Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 novembre 2017 1 13 /11 /novembre /2017 21:25
ROLAND NITOU ET LES INDIGNES DU 242 DOIVENT TENIR BON

Une dictature ne règne que par la peur. La peur, son arme la plus redoutable. Et la peur se sème par la menace et se distille par la mort. Oui, ils sont capables de tout pour se maintenir au sommet de l'impunité et de toutes les facilités. Dès qu'apparaissent des esprits qui osent se départir de la peur pour se mettre en face des barbares en col blanc, ceux-ci usent d'intimidation pour réduire au silence ceux qui dénoncent la barbarie de ces monstres qui n'ont d'humaine que l'apparence. Hier, on a menacé les parents de Lionel Gamba, fait un procès au Lion De Makanda. Aujourd'hui, on essaie de terroriser Roland Nitou et les membres des INDIGNES DU 242.

Que Roland Nitou et ses amis ne cèdent pas à la peur. Si Claude Wilfrid Etoka avait voulu porter plainte - alors qu'il se trouvait en France, il aurait pu le faire. La plainte introduite au Congo ne relève que d'une campagne d'intimidation qui se prolonge par des menaces sur les proches au Congo. La seule certitude est que Roland Nitou et ses amis ne sont plus les bienvenus à Brazzaville comme Alain Mabanckou et tant d'autres. Nous sommes nombreux dans ce cas.

Les parents de monsieur Roland Nitou ne sont pas responsables de sa détermination militante à dénoncer l'indicible qui se joue à ciel ouvert dans notre pays. Il ne leur arrivera rien. Toto Ngakala n'a rien contre eux car Roland Nitou est majeur et seul responsable de ses actes et de ses propos. S'attaquer à sa famille est un acte de lâcheté. Monsieur Denis Sassou Nguesso devrait retenir ses cerbères et ne pas céder à la haine, lui qui dit avoir la tête froide. La plainte que vous avez déposée ne concerne que Roland Nitou et non ses parents. Laissez donc de pauvres citoyens qui ne vous ont rien fait tranquilles. Il y va de l'image d'un Etat qui a depuis longtemps perdu toute dignité.

Si monsieur Claude Wilifrid Etoka n'a rien à se reprocher, pourquoi s'agite-t-il ? Il pourrait par exemple prouver que sa villa a bien été achetée avec de l'argent propre. Si tel est le cas, pourquoi s'agiter ? Il faut qu'il évite que les juges des Biens Mal Acquis se tournent de son côté. Des vidéos apparaissent où ses proches le défendent en affirmant que sa fortune n'a aucun lien avec les membres du système mafieux congolais, dans ce cas, pourquoi s'agite-t-il - de façon qu'on s'interroge sur la façon dont il a constitué sa fortune ? Avec ses palmeraies, Claude Wilfrid Etoka détruit la biodiversité au nord du pays en pratiquant la monoculture. Et le Congo prétend défendre les forêts bassin du Congo.

Claude Wilfrid Etoka devrait planter ses palmiers là où il n'y a pas de forêts primaires pour qu'ECO-OIL rime avec écologie. Or, ce n'est pas le cas. Cet homme qui a récupéré Sangha Palme, Huilka à Nkayi et les vergers de Loudima qui appartiennent à l'Etat doit expliquer comment il a pu s'emparer de ce qui autrefois appartenait au giron national - au lieu de s'en prendre à des jeunes qui ne veulent que le bien-être collectif de tous les Congolais.

Nous apportons notre soutien à Roland Nitou et à tous les membres des INDIGNES DU 242. Il faut continuer à porter à la lumière tout ce qui se fait dans l'ombre. Etant donné la noblesse de cette lutte contre des barbares en col blanc prêts à tout pour nous faire taire, il faut rester lucides et déterminés. Ceux qui devraient avoir maille à partir avec la justice, ce sont les Rodolphe  Adada, les Denis Christel Sassou Nguesso, entre autres.

Le Congo vit sous le cycle de la violence et de la terreur, une terreur aveugle, une violence ethno-orientée. Qu'on essaie d'y échapper, on y revient toujours car il faut que l'on dise clairement que le tribalisme exacerbé de Denis Sassou Nguesso a plongé le Congo dans les ténèbres de la banqueroute financière et ce n'est pas un certain producteur de vidéos brouillonnes (nullement concerné par mes articles précédents, lui qui est un tribal qui pour défendre le Général Jean Marie Michel Mokoko appelait à une guerre tribale entre Makoua et Mbochis en disant : " A CHAQUE MAKOUA, SON MBOCHI") qui nous dira le contraire : Pascal Lissouba n'a pas ruiné le pays ; au contraire, il a construit le cadre juridique qui a permis à Denis Sassou Nguesso de gérer plus d'argent que tous les autres présidents réunis avant lui. Nous n'avons dédouané aucun régime de la pratique du tribalisme. Cependant, excuser la ruine du pays aujourd'hui en évoquant le régime de Lissouba, c'est faire montre d'une étroitesse d'esprit.

 

A VOUS, LE PRODUCTEUR DE VIDEOS BROUILLONNES, ET LES AUTRES, JUSTE UNE QUESTION : SI LE GENERAL JEAN MARIE MICHEL MOKOKO QUE VOUS AVEZ SOUTENU N'ETAIT PAS DU NORD MAIS DU SUD, L'AURIEZ-VOUS SOUTENU ? JE PENSE QUE NON. LES SUDISTES, EUX, ONT POUR LEUR DEFENSE, D'AVOIR TRANSCENDE LES DIFFERENCES ETHNO-REGIONALES QUE VOUS AVEZ DU MAL A DEPASSER - POUR NE VOIR QUE L'HOMME MOKOKO, L'HOMME DE VALEUR, CELUI QUI PRECHAIT L'EXEMPLARITE. VOUS AVEZ PEUR QUE L'ON EVOQUE LA QUESTION DU TRIBALISME - PARCE QUE VOUS ETES DES DISCIPLES DU NOUMAZALAÏSME. TOI, QUI AS VOULU INSTIGUER UNE GUERRE TRIBALE ENTRE MAKOUAS ET MBOCHIS, TU ES UN TRIBAL ET UN VIOLENT.  N'ES-TU PAS LE BARBARE QUI SE PRETEND INTELLECTUEL QUI A DIT : " A CHAQUE MAKOUA, SON MBOCHI" ? JE T'INVITE A UN DEBAT CONTRADICTOIRE SUR LE TRIBALISME, CHER ESPRIT BROUILLON.

LE NOUMAZALAÏSME NE POUVAIT QU'ENTRAINER LA PRISE ET LA CONSERVATION DU POUVOIR PAR LA FORCE - POUR EVITER LA CASE DEMOCRATIE QUI FAIT TANT PEUR A SES DISCIPLES. POUR PREUVE, IL N'Y A QU'A VOIR COMMENT TOUS LES PRESIDENTS ISSUS DU NORD SONT ARRIVES AU POUVOIR :

- Marien Ngouabi : par un coup d'Etat militaire contre le président Alphonse Massambat-Débat ;

- Yhombi Opango : après l'assassinat tragique de Marien Ngouabi car il valait mieux pour le nord perdre un Kouyou que de perdre le pouvoir ;

- Denis Sassou Nguesso : par un coup d'Etat de palais pour renverser Yhombi et par le massacre de 50000 Congolais pour renverser la démocratie naissante.

Ni Youlou, ni Massambat-Débat, ni le professeur Pascal Lissouba n'ont eu besoin de force pour arriver au sommet de l'Etat. Ce sont des faits. Personne ne peut lutter contre des faits. Et nul besoin d'être du nord ou du sud pour faire ce constat...

Le Congo a subi pendant ces vingt années un vol collectif d'une rare intensité qui a anéanti toutes les finances du pays. Au lieu de poursuivre ceux qui ruinent le pays, ceux qui côtoient le roi au quotidien, ces barbares qui se donnent des airs de bourgeois, on s'en prend à des jeunes. Il arrivera un temps où la vraie justice aura à sévir et,à ce moment-là, tous rendront des comptes. Nous jugerons même les juges.

