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4 octobre 2017 3 04 /10 /octobre /2017 13:09
MESSAGE AUX NINJAS NSILOULOU : SOUVENEZ-VOUS DES DISPARUS-MASSACRES DU BEACH

En ce moment, on ne parle plus que de la rencontre entre Sassou et ses serviteurs à propos du Pool. Ce n'est pas encore le dialogue mais juste un entretien entre le maître et ses esclaves. Les gens se réjouissent déjà. Attendez, pas si vite ! Denis Sassou Nguesso manie l'art du double langage. Vous lui dites une chose, il en répond une autre - totalement à l'ouest de votre question. On lui parle d'un dialogue pour résoudre le génocide du Pool, il répond : "les Ninjas Nsiloulou doivent rendre les armes". Certains veulent dialoguer, lui parle de se rendre, de racheter les armes et de les traduire en justice. Personne ne sera tué mais pourtant sa milice massacre de pauvres innocents. La question ici n'est pas de soulager les populations qui souffrent et dont Denis Sassou Nguesso a volontairement détruit les villages mais de conforter le pouvoir de Sassou. Les pseudo-sages viennent jouer leur comédie car les vrais concernés ne sont pas là. La Bête de l'Alima a affirmé : " On ne dialogue pas avec un terroriste". Or, dans l'affaire, le terroriste, le  seul, le vrai, c'est lui, Denis Sassou Nguesso, un vrai terroriste d'Etat à la peau grattée aux cosmétiques de madame Tchibota, son épouse. On veut désarmer les Ninjas Nsiloulou pour faciliter la capture du pasteur Ntumi car entouré de ses vaillants guerriers de Kua Tulendo, Ntumi, l'ombre de Dieu, semble imprenable et invicible. Nous avons compris la ruse dans l'oeil brillant et assassin de l'ogre de l'Alima. Voici ce que Sassou a dû se dire : "Parlez, caquetez tant que vous voulez mais moi, ce qui m'intéresse, c'est d'arrêter Ntumi et de désarmer les Ninjas Nsiloulou".

Avant même le dialogue tant attendu pour résoudre les problèmes du Pool, si les soi-disant sages sont d'accord avec Denis Sassou Nguesso, à quoi cela servira-t-il de s'asseoir encore ? De quoi va-t-on encore discuter  et pour quoi faire ? Denis Sassou Nguesso, fauteur de troubles dans le Pool depuis 1992 et même avant, a même réussi à faire croire que le problème du Pool, c'est ... le Pool à travers les fils du Pool. On agresse le Pool mais c'est la faute aux Bakongo.

Nous attendons la réaction de Ntumi dont le roitelet des Batékés, faux Makoko, a promis la foudre du nkwembali s'il ne sortait pas de la forêt. S'il était aussi fort en gris-gris "nkwembaliques", il aurait déjà mis ses compétences occultes au service de la main qui le nourrit pour au moins trouver où Ntumi se cache. Il est fort peu probable que ce genre d'argument fasse trembler Kinzinza kia Nzambi, l'ombre de Dieu là où il se trouve. Cela lui fera tout au plus sourire. Le nkwembali n'est pas pour la violence car les inkwis et les nkiras ne sont pas des forces destructrices. C'est même contraire à l'esprit du nkwembali. Si le nkwembali avait le pouvoir de nous débarrasser d'un homme, il nous aurait déjà débarrassé de Denis Sassou Nguesso. Le pasteur Ntumi est sous la protection du Dieu des ancêtres, une toute-puissance bien au dessus du nkwembali. Le Makoko installé par Denis Sassou Nguesso ne doit pas se ridiculiser de la sorte en public - même si c'est pour plaire à son maître...

Avant de rendre ou de vendre leurs armes, que les Ninjas Nsiloulou se souviennent des disparus-massacrés du Pool à qui on promit de rentrer à Brazzaville par le port de Brazzaville pour retrouver leurs familles et qu'on ne revit plus jamais - parce qu'ils furent massacrés sans pitié par les barbares mbochis assoiffés du sang et des larmes des autres - surtout du sang et des larmes des Bakongo. S'ils rendent leurs armes contre quelque menu argent, ils n'auront plus la possibilité de se défendre et seront faits comme des rats. Un barbare, ça ne tient jamais sa promesse. Si la justice doit s'appliquer, qu'elle s'applique d'abord aux assassins barbares qui courent les rues du Congo comme les Zulu Bad, les Bébés noirs, les mercenaires ou les miliciens du pouvoir qui n'ont jamais été désarmés depuis 1997. La justice ne peut pas s'appliquer juste aux Ninjas Nsiloulou qui n'ont fait que se défendre face aux attaques des mercenaires du régime. Qu'on ramasse d'abord les armes de tous les barbares avant de racheter celles des Ninjas Nsiloulou.

Si vous sortez des forêts, en rendant vos armes, cela équivaudra à une reddition. Ils vous découperont en menus morceaux. Si vous vous rendez maintenant, à quoi cela aura servi de résister pendant un an et demi ? Avez-vous oublié qui est le chef des barbares de l'Alima ? Quand il vous dit tout haut que vous aurez la vie sauve, c'est au contraire à vous exterminer tous qu'il pense tout bas - sinon pourquoi continue-t-il à vous bombarder avec ses hélicoptères de combat et ses avions de guerre ? Ne vous laissez pas influencer par les airs de respectabilité extérieure que se donnent certains barbares. Il se sait que lorsque l'intérieur est pourri, on soigne l'extérieur pour mieux masquer la pourriture morale intérieure.

On ne peut faire confiance à un serpent qui n'arrête pas de vous lancer son venin depuis des mois. Quand vous serez entre les mains des barbares, vous serez à leur merci et personne ne pourra vous sauver. Les barbares qui ont massacré les pauvres paysans du Pool ont à coeur de venger les leurs que vous avez tués. Si Denis Sassou Nguesso voulait de la paix, il aurait prononcé une amnistie générale. Or, ce n'est pas le cas. L'homme est dos au mur. La présence des agents du FMI à Brazzaville le pousse à faire semblant de se montrer magnanime. N'oubliez pas que Denis Sassou Nguesso est un barbare qui n'a pas de pitié et dont la parole ne vaut rien parce que dévaluée. Quand Sassou ouvre la bouche, avant même qu'il ne prononce un mot, c'est un mensonge qui sort.

