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6 décembre 2017 3 06 /12 /décembre /2017 12:43
RUMEURS DE COUP D'ETAT AU CONGO : EST-CE CREDIBLE ?

Sur les réseaux sociaux, on ne parle plus que de ça. De la convocation d'un certain Général par Obara à la DGST où il serait resté jusqu'à minuit, certains supputant qu'il aurait passé la nuit dans les locaux de la DGST. Il a pu y être convoqué pour des tas de raisons comme boire un verre de whisky avec son ami Philippe Obara. Qui sait ? Comme le petit peuple n'a pas toute l'information, il spécule en rongeant son os : c'est une conversation téléphonique écoutée en tout irrespect des droits à la vie privée qui aurait été à l'origine de cette convocation. Il aurait été surpris en pleine conversation de préparation d'un coup d'Etat selon la dernière rumeur. Le Général Nianga Mbouala, l'autre morceau de la conspiration, attendrait chez lui qu'on vienne l'interroger. Surréaliste. Comment deux Généraux au coeur du système, deux proches de Denis Sassou Nguesso, qui savent que le régime possède un système d'écoutes téléphoniques généralisées peuvent programmer un coup d'Etat au téléphone - sans s'inquiéter de rien ? C'est très peu crédible. Ils peuvent se retrouver pour parler à l'abri des oreilles indiscrètes - autour d'un bon plat de ngoki dans un salon privé. Denis Sassou Nguesso n'a-t-il pas convaincu Ali Bongo qu'il espionnait tous les appels téléphoniques entrant et sortant du Congo ? Comment en se sachant écoutés, les deux Généraux auraient-ils quand même pris la peine d'évoquer un projet de coup d'Etat au téléphone ? Cela n'a pas de sens.

On peut convoquer un Général à la DGST pour des tas de raisons. Denis Sassou Nguesso n'a confiance en personne. Même pas en Kiki, Coco ou Caca. Tout le monde est filé, écouté, tout courrier lu avant d'être délivré. Et cela se sait. Un bon dictateur se doit d'être au courant de tout, de tout et de rien. Dans une telle ambiance, la suspicion s'installe très vite et on évite certains propos. Pourtant, nombreux sont les observateurs qui prétendent qu'un coup d'Etat serait en préparation au Congo car l'atmosphère s'y prête. Il est vrai que même si un cabri renversait Denis Sassou Nguesso aujourd'hui, le peuple applaudirait le cabri. Encore faille-t-il avoir les moyens et la logistique qui vont avec un tel programme. Il me semble que toutes les ambitions sont en berne, en attendant la disparition du grand ndzokou. Qui peut en ce moment de banqueroute aigüe se permettre d'hériter d'une dépouille comme nation ? Quelle est cette ambition assez folle d'elle-même pour oser affronter le monstre de l'Alima, Otsombe ?

Et si c'était juste Jean Dominique Okemba qui casse du sucre sur le dos de ses amis pour les écarter à la course au trône du royaume - en attendant son heure de gloire ? N'est-ce pas lui, l'homme qui murmure à l'oreille de l'éléphant et qui lui dit quand il faut manger ou pas, quand il faut sortir ou pas,quand il faut voyager ou pas ? Si le Général Jean François Ndenguet est l'épine dorsale de la dictature, Jean Dominique Okemba en est son oreille la plus fine et la plus fiable. Il tient la place de l'accusateur auprès de Sassou. Il est comme Satan auprès de Dieu.

Non, l'ethnie-Etat connaît les limites à ne pas franchir au risque de se faire déchiqueter par le peuple aux aguets. Donner le spectacle d'un régime où la confiance ne règne plus ne ressemble pas au comportement en vigueur au sein de l'ethnie-Etat. On n'enferme pas un Mbochi comme ça. Un Téké, un Makoua, oui. La solidarité mbochie doit être au dessus de tout car si le système s'écroule, ils le paieront tous. Et cela, ils le savent, les éléphants, les hyènes, les crocodiles et les chacals et les vautours. Alors, la question à se poser est la suivante : qui peut et veut renverser le mastodonte de l'Alima ? Il est vrai qu'à la tête de ses cinq mille gardes républicaines, Nianga Mbouala le pourrait. Cependant, Sassou vient de se doter d'un chef d'Etat Major spécial à la présidence de la république pour le doubler et le contrôler. Il aurait suffi de l'évincer de son poste mais Denis Sassou Nguesso préfère avoir Nianga Mbouala dans les pattes pour le surveiller. L'homme aurait refusé un poste à l'ambassade du Liberia, préférant même que Sassou le limoge mais ce n'est qu'une rumeur de plus.

Certes, tout est propice à un putsch. Seulement, de telles opérations ne doivent pas être osées si le moindre pourcentage d'échec existe ! Il faut 100% de certitude ! Qui possède une telle certitude ? On croit toujours qu'une telle chose ne peut provenir que d'un très gros poisson mais qu'on se rappelle que Daddis Camara, un simple capitaine, avait damé le pion à des généraux en Guinée. Je vous entends me dire d'ici mais la Guinée n'est pas le Congo.

Denis Sassou Nguesso sait qu'il peut ne pas payer tout le monde - sauf ceux qui gardent et protègent son pouvoir. Dans le crime, on doit se soutenir. N'ont-ils pas tous profité de la ruine du Congo ? Ceux qui n'en ont pas profité sont ceux qui n'étaient ni de la famille, ni du clan, ni de l'ethnie-Ethnie, ni des proches ou des complices de circonstances, des complices de toutes ethnies confondues. Quant aux autres, s'il tombe, Sassou se dit qu'il les entraînera dans sa chute. A moins qu'il ne les fauche avant. Un petit conseil, monsieur Denis Sassou Nguesso : Judas n'est pas très loin de vous. C'est souvent même un homme de confiance. Alors, ne tournez jamais le dos à personne. Même pas à un moustique ! L'histoire nous renseigne néanmoins que la solidarité ne tient que lorsqu'il s'agit de manger mais quand vient l'heure de la chute, c'est chacun pour sa peau, la fuite pour tous.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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4 décembre 2017 1 04 /12 /décembre /2017 18:03
DAVY ALBANO : ALERTE ! RISQUE D'ATTENTAT TERRORISTE À BRAZZAVILLE
 
ALERTE ! RISQUE D'ATTENTAT TERRORISTE À BRAZZAVILLE
 
Après les scandales des Panama papers, du mensonge auprès du FMI de "Mme Lagarde qui ne peut rien me refuser" sur la dette globale du Congo, du trafic avorté de drogue avec les Sud-Américains, après que nous ayons démasqué la mascarade d'une prétendue menace terroriste, considérant le mode opératoire du clan d'Oyo, la suite logique serait de les voir passer à la vitesse supérieure pour atteindre leurs objectifs : créer un climat d'insécurité dans le pays qui depuis souffre du manque de paix et  faire croire au monde que le Congo est une cible des terroristes musulmans.
 
Voici comment pourrait se dérouler la suite de leur programme machiavélique, car même un élève du cycle primaire finirait par comprendre comment le clan d'Oyo développe son algorithme criminel du logiciel bâtard version  PCTue 1.2.0.
 
Après avoir fait circuler la rumeur selon laquelle les intérêts des Américains et Français seraient visés, en déployant des hommes en armes devant les ambassades de ces pays pendant une matinée, on se demande quels intérêts sont ciblés dans ces représentations diplomatiques ? Les intérêts des occidentaux ne sont-ils plus les plateformes de pétrole en mer qui du reste, sont très vulnérables faute de surveillance côtière ? 
 