La guerre est longue entre le peuple et la dictature des barbares de l'ethnie-Etat mais il est prévisible que nous gagnerons car nous sommes le peuple et un peuple est immortel. Notre cause est juste, notre combat, légitime. Nous finirons par triompher.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMBA, MBUTA MUNTU

 

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2017 6 11 /11 /novembre /2017 18:11

En regardant la succession des chefs d'Etat au sommet de l'Etat dans notre pays, le Congo, quiconque constatera que le pouvoir a été plus longtemps entre les mains des ressortissants du nord que du sud, de l'est ou de l'ouest. Denis Sassou Nguesso, à lui tout seul, cumule, 34 ans au pouvoir, et je vous épargne le fait qu'il est au sommet de l'Etat depuis près de quarante trois ans. Et il faut le dire, aucun ressortissant du nord n'a jamais conquis le pouvoir par des voies démocratiques. Nous pouvons arguer que déchus, les présidents de la république issus du sud du Congo ne s'accrochent pas au pouvoir : Fulbert Youlou a démissionné (ce que Denis Sassou Nguesso ne fera jamais), après avoir été évincé par Marien Ngouabi après un coup d'Etat, Massambat-Débat est allé cultiver ses champs. Quant au professeur Pascal Lissouba, il n'a jamais tenté de revenir au pouvoir par les armes. Qu'on se le tienne pour dit qu'au sud, on s'accroche moins au sommet de l'Etat qu'au nord. Et en plus, il y a une conspiration des ressortissants du nord pour garder le pouvoir politique ad vitam aeternam entre leurs mains. C'est pour dénoncer ce complot que j'écris cet article.

Il est temps de se poser ouvertement toutes les questions qui froissent la conscience de ceux qui ont peur de la démocratie, de la liberté d'association et du One Man, One Vote, ceux qui ne se sentent bien que lorsque le pouvoir est dans leur camp, c'est-à-dire, au nord de la république, ceux qui nous font l'insulte et l'offense de dire que les Mbochis sont une race de seigneurs : le Congo est-il condamné à avoir au sommet de l'Etat un ressortissant du nord, notamment un Mbochi ? POURQUOI ?

Nous voyons les conséquences de la gestion du pouvoir dans notre pays par des barbares venus des bords de l'Alima qui n'ont aucune moralité, aucun sens de la chose publique, des esprits qui s'encanaillent dans l'impunité absolue, des gangsters d'Etat, des voleurs  qui ont plongé le pays dans les ténèbres de la banqueroute. Nous voyons comment ils ont pillé le pays et comment ils s'accrochent au pouvoir et ne veulent pas le lâcher. Il est vrai que tous les Nordistes ou tous les Mbochis ne sont pas comptables des actes du gang des barbares mbochis mais la question que l'on doit leur poser est claire : peuvent-ils supporter ou accepter la démocratie, c'est-à-dire, le fait qu'il y ait quelqu'un d'autre au sommet de l'Etat qui ne soit pas Mbochi ou Nordiste ? C'est important de se poser cette question car cela peut permettre de comprendre pourquoi malgré le marasme dans lequel est plongé le pays, les Mbochis et les Nordistes continuent à soutenir ce régime.

On a vu certains Nordistes soutenir le Général Jean Marie Mokoko par pur tribalisme - parce qu'ils désiraient que le pouvoir reste au nord. Le pouvoir doit-il rester à tous prix au nord alors que les barbares mbochis  et nordistes détruisent le pays ?  La preuve est faite que ces gens-là ne sont pas des démocrates et qu'ils ne sont pas là pour défendre les intérêts de tous les Congolais. Alors, de quel droit devons-nous accepter qu'ils s'accrochent au sommet de l'Etat ? Pour nous ruiner et nous massacrer ? Est-ce la conception  que tous les Congolais se font de la politique ?

La Lettre du Continent a révélé que les sept personnes qui gèrent (mal) les ressources du pays sont tous des Mbochis d'Oyo. Nous voyons comment les prédateurs sauriens du nord se sont organisés pour avoir la mainmise sur les ressources du pays - au point où nous n'avons même plus d'hôpital central à Brazzaville. Et ils doivent demeurer au sommet de l'Etat ? Pourquoi ? Parce qu'il faut que le pouvoir reste au nord ? Pourquoi le pouvoir politique devrait-il toujours rester au nord ? Parce que nous sommes tous devenus des suicidaires ? Cette question est fondamentale car nous avons découvert que parmi nous, au sein de la diaspora, de nombreux amis ressortissants du nord, bien que dénonçant les frasques du régime Sassou, caressent au fond d'eux l'idée que le pouvoir reste au nord et ont de ce fait peur de la démocratie, c'est-à-dire, du One Man, One Vote. Ce sont des disciples de Noumazalaye qui ont infiltré les vrais démocrates congolais. Je tire aujourd'hui la sonnette d'alarme pour que nous ne soyons pas surpris quand demain ils nous lâcheront à la chute de Denis Sassou Nguesso - afin de vouloir à tout prix que le pouvoir reste au nord. Pourquoi ? Parce que le pouvoir est pour eux synonyme d'argent facile, de privilèges, d'impunité absolue, de discrimination ethno-régionale à leur profit. Il faut le dire sans ambages : la démocratie est plombée au Congo car la menace du "NOUMAZALAÏSME" pèse sur lui. 

Attendez, en m'interrogeant, je ne nie pas la possibilité à un nordiste d'accéder démocratiquement au pouvoir mais il faut que les Nordistes et les Mbochis acceptent aussi que n'importe qui - même un Téké - accède au pouvoir ! Il y a une entente tacite et explicite entre nos compatriotes du nord qui ne veulent pas que celui qui accède au sommet de l'Etat soit un sudiste. Pourquoi ont-ils peur qu'un sudiste accède au pouvoir si telle est la volonté du peuple ? Parce qu'ils redoutent la fin de leurs privilèges immérités ? La question se pose car le 4 mars 2012, alors même que Denis Sassou Nguesso fait exploser les quartiers nord pour récupérer de l'espace, nous ne voyons pas de soulèvement des nordistes et des Mbochis ! Le pays est ruiné, tout ce à quoi nous assistons de la part de ceux qui profitent en privilégiés des ressources du pays, c'est juste des plaintes.

Chers compatriotes du Nord, chers compatriotes Mbochis, si Sassou ne vous a pas privés de vos salaires, vous plaindriez-vous du système qui suce le pays jusqu'à le vampiriser totalement - en le vidant de son sang, de ses ressources, de ses finances ? Jusqu'à quand allons-nous jouer à l'hypocrisie ? Il s'agit désormais de ne plus se voiler la face.

LA DICTATURE NORDICO-MBOCHIE assistée de ses complices de toutes les ethnies du territoire a ruiné le pays. Il est temps de mettre fin à ce système et d'instaurer une vraie démocratie avec du One Man, One vote, les mêmes droits et devoirs pour tous, la méritocraties et les mêmes chances pour tous les enfants du pays. Or, ce système ne pourra se mettre en place si on continue avec le tribalisme et avec le complot nordico-mbochi de vouloir à tout prix garder le pouvoir au septentrion.

Je sais que ce texte va peut-être soulever des vagues. C'est mon souhait. Nous ne pouvons plus ne pas parler du tribalisme, de l'ethnoratie, de l'ethnocentrisme. Il faut percer l'abcès. Ou nous sommes des démocrates ou nous ne le sommes pas. Il s'agit pour moi de séparer le bon grain de l'ivraie car le Congo est en danger. J'ai depuis des années tiré la sonnette d'alarme. En vain. Je constate que rien ne change et à l'allure où vont les choses, le pouvoir sera conservé au nord du pays - juste parce que les nordistes et les Mbochis qui soutiennent Denis Sassou Nguesso et son régime ne sont pas des démocrates.

Je vois que vous me direz qu'il y a aussi des sudistes qui profitent du système dictatorial mis en place par Denis Sassou Nguesso. Attendez, s'il n'y avait que des Mbochis et des Nordistes à tous les postes de décision, comment aurait-on pu un seul jour faire croire à l'illusion de l''UNITE NATIONALE" ? A travers l'histoire, on a remarqué que tous les envahisseurs gouvernent toujours en associant des complices locaux ou autochtones. La dictature de l'ethnie-Etat a besoin d'un masque trans-ethnique.

Vu la gravité de la situation, il faut élever le niveau de conscience en ouvrant la boîte de Pandore des questions tues par démagogie. Il est évident que je sais que tous les Congolais souffrent et que du nord au sud, d'est en ouest, on réclame un changement mais combien sont pour la VRAIE DEMOCRATIE ? Pour le One Man, One Vote ? Pour la fin des privilèges ethno-régionaux ? Combien ?

Je me souviens de la lettre des sages mbochis qui doit toujours être en ligne, une lettre dans laquelle des individus qui se proclamaient sages demandaient à Denis Sassou Nguesso de quitter le pouvoir mais de laisser un Mbochi ou un Nordiste au sommet de l'Etat. La lettre est en ligne. Il vous suffira d'une recherche pour la retrouver.

Il faut briser la glace des mensonges et de la fourberie politiques. Il y va aujourd'hui de l'avenir de tout un pays que le tribalisme a ruiné depuis 1960 en divisant les Congolais au lieu de les unir autour des mêmes droits et des mêmes devoirs. Nombreux trouveront cette vérité amère. Oui, elle a un goût amer. il est aujourd'hui question de ne plus faire semblant d'être aveugle - alors que nous voyons avec nos deux yeux.