Nous sommes pour la paix dans le Pool mais pas dans ces conditions-là. Ce n'est pas le pasteur Ntumi qui a provoqué la fuite de centaines de milliers de Bakongo en brûlant leurs villages, plus de trois cents, en coupant les arbres fruitiers en empoisonnant les sources d'eau. Entre les mains des barbares mbochis, vous ne passerez pas la journée dès que vous aurez rendu les armes. Dans votre position, il n'est qu'un conseil qui tienne : CONTINUEZ A RESISTER ! Il est vrai que c'est dur dans la forêt, sans confort, dans le froid, la pluie, la boue, les épines, la faim mais vous êtes en vie. Se rendre ferait de vous des lâches...

Si Denis Sassou Nguesso laisse organiser un dialogue auquel pourront participer tous ceux qui le désirent dès lors qu'il a imposé son point de vue sans discussion préalable, ce qu'il vous réserve, c'est la torture et la mort car c'est la seule forme de justice que connaissent les barbares.

Suivez mon conseil : ne croyez jamais un barbare. Surtout quand vous avez tué des membres de la barbarie triomphante. Il y a peut-être un problème Ntumi mais lui a vécu dans le Pool en bonne intelligence avec les populations. La haine du Mukongo de Denis Sassou Nguesso ne date pas de l'apparition de Ntumi dans la scène politique congolaise. Cet homme vous a rappelé qu'il a une mémoire politique - même si c'est une mémoire sélective qui oublie volontairement ses propres crimes. Prenez au sérieux la menace du roitelet Makoko qui vous promet la foudre mystique du nkwembali car sous le ton comminatoire du faux Makoko, il y a la soif bien réelle du sang et des larmes des autres qui brûlent la gorge des barbares désireux de venger le sang des leurs.

Si Denis Sassou Nguesso voulait vraiment la paix dans le Pool, il aurait annoncé le cessez de feu et le retrait de toutes ses troupes pour que les populations retournent chez dans leurs villages reconstruire leurs maisons en faisant en sorte que les enfants aillent à l'école. Dans toute cette histoire, on voit des gens se retrouver pour discuter des problèmes du Pool - sans la présence des représentants de Ntumi-comme si on pouvait faire de tout cela un succès sans Kinzinza Kia Nzambi. Qui ira faire entendre raison à Ntumi  dans la forêt de Bangou ? Les Ninjas-Nsiloulou sont fidèles à tata Ntumi - ce qui rend hasardeuse la tentative de couper l'ombre de Dieu de sa base armée. En effet, nous avons compris que Denis Sassou Nguesso complote avec ses serviteurs pour isoler Ntumi afin de l'arrêter. Il faudra vraiment que le nkwembali fonctionne là où la kalachnikov et les bombes ont échoué.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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30 septembre 2017 6 30 /09 /septembre /2017 21:25

Madame Christine Lagarde doit faire toute la lumière sur les dettes du Congo avant de risquer les milliards de dollars du FMI. Après tout, elle fera ce qu'elle veut mais nous l'aurons avertie. Prêter en connaissance de cause à un barbare insolvable et peu crédible est une grave faute en affaires. C'est presque un DELIT.

 

Nous doutons que les BARBARES venus des berges de l'Alima aient la capacité de rembourser leurs créditeurs. En Barbarie, on pille, on vole, on trompe, on escroque, on tue - sans vergogne. C'est cela l'ADN des barbares qui n'ont ni foi, ni loi. Même si entre barbares, on se connait, le gros avalant toujours le petit.

 

Le FMI ne fera qu'amplifier la dette du Congo - sans en résoudre les problèmes car les causes demeureront, les barbares ne pouvant pas changer leurs moeurs de barbares. On ne paye pas des dettes avec des dettes. C'est juste une fuite en avant, tout au plus, un sursis, un peu de répit.

 

Sur l'ordre de préséance, Denis Sassou Nguesso devra d'abord rembourser les Hojeij et autres qui veulent saisir les cargaisons de pétrole du Congo. Il va arriver un moment où la machine va s'arrêter sèchement. C'est impossible que ça dure indéfiniment. Beno bika : muana me simba toufi.

 

Lion De Makanda Mwan' Mindzumb', Mbuta Muntu

 

FMI : UNE DETTE POUR PAYER DES DETTES NE RÉSOUT PAS L'ENDETTEMENT
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30 septembre 2017 6 30 /09 /septembre /2017 20:45

Il est facile de faire le buzz avec une fausse rumeur mais à l'heure où toute la planète est connectée de sorte que même les Mindzumba de la Bouenza me contactent, ça ne dure pas très longtemps. L'artiste Zao, grand griot devant l'Eternel, bon vivant devant la Primus, vient lui-même de démentir qu'il n'est pas encore "cadavere" mais bien vivant, certainement en train de boire son pot, wallaï, sans provoquer personne, lui l'Ancien Combattant, le "minitaire" de la chanson congolaise, le tirailleur qui tirait sur tout ce qui bouge pour dire que la guerre ce n'est pas beau, ce n'est pas bon.

C'est vrai que nous confondons tous vitesse et précipitation mais s'agissant de la mort, il faut bien prendre le temps de la vérification avant d'annoncer quoi que ce soit. Les réseaux sociaux lui ont présenté des excuses. Zao a certainement encore de longues années devant lui pour continuer à porter à l'international la musique congolaise. Que Dieu bénisse la musique et les artistes engagés. Il paraît qu'il serait en studio. Que tout ceci renforce son inspiration si tel est le cas.

Je mets en ligne une vidéo de démenti qui n'est pas à l'endroit mais l'intérêt est ailleurs,dans la preuve qui nous est donnée de manière ironique dans la bouche de Zao lui-même. Avec internet et les réseaux sociaux, l'ascenseur du mensonge se fait vite rattraper par l'escalier numérique de vérité.

