, elle peut jouer une musique qui sonne bien même si Sassou chante faux en trichant sur les accords et les notes de musique. Membres de la dictature et opposition sortent presque tous de l'école du PCT. Ce qui nous permet d'augurer le futur politique du Congo. En rouge sang. D'ailleurs, même sous Lissouba, le PCT était toujours au pouvoir. En fait, l'esprit PCT entourait le professeur Pascal Lissouba : Tsaty Mabiala, Moukouéké, Itadi, Mbéri Martin, etc.

Tout parti politique est en fait un fonds de commerce à partir duquel on peut marchander et, plus le parti est important, plus on peut marchander sec et gros. L'UPADS, image d'une opposition qui ne s'oppose qu'en mendiant et en marchandant des services rendus au PCT, ne fait pas exception à la règle.

Tsaty Mabiala est un rat palmiste heureux qui se régale au sommet des trois palmiers de l'UPADS où il reçoit régimes de noix qu'il distribue aux siens. Eh oui, Sayi peut se targuer d'être aujourd'hui lui aussi milliardaire pour se permettre de venir soigner une petite indigestion de crevettes en France. L'UPADS n'est plus un parti politique mais un fonds de commerce qui permet à Djibril, monsieur 4%, de marchander avec la dictature de monsieur 8%. Combien savent qu'il a reçu des milliards de francs cfa pour sortir l'UPADS du FROCAD ? J'ai promis ne pas publier ce que je sais de cette histoire. Passons...

Assainir et libérer les partis politiques est une opération de salut et de salubrité politiques. Il nous faut dénoncer toutes les connivences entre le PCT et ses partis satellites qui jouent le rôle de l'oppositon.

Voici le message que je viens de recevoir de la part d'un ami qui suit de près ce qui se passe au sein de l'UPADS :

" Les complices de Tsaty Mabiala ont produit, corruption aidant, une motion de confiance au premier secrétaire de l'UPADS pour tromper l'opinion nationale et internationale mais la vérité est connue sur la vraie mafia qui se trame à la tête de ce grand parti. Te rappelles-tu des dernières rumeurs sur la participation de l'UPADS au gouvernement ? Voici ce qui s'est passé : Tsaty Mabiala dans ses combines avec le PCT, après avoir reconnu la victoire de Sassou, obtient deux ministères. Le PCT lui demande deux noms. Il propose Sayi et demande à Ange Edouard Poungui, son mentor, un deuxième nom. Ce dernier lui propose Dadier Yédikissa, un de ses lieutenants. Quand Tsaty Mabiala présente les deux noms à la réunion avec le PCT, ils sont rejetés car ils ne correspondaient pas à ceux souhaités par le pouvoir. Tsaty Mabiala est resté ferme sur ses deux propositions car pour lui, c'est Sayi et Yédikissa sinon personne au nom de l'UPADS. Résultat : les deux postes ont été échangés contre une forte somme d'argent - sans que le parti n'en tire profit.

Autre information : l'achat d'un terrain à Dolisie juste à côté de l'arrondissement 1 qui aurait coûté 15.000000 de francs cfa pour ce petit terrain. Les militants de l'UPADS à Dolisie apprécieront. 18.000000 de francs cfa, c'est la somme débloquée à un entrepreneur membre du bureau politique de l'UPADS pour les travaux qui n'ont jamais démarré mais l'argent a bel et bien été décaissé et dépensé.

Comment le premier secrétaire de l'UPADS Tsaty Mabiala peut-il être l'ordonnateur et le financier en même temps ? Pendant le dernier Bureau Politique en marge du Conseil National, Tsaty Mabiala informa les autres membres du bureau politique de la disparition de l'entrepreneur - alors que le même entrepreneur se trouvait bien dans la salle car il s'agit bel et bien de monsieur Mounguina, retraité de l'armée, à qui Tsaty Mabiala aurait confié le marché. La commission de contrôle du parti n'a pas le pouvoir de sanctionner ce camarade véreux protégé par le premier secrétaire Tsaty Mabiala.

Il y a aussi l'affaire des 100 millions de francs cfa retirés par Tsaty Mabiala des caisses du parti - sans l'accord du conseil national. Il peut puiser comme il veut tant qu'il y encore un peu de fonds restants sur la vente du siège et il ne rend compte à personne. C'est lui qui signe Et c'est encore lui qui encaisse sans rendre compte à personne. La commission de contrôle dans son rapport a déploré cette gestion scabreuse où un seul militant, premier secrétaire soit-il, peut continuellement dilapider les biens et finances du parti sans rendre compte à personne.

