L'existence humaine est un ensemble de contraintes imposées par l'environnement et sous-tendues par les besoins que les hommes doivent résoudre pour continuer à vivre sur terre. Chaque peuple, au commencement, a en toute liberté défini son propre modus vivendi pour y arriver : on mangeait, s'habillait et se soignait par nous-mêmes - sans importer quoi que ce soit à l'étranger.
La liberté, qu'est-ce donc dans les contraintes de l'existence ? La liberté de penser, de définir son identité, sa culture, son éducation, de se construire soi-même son propre destin. Nous, Africains, avons perdu la liberté de penser ; pour les Congolais, cela date de 1491 - à l'introduction du christianisme à Kongo Dia Ntotila, une religion qui avait pour mission de détruire notre conception du monde et nous rendre malléables à la domination étrangère.
Notre culture n'est plus la nôtre mais un ersatz de culture occidentale. Nous n'éduquons plus nos enfants pour qu'ils ressemblent à nos ancêtres mais pour qu'ils deviennent une pâle copie d'Occidentaux - avec la dépravation morale en partage. Normal, dans la mesure où notre éducation ne consiste pas à enseigner notre vision ou notre conception du monde mais de préparer nos enfants à se soumettre aux exigences de l'Occident.
Quant à la définition de notre destin, nous avons perdu cette grande liberté : c'est désormais l'Occident qui trace la route que nous devons suivre - en nous mettant à la dernière position, alors que nous avons été à la première pendant plus de dix mille ans : on trouvait des Noirs pas seulement en Afrique mais même en Arabie et en Mésopotamie. La capitale d'un grand empire noir se trouvait à Sidon selon Godfrey Higgins, un empire fondé par les Cananéens qui ont créé la ville de Carthage où vivaient les Phéniciens, des Noirs qui adoraient El, le dieu des Cananéens. Les Occidentaux ont tout appris de nous - y compris la religion - mais ils nous ont dépassés et nous ont diminués au point de nous traiter en esclaves et en inférieurs désormais. L'existence des villes fondées par les Noirs Cananéens-Phéniciens comme Tyr, Sidon, Byblos ou Carthage prouve que la malédiction de Canaan est une invention des Juifs lors de leur retour d'exil à Babylone dont le père fondateur fut un Noir en la personne de Nimrod.
Comment le savoir égyptien est passé aux Grecs ? Aristote était le précepteur d'Alexandre le Grand. Il pilla les trésors des textes égyptiens et les publia en son propre nom. Même Hippocrate apprit la médecine en Egypte qui était à l'époque le centre du savoir. Ils sont nombreux à être venus en Egypte selon Diogène Laërce : Orphée, Solon, Archimède, Pythagore, Thalès et tant d'autres. Ils apprirent la langue égyptienne pour étudier dans les maisons de vie comme nous apprenons aujourd'hui le français et l'anglais pour entrer dans des universités européennes. Quand l'Egypte était à son apogée, la Grèce n'avait pas de civilisation, les Grecs passant leur temps à se faire la guerre. il a fallu qu'un Noir phénicien, Cadmos, leur apporte l'écriture avant que les Grecs ne produisent une littérature copiée sur le modèle égyptien comme le fut leur religion. Même leur philosophie fut dérobée à l'Egypte car il n'existait de philosophes ou "amis de la sagesse" qu'en Egypte. Moïse, le civilisateur des Hébreux, fut un fils d'Egypte. Même Abraham vint s'initier en Egypte où il fut circoncis - tout comme Jésus qui vint y apprendre la magie au point où il est appelé sous le pseudonyme de l'"Egyptien" dans l'oeuvre de Flavius Josèphe. Dans l'Evangile de Jean, les Juifs le prennent pour un Samaritain dans Jean 8 : 48 - 49 pour inclure sa réponse :
" 48 Les Juifs lui répondirent : N'avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain, et que tu as un démon ? 49 Jésus répliqua : Je n'ai point de démon ; mais j'honore mon Père, et vous m'outragez. "
Notez dans sa réponse que Jésus nie avoir un démon mais ne contredit pas le fait qu'on le traite de Samaritain...
