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14 juillet 2017 5 14 /07 /juillet /2017 18:14
DAVY ALBANO : Y A-T-IL ENCORE DES CONGOLAIS LUCIDES ?
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14 juillet 2017 5 14 /07 /juillet /2017 11:25
 REVELATIONS POSTHUMES : LES AFFAIRES DU COLONEL BAKALA CONFIRMENT QUE TSATY MABIALA ET MPOUELE TRAVAILLENT POUR SASSOU !

COMMENTAIRE : Voici un texte que je viens de recevoir de Brazzaville qui prouve que Pascal le petit Tsaty Mabiala et Paul Marie Mpouélé, pendant qu'ils étaient à la tête du FROCAD avaient reçu de l'argent de Sassou par l'intermédiaire du défunt colonel Bakala pour espionner le FROCAD et l'IDC pour le compte de Sassou et pour en freiner toutes les velléités déstabilisantes pour la dictature. Le défunt colonel leur faisait signer semble-t-il des décharges à chaque livraison d'argent sale qui laisse toujours des traces sales.

Si cette histoire est vraie, alors il n'y a plus de doute quant au caractère de taupe du PCT à la tête de l'UPADS affublé à juste titre à Pascal le petit Tsaty Mabiala, ce petit rat palmiste bakugni au service du grand ndzokou mbochi.

Vous comprenez que nous ne pouvons pas agir politiquement avec succès sans institutions et partis politiques crédibles. Pour que les partis politiques et institutions entraînent un changement social profond, ils ne doivent pas être aux mains des complices du pouvoir. Il nous aurait suffi d'avoir des hommes intègres à la tête des partis politiques au lieu de ces corrompus de Tsaty et de Mpouélé, ce chômeur de luxe, pour susciter une vaste insurrection populaire. En effet, même une insurrection populaire spontanée doit être coordonnée : il faut une structure qui focalise la masse et l'amène à agir au même moment, le même jour - sur toute l'étendue du territoire et seuls des partis politiques bien implantés sur tout le territoire national peuvent y parvenir. Sans coordination nationale, il ne peut y avoir une révolte spontanée de portée nationale. Pour éviter que cela n'arrive, Denis Dzokou Nguesso a corrompu des chefs de partis et de structures dans notre pays comme Pascal le petit Tsaty Mabiala.

NOUS INVITONS TOUS LES HABITANTS DE LOUDIMA A FAIRE BATTRE MONSIEUR 4% Pascal le petit Tsaty MABIATA, ce rat palmiste corrompu à l'élection législative du 16 juillet 2017.

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

Lisez donc :

" Les affaires du défunt colonel Thomas BAKALA parlent : TSATY MABIATA alias Mabiala et Marie Paul MPOUELE avaient signé une décharge lorsqu'ils ont reçu la somme de 400 millions de Frs CFA provenant de Denis Ndzokou Nguesso. TSATY MABIATA alias Mabiala et Marie Paul MPOUELE sont rattrapés par leurs tours de sorciers et leurs turpitudes.

Les document retrouvés dans le cartable du colonel Thomas BAKALA parlent. Deux décharges signées à la main par Tsaty MABIATA et MPOUELE qui reconnaissent avoir reçu la somme de 200 millions de Frs CFA chacun sont dans le cartable secret du colonel BAKALA. Denis Ndzokou Nguesso aurait remis à Tsaty Mabiala au même moment que MPOUELE 200 millions de Frs CFA, pour arrêter les meetings publics du FROCAD/IDC, pour ne pas troubler le pouvoir très affaibli du monstre de l'Alima en octobre 2015. D'où l'arrêt des soulèvements avec comme alibi : enterrer les morts. Ensuite, il fallait trouver des moyens pour détruire le FROCAD/ IDC , c'est alors que MPOUELE et TSATY MABIATA alias Mabiala rentrent en scène en laissant leurs téléphones ouverts pour que toutes les réunions du FROCAD soient suivies en direct par BAKALA et Jean Dominique OKEMBA contre 200.000.000 Frs.

MPOUELE et TSATY MABIALA vont malheureusement se faire rouler par BAKALA qui ne leur remettra que la moitié. Dans les documents retrouvés dans les affaires de THOMAS BAKALA on voit plusieurs décharges signées par Tsaty MABIATA et MPOUELE. La vérité finie toujours triompher. "

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14 juillet 2017 5 14 /07 /juillet /2017 09:19
GREVE : LES EMPLOYES DE TOTAL DOIVENT TENIR BON

C'est inespéré ! Un peu comme si mes pensées secrètes finissaient par influencer le réel. La grève des employés de Total est d'une telle importance qu'on ne peut que rêver de la voir se prolonger au moins un mois. Quand on est un stratège, on comprend vite que dans un contexte de crise économique faillitaire avec glissement vers la banqueroute, stopper un mois l'exploitation pétrolière coûterait cher à l'Etat congolais car le pétrole est sa principale source de devises. Une telle grève pourrait mettre en difficulté tout le fonctionnement de la dictature. Cette grève des employés de TOTAL frappe le ndzokou au coeur de son système. Il faut donc qu'elle s'amplifie et se généralise ! Si seulement cela pouvait se passer ainsi ! Dans un pays sans réserves financières, un pays où l'ethnie-Etat a déjà même épuisé par des détournements continus les fonds des générations futures, si le Congo ne tire rien pendant un mois de l'exploitation de son pétrole, la dictature est mal, très mal.

Hélas, la durée des grèves est aléatoire car souvent les grévistes n'ont pas les économies ou le soutien nécessaires pour les prolonger à leur guise. La grève n'a pas de conséquences que pour l'ethnie-Etat et pour Total : elle sanctionne aussi les grévistes qui se privent de leur travail, c'est-à-dire, de leur principale entrée d'argent - puisque la grève impute sur leur salaire. Total a des économies et peut donc voir venir. Pour l'ethnie-Etat, la situation est plus compliquée car ses caisses sont pratiquement vides. Ce qui a poussé Denis Ndzokou Nguesso à envoyer le Général Jean-François Ndenguet commencer par intimider les grévistes avant de chercher à parlementer car si cette grève dure, elle aura forcément des conséquences à l'échelle nationale.

J'ai toujours rêvé d'une situation dans laquelle l'ethnie-Etat ne parvient plus à payer sa soldatesque ethnique et ses mercenaires. Cela mettrait en péril toute la chaîne de commandement. Et si plus personne n'obéit, c'est tout bonnement la mort du pouvoir...

L'importance de ce mouvement social déclenché par les salariés de TOTAL ne réside donc pas dans la connaissance des revendications mais dans les conséquences de la paralysie de la principale source d'entrée financière du régime dictatorial instauré par le monstre de l'Alima. Cette grève si elle dure assez pourrait avoir des conséquences insoupçonnées sur le système venu des bords de l'Alima. C'est vrai qu'elle tombe mal à quelques jours du début des élections législatives qu'elle pourrait perturber dans le Kouilou. Cette affaire dépasse donc le colonel Itoua Poto pour que le Général Jean François Ndenguet fasse lui-même le déplacement.

Bloquer une dictature, je l'ai toujours dit est une chose facile : il suffit de bloquer ses moyens financiers. S'il est vrai que monsieur Hassan Hojeij ait réussi à saisir ou du moins à bloquer 21 millions de dollars du Congo destinés au paiement de sa dette, cela pourrait accentuer la pression financière des créditeurs du Congo sur son ethnie-Etat. J'ai toujours rêvé du blocage de tous les comptes du Congo, de sorte à ne plus permettre au monstre de l'Alima et à son ethnie-Etat la moindre transaction financière. Le système s'écroulerait très vite. Il n'y a pas que l'insurrection populaire ou l'insurrection armée pour combattre une dictature : il y a aussi et surtout l'arme fiduciaire. Et la grève des salariés de TOTAL, si elle dure, deviendrait une redoutable arme fiduciaire. Espérons que la mésentente entre TOTAL et ses employés perdure au point d'induire des incidences pécuniaires à l'ethnie-Etat. Je me dis que les salariés de TOTAL ne sont pas les plus mal lotis du royaume et qu'ils pourraient bien avoir quelques économies qui leur permettraient de tenir un mois. Le pays souffre déjà assez et tout ce qui pourrait contribuer à mettre à mal ce gangstérisme d'Etat pour l'écourter à la longue - ne peut que servir les voeux du Congo profond.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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13 juillet 2017 4 13 /07 /juillet /2017 14:21
RESEAU MAFIEUX : LE COLONEL LOUIS MARIE TONDO DOIT EXPLIQUER COMMENT DES PASSEPORTS DESTINES A LA DESTRUCTION SONT DELIVRES A DES CONGOLAIS

Chers compatriotes, aujourd'hui, j'ai été conduit à intervenir au tribunal administratif de Lyon dans une affaire concernant la préfecture de la Loire et un jeune compatriote à propos d'une situation de refus de titre de séjour. C'est une affaire qui me paraît suffisamment grave pour que mon interpellation dépasse le cadre du colonel Louis Marie TONDO pour atteindre celui de Denis Sassou Nguesso lui-même en passant par le Général Jean François Ndenguet, etc. Il s'agit ici de dénoncer l'existence d'un réseau mafieux qui recycle des passeports détectés comme défectueux et destinés à la destruction.

Nombreux sont nos compatriotes qui ont du mal à se procurer un passeport ; ce qui rend parfois compliquée la régularisation de leur situation administrative à l'étranger - notamment en France. Le passeport ne peut s'obtenir qu'à Brazzaville. Le paradoxe est que lorsqu'on n'en dispose pas, on ne peut pas se rendre au Congo - surtout lorsqu'on n'a qu'une carte d'une année dégraissée de la période où un récépissé de carte de séjour vous a été remis. On redoute de ne plus avoir un titre valide pour revenir en France...

Afin de débloquer au plus vite, sa situation administrative en France, monsieur X a sollicité l'aide d'une de ses cousines pour voir s'il était possible d'obtenir un passeport de façon assez rapide à Brazzaville, d'autant qu'il avait déposé un dossier de demande de passeport à l'ambassade du Congo en France, à Paris. Celle-ci a répondu que cela était possible à condition d'y mettre les moyens. Cinq cents euros plus tard, il reçut par DHL son nouveau passeport et se précipita à la préfecture de la Loire pour retirer sa carte de séjour. Après examen, il s'avéra que ce passeport entaché d'une erreur sur son nom s'est avéré être un passeport suspect. La préfecture le retint mais lui délivra un récépissé de carte de séjour. N'ayant pas reçu mention de ce qui n'était pas correct dans ce passeport, il rappela sa cousine pour lui dire que le passeport avait un problème car il y avait une erreur sur son nom, la seule chose qu'il put détecter à l'oeil nu. Il dut encore débourser 300 euros pour qu'on lui fasse parvenir un autre passeport. Celui-ci arriva avec son nom correctement écrit mais après vérification, il lui fut aussi retiré pour vérification auprès de la police des frontières de l'Hexagone.

A la fin de son dernier récépissé, la préfecture de la Loire refusa de lui délivrer une carte de séjour alors  qu'il avait déposé un dossier en février 2017. Je lui conseillai de prendre un avocat car on ne lui expliquait pas clairement pourquoi ses derniers passeports avaient été retenus...

Un passeport possède une zone de lecture automatique ou bande MRZ ainsi qu'une puce électronique qui permettent d'en vérifier l'authenticité à partir d'un appareil appelé COMBO-SMART. Cela, je l'apprends en lisant une copie numérique de la défense de la préfecture de la Loire.

Après introduction d'une plainte en référé-liberté, la préfecture de la Loire envoya sa défense à l'avocat et dans les pièces jointes se trouve la réponse du colonel Louis Marie TONDO en guise d'authentification d'un passeport, un courrier officiel entaché de fautes d'orthographe dont le grand festival a lieu en ce moment même au travers des affiches de campagne des élections législatives de juillet 2017. Celle-ci (réponse) nous révèle que les passeports envoyés à notre compatriote dans l'urgence s'avèrent être des passeports défectueux qui étaient destinés à la destruction. Et c'est là que j'attire l'attention de monsieur Denis Sassou Nguesso sur l'existence d'un réseau mafieux qui trafique même des passeports défectueux destinés à être détruits en les remettant illégalement en circulation.

Les questions que je pose au colonel Louis Marie TONDO sont les suivantes :

Comment et par quel biais des passeports destinés à être détruits se retrouvent encore en circulation au sein des services habilités à délivrer des passeports ? A-t-on fait exprès de l'attribuer à monsieur X parce qu'il était sudiste afin de lui causer du tort en France ? Le Congo ne doit-il pas diligenter une enquête sérieuse pour élucider cette affaire ? Quelle est la responsabilité personnelle du colonel Louis Marie TONDO dans cette affaire, s'il en est ? Qui devrait contrôler le processus de destruction des passeports défectueux ? Quelle est l'ampleur de ce trafic mafieux ? Comment expliquer l'existence de ces passeports défectueux ? 

Force est de conclure qu'un réseau mafieux les détourne pour les recycler au prix fort - puisque la preuve est faite que de tels passeports ne sont pas tous détruits. La réponse même du colonel Louis Marie TONDO signe l'aveu de l'existence de ce réseau. Estimant qu'il doit forcément exister un protocole de destruction des passeports défectueux, il est indispensable de remonter la procédure de destruction pour identifier à quel moment ils ont été soustraits de la destruction et par qui. Il y va de la crédibilité de notre pays dont les passeports sont de plus en plus suspects. On se rappelle encore de cette histoire où les Libanais se faisaient délivrer des passeports congolais au Liban ou celle des passeports diplomatiques délivrés à des personnes qui n'y avaient pas droit.

Le passeport est un titre de voyage que tout Congolais ayant introduit un dossier complet doit avoir. C'est un droit et non une exception ou un privilège de quelques individus.

Un jeune Congolais a été victime d'un réseau mafieux qui lui a délivré des passeports défectueux au prix fort. Il risque de se retrouver devant le procureur de la république pour s'en expliquer - alors qu'il n'est qu'une victime d'un réseau mafieux sévissant au sein de la direction de l'émigration.

Il est déjà assez pénible de ne pas se voir délivrer un passeport congolais - surtout quand l'on combat le régime comme moi mais payer le prix fort pour qu'une administration vous délivre un passeport défectueux me paraît suffisamment grave pour que même le gangster suprême Denis Sassou Nguesso s'en préoccupe. Il y va de l'honneur du Congo. Si l'Etat n'est plus en mesure de garantir la délivrance de documents officiels authentiques, il y a un problème. Un GROS problème qui remet en cause l'existence même de l'Etat..

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

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10 juillet 2017 1 10 /07 /juillet /2017 23:40
ELECTIONS LEGISLATIVES :  APRES DES MINISTRES CANCRES, DEMAIN DES DEPUTES ANALPHABETES ?

Sur les réseaux sociaux, j'ai soulevé un débat à savoir : pour ou contre le boycott ? Cette question ne peut se comprendre que si l'on adopte la méthode du juge qui se demande d'abord :  à qui profite le crime ? Nous devons nous déterminer entre le boycott et le vote-barrage pour éviter que des députés analphabètes n'envahissent l'assemblée nationale - en attendant une troisième voie que je n'aperçois pas au regard de l'urgence et de l'enjeu de cette élection législative.

La campagne électorale aux législatives de juillet 2017 est devenue un véritable concours à l'affiche qui comportera le plus de fautes d'orthographe. On dira que la faute revient aux infographistes mais si les textes reçus ne sont pas d'eux, ils ressemblent à ces tailleurs qui confectionnent des pantalons fantaisistes à la demande de leurs clients. Avant d'accuser réception de l'affiche, ils ont dû accuser réception de la maquette de l'affiche. Cet indicateur pour certains observateurs est révélateur de la volonté du système à compléter la panoplie des ministres cancres et incompétents par des députés analphabètes qui n'auront aucune intelligence d'analyse pour percevoir le caractère insidieux des textes qu'ils auront à voter demain.

Mais il y a plus grave : monsieur Isidore Aya tonga a publié un texte que je ne peux que relayer - même si son propos est encore hypothétique. La source d'Isidore Aya Tonga prétend qu'il s'agit de faire en sorte que ces professionnels de la faute d'orthographe devenus députés votent demain un nouveau changement de la Constitution qui permettrait au président de la république d'être élu par des grands électeurs - ce qui serait un vrai recul démocratique. C'est une hypothèse - même si selon la source de monsieur Isidore Aya Tonga, le plan semble bien ourdi. Dans ce contexte, le boycott ne peut s'envisager  - sans une réflexion sérieuse car les conséquences risqueraient d'être terribles. Si on boycotte, il ne faudra pas s'arrêter à l'inaction mais prévoir de nouvelles formes de résistance. Et les solutions ne sont pas si nombreuses ! Il y a l'insurrection armée - avec risque de remplacer la force par la force, l'insurrection populaire qui pourrait déboucher à une terrible guerre civile, il y a la voix démocratique qui est aussi corrompue par de faux opposants, une opposition affaiblie. La revendication institutionnelle ne fonctionne pas parce qu'elle est à la solde du régime du PCTue. Il reste le vote. Cependant, là aussi, il faut que le peuple défende ses suffrages. Pour l'instant, la peur paralyse l'initiative populaire.

Ce système, tel qu'il est, profite au régime dictatorial de Denis Sassou Nguesso qui a comme allié la lâcheté populaire. Le vote est potentiellement révolutionnaire si certains facteurs sont déclenchés. Nous attend toujours un pression populaire plus forte sur la CONEL. L'opération "Je vote, je reste" doit être poursuivie. Il faut que les résultats soient proclamés plus rapidement. Une fois que le vainqueur est connu, pourquoi prendre des jours avant de proclamer des résultats déjà connus dans les bureaux de vote ? Il manque des observateurs indépendants aussi dans les bureaux de vote. Bref, au lieu de chercher une CONEL parfaite, on pourrait améliorer le processus électoral en le rendant plus transparent, en publiant les résultats beaucoup plus vite.

D'aucuns argumentent que ces élections législatives ne sont qu'une farce et que les listes d'analphabètes députés ont déjà été confectionnées sous le manguier à Oyo. Si tel est le cas, pourquoi l'invalidation de certains candidats sérieux ? Pourquoi l'intimidation des candidats qui affrontent les analphabètes du PCTue ? Pourquoi la corruption des électeurs aux pétrocfas par les candidats du régime ? Pourquoi des tentatives de fraude dénoncées ici ou là ? Est-ce là, le comportement de candidats assurés de gagner une élection ?

Nous réagissons souvent par l'émotion et nous n'évaluons pas assez les conséquences de nos actes. Aurait-il par exemple fallu boycotter le référendum ou aller massivement voter non ? Les blasés diront : quelle importance si le résultat est le même ? Ils oublient qu'il existe toujours un facteur d'incertitude dans toute élection, une incertitude qui disparaît en cas de boycott car seuls les 8% qui soutiennent Denis Sassou Nguesso font l'élection. Le boycott est une inaction qui dans ce cas favorise ceux qui agissent.

D'autres prétendent qu'on n'organise pas des élections pour les perdre. Pourtant, en 1992, ce fut le cas. Sassou organisa l'élection présidentielle. Sassou perdit dès le premier tour. On introduira alors l'impact de la conférence nationale qui fait défaut, que le contexte a changé et que le PCTue contrôle tout le processus électoral. Si le PCTue exerce une pression sur la CONEL, il tarde à ce que le peuple aussi entre dans le jeu de la pression. Or, il se tait et accepte de faux résultats. En France, la gauche a organisé des élections que Macron a remportées. Aux Etats-Unis, Obama a organisé des élections que Donald Trump a gagnées. Dire qu'on n'organise pas des élections pour les perdre n'est pas un principe universel.

Il y a lors de ces élections législatives des candidats qui ne sont pas de mèche avec le PCTue. Non, tous ne sont pas du PCTue. Ceux-là n'auront aucune chance si le boycott fonctionne à merveille. Ils ne pourront bénéficier du vote de résistance comme ce fut le cas pour le Général Jean Marie Michel Mokoko qui prit la résolution de participer à une élection avec des listes supposées truquées qui virent pourtant la défaite de monsieur 8%. Une liste n'a pas de conscience. Un électeur, si. Encore faille-t-il que la conscience participe au vote ! 

A qui profite le boycott ? Mon ami Isidore Aya Tonga n'a pas certainement réfléchi à la question mais j'ai bon espoir qu'il fasse de ce sujet sa prochaine vidéo. Celui qui n'est ni candidat, ni électeur à une élection verra l'élection se faire sans lui. Ah, si au lieu de boycotter le référendum, on était massivement allé voter non ! C'est trop tard. Le vote des 8% fera la nouvelle assemblée et nous savons que la faute d'orthographe s'installera sur les bancs de l'assemblée nationale. S'ils écrivent si mal, il est presque certain qu'ils ne savent pas lire.