Tsaty Mabiala est un rat palmiste dictateur. Son dernier voyage en Europe sous prétexte de venir acheter du matériel informatique et audiovisuel - a été l'occasion de de sortir des sommes d'argent conséquentes sans le contrôle du parti dont lui seul a la gestion. Ces mêmes méthodes sont dénoncées quand il s'agit du PCT mais à l'UPADS, il fait la même chose. Quand Tsaty Mabiala comprendra-t-il que l'UPADS n'est pas sa maison pour continuer à se moquer des militants ? Les biens du parti appartiennent aux militants de l'UPADS ET Lissouba lui-même n'appartient ni à Tsaty Mabiala qui n'a récolté que 4% aux dernières élections présidentielles, ni à Poungui qui n'est arrivé à l'UPADS que pour se servir.

Les militants de l'UPADS doivent se lever et surtout être vigilants car Pascal le petit veut faire disparaître les symboles du professeur Lissouba PASCAL LE GRAND pour les remplacer par les siens en vendant le siège du parti, en chassant tous les cadres lissoubistes de sang et de la première heure.

La coordination de Dolisie était chargée de distribuer les enveloppes destinées à corrompre certains membres du Conseil National pour les rallier au soutien du premier secrétaire. Cette compromission de la coordination de Dolisie protégerait le détournement des 18.000000 de francs cfa destinés aux travaux du siège de Dolisie dont aucune action n'a pas encore entreprise à ce jour.

Depuis la fin du Conseil National, l'UPADS est devenue une fédération vassale du PCT avec comme responsable Tsaty Mabiala Pascal le petit, monsieur 4% qui reçoit ses ordres du PCT, sa maison-mère politique dont il fut le directeur de l'école du parti qui forma tous les monstres du pays..."

En résumé, au Congo, le pouvoir, c'est le PCT ; l'opposition, c'est toujours le PCT. Enfin, à quelques rares exceptions près. Il nous faut impérativement une nouvelle élite politique non souillée par le PCT si nous voulons vraiment sauver le Congo. Les partis politiques sont oeuvres publiques et non privées. Il ne pourra pas y avoir de restauration de la démocratie sans libération des partis politiques entre les mains des agents de Sassou comme Pascal le petit, monsieur 4 %. Il faut fermer ce centre de formation de gangsters et mercenaires politiques appelé Parti Congolais des Tricheurs et des Tueurs si nous voulons impulser un nouvel esprit politique au Congo.

 

                LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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17 août 2016 3 17 /08 /août /2016 23:22
HUMANITE : SEULE LA VERITE AFFRANCHIT

Monsieur Joey, je prends le temps de répondre à vos questions contenues dans votre commentaire dans un article pour que des milliers profitent de cette réponse mais avant j'aimerais évoquer l'aspect de la psychologie d'un colonisé dont la culture a été dénigrée et détruite par le colonisateur, un acculturé qui ne voit plus le monde et la réalité que par les yeux du maître. Cerveau noir, pensée blanche parce que blanchie par les fers de l'esclavage, le fouet de la colonisation et l'éducation dite moderne ou soumission mentale. En tenant le cerveau et l'esprit du nègre, les Blancs savent qu'ils peuvent dormir tranquille pendant des siècles. C'est le nègre qui prendra la peine de combattre la pensée de son propre frère parce qu'il est convaincu que la vérité ne vient que du maître mundélé. MAITRE BLANC, BLANCHE VERITE - MEME SI CE QUE LE MAITRE SERT A L'OREILLE ET A L'ESPRIT EST LE PLUS VIL DES MENSONGES ET LA PLUS GROTESQUE DES MANIPULATIONS. Le Noir est prêt à tuer son frère pour un mensonge professé par un mundélé.. Et dans cette acculturation absolue qui a idéalisé le maître blanc au point de voir en Dieu un Blanc, le ndombi ne voit plus le monde qu'à travers l’œil du maître mundélé. C'est là où l'Afrique se trouve en situation d'échec mental, de régression, de soumission parce que psychiquement dominée. Je suis allé très loin dans mes recherches avec une bibliographie de plus de 20000 livres en français et en anglais.
J'ai lu des auteurs plus versés dans la recherche de la vérité que ceux qui déforment l'histoire juste pour satisfaire leur complexe de supériorité. Hélas, peu habitué à la vérité parce que manipulé pendant des siècles, le Noir n'est plus accoutumé à la recevoir. Surtout si elle vient d'un Noir comme lui. Si Jésus  débarquait du ciel comme un Noir, il est à croire que les Noirs le rejetteraient parce qu'ils attendent un Messie blanc. Par contre, si l'Antichrist est un Blanc, tous les Noirs iraient en enfer (enfin, façon de parler) car ils le prendraient pour le véritable Christ. Si vous lisez des auteurs comme Israël Shahak, vous finissez par vous dire que le Christ ne peut pas venir ou revenir au sein des faux juifs actuels qui sont les plus racistes des êtres humains car pour Israël Shahak, Etat juif signifie simplement pour les non-juifs qu'ils ne sont que du bétail, des goyim. Pour connaître ce qu'est leur véritable religion et leur véritable mentalité, il faut avoir lu le Talmud non modifié. Les Mindélé savent que l'être céleste viendra en Afrique, raison pour laquelle, ils veulent nous décimer et nous détourner de la vraie foi...