Souvenons-nous que dans les années 80, lorsque la popularité de feu Tchystère Tchicaya commençait à lui faire ombrage, Sassou avait commandité les explosions au cinéma  Star de Moungali et à l'aéroport Maya-Maya afin de le discréditer. 
Nous risquons donc de voir très bientôt Sassou déployer dans les rues de Brazzaville des hommes en armes se faisant passer pour des Jihadistes. Ils auront pour sale besogne de tirer sur le peuple (comme le 04 Avril 2016) et peut être se faire ensuite abattre pour éliminer les preuves.
 
Sassou pourrait aussi faire exploser un véhicule dans un endroit très fréquenté de Brazzaville pour troubler le peuple.
 
À l'image de Ngolo l'ancien secrétaire du PCTue qui avait failli être sacrifié chez Okombi Salissa pour l'incriminer, un dignitaire du pouvoir pourrait être kidnappé et exécuté en LIVE comme bouc émissaire pour frapper l'opinion.
 
Le clan d'Oyo a toujours usé des stratégies de diversion et de division pour arriver à ses fins (cf.l'attentat de l'avion UTA au dessus du désert du Ténéré, les explosions du Cinéma Star, les explosions de la poudrière de Pointe-Noire, le 4 mars 2012, le 4 avril 2016, les bébés noirs...).
Le but est de détourner l'attention des populations sur les arriérés de salaires pour la focaliser sur une insécurité toute organisée. Car la menace d'un soulèvement populaire contre le pouvoir de Brazzaville est ce qu'il redoute le plus à présent, n'ayant plus les moyens de payer les salaires de Décembre. Les demeures du ministre Ondongo à Owando n'ont-elles pas été perquisitionnée par les sbires de Sassou dans l'espoir de trouver des liquidité ?
Honte à toi Thierry Moungalla qui nous prends pour des enfants avec ta déclaration creuse sur le fameux attentat terroriste. NOUS SAVONS QUE LE VRAI TERRORISTE C'EST SASSOU ET SON CLAN.
Notre voeu est que ces scenarii restent juste dans l'ordre des fictions dignes des films de Hollywood. 
 
À propos des prisonniers politiques, nous soupçonnons des pourparlers avec ceux- ci pour un procès truqué à l'avantage du clan. Nous imaginons le général J3M refuser cette offre comme toujours, mais voyons Okombi Salissa accepter, jouer le jeu du pouvoir juste pour conserver le pouvoir au Nord.
 
Au dernières nouvelles on nous signale  un arrivage des engins de répression au port de Ponte-Noire. Voir photo jointe. 
 
Ainsi va le Congo qui à force de slogans est parti de:
-YOULOU a tout volé,
- Tout pour le peuple, rien (que) pour le peuple,
- Le pouvoir est au bout du fusil,
- Le pouvoir ne se donne pas; il s'arrache,
- Mikolo nionso feti na feti,
- Yaka noki noki,
- Lé dia lé nua lé yiba mbongo, lé sumba..
- Le ciel ne tombera pas,
- Vivre durement aujourd'hui, pour...
- Une école, un champ, 
- L'autosuffisance alimentaire d'ici à l'an 2000,
- Le plan quinquennal,
- Les fruits (aubergines) du Congo,
- La santé pour tous,
- L' eau priorité des priorités,
- L'animal (pouvoir) est dans le filet,
- La nouvelle espérance,
- Le chemin d'avenir (sic),
Enfin l'incitation:
- Allons seulement à la nouvelle république pour le réendettement de tous afin d'arriver  aux  ATTENTATS TERRORISTES À BRAZZAVILLE...
 
Davy ALBANO

 

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2 décembre 2017 6 02 /12 /décembre /2017 10:42
AU CONGO, IL N'Y A QU'UNE FORME DE TERRORISME : LE TERRORISME D'ETAT

Sur le plan sécuritaire, le Congo n'est pas un pays sûr, loin s'en faut. Quand on a affaire à un Etat irresponsable, on peut s'attendre à tout. Cependant, de là à en faire un nid de terroristes islamistes, il y a un grand fossé à franchir. La présence de musulmans dans un pays n'implique pas automatiquement un risque de terrorisme islamiste - même s'il ne peut être totalement écarté. Aussi, entendre monsieur Thierry Moungalla pérorer sur une éventuelle menace terroriste au Congo, le pays le plus stalinien de la terre au point d'inciter les ambassades de France et des Etats-Unis à fermer leurs portes pendant une petite journée, prête à sourire et au scepticisme : il n'y a de terrorisme autre que le terrorisme d'Etat au Congo-Brazzaville, le pays le plus policier de la terre où pullulent les espions à tout coin de rue, un pays où les lettres provenant de l'étranger sont toutes lues, où les chauffeurs de taxi vous espionnent, un pays où tous les étrangers sont mis sous filature, un pays où les hôtels sont des nids à espions. Les renseignements sont très performants au Congo : la seule vraie mission de la dictature, c'est sa perpétuation. Le plus gros budget de l'Etat n'est l'éducation, ni la santé mais la sécurité. Voilà plus de vingt ans que les étrangers se mettent à carreau dans un pays où l'on vient en sandales et d'où on repart milliardaire au bout d'un an.

Si le terrorisme est défini comme une forme de violence aveugle dans le but de traumatiser un groupe, une communauté, un pays ou un continent, afin d'atteindre des objectifs politiques, économiques ou autres, il vous suffit de voir ce qu'il se passe au Congo : emprisonnements arbitraires, tortures, bombardements aveugles des populations dans le Pool - avec destruction au passage des villages, démolition des écoles et des hôpitaux, empoisonnement des sources d'eau, abattage des arbres fruitiers pour affamer les populations, enlèvements de citoyens innocents. Je vous épargne le fait que je considère la fermeture du Centre Hospitalier universitaire de Brazzaville pour des raisons financières comme une forme de torture.

Nous signalons au passage à nos lecteurs qu'augmenter la présence militaire ou policière devant une ambassade n'empêche pas un acte terroriste ; il peut juste être limité dans ses dégâts.

Les Congolais ordinaires n'ont pas la fibre terroriste - même lorsqu'ils adhèrent à l'islam par intérêt. aussi, dire qu'un Congolais de confession musulmane aurait été arrêté, nous demandons à être convaincus de sa cupabilité. Pourquoi monsieur Toto Ngakala ne s'est pas fendu d'un de ses communiqués dont il a le secret ? L'affaire nous paraît assez gravissime pour mériter de convoquer la presse à son parquet perso mais on a eu droit au silence du perroquet  d'Etat court sur pattes !

Il est vrai que les musulmans de toute la planète pullulent au Congo où ils frôlent désormais le million d'habitants avec une forte proportion de Libanais et d'ouest Africains mais ils ne sont au Congo que pour s'enrichir - même les Afghans. Un pays où il est facile de s'enrichir pour aller financer le terrorisme islamiste ailleurs mérite qu'on y vive sans se faire remarquer. Donc, si une menace terroriste existe au Congo, elle ne peut provenir que de l'Etat gangster, l'Etat assassin, l'Etat terroriste qui assassine des citoyens devant leurs enfants pour les traumatiser à vie, bref, les terroriser. AU CONGO, IL N'EXISTE QU'UN TERRORISME D'ETAT. Qu'on se souvienne des atrocités commises sur monsieur Kalakala, un proche d'André Okombi Salissa, pour ne citer que ce monsieur. De nombreuses images de tortures commises sur des Congolais relèvent du terrorisme.

On peut penser qu'en se faisant bien voir auprès des Etats-Unis et de la France, Denis Sassou Nguesso espère obtenir une facilitation de ses discussions avec le FMI. Cependant, il convient ici de demander au FMI de ne pas se rendre à Brazzaville car le pays aux dires même du régime du monstre de l'Alima n'est pas sûr. Il vaut mieux repousser à plus tard les discussions. Et nous sommes parfaitement d'accord avec le monstre de l'Alima quand il estime qu'on ne discute pas avec un terroriste, surtout un terroriste d'Etat.