Celui qui a perdu la liberté est soit esclave, soit colonisé, soit dominé ; il ne peut travailler à son propre développement mais oeuvre à enrichir son maître. Le monde de son maître ne peut lui apparaître que comme le meilleur des mondes et ressembler à son maître devient sa seule quête identitaire. Dominé, un peuple subit l'histoire et cesse de la faire car faire l'histoire ne se conçoit vraiment qu'en toute liberté ou en tentant de toutes ses forces à redevenir libre. L'Afrique n'a même pas conscience qu'elle a perdu sa liberté puisque cette perte lui est présentée comme une progression vers le développement. Rien d'étonnant que nos frères aillent mourir en Méditerranée en tentant d'accéder au paradis - au risque de tomber en esclavage entre les mains de barbares arabes libyens. Nous sommes scandalisés que nos frères retombent en esclavage - alors que pour les autres races, nous n'avons jamais cessé d'être des esclaves tant que nous n'aurons pas retrouvé la liberté de nous définir par nous-mêmes et de nous construire un destin dont notre propre existence sera le centre. Aujourd'hui, nous ne cherchons pas à vivre libres mais à vivre comme des Occidentaux, sous la domination des Occidentaux. Là est toute la nuance. Nous sommes fascinés par la pléthore des choses qui font le monde occidental et notre existence consiste juste à vouloir les avoir et à vivre comme des Leucodermes. Nous avons oublié que nous avions une vie harmonieuse avant l'arrivée des Européens. Et on s'étonne de ce qui nous arrive aujourd'hui.
La solution, quelle est-elle ? Elle est éducative avant d'être économique. Il faut et il suffit que l'on recalibre l'éducation de cinq générations successives pour changer les choses. Or, nous ne sommes plus que des individualistes, chacun voulant être plus riche que l'autre au sein du système d'appréciation créé par l'Occident. Et tant que notre progrès et notre développement consisteront à vouloir ressembler aux Européens, nous ne chercherons jamais à être libres et nous ne parviendrons jamais au même développement car notre préoccupation n'est pas de produire le développement mais de consommer les fruits du développement des autres. Quand on regarde la Chine, on voit qu'elle ne se contente pas de consommer occidental mais produit les éléments de son propre développement. C'est même l'Occident qui consomme chinois. L'Inde prend le même chemin mais pas l'Afrique.
Pour que l'Afrique puisse faire du sur place, L'Occident nous a collé des dictatures et des dictateurs dans le prolongement des gouvernorats coloniaux, des dictatures et des dictateurs dont le but n'est pas la production du développement ou la reconquête de la liberté mais juste l'envie de se maintenir au sommet de la société des esclaves. Les dictateurs vouent tous les moyens de l'Etat et leur énergie à se maintenir au pouvoir tandis que les peuples passent leur temps à survivre ou à fuir de tels systèmes.
Il y a eu le piège qui a détruit notre esprit, notre spiritualité, la religion, il y a eu le piège qui a détruit notre identité, l'éducation extravertie, il y a eu le piège qui a détruit notre culture et notre développement, la politique par mimétisme à l'Occident. Nous sommes restés bloqués au niveau du mode de gouvernance - alors que l'Occident a déjà résolu cette question. Dans le monde prétendu civilisé, on rivalise en projets, en compétitivité, en inventivité mais en Afrique, on passe son temps à accorder les violons de la république sur comment vaincre la dictature. L'instabilité politique empêche toute possibilité de passer de la dictature à la république et de la république au développement. Nous sommes bloqués à la dictature et pendant ce temps, l'Occident avance en pillant allègrement nos ressources.
Notre drame est avant tout humain car il ne nous manque pas des intelligences mais elles sont toutes occupées à vouloir ressembler à des Occidentaux. Nous sommes condamnés à moins qu'une génération d'Africains prenne le problème par le bon bout : éduquer autrement nos enfants.
Le chemin de la liberté retrouvée passe par l'éducation centrée sur nous-mêmes, sur notre histoire, notre identité et nos religions. où a-t-on vu des rats éduquer leurs petits pour qu'ils essaient de ressembler à des chats ? Si le rat ne voit plus dans le chat son ennemi, il est perdu !