Qui m' a dit que le premier homme était un homme noir ? Je crois qu'un esprit aliéné ne le croirait pas même si le Blanc le disait parce qu'il croit que le premier homme est forcément de la race du maître - donc un Blanc. Je lis dans votre question de quoi est faite votre culture extravertie parce que votre esprit manque de discernement. Ma réponse est simple : c'est celui qui a formaté votre cerveau noir qui a l'honnêteté de le reconnaître avant tout le monde : tous les scientifiques blancs, jaunes, rouges, verts du monde affirment que le premier être humain est apparu en Afrique, qu'il est noir et que le reste de l'humanité découle de lui. Les recherches récentes menées par des chercheurs chinois en génétique vont dans le même sens. Ne me croyez pas mais croyez votre maître mundélé qui a créé l'école qui a formaté l'esprit de l'Africain. La génétique confirme l'archéologie, l'anthropologie et l'histoire.

Vos connaissances viennent de ceux qui vous ont colonisé et qui ne peuvent pas vous donner une connaissance véridique car ils ont voulu distiller, instiller en vous le complexe d'infériorité en vous enseignant le mensonge. Si vous ne recevez pas les preuves de la science, lisez au moins les livres du professeur Cheick Anta Diop qui sont accessibles et bien documentés. Comme Anta Diop est un Noir, croyez les Mindélés comme Martin Bernal qui écrivit un livre intitulé "BLACK ATHENA"...
Parlons des Egyptiens. Hérodote, un Blanc de chez Blanc, l'historien grec qui les a vus, dit qu'ils (les Egyptiens) sont noirs aux cheveux crépus. Je parle des Egyptiens originels. Champollion, l'homme qui a déchiffré les hiéroglyphes le confirme et de nombreux chercheurs sont de cet avis. Cheick Anta Diop dans son œuvre colossale recense les auteurs anciens comme Diodore de Sicile qui dit que l'Egypte a été fondée par une colonie d'Ethiopiens conduits par Osiris. On peut expliquer l'arrivée des autres "races'" en Afrique, des sauvages qui convoitaient ce riche royaume des bords du Nil. Il y a d'abord eu les invasions des peuples de la mer appelés Hycksos comme nous l'apprit Manéthon, l'historien égyptien. Au niveau de l'élite du pays, pour éviter des guerres, des alliances furent scellées avec le Mitani et d'autres royaumes. Des princesses étrangères entrèrent en Egypte et des princes et princesses métisses leur naquirent. Quant à Cléopâtre, elle n'est qu'une conséquence de la domination de l'Egypte par la Grèce. La majorité de la population est restée noire avant qu'elle ne se disperse en regagnant la Nubie et le reste de l'Afrique ou Ethiopie. L'Egypte était composée de nomes qui avaient une langue et une divinité spécifiques.
Je dis que tous les fondateurs de grandes religions sont noirs. Si vous êtes musulman, désolé d'avoir oublié Mohamad qui n'a fait que pomper la Torah et les Evangiles en y ajoutant une touche personnelle. Encore une fois, sans Egypte, pas de judaïsme, pas de christianisme, pas d'islam, pas de "miracle" grec et sans "miracle" grec, pas de civilisation occidentale...
A quoi cela nous avance -t-il de connaître non pas seulement l'histoire de l'Egypte mais celle de l'Afrique tout entière ? A réaliser que nous sommes la matrice qui a fait ce monde, génétiquement, charnellement, spirituellement, scientifiquement, philosophiquement, bref, toute l'histoire du monde est partie de nous et que le Noir mérite le respect dû à l'ancêtre en lieu et place de la haine qu'il subit de la part de racistes de tous acabits. Nous ne sommes pas des êtres inférieurs parce que les Occidentaux ont détruit nos civilisations et déporté ou assassiné nos élites. L'Africain qui connaît la vraie histoire des Noirs se dit : " ce que mes ancêtres ont réalisé, je peux le refaire".

Pour avancer, il nous faut retrouver notre fierté et notre dignité perdues. Et cela est nécessaire pour ôter le complexe d'infériorité qui paralyse notre génie créateur. Même la Bible que vous croyez les yeux fermés ne dit pas que HA ADAM (l'homme) est blanc. D'autant que l'Eden cite que la source du jardin se trouve en Afrique. Ne vous fiez pas aux cartes et aux noms actuels des lieux car au commencement, il n'en était pas ainsi. Il est vital de réaliser que nous sommes esclaves du mensonge et que seule la vérité nous affranchira.

Sans l'impact spirituel de l'homme noir dans ce monde, les sauvages qui se prétendent civilisés et qui nous dominent continueraient à se battre et à s'entretuer. En créant et en suscitant les grandes religions, nous avons introduit la dose de spiritualité nécessaire qui empêche que leur folie ne détruise cette planète. Ils vous enseignent que la civilisation est une question d'infrastructures imposantes, de science et de technologie mais vous constatez que leur modus vivendi épuise la planète. Les médias de l'élite ont déclaré que ce 8 août 2016, "l'humanité" avait déjà consommé ce qu'elle consommait en une année. L'humanité ? Vous avez dit "humanité" ? C'est faux. Dans le même temps, ils avouent que si tout le monde vivait comme les Etats-Unis et l'Australie, il faudrait cinq planètes terre pour pourvoir aux besoins de tous mais par contre si on vivait tous comme les habitants de l'Inde, une moitié de planète terre suffirait. Vous voyez ? Et je ne vous parle même pas si tout le monde vivait comme un Africain. La civilisation véritable est plus une question de sagesse que de technologie. L'homme véritablement civilisé préserve son prochain et préserve la planète au lieu de la détruire. La vraie civilisation est paix, non-violence, respect de la vie, non-exploitation d'autrui et non accumulation aveugle de richesse. Dommage que le fondateur d'Apple, monsieur Jobs, ne s'en soit rendu compte que sur son lit de mort...

Na' im Akbar a décrit les traits essentiels du Blanc et du Noir, des concepts colorés que j'utilise juste pour simplifier le discours : le Blanc est Matérialiste, Individualiste, Xénophobe et Compétitif tandis que le Noir est Spirituel, Grégaire, Xénophile et Coopératif mais tout cela a bien changé depuis que l'esclavage, la colonisation et l'éducation occidentale sont passés par là. Le Blanc est le modèle que toute l'humanité doit chercher à imiter - tout en tenant en compte qu'il est la race dominante. Les Mindélés se battent et combattent pour dominer le monde. Ils se battent même entre eux et croyez-moi, la guerre n'est pas que militaire : elle est culturelle, éducative, technologique, économique, spatiale et religieuse pour ne pas dire spirituelle. Pour vous en convaincre, lisez leur histoire : elle n'est que guerres, destruction, asservissement, mort, et pour finir planéticide. Aujourd'hui, c'est toute la terre qui est menacée de devenir une planète tournant dans l'espace sans vie - si elle n'explose pas totalement. Comme la planète Mars... La preuve qu'une guerre mondiale nucléaire se prépare est dans le fait que les Mindélés sauvegardent en Norvège sous la glace des semences de chaque espèce végétale de la terre. Ils appellent ce projet : L'"Arche de Noé végétale" du Svalbard. Ce que fit Noé préludait la destruction de la planète. Si vous avez compris ça, vous avez tout compris. Croyez-moi, ces gens ne raisonnent pas comme  le commun des mortels : ils sont capables de tout détruire. George Bush Junior a déjà fait voter aux Etats-Unis une loi prévoyant l'usage de la bombe atomique à titre préventif...

 

               LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

HUMANITE : SEULE LA VERITE AFFRANCHIT
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17 août 2016 3 17 /08 /août /2016 16:39
ASSISES NATIONALES DU CONGO : REPORT DE SESSION

REPORT DE LA SESSION

DU CONSEIL REPRÉSENTATIF DE LA PLATEFORME ASSISES NATIONALES DU CONGO.

 

Pour des raisons pratiques liées à la disponibilité de ses membres, la session du Conseil Représentatif de la plateforme Assises Nationales du Congo initialement prévue pour le jeudi 18 août 2016 est reportée au samedi 10 septembre 2016.

Les dispositions pratiques restent les mêmes.

 

·         Date : Samedi 10 Septembre 2016 ;

·         Heure : 13h30 à 19h00 ;

·         Lieu : Hôtel Le Clos Des Rosiers ;

·         Adresse : 136, Avenue de Paris, 92320 Châtillon ;

·         Métro : ligne 13 arrêt Chatillon Montrouge ;

·         Tramway : T6 arrêt Vauban ;

 

Ordre du jour :

·        Contrôle des présences ;

·        Mise en œuvre des décisions de l’assemblée générale extraordinaire du 31 juillet 2016 ;

 

La présence de tous les membres de la Coordination Générale et du Conseil Représentatif est requise.  

 

Faites circuler l’info.

Soyez le bienvenu.

NB : PRÉVOIR 10 € POUR LA LOCATION DE LA SALLE.

Pour la Coordination générale et P.O

 

 

Jean Edouard SATHOUD

Président du comité d’Honneur

de la Plateforme Assises Nationales du Congo.

 

 

 
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17 août 2016 3 17 /08 /août /2016 12:58
ASSISES NATIONALES DU CONGO/REUNION : ON NE COMBAT PAS LE PCT AVEC LES METHODES DU PCT !

Nous encourageons toutes les bonnes initiatives qui permettent de faire en sorte que le combat contre la dictature de notre éléphant national aille de l'avant. Et à ce propos, notre diaspora est en première ligne. Cependant, même si le PCT est notre "Sciences Po" à nous Congolais, il n'est pas souhaitable de le combattre en appliquant ses méthodes. En dictature, quelques individus (voire un bonhomme) imposent des décisions à tous - sans consultation préalable. La majorité n'a plus qu'à se plier sans rien dire...

La prochaine réunion des Assises Nationales du Congo soulève des contestations quant à la date choisie tant en période, jour qu'en heure : une période de vacances, un jour ouvrable n'arrange pas tout le monde et question heure de fin de réunion, il faut tenir compte de ceux qui vont reprendre le train ou le bus pour rentrer chez eux. Cette date arrange certainement quelques individus qui l'ont choisie à dessein mais l'imposer à tous - sans discussion préalable - de sorte à ce que certains prennent leurs dispositions pour y assister - ne me paraît pas du tout relever de la démocratie interne qui régit une association Loi 1901.

A ceux qui invoquent l'usage des moyens modernes de communication comme la visioconférence, pourquoi n'y avoir pas fait usage pour trouver une date et une heure plus consensuelles ?

On ne combat pas le PCT avec les méthodes du PCT. Si au sein d'une grande association comme les Assises Nationales du Congo, nous ne sommes pas capables de faire preuve de démocratie interne, comment s'étonner que les choses ne marchent pas au Congo ?

Oui, il y a urgence mais à ne pas confondre avec précipitation et dictature pour imposer ce qui arrange quelques-uns à tous. Le contexte est aux vacances du mois d'août pour certains membres qui m'ont demandé de réagir pour le bien de tous. Ce n'est pas la réunion de demain qui fera tomber Denis Sassou Nguesso. Elle devrait, à mon humble avis, être réportée pour ensuite proposer une date discutée au préalable entre tous les membres. Toute décision entérinée au nom d'une majorité sans discussion préalable est un diktat.

Nous rappelons que les Assises Nationales du Congo sont une association Loi 1901 et à ce titre un bonhomme ou deux ne peuvent pas décider comme ça pour toute l'assemblée.

Bien que reconnaissant qu'il n'y a pas de date qui conviendrait à tous au même moment pour telle ou telle raison, il faut néanmoins dire que le mieux serait qu'elle arrange la majorité des membres des Assises Nationales du Congo dont certains ne vivent pas à Paris ou en banlieue parisienne.