Il faut ruiner le tribalisme pour ressusciter le Congo. Et cela n'est pas possible tant que de nombreux faux démocrates voudront que le pouvoir demeure ad vitam aeternam au nord du pays, notamment entre les mains d'un président mbochi.

Je suis le Lion De Makanda, Mwan' Mindzumb'. Je n'ai qu'une religion : LA VERITE. Il n'y a plus de place pour l'hypocrisie ou pour le mensonge. Me lire voudra désormais dire boire la vérité avec toute son amertume. 

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

LE CONGO EST-IL CONDAMNE A AVOIR UN PRESIDENT ISSU DU NORD JUSQU'A LA FIN DES TEMPS ?
LE CONGO EST-IL CONDAMNE A AVOIR UN PRESIDENT ISSU DU NORD JUSQU'A LA FIN DES TEMPS ?
LE CONGO EST-IL CONDAMNE A AVOIR UN PRESIDENT ISSU DU NORD JUSQU'A LA FIN DES TEMPS ?
LE CONGO EST-IL CONDAMNE A AVOIR UN PRESIDENT ISSU DU NORD JUSQU'A LA FIN DES TEMPS ?
Partager cet article
Repost0
9 novembre 2017 4 09 /11 /novembre /2017 22:00
DAVY ALBANO  CONSTATE QU'IL Y A LONGTEMPS QUE LE LION DE MAKANDA COMBAT LE TRIBALISME

COMMENTAIRE : Davy Albano est un compatriote qui prend la plume de temps en temps pour écrire sur DNCB. Nous lui remercions pour cela. Il me rappelle que j'ai beaucoup écrit sur le thème du tribalisme, répondant parfois à des compatriotes qui m'interpellaient. Le tribalisme est la cause principale de la ruine aujourd'hui de notre pays, une faillite qui a même fini par atteindre ceux qui soutenaient le régime. Nous l'avons dit : tout système dictatorial meurt de ses propres excès. Nous y sommes ! Cet article peut être retrouvé à l'aide d'une recherche sur le blog.

 

Il faut toujours reprendre ceux qui véhiculent des idéologies rétrogrades comme celle du "noumazalaïsme" qui consiste à refuser la démocratie en prétextant que si la démocratie était instaurée, jamais un ressortissant du nord ne pourrait accéder au pouvoir - à cause du déficit démographique du nord par rapport au sud. Nous voyons où nous a conduit le "noumazalaïsme" : à des coups d'Etat perpétrés par des leaders politiques originaires du nord frileux à la démocratie. Il y a un pseudo-intellectuel qui a trouvé l'astuce pour éviter le discours de Noumazalaye : il affirme que les partis politiques au Congo sont des regroupements ethniques et qu'en 1992, ce qui a été instauré, ce n'est pas la démocratie mais l'ethnocratie. Il ou blie bien vite que l'ethnocratie ou "noumazalaïsme" opère par coup d'Etat et ne passe jamais par les urnes.

Ce compatriote qui soutient le Général Jean Marie Mokoko par pur soutien tribal - oublie bien vite que ce sont les sudistes qui ont voté en masse pour Mokoko - remettant en cause sa logique qui n'est que celle de Noumazalaye qui a peur de l'ethnie et des regroupements naturels autour de l'ethnie causés surtout par l'esprit ethnodiscriminant qui sévit au sommet de l'Etat. Ce dictateur en puissance, fieffé ennemi de la liberté de voter librement ou de se réunir croit qu'il est un démocrate - alors qu'étant du nord, il ne fait que poursuivre la logique de feu Noumazalaye.

Nous insistons pour dire que les Congolais sont libres de se réunir et qu'il n'y a aucun monstre ou dictateur pour empêcher à nos concitoyens de jouir de la liberté de se rassembler ou de la liberté de voter. Ce genre de dictateur travesti en "penseur" ne peut être que du nord où l'on redoute la démocratie. Cher ami, au nord, vous ne votez que des nordistes. Nous avons prouvé notre haute teneur en conscience politique en votant pour le Général Jean Marie Michel Mokoko que vous soutenez tribalement - parce qu'il est du nord comme vous pour conserver le pouvoir au nord. Les Congolais du sud ont transcendé cette perception qui fait de vous un parfait disciple de Noumazalaye. 

Il est hors de question que des nazis déguisés en pseudo-intellectuels empêchent aux Congolais de se regrouper librement ou de voter selon leur conscience et leur pouvoir discrétionnaire. En France, personne n'empêche les racistes français de voter pour le Front National ou d'aller militer au Front National car les Français savent que l'essentiel est dans l'égalité des droits et des devoirs plus que dans la liberté de se rassembler ou la discrétion du vote individuel.

Au demeurant, si les partis suivaient comme vous le dites la logique tribale ou ethnique, il y aurait autant d'ethnies que de partis au Congo. Or, ce n'est pas le cas. Encore un argument qui met à mal ce disciple de feu Noumazalaye qui joue au démocrate. Les gens adhèrent librement aux partis de leurs choix. Votre logique fausse est battue en brèche par le fait que lors de la dernière élection présidentielle, peu de ressortissants du prétendu NIBOLAND ont  voté pour Tsaty Mabiala Pascal, le petit. Toi qui es nordiste, peux-tu me dire qu'au nord où vous êtes peu évolués politiquement, on ait fait montre d'autant de hauteur politique ?

Je sais flairer les idées dangereuses quand je les perçois sous de faux bons arguments. Le problème au Congo n'est pas le regroupement ethnique comme le problème en France n'est pas l'existence des associations d'Alsaciens ou de Normands : le problème est le refus de la norme républicaine. Personne n'a entendu les Blancs en Afrique du sud s'opposer au fait que les Zoulous se rassemblaient au sein de l'ANC ou de l'INKAZI. Ce qui compte, c'est d'abord le respect du droit républicain.

Vous n'êtes pas un démocrate car vous détestez la liberté démocratique parce que vous soutenez comme feu Ambroise Noumazalaye que si l'instinct ethnique l'emporte, un nordiste ne peut prendre le pouvoir. Eh bien, vous vous trompez. De telles inepties ne peuvent sortir que du cerveau d'un originaire du nord car au sud, les Congolais sont plus matures, politiquement parlant. Nous avons chassé Youlou et Massambat-Débat tandis que les nordistes sont incapables de se soulever contre Denis Sassou Nguesso - parce qu'il est du nord - même quand il les affame et les fait exploser au petit matin. Vous n'avez donc aucun crédit à donner des leçons politiques car c'est vous qui avez besoin de prendre des leçons politiques - auprès des sudistes qui ont montré qu'ils étaient plus attachés à la démocratie que nos compatriotes du nord qui préfèrent mourir de faim, se faire exploser au petit matin que de se soulever contre Denis Sassou Nguesso. Tu joues à un jeu dangereux qui risque un jour de desservir la cause de la démocratie. Un démocrate respecte la liberté d'association et la liberté de voter selon le principe "ONE MAN, ONE VOTE".

Quiconque prend prétexte de l'ethnie pour contredire ce droit fondamental de la liberté d'un homme à disposer de sa conscience n'est pas un démocrate. Je ne combats pas Denis Sassou Nguesso au simple titre qu'il soit du nord car peu m'importe le hasard de sa naissance - mais le fait qu'il a exacerbé le tribalisme plus que tous les autres chefs d'Etat de notre pays avant lui. Qu'il ait des gardes du corps mbochis ne lui a pas empêché de distribuer les mêmes droits et les mêmes devoirs à tous les Congolais.

La politique n'est pas un jeu où l'on joue à priver les hommes de la liberté d'association ou de la liberté de choisir selon leur bon vouloir. A l'homme libre, la liberté, une liberté qui ne se justifie pas car la liberté comporte aussi le droit de se tromper. Non, en 1992, ce n'est pas l'ethnocratie qui a été instaurée au Congo - sinon le professeur Pascal Lissouba n'aurait jamais été élu président de la république.

Vous sapez le travail que nous avons fait depuis ces années en niant aux Congolais de posséder une intelligence politique. En fait, vous n'acceptez un système " démocratique " au Congo que s'il favorise un ressortissant du nord comme le Général Jean Marie Michel Mokoko que vous aurez poussé au tribalisme s'il avait été élu à la tête du Congo. Il est temps de se taire et d'arrêter ces inepties, cher ami.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

Bonjour, cher LDM.