Voici un texte que j'ai envoyé sur les réseaux sociaux à mon amie Steev Manguenga car j'estime que l'aliénation est entrée par la religion et c'est d'abord par la religion qu'elle doit sortir :
" Voilà des siècles que les Africains prient en enrichissant les pasteurs au passage, des milliards de milliards de prières, sans que les choses ne changent en Afrique. C'est au nom de Jésus que les Occidentaux a pratiqué l'esclavage et même l'église et les évêques avaient leurs esclaves. La misère persiste malgré des milliards de milliards de prières au lieu d'utiliser ces heures à travailler. Les Blancs vous ont amené un Jésus bien blanc mais lorsqu'ils ont un problème, ils réfléchissent et travaillent au lieu de se morfondre en prières. Il n'y a que les Noirs à croire que Jésus viendra les sauver de la faim, de la pauvreté, de la mort qu'on leur afflige - alors même que Jésus fut un brigand zélote qui combattait Rome à la tête de ses hommes : sa crucifixion, punition réservée aux brigands et aux ennemis de Rome le prouve. En effet, il a été condamné comme lestai selon la loi Julia.
C'est pour nous dominer que la Bible a été introduite à Kongo Dia Ntotila : il fallait d'abord dominer notre esprit avant de nous asservir. Ce n'est pas la meilleure chose que les Blancs possédaient : ils auraient pu apporter leur technologie ou leur science mais ils ne l'ont pas fait. Pourquoi ? Parce qu'ils ont apporté la chose qui leur profitait à eux-mêmes, pas à nous. En vous faisant prier un homme, un Jésus blanc, les Blancs deviennent vos dieux car c'est leur image que vous priez. Le Blanc vous apparaît appartenir à la race de Dieu. La Bible parle d'un Dieu qui autorise l'esclavage et les massacres d'innocents. Comment peut-on penser une telle seconde que Dieu cesse d'être saint en autorisant le Mal - comme un vulgaire être humain ? Par la Bible, ils vous ont fait accepter l'esclavage et les pires souffrances qu'ils vous affligent encore aujourd'hui. Commencez un peu à grandir. Si Dieu est blanc, alors les Blancs sont de la race de Dieu. Et comme Dieu est le créateur, il peut faire de ses créatures ce qu'il veut. Les Blancs ont pu nous massacrer, nous traîner en esclavage - sans rencontrer de la résistance - sinon à quelques exceptions près. Il fallait tendre l'autre joue, aimer ses ennemis - surtout quand ils appartenaient à la race du Seigneur.
Tchimpa Vita a été brûlée par les prêtres blancs quand elle a voulu ouvrir les yeux de son peuple. ET vous persistez dans vos conneries. Vous négligez la vie terrestre en croyant qu'il y a une vie après celle-ci. Pourquoi êtes-vous sur terre avec un cerveau ? On reconnait l'arbre à ses fruits vous dit votre Bible mais quelles sont les fruits de la religion de nos ancêtres ? La paix, l'harmonie, l'amour du prochain qu'on n'exploitait, ni ne réduisait en servitude. Et quels sont les fruits de la religion chrétienne ? L'esclavage, la guerre, la destruction, le pillage, le massacre des Noirs, la ruine de notre culture, de notre identité. Franchement, c'est triste de voir que vous refusez d'entendre Jésus vous dire qu'il n'était venu que pour SON propre peuple et il s'est battu jusqu'a en perdre la vie en le défendant contre l'occupant romain.
En vérité, vous croyez être sauvés mais Dieu vous prouve tous les jours que vous êtes perdus. Écoutez donc votre Bible où votre Dieu vous dit qu'il n'est PAS un homme ! Ils ont menti et mentent encore pour nous tenir en servitude et en domination.