Un régime qui invente une menace terroriste qui n'existe pas pourrait bien la mettre en exécution pour provoquer l'aide des puissances étrangères, une aide financière. Qu'on se souvienne de l'attentat du DC 10 d'UTA qui fut organisé à partir de Brazzaville pour le compte de la Libye. Acculé, un dictateur comme Denis Sassou Nguesso pourrait être poussé à faire n'importe quoi pour s'attirer les bonnes grâces de la communauté internationale.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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28 novembre 2017 2 28 /11 /novembre /2017 14:12
POURQUOI J'ESTIME QUE LE PROBLEME DE L'AFRIQUE EST MAL POSE

Je viens de suivre une partie du discours du président Emmanuel Macron au Burkina-Faso. Ce n'est qu'un discours qui ne changera pas grand' chose en Afrique. J'explique pourquoi.

La question de l'Afrique est mal posée car le problème de l'Afrique, le vrai problème, n'a jamais été évoqué, certainement masqué par d'autres préoccupations comme la marche vers la démocratie qui n'est pas nécessaire pour atteindre le développement - sinon le Chine et le Japon ne seraient pas des puissances économiques mondiales. En disant cela, je ne minimise en rien l'importance de la démocratie qui est par ailleurs le corollaire des nations développées. Aucun développement ou progrès ne se fait au détriment de soi-même. Il est vraiment temps que l'Afrique défende ses intérêts. Et cela appelle un changement de paradigme éducatif.

L'Afrique est le continent de la dépendance - presque totale car elle importe même des ... idées ! Or, l'idée est la matière première du progrès humain. Et cela, alors que nous avons tous des cerveaux. Notre problème est celui d'être capables de répondre par nous-mêmes à nos propres besoins. Et c'est à ce niveau que les pays du monde entier, France, Chine, etc, doivent collaborer avec l'Afrique. Un continent qui n'est même pas capable de mettre la tomate bio en conserve ! Un continent qui importe l'oignon et l'aiguille ! Qu'on arrête de nous distraire.

Les hommes d'affaires français que le président français représente ne sont pas au Faso pour les Burkinabès mais pour les Français d'abord. L'Afrique doit  devenir un continent qui produit les éléments de la satisfaction de ses propres besoins. Or, cela, on n'en parle pas, ça passe inaperçu.   THAT IS THE PROBLEM !

Nous ne voulons pas que la Chine construise nos routes et nos barrages : elle doit nous apprendre à le faire par nous-mêmes - si elle a vraiment à cœur d'aider l'Afrique. Il ne s'agit pas de venir prendre nos matières premières - ce qui devrait être interdit mais d'obliger qu'on les transforme sur place avec du personnel africain et que l'Afrique n'exporte que des produits manufacturés comme le fait la Chine.

Voilà le problème de l'Afrique. Produire par et pour nous-mêmes d'abord au lieu de consommer ce qui vient d'ailleurs : produire des produits manufacturés ferait de l'Afrique une puissance exportatrice car il ne s'agit pas d'exporter le cacao et d'importer le chocolat mais d'exporter le chocolat en forçant les industries à venir produire le chocolat sur place pour que les fils d'Afrique profitent du transfert de technologie comme cela se passe en Chine. Cela obligerait les sociétés occidentales à financer des écoles d'ingénieurs en Afrique, des écoles de ponts et chaussées et derrière, on pourrait avoir facilement nos propres monnaies. Il est facile de comprendre pourquoi les Portugais ne nous ont pas apporté la technique pour fabriquer des voiliers mais l'abrutissement par la Sainte Parole trompeuse d'un dieu bien blanc qui autorisait l'esclavage dans sa Bible.

L'or de l'Afrique ne devrait plus sortir du continent mais y demeurer pour permettre le développement de l'Afrique. A chaque fois, les Africains oublient l'essentiel. Ce n'est pas le fait qu'il y aura quelques hommes d'affaires fructueux africains que cela résoudra le problème s'ils fructifient leurs richesses en achetant à l'Europe au lieu de vendre des produits finis à celle-ci. Tant que l'Afrique sera incapable de produire ses propres besoins dans leur totalité ou presque, l'Europe fascinera nos filles et nos fils qui verront dans l'ailleurs un paradis et prendront des risques pour aller Europe, quitte à devenir des esclaves en Libye ou de mourir en Méditerranée.

Si nos enfants peuvent entrer dans des écoles d'ingénieurs en Afrique pour ensuite appliquer leur savoir-faire sur le terrain, voilà qui nous sortirait de la dépendance car nous importons même l'aiguille et le bouton. Kongo Dia Ntotila comptait 3 millions d'âmes et n'importait rien ! 

Non, ils ne nous aiment pas : ils viennent chez nous soi-disant lutter contre le terrorisme alors qu'ils sont ceux qui l'ont instauré et ceux qui le soutiennent ! Cherchez l'erreur.

Un problème mal posé ne peut avoir de solution adéquate et c'est ce que nous constatons depuis des années. L'Occident et les puissances du monde refusent de bien poser le problème car cela ferait de l'Afrique le continent concurrent de l'Europe et de l'Asie avec les matières premières en plus. L'Occident a juré de ne plus faire avec l'Afrique l'erreur qu'il a faite avec la Chine en la laissant s'industrialiser...

Nous ne produisons même pas nos propres médicaments ou nos propres vaccins. Tout vient de l'étranger et on s'étonne qu'on nous inocule du poison pour réduire la fertilité de nos sœurs et femmes. Il faut que les filles et fils d'Afrique prennent conscience que nos dirigeants ne servent pas l'Afrique mais l'Europe - même s'ils sont élus démocratiquement. Imaginez une guerre mondiale qui empêcherait que l'Afrique importe tout ce qu'elle importe et consomme aujourd'hui. Je vous laisse imaginer le désastre.

Je fais une extrapolation concernant l'arrestation arbitraire de madame Munari et de monsieur Miérassa. Il faut  que la dictature de l'Alima cesse de trembler à la moindre petite manifestation. Ou bien il est permis de manifester dans ce pays ou bien cela est totalement interdit. Il est facile de comprendre que la peur  pousse le régime des gangsters barbares à redouter la moindre manifestation devienne généralisée mais c'est en empêchant toute expression populaire que les choses basculeront un jour dans une insurrection générale que personne ne verra venir.

Emmanuel Macron ne se rendra certainement pas au Congo, lui qui serait forcé de donner des leçons de démocratie à Denis Sassou Nguesso qui enferme ceux qui le battent à la régulière aux élections. Lorsque la violence est la seule réponse qu'un régime puisse apporter à un peuple, c'est qu'il est déjà en état de décomposition. Denis Sassou Nguesso ne peut plus rien apporter au peuple congolais sinon la violence. Cela montre qu'il n'a plus sa place au sommet de l'Etat et que sa fin est proche.

 

Pour revenir à l'Afrique, il nous faut une nouvelle génération d'hommes politiques pour poser le problème comme il se doit. Si nous produisons nos propres besoins, l'augmentation de la population africaine ne sera plus un problème pour personne. Hélas, tant que nous importerons même le poisson - alors que ce dernier meurt de vieillesse dans nos fleuves, nous pourrons élire démocratiquement nos présidents que cela ne résoudra rien : nos enfants continueront à mourir de faim - parce que nous ne produisons pas la substance de notre propre existence ! Il y a bien entendu l'essentiel et le superflu dans nos besoins actuels satisfaits par l'extérieur.