Je suis en train de recenser et relire tous tes articles sur le TRIBALISME. L'histoire devra te donner raison sur toute la ligne, car très tôt dans le passé, tu avais su tirer la sonnette d'alarme, exposant clairement le phénomène. Je te tire le chapeau ! 
L'inévitable est arrivé et le pire est à venir. Sais-tu que le clan d'Oyo est près de l'éclatement ? Il se livre à des acrobaties telles que les salaires des fonctionnaires pour ce mois sont payés par ordre alphabétique et nuitamment. Les milices de Brazza opèrent parfois en plein jour des razzias auprès des commerçants en leur disant d'adresser leurs factures à la présidence. Bref, les salaires sont réglés pour l'heure à partir de leurs prises de guerre stockées dans leurs villas à Oyo, à tel point qu'ils oublient d'émarger la comptabilité dans les registres du trésor public. 
Je te suis reconnaissant de m'avoir ouvert les yeux afin de m'intéresser à la chose publique. Le ciel te revaudra cela.
God bless you.
 
Davy ALBANO
 
Partager cet article
Repost0
8 novembre 2017 3 08 /11 /novembre /2017 13:19
LE DEBAT SUR LE TRIBALISME, L'ETHNOCRATIE OU L'ETHNODISCRIMINATION NE PEUT PLUS ETRE EVITE

Il n'a jamais eu lieu depuis 1960. Certains se froissent dès qu'on en parle. Se sentiraient-ils coupables ? Responsables ? Comment expliquer cette gêne ? C'est le sujet tabou de notre république depuis plus de cinquante ans. On peut comprendre la frilosité de certains pseudo-intellectuels. Ils savent que ce sujet pourrait réconcilier les Congolais - alors qu'eux n'ont que mission de caqueter pour jouer à la démocratie. Il me semble qu'il est temps de parler de "tribalisme" même si certains ethnologues et sociologues estiment que la tribu n'existe plus, d'ethnocratie que certains donneurs de leçon confondent avec la démocratie et d'ethnodicrimination, un vocable que j'ai créé pour expliquer une certaine politique de choix et de sélection des hommes tournée vers une seule ethnie : celle du monarque absolu, une politique masquée par l'ajout de quelques individus issus d'autres ethnies mais bien dociles quant aux injustices en vigueur.

ONE MAN, ONE VOTE. Ainsi parlait Mandela Madiba. C'est le ressort fondamental de la démocratie. Le vote reste à la discrétion de la personne et quiconque remettrait cela en cause n'est pas un démocrate. Peu importe la motivation de celui qui vote, même si elle est ethniquement orientée. Ce qui compte en démocratie, ce n'est pas pourquoi on fait un choix mais qu'on respecte le choix de celui qui vote - quel qu'il soit. Il revient après à ceux qui réclament les suffrages du peuple d'entrer en émulation car les citoyens qui constatent qu'on les trompe finissent par tourner leurs votes et suffrages ailleurs.

Il y a un pseudo-intellectuel qui déclare à qui veut l'entendre que ce qui fut instauré en 1992 - ce fut l'ethnocratie et non la démocratie. Il se fourvoie car il n'a rien compris. Pascal Lissouba est un Nzabi. Si seuls les Nzabis avaient voté pour lui, il n'aurait jamais pu être président de la république. Cet homme a présenté un projet qui a séduit jusqu'au nord de la république. Le Général Jean Marie Michel Mokoko que ce pseudo-intellectuel soutient par pur "tribalisme" a obtenu le plus de voix au sud qu'au nord. Donc si ce qui avait été instauré en 1992 était l'ethnocratie, - ce qui pour cet homme justifierait le coup d'Etat de Sassou, le Général Jean Marie Michel Mokoko n'aurait pas fait plus de voix que Tsaty Mabiala à Loudima. il faut qu'il arrête ses inepties. La démocratie commence par le respect du one man, one vote - dans la discrétion du votant qui a un pouvoir discrétionnaire. Celui qui veut remettre en question la liberté d'un citoyen de voter pour qui il veut est un dictateur ; il ne peut se targuer d'être un démocrate.

Si on dit qu'en 1992, c'est l'ethnocratie qui a été instaurée, alors on soutient la fin de ce système en donnant raison à Sassou d'avoir fait son coup d'Etat. Quant à la critique des partis qui seraient des purs regroupements ethniques, là encore notre pseudo-intellectuel n'a rien compris et veut s'opposer à la liberté des gens de se regrouper comme ils le veulent. Je comprends pourquoi Denis Sassou Nguesso a créé une loi des partis sous le conseil de pareils individus qui impose une certaine composition pluri-ethnique dans la fondation d'un parti. C'est une violation des individus à se rassembler. Ils ont commencé par le PCT, parti unique avant de céder au pluripartisme. Désormais, ils veulent une diversité ethnique dans les partis oubliant que l'essence d'un parti n'est pas dans la diversité ethnique de ses militants mais dans l'adhésion que les uns et les autres font à un projet politique.

Ce monsieur qui dit que DEMOCRATIE = ETHNOCRATIE au Congo, non seulement soutient Denis Sassou Nguesso mais en plus, il estime qu'il n'est pas nécessaire de rétablir la démocratie, c'est-à-dire, la liberté des Congolais - quelles que soient leurs motivations - à voter pour le candidat de leur choix. De tels énergumènes sont dangereux car ils jouent au démocrate - alors qu'ils n'en connaissent pas ou qu'il en nient l'essence même : la liberté de choix, un choix discrétionnaire que l'on doit respecter - au lieu de se dresser en objecteur de conscience.

De telles aberrations intellectuelles présagent de la confusion que ceux qui veulent que le pouvoir reste à tout prix au nord pourraient semer demain. Si un Mbochi vote pour Denis Sassou Nguesso, ce qui pour nous importe n'est pas le fait qu'il soit Mbochi mais que son vote discrétionnaire soit respecté et pris en compte - sans être violé. Voilà, le one man, one vote. Si Denis Sassou Nguesso déçoit les Mbochis, ils peuvent très bien ne pas voter pour lui. Je signale à notre pseudo-intellectuel que le vote discrétionnaire de l'armée essentiellement composée de Mbochis a placé le Général Mokoko avant Denis Sassou Nguesso. Il faut arrêter de distraire notre peuple, cher ami.

Nous sommes pour la liberté de chaque individu à voter pour qui il veut et peu importe ce qui le motive ! C'est la base de toute démocratie véritable. Je vous défie, monsieur le pseudo-intellectuel, de prouver que la démocratie, c'est autre chose que cela.

Il ne faut pas oublier que le Congo se trouve encore à un certain stade de l'évolution politique. Oui, il peut être regrettable que les gens votent en fonction d'une certaine proximité ethnique au candidat ou se regroupent en partis sous la même motivation - sans en référer au projet mais c'est une étape par laquelle nous devons passer.

Je préfère encore ceux qui estiment qu'il faudrait imposer deux ou trois partis dans lesquels tous les Congolais seraient obligés d'adhérer. Cependant, même dans ces conditions, rien n'empêche que certains soutiennent les présidents de partis en fonction de leur distance ethnique. C'est donc un faux problème. On reconnaît là, les ennemis de la république car ils sont d'abord les ennemis de la LIBERTÉ.

Désolé pour cette longue digression mais il me fallait mettre les pendules à l'heure de la liberté dont la démocratie est fille. Examinons à présent ce qui empêche la démocratie de fonctionner au Congo.

Qu'on prenne les Portugais, les Espagnols, les Hollandais, les Anglais, les Allemands ou les Français, une constance s'impose : ils ne sont pas venus en Afrique pour créer de nouvelles nations ou de nouvelles républiques. En un mot, ils ne sont pas venus nous apporter la démocratie. S'ils ont brisé les regroupements naturels des Africains en 1885, c'est juste pour éviter de se combattre entre eux. Les fils d'Europe se sont partagés le monde en frère comme l'avait souhaité Schiller. Ils n'étaient pas venus pour nous apporter le développement ou la démocratie mais l'esclavage et la destruction de notre harmonie ancestrale.

Le Congo n'est pas né comme une république mais plutôt comme un pâturage où le colon français regroupait ses sujets, ses esclaves, ses ressources dans une certaine superficie. Les frontières du Congo ont par ailleurs bougé en suivant le jeu des influences en Europe. La carte du Congo en 1885 n'est pas celle de 1910 ou celle de 1950, à la chute de l'Allemagne nazie.

Les Colons ont au contraire renforcé les différences entre les ethnies pour éviter qu'elles s'unissent. En créant un acte de naissance ethnique, la France affirmait la différence ethnique qui était insignifiante avant l'arrivée des Occidentaux, le clan étant l'élément dominant. Or, le clan est trans-ethnique. Nous avons été contacté par un Mindzumba de la Bouenza à notre plus grand étonnant, un Mindzumba bembé ! La tradition avait édité une carte d"identité clanique, là où le colon a instauré une carte d'identité ethnique. Les actes de naissances de ceux qui sont nés pendant la période coloniale contiennent une mention "coutume" qui consigne l'ethnie. Cela peut paraître anodin mais il s'agit d'un changement capital. Avant la colonisation française, on regardait au clan pour définir une personne. Au nord, les Makanda et les Mindzumba me recevraient avec joie si je me présentais avec ma carte d'identité clanique. A présent, si je vais au nord, on fera d'abord attention au fait que je ne suis pas Kouyou ou Likouba mais Mukongo - alors que dans la pure tradition, mon clan aurait le dessus.