Si un être, aussi puissant soit-il, ment, il ne peut s'agir de Dieu car Dieu ne peut pas mentir et rester saint. Or, le dieu de la Bible ment - du moins, ses scribes le font mentir. Un livre où l'on trouve des mensonges ne peut pas être un livre saint : il n'y a de sainteté dans le mensonge. C'est une aliénation de croire que DIEU est un homme, un homme blanc. Jésus n'était même pas blanc mais noir. Dans votre Bible, trois de ses ancêtres sont typifiées noires : Ruth, la Moabite, qui fit un gosse avec son propre beau-père - pour conserver le nom de son défunt époux - selon les exigences de la loi hébreue, Rahab, la Cananéenne, qui ouvrit les portes de sa propre ville aux espions hébreux et Bethsheba, la mère du roi Salomon car les Hittites étaient noirs : ils descendent de Heth qui descend de Canaan et de Cham. Vous ne savez même pas lire votre fameuse Bible.
La Bible a été écrite par des Noirs et volée par des Blancs qui l'ont modifiée et falsifiée pour vous dominer. Abraham était un Noir descendant de Cush. Les Hébreux étaient des noirs. Les vrais avant que les étrangers n'envahissent Canaan et lui volent ses dieux et sa religion qu'on a modifiée pour dominer les Noirs. Le mot Bible vous indique l'origine de ce livre : l'Égypte car Bible vient de Biblos, le mot par lequel les Grecs désignaient le papyrus sur lequel les Egyptiens écrivaient. Les Noirs ont inventé l'écriture qu'on appelait Medou neter en égyptien avant qu'elle ne passe aux Phéniciens, des Noirs, qui l'introduisirent en Europe : il vous suffit de voir comment sont organisées les écritures judaïque et grecque pour vous en convaincre. Medou neter veut dire : LES PAROLES DE DIEU. Et ça ne vous étonne pas que la Bible soit considérée comme la "PAROLE DE DIEU", ou MED NETER en égyptien ? En effet, Medou est le pluriel de MED. Dieu est bien ici au singulier, témoignant que les Egyptiens étaient monothéistes sinon leur écriture se serait appelée MEDOU NETEROU. Affirmer que la Bible (assemblage de papyrus) est la parole de Dieu ou MED(OU) NETER, c'est dire qu'elle a d'abord été écrite en égyptien. La Bible a d'abord été écrite en deux langues africaines : l'égyptien et le guèze par des Noirs de 1300 avant notre ère à l'an 100 de notre ère. Ensuite, les Blancs l'ont falsifiée pour ensuite nous la rapporter en faisant disparaître au passage toutes les traces qui prouvaient son origine. Un explorateur anglais découvrit l'histoire d'Adam et Eve sur les murs du temple d'Abu Simbel, en Nubie.
Et je dois ajouter l'incroyable influence des écrits d'Enoch, l'Ethiopien, le Noir, qui influença la conception spirituelle même de Jésus, lui qui est classé dans la septième génération après Adam. Comment Adam a-t-il pu avoir un descendant noir comme Enoch - s'il n'était pas noir lui-même ? L'idée de Messie ou de "Fils de l'Homme" qui vit dans le ciel et que les Juifs attendaient vient d'Enoch avant de se retrouver dans le livre de Daniel. On prétend qu'il serait le véritable auteur de la Genèse attribuée à Moïse. Le premier homme à être entré de son vivant au Paradis et qui est devenu un ange au nom de Metatron ou Ange de la Face : l'être qui marche avec Dieu, le vice-régent du ciel, est un Noir. Son influence sur la spiritualité humaine est inimaginable. L'existence d'Enoch parmi les patriarches, bien avant la prétendue malédiction de Canaan est un cinglant démenti de l'invention babylonnienne. Enoch est plus grand qu'Abraham, plus grand que Moïse et il est le chef de tous les anges du ciel. Et c'est un NOIR ! En sachant qu'un Noir ne peut sortir d'un Blanc, les patriarches de la Bible étaient tous Noirs...
Si vous n'aimez pas la vérité, vous ne la chercherez pas car pour chercher la vérité, il faut l'aimer. Si vous n'aimez pas la vérité, comment pouvez-vous aimer DIEU qui est VÉRITÉ ?
Si vous êtes un vrai disciple de Jésus, vous chercherez la vérité qui vous affranchira du mensonge. Il n'y a pas de salut dans le mensonge mais juste la mort. Les Africains meurent en masse pour ne pas suivre la vérité mais le mensonge. Je vous souhaite un excellent week-end. "
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU