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7 juillet 2006 5 07 /07 /juillet /2006 10:43

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE REPUBLIQUE DU CONGO

SECRETARIAT GENERAL Unite * Travail * Progres

 DU GOUVERNEMENT LOI N __________________ DU ________________________ SUR LES PARTIS POLITIQUES L’ASSEMBLEE NATIONALE ET LE SENAT ONT DELIBERE ET ADOPTE ; LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE PROMULGUE LA LOI DONT LA TENEUR SUIT :

TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

Article premier : Le parti politique est une association dotée de la personnalité morale qui rassemble des citoyens pour la conquête et la gestion pacifiques du pouvoir autour d’un projet de société démocratique dicté par le souci de réaliser l’intérêt général. Les partis politiques peuvent se constituer en groupements politiques. Au sens de la présente loi, on entend par groupement politique, toute union constituée de plusieurs partis politiques.

Article 2 : Tous les partis politiques doivent, par leurs objectifs, leur programme et leurs pratiques concourir :

    o à la défense de la souveraineté nationale ;

    o à la consolidation de l’indépendance nationale ;

    o à la protection de la forme républicaine et du caractère laïc de l’Etat ;

     o à la défense de la démocratie ;

    o à la protection des libertés fondamentales et des droits de l’homme ;

    o à la sauvegarde de l’unité de l’intégration régionale et sous-régionale qui ne porterait pas atteinte aux intérêts nationaux.

 Article 3 : Les partis politiques doivent , dans leur programme et dans leurs activités, proscrire l’intolérance, l’ethnocentrisme, le fanatisme, le racisme, la xénophobie, l’incitation et le recours à la violence sous toutes ses formes. Aucun parti politique ne peut fonder sa création et son action sur une base et des objectifs comportant : o le sectarisme ;

     o le népotisme ;

    o l’érection d’une confession religieuse en parti politique ; o l’appartenance exclusive à une confession, à un groupe linguistique.

 TITRE II : DE LA CREATION, DE L’ORGANISATION ET DE LA DISSOLUTION

 Article 4 : Les partis politiques se créent librement et exercent leurs activités dns le strict respect de la Constitution et des lois en vigueur.

Cet article 4 est en contradiction avec l'article 6 car s'il affirme la liberté de créer un parti politique, cette liberté est restreinte par la conditionalité de cinq départements de provenance des fondateurs de l'article 6. La loi ne peut affirmer une liberté et l'empêcher de s'exprimer ! En effet, l'article 6 dans son exécution pose deux problèmes :

1) une personne seule ne peut plus être à l'initiative de la création d'un parti. En effet, il en faut au moins 15 ;

2) le caractère multirégional passe avant le consensus par les idées, consensus qui est la vraie base de la création d'un parti !

Article 5 : Tout citoyen, jouissant de ses droits civils et politiques, est libre d’adhérer au parti politique de son choix, à l’exception des membres de la force publique et des magistrats qui doivent dans ce cas se faire mettre en position d’inactivité ou de disponibilité. Les hauts fonctionnaires dirigeants de partis politiques doivent se mettre en position de disponibilité. La liste des hauts fonctionnaires visés à l’alinéa ci-dessus est fixée par décret en Conseil des ministres.

Article 6 : Les membres fondateurs d’un parti politique doivent être originaires d’au moins cinq départements différents à raison de trois membres, au moins, par département.

Cet article est une violation criarde de la démocratie et des libertés fondamentales : la base de la création du parti devient un conglomérat d'au moins 15 personnes issues de cinq départements ! Ce n'est pas ainsi que Sassou évitera le tribalisme et l'ethnocentricisme ; en effet, on se demande si les partis existants sont concernés par ladite loi. Cet article n'aura pour conséquence que de rendre plus difficile la naissance de nouveaux partis. L'article 6 est en contradiction avec l'article premier (principe de création du parti sur la base d'un projet de société) et l'article 2 qui prétend défendre la démocratie et protéger les libertés fondamentales (dont celle de se regrouper librement sur la base des idées fait partie...).

Article 7 : La déclaration de création d’un parti politique s’effectue par le dépot d’un dossier auprès du ministre chargé de l’administration du territoire ou de son représentant qui le lui transmet sans délai. Un délai d’enregistrement est immédiatement communiqué au déposant. Sous réserve des dispositions de l’article 13 de la présente loi, le parti politique acquiert dès lors, la personnalité morale. Elle donne lieu à la perception des frais d’enregistrement. Les groupements politiques, constitués, se créent sur simple déclaration déposée au ministère de l’administration du territoire. La déclaration doit mentionner les partis politiques ainsi regroupés. Elle ne donne pas lieu à perception de frais d’enregistrement.

Article 8 : Le dossier mentionné à l’article ci-dessus comprend :

  o une demande signée et présentée par l’un des membres fondateurs ;

  o le procès-verbal de la réunion constitutive du parti politique. Ledit procès-verbal devra comporter les noms, prénoms, dates et lieux de naissance, le départemnt d’origine et la profession des fondateurs de même que les noms et prénom des dirigeants au niveau national ;

    o quatre exemplaires des statuts ; o les extraits d’acte de naissance des membres fondateurs et des dirigeants ;

    o les casiers judiciaires des membres fondateurs et des dirigeants ;  

    o le certificat de moralité fiscale et le quitus, selon le cas, établi et délivré à chaque membre fondateur ;

    o la dénomination du parti et l’adresse complète de son siège.

Article 9 : Les statuts, prévus à l’article 8 ci-dessus, doivent comporter les indications ci-après :

   o les fondements et les objectifs précis du parti politique ;

   o la composition, les modalités d’élection et de renouvellement, ainsi que la durée du mandat de l’organe exécutif ;

   o l’organisation interne ;

   o les dispositions financières ;

   o le siège national ;

   o les prescriptions des articles 3, 4 et 5 de la présente loi ;

   o la procédure de dévolution des biens en cas de dissolution volontaire.

Article 10 : Après contrôle de conformité, le ministre chargé de l’administration du territoire assure la publication au Journal officiel ou dans tout organe de presse qualifié du récépissé mentionnant le siège du parti, les noms, prénoms, dates et lieux de naissance, adresse, département d’origine, profession et fonction au sein du parti politique des membres fondateurs et des dirigeants. La publication doit intervenir dans les trois mois qui suivent la date de dépôt du dossier.

Article 11 : Le ministre chargé de l’administration du territoire fait procéder, durant le délai visé à l’article 10 ci-dessus, à toute étude, recherche, enquêtes nécessaires au contrôle de la véracité du contenu de la déclaration. Il peut, en outre, obtenir un complément d’information auprès de tout membre fondateur et demander le remplacement de tout membre fondateur ou dirigeant ne remplissant pas les conditions requises par la loi.

Article 12 : Dans le cas où le récépissé n’est pas publié dans le délai de trois mois prévu à l’article 11 ci-dessus pour non conformité à la loi, le ministre chargé de l’administration du territoire est tenu de procéder à une notification motivée au parti politique concerné au plus tard huit jours avant l’expiration du délai de trois mois. Le parti politique concerné peut saisir la chambre administrative de la Cour suprême dans les quinze jours de la notification. La Cour statue dans un délai de soixante à quatre-vingt dix jours. Si à l’expiration du délai de trois mois aucune notification n’est intervenue le dossier de déclaration est réputé conforme à la loi. En cas de saisine de la Cour suprême, le parti politique poursuit normalement ses activités jusqu’à la décision définitive de la Cour.