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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28 septembre 2017 4 28 /09 /septembre /2017 12:25

A l'heure où les caisses du Trésor public du Congo sont vides, Denis Sassou Nguesso s'est payé les services très onéreux de la société de Conseils Parnasse du juif Dominique Strauss-Kahn pour l'aider à entourlouper le FMI. Une initiative très décriée par les Congolais. La Bête de l'Alima se dit certainement que comme cet homme a dirigé le FMI juste avant madame Christine Lagarde et qu'il est donc bien placé pour faire du lobbying auprès de cette institution qui continue à lui servir un salaire à vie. Le barbare en col blanc de l'Alima oublie que Strauss-Kahn est lié contractuellement au FMI et qu'il ne peut pas prendre de décision à la place de madame Christine Lagarde et que son lobbying qui coûte des milliards ne sert à rien. C'est vrai que grâce à Dominique Strauss-Kahn le Congo a pu bénéficier de l'initiative PPTE (Pays Pauvre Très Endetté) - sans en remplir vraiment les conditions. Strauss-Kahn était alors à la tête du Fonds Monétaire International. C'est peut-être ceci qui explique cela. Cependant, cette fois-ci, il ne s'agit pas de réduire une dette mais plutôt de prêter de l'argent à un mauvais débiteur qui ment et qui cache ses dettes - sans oublier qu'il n'a plus aucune garantie à offrir. Pour cela, la Task Force nationale composée de barbares mbochis dirigée par Lucien Ebata est largement suffisante. Ce n'est pas comme si Denis Sassou Nguesso avait besoin d'argent pour investir dans des projets productifs comme de grandes industries. Généralement, l'argent va dans des projets morts devenant ainsi du capital mort comme le nouveau stade de Kintélé qui ne sert à rien - sinon d'avoir permis de détourner des milliards de francs cfa. L'argent que Denis Sassou Nguesso recherche, c'est juste pour entretenir sa cour, poursuivre son génocide dans le Pool et payer ses esclaves. Cet argent dont la plus grande partie sera détournée - ne sera investi nulle part. Pour preuve, en trente-quatre ans de règne de Denis Sassou Nguesso, le tissu industriel congolais est inexistant.

Il est impossible de changer un homme à plus de soixante treize ans, un homme qui a cultivé de mauvaises habitudes politiques depuis trente-quatre ans aupouvoir. On comprend que même lorsque les caisses de l'Etat sont vides, Denis Sassou Nguesso ne change pas ses habitudes en continuant à dilapider l'argent de l'Etat comme lors ce voyage aux Etat-Unis qui aurait coûté 100 milliards de francs cfa pour quarante-quatre personnes et juste quelques jours. Et c'est à cet homme, ce barbare en col blanc cupide et sans scrupules que le FMI s'apprête peut-être à verser des milliards de dollars qu'il ne remboursera peut-être jamais. NATIXIS attend toujours d'être remboursé. Et le FMI attendra aussi longtemps avant de se voir rembourser car nombreux sont les créditeurs qui attendent d'être payés par le mauvais payeur Denis Sassou Nguesso.

Madame Christine Lagarde doit savoir que sauver Denis Sassou Nguesso, c'est comme sauver Satan pour que l'enfer perdure au Congo. Hélas, les adeptes du monde de Pandemonium ont aussi leur solidarité, notamment franc-maçonnique. Pour la horde des anges déchus, il faut absolument sauver le démon Sassou qui détruit si bien un peuple à lui tout seul.

Denis Sassou Nguesso ne se contente pas de tout voler : il nous laisse à la place des dettes et en héritage la haine ethno-régionale qui risque de déboucher sur une rwandisation ou une somalisation du Congo. C'est tout simplement le comportement d'un salaud, d'un monstre politique. Nous avons de bonnes raisons de nous interroger sur la santé mentale de cet homme. Il faut arrêter la Bête Sassou. MAINTENANT. Il n'y a plus une seconde à perdre car l'avenir de tout un pays en dépend. Tous ceux qui participent à la crucifixion de l'avenir du Congo seront jugés et condamnés. Vous êtes sans pitié pour le peuple. Le peuple sera sans pitié envers vous.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

FMI : C'EST UN GACHIS DE PAYER LES SERVICES DE LA SOCIETE PARNASSE DE DOMINIQUE STRAUSS-KAHN
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27 septembre 2017 3 27 /09 /septembre /2017 21:08
DAVY ALBANO : LA COUVERTURE DES PORTES DE POINTE-NOIRE PAR DES OBELISQUES MYSTIQUES A COMMENCE


Après avoir possédé mystiquement les portes de la ville de Brazzaville en érigeant les trois principaux obélisques, Sassou entreprend d'équiper la ville océane des mêmes ouvrages monolithiques.


Pour rappel, après la reconquête du pouvoir en 1997 au prix du sang et des larmes des autres, parce que ne pouvant le gagner par des élections normales, le clan d'Oyo-Edou avait résolu de conserver par tous les moyens les rênes du pouvoir pour le Nord. Les ossements de De Brazza ont été négociés et ramenés à Brazzaville à grands frais dans ce dessein. D'ailleurs ceux-ci ne se trouvent nullement au fameux mausolée. On raconte que Sassou est en litige avec les descendants du partenaire du roi Makoko pour n'avoir jamais honoré ses engagements dans ce deal.


Les municipalisations accélérées n'ont été qu'une façon détournée de piller l'argent du pays en se faisant introniser dans chaque département, établissant dans la foulée des chefs traditionnels acquis à son plan maléfique. Notons que les sites choisis pour l'implantation des obélisques correspondent aux principales portes d'entrée dans la ville. Il s'y trouve habituellement enterré un sourd, un muet, un aveugle et parfois un albinos. 