Donc, pendant la période coloniale, entre les ethnies du Congo, il n'y a pas eu la moindre fusion nationale, unitaire. C'est juste une rassemblement au profit du colon qui pillait le pays en utilisant les populations comme une main d'oeuvre bon marché. Pour une transmutation de toutes les ethnies en nation et en république, il eût fallu un certain protocole rituel qui n'a pas hélas eu lieu. C'est le défi des de notre génération et des générations futures. Il n'y a pas de guérison -sans bon diagnostic. Nous en faisons les frais depuis 1960 ! Cela n'a que trop duré. Il faut qu'on en parle.

Quand La France accorde l'indépendance au Congo, les différentes ethnies n'ont pas par magie fondu en une solide nation où l'ethnie n'est plus que de l'histoire ancienne. Dans la liesse de cette pseudo-indépendance, les populations furent heureuses de se sentir libres. Hélas, dès le premier président de la république, les différences ethniques dont on n'avait pas pris le temps de fusionner en un seul peuple reprirent le dessus. Le naturel supplanta l'artificiel, le virtuel, tout en profitant des avantages conférés par ce dernier (le virtuel). Chaque ethnie souhaitait voir un des siens au sommet de l'Etat pour bénéficier de  privilèges. Voilà à quel niveau fut corrompu le développement de notre pays.

Avant la colonisation, chaque ethnie avait sa terre de préséance. Avec la colonisation et l'indépendance, tous les NTSIS ont été mis en commun sur un certain territoire. De force. Par la force de la LOI. Le colon, lui, ne regardait pas à la différence ethnique (même si certaines ethnies étaient plus appréciées que d'autres par leur kimuntu) pour le choix des hommes car peu importe celui qui œuvrait à la réussite de son dessein de pillage des ressources de sa colonie avec l'aide des autochtones qui constituaient une main d'oeuvre bon marché pour ne pas dire gratuite. Il veillait juste à ce que les ethnies ne se rassemblent pas pour le combattre et le bouter dehors. Hélas, à l'indépendance, le choix des hommes et la distribution des richesses commença à s'élaborer selon un schéma ethnodiscriminant à partir du sommet de l'Etat. C'est la source de tous les problèmes que nous rencontrons jusqu'à ce jour.

Nous aurions pu déjà dépasser ce stade dans notre évolution politique si l'Etat congolais avait transcendé l'ethnie en privilégiant l'identité républicaine à l'identité ethnique. Or, de Youlou à Sassou en passant par Massambat-Débat, Marien Ngouabi, Yhombi et Lissouba, ce ne fut pas le cas.  C'est la raison pour laquelle les partis ont encore de nos jours un fond de commerce ethnique. Si l'Etat avait accordé à tous les mêmes droits et exigé à tous les mêmes devoirs, il y a très longtemps que nous aurions dépassé cette étape.

Dans un article très soutenu, nous avons évoqué un nouveau concept pour sortir le Congo de cette situation : la TRADI-REPUBLIQUE qui consisterait à rassembler toutes les ethnies dans une espèce de sénat disposant du pouvoir de veiller sur l'unité nationale et sur le fait qu'il n'y ait pas d'ethnodiscrimination. Cette espèce de sénat aurait le dernier mot et garantirait que les Congolais aient des projets de portée et d'étendue nationales.

Le tribalisme est un concept que certains chercheurs estiment désuet car les tribus n'existent plus mais je m'y inscris en faux puisque la tribu peut être assimilée à un ensemble homogène organisé autour d'un chef, reconnaissable par la langue et par l'espace d'origine. L'ethnie ne serait que le fait que la chefferie ait disparu. Au Congo, nous avons encore des nkanis, des rois, des chefs de village, etc. Il est donc sociologiquement impossible de parler de fin des tribus dans la mesure ou on s'estime encore mukongo, mbochi, téké, likouba, makoua, bembé, vili, etc. Dans le doute, on a préféré au tribalisme un concept nouveau l'ethnocratie ou l'ethnocentrisme.

L'ethnos, chez les Grecs, c'est la race, l'origine et chaque Congolais en a une par son père ou par sa mère. Ce qui cimente et permet que l'on reconnaisse l'ethnie, c'est la langue vernaculaire d'attache, la région d'origine et le nom. L'ethnie a été utilisée par différents chefs d'Etat depuis l'indépendance pour consolider le pouvoir en divisant pour régner - ce qui prolonge en quelque sorte le système colonial.

Par ethnocratie, nous entendons un pouvoir dictatorial qui se maintient au travers de l'ethnodiscrimination que nous définissons comme la transformation des droits de tous en privilèges ethniques. Le choix des hommes et la répartition des ressources renvoient à cette discrimination - en vue de la perpétuation de la dictature de l'ethnie-Etat. Ce système a été exacerbé par Denis Sassou Nguesso jusqu'à la ruine du pays. On ne regarde pas à la compétence ou à la vertu de la personne mais à son origine et à sa proximité au gangster en chef au sommet de l'Etat. Cela conduit à l'instauration de la médiocrité et à l'impunité à tous les niveaux. La conséquence ne peut en être que la ruine du Congo.

Il nous faut réaliser ce que les pères de l'indépendance n'ont pas pu faire : nous asseoir pour parler de la question qui tue notre pays : le tribalisme ou ethnocratie, cette doctrine qui est l'ennemie de la république et de la nation. Si ce problème n'est pas résolu, nous pouvons être sûrs que nous passerons notre temps à nous déchirer pendant que les étrangers pilleront notre beau pays. N'exigeons pas une démocratie de projet tout de suite - si les bases de la construction d'une république égalitaire ne sont pas réunies. Suffit le one man, one vote dans un premier temps, qui garantira la liberté du choix. L'émulation entre les politiciens fera le reste - comme on le voit en Afrique du Sud.

Si les droits de tous sont garantis - quelle que soit l'origine de l'ethnie de celui qui accédera au pouvoir, l'ethnie ne sera plus un problème. C'est à ce niveau que ce trouve l'intérêt du concept de TRADI-REPUBLIQUE que nous avons élaboré comme solution à nos problèmes.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2017 3 08 /11 /novembre /2017 11:48
GENOCIDE/POOL : LES NINJAS NSILOULOU NE DOIVENT PAS TOMBER DANS LE PIEGE TENDU PAR SASSOU

Il semble qu'il y ait des mouvements dans le Pool. Des bruits de bottes. De nombreuses personnes ont relaté que quelques mercenaires du régime quitteraient le Pool en direction de Brazzaville. Certains insinuent même qu'il y aurait eu un cessez-le-feu tacite ordonné en secret. Tout cela est faux : un cessez-le-feu ne se signe pas en secret mais publiquement par les deux belligérants. Or, il n'y a pas eu de cessez-le-feu conclu et signé entre Sassou et Ntumi. Cela ne se peut puisque pour Denis Sassou Nguesso, le pasteur Ntumi serait un terroriste qui a maille à partir avec la justice, en fait, l'injustice de son royaume - alors le vrai terroriste, le gangster barbare d'Etat, c'est lui. Il n'y a pas non plus eu de déclaration officielle de l'ogre génocidaire d'Oyo qu'il retirait ses mercenaires et sa milice ethnique du Pool. Au contraire, il se renforce en enrôlant de plus en plus de jeunes Mbochis dans sa milice comme le montre une certaine vidéo. Pire : il fait croire à une alliance entre Ne Muanda Nsemi et Ntumi pour espérer obtenir l'aide de celui qu'il appelle le cheval de Troie de Kagamé en RDC : Hyppolite Kanambe. Denis Sassou Nguesso propage une fausse rumeur selon laquelle 1500 adeptes de Bundu Dia Kongo auraient renforcé les Ninjas-Nsiloulou. Ce qui est n'est pas prouvé.

 

Aussi, j'adresse ce message aux Ninjas-Nsiloulou :

 

Ninjas-Nsiloulou, ne tombez pas dans le piège que vous tend le monstre de l'Alima, Denis Sassou Nguesso. Il ne parvient pas à vaincre "Kinzinza Kia Nzambi" et passe alors en mode RUSE : il a essayé de vous affaiblir ou de vous diviser mais en vain. A présent, les mercenaires de la Bête barbare d'Edou font semblant de quitter les lieux pour que vous sortiez afin que ses hélicoptères de combat viennent vous bombarder. 