Article 13 : Tout changement, survenu dans la direction ou dans l’administration d’un parti politique, toute modification apportée aux statuts doivent, dans le mois qui suit la décision de l’organe concerné, faire l’objet d’une déclaration dans les mêmes formes et conditions que celles prévues aux articles 8 et 9 ci-dessus. Toute nouvelle installation de représentations locales doit faire l’objet d’une simple déclaration écrite à l’autorité de la circonscription administrative concernée.

Article 14 : Les dirigeants des partis ne peuvent être inquiétés pour leurs opinions et leurs activités se rapportant à l’exercice de leurs fonctins politiques.

Article 15 (celui qui met Lissouba, Makita, Moukouéké et Gamassa hors jeu)

: Nul ne peut être fondateur ou dirigeant d’un parti politique :

  o s’il n’est de nationalité congolaise ;

   o s’il n’est âgé de 25 ans au moins ;

   o s’il ne jouit de ses droits civils et politiques et s’il n’a été condamné à une peine infamante ;

   o s’il n’a, en ce qui concerne les dirigeants, son domicile ou sa résidence sur le territoire national.

Article 16 : En cas de violation des lois en vigueur par tout parti politique, en cas d’urgence ou de trouble à l’ordre public, le ministre chargé de l’administration du territoire peut prendred la décision, immédiatement exécutoire, de suspension de toutes les activités du parti concerné et ordonner la fermeture, à titre provisoire, de touts les locaux dudit parti. La décision de suspension est motivée et doit comporter la durée de la suspension. Elle est notifiée immédiatement au représentant légal du parti et au Procureur de la République. Aucune mesure de suspension ne doit excéder une durée de trois mois.

Article 17 : Le ministre chargé de l’administration du territoire saisit, dans les 48 heures qui suivent la décision de suspension ou de fermeture, la chambre administrative de la Cour suprême qui statue dans les trentes jours qui suivent sa saisine. Le parti politique concerné peut également saisir la Cour suprême dans les quinze jours de la notification ; la Cour devra statuer dans le mëme délai que ci-dessus. Au cas où les délais fixés aux alinéas 1 et 2 du présent article ne sont pas respectés par le ministre chargé de l’administration du territoire ou par la Cour suprême, la décision de suspension devient caduque.

Article 18 : Le ministre chargé de l’administration du territoire peut demander la dissolution par voie judiciaire de tout parti politique. La chambre administrative de la Cour suprême statue sur la demande de dissolution dans les trente jours qui suivent sa saisine.

TITRE III : DES RESSOURCES ET DU PATRIMOINE

Article 19 : Les activités des partis politiques et des groupements politiques sont financées au moyen des ressources ci-après : o les cotisations des membres ;

     o les dons et legs ;

     o les revenus liés à leurs activités y compris des activités lucratives ;

     o les subventions de l’Etat.

Article 20 : Les partis politiques et les groupements politiques peuvent acquérir, à titre gracieux ou onéreux et administrer :

  o des locaux et matériels destinés à leurs administrations et aux réunions de leurs membres ;

  o des biens nécessaires à leurs activités. Ils peuvent éditer tous les documents ou périodiques dans le strict respect des lois et règlements en vigueur.

Article 21 : Le patrimoine des partis politiques et des groupements politiques est utilisé exclusivement dans le but de réaliser les tâches et les objectifs prévus par leurs statuts et leurs programmes.

Article 22 : Les partis politiques et les groupements politiques bénéficient d’un financement public et d’un financement privé.

 

TITRE IV : DU FINANCEMENT

Chapitre I : Du financement public

Article 23 : Les partis politiques ont droit à un financement de l’Etat. La subvention allouée aux partis politiques et aux groupements politiques est inscrite au budget de l’Etat.

Article 24 : L’Etat apporte, d’une manière équitable, son concours financier aux partis politiques et groupements politiques représentés au Parlement, ainsi qu’aux formations politiques représentant une partie significative duc corps électoral et ayant obtenu, à l’occasion de l’élection présidentielle, au moins 15% des suffrages exprimés.

Article 25 : Les subventions de l’Etat sont allouées aux partis politiques qui participent aux élections législatives et sénatoriales, selon les critères basés sur le nombre de sièges au Parlement et les résultats obtenus aux élections locales et présidentielles.

Article 26 : L’Etat participe au financement des campagnes présidentielles, législatives, sénatoriales et locales par :

  o la prise en charge des dépenses des partis politiques relatives notamment à la confection, l’édition et límpression des bulletins de vote, à la réalisation et à la diffusion d’émissions sur les antennes du secteur public, au remboursement des frais de campagne déboursés par les candidats à l’élection présidentielle ayant obtenu quinze pour cent des suffrages exprimés ;

  o le remboursement de frais de campagne présidentielle pour les partis et les groupements politiques ayant obtenus 15% des suffrages à l’élection présidentielle.

Chapitre II : Du financement privé

Article 27 : Les partis politiques et les groupements politiques sont financés à titre privé par :

  o les cotisations des membres ;

  o les dons et legs ;

  o les revenus liés à leurs activités.

Article 28 : Le montant des cotisations des membres du parti politique et du groupement politique est fixé librement par ceux-ci.

Article 29 : Les partis politiques peuvent recevoir des dons, des legs et des libéralités qui doivent faire l’objet d’une déclaration au ministère chargé de l’administration du territoire, en mentionnant les auteurs, la nature et la valeur des dons, des legs et des libéralités.

Article 30 : Il est interdit aux partis politiques et groupements politiques de recevoir des entreprises industrielles et commerciales, des églises ou des confessions religieuses, des dons, des legs et des libéralités. Les dons, les legs et les libéralités ne peuvent provenir que des personnes physiques ou morales identifiées. Les dons, les legs et les libéralités d’origine nationale ne peuvent excéder cent fois le salaire national minimum garanti, par donation par an et par personne physique ou morale. Les dons, les legs et les libéralités d’origine extérieure ne doivent en aucun cas dépasser 25% du montant total des ressouces annuelles propres au parti politique. En cas d’irrégularité ou de contestation, le ministre chargé de l’administration du territoire saisit la chambre administrative de la Cour suprême pour obtenir la saisie et la confiscation au profit du trésor public, des dons, legs et libéralités irréguliers.

TITRE V : DES DISPOSITIONS CONSERVATOIRES ET PENALES

Article 31 : Sans préjudice des autres dispositions en vigueur, quiconque, en violation de la présente loi fonde, dirige ou administre un parti politique sous quelque forme ou quelque dénomination que ce soit, encourt une peine d’emprisonnement de trois mois à douze mois et une amende de 500.000 francs CFA à 1.000.000 de francs CFA ou l’une de ces deux peines seulement. Quiconque, sciemment, administre ou fait partie d’un parti qui se serait maintenu pendant sa suspension ou reconstitué après sa dissolution, encourt les mêmes peines prévues à l’alinéa précédent.