La Chine et le Japon ne sont pas des démocraties. Leur force réside dans ce que ces deux pays produisent eux-mêmes la matière de satisfaction de leurs propres besoins. Et c'est en cela qu'ils acquièrent la respectabilité des autres nations. Interdisons juste l'exportation des matières premières brutes et nous verrons enfin des usines venir s'implanter en Afrique, des usines qui ouvriront le chemin à des écoles d'ingénieurs. Les Chinois exigent  que les Européens exportent des produits finis pour les obliger à transférer de la technologie. Si on exportait non pas du coltan mais des téléphones portables, l'Afrique n'aurait aucun mal derrière à produire des téléphones made in Africa ou du chocolat made in Africa.

Non, mes frères, nous ne posons pas bien le problème et jamais nous n'aurons la solution. Il est temps de comprendre ce qu'est notre problème : ce n'est pas la ressource mais l'industrie de la connaissance transformante. Un problème mal posé ne sera jamais résolu. On nous achète du cacao à bas prix et on nous revend du chocolat à prix d'or. Bon sang, vendons du chocolat au lieu d'exporter du cacao ! 

Si nos routes et nos barrages étaient construits par des sociétés africaines, l'argent resterait en Afrique. Si nous produisons nous-mêmes les produits qui satisfont nos propres besoins, l'argent resterait en Afrique au lieu d'aller ailleurs. Un pays ne peut que s'appauvrir s'il est un incapable de retenir des devises. Et pour cela, il faut que l'Afrique devienne un marché pour l'Afrique. Or, nous sommes sous la fascination des produits manufacturés occidentaux au point de rejeter ce qui est produit en Afrique par des Africains ! Ah, l'aliénation ! Hélas, qui comprendra ce que je dis ici dans un tout petit blog ? J'ai néanmoins conscience que les idées circulent très vite à l'âge des réseaux sociaux. Si vous trouvez ceci important, partagez sans modération !

Si les macaques du Congo attendaient que les fruits dont dépend leur survie viennent des cigognes de France, il n'y aurait plus de macaques au Congo. Les animaux ont ceci en différence avec l'homme qu'ils ne vendent rien à leurs semblables ou aux autres animaux. Dans la jungle, il faut survivre par soi-même ou mourir. Or, notre monde est une jungle économique au sens propre. Il faut que l'Afrique apprenne les leçons de la nature.

Question : si les Africains ont  tout pour réaliser leurs rêves en Afrique, que viendraient-ils faire en Europe ? Réponse unique : juste du tourisme !

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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27 novembre 2017 1 27 /11 /novembre /2017 21:12

Chaque année, je vous rappelle que le Congo Brazzaville était d’abord une République un 28 novembre 1958 avant la fausse indépendance octroyée par le Général De Gaulle et la France sous la pression de ses colonies en 1960. Il y a donc 59 ans que le Congo Brazzaville est une République ! Encore faudra t-il que les closes d’une République soient respectées !
 Qu’est ce qu’une République ? 
 Une République est un régime politique dans lequel le pouvoir est partagé et où la fonction du chef de l’Etat n’est pas héréditaire ! Actuellement sommes nous dans ce cas de figure ? Si on répond par la négative, alors le régime actuel n’a pas le droit de commémorer l’anniversaire de la proclamation de la République car il est au diapason de toute règle d’une  République !
L’actuel gouverneur a phagocyté tous les appareils de l’Etat et nomme qui il veut quand il veut au bon vouloir de son humeur, de son aigreur et de sa rancune fort de son armada  « bouker » d’armée incompétente et de sa réserve d’armes qu’il achète avec l’argent du peuple congolais qu’il extermine  sans vergogne et sans sourciller !
 Mais sachez également que la  proclamation de la République du Congo Brazzaville ne s’est pas fait sans heurt ; l’accouchement s’est fait avec douleur (dont je vais taire les circonstances exprès) entre les trois principaux partis du moment :
 Le PPC (Parti Progressiste Congolais) fondé par Jean Félix Tchicaya [2], instituteur frais émoulu de la prestigieuse école normale William Ponty à Gorée au Sénégal, ancien soldat des troupes françaises libres, rattaché au Rassemblement Démocratique Africain (RDA) de Félix Houphouët Boigny et apparenté au Parti Communiste Français de Maurice Thorez.

GERTRUDE MALALOU KOUMBA : LA PROCLAMATION DE LA REPUBLIQUE DU CONGO BRAZZAVILLE
  • Le MSA (Mouvement Socialiste Africain) affilié à la Section Française de l’Internationale Ouvrière (SFIO), dirigé au niveau local par Jacques Opangault, commis greffier au tribunal de grande instance de Brazzaville.
  • l’UDDIA (Union Démocratique pour la Défense des intérêts Africain) créée par l’Abbé Fulbert Youlou.
GERTRUDE MALALOU KOUMBA : LA PROCLAMATION DE LA REPUBLIQUE DU CONGO BRAZZAVILLE
  • 28 novembre 1958 : Proclamation de la République du Congo et investiture de l’Abbé Fulbert Youlou en qualité de Premier Ministre, Chef du gouvernement provisoire de la République du Congo, entouré du Ministre de l’Intérieur et des affaires étrangères Stéphane Tchitchelle et du Président de l’Assemblée législative Joseph Vial.
GERTRUDE MALALOU KOUMBA : LA PROCLAMATION DE LA REPUBLIQUE DU CONGO BRAZZAVILLE

Vue de l’assistance, sur la table du gouvernement provisoire on reconnaît de gauche à droite : Emmanuel Dadet, Victor Sathoud, Valentin Thombet, Innocent Odicky, Germain Samba, Prosper Gandzion, Jean Biyoudi, Hilaire Mavioka, Zéphirin Moe-Poaty, Dominique Sombo-Dibele, Valentin Moubouh, Albert Fourvelle, André Kerherve.

 

Joyeux anniversaire à tous les Congolais pour la proclamation de la République du Congo Brazzaville.

 

Gertrude Bienvenue Malalou-Koumba

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25 novembre 2017 6 25 /11 /novembre /2017 17:39
CE QUI S'EST PASSE AU ZIMBABWE PEUT-IL SE DEROULER AU CONGO ?

Depuis que l'armée zimbabwéenne a poussé le vieux Robert Mugabe à la démission pour ouvrir la voie à son vice-président Emmerson Mnangagwa au sommet de l'Etat pour une présidence par intérim, de nombreux Congolais rêvent de voir pareille chose se produire lorsque Denis Sassou Nguesso voudra laisser le fauteuil du vol à son fils Denis Christel Sassou Nguesso ou tout simplement en réaction à la ruine du pays par le gang des barbares venus du bord de l'Alima.

La question que l'on doit se poser est la suivante : ce qui s'est passé au Zimbabwé a-t-il la moindre chance de se produire au Congo ? Peut-on assister à un sursaut de la milice tribale qui nous tient lieu de "faiblesse publique" au point d'évincer Denis Sassou Nguesso au sommet de l'Etat ? Si les Zimbabwéens ont barré la route à Grace Mugabe, démontrant que le pouvoir n'est pas sexuellement transmissible - surtout quand l'armée joue le rôle du préservatif, il ne faut pas croire que la milice ethnique pourrait agir de la même façon au Congo ; l'armée n'a rien fait quand Denis Sassou Nguesso a fomenté son nième coup d'Etat en se proclamant vainqueur d'une élection qu'il n'avait pas gagnée. Au contraire, l'armée est allée intimider la cour constitutionnelle pour qu'elle le déclare vainqueur - sous un contexte bien contrôlé de troubles sociaux passagers.

Au sein de l'ethnie-Etat, la chose est déjà entendue que Denis Sassou Nguesso doit mourir au pouvoir. Qu'importe que lui et son clan aient ruiné le pays, une ruine qui a surtout bénéficié au clan qui continue à piller les comptes de l'Etat pour le peu qui en reste. Pour les membres du clan, le pouvoir doit rester entre ses mains. Par pure reconnaissance. Quand le monstre de l'Alima ne sera plus là, le clan s'arrangera pour que le pouvoir reste au nord et entre des mains bien noires et bien mbochies. Des mains noircies par des crimes de tous genres.