D'abord, il vous demande de sortir faire reddition avec vos armes, ensuite il vous accuse d'avoir reçu l'aide des membres de Bundu Dia Kongo - au travers d'une solidarité kongo agissante, ce qui est faux mais lui permet d'espérer un coup de main du faux fils de Kabila, enfin, il fait semblant de retirer quelques-uns de ses miliciens et mercenaires. Ne vous leurrez pas : porté par sa haine aveugle du Mukongo, Denis Sassou Nguesso veut détruire le Pool. Cela se voit dans son attitude et dans ses actions. Si vous commettez la bêtise de sortir, il vous fera massacrer comme il l'a fait avec les disparus du BEACH, en fait, les massacrés du BEACH.

Je sais que votre vie n'est pas facile, que vous avez pour certains abandonné femmes et enfants mais - cela ne vous servira à rien de vous faire massacrer et de transformer vos épouses et vos enfants en veuves et orphelins.

La Bête de l'Alima est blessée et elle sent que sa fin est proche. Aussi, elle a encore plus envie de détruire les Bakongo avant de disparaître. Denis Sassou Nguesso sait qu'il n'échappera pas à la CPI s'il perdait le pouvoir de son vivant ; donc il souhaite mourir au pouvoir mais il n'en est pas sûr car les choses pourraient lui échapper. Par conséquent, il veut installer comme successeur au poste de chef du gang des barbares, son fils, Denis Christel Sassou Nguesso - pour protéger les intérêts de la famille car il sait que lors de sa chute, les Congolais de toutes les régions feront payer ses crimes aux membres de sa famille.

Ninjas-Nsiloulou, Dieu est votre étendard, votre espérance et votre bouclier. Votre résistance à une bande de barbares armés est admirable, presque miraculeuse car vous tenez tête à toute une armée. Que le Dieu de nos ancêtres vous donne la force de tenir jusqu'à la chute de l'éléphant car vous êtes les derniers maillons de la résistance congolaise en action. Tenez bon. Dans le nom de Kua Tulendo, Nzambi ya Mpungu. LA RESISTANCE CONTRE L'ETHNIE-ETAT DE DENIS SASSOU NGUESSO N'EST PAS UNE CONTRAINTE MAIS UNE OBLIGATION. VOTRE DIEU EST UN DIEU DE BRAVOURE ET NON DE LACHETE. SOUVENEZ-VOUS DE LA VICTOIRE DE GEDEON. Vous êtes l'ultime espoir d'un peuple vaincu, occupé, désarmé, un peuple en état d'invasion et de servitude. La noblesse de votre combat vous dicte de tenir les rangs.

Il y aura une fin à tout ceci. Ne donnez pas à Denis Lucifer Nguesso une victoire facile - alors même qu'il échoue depuis plus d'un an et demi à vous vaincre en dépit de toute sa FORCE DU MAL ET DU MASSACRE, SA FORCE AYANT PLANIFIE UN GENOCIDE DES BAKONGO. Le MAL ne triomphe que par la démission du BIEN. NE CEDEZ PAS ! Vous êtes des Nsiloulou ! Vous portez l'idéal du ciel, vous êtes dans la voie de Dieu.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2017 7 05 /11 /novembre /2017 22:14
MESSAGE A TSATY MABIALA : ANTOINE MAHONDISSA RECLAME SES 300.000 FRANCS CFA

COMMENTAIRE : D'aucuns diront que le Lion De Makanda fait tout pour accabler Tsaty Mabiala Pascal, le petit. Non, cela n'a rien à voir. Le rat palmiste est une bestiole dangereuse très nuisible et votre serviteur n'est pas le seul à s'en rendre compte ; certains vont jusqu'à se faire escroquer de l'argent - ce qui est inacceptable de la part d'un homme qui aspire à devenir "président de la république". Heureusement que monsieur 4% n'a aucune chance. Et il le sait très bien ! Député, il ne l'est même pas puisque c'est un "députain" de la république qui a vendu son âme à Denis Sassou Nguesso. Tsaty Mabiala a vendu son âme pour de l'argent facile...

Pour réussir la transition politique demain, il nous faut placer des démocrates à la tête des grands partis du Congo. C'est vital. Nous peinons à mobiliser le peuple congolais pour susciter une insurrection générale - parce que les grands partis du Congo ont des traîtres à leur tête.

Si un homme faillit dans de petites choses, si sa parole est dévaluée car ne valant rien, on peut conclure que cet énergumène n'est pas digne de conduire des hommes en qualité de leader politique car il n' en a ni la hauteur, ni l'épaisseur. Tsaty Mabiala est un nain politique qui a fait son temps et qu'on doit évincer au plus vite. Sans envergure, il ne peut voler très loin. Il ne le reste plus qu'à s'enrichir en trahissant le peuple et l'opposition. Pour cela, il fait tout pour se maintenir au sommet des trois palmiers...

Pascal, le petit, est corrompu. Cela est connu de tous. Voilà qu'on le découvre escroc pour avoir emprunté de l'argent à un commerçant de Loudima qu'il ne veut plus rembourser, allant jusqu'à ne plus prendre les appels téléphoniques de son emprunteur. Escroc politique et escroc, tout court. Celui qui vit dans la souillure de l'argent facile ne s'en sort jamais et finit dans l'addiction.

Le respect de la parole donnée est la marque des grands hommes de ce monde. Or, on découvre que monsieur Tsaty Mabiala Pascal, le petit, n'a pas de parole.

Dans les temps qui courent au Congo, la somme de 300.000 francs cfa représente une somme importante. Or, monsieur Antoine Mahondissa a du mal à récupérer l'argent qu'il a prêté à Tsaty Mabiala - qui est pourtant très riche de tout son argent facile accumulé. Monsieur Antoine Mahondissa a eu tort de faire confiance à un rat palmiste qui vit d'argent facile, une très vilaine habitude, un homme qui a la réputation de pingre et de de radin. Et ce n'est pas moi qui le dit. Il vous suffit de lire le texte ci-dessous.

Le rat palmiste de Loudima a déjà épuisé ses deux mandats à la tête de l'UPADS. Au prochain Congrès de l'UPADS, les vrais militants de ce parti, fidèles à l'esprit de Lissouba PASCAL, LE GRAND, doivent se débarrasser de ce nuisible rongeur qui s'avère être un  fieffé traître doublé d'un escroc patenté. Comme quoi, le vice appelle le vice...

 Voici le texte que notre correspondant Dumiss Kifumb' nous a envoyé, un texte qu'il a déniché sur les réseaux sociaux :

 

" Tsaty Mabiala, la honte du Grand Niari, doit 300.000 francs cfa à un commerçant de Loudima
 
 
 Stany Franck
 
5 novembre 2017
 
Le numéro un du jadis grand parti UPADS du professeur Pascal Lissouba, le nommé Pascal Tsaty Mabiala n’arrive pas à solder une dette de 300.000 francs contractée à un commerçant de Loudima depuis six mois.
 
Celui qui s’était présenté à la présidentielle de mars 2016 comme opposant et dans l’espoir de diriger le Congo, ne s’est pas contenté de trahir l’opposition, mais bien au contraire le reste des populations de Loudima où son protégé Sassou Nguesso l’a nommé député.
 
Pingre plus que le mot, Pascal Tsaty Mabiala qui a fait de l’UPADS son business personnel, est jusqu’à ce jour incapable de solder une dette qu’il a contractée, il y’a de cela six mois auprès d’un commerçant de Loudima.
 
En séjour dans cette localité où il s’est retrouvé sans le moindre sou, le secrétaire général de l’UPADS a tenté en vain de joindre son intermédiaire à Mpila pour lui venir en aide. C’est vers un commerçant de cette localité spécialisé dans le transport en commun qu’il s’est tourné pour sortir de sa galère.
 
Antoine Mahondissa qui est un fervent militant de l’UPADS n’a pas hésité à remettre à son secrétaire général en détresse la somme de 300.000 francs cfa. Pascal Tsaty Mabiala, très heureux, promettait de restituer la dite somme dès son arrivée à Brazzaville.
 
Six mois sont passés sans que Tsaty Mabiala ne fasse signe et pire encore ne décroche plus aux appels du pauvre Antoine Mahondissa.
 
Ah, Tsaty Mabiala, c’est ainsi que tu as trahi l’opposition Congolaise… Dieu te voit ! "
 
 
 
Partager cet article
Repost0
31 octobre 2017 2 31 /10 /octobre /2017 20:27
MESSAGE AU PREMIER SINISTRE MOUAMBE NON CLÉMENTE : AVANT DE RANÇONNER LE PEUPLE, RÉCUPÉREZ L'ARGENT AUPRÈS DES BARBARES VOLEURS !

Lorsqu'un système politique n'a pas l'économie ou les finances pour se maintenir en équilibre, ce système ne peut être viable et finira par mourir de ses propres excès. L'excès d'endettement tue si l'endettement ne produit pas de la plus-value. Tout Etat doit avoir l'économie pour conduire n'importe quelle politique, même une politique dictatoriale. En effet, il faut bien entretenir les garde-chiourmes et tous les serviteurs qui vivent aux dépens de l'ethnie-Etat. Il faut bien au moins payer la faiblesse publique qui terrorise les populations pour maintenir le système en place. Nous finirons par atteindre le moment où les garde-chiourmes du système le plus barbare du monde ne pourront plus être payés. Et ce jour-là sera le début de la fin. Si en Barbarie, la milice ethnique d'Etat n'est plus payée, elle ne pourra que lâcher Sassou, le barbare. C'est indéniable. Le soutien ethno-régional tiendra tant qu'il sera subventionné par les barbares gangsters d'Etat mais si plus personne ne trouve intérêt à protéger ou à défendre l'ethnie-Etat, ce sera la fin. Nous avons déjà dépassé ce que l'on appelle l'usure du pouvoir au Congo. Et comme tout système est soumis à la loi de l'entropie, un jour, ce système diabolique prendra fin. C'est juste une question de temps. L'éléphant tombera. Reste juste à savoir quand...

Le Congo se meurt. Le diagnostic de déliquescence sévère et morbide est sans appel. Le pays connaît une banqueroute couplée d'une économie de rente inopérante pour cause d'excès d'endettement et de ressources gagées. Il faut trouver de l'argent pour survivre et le régime fait pression au premier sinistre du royaume, Mouambe non clémente, de trouver de l'argent pour sauver le régime. Mouambe non clémente qui vient d'arriver à la mangeoire est poussé à la quête auprès des étrangers. Hélas, la réputation qui nous précède empêche de trouver le moindre créditeur. Mouambe non clémente veut donc rançonner le peuple en exigeant des permis d'occuper à chaque détenteur de parcelle au Congo pour renflouer les caisses. Cela n'est pas possible partout. Il est inconcevable d'imaginer que les paysans propriétaires de parcelles à Oyo payent 200 ou 300 mille francs pour justifier de leur occupation foncière. Croyez-vous que le paysan d'Oyo ou d'Owando pourra payer cette taxe de "rançonnage" pour sauver l'Etat ? Je ne le crois pas. Et les paysans du sud ? Que feront les barbares des parcelles du Pool abandonnées par leurs propriétaires ? Vous voyez ? C'est une mauvaise idée qui tombe mal car les salaires sont de plus en plus irréguliers.

Ce genre de mesure débile ne pourra être appliqué qu'en milieu urbain, dans les grandes villes qui sont concentrées au sud du pays comme Pointe-Noire, Brazzaville, Dolisie, Nkayi, etc. Donc, il s'agira d'une loi injuste frappée d'inconstitutionnalité puisque de non étendue nationale. A moins qu'il ne s'agisse d'un prétexte pour spolier les Congolais de leurs parcelles, de leurs maisons. Peut-on imaginer que les victimes du petit Hiroshima du 4 mars 2012 payent la rançon - alors que l'Etat a détruit leurs maisons ? C'est insoutenable. Dans tous les cas, je vois mal les habitants de Mossendjo, de Loudima ou de Mouyondzi obtempérer à une telle mesure inique. Et vous savez qu'Oyo en sera totalement exonéré parce que c'est la véritable capitale du royaume !  Non, c'est une très mauvaise idée ! Que Mouambe non clémente réfléchisse encore un peu. Il peut trouver mieux.

Mouambe non clémente s'est exprimé sur Téléfoufou en disant que tout n'avait pas encore été essayé pour trouver de l'argent. Si Mouambe non clémente veut sauver son Etat, il y a mieux à faire : demander aux barbares qui ont volé l'argent du pays de le rendre pour sauver le pays. Où le fonctionnaire sans salaire trouvera-t-il l'argent pour payer sa rançon s'il possède un petit terrain avec une maisonnette ? Où le vieux retraité qui n'a pas perçu sa pension depuis neuf mois trouvera-t-il l'argent pour payer la rançon d'Etat ? Le médecin du C.H.Tue qui n'est plus payé, le professeur d'université ? Les barbares venus du bord de l'Alima ont tout volé et c'est à notre peuple de payer les pots cassés ? Cette initiative finira par soulever les populations.

Monsieur le premier sinistre Mouambe non clémente, si vous vous lancez dans pareille tentation, vous finirez par provoquer la révolte globale que nous appelons de nos voeux. D'un côté, vous privez le fonctionnaire de son salaire et de l'autre, vous voulez lui extorquer un argent qu'il n'a pas. Cela n'a pas de sens.

Sassou Angwalima et les siens ont tout volé, ces barbares ont ruiné le pays en y laissant des dettes après avoir volé l'argent du pays, et c'est au petit peuple de payer les pots cassés ? Ne vous suffit-il pas de prendre leur argent, leurs économies dans les banques afin de parer au plus pressé, pour leur exiger encore une rançon ? Au passage, nous demandons à tous ceux qui ont un peu d'argent dans les banques de le retirer avant qu'il ne disparaisse ! 

Chers membres du P.C.Tue, Si vous lancez cette opération, cet excès aura pour résultat de provoquer une révolte générale sur toute l'étendue du territoire. Cette initiative ouvrira la boîte de Pandore car que ferez-vous si on ne paye pas ? Allez-vous saisir des parcelles avec maisons pour 200000 francs cfa ? C'est une mesure qui finira par une insurrection populaire sur toute l'étendue du territoire. Essayez donc si vous avez plus que de la mouambe dans votre cerveau qui s'endort en public.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

Partager cet article
Repost0
30 octobre 2017 1 30 /10 /octobre /2017 00:04
LION DE MAKANDA : MON MESSAGE AUX ENNEMIS DE L'UNITE NATIONALE...
L'ETHNOCRATIE VULGAIREMENT APPELEE "TRIBALISME", DANS UN CONTEXTE NATIONAL PLURI-ETHNIQUE, EST UN SYSTEME POLITIQUE QUI SE PROPOSE DE CONSERVER LE POUVOIR EN S'ADOSSANT SUR LA PROXIMITE ETHNO-REGIONALE FACILEMENT IDENTIFIABLE DE MANIERE STATISTIQUE PAR LA REPARTITION DES POSTES DE DECISION ET DE COMMANDEMENT PRINCIPALEMENT DISTRIBUES SELON LA PROXIMITE ETHNO-REGIONALE AU MONARQUE ABSOLU. CE REGIME EST SOUVENT EDULCORE PAR DES INDIVIDUS SAVAMMENT COOPTES DANS D'AUTRES ETHNIES POUR FAIRE ILLUSION D'"UNITE NATIONALE".
 
AU CONGO, CELA S'OBSERVE OBJECTIVEMENT DANS LA FORCE PUBLIQUE (ARMEE, GENDARMERIE, POLICE) DONT LA MISSION EST DE PROTEGER ET DE FAIRE PERDURER LA DICTATURE (IL SUFFIT DE FAIRE UN DECOMPTE ETHNO-REGIONAL DES OFFICIERS, PAR EXEMPLE), PAR L'EXAMEN STATISTIQUE DE TOUS CEUX QUI OCCUPENT DES POSTES DE DECISION IMPORTANTS DANS LE PAYS, NOTAMMENT A DES POSTES DE GESTION ET DE DISTRIBUTION DES RESSOURCES NATIONALES (FINANCIERES ET AUTRES). MEME LES POSTES DE BASSE IMPORTANCE FINISSENT PAR ETRE ETHNO-REGIONALEMENT DISTRIBUES.
 
CEUX QUI NIENT CE PHENOMENE NE VEULENT PAS QUE LES CHOSES CHANGENT DANS NOTRE PAYS. A VOUS QUI NIEZ LE TRIBALISME OU L'ETHNOCRATIE - PEUT-ETRE PARCE QUE VOUS EN BENEFICIEZ, JE VOUS DEFIE DE DEMONTRER QUE LE PHENOMENE QUE JE DECRIS ICI N'EXISTE PAS AU CONGO. JE PENSE QUE VOUS ETES POUR LA TRANSFORMATION DES DROITS DE TOUS EN PRIVILEGES DE QUELQUES-UNS. AVEC VOUS, LE CONGO NE CHANGERA PAS. VOUS N'ETES PAS DIFFERENTS DE DENIS SASSOU NGUESSO. VOUS ETES LES PIRES ENNEMIS DE LA NAISSANCE DE LA NATION CONGOLAISE. VOUS N'ETES PAS DES AVEUGLES. NON, VOUS ETES DES TRAITRES EN PUISSANCE A LA CONSTRUCTION DEMAIN D'UN NOUVEAU CONGO BRAZZAVILLE. FINI, LE TEMPS OU L'ON JOUAIT A L'AUTRUCHE. NOUS AVONS OBLIGATION DE DELIVRER LE CONGO DE CETTE PLAIE...
 