Le fait démocratique n'est pas un fait total mais MAJORITAIRE. La majorité des membres actifs des Assises Nationales du Congo s'est-elle au moins prononcée pour la réunion de demain qui arrange les quelques individus qui l'ont convoquée ?

La culture démocratique commence dans des petites choses. Cela dit, je ne donne des leçons de démocratie à personne. Simplement, privilégions le tout et non le sommet d'une hiérarchie - comme le fait la dictature du PCT dans notre pays.

Les Assises Nationales du Congo me paraissent être à l'heure actuelle l'une sinon la plus importante association de la diaspora congolaise en France. Elle doit prendre l'avis de la majorité et non l'opportunité arrangeant quelques décideurs au sommet de l'association.

Avec humilité,

Compatriotiquement,

 

            LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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15 août 2016 1 15 /08 /août /2016 21:50
15 AOUT :  SASSOU NOUS RAPPELLE QUE L'INDEPENDANCE N'EST PAS TOTALE

Le 15 août de chaque année est une date spéciale pour nous autres, Congolais. C'est le jour de la célébration de notre indépendance nationale. Il est facile de se dire que nous ne sommes pas totalement indépendants, que nous ne maîtrisons pas notre politique intérieure influencée du dehors, que notre Etat est extraverti, que nous n'avons qu'une économie de rente, que le Congo est tenu en laisse par le franc cfa, etc, mais il faut bien replacer le 15 oût 1960 dans le contexte de l'époque : En 1960, nous sommes en face de plusieurs ethnies rassemblées par le fait colonial pour le seul intérêt colonial, des ethnies qui n'ont jamais constitué une nation unique auparavant (il faut d'ailleurs dire que, de nos jours encore, cet état initial continue à saper les fondements de l'émergence d'une véritable république, d'un véitable Etat, par l'absence de l'unité nationale). Il s'est agi de faire de toutes ces ethnies hétéroclites une seule république, une seule nation. Nous aurions pu réussir si nous avions eu des hommes politiques conscients de surmonter cet état de choses. Hélas, nos différences ont été plus fortes que notre envie de vivre ensemble, de former une nation basée sur l'égalité des droits. 

Avant cette date, bien que la république ait été proclamée en 1958, le Congo n'est pas encore un Etat et ne peut - même en partie décider seul de son histoire. La France est une puissance coloniale qu'affrontent les pères des indépendances qui n'ont pas les moyens de rompre l'étau français sur le pays - par la force mais juste au moyen d'idées progressistes. Lorsque De Gaulle propose l'indépendance, rapport de force oblige, les pères de l'indépendance exultent et prennent ce qu'on leur donne car ils ne l'ont pas obtenue de leur propre gré. De république, le Congo devient indépendant mais la France garde la mainmise sur les ressources stratégiques du pays et contrôle l'accès au sommet de l'Etat en veillant à ce que celui qui arrive au sommet de l'Etat respecte la préséance française par rapport à d'autres Etats sur les matières premières. C'est un accord bilatéral qui a toujours cours jusqu'à nos jours.

Cinquante-six ans plus tard, le constat est amer : Denis Sassou Nguesso nous rappelle que le combat n'est pas terminé car si nous avons réussi à désserrer l'étau de la colonisation extérieure, reste à vaincre la colonisation intérieure qui est au service de la première. Il faut comprendre la France : elle elle ne saurait demeurer une puissance économique si les ex-toujours colonies françaises s'émancipaient totalement de son emprise. Dans un contexte de compétition économique mondiale, elle doit garder la main et maintenir des dictateurs au pouvoir car toute véritable démocratie dans son pré carré est une perte immense qui peut faire tache d'huile. Conséquence, le Congo, le Gabon, la RCA, le Cameroun, le Togo, la Côte-d'Ivoire, le Sénégal, le Mali, le Tchad, etc, sont maintenus la tête sous l'eau.

Soutenu par les grandes puissances, Denis Sassou Nguesso est armé jusqu'aux dents pour réduire à néant toute vélléité de véritable démocratie dans notre pays pour que la France et les grandes puissances comme la Chine continuent à exploiter nos ressources.