Même quand Denis Sassou Nguesso explose les siens en plein sommeil un dimanche, le 4 mars 2012, personne n'ose se soulever dans son camp - parce qu'il faut que le pouvoir reste au nord. A présent que Denis Sassou Nguesso ne paye plus les salaires du personnel de santé et ceux de l'université, personne n'ose se lever quand on sait que la majorité de ceux qui travaillent dans la fonction publique sont du nord de la république. Même des mois sans salaires, rien n'y fait. Mieux vaut mourir de faim que de perdre le pouvoir ! 

Ceux qui attendent une hypothétique réaction de la milice armée qui nous tient lieu de "force publique", en fait une véritable force privée, peuvent toujours rêver. De toute façon, au Zimbabwé, le pouvoir reste au sein de la Zanu-PF et, Emmerson  Mnangagwa, surnommé le "crocodile", est un homme qui pourrait être un autre dictateur, un autre Mugabe car il a  très mauvaise réputation dans son pays. On verra s'il tiendra ses promesses. Il est à parier que l'homme qui a tout fait pour que Robert Mugabe se maintienne au pouvoir fera tout ce qui est en son pouvoir pour le conserver à son propre profit...

Au Congo, le PCTue mais surtout le clan seront déterminant lors de la succession à Denis Sassou Nguesso mais plus que le parti, tout se jouera sous le manguier avec l'accord ou non des kanis pour que le fils, l'éléphanteau surnommé " muana ndeya", prolonge l'espoir de conserver le pouvoir au nord de la république, un pouvoir que les Mbochis n'ont pas du tout l'intention de lâcher. Si la faillite et la banqueroute du pays ne poussent pas les partisans qui soutiennent idéologiquement Denis Sassou Nguesso à le lâcher en sortant dans les rues ou en le renversant militairement, c'est que l'entente est explicite quant à laisser la Bête de l'Alima mourir au pouvoir, la bave aux lèvres. Ensuite, le club d'Ollombo et les kanis décideront de sa succession. Au Congo, le pouvoir est bien au bout du fusil, un fusil tenu par des Nordistes et surtout des Mbochis. Le pouvoir est au bout du fusil, un fusil mbochi...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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25 novembre 2017 6 25 /11 /novembre /2017 11:11
AFRIQUE : UN LONG CHEMIN VERS LA LIBERTE

L'existence humaine est un ensemble de contraintes imposées par l'environnement et sous-tendues par les besoins que les hommes doivent résoudre pour continuer à vivre sur terre. Chaque peuple, au commencement, a en toute liberté défini son propre modus vivendi pour y arriver : on mangeait, s'habillait et se soignait par nous-mêmes - sans importer quoi que ce soit à l'étranger.

La liberté, qu'est-ce donc dans les contraintes de l'existence ? La liberté de penser, de définir son identité, sa culture, son éducation, de se construire soi-même son propre destin. Nous, Africains, avons perdu la liberté de penser ; pour les Congolais, cela date de 1491 - à l'introduction du christianisme à Kongo Dia Ntotila, une religion qui avait pour mission de détruire notre conception du monde et nous rendre malléables à la domination étrangère.

Notre culture n'est plus la nôtre mais un ersatz de culture occidentale. Nous n'éduquons plus nos enfants pour qu'ils ressemblent à nos ancêtres mais pour qu'ils deviennent une pâle copie d'Occidentaux - avec la dépravation morale en partage. Normal, dans la mesure où notre éducation ne consiste pas à enseigner notre vision ou notre conception du monde mais de préparer nos enfants à se soumettre aux exigences de l'Occident.

Quant à la définition de notre destin, nous avons perdu cette grande liberté : c'est désormais l'Occident qui trace la route que nous devons suivre - en nous mettant à la dernière position, alors que nous avons été à la première pendant plus de dix mille ans : on trouvait des Noirs pas seulement en Afrique mais même en Arabie et en Mésopotamie. La capitale d'un grand empire noir se trouvait à Sidon selon Godfrey Higgins, un empire fondé par les Cananéens qui ont créé la ville de Carthage où vivaient les Phéniciens, des Noirs qui adoraient El, le dieu des Cananéens. Les Occidentaux ont tout appris de nous - y compris la religion - mais ils nous ont dépassés et nous ont diminués au point de nous traiter en esclaves et en inférieurs désormais. L'existence des villes fondées par les Noirs Cananéens-Phéniciens comme Tyr, Sidon, Byblos ou Carthage prouve que la malédiction de Canaan est une invention des Juifs lors de leur retour d'exil à Babylone dont le père fondateur fut un Noir en la personne de Nimrod.

Comment le savoir égyptien est passé aux Grecs ? Aristote était le précepteur d'Alexandre le Grand. Il pilla les trésors des textes égyptiens et les publia en son propre nom. Même Hippocrate apprit la médecine en Egypte qui était à l'époque le centre du savoir. Ils sont nombreux à être venus en Egypte selon Diogène Laërce : Orphée, Solon, Archimède, Pythagore, Thalès et tant d'autres. Ils apprirent la langue égyptienne pour étudier dans les maisons de vie comme nous apprenons aujourd'hui le français et l'anglais pour entrer dans des universités européennes. Quand l'Egypte était à son apogée, la Grèce n'avait pas de civilisation, les Grecs passant leur temps à se faire la guerre. il a fallu qu'un Noir phénicien, Cadmos, leur apporte l'écriture avant que les Grecs ne produisent une littérature copiée sur le modèle égyptien comme le fut leur religion. Même leur philosophie fut dérobée à l'Egypte car il n'existait de philosophes ou "amis de la sagesse" qu'en Egypte. Moïse, le civilisateur des Hébreux, fut un fils d'Egypte. Même Abraham vint s'initier en Egypte où il fut circoncis - tout comme Jésus qui vint y apprendre la magie au point où il est appelé sous le pseudonyme de l'"Egyptien" dans l'oeuvre de Flavius Josèphe. Dans l'Evangile de Jean, les Juifs le prennent pour un Samaritain dans Jean 8 : 48 - 49 pour inclure sa réponse :

" 48 Les Juifs lui répondirent : N'avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain, et que tu as un démon ? 49 Jésus répliqua : Je n'ai point de démon ; mais j'honore mon Père, et vous m'outragez. "

 

Notez dans sa réponse que Jésus nie avoir un démon mais ne contredit pas le fait qu'on le traite de Samaritain...

 

Celui qui a perdu la liberté est soit esclave, soit colonisé, soit dominé ; il ne peut travailler à son propre développement mais oeuvre à enrichir son maître. Le monde de son maître ne peut lui apparaître que comme le meilleur des mondes et ressembler à son maître devient sa seule quête identitaire. Dominé, un peuple subit l'histoire et cesse de la faire car faire l'histoire ne se conçoit vraiment qu'en toute liberté ou en tentant de toutes ses forces à redevenir libre. L'Afrique n'a même pas conscience qu'elle a perdu sa liberté puisque cette perte lui est présentée comme une progression vers le développement. Rien d'étonnant que nos frères aillent mourir en Méditerranée en tentant d'accéder au paradis - au risque de tomber en esclavage entre les mains de barbares arabes libyens. Nous sommes scandalisés que nos frères retombent en esclavage - alors que pour les autres races, nous n'avons jamais cessé d'être des esclaves tant que nous n'aurons pas retrouvé la liberté de nous définir par nous-mêmes et de nous construire un destin dont notre propre existence sera le centre. Aujourd'hui, nous ne cherchons pas à vivre libres mais à vivre comme des Occidentaux, sous la domination des Occidentaux. Là est toute la nuance. Nous sommes fascinés par la pléthore des choses qui font le monde occidental et notre existence consiste juste à vouloir les avoir et à vivre comme des Leucodermes. Nous avons oublié que nous avions une vie harmonieuse avant l'arrivée des Européens. Et on s'étonne de ce qui nous arrive aujourd'hui.

La solution, quelle est-elle ? Elle est éducative avant d'être économique. Il faut et il suffit que l'on recalibre l'éducation de cinq générations successives pour changer les choses. Or, nous ne sommes plus que des individualistes, chacun voulant être plus riche que l'autre au sein du système d'appréciation créé par l'Occident. Et tant que notre progrès et notre développement consisteront à vouloir ressembler aux Européens, nous ne chercherons jamais à être libres et nous ne parviendrons jamais au même développement car notre préoccupation n'est pas de produire le développement mais de consommer les fruits du développement des autres. Quand on regarde la Chine, on voit qu'elle ne se contente pas de consommer occidental mais produit les éléments de son propre développement. C'est même l'Occident qui consomme chinois. L'Inde prend le même chemin mais pas l'Afrique.

Pour que l'Afrique puisse faire du sur place, L'Occident nous a collé des dictatures et des dictateurs dans le prolongement des gouvernorats coloniaux, des dictatures et des dictateurs dont le but n'est pas la production du développement ou la reconquête de la liberté mais juste l'envie de se maintenir au sommet de la société des esclaves. Les dictateurs vouent tous les moyens de l'Etat et leur énergie à se maintenir au pouvoir tandis que les peuples passent leur temps à survivre ou à fuir de tels systèmes.

Il y a eu le piège qui a détruit notre esprit, notre spiritualité, la religion, il y a eu le piège qui a détruit notre identité, l'éducation extravertie, il y a eu le piège qui a détruit notre culture et notre développement, la politique par mimétisme à l'Occident. Nous sommes restés bloqués au niveau du mode de gouvernance - alors que l'Occident a déjà résolu cette question. Dans le monde prétendu civilisé, on rivalise en projets, en compétitivité, en inventivité mais en Afrique, on passe son temps à accorder les violons de la république sur comment vaincre la dictature. L'instabilité politique empêche toute possibilité de passer de la dictature à la république et de la république au développement. Nous sommes bloqués à la dictature et pendant ce temps, l'Occident avance en pillant allègrement nos ressources.

Notre drame est avant tout humain car il ne nous manque pas des intelligences mais elles sont toutes occupées à vouloir ressembler à des Occidentaux. Nous sommes condamnés à moins qu'une génération d'Africains prenne le problème par le bon bout : éduquer autrement nos enfants.

Le chemin de la liberté retrouvée passe par l'éducation centrée sur nous-mêmes, sur notre histoire, notre identité et nos religions. où a-t-on vu des rats éduquer leurs petits pour qu'ils essaient de ressembler à des chats ? Si le rat ne voit plus dans le chat son ennemi, il est perdu !

Voici un texte que j'ai envoyé sur les réseaux sociaux à mon amie Steev Manguenga car j'estime que l'aliénation est entrée par la religion et c'est d'abord par la religion qu'elle doit sortir :

" Voilà des siècles que les Africains prient en enrichissant les pasteurs au passage, des milliards de milliards de prières, sans que les choses ne changent en Afrique. C'est au nom de Jésus que les Occidentaux a pratiqué l'esclavage et même l'église et les évêques avaient leurs esclaves. La misère persiste malgré des milliards de milliards de prières au lieu d'utiliser ces heures à travailler. Les Blancs vous ont amené un Jésus bien blanc mais lorsqu'ils ont un problème, ils réfléchissent et travaillent au lieu de se morfondre en prières. Il n'y a que les Noirs à croire que Jésus viendra les sauver de la faim, de la pauvreté, de la mort qu'on leur afflige - alors même que Jésus fut un brigand zélote qui combattait Rome à la tête de ses hommes : sa crucifixion, punition réservée aux brigands et aux ennemis de Rome le prouve. En effet, il a été condamné comme lestai selon la loi Julia.

C'est pour nous dominer que la Bible a été introduite à Kongo Dia Ntotila : il fallait d'abord dominer notre esprit avant de nous asservir. Ce n'est pas la meilleure chose que les Blancs possédaient : ils auraient pu apporter leur technologie ou leur science mais ils ne l'ont pas fait. Pourquoi ? Parce qu'ils ont apporté la chose qui leur profitait à eux-mêmes, pas à nous. En vous faisant prier un homme, un Jésus blanc, les Blancs deviennent vos dieux car c'est leur image que vous priez. Le Blanc vous apparaît appartenir à la race de Dieu.  La Bible parle d'un Dieu qui autorise l'esclavage et les massacres d'innocents. Comment peut-on penser une telle seconde que Dieu cesse d'être saint en autorisant le Mal - comme un vulgaire être humain ? Par la Bible, ils vous ont fait accepter l'esclavage et les pires souffrances qu'ils vous affligent encore aujourd'hui. Commencez un peu à grandir. Si Dieu est blanc, alors les Blancs sont de la race de Dieu. Et comme Dieu est le créateur, il peut faire de ses créatures ce qu'il veut. Les Blancs ont pu nous massacrer, nous traîner en esclavage  - sans rencontrer de la résistance - sinon à quelques exceptions près. Il fallait tendre l'autre joue, aimer ses ennemis - surtout quand ils appartenaient à la race du Seigneur.

Tchimpa Vita a été brûlée par les prêtres blancs quand elle a voulu ouvrir les yeux de son peuple. ET vous persistez dans vos conneries. Vous négligez la vie terrestre en croyant qu'il y a une vie après celle-ci. Pourquoi êtes-vous sur terre avec un cerveau ? On reconnait l'arbre à ses fruits vous dit votre Bible mais quelles sont les fruits de la religion de nos ancêtres ? La paix, l'harmonie, l'amour du prochain qu'on n'exploitait, ni ne réduisait en servitude. Et quels sont les fruits de la religion chrétienne ? L'esclavage, la guerre, la destruction, le pillage, le massacre des Noirs, la ruine de notre culture, de notre identité. Franchement, c'est triste de voir que vous refusez d'entendre Jésus vous dire qu'il n'était venu que pour SON propre peuple et il s'est battu jusqu'a en perdre la vie en le défendant contre l'occupant romain.

En vérité, vous croyez être sauvés mais Dieu vous prouve tous les jours que vous êtes perdus. Écoutez donc votre Bible où votre Dieu vous dit qu'il n'est PAS un homme ! Ils ont menti et mentent encore pour nous tenir en servitude et en domination.

Si un être, aussi puissant soit-il, ment, il ne peut s'agir de Dieu car Dieu ne peut pas mentir et rester saint. Or, le dieu de la Bible ment - du moins, ses scribes le font mentir. Un livre où l'on trouve des mensonges ne peut pas être un livre saint : il n'y a de sainteté dans le mensonge. C'est une aliénation de croire que DIEU est un homme, un homme blanc. Jésus n'était même pas blanc mais noir. Dans votre Bible, trois de ses ancêtres sont typifiées noires : Ruth, la Moabite, qui fit un gosse avec son propre beau-père - pour conserver le nom de son défunt époux - selon les exigences de la loi hébreue, Rahab, la Cananéenne, qui ouvrit les portes de sa propre ville aux espions hébreux et Bethsheba, la mère du roi Salomon car les Hittites étaient noirs : ils descendent de Heth qui descend de Canaan et de Cham. Vous ne savez même pas lire votre fameuse Bible.


La Bible a été écrite par des Noirs et volée par des Blancs qui l'ont modifiée et falsifiée pour vous dominer. Abraham était un Noir descendant de Cush. Les Hébreux étaient des noirs. Les vrais avant que les étrangers n'envahissent Canaan et lui volent ses dieux et sa religion qu'on a modifiée pour dominer les Noirs. Le mot Bible vous indique l'origine de ce livre : l'Égypte car Bible vient de Biblos, le mot par lequel les Grecs désignaient le papyrus sur lequel les Egyptiens écrivaient. Les Noirs ont inventé l'écriture qu'on appelait Medou neter en égyptien avant qu'elle ne passe aux Phéniciens, des Noirs, qui l'introduisirent en Europe : il vous suffit de voir comment sont organisées les écritures judaïque et grecque pour vous en convaincre. Medou neter veut dire : LES PAROLES DE DIEU. Et ça ne vous étonne pas que la Bible soit considérée comme la "PAROLE DE DIEU", ou MED NETER en égyptien ? En effet, Medou est le pluriel de MED. Dieu est bien ici au singulier, témoignant que les Egyptiens étaient monothéistes sinon leur écriture se serait appelée MEDOU NETEROU. Affirmer que la Bible (assemblage de papyrus) est la parole de Dieu ou MED(OU) NETER, c'est dire qu'elle a d'abord été écrite en égyptien. La Bible a d'abord été écrite en deux langues africaines : l'égyptien et le guèze par des Noirs de 1300 avant notre ère à l'an 100 de notre ère. Ensuite, les Blancs l'ont falsifiée pour ensuite nous la rapporter en faisant disparaître au passage toutes les traces qui prouvaient son origine. Un explorateur anglais découvrit l'histoire d'Adam et Eve sur les murs du temple d'Abu Simbel, en Nubie.

Et je dois ajouter l'incroyable influence des écrits d'Enoch, l'Ethiopien, le Noir, qui influença la conception spirituelle même de Jésus, lui qui est classé dans la septième génération après Adam. Comment Adam a-t-il pu avoir un descendant noir comme Enoch - s'il n'était pas noir lui-même ? L'idée de Messie ou de "Fils de l'Homme" qui vit dans le ciel et que les Juifs attendaient vient d'Enoch avant de se retrouver dans le livre de Daniel. On prétend qu'il serait le véritable auteur de la Genèse attribuée à Moïse. Le premier homme à être entré de son vivant au Paradis et qui est devenu un ange au nom de Metatron ou Ange de la Face : l'être qui marche avec Dieu, le vice-régent du ciel, est un Noir. Son influence sur la spiritualité humaine est inimaginable. L'existence d'Enoch parmi les patriarches, bien avant la prétendue malédiction de Canaan est un cinglant démenti de l'invention babylonnienne. Enoch est plus grand qu'Abraham, plus grand que Moïse et il est le chef de tous les anges du ciel. Et c'est un NOIR  ! En sachant qu'un Noir ne peut sortir d'un Blanc, les patriarches de la Bible étaient tous Noirs...


Si vous n'aimez pas la vérité, vous ne la chercherez pas car pour chercher la vérité, il faut l'aimer. Si vous n'aimez pas la vérité, comment pouvez-vous aimer DIEU qui est VÉRITÉ ?
Si vous êtes un vrai disciple de Jésus, vous chercherez la vérité qui vous affranchira du mensonge. Il n'y a pas de salut dans le mensonge mais juste la mort. Les Africains meurent en masse pour ne pas suivre la vérité mais le mensonge.  Je vous souhaite un excellent week-end. "

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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18 novembre 2017 6 18 /11 /novembre /2017 13:42
RÉSURGENCE DE L'ESCLAVAGE EN LIBYE : IL FAUT CHASSER TOUS LES ARABES DES PAYS D'AFRIQUE  DITE  NOIRE

C'est choquant de voir des Noirs en cage comme du bétail - comme aux pires moments de notre histoire. C'est une image humiliante et avilissante : l'homme noir n'est pas pour les Arabes qu'un esclave ! Voilà ce que pensent de nous les Arabes que vous accueillez en Afrique noire. Les migrants sont nombreux mais se laissent faire - sans protester et sans se battre ! C'est terrible de voir une telle résignation. C'est vrai qu'ils ont en face d'eux des hommes armés mais ils ont le nombre pour eux ! ils ne devraient pas se laisser enfermer comme des animaux ! Accepter cela, c'est déjà renoncer à son statut d'être humain. J'enrage car je n'arrive pas à comprendre pourquoi les Noirs sont si passifs face à l'injustice et la barbarie. J'ai du mal à regarder de telles horreurs...

Au moment où j'écris cet article, les Africains manifestent à Paris contre la vente des Africains comme esclaves en Libye par des Arabes sans scrupules qui le font pour l'argent mais surtout, parce qu'ils méprisent les Noirs. C'est toujours nécessaire de se lever pour la dignité en protestant  contre l'injustice ou l'inhumanité des barbares mais aux grand maux, les grands remèdes qui ne peuvent pas être que des simples mots ! Il arrive que les mots soient la réponse appropriée mais est-ce le cas en face de la résurgence de l'esclavage des Noirs en Libye ?  Croyez-vous que les barbares esclavagistes libyens seront sensibles à nos manifestations à Paris ou ailleurs ? Je ne le pense pas. Il faut plus que des mots face à l'indicible qui réapparaît sur le sol africain.

Si l'Union Africaine servait à quelque chose, une réunion aurait déjà suspendu la Lybie de cette organisation pour pratique de crime contre l'humanité. Hélas, c'est une institution qui ne sert à rien !  Ce qui se passe actuellement en Libye est la conséquence du renversement du régime du panafricaniste Mouammar Kadhafi par la France sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Sous le guide lybien, pareille chose n'aurait jamais pu se produire en Lybie. 

Les pays d'Afrique du nord maltraitent et tuent des Africains ; il suffit de voir les vidéos qui circulent sur internet et sur les réseaux sociaux. Cela ne date pas d'aujourd'hui. La haine qu'éprouve les Arabes envers les Noirs ne datent pas d'aujourd'hui non plus : l'Arabe a toujours proclamé tout haut qu'ils ont été les premiers à vendre les Noirs comme esclaves. On ne va pas se contenter de manifester : il faut boycotter tous les commerces arabes, ne plus manger de Kebab chez un Arabe, voilà ce que nous pouvons faire ici en France et en Europe. Pour une fois, que les Noirs réagissent comme les autres les traitent et les considèrent : COMME UNE RACE ! Si les Africains n'avaient pas perdu leur instinct de race, nous ne serions pas aussi fragiles face aux attaques perfides de ceux qui nous détestent.

Ce qui se passe en Libye se passe aussi en Algérie, en Tunisie ou au Maroc. Il faut en riposte à cette résurgence de l'esclavage une réaction choc  : comme les Arabes ne se considèrent pas comme Africains, il faut les chasser de tous les pays d'Afrique noire. Je demande aux Congolais en représailles de la vente des Noirs en Libye de piller tous les magasins des Libanais et autres Arabes - pour les inciter à quitter notre pays. IL FAUT CHASSER TOUS LES ARABES - SANS DISTINCTION DES PAYS D'AFRIQUE DITE NOIRE. C'EST LA SEULE FACON D'ARRETER CETTE IGNOMINIE QUI FRAPPE ENCORE UNE FOIS LES FILS D'AFRIQUE. En effet, une manifestation ne suffira pas. Ca sera du vacarme mais ensuite, les choses poursuivront leur cours. Alpha Blondy a proposé des manifestations devant les ambassades de Libye. Je propose que TOUTES LES AMBASSADES DE LIBYE SOIENT FERMEES DANS TOUS LES PAYS D'AFRIQUE NOIRE.