On ne peut pas faire partie de ce système sans y avoir conclu un pacte occulte et donc apporter sa part de contribution au pouvoir par des sacrifices humains. Tous ceux qui sont nommés aux hautes fonctions de l'Etat sont obligatoirement frères de lumière, du député nommé au sénateur en passant par les ministres, conseillers, directeurs généraux. Vous remarquerez qu'après avoir été nommé par Sassou ministre ou directeur, la famille de l'élu finit par déplorer de graves décès.


À Pointe-Noire, malgré la crise, l'urgence est à l'érection des obélisques. Après les deux du rond point ex-Score, voici la photo de celui du rond point Lumumba en construction. Quid des travaux de reconstruction du marché central et de ceux de Tié-tié relancés à coup des banderoles publicitaires juste le temps de la campagne des législatives.

Je parie qu'après l'obélisque du rond point Lumumba, les prochains seront érigés, soit à l'échangeur de Loandjili, soit au rond point de Mongo Kamba. Après viendra le tour de Dolisie.

 

DAVY ALBANO
 

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27 septembre 2017 3 27 /09 /septembre /2017 18:09

On reconnaît l'éléphant à sa trompe qui trompe énormément. Et aussi à sa gloutonnerie. Pendant que Denis Sassou Nguesso courtise madame Christine Lagarde en demandant conseil à Dominique Strauss Kahn et lèche le cul du FMI pour infliger au Congo un programme d'ajustement structurel, Lucien Ebata, docteur ès magouilles, bombardé nouveau conseiller spécial, recherche auprès des banques des eurobonds d'un montant de 500 millions de dollars - car les eurobonds n'exigent pas de garanties pour obtenir les prêts. C'est plus pratique dans la mesure où le Congo a gagé son pétrole, sa seule monnaie d'échange, pour plusieurs années, à la Chine.

Avant de prêter à Denis Sassou Nguesso, que les banques se souviennent de l'expérience de NATIXIS qui n'a pas encore été remboursée : ils prennent mais n'ont rien à donner en retour car Denis Sassou Nguesso a tout volé en vidant les caisses de l'Etat congolais. Les barbares ne tiennent jamais parole. Ce sont des barbares, des hommes sans foi, ni loi. Tout ce qui les intéresse, c'est l'argent, de l'argent pris au nom d'un peuple mais dépensé juste par un clan et détourné pour le transformer en argent privé - quelque part dans un paradis fiscal.

Non, le Congo n'est pas en faillite car c'est Denis Sassou Nguesso qui est tout seul en faillite en tout ce qu'il entreprend. Comment un homme qui prêtait aux autres Etats africains et qui partageait de l'argent même à ceux qui n'en avaient pas besoin - comme les paysans espagnols - se trouve aujourd'hui sur la paille, sans un rond ? Comment a-t-il fait pour dépenser en si peu de temps 15000 milliards de francs cfa ? Il ne le sait pas car c'est un barbare qui dépense sans compter de l'argent qui ne lui appartient même pas. C'est plus facile, n'est-ce pas ? Oui, c'est très aisé d'emprunter au nom de tout un peuple car il sera toujours là pour rembourser l'argent qu'il n'a même pas vu. Lui prêter de l'argent se fait toujours à vos risques et périls car s'il reçoit le pactole, c'est le peuple congolais qui est le débiteur. Eh oui, on ne peut pas le poursuivre, lui, le flambeur. Ce sont les comptes d'un pays, le Congo, que les Hassan Hojeij du monde saisissent. L'avenir du Congo est à jamais compromis pour de nombreuses générations. Les barbares s'en fichent car leurs enfants sont à l'abri du besoin.

Pas sûr et certain que le FMI suivra facilement la trompe de l'éléphant, ce coup-ci, Denis Sassou Nguesso a demandé à Lucien Ebata de chercher des financements qui n'exigent pas de garanties. De sorte à ne pas faire mentir l'adage : Quand on te promet à droite, cherche à gauche. Cependant, nous espérons que la réputation sulfureuse de l'ethnie-Etat lui fera rater toutes les initiatives pour obtenir des eurobonds.

Denis Sassou Nguesso a tout volé. Il n'y a plus rien au Congo. Sa cupidité est sans limites.Il a toujours besoin d'argent. Quiconque prêtera à l'éléphant doit s'attendre à recevoir en retour - juste un gros coup de trompe. Ceux qui prêtent de l'argent à Denis Sassou Nguesso - en connaissance de cause - ne sont pas des victimes mais des complices. Nous leur disons : LE CONGO N'EST PAS A VENDRE. Si vous jouez en sachant que l'on perd forcément avec la Bête de l'Alima, soyez bons perdants. Nous ne rembourserons rien...

 

LION DE MAKANDA,MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

PENDANT QUE DENIS SASSOU NGUESSO LECHE LE CUL DU FMI, LUCIEN  EBATA MENDIE DES EUROBONDS
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27 septembre 2017 3 27 /09 /septembre /2017 12:42
IL EST TEMPS DE SERVIR A SASSOU CE QU'IL REDOUTE TANT : UNE GREVE GENERALE ILLIMITEE !

Nous avons annoncé il y a quelques années à l'avance, l'affaiblissement de la Bête de l'Alima au travers d'un songe prophétique et, en dépit de l'usurpation du fauteuil présidentiel, la descente aux enfers du régime continue. Même le FMI ne pourra pas arrêter cette chute dans les abîmes. Quoi qu'il fasse, le tyran ne pourra pas redresser la situation. Le pouvoir est comme une hyperbole ; quand on amorce la phase descendante, on ne peut plus revenir en arrière.

Tout va mal au Congo: plus rien ne fonctionne. L'incertitude règne. Les caisses de l'Etat sont vides. Les banques ne prêtent plus au Congo qui n'a plus de garantie, le pétrole étant gagé pour plusieurs années. Le régime est victime de ses propres excès. Tout système meurt de ses propres excès. Le régime PCTue n'en fera pas exception. Le système s'effondrera de l'intérieur car il arrivera un moment où la cohésion des barbares se disloquera. Ils savent qu'ils doivent rendre des comptes au peuple tôt ou tard et plus on s'approchera de cette date fatidique, plus on verra l'entente des crocodiles tourner à la défiance. La CPI attend tous ceux qui ont du sang sur les mains. Nombreux sont les barbares qui n'y échapperont pas.