Article 32 : Tout dirigeant ou membre de parti politique qui, par ses écrits, déclarations publiques, démarches, incite au trouble à l’ordre public ou trouble l’ordre public et cherche à s’emparer du pouvoir d’Etat de manière illégale, encourt la peine de deux ans à cinq ans d’emprisonnement et une amende de 1.000.000 à 2.000.000 de francs CFA sans préjudice de dissolution du parti concerné.

Article 33 : Tout dirigeant d’un parti politique ou d’un groupement politique, qui crée une milice (c'est normal : la milice de Sassou, les Cobras, est l'actuelle simulacre d'armée !) ou l’entretien, est traduit en justice et encourt la peine de réclusion de cinq à dix ans et une amende de 1.000.000 à 5.000.000 de francs CFA, sans préjudice de dissolution du parti concerné.

 

TITRE VI : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES

Article 34 : Les partis ou les groupements politiques peuvent s’associer librement dans le cadre de la coopération inter-partis sur le plan national et intenational dans le stict respect des dispositions de la présente loi. Article 35 : Les partis politiques peuvent créer, en leur sein, des associations régies par la loi de 1901.

Article 36 : Une confession religieuse ne peut s’ériger en parti politique.

Article 37 : Les partis politiques légalement créés avant la promulgation de la présente loi demeurent, et doivent se conformer dans l’exercice de leurs activités, aux dispositions de la présente loi dans un délai de six mois.

Article 38 : Les activités des partis politiques, à l’occasion des réunions publiques d’information et des opérations électorales, sont régies par les dispositions des lois en vigueur.

Article 39 : La présente loi qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, sera publiée au Journal officiel et exécutée comme loi de l’Etat :

   Fait à Brazzaville, le Par le Président de la République Denis SASSOU N’GUESSO,

    Le ministre de l’administration du Le ministre de l’économie, territoire et de la décentralisation des finances et du budget François IBOVI,

 Pacifique ISSOIBEKA, Le garde des sceaux,

 le ministre de la justice et des droits humains Gabriel ENTCHIA - EBIA

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4 juillet 2006 2 04 /07 /juillet /2006 21:53

   Le Congo-Brazzaville connaît une grève qui dure depuis quelques jours. Nous l'avons appris en téléphonant ce matin à Pointe-Noire. Entre coupures intempestives d'électricité (alors que les turbines du barrage de Moukoukoulou tournent au rabais) et d'eau, ceux qui travaillent dans les transports en ont assez d'une augmentation des carburants dans un soi-disant pays producteur de pétrole. Même en France, quand les carburants augmentent trop, on voit les pêcheurs et les routiers protester. Si ce n'était que ça ! Hélas, on déplore une augmentation généralisée du coût de la vie de la cacahuète à la parcelle dont le prix fait l'objet d'une spéculation éhontée et injustifiée dans un pays où l'espace n'est pas un problème. Il n'y a aucune politique de contrôle ou de maîtrise de l'inflation et des prix. 

   Cette grève a forcément d'énormes répercussions sur toute l'activité socio-économique du Congo car de nombreuses activités dépendent du bon fonctionnement du transport des hommes et des biens. Cependant, si c'est la seule façon de protester contre le tyran, alors, il faut le faire, en restant tranquille chez soi (Sassou est capable néanmoins de venir vous chercher chez vous manu militari pour vous obliger à travailler). Sassou et son système mafieux n'auront aucun problème pour se rendre à leurs lieux de pillage car ils ont de quoi payer le carburant en puisant dans les caisses de l'Etat.

   De notre avis, Sassou s'en moquera à moins que cette grève limitée se transforme en grève générale paralysant tout le pays. Il en a été ainsi de la grève des enseignants. Congolais, levez-vous comme un seul homme contre la tyrannie ! Il n'y a de dictateur que lorsque le peuple est faible. Un seul homme ne vaut pas plus que tout un peuple, alors, battez-vous, revendiquez vos droits, bougez le léviathan ! Encore faut-il que les syndicats soient capables de mobiliser mais chacun sait qu'ils sont tous corrompus ou ont peur. La peur d'un peuple a pour conséquence la mort de ce même peuple à petit feu...

   Encore une fois, ceux qui trinquent ce sont les petites gens qui essaient de joindre difficilement les deux bouts sans y parvenir, alors que dans le même temps, les pétrodollars coulent à flot juste pour le bon plaisir du clan Sassou qui construit ou achète maison sur maison, hôtel sur hôtel (Sassou aurait même chassé ses frères pêcheurs béninois, en prétextant d'une course de voiliers, pour permettre à l'une de ses filles de se contruire un complexe hôtelier au bord de l'océan atlantique, comme quoi, la famille passe avant le reste).

   Il faut que les Congolais réclament une autre conférence nationale souveraine car c'est le seul moyen de redonner un sens à la politique dans notre pays. Nous devons nous débarrasser de Sassou Nguesso, une fois pour toutes. Rien n'est impossible : il suffit de le vouloir tous car Sassou ne peut pas tuer tout un peuple pour sa soif infinie de pouvoir. Il faut paralyser tout le pays, dénoncer les magouilles par tous les moyens ; vous avez internet pour ça, le téléphone, les journaux, les médias. Alors, faites vôtre la maxime de De Gaulle lors de la seconde guerre mondiale : " Se taire, c'est déjà perdre..." et parlez ! (Vous comprenez pourquoi, nous ne pouvons nous taire).

   Les grandes villes du Congo sont devenues des dépotoirs où le typhus, alors que la malaria seule faisait déjà d'énormes ravages, est de retour car les services de voirie sont inexistants et l'eau n'est pas potable puisque le système d'adduction d'eau date de la colonisation. Je ne parle pas de la faim qui poussent de nombreux enfants à la mendicité tandis que les rétraités n'ont leurs pensions qu'au bon plaisir du roi Sassou (là encore il faut être du nord sinon on s'entend dire :" Allez voir Lissouba pour qu'il vous paye vos pensions...").

   Vous comprenez pourquoi nous exhortons la classe politique à se concentrer sur la source du mal, le diable en personne, Sassou, au lieu de regarder leur nombril et de se contenter de combats de coqs pour le contrôle de partis dont les militants semblent de plus en plus déçus par le comportement de ces vieux requins prêts à s'entre-dévorer pour jouer les premiers rôles. Le peuple a besoin d'un classe politique qui sait laisser ses différends de côté pour défendre des causes dignes d'intérêt. Et au Congo, ce n'est pas ce qui manque. Or, on assiste à des mascarades de réunions de ville en ville en France dont les cassettes vidéos atterrissent curieusement sur la table de Sassou car pour exister politiquement, notamment à l'étranger, il faut continuer à secouer les casseroles. Sassou prouve qu'il a infiltré nos partis et se débrouille pour qu'ils ne puissent pas fonctionner car "quand les coqs se battent, le cafard peut être tranquille", dit un proverbe de chez nous...