NIER LE FAIT QU'IL PLEUVE N'EMPECHE PAS QUE L'ON SOIT MOUILLE. JE VOUS LANCE UN DEFI. QUI LE PREMIER RELEVERA LE DEFI ? NOUS PROUVERONS PHYSIQUEMENT ET STATISTIQUEMENT QUE VOUS AVEZ TORT.
 
A VOS MENSONGES, PRETS ? PARTEZ ! DEFENDRE LE MAL EST LE FAIT DES AVOCATS DU DIABLE MAIS NIER LE MAL EST LE FAIT DES MALFAITEURS. VOUS ETES, EN PUISSANCE, INTELLECTUELS OU PAS, DES ENNEMIS DU CONGO CAR VOUS REFUSEZ QUE L'ON CORRIGE DEMAIN LE MAL PRINCIPAL QUI RUINE LE CONGO DEPUIS PLUS DE CINQUANTE ANS. A MAUVAIS DIAGNOSTIC, PAS DE POSSIBILITE DE GUERISON. LES FAITS LE PROUVENT DEPUIS 1960 !
 
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
Partager cet article
Repost0
29 octobre 2017 7 29 /10 /octobre /2017 20:37

Bob Ebaka, animateur de la radio en ligne "EBAKA SHOW", projetait depuis deux ans de rencontrer le Lion De Makanda pour l'interviewer. C'est chose faite à Lyon en octobre 2017. De nombreux sujets ont été abordés, toutes concernant notre pays, le Congo.

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2017 5 27 /10 /octobre /2017 21:29
ESPAGNE : LA CATALOGNE ENTRE INDEPENDANCE (LIBERTE) ET DICTATURE DE LA LOI

L'Europe se plaît à dire qu'elle est par ses nations et ses institutions, l'exemple à suivre, un modèle de cohésion, de civilisation harmonieuse, de bien-être, de vivre ensemble, de liberté, de démocratie, etc. On croit que le coeur de l'Europe est à l'abri de toute division, de tout élan séparatiste. Eh bien, on se trompe. Si en France les velléités indépendantistes de la Corse se sont calmées, celles de la Catalogne en Espagne sont en pleine effervescence.  

Aujourd'hui, la Catalogne a proclamé son indépendance après un référendum d'auto-détermination. Aucun Etat - même pas la Russie, n'a pris le soin de reconnaître l'indépendance de la Catalogne. Madrid n'a pas tardé à rétorquer par la férule du droit, par la dictature de la constitution pour que les Catalans restent au sein de l'Espagne. La loi a donc vocation à s'opposer à la liberté de ceux qui ne veulent plus partager le même destin national. La vieille Europe plaide pour des frontières immuables car l'exemple catalan pourrait représenter un très mauvais exemple en constituant un précédent dans lequel s'engouffrerait la Corse, par exemple.

Nous sommes en face d'un combat entre la liberté et la contrainte de la loi censée constituer la modernité. L'exemple catalan me rappelle la démarche de Modeste Boukadia et sa république du sud-Congo, à la différence qu'il n'a pas eu la possibilité d'organiser un référendum et de bénéficier d'une portion du peuple capable de soutenir son ambition.

Non, la loi n'est pas une prison, aussi agréable soit-elle. La Catalogne nous le démontre. L'Espagne est une démocratie royale, c'est-à-dire, qu'il y a dans cette soi-disant démocratie, une famille qui se succède à la tête du pays sans la moindre élection juste par le droit du sang. L'amalgame des peuples culturellement différents est un problème. Les Catalans ne se sentent pas Espagnols et veulent vivre leur différence en la sanctionnant dans un Etat. Les Catalans sont-ils prisonniers du droit ? Ils estiment que le peuple est au dessus de la loi - ce que lui conteste Madrid. L'Union Européenne prend le parti de l'Espagne - comme si la démocratie est un mariage forcé - sans la moindre possibilité de divorcer.

Que va-t-il se passer ? D'un côté, Madrid a proclamé la destitution du président catalan par la bouche de Mariano Rajoy. La Catalogne va perdre son autonomie. Nous retrouvons la sempiternelle bataille de la liberté de décider de son destin et la dictature de la loi qui tient absolument que les frontières du troupeau restent intactes. Il semble que les deux camps ne peuvent éviter l'affrontement. Ceux qui ont tracé nos frontières sur des cartes à la règle et au compas vont apprendre à se battre les uns pour la liberté de décider de leur destin et les autres pour le respect de la dictature de la loi.

Il nous faut comprendre que la loi est celle de l'intérêt d'une classe ou d'une élite dominante. Nous le voyons au Congo où Denis Sassou Nguesso refait le droit selon ses intérêts.

Nous allons peut-être assister à une guerre civile au sein de l'Europe, de la vieille Europe, qui se plaît à donner des leçons au monde. Le caractère immuable de la loi est une prétention dictatoriale qui s'oppose à la notion de liberté mais ainsi va le monde depuis Rome.

Le monde suit avec beaucoup d'attention ce combat à très grande valeur symbolique. Faut-il toujours une guerre pour se séparer en deux Etats ? Les visages des Etats même européens ont changé avec le temps. Qu'est-ce qui rend les choses si différentes aujourd'hui ? On s'interroge sur la valeur de cette indépendance. Doit-on forcer les gens de culture différente à vivre ensemble ? 

Mariano Rajoy a supprimé l'autonomie de la Catalogne qui date de 1932. Le parlement catalan a voté l'indépendance. Carles Puigdemont déclare l'indépendance - alors que le parlement catalan se voit frappé de dissolution. La loi sanctionne la liberté. Les institutions catalanes nouvelles sont déclarées mortes avant même de voir le jour. Dans les jours qui viennent en Catalogne vont avoir lieu deux élections. La démocratie a un bras répressif qui sévit contre la liberté.

L'Union européenne qui soutient Madrid n'est pas non plus à l'abri de la division. La coercition de la loi risque de plus en plus de se heurter à la volonté de liberté des peuples enchaînés à vivre ensemble par la force de la loi. On constate que le peuple n'est pas le pouvoir mais que c'est la force de loi qui s'estime le pouvoir véritable. Si le peuple est le pouvoir, il devrait toujours être au dessus de la loi...

L'Europe brandit déjà la menace de l'effondrement économique de la Catalogne. Des grandes sociétés délocalisent leurs sièges à Madrid. Nous assistons à un bras de fer qui ne pourra que déboucher sur une guerre civile. Il est impossible que deux pays aient deux autorités étatiques car l'Etat ne supporte pas la concurrence d'un autre Etat sur le même espace. Nous attendons de voir qui de la loi et de la liberté d'un peuple à décider de son destin va l'emporter.

Madrid va user de la force et à la force répondra la force. L'Europe est peut-être un espace de démocratie mais est-elle un espace de liberté ? La légalité de forcer les gens à vivre ensemble est-elle démocratique ? Deux taureaux sont dans l'arène d'une corrida. On ne peut éviter le choc frontal. Les prochains jours vont être décisifs. La leçon de cette affaire, c'est qu'on ne peut pas arrêter l'histoire, l'histoire de la liberté et celle des peuples à disposer d'eux-mêmes. Si la démocratie est la dictature de la majorité, la loi est la dictature des Etats...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU 

Partager cet article
Repost0

PrÉSentation

  • : JOURNAL D'ACTUALITES ANIME PAR LE LION DE MAKANDA. SITE WEB DES DEMOCRATES CONGOLAIS COMBATTANT LA DICTATURE SASSOU NGUESSO
  • : Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
  • Contact

STATISTIQUES

 

D.N.C.B. : PLUS DE 15.000.000 DE PAGES LUES ***, PLUS DE 10.000.000 VISITEURS DE UNIQUES, *** PLUS DE 3000 ARTICLES, *** 517 ABONNES A LA NEWSLETTER, *** PLUS DE 2500 COMMENTAIRES... 

Recherche

MESSAGE&RADIO&TV DU JOUR

LDM_SWING.gif

                                               

Archives

VIDEO DU JOUR

 

 



Articles RÉCents

IMAGES

SassouKadhafi.jpgBonobo-copie-1.jpgBedieOuattara.jpg4lions-drinking.jpgBernard-Kouchner-Nicolas-Sarkozy-Mouammar-Kadhafi-1.jpgchemindefer-1-.jpgbrazza_la_poubelle.jpgChristel-Sassou.JPGchiracsassou3.jpgedouoyo1.jpglisb1-1.jpgbrazza-la-poubelle-1.jpgplissouba3.jpgdebrazza.jpg