Nous sommes au courant que Denis Sassou Nguesso ne redoute qu'une chose, celle qui l'empêche de dormir : la grève générale. Aussi, les syndicats sont tour à tour corrompus et menacés pour qu'on n'en arrive pas à cette situation critique. Et on comprend ce qui retient les Congolais d'entrer en grève après tant de mois sans salaires : la corruption des syndicats. Une grève doit être décidée par les syndicats. Or, ces derniers sont corrompus ou menacés. L'organisation d'une grève est donc beaucoup plus difficile voire impossible dans ces conditions.

Comment expliquer que les Congolais ne décident pas d'entrer en grève générale sur toute l'étendue du territoire - en se passant du mot d'ordre des syndicats qu'ils savent corrompus ? Est-ce la peur qui les freinent ?

Nul besoin de prendre la rue, chers compatriotes pour mettre Denis Sassou Nguesso en difficulté- même si c'est une option choisie par certains pays comme le Togo : il faut lui servir une GREVE GENERALE ILLIMITEE. De préférence quand le FMI sera à Brazzaville pour des pourparlers. Il y a déjà quelques grèves parcellaires ici et là mais elles ne suffiront pas à faire trembler notre mastodonte national. Il faut une réponse appropriée à la hauteur du MAL : une grève générale illimitée sur toute l'étendue du territoire. Avec les moyens de communication actuels, il est possible d'organiser une grève générale. Il vous suffira de rester TOUS chez vous. Question efficacité, la grève doit être générale et d'étendue nationale. Si la grève n'est pas suivie par tous, elle ne sera pas efficace car le régime dictatorial Sassou & Nguesso exercera des pressions sur les grévistes pour qu'elle échoue. Si tous les travailleurs, y compris les commerçants des marchés répondent à l'appel de la grève générale, elle produira l'impact recherché. Elle doit aussi être d'étendue nationale. Et si la police et l'armée suivent le mouvement de grève, personne ne viendra vous harceler chez vous.

On ne refait pas l'histoire sinon je me mettrai à rêver d'un autre Bokamba Ya Ngouma pour galvaniser les salariés et les travailleurs comme en 1990. Si nous avions une opposition intérieure efficace, elle prendrait à coeur de réussir la concrétisation de cette grève générale sur toute l'étendue du territoire.

Que madame Claudine Munari et le professeur Charles Zacharie Bowao s'attellent à l'organisation de cette grève générale qui pourrait constituer le coup de massue décisif qui ferait tomber l'éléphant pour toujours.

L'appel à la grève demande du courage à tous ceux qui sont au pays mais comment nos compatriotes peuvent-ils supporter tous ces mois sans bourses, sans salaires et sans pensions de retraite ? Claudia Sassou Nguesso aurait-elle eu raison de dire que les Congolais sont les esclaves de son père pour travailler sans être payés du tout ? Il s'agit de voir au-delà de nos petites fenêtres ethno-régionales. C'est le destin de tout un pays qui est en jeu. Ne se préoccuper que de conservation du pouvoir au nord est une grave cécité. L'histoire jugera sévèrement tous ceux qui soutiennent aujourd'hui Denis Sassou Nguesso et ses barbares de l'ethnie-Etat demain.

La grève est tout aussi voire plus efficace que l'insurrection populaire de la rue car elle paralyse le système en l'empêchant de fonctionner. Votre inaction devient votre meilleure alliée dans ce cas - surtout quand l'action peut entraîner une réaction brutale du système construit par des barbares. Il suffit de rester chez soi. Voir d'aller à la campagne.

Enseignants, fonctionnaires, travailleurs du secteur privé, membres de la force publique, votre pays est en danger à cause de la gestion chaotique des barbares, fils de barbares. Si vous ne faites rien, vous serez responsables en partie de la décadence jusqu'à l'effondrement total de notre pays. Vous deviendrez des étrangers chez vous et les étrangers seront les rois chez vous - si ce n'est pas déjà le cas. Si la grève est générale, le régime des barbares venus des berges de l'Alima ne pourra pas vous licencier tous. Et si vous choisissez de déclencher la grève générale quand les équipes du FMI seront au Congo, son retentissement n'en sera que plus grand.

Le Congo est notre héritage à tous. Nous hériterons tous des dettes que nous laissent les barbares de l'Alima qui vident les caisses et nous refilent les dettes. Nous subirons tous la décadence et l'effondrement de notre pays- tous sans exception. Aussi, sommes-nous tous concernés par la grève générale sur toute l'étendue du territoire. Même ceux qui soutiennent à tort Denis Sassou Nguesso doivent agir maintenant s'ils ne veulent pas payer demain car ne pas agir aujourd'hui, c'est s'exposer demain à la rwandisation et à la somalisation du Congo. Pendant qu'il est encore temps, nous pouvons arrêter ces barbares sans scrupules. Et c'est maintenant qu'il faut agir. Maintenant, c'est aujourd'hui, tout de suite !

Certes, nous venons de plusieurs horizons géographiques, de plusieurs ethnies différentes mais nous n'avons qu'un pays et nos destins sont tous liés par un destin collectif national.

Quand le petit peuple n'aura plus rien à manger, vous, les crapules qui soutenez le système ferez de plus en plus l'objet de pillages. Ils viendront prendre chez vous - ce qui leur fait défaut pour survivre.

Il est encore temps d'arrêter l'APOCALYPSE de l'effondrement économique du pays et le spectre de la guerre civile qui se profilent si les choses suivent leur cours. POUR CELA, LE CONGO DOIT ENTRER EN GREVE GENERALE ILLIMITEE SUR TOUTE L'ETENDUE DU TERRITOIRE - JUSQU'A LA CHUTE TOTALE DU PACHYDERME ET DE SES COMPLICES BARBARES DU PCTue. CHAQUE SECONDE D'ATERMOIEMENT TUE DES DIZAINES DE MILLIERS DE CONGOLAIS. LA GREVE GENERALE, C'EST MAINTENANT !