   Sans le savoir, Sassou est en train de créer les conditions qui pousseront les Congolais à se soulever : en effet, il arrive que la douleur et la souffrance sont telles que l'on se risque à braver la mort puisque de toute façon, la faim et la misère vous disent :"Si vous ne faites rien, vous allez mourir quand même !" La gangrène n'a pas encore atteint l'os. Cependant, le combat politique est le combat de tous et ne peut aboutir qui si les organisations politiques, à savoir, les partis, sont capables de porter des projets utiles, de mobiliser et d'encadrer les forces populaires.

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2 juillet 2006 7 02 /07 /juillet /2006 21:38

Chers compatriotes,

                         chers amis,

                         chers blogueurs,

   voici enfin le texte du projet (ce qui au Congo, au vu de la paresse intellectuelle, peut déjà passer pour la loi elle-même) de la loi sur les partis concoctée par le président Sassou Nguesso. Vous lirez avec intérêt l'article 15 qui met hors jeu Lissouba, Makita, Gamassa et Moukouéké car ils résident ou ont leur domicile en France. Le "ou" est très important car on peut avoir son domicile au Congo et résider en France. Si Sassou n'avait retenu que la domiciliation, les leaders auraient pu déclarer qu'ils sont domiciliés au Congo tout en résidant en France ou ailleurs. Les conséquences juridiques de l'article 15 ont été étudiées pour qu'il ait un caractère excluant dans tous les cas de figures (seule domiciliation, seule résidence, domiciliation et résidence, selon la règle du ou logique).

   Nous apporterons une appréciation très bientôt sur le site et vous pourrez comprendre les enjeux politiques (non démocratiques) de cette loi.

   Si vous ajoutez le texte de la Constitution sassouienne que nous mettrons bientôt en ligne qui exclut une candidature à la présidente au-delà de soixante-dix (ce qui empêcherait même un Lissouba valide de se présenter contre Sassou dans la conjoncture actuelle) ans, et impose d'avoir vécu trois ans au Congo (résidence), vous comprendrez pourquoi, nous nous demandions si Kolélas n'a pas déjà été mis hors jeu pour la prochaine élection.... Le but final pour Sassou est de n'avoir que des adversaires politiques de faible envergure et c'est tout le contraire de la démocratie.

Nous essayons de vous apporter, chers compatriotes, une meilleure compréhension de la vie politique de notre pays.

Il est à noter que nous voulons que la critique amène Sassou à changer, à comprendre que l'argent public n'est pas le sien mais celui de tout le peuple congolais et que l'utiliser à des fins privées et familiales est un délit grave.

   Nous attendons qu'il (monsieur Sassou)  mette en place une loi de la gestion de l'argent public pour qu'une certaine éthique guide l'utilisation du denier public, avec interdiction de donner des marchés d'Etat à la famille mais de procéder par appel d'offres afin de retenir les meilleures candidatures.

 


 

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24 juin 2006 6 24 /06 /juin /2006 10:29

Depuis 1960, une constante caractérise la culture politique congolaise : elle est à la fois faite de contestations, de rivalités, d'exclusion sur la base des passions, des valeurs aléatoires de l'ethnie qui reste la base fondamentale de ralliement politique. L'ethnie, champ de privilèges sociaux, est un pendant de la colonisation qui était un espace de privilèges pour le colon français excluant l'autochtone dans l'accès à ses propres richesses. En somme, on a perpétué les valeurs de la société coloniale excluante, divisante, plaçant une minorité au-dessus du tout social qui n'a que des droits primaires au travers de la bureaucratie administrative d'Etat. Ce parralélisme de la société coloniale et de la nation congolaise dite indépendante montre que les schèmes de construction sociale restent ceux de la colonisation qui par ailleurs a institué une économie extravertie tournée vers l'extérieur, vers l'intérêt de la France.

   Ces valeurs charnelles fondées sur les particularismes comme mode de cooptation politique et administrative (une ethnie est la superclasse classe nationale exerçant le pouvoir pour son propre intérêt...) exacerbent les passions qui ont tendance à se reproduire à l'infini,chaque voulant à son tour exclure les autres, ainsi de suite. Or, il n'y a pas un seul Congolais qui ne soit pas membre d'une ethnie ! Et celles-ci ne sont pas prêtes à disparaître ! L'art machiavélique de diviser pour régner est l'antithèse même de la nation qui fait de la totalité sociale le principe cardinal organisationnel, de sorte que chacun, au titre suffisant de membre du tout, a déjà des droits égalitaires fondamentaux aux autres, indépendamment du lieu de naissance, de l'origine ethnique, de la famille, qui sont autant d'aléas de dame nature. Ces différentialités ont des valeurs communes issues des traditions bantoues millénaires, traditions qui plaçaient l'homme au piedestal de l'importance. En effet, il n'y avait aucun bien de prestige supérieur à l'homme dans toutes les communautés traditionnelles bantoues.

   L'on comprend la rupture mentale quand se greffe l'idéologie marchande qui considère que l'homme ne vaut plus pour ce qu'il est mais pour ce qu'il a (le pauvre en dollars ne vaut plus rien alors que rien ne peut être plus grand que sa nature d'être humain ! Vous comprendrez que cette logique tue, fait tuer des petites gens en dollars car quand on quantifie, on fait apparaître de manière quantitative une différence d'importance qui ne se justifie pas dans l'ordre de la nature). Et, à cela s'ajoute, une répartition injuste du revenu national perçu au nom du tout pour la simple satisfaction de quelques appétits goulus agitant les ressemblances ethno-régionales.   Indira Ghandi estimait que la terre avait assez de richesses pour nourrir toute l'humanité mais qu'elle n'en avait pas assez pour satisfaire la gloutonnerie maladive de quelques individus ! A méditer !

    Le Congo comme nation est à faire et reste à faire, tout comme son indépendance politique : et ce faisant, on inoculerait déjà les prémisses d'une démocratie politique au travers d'une justice sociale qui a été réalisée en Europe par une organisation spécifique en l'entreprise capitaliste basée sur les compétences, l'acquisition d'un savoir et non plus simplement par les liens de sang : si le fils du patron ne sait pas créer des logiciels, on ne peut lui donner ce travail au simple titre de fils du patron ! C'est tout bonnement contre productif. Le capitalisme introduit une dimension objective dans l'employabilité des hommes et la démocratie n'est que son mode de régualtion sociale. L'on constatera donc qu'il est possible de faire l'hypothèse selon laquelle la démocratie est fille du capitalisme car la recherche de la performance libérale appelle l'optimisation des facultés humaines qui ne sont plus reconnues comme des privilèges mais des propriétés intrinsèques aux personnes.

   Au Congo-Brazzaville, les événements qui sévissent dans les partis montrent que la boucle des valeurs excluantes persiste et si l'on ne fait rien, rien ne changera car il y aura juste substitution d'un acteur collectif (le groupe au pouvoir = l'ethnie au pouvoir) à un autre, tandis que les mêmes contradictions sociales perdureront.

   L'UPADS a été une manifestation politique accidentelle qui aurait pu entraîner l'amorce d'un mouvement conduisant véritablement à la démocratie sociale car dans le cadre d'un multipartisme, ses objectifs n'étaient la satisfaction d'une ethnie sur les autres. L'UPADS, du nord au sud, est apparu comme un parti non nzabi, un parti national, alors que le PCT qui n'avait d'attrait que son monopartisme, le RDPS, le MCCDI étaient tous des partis à caractère ethnique. Sans le vent de la perestroïka, nous n'aurions jamais entendu parler de démocratie au Congo. (Je pense d'ailleurs qu'il nous faut une autre Conférence Nationale Souveraine, faites circuler l'idée !!).

    Cependant, les forces du statu quo en oeuvre par la personne de Sassou Nguesso sont en train de ramener les choses qui sortaient du cycle corrompu vers ce dernier. Les Nzabis autour de Gamassa (ils oublient que Lissouba n'aurait jamais été élu président du Congo si seuls les Nzabis l'avaient élu), les Bembés autour de Moukouéké (il n'y a qu'à voir son entourage, son secrétariat...), les gens du Niari autour de Paulin Makita font que quel que soit le groupe qui prendra le pouvoir après le congrès du parti, celui-ci retombera dans les vapeurs obscures de la logique du clivage ethnique garantissant une rédistribution asymétrique des richesses nationales pour une ethnie, et, à ce jeu-là, Sassou sera toujours gagnant. Il y  a un pacte ethnique tacite pressenti par ceux qui soutiennent les leaders politiques à ce titre : "notre appartenance commune à l'ethnie X est notre projet. Quand tu deviendras président de la république, tu devras t'en souvenir et donner à l'ethnie ce qu'elle attend de toi". La conséquence en est que le pouvoir n'est plus une affaire d'idées et de projet global national mais d'appartenanc ethnique : il faut coûte que coûte soutenir son leader ethnique sur la simple base de l'ethnie, de la différence ethnique, alors qu'ailleurs, dans les vraies démocraties, ce qui prévaut, ce sont les idées, le projet politique... Jugeons les hommes par les projets qu'ils portent et non parce qu'ils sont de notre ethnie ! On n'est pas maire de Paris parce qu'on est né à Paris...

    Il faut donc réfléchir à la façon de changer cet état de choses injustes par une révolution sociale qui pour une fois placerait des valeurs nationales au-dessus des valeurs ethniques favorables à la poursuite du projet colonial français.

    On ne pense pas avec son coeur sinon Dieu se serait passé de la création du cerveau et nous aurions ressemblé à des hydres monocellulaires ! Sur certains sites, la lutte tribale, les insultes, les états d'âme vont bon train. Cela ne préjuge rien de bon car ceux qui nous dominent ne sont pas nés avec un couteau à la main ; ils ont tout simplement admis que le principe de raison était le principe le plus important et ils l'utilisent à merveille pour que nous restions leurs esclaves pour l'éternité (en effet, seule l'appelation change : esclaves, colonisés, affranchis, néo-colonisés, le rapport à la base est le même : " dominer ces abrutis de nègres qui n'ont pu goûter à la modernité que grâce à nous et continuer à faire que leurs pays, leur continent, leurs richesses ne leur appartiennent toujours pas comme au temps de l'esclavage...")...

Mouvimat IBOUANGA LOUNDOU

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22 juin 2006 4 22 /06 /juin /2006 15:45

   S'il est vrai que la justice congolaise vient de débouter Pascal Gamassa en sa qualité de président par intérim de l'UPADS ce 21/06/2006 (cf. www.upads.org), on peut dire que les documents précités sont suspects car seule la carte d'identité du président Lissouba aurait été présentée ; ce qui ne constitue pas l'authentification d'une signature. En effet, il y aurait un vice de procédure : les documents n'auraient pas été signés par Lissouba devant maître Perrine... Les conditions d'indisponibilité du professeur Lissouba valent pour tous mais il semble que ceux qui hier avaient accepté certaines décisions prises par ce dernier aient pu trouver le temps (politique) long... Certaines ambitions n'ont pas de patience !

  La section UPADS-RHONE-ALPES a par ailleurs décidé d'écrire à monsieur Perrine pour plus d'informations ; il s'agit de comprendre comment un notaire peut engager sa réputation pour donner une fausse caution d'authenticité à des documents politiques.

   Une chose est donc certaine : Paulin MAKITA reste secrétaire général par intérim, n'en déplaise à certains, à défaut d'un texte nouveau ou d'un nouveau secrétaire général sorti du congrès. Cette décision a été prise par un Pascal Lissouba lucide. Nous qui soutenons cet homme, soutenons aussi les décisions qu'il aura prises quand il était sain de corps et d'esprit. Entre Lissouba et ses détracteurs, tous ces Judas qui le brandissent parce que son nom en politique fait des miracles, ceux qui hier l'ont critiqué pour se rétracter,  nous avons choisi Lissouba. Et la maladie n'y changera rien ! En amour, c'est pour le meilleur et pour le pire qu'on se lie...

   Dans ce statu quo qui seul peut éviter l'éparpillement des mentalités, nous invitons le parti à organiser au plus vite son congrès afin que ceux qui ont des ambitions les légitiment. Hélas, l'UPADS est le parti que nul ne veut quitter ; et ceci est encore plus vrai depuis que le président Lissouba est malade. L'exemple de l'exercice démocratique des partis français voit la création de nouveaux partis quand l'on n'est plus d'accord avec le leader du parti: on peut citer pour le parti gaulien, Chirac qui a créé son RPR, Pasqua qui a créé son parti. En politique, quand on n'est plus en bonne entente avec un leader, notamment le fondateur d'un parti, quand on a (permettez-moi l'expression)...des couilles, on crée son parti. Interrogeons-nous un moment : si Lissouba n'avait pas créé l'UPADS, l'auriez-vous fait ? Non ! Alors, pourquoi vous comportez-vous comme si cet homme n'avait aucun pouvoir à la tête du parti qu'il a créé ?

   Il est inconcevable qu'un parti ait deux secrétaires généraux. Un est de trop. Aux détracteurs du pouvoir du président de l'UPADS, Lissouba : "pensez-vous que le Président du parti, président du Conseil National, etc. n'ait aucun pouvoir ? " Sans nier l'exercice démocratique, ceux qui aimeraient assimiler Lissouba à un porte-étendard sans personnalité se trompent. Même diminué, Lissouba reste Lissouba. Mal entouré par le passé, il était prévisible qu'il se retrouvât trahi par ceux qui venaient dormir devant sa porte pour obtenir des postes politiques, ceux-là mêmes aujourd'hui qui contestent ses décisions mais parlent en son nom ! Ah, Jésus, tu vois tous ces pasteurs qui parlent en ton nom mais ne t'obéissent pas ! Heureusement, tu sauras séparer le bon grain de l'ivraie...

   Créer un renouveau politique, avec des homme dignes de foi car je le dis et le répète, le problème du Congo, c'est l'ingratitude de ses propres fils qui n'aiment pas leur pays. Une génération d'il y a soixante ans, a pillé le Congo et l'a vendu aux enchères à la France. Il faut des hommes nouveaux pour refaire des meubles avec du neuf car les planches pourries ne font que des meubles pourris...

   Dans une situation de crise, des décisions exceptionnelles doivent être prises : au sortir de la guerre, il n'y avait plus de fonctionnement normal des structures de l'UPADS puisque les membres du Conseil National et des autres instances du parti se trouvaient pour l'essentiel hors du Congo... Les textes du parti ont des vides juridiques et il est inadmissible que l'on bafoue l'autorité d'un homme qui a honoré le Congo en permettant l'expression d'une démocratie africaine véritable. Comment peut-on parler au nom de Lissouba et ne pas respecter son autorité ? J'aimerais bien qu'on me le dise... Le constat est patent : "Même à ceux-là, l'onction lissoubienne est nécessaire pour qu'ils aient un semblant de prestige politique ! " Je vous dis, vous n'avez de vie politique que parce que Lissouba existe ! Alors, respectez-le ou quittez-le  en créant un autre parti comme l'ont fait Bruno Maigret, Charles Pasqua, etc. !

   Nous attendons donc tous le congrès et si le professeur Lissouba n'est plus à même d'exercer la présidence, que quelqu'un d'autre exerce cette fonction.

   Il s'agit pour une fois de soutenir les hommes pour les vertus intrinsèques, leurs qualités morales et leur capacité à porter un projet politique dans l'intérêt du Congo. Or à ce niveau, on ne voit que des ambitions sans projet. Je vous demande : " Vous voulez le pouvoir pour quoi faire ? " La même chose que Sassou ?

   Il y a trop de passions au sein du parti ; les regroupements ethniques sont réapparus. Qu'on se souvienne de ce que le président Lissouba avait dit :" Si seuls les Nzabis (une toute petite ethnie du congo) avaient voté pour moi, je n'aurais jamais été président de la République..."

   Lissouba a été politiquement, du nord au sud, un homme de consensus, un homme de paix élu à 62% qui s'est retrouvé englué dans le piège d'une guerre de conquête du pouvoir. Le lion amoindri, les souris politiques dansent... Ils oublient qu'un grand homme vaut pour ce qu'il représente, pour les oeuvres qu'il a faites, pour son idéal et son projet pour les autres et, même malade et diminué, il continue  à être un vecteur, un modèle pour l'action, pour la pensée. Même mort, Lissouba vivra dans nos coeurs car il a été un homme de paix, un homme qui n'a eu qu'un seul tort :croire que la démocratie était possible au Congo. La mort a renforcé les grands hommes hommes, notamment les grands penseurs : Moïse, Jésus, Mahomet, etc. Il est donc faux de croire que Lissouba n'a plus aucune influence politique parce qu'il est diminué par la maladie. A ceux-là, je dirai que Miterrand est resté président de la République française en dépit d'une grave maladie...

  Dans un pays comme le Congo où la politique est un univers de privilèges, de réussite sociale, d'enrichissement, on comprend pourquoi nombreux sont ceux qui s'accrochent au prestige politique, aux postes, alors même qu'ils n'ont pas de projets politiques véritables pour le peuple congolais... Or, pour battre Sassou, il faut être mieux que Sassou et un seul homme l'a fait : LISSOUBA ! Lissouba, non pas seulement un génie scientifique mais aussi un homme politique qui a beaucoup fait pour son pays quand il était premier ministre et qui a démontré que la démocratie au Congo était possible, en dépit d'une structure sociale qui ne s'y prêtait pas au point où Sassou est obligé de tenir compte du changement de mentalité dans la société congolaise. En effet, quand un âne a goûté au miel, il ne veut plus boire que de cette boisson-là...

 

 

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18 juin 2006 7 18 /06 /juin /2006 09:41

Vous allez lire bientôt sur notre blog des documents sous seing notarial car contresignés par maître Dominique PERINNE, notaire à Paris 8è, 4, rue de Berri qui a contresigné et authentifié la signature de Lissouba. Ces documents que nous scannerons sont des actes numérotés

- Acte N°0022/06-CN-CD-P, portant dissolution du Comité National de Supervision(CNSP);

- Acte N°0023/06-CN-CD-P, du 5 mai 2006, portant abrogation de l'acte n°012/01/CN/CD-P du 17 avril 2001 nommant Monsieur Paulin Makita Secrétaire général par intérim de l'U.P.A.D.S;

- Acte N°16/05-CN-CD-P portant création de la Commission préparatoire du Congrès de l'UPADS.

  D'emblée, nous tirons les leçons suivantes :

1) l'exercice de la démocratie interne est vraiment problématique au sein de l'UPADS car la démocratie est avant tout le respect de certaines institutions mises en place;

2) le contreseing pourrait envoyer le message suivant : la signature de Lissouba a été imitée et son entourage veut se prémunir de documents qu'on voudrait bien lui prêter. Si ceci est avéré, c'est une affaire d'une gravissime ! Or, chaque camp peut crier à l'imposture tant que le professeur reste silencieux, et nous savons que nombreux de ceux qui veulent hériter de l'UPADS prient pour qu'il en soit toujours ainsi. Donc il signerait encore des documents ! Mais est-il lucide ?

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6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 13:26

Sassou a créé une nouvelle loi électorale qui ne permet plus à un Congolais habitant à l'étranger d'être à la tête d'un parti. Nous mettrons prochainement le contenu de cette loi électorale sur notre blog. On peut lui donner raison si on admet que les partis français ne sont pas dirigés par les français de l'étranger ! C'est un mécanisme de contrôle qui lui permet d'influer sur la vie des partis en tenant en laisse leurs leaders. Tous les leaders politiques qui s'exilent se mettent d'office hors jeu. Qu'importe les réunions qu'ils feront, les meetings qu'ils tiendront pour ne pas passer dans l'oubli, pour Sassou, le Béninois, seul compte le fait qu'ils ne deviennent pas des adversaires politiques. A ce titre, on attend ce que fera Kolélas : sera-t-il autorisé à être candidat aux élections présidentielles ? Si son amnistie était le prix à payer pour une certaine "paix sociale", le combat politique est à venir... En effet, la limite d'âge pour être candidat à la présidence de la République est de 70 ans. 

Il faut comprendre que ce sont les lois créées par l'homme qui nous font plus de mal que les lois de la nature. En effet, on n'a jamais vu la nature créer une seule loi juridique discriminatoire ou inégalitaire.Les lois sont le réflet des forces politiqes en présence dans leur configuration hiérarchique. Tout le mal qui nous frappe est d'abord le fait de l'homme qui essaie de manipuler ses semblables pour une seule raison : qu'il y ait pour l'éternité des maîtres et des esclaves... Si les Congolais ont faim, c'est la faute d'un seul homme : SASSOU NGUESSO, la nature n'y est pour rien !

Cela peut se comprendre en temps de paix mais dans le cadre d'une résistance, il s'admet qu'un leader soit hors de son pays et que son parti soit lui à l'intérieur de celui-ci. Il en a été ainsi d'Arafat, de l'ayatollah Khomeiny, entre autres.

Pendant que Moukouéké, Makita, Gamassa se battent pour le contrôle de l'UPADS, personne ne prend garde à cette ruse féline qui les a déjà mis hors jeu... Si on ajoute qu'aucune personne ayant résidé hors du Congo pendant un certain nombre d'années ne peut se présenter à une quelconque élection, vous comprendrez que Sassou a tout saucissonné et que les combats de coqs dans un hangar français ne peuvent pour lui que prêter à sourire. La souris venimeuse a une démarche de chat : Sassou avance dans la félonie sans être vu à pas de chat...pour ensuite se transformer en lion quand la proie est à sa portée. Souriez, vous êtes piégés...

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MARCHER COMME UN CHAT, ATTAQUER COMME UN LION : UNE STRATEGIE TOUT EN DOUCEUR POUR UN EFFET OPTIMAL..
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29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 11:30

 LES ORIGINES BENINOISES DU BOURREAU DE BRAZZAVILLE...

  Il est bon que les Congolais sachent que l'homme qui les tue par les armes, ou en les affamant est un étranger en partie, même si sa mère est du Nord. D'autre part, le Nord du pays étant proche des frontières, on peut douter de la "congolité" de sa mère...

  La démonstration que je vais faire tient de deux niveaux :

1)un niveau sémantique nominal : il n'y a pas de Sassou comme nom propre dans toutes les ethnies du Congo-Brazzaville, du nord au sud mais ce nom est familier au Bénin ;

2)un niveau factuel : la famille béninoise de Sassou se trouve au Gabon où il leur rend visite quand il s'y trouve... en tant que président ou en tant que beau-père d'un beau-fils plus vieux que lui. Quelques personnalités politiques gabonaises et hommes d'affaires le savent mais sont priés de garder le silence...

   Sassou, Sossou, Dossou, des patronymes similaires, tous d'origine béninoise. Remarquez que l'homme qui a recueilli sa mère en deuxième noce s'appelle Nguesso et le président du Congo est le seul dans sa famille qui porte le nom de Sassou. L'ajout de Sassou a été fait lorsque l'homme a pris de l'importance en politique. Denis Nguesso sous la pression de sa famille paternelle béninoise devient Sassou Nguesso Denis. L'importance de l'ordre nominal n'est pas à négliger. C'est d'abord un Sassou avant d'être un Nguesso, d'abord un Béninois avant d'être un Congolais. Je me demandais pourquoi cet homme n'aimait pas son pays ; je tiens enfin l'explication. Il s'agit d'un fils d'immigré qui se sent plus proche du pays de son père, le Bénin, que du Congo-Brazzaville. Il est connu que les Nguesso n'ont pas beucoup aimé ce bâtard de père béninois. Il a été recueilli à Dolisie par la famille de Boussoukou-Mboumba qui a été plusieurs fois ministre. Vous remarquerez que Sassou n'a rien fait pour Dolisie, une ville où il a vécu, où il est allé à l'école normale, sans jamais terminer son cycle car peu intelligent. Les Nguesso se sont rapprochés de lui avec sa montée en politique.

   Les valeurs chrétiennes d'amour, de paix, de fraternité, de solidarité, ne sont pas reconnues par Sassou qui est plus proche de la pensée de l'islam ( car son père est certainement musulman) qui n'hésite pas à lever le bras pour faire la guerre qu'il promet aux Congolais s'il n'était pas réélu. Que ceux qui en doutent sachent que le cobra suprême se surarme en vue d'une éventuelle guerre s'il venait à perdre le pouvoir...

  

La famille Sassou est bien implantée au Gabon où Sassou leur a construit une grande villa aux frais du contribuable congolais. La prudence a fait qu'il les installe à Libreville au lieu de Brazzaville. En effet, il n'est pas bon que cette information s'ébruite. Au Gabon, ils vivent incognito sous la protection d'Edith Sassou Nguesso Bongo Ondimba qui leur a certainement accordé la nationalité gabonaise( ils peuvent même aussi avoir la nationalité congolaise pour circuler librement au Congo, au Gabon et au Bénin)... Les Béninois ayant le commerce dans le sang, on comprend que Sassou se préoccupe plus de ses "affaires personnelles" que des affaires du Congo. J'espère que des Gabonais écriront pour confirmer mes dires.

   Voilà, celui qui est né à Edou, il y a plus de soixante années, des amours extraconjugales d'une femme du nord du pays avec un commerçant béninois, certainement de passage, (un coup rapide sous griserie d'alcool de maïs ou kéléwélé qui nous coûte cher aujoud'hui), a des raisons de ne pas aimer ce pays. Il pourrait très bien un jour s'installer au Bénin et y finir ses jours.

 

 

 

     L'Afrique connaît de nombreux cas similaires au cas Sassou qui fait qu'un étranger règne sur un pays qui n'est pas en réalité le sien : Bongo, un pur Téké du Congo-Brazzaville qui règne au Gabon où toute la sphère supérieure de l'Etat est occupée par des étrangers, notamment des Congolais devenus Gabonais (il y a en plus de nombreuses ethnies communes aux deux pays comme les Punus, les Nzabis, les Tékés, les Vilis), Mobutu, un Ngwandé de Centrafrique qui instaura une dictature de fer au Zaïre, actuel Congo-Démocratique, le fils Kabila qui serait un Rwandais, Dos Santos, un ressortissant de Sao Tomé et Principes qui règne sur l'Angola, etc.  Dans le cas du Congo, nous savons tous que les étrangers sont mis en avant pour éventuellement servir d'appui en cas de guerre : les Angolais vivent dans les maissons de Congolais, les Ouest-Africains sont légion et nous traitent de "Congolais nzoba", les Libanais ont la côte, bref, un pays dirigé par un étranger est un pays qui ne se dirige plus. Ce n'est pas par hasard que le Collectif des ressortissants du Kouilou (COK) devient de plus en plus exigeant en revendiquant 30% des postes dans le secteur pétrolier avec création d'une réserve financière de 3% des recettes pétrolières...

  

Il est à noter que lorsque des étrangers sont intégrés dans la haute superstructure politique d'un pays, ceux-ci tendent à soutenir le dictateur car sans eux, ils ne sont rien.

Ne s'agit-il pas là d'un plan délibéré des puissances capitalistes, notamment celles de la France pour être sûr que ces chefs d'Etat, étant des étrangers auront peu à coeur de servir les vrais nationaux ?

  Un étranger, on le sait, aspire avant tout à servir son pays d'origine ; on le voit pour certains lobbies puissants qui influencent la politique de leur soi disant pays dans l'intérêt de leur pays d'origine.. Pour information, Sassou s'est empressé d'inviter le nouveau président du Bénin Yayi Boni à Brazzaville pour le féliciter en tant que président de l'Union Africaine, le 24 avril 2006. Cependant, nous savons qu'il l'aurait fait à un autre titre. Peut-être a-t-il même intrigué pour que Yayi Boni soit élu à la présidence de la République du Bénin : on sait qu'il a intrigué pour que Bozizé soit réélu en achetant le soutien de nombreux leaders politiques centrafricains au Général Bozizé, franc-maçon très proche d'Idriss Deby...

 

 

 

   Le concept d'ivoirité tant décrié aujourd'hui est peut-être mauvais quand il est appliqué à mauvais escient mais qu'on sache qu'une personne de nationalité américaine mais née à l'étranger ne peut être président des Etats-Unis. Il est normal que l'on soit sûr que celui qui va se mettre aux commandes d'une nation, soit bien un fils plein de ce pays.

                                         Osséré Etumba.

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3 mai 2006 3 03 /05 /mai /2006 14:57

    

Il se passe des choses en Amérique latine : les richesses profitent de plus en plus aux nationaux au détriment des multinationales qui ne pensent qu'à enrichir quelques actionnaires. L'exemple du premier président indien, Evo Morales devrait inspirer Sassou Nguesso afin qu'il reconsidère les contrats signés avec les sociétés pétrolières. Evo Morales exige que les sociétés étrangères de la Bolivie puissent verser 80% des bénéfices à la compagnie pétrolière nationale. Elles ont six mois pour accepter le contrat ou s'en aller. Elles vont l'accepter comme elles l'ont fait au Venezuela. En effet, ceux qui parasitent les peuples quand ils sont mis au ban acceptent les compromis parce qu'ils y gagnent quand même : 20% du bénéfice, ce n'est pas rien ! Et merde, ce sont les richesses de la Bolivie ! Comment accepter que les Boliviens n'en profitent pas ? Evo Morales a fait ce qu'il y avait de mieux à faire : rendre à la Bolivie ce qui appartient à la Bolivie.

   Cela se voit qu'Evo Morales est un homme libre qui ne peut être acheté sinon les dollars l'auraient fait. Cet Indien sait ce que son peuple a enduré lors de la découverte de l'Amérique : pillage, massacres génocidaires, esclavage par le travail forcé jusqu'à l'épuisement et la mort.  Manifestement, il veut rendre un peu de dignité aux Indiens qui vivent chez eux comme des étrangers, alors que la Bolivie depuis la nuit des temps leur appartient.

    Ils viennent chez nous, d'abord par la force et la violence, ensuite, ils se disent "nationaux" comme en Afrique du Sud. Mais le pire dans tout ça, c'est qu'ils continuent à nous considérer comme des sous-hommes parce que nous n'avons pas inventé la bombe atomique et la poudre à canon. Ils instaurent souvent des formes d'apartheid dans nos propres pays sous des mots comme "cité des Blancs", "quartier européen", "ville", etc. Dès lors qu'il n'y a pas mixité spatiale, il y a apartheid. En France, vous avez les "banlieux", etc.

A ceux qui ne lisent pas les livres d'histoire, je rappelle que  c'est à cause de Bartolomé De Las Casas, un prêtre espagnol qui voulait sauver les Indiens de la disparition totale (autrement dit d'un génocide) qu'on a préféré faire travailler les Noirs. Il dit qu'un Noir valait en force 5 Indiens...

    Certes, Evo Morales n'a rien de commun avec un Sassou qui visiblement n'aime pas son pays, lui qui courbe l'échine à la volonté de la France. Il aurait trop peur qu'une telle décision lui provoque des problèmes. : un système mafieux ne tolère pas de trahison. Cet esclave de la France au pouvoir au Congo n'osera jamais désobéir à son maître. Il est actuellement en train de s'en mettre plein les poches car il sait que l'heure viendra où il perdra à jamais le pouvoir. Alors, qu'importe que les Congolais trinquent ; lui et les siens vivent bien aux crochets du peuple...

   Le Congo attend encore son fils illustre, celui qui saura enfin, comme les Morales, les Mandela, lui rendre l'honneur de jouir de ses richesses. Et ce fils illustre doit être hors du système mental national actuel car rien de bon n'est sorti de la génération d'il y a au moins soixante ans... Est-il donc si difficile d'aimer son pays ? Ne peut-on pas concilier ambition personnelle légitime et véritable service public ? Voilà une question que nous devrions débattre pour comprendre pourquoi les pesanteurs de l'argent nous empêchent de comprendre que des valeurs comme la vie, le partage, le service des autres, valent plus que tous les milliards entassés dans les banques. Il va sans dire que tant que l'idéal humain sera Bill Gates et non mère Théresa, de telles valeurs seront toujours taxées de communistes.

   J'ai toujours pensé qu'un petit peuple de 3 millions d'habitants pouvait instituer un Revenu Minimum Vital (RMV) pour les familles les plus pauvres. En effet, comment avec tant de richesses ne pas penser à tous ceux qui souffrent le plus dans notre petit pays, le Congo ? L'adhésion des coeurs à l'unité nationale ne peut provenir que de la justice sociale véritable et non des "GOUVERNEMENTS D'UNION NATIONALE" qui ne satisfont que quelques personnalités, quelques ténors de la politique en lieu et place du peuple. Je te signale, monsieur Sassou Nguesso, que le Congo attend toujours les milliers d'emploi que tu as promis dans ta "NOUVELLE ESPERANCE" (comme s'il y avait eu une ancienne espérance. Ah, j'oubliais, il y eu le VDA : Vivre Durement Aujourd'hui pour mieux vivre demain. Demain... Quand donc, chère souris venimeuse sur un manguier perché au bord du fleuve Oyo ? Tu es aux Affaires (personnelles et non nationales) depuis plus de 30 ans !)

   Sassou Nguesso, tu es riche de nous avoir tant et tant volé : sauve ton âme des flammes de l'enfer en te répentant par un peu plus de reconnaissance et de patriotisme. Regarde ce que vient de faire Evo Morales ! Hélas, cet homme est mauvais et il a comme tout franc-maçon prononcé la phrase de la soumission  totale lors de son admission dans une loge maçonnique :

                                                     "POUR LA GLOIRE DE LA FRANCE !"
Et la gloire de ton peuple dans tout ça ? Ah, seule importe ta propre gloire (d'ange préféré de Satan) mais laquelle quand tous ceux qui te sourient rêvent de t'étrangler dans ton propre entourage ? 
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20 avril 2006 4 20 /04 /avril /2006 23:16

Chers compatriotes,


Ambassadeur
Mamadou Dekamo Kamara,

Ambassade du Congo en
ITALIE


Via Ombrone 8/10,
Tél : (39-06)41 40 06 12
Fax : (39-06)41 40 02 18
100 Rome

 

 

 

 

 

à la diaspora congolaise en Italie,

à toute personne qui pourrait m'informer,

je suis à la recherche de mon petit-frère, André Bibéné surnommé "Souris". La famille est sans nouvelle depuis qu'il est allé faire des études en Italie en 1992.

A toute personne qui connaîtrait des Congolais ou des officiels congolais en Italie, prière de transmettre cette recherche.

Souris, la maman Loumba pleure son fils parti depuis plus de dix ans pour l'Italie, Mass, Boni, mère Ado et toute la famille en France, te prie de nous donner un signe comme quoi tu es toujours en vie. C'est tout ce qui importe à la femme qui t'a porté dans son ventre...

 

Ton grand-frère LOUNDOU, en France...
J'ai retrouvé mon frère qui est mariée avec une Italienne dont il a deux enfants. Merci à tous ceux qui m'ont aidé dans cette épreuve... Il a pleuré en entendant la voix de sa mère au téléphone. Le monde par internet est devenu un grand village...
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