L'indépendance nous a donné l'illusion de la liberté, que nous avions vraiment notre destin en main. Comme nous l'avons écrit il y a quelques années, l'indépendance ne se donne pas. C'était un leurre. La France a juste installé un gouverneur noir dans le palais du gouverneur rebaptisé palais présidentiel pour l'occasion. Seulement, en servant les intérêts de la France, Denis Sassou Nguesso en a profité pour coloniser une seconde fois le pays qui est devenu une colonie de l'intérieur dirigée par une ethnie-Etat.

Si nous ne parvenons pas à vaincre l'éléphant de l'Alima, comment pouvons-nous nous sortir des griffes de la France ? Est-ce possible ? Nous disons : oui. Il faut commencer par influencer la politique extérieure française par le vote intelligent. De la sorte, on affaiblit le principal soutien de Denis Sassou Nguesso. Si tous les Africains de nationalité française s'y mettent, nous pouvons pousser la France à retirer son soutien aux dictateurs africains. L'argument électoral a toujours fait mouche dans des pays qui se revendiquent démocratiques. Si les partis classiques sentent qu'ils peuvent évincés du sommet de l'Etat en France à cause de leur soutien aux dictateurs, il est clair que les Africains des ex-toujours colonies françaises se feront mieux entendre. Il s'agira ensuite de reprendre le contrôle de nos ressources, d'arracher nos ports à Bolloré, de protéger nos forêts, notre littoral, etc. Comment ? Simplement par la férule du droit. Affaiblir le protecteur pour affaiblir le protégé. Ensemble, nous pouvons y arriver, dans la mesure où tous les Français d'origine africaine représentent tout de même une part importante de l'électorat général qui peut faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre lors d'une élection.

Il faut que la conscience des franco-Africains s'élève afin d'influencer la politique extérieure française en direction de l'Afrique qui est une charge régalienne de l'Elysée. Les problèmes africains doivent sortir des curies élyséennes pour passer à la lumière de l'assemblée nationale. Les Africains de France et d'Europe ont un rôle à jouer pour que les choses changent.

Dans un contexte difficile, parce que des notions comme république ou Etat étaient encore assez virtuelles pour les Africains, les pères de l'indépendance ont fait ce qu'ils ont pu face à un empire qui a depuis perdu de sa superbe influence - même si elle a toujours des atouts. Notre génération doit prendre la relève et terminer le travail des pères des indépendances. Pour cela, il nous mettre en place une stratégie. Il faut sortir du piège occidental qui a fait de l'individualisme une composante essentielle de notre personnalité, là où nos anciens étaient plus grégaires, plus collectifs. On multiplie les petites associations (divisions) au lieu d'aller vers le mono-organisme (regroupement). Ce qu'il nous faut d'abord, c'est vaincre l'ego individualiste qui nous vient de la culture occidentale. Ensuite faire du lobbying pour changer la politique extérieure de la France et des autres grandes puissances. Si nous y parvenons, nous pouvons alors réussir à vaincre les dictatures africaines comme celle de Denis Sassou Nguesso.

Pourquoi échouons-nous ? Parce que nous voulons à tout prix imiter l'Occidental. Or, nous ne pouvons pas sortir de la colonisation en adoptant la mentalité du colonisateur. Notre première bataille est de redevenir nous-mêmes. Hélas, c'est plus facile à dire qu'à faire. Ce n'est pas parce que c'est difficile qu'il ne faut rien faire. Au contraire, il faut oser mais il faut résoudre au préalable le problème du leadership au sein de la diaspora - notamment congolaise qui se disperse et qui multiplie les actes de réunionite au lieu de passer à une stratégie plus efficace bâtie sur les expériences réussies de lutte pour la décolonisation. Passer de l'émotion au jugement, à la stratégie. Vous êtes Français. Allez militer au sein des partis politiques français pour faire bouger les choses de l'intérieur, par exemple, au lieu juste de se réunir entre vous. Si vous intégrez les partis politiques français, vous pouvez plaider la cause du Congo, faire comprendre à l'élite politique française que la colonisation n'est pas la seule politique extérieure valable en direction de l'Afrique. Il y a aussi la coopération où chacun y trouverait son compte.

Nous n'avons reçu de la France que la moitié de l'indépendance, une motié que Denis Sassou Nguesso nous a arrachée. Il faut donc et travailler en intra au Congo pour la reprendre au monstre de l'Alima et en extra en direction de la France pour arracher le morceau qui reste entre ses mains. Si nous posons correctement le problème, trouvons la bonne méthode et créons la bonne organisation, sans nul doute, nous pourrons le résoudre. INGUETA...

 

            LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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