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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22 septembre 2017 5 22 /09 /septembre /2017 21:58
TRIBUNE LIBRE/DEMOCRATIE : L'AFRIQUE CENTRALE A LA TRAINE

Tribune libre

 

Démocratie: l’Afrique centrale à la traîne

 

Après la petite lumière démocratique des années 1990, tout porte à croire que nous sommes en train de sombrer dans un cycle obscur :

L’Afrique centrale serait-elle condamnée à jamais à vivre dans le sous-développement des présidents à vie ?

Voilà une vingtaine d’années que l’on assiste, ici et là, à ces réformes constitutionnelles tropicalisées permettant au chef d’Etat d’effectuer plus de deux mandats consécutifs : Congo Brazzaville, Tchad, Cameroun…Dans ce catalogue, la singularité du Congo Brazzaville et le Cameroun est que Denis SASSOU NGUESSO (74 ans) Paul BIYA (83 ans) sont les doyens d’âge.

Comment comprendre que, à l’heure où le reste du monde s’est embarqué dans le train du progrès, nos dirigeants en soient encore à rêver d’éternité à la tête d’Etats qui, sous leur règne, demeurent le siège de toutes sortes de misères humaines ?

Plus de cinq décennies après les indépendances, le paludisme, une maladie qui existait jadis sur tous les autres continents, n’a même pas pu être éradiqué.

Les paysans dans leur majorité continuent à cultiver avec la houe, alors qu’ailleurs on est passé au tracteur depuis le siècle dernier.

Les populations n’ont pas pu connaître le bien-être, alors que plus de la moitié du reste de l’humanité accède progressivement à la classe moyenne.

Paul BIYA et SASSOU NGUESSO ont pris de l’âge leur pouvoir aussi. Aucun homme sur terre, fût-il un génie, ne peut normalement gouverner un pays pendant plus d’un quart de siècle. Ceux qui avancent qu’ils sont seuls aptes à diriger leur pays insultent gravement l’intelligence des millions d’Africains.

C’est aussi un des dangers de la longévité au pouvoir en Afrique centrale : le peuple finit par le confondre naïvement avec celui qui le détient.

Le bilan de ces dirigeants est très négatif. Depuis l’indépendance, en tout cas, jamais les populations d’Afrique centrale n’ont été aussi misérables que durant ces années.

Dans tous les domaines, le pré-carré central connaît le fiasco : importateur de denrées alimentaires de plus de 50 % (plus de 300 milliards de FCFA soient plus de 457 millions d’euros chaque année pour le Congo Brazzaville), important ainsi l’inflation qui s’y rattache avec des incidences considérables sur les faibles salaires des fonctionnaires.

Le carburant est aussi cher et rare que dans les pays qui n’en produisent pas, la physionomie des capitales (Brazzaville, Douala, Libreville…) n’a quasiment pas changé : à la fois capitales et bidonvilles poussiéreux, boueux, miséreux, Pollués visuellement et Sonorement.

La prostitution, la mendicité et la débrouillardise sont les seuls moyens de survie, certains diplômés au bout du rouleau finissent taximen, vendeurs de friperie ou retournent cultiver la terre. Les retraités sont maltraités.

Les pays étouffent et implosent à chaque consultation électorale (dernier cas du Gabon…). Plusieurs jeunes rêvent d’ailleurs. Ces potentats sont politiquement obsolètes, moulés dans le système despotique des années 1960, ils sont en déphasage avec le temps, ce temps qui n’est plus le leur. C’est le cas de Denis SASSOU NGUESSO, claquemuré dans son palais, qu’il ne quitte que pour son village natal d’Oyo ou ses multiples séjours à l’étranger, il est totalement coupé de la réalité du pays. Gagné par l’autisme, la paranoïa et l’aveuglement autocratiques, entouré de courtisans, notre président reste convaincu que sans lui, le pays sombrerait dans le chaos, c’est le narcissisme de l’échec selon le philosophe français Pascal Bruckner.

Le président réduit le peuple aux militants de son parti, les manifestations contre sa réforme de la constitution à des manipulations d’apprentis sorciers qui lorgnent « sa place ».

L’Afrique a besoin d’hommes neufs, visionnaires, capables de conduire sa renaissance politique, culturelle, économique, sociale et scientifique ; et à même de débarrasser le continent du cancer du néocolonialisme.

Le Congo, comme toute l’Afrique centrale, a besoin d’une métamorphose politique. L’Afrique centrale est le symbole de cette Afrique négative. Elle lambine, elle fait du sur place et continue à sombrer dans ses forêts infectées de dinosaures autocrates qui s’accrochent au pouvoir comme des lions à la carcasse de leur proie.

Les populations des six Etats de cette région sont parmi les plus misérables de la planète, les six potentats sont les piliers de la triste Françafrique et soutiennent leur propre recolonisation.

Pourtant, la nuit Africaine s’éclaire de quelques lampadaires. A l’Ouest, des pays comme le BENIN, le GHANA et récemment la GAMBIE dessinent des lueurs d’espoir. Au Sud, aussi, excepté le ZIMBABWE, tous les pays de cette partie du continent réalisent depuis plus d’une quinzaine d’années d’exemplaires transitions vers la liberté. Ces nations symbolisent l’autre Afrique, celle qui démontre qu'« on ne peut pas faire son temps, et celui de ses enfants (neveux) et celui de ses petits-enfants ».

L’Afrique n’est pas maudite, elle n’est pas condamnée, elle n’est ni le Cameroun, ni le Congo, ni le Gabon…à suivre.

 

Jeff M. ITSOTSO, Agroéconomiste Analyste Politique

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22 septembre 2017 5 22 /09 /septembre /2017 18:18
CLEMENT MOUAMBA : Trahisons, reniements et transhumance, un parcours politique loin de la morale et de l’éthique

Trahir pour gravir les marches

 

CLEMENT MOUAMBA : Trahisons, reniements et transhumance, un parcours politique loin de la morale et de l’éthique

 

Clément MOUAMBA, longtemps membre du comité central de l’UPADS (L’union panafricaine pour le développement social) le parti du professeur et président Pascal LISSOUBA comme Éric Besson, Jean-Marie Bockel, Bernard Kouchner qui ont été socialistes des années durant.

Tous ont un point commun : ils ont déserté pour rejoindre le premier, le camp de Sassou Nguesso en 2015 pour être nommé premier ministre à la suite d’une élection présidentielle calamiteuse en 2016 et les seconds, le camp Sarkozy pour devenir ministres du gouvernement Fillon en 2007.

Pour quelles raisons ? Par quel cheminement ont-ils franchi les portes de la trahison ? Par vengeance à l'égard de l’UPADS ou du Parti socialiste qui n'auraient pas reconnu leur talent ? Par adhésion aux valeurs du sassouisme ou du sarkozysme ? Avec le recul la réponse saute aux yeux : par simple opportunisme !

Mais C. Mouamba n’est pas le seul traître dans la classe politique congolaise, il est l’exemple le plus emblématique de ces deux dernières années.

 

En effet, en politique,  il n’y a pas de place pour la coquetterie, ni pour la plaisanterie ; des vies en dépendent. S’il y en a qui en font un métier à rentes, il y en a d’autres qui les prennent au sérieux et les croient sur parole. Pour ceux-là, la politique est le domaine de l’honneur, de l’abnégation, de la sincérité, du courage, de la lutte, de la confiance et de la loyauté dans lequel seuls les intègres et les probes peuvent s’engager. C’est pour cela qu’ils donnent leurs voix aux politiciens, crient leurs noms et brandissent leurs photos dans les meetings qu’ils organisent pour leur confirmer leurs bonnes intentions. Ils voient en eux ce qu’ils ne peuvent pas être et accomplir eux-mêmes. Ils y voient aussi leur salut et la résolution de leurs problèmes. C’est pour ceux-là qu’il faut rappeler à l’ordre les politiciens du genre Clément MOUAMBA qui s’égarent et s’écartent de leurs promesses faites à celles et à ceux qui les croient. Car ne pas tenir ses promesses a un nom, la trahison, et la trahison génère des réactions imprévisibles qui peuvent foudroyer la cité entière. Quant à ceux qui connaissent mieux les politiciens, Ils ne m’inquiètent pas, ils peuvent se défendre eux-mêmes et se prémunir contre leurs abus et savent comment les punir et leur faire mal !

En politique, la trahison est plus abjecte quand elle est adossée à l’idée de pouvoir manipuler une population car on suppose qu’elle est ignorante, crédule et naïve. En d’autres termes, en politique, trahison signifie traîtrise, abus de confiance, mensonge, dissimulation, mépris et dédain des populations, et retournement contre son camp pour rejoindre celui de l’adversaire contre un privilège, une position (C. Mouamba a choisi le changement constitutionnel au mépris de son parti et du peuple) ou une amnistie (C. Mouamba a témoigné contre Pascal LISSOUBA au procès OXY). Le parti congolais du travail (PCT) devrait s’en méfier.

Depuis qu’il essaya d’imiter la démarche de la colombe, le corbeau ne sait plus marcher.

En effet, au rythme où vont les trahisons et les reniements dans le landerneau politique congolais, on peut dire sans risque de se tromper que la morale et l’éthique ne sont plus les vertus cardinales qui dictent aux acteurs politiques leur conduite. En réalité, il est fréquent de voir aujourd’hui, des politiciens chanter les louanges d’hommes ou de femmes qu’ils ont eu à traiter de tous les noms dans le passé.

Et la réciproque reste également valable avec des politiciens et autres acteurs sociaux qui vouent aux gémonies des hommes et des femmes qu’ils ont adulés et louangés pendant un long moment de leur carrière politique. Cette attitude des plus traîtresses semble malheureusement être la règle de conduite de beaucoup de nos politiciens qui n’hésitent plus à renier leurs convictions et trahir leurs amitiés d’hier. Le plus grave dans cette sarabande endiablée de traîtres et de renégats, est que ces damnés sans foi, ni morale envahissent l’espace politico-médiatique avec tous les risques d’influence et d’impact négatif sur la jeune génération.

Le reniement et la trahison désignent chez certains politiques, des changements brusques de position et d’alliés en fonction du contexte et du dynamisme politiques. Ainsi, dire d’un individu qu’il pratique aisément le compromis revient à désigner quelqu’un de peu scrupuleux qui n’hésite pas, à l’occasion, à revenir sur sa parole, à trahir ou se dégager de ses amis ainsi que de l’ensemble des règles qui régulent le jeu politique afin de conserver une position avantageuse pour lui, ou d’obtenir des ressources dont l’aurait privé la conformité à une morale.

Ramené au contexte post-électoral actuel, ce concept servira, à n’en pas douter, à qualifier de nombreuses personnalités du gotha politique. En vérité, plus on s’approche des joutes électorales, plus les appétits s’aiguisent et certains acteurs du jeu politique se dévoilent, ou plutôt dévoilent leur nudité morale, leurs tares et leurs envies égoïstes et pouvoiristes. Victor Hugo avait certainement raison en disant qu’une caresse préalable assaisonne les trahisons…

Pour conclure, le prix de la trahison, oui toute chose ici-bas a un prix et les traîtres s’en sortent souvent grâce à des combines ou au camouflage qui fait partie de leur nature. Tous les témoignages concordent, le maréchal Mobutu, ce vulgaire phallocrate (il a épousé deux sœurs jumelles au prix d’une…) qui avait gouverné le Zaïre, pleurait de douleur dans son lit d’hôpital à Rabat au Maroc, la morphine n’avait plus d’effet. Entre deux sanglots il faisait aussi le constat du vide qui lui restait et de l’immense désastre du pays perdu ainsi que des amitiés qui se sont volatilisées du jour au lendemain. Il pleurait sa propre fin et le dénuement de ses heures douloureuses ou il voyait de ses propres yeux, la vanité et l’éphémère du pouvoir, le pauvre dans sa détresse il eut ce constat terrible pour un mourant. " Même Nzimbi aussi m’a trahi " ! Oui, le fils de sa sœur, le général Nzimbi Ngbalé, le commandant de la DSP, la garde prétorienne de Mobutu, fut le premier à franchir le fleuve pour venir se réfugier ici à Brazzaville, abandonnant Mobutu à son sort. Belle leçon pour tous ceux qui pensent que l’ethnie est une expression de fidélité.

En réalité, les peuples à travers la colère populaire réussissent parfois à nous venger des traîtres, ceux qui piétinent l’intérêt général au nom de leur petit confort personnel. Dans ce registre, je rappelle ici la colère populaire des milanais déchaînés contre Le corps de Benito Mussolini et de sa maîtresse Clara Petacci. Ils furent fusillés le matin du 28 avril 1945 avant d’être pendu par les pieds sur la Piazza Loreto à Milan.

Le 8 février 1986, dans Port-au-Prince en liesse on assiste à l’attaque en règle du mausolée de papa Duvalier et à la profanation de ce qui restait de lui avant de régler le sort des fameux tontons macoutes. Quant à Mohammed Najibullah, celui que les soviétiques avait placé à la tête de l’Afghanistan, il fut pendu à la chute de Kabul à un lampadaire public le 17 avril 1992. Il y a des moments extraordinaires dans la vie ou l’histoire humaine reprend brusquement ses droits et règle ses propres comptes, ne l’oublions jamais.

Ces images sont encore dans nos mémoires pour nous indiquer ce qu’il ne faut plus faire pour éviter la colère des peuples et surtout celle des vengeurs, c’est-à-dire de tous ceux qui veulent extirper la dictature du corps social des peuples en souffrance dans l’immense tiers monde dont nous sommes les fils. Du Shah d’Iran à la fuite de Ben Ali en Tunisie et Blaise Comparé au Burkina, les traîtres finissent toujours par payer au prix fort la forfaiture qui guide leur vie.

Thomas Sankara, qui fut victime de la traîtrise résume le mieux mon propos de ce jour : " L'ennemi n'est pas celui qui te fait face l'épée à la main. Mais c'est celui qui est derrière toi, le poignard dans le dos. "

C’est le sens du message que je souhaite partager avec vous dans ces moments ou l’obscurantisme et les incertitudes nous empêchent de distinguer le chien et le loup.

Jeff. M. ITSOTSO


 


 

 

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20 septembre 2017 3 20 /09 /septembre /2017 20:03
WANTED : QUI A VOLE LE SUPPRESSEUR DE FISTON OLESSONGO ?

COMMENTAIRE : Voici un petit texte qui m'a été envoyé par mon ami Davy Albano. Un Robin des Bois sévit à Siafoumou. Il vole et signe ses larcins sur les murs. En victimisant le fils du commandant de zone militaire de Pointe-Noire, il a provoqué la colère de papa Général Olessongo qui a envoyé la milice quadriller la zone aux alentours de la nouvelle demeure de son fils - pour que le fiston dorme en paix. Il n'est donc pas très prudent de croiser sa route aux alentours de 22 heures. Le fiston Olessongo aurait été délesté d'un suppresseur, un appareil qui permet d'envoyer de l'eau dans une maison.

Vous avez compris que l'on a transformé une petite affaire privée en affaire politique de grande importance au point de mobiliser des miliciens du régime. Pourquoi ? Parce que papa est un Général, commandant de zone. Ce n'est pas le rôle d'une vraie police ou d'une vraie armée de répondre à un vol en bastonnant tous ceux qui passent. On exagère le vol d'un suppresseur en affaire d'Etat. Ce n'est pourtant qu'un suppresseur et papa peut lui en payer une dizaine mais le pouvoir ne supporte pas le bras d'honneur de notre voleur de riches. 

Robin de Bois reviendra puisqu'il l'a signé sur un mur mais il a tout  son temps. La milice harcelée par les moustiques  de Siafoumou finira par se fatiguer. Robin de Bois, grand Angwalima a tout son temps. Avec la crise, le vol est devenu une profession exercée même par des gens qui travaillent déjà comme l'ancien chef du protocole de la ministre de la santé Mikolo. De toute façon, dans la jungle de CongoWood, kimoyibi, ça commence au haut sommet. Celui qui s'est contenté de piocher un petit suppresseur n'a rien fait : c'est un petit Robin des Bois. De plus gros emportent des sacs de nguiris...

Ceci n'est pas une apologie du vol qui est un délit pour les petits voleurs et non pour les gros. Ce taquin a eu le chic de donner du travail à une milice armée qui s'ennuie dans les casernes. Ce n'est pourtant pas une raison pour tabasser le premier venu. On attend les prochaines rumeurs de Davy Albano. La ville océane du Congo n'en manque pas.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

*

Bonsoir LDM.

Depuis mardi 12 septembre, le fils du commandant de zone militaire de Pointe-Noire, Olessongo a, dit-on, été victime du vol d'un suppresseur d'eau dans sa nouvelle demeure. Le voleur a pris le soin d'écrire sur le mur qu'il reviendra incessamment. Depuis lors le quartier de Siafumu au niveau de l'arrêt de bus "le manguier" est quadrillé chaque nuit dès 22 heures par la milice du pouvoir. Toute personne passant malencontreusement par là à ces heures est systématiquement bastonnée. Ce fils à papa est célèbre pour avoir l'année dernière tué des pauvres gens pour excès de vitesse au centre ville de Pointe-Noire. Comme toujours le peuple s'accommode bien de ces désagréments sous sourciller. 
 
Par ailleurs, j'ai bien lu la liste des 44 parents et invités pour le voyage présidentiel aux USA où le monarque aura juste 2,5 minutes de parole au siège de L'ONU. Coût du voyage : 100 milliards de cfa pendant que les salaires ne sont pas payés. Vu le nombre élevé des parents appelés à ce voyage, de deux choses l'une : soit le monarque met à l'abri une partie des parents pour l'exil ou bien il croit se constituer un bouclier humain autour de lui.
God bless you.
 
Davy ALBANO
 
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