Après le boycott qui profitera au PCTue, nous n'aurons aucune voie de recours contre le député analphabète. Si tout ceci prépare l'avènement de Denis Christel Sassou Nguesso, alors, il aura ses cancres et ses analphabètes pour succéder à son père en 2021. Des pages qui annoncent qu'il sera candidat existent déjà sur les réseaux sociaux. 

Lors de l'élection présidentielle du 20 mars 2016, le vote a été un formidable acte de résistance - tout comme se présenter face à Denis Sassou Nguesso fut pour Guy Brice Parfait Kolélas, le Général Jean Marie Michel Mokoko et l'honorable André Okombi Salissa est un véritable affront au système qu'ils avaient servi. J'ai une pensée pour le Général J3M et pour André Okombi Salissa emprisonnés pour avoir refusé de reconnaître de faux résultats. Et si ce coup-ci, c'est tout le peuple qui contestait les résultats ?

A ceux qui parlent de "règle de jeu" dans une élection en affirmant qu'on ne participe pas à une élection parce que la règle du jeu est faussée. Non, la règle du jeu est constitutionnelle. C'est le processus qui est faussé. La dictature est forte de la faiblesse revendicative du peuple. Lorsqu'une dictature bloque les canaux institutionnels de la revendication démocratique, le déclic ne peut venir que du peuple. Or, ce peuple est lente à la révolte.

Non, participer à une élection prévue par la constitution d'un pays souverain n'est pas forcément accompagner le régime - surtout quand il s'agit d'une démocratie. Ce n'est pas l'élection le problème mais la falsification des résultats électoraux par une dictature - ce qui n'est pas du tout "la règle du jeu" - puisque la règle du jeu est constitutionnelle ! La dictature est un déficit de démocratie. Si nous ne faisons rien pour faire reculer la dictature, à qui la faute ? Alors nous espérer qu'une dictature se saborde en se suicidant ?

On m'a même sorti du Staline en prétendant que celui qui vote ne fait pas l'élection mais celui qui compte les voix - en sachant pourtant que Staline était élu par des consignes de vote données aux membres du parti communiste - ce qui n'est pas la même chose qu'une élection démocratique. Dans ce cas, que le peuple ouvre l'oeil et ne se laisse pas faire ! Il y a bien des représentants des candidats dans les bureaux de vote, non ? C'est plutôt celui qui proclame les résultats qui se permet de frauder car il possède le pouvoir de proclamation. 

Le meeting prévu le 10 juillet 2017 n'a pas eu lieu. La mobilisation populaire devient très difficile. Dans ces conditions, certains rêvent d'une révolution spontanée. Un rêve qui dure depuis vingt ans. La race des seigneurs qui compose l'ethnie-Etat sait comment assassiner des rêves - surtout quand la peur enchaîne l'action des vaillants. Même une révolution est organisée. Il ne suffit pas de la souhaiter. Quelqu'un quelque part doit allumer le feu de la révolte. Or, ce feu ne s'allume jamais en présence de la peur. De quoi a-t-on peur ? Quand on n'a plus que sa petite vie comme seule richesse, on s'évertue de la conserver. Quitte à mourir de faim ou de maladie - alors qu'on aurait gagné à changer les choses pour trouver du travail ou pour obtenir de vrais hôpitaux performants.

Je termine en disant ceci : "LA DEMOCRATIE EST COMME UNE GUITARE. QUE CEUX QUI NE SAVENT PAS EN JOUER NE DISENT PAS QUE C'EST LA FAUTE A LA GUITARE". Il faut juste se demander comment font ceux qui savent la jouer et les imiter. Si la règle démocratique est bonne, alors c'est nous qui sommes mauvais. Il faudra se remettre en cause. Le peuple congolais est à la fois le problème et la solution. L'histoire pourra certainement un jour résoudre ce dilemme. 

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

*

CE MESSAGE EST CELUI D'UN RESISTANT SUR LA PLACE EN RESIDENCE SURVEILLEE ...
En réalité, tout ceci s’inscrit dans une procédure destinée à satisfaire les exigences de la France vis-à-vis de Mr 8%...
Sassou père est sommé par la France et l'Union Européenne de normaliser la situation de son pays et de quitter le pouvoir .

Il avait alors demandé un délai ...
La rébellion de Ntumi est arrivée à point nommé pour justifier ce délai et permettre l’élimination politique de ceux qui gênent la marche de Kiki vers la présidence de la République.
Il s’agit à présent de créer les conditions normales de la succession de Sassou père par Sassou fils.

Ces élections, mettant en scène des candidats soigneusement choisis par Kiki et son équipe (y compris des conseillers Français !) n'ont pour seul objectif que de doter le parlement d’une majorité docile qui modifiera la constitution afin de permettre l’élection du prochain président de la République par les "grands électeurs " ...Et ce nouveau président s’appellera Denis Christel Sassou Nguesso !

J’attire donc l’attention de tous ceux qui trouvent en ces élections une simple occasion de rire du niveau d’instruction de ces candidats qui " ne savent pas écrire correctement le français ".

Je m’adresse aussi à ces " loyalistes " qui pensent que voter est un devoir civique, plus que la défense de la République.

Mon appel intéresse aussi ces Congolais qui se croient en sécurité, tant qu’ils ne se mêlent pas de problèmes politiques.
...
En fait je m’adresse à tous les Congolais....!

Nous n’avons pas le droit de laisser faire, Comme si le Congo appartient aux seuls Sassou et Familles Nguesso.

Aujourd'hui il ne s’agit même plus de défendre seulement la forme de la République, il s’agit en plus, de nous montrer dignes et fiers de notre pays qui ne doit pas être cédé comme une vulgaire parcelle de famille.

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5 juillet 2017 3 05 /07 /juillet /2017 08:23
DIASPORA/MRLC : COMMUNIQUE DE PRESSE

Henri PEMOT
Président  élu de la diaspora Congolaise, 
Président du Mouvement Républicain pour la Libération du Congo-Brazzaville
34 avenue Jean Jaurès -- 93450

L’Ile Saint-Denis - Tél : 09.52.48.09.60

 

                                      COMMUNIQUE DE PRESSE

Le Mouvement Républicain pour la Libération du Congo ne reconnaît pas le régime illégitime et illégal de Brazzaville.

Dès lors, Le Mouvement Républicain pour la Libération du Congo s’oppose à la tenue des élections législatives et locales organisées par le dictateur Général Denis Sassou-Nguesso. Nous savons d’emblée que les futurs candidats seront nommés et non élus par le peuple. Pourquoi alors accompagner le général Denis Sassou-Nguesso dans toutes ses forfaitures ?

Le Mouvement Républicain pour la Libération du Congo met en garde tous les partis politiques se réclamant de l’opposition de s’abstenir à valider une mascarade électorale par leur participation au risque de violer la volonté du peuple souverain et être considérés comme des partis satellites faisant le lit de la dictature.
Quoiqu’il en soit, Le Mouvement Républicain pour la Libération du Congo ne reconnaîtra pas les résultats issus de cette consultation électorale, de même que le parlement qui en découlera.

Le Mouvement Républicain pour la Libération du Congo réitère avec fermeté la condamnation des violations des droits de l’homme et des libertés fondamentales aussi bien au Pool que sur le territoire national.

Toutefois, nous demandons au peuple congolais de boycotter cette mascarade en ne se déplaçant pas au bureau de vote.

Par ailleurs, le Mouvement  Républicain pour la Libération du Congo demande sans condition au pouvoir illégal :
⦁    la libération de tous les prisonniers politiques et des civils embastillés arbitrairement
⦁    l’arrêt des bombardements et des atrocités au Pool
⦁    l’ouverture d’un corridor humanitaire pour assister et apporter des soins aux populations déplacées et d’une enquête internationale sur les massacres du Pool
⦁    la tenue d’une conférence internationale de raison en France sous l’égide des institutions internationales.

Fait à Paris le 03 juillet 2017

Pour le Mouvement Républicain
Le Président, Henri PEMOT

 

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4 juillet 2017 2 04 /07 /juillet /2017 13:13
NOELLE MALANDA : REPONSE A L'ARTICLE PARU SUR FACEBOOK BRAZZANEWS (03/07/17)

Monsieur Menghobi, ancien garde du corps du ministre Mottom, accuse de nombreuses personnalités congolaises de faire enlever des petites filles pour des pratiques fétichismes sexuelles en groupe. C'est monstrueux. Et, d'après ce Monsieur, le ministre Mottom fait partie de cet escadron de la mort. Mottom est un père de famille. Il a 2 enfants très jeunes à Amiens (en Picardie) avec une femme du Pool qui a grandi à Rouen. C'est cette femme qui lui a permis d'obtenir la nationalité française. Ce ministre de bas étage serait-il heureux d'apprendre qu'on a fait la même chose à ses enfants ? Il paraît qu'il est addicte au sexe, ok, mais qu'il trouve des femmes qui l'acceptent pour sa beauté ou pour l'argent des congolais qu'il pille.

Une enfant sans défense est sacrée et reste intouchable. Mais où va-t-on ? Pour quoi sommes-nous abrutis à ce point ? Si vraiment toutes ces pratiques sataniques étaient efficaces, pourquoi on n'arrive pas à foudroyer Sassou qui nous traite comme ses esclaves ? Notre ignorance nous pousse même à assassiner les personnes âgées dans notre société parce qu'être âgé au Congo est synonyme de sorcier. Les pasteurs des fausses églises contribuent à cette animosité à l'égard des vieilles personnes pour diviser les familles et soutirer de l'argent aux personnes fragilisées par la maladie, la pauvreté matérielle, psychologique et/ou intellectuelle.

La ministre des affaires sociales, Madame Dinga, qui devrait réagir violemment et sanctionner fortement les responsables de ces forfaits, ferme les yeux sur ces pratiques séculaires. Notre pays est dirigé par des insensés en costard, nous sommes tous d'accord là dessus.

Mbys Assoland est décédé à Brazzaville ce dimanche 02/07/17. Thomas Bakala Mayinda est mort aussi au CHtue. J'espère qu'ils vont rendre les comptes devant notre créateur. Nous sommes tous égaux devant la mort. Ces messieurs ont participé à la mort de beaucoup de Congolais. Si c'est Dieu qui est en train de faire le ménage pour nous aider à sortir des ténèbres, qu'il soit glorifié.

Nous n'avons pas besoin d'utiliser les armes ou le poison comme le fait la bande d'assassins à la solde de Sassou. Nos armes sont notre voix et notre plume. Nous devons nous faire entendre et écrire pour dénoncer le calvaire que vivent les Congolais au Congo. Nous immigrons ailleurs pour fuir : la torture, les enlèvements, les assassinats, les viols, la pauvreté et un avenir sans perspective pour nos enfants. Tout cela à cause de la mauvaise gouvernance de nos dirigeants.

Lissouba a été élu démocratiquement, nous avons applaudi l'installation de la démocratie dans notre pays. Mais pendant les 5 ans de son règne, une poignée de voleurs (Koukébéné, Moungounga, Moukouéké, Itadi...) avait fait main basse sur la richesse du Congo. Les enfants et les maîtresses de la bande des voleurs n'étaient pas en reste. Nous devons comprendre que le Congo est un bien commun. Chaque Congolais devrait vivre librement et aisément au Congo.

Le monde est en marche, le monde évolue mais le Congo se meurt. Levons-nous et disons tous en choeur : NON AUX TUERIES. NON AUX PILLAGES ET A LA GABEGIE. VIVE LA LIBERTE ET LE PROGRES.

Noëlle M.

 
 
   

 

Siffredi Mottom aurait subi un deuxième accident de la circulation en un an. Il serait hospitalisé à Owando

Siffredi Mottom aurait subi un deuxième accident de la circulation en un an. Il serait hospitalisé à Owando

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2 juillet 2017 7 02 /07 /juillet /2017 11:22
THOMAS BAKALA MAYINDA DECEDE AU CHTue TANDIS QUE TOTO NGAKALA SE FAIT SOIGNER A L'ETRANGER !

C'est l'info qui fait le buzz sur les réseaux sociaux. Il est vrai que sa disparition ne changera rien aux souffrances de notre peuple puisque le génocide des Bakongo se poursuit et la misère des populations aussi mais quand la mort frappe les bourreaux du peuple, elle a un petit air de justice divine. Même quand c'est Satan qui l'administre ! Un serviteur du prince des Ténèbres vient de le précéder en enfer pour tester l'intensité des flammes avant lui. Tourments à son âme en enfer. Pas de paix pour un homme qui martyrisait le peuple qui lui avait donné la vie ! Thomas Bakala Mayinda, directeur des renseignements généraux de la police, colonel de son royaume et tortionnaire professionnel de la DGST, est mort au CHTue tandis que Toto Ngakala, inquisiteur par procuration pour inventer de fausses accusations, se fait soigner à l'étranger. Tous, des serviteurs du ndzokou infernal, à une différence royale près. Cherchez la différence et vous comprendrez pourquoi l'un meurt au CHTue et l'autre est en vie, bien qu'amaigri - déjà qu'il n'était pas bien gros - au Maroc. La question de son évacuation se pose avec autant plus d'acuité quand l'on apprend de la bouche de ses proches que cela faisait un moment qu'il était malade. Il aurait perdu connaissance après de longues convulsions sur le chemin du CHTue, le Centre hospitalier qui soigne en vous inoculant la mort. Qu'on arrête de parler de crise cardiaque pour tout et n'importe quoi : mourir implique dans l'absolu un arrêt cardiaque. Cependant, tout arrêt cardiaque entraînant la mort n'est pas une crise cardiaque !

Il paraît que tout allait bien avant qu'il ne rende l'âme au CHTue de Brazzaville ce 1er juillet 2017 à 22 heures. Mort suspecte ! Certains poisons foudroyants ont cet effet. L'a-t-on soupçonné d'informer le Général Ntumi ? On pourrait croire que le directeur des renseignements généraux trafiquait du renseignement, dans la mesure où au Congo tout se trafique. Au pays de la mort pas naturelle du tout, déjà que pour le Bantou toute morte est suspecte, mourir après un moment de joie - même malsaine, ne colle pas du tout. Mangeait-il ? Buvait-il son verre de vin favori avant que le malaise ne commence ? Que sa famille se console : Denis Ndzokou Nguesso lui fera des funérailles d'enfer.

 

Je l'ai dit : tous ceux qui servent et mangent à la table du diable mangent avec la mort - on peut même dire qu'ils mangent et boivent la mort. Même lorsque la mort a un visage éclairci et lissé aux cosmétiques de madame Jézabel Sassou Nguesso. Tous ceux qui en savent trop comme Jean Dominique Okemba doivent se méfier. Motando, Adoua, Avoukou, Ntsourou, Bakala et tant d'autres gardiens des secrets de l'enfer royal du Congo ne sont plus. Ils ont servi le ndzokou et sont morts par le ndzokou et pour le ndzokou. Ne vous laissez pas aveugler par les facilités que le diable vous donne. Méfiez-vous même d'un grain de riz qu'il vous propose - déjà que le fait qu'il vous parle peut vous tuer car sa parole venimeuse tue. Si la parole de Dieu est vie, celle du ndzokou infernal est mort. Surtout proférée de très près. Si tel n'était pas le cas, pourquoi tous ceux qui travaillent à la présidence de la république royale bananière du Congo sont-ils bardés de fétiches ?

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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30 juin 2017 5 30 /06 /juin /2017 10:07
CONGO : APPEL A MANIFESTATION POUR LE 10 JUILLET 2017
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30 juin 2017 5 30 /06 /juin /2017 08:16
CE QUE JE PENSE : POURQUOI LE BOYCOTT EST UNE MAUVAISE STRATEGIE

Qu'on le veuille ou non, la consultation du peuple au travers du suffrage universel est un progrès démocratique. C'est même le premier pas du processus démocratique. Il est légitime de consulter ses compatriotes pour jouer les rôles politiques de premier plan dans une vraie démocratie. Le suffrage universel n'est pas en soi le problème : c'est un excellent outil de choix et qui dit choix dit émulation. Si émulation il y a, éliminés seront certains qui passeront au crible de l'appréciation populaire. Un mauvais président de la république ou un mauvais député ne peuvent que redouter cet exercice. Vous constaterez que les dictatures ne soumettent à cet exercice que forcées et malgré elles. Le fait qu'au Congo, les candidats du PCTue essaient de corrompre le peuple par de l'argent sale est une preuve qu'il y a une vraie crainte de leur part car solliciter le suffrage universel revient à se soumettre à l'incertitude électorale. C'est un pas important à franchir.

Solliciter les suffrages de ses compatriotes pour en retirer une légitimité va de soi. Le problème, ce n'est pas l'élection mais la transparence du processus électoral de bout en bout. C'est à ce niveau qu'il faut se battre en instaurant un vrai rapport de force pour que régime respecte le choix des Congolais. Et sociologiquement il est connu que toute structure est rétive au changement auquel elle résiste toujours. N'attendez pas à ce que la dictature vous accorde la transparence du processus électoral - sans joutes politiques. Et c'est là que l'absence d'une vraie opposition fait défaut. Avec une vraie opposition, il est toujours plus facile de créer un vrai rapport de force politique en s'appuyant sur le peuple rassemblé derrière les partis politiques. Sans partis politiques libres et indépendants du régime en place, il n'est pas possible de parler d'opposition. Denis Ndzokou Nguesso a détruit l'opposition en vassalisant tous les autres partis politiques du Congo au PCTue. C'est la raison pour laquelle je combats Tsaty Mabiala Pascal, le petit, en sa qualité de taupe du PCT à la tête de l'UPADS. La mobilisation démocratique se fait autour des partis politiques. Si ceux-ci sont muselés au travers de la corruption des leaders, toute possibilité d'insurrection populaire est anéantie.

Le suffrage universel, nonobstant la dictature, est entré dans les moeurs politiques de notre pays où le PCTue élisait son président par acclamations debout. Tout n'est pas encore parfait. En 1992, nous avons eu une belle percée démocratique mais hélas, elle n'a duré que cinq ans. En revenant, la dictature n'a pas pu supprimer le recours au suffrage universel par la consultation populaire - même si on remarque le recours à des nominations ici ou là. Tout n'est pas parfait et pour cause : il s'agit d'une dictature. Cependant, il faut éviter de reculer en rejetant les avancées que même la dictature n'a pas pu effacer.

Je vais vous dire pourquoi je suis contre le boycott et pourquoi le premier, j'ai demandé de changer de stratégie en demandant à l'opposition de participer à la dernière élection présidentielle. Le boycott est une mauvaise stratégie qui favorise le statu quo à 100%. C'est une sclérose politique totale, le boycott. Si vous boycottez, vous biaisez le choix du peuple qui se retrouve à choisir entre PCTue et PCTue. Dans ces conditions, la victoire du PCTue est assurée et Denis Dzokou Nguesso pourra toujours dire : " Tant pis pour ceux qui n'ont pas participé aux élections".  Lorsqu'il n'y a pas deux véritables candidats opposés, il n'y a pas de véritable choix. Or, la démocratie consiste toujours à accorder au peuple un vrai choix. Pour choisir véritablement, il faut au moins deux choses différentes sur la balance du choix. Autrement, le suffrage universel est tronqué par ceux qui appellent au boycott.

Restent la transparence du processus électoral et la transparence des résultats. C'est la mère des batailles. Si nous parvenons à gagner cette bataille, c'est que nous aurons réussi à gagner la bataille de la démocratie électorale. Et là, il faut instaurer un rapport de force au lieu de céder à la démission. C'est pourquoi je pense que tous ceux qui appellent au boycott travaillent sans le savoir pour la dictature. Si les candidats du PCTue sont tous battus au cours d'élections et que la dictature est obligée de tricher pour s'offrir une majorité à l'assemblée nationale, il revient aux députés légitimes et au peuple d'instaurer un rapport de force en usant du courage politique pour que la voix des urnes soit respectée. Si nous ne faisons rien parce qu'il n'existe pas de vraie opposition capable de motiver et d'organiser le soulèvement populaire, c'est de notre faute. La dictature ose. Le peuple se désiste. Nous ne pouvons nous plaindre qu'à nous-mêmes. Le point focal du progrès démocratique est là. Nous avons avancé en passant du monopartisme au multipartisme.

Nous avons progressé en instaurant le suffrage universel. La prochaine étape, c'est la bataille pour la transparence du processus électoral, de bout en bout - jusqu'à la proclamation des résultats véritablement sortis des urnes. Ne comptez pas sur la dictature pour vous faire ce cadeau - sans résister car la transparence du processus électoral, c'est tout bonnement la mort de la dictature et personne n'aime se suicider. La force de toute dictature, c'est la faiblesse du peuple. Aucune dictature n'est invincible. Seuls les peuples sont faibles - parce que mal organisés. Nul besoin d'entre dans les détails car vous savez ce qui nous reste à faire...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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