Aux Africains qui sont vendus par des Arabes véreux : TUEZ VOS SOI-DISANT MAITRES ! MASSACREZ-LES PENDANT LEUR SOMMEIL ! DE LA SORTE, LES AUTRES AURONT PEUR D'ACHETER DES ESCLAVES. SOYEZ DIGNES DE MOURIR EN HOMMES ET FEMMES LIBRES. AFRICANS MADE SLAVES IN LIBYA, KILL YOUR SO CALLED MASTERS ! il se peut que ce message parvienne à l'un d'entre vous ; partagez-le. Il vaut mieux mourir libre un seul jour que de vivre en esclave plus de cent ans. Aux grands maux les grands remèdes. Au XXI ième  siècle, les Africains ne doivent plus se laisser faire.

Ceux qui me lisent savent que j'ai dit qu'un jour, les Occidentaux coloniseraient à nouveau l'Afrique - en l'occupant - si nous continuons à ne pas réagir de façon adéquate quand nous subissons des tribulations. Il ne faut rien attendre de l'Europe et de nos Etats qui n'en ont rien à faire de l'ignominie qui frappe les Noire en Libye : l'Italie a renvoyé des milliers de migrants en Libye au lieu de les renvoyer dans leurs pays d'origine ; ce qui leur aurait évité l'esclavage. Ceux qui les ont ruinés en les faisant voyager sur des embarcations de fortune en ont profité pour les récupérer et les vendre comme des esclaves ; les Etats africains sont la cause principale qui pousse les Africains à vouloir quitter l'Afrique où ils n'ont plus d'espoir. On ne peut donc pas compter sur eux pour changer quoi que ce soit.

L'esclavage est un crime contre l'humanité. On aurait pu attendre de la part de l'ONU et des puissances du monde une réaction plus forte à l'encontre de la Libye mais les médias occidentaux - notamment français - se contentent de montrer comment les Noirs sont redevenus des esclaves en Libye - afin de terroriser tous les candidats à l'exil, de décourager tous les candidats à l'aventure en Europe. Ce n'est donc pas auprès de ceux qui nous ont traité en esclaves hier qu'il faut rechercher la solution. La solution se trouve là où se trouve le problème : en Afrique où je propose à tous les pays d'Afrique noire de chasser tous les Arabes  - sans distinction. Si les Africains le faisaient, vous verriez rapidement un changement. Ce ne sont pas des meetings à Paris ou ailleurs qui arrêteront l'esclavage des Noirs en Libye. Comme les Arabes ont montré leur barbarie aux yeux du monde passif et complice, il faut que la réponse vienne de l'Afrique. CHASSEZ TOUS LES ARABES DES PAYS D'AFRIQUE DITE NOIRE ! PILLEZ LEURS COMMERCES POUR LES POUSSER A PARTIR. C'est la seule manière de mettre un terme à l'esclavage de nos frères en Libye.

Il est temps d'éduquer autrement nos enfants pour qu'ils ne se comportent plus comme des êtres faibles ou lâches quand l'indignité les frappe. Nous ne sommes pas des animaux car ce sont eux les animaux, ces barbares qui nous détestent et qui ont une haine atavique, quasi génétique du Noir. Il est temps que l'Africain s'élève à la hauteur de l'humanité qu'il réclame et proclame. Il est plus que temps d'apprendre à mourir pour la dignité et la liberté quand elles sont menacées.

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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16 novembre 2017 4 16 /11 /novembre /2017 18:58
LA PLACE DE RODOLPHE ADADA N'EST PAS A L'AMBASSADE DU CONGO A PARIS MAIS EN PRISON

Au lieu de s'en prendre à  des jeunes qui n'ont rien fait de préjudiciable - comme Roland Nitou et les INDIGNES DU 242, Toto Ngakala et l'injustice congolaise feraient mieux de s'occuper du cas Rodolphe Adada s'il veut vraiment servir à autre chose qu'au rôle d'un chihuahua injusticier, aboyeur et accusateur à tort d'innocents. Apprendre que son Excellence Rodolphe Adada excelle dans le détournement silencieux du denier public, au point où il a planqué aux îles Caïmans et à Belize une fortune mal acquise de 800 millions de dollars, soit plus de 520 milliards de francs cfa devrait pousser un gouvernement responsable au moins à le rappeler de son poste d'ambassadeur du Congo en France. Qu'il estime ne pas être le seul n'est pas le problème mais lui, est un ambassadeur, un homme qui représente le Congo à l'étranger et donner au monde entier l'image d'un gouvernement de voleurs est une insulte au peuple congolais. Rodolphe Adada ne s'est pas constitué cette fortune à l'huile de coude. C'est forcément de l'argent mal acquis, de l'argent détourné dans les caisses de l'Etat.

Alors que le Congo ne parvient pas à payer le personnel médical du CHU de Brazzaville, on se rend compte qu'un individu a planqué près de 19% de notre budget national ! Et la justice ne s'en mêle pas. Bien sûr que dans un climat de détournements généralisés du denier public, il serait mal placé de poursuivre un membre de l'ethnie-Etat - alors que tous sont coupables et si Adada vaut 520 milliards de francs cfa, on peut se demander combien pèsent Denis Sassou Nguesso lui-même, Bouya et les autres. Dans un climat de pillage général des caisses de l'Etat, qui peut lever le petit doigt pour accuser son prochain ? Personne. Rodolphe Adada, membre puissant du royaume, appartient à l'ethnie-Etat ; il est donc détenteur de l'impunité absolue dévolue à tous ses membres. Il peut dormir tranquille : personne ne lui demandera des comptes. Pendant que Congolais meurent faute de soins, Rodolphe Adada a de quoi soulager la crise de l'hôpital à lui tout seul. 

Rodolphe Adada, le porteur de noeud papillon, le noeud papillon du vol, ne remboursera pas l'argent qu'il a volé au peuple congolais. Il n'aura même pas à s'expliquer devant les tribunaux du Congo et il gardera son poste d'ambassadeur du Congo en France - même s'il doit nous foutre une honte internationale. Pourquoi ? Disons-le clairement ; parce qu'il est Mbochi, l'ethnie-Etat, l'ethnie dont les membres sont automatiquement nantis de l'impunité absolue - même quand ils tuent des innocents. C'est au tribalisme exacerbé de Denis Sassou Nguesso que nous avons à déplorer ce pillage systématique des caisses de l'Etat. Voilà où nous a conduit le tribalisme : à la ruine du pays, à l'impunité des gangsters d'Etat.

La France pourrait revoir l'accréditation d'ambassadeur de son Excellence en détournements du denier public, Rodolphe Adada, mais elle n'en fera rien. Il en résultera que l'homme pourra dormir tranquille parce que le système mis en place par les barbares venus des berges de l'Alima ne consiste qu'à une chose : trouver les voies et moyens pour piller le Congo et lui laisser des dettes. Rodolphe Adada n'aura aucun regret car il trouvera comme excuse le fait que tous les membres de l'ethnie-Etat sont comme lui des Angwalimas qualifiés. Lui, n'a eu que la malchance de se faire avoir, non d'avoir été découvert.

Si on pouvait récupérer la moitié des sommes détournées par le régime du gang des barbares de l'Alima et apparentés, on pourrait facilement atteindre les 50.000 milliards de francs cfa. Non, le Congo n'est pas en crise à cause de la baisse des courts de pétrole mais à cause du pillage systématique des caisses de l'Etat par des énergumènes sans scrupules rassurés par l'impunité que leur conférait la proximité au premier gangster d'Etat, le barbare en chef, Denis Sassou Nguesso. Et il y a des gens pour soutenir ce genre de criminels en col blanc, des barbares en costume - cravate.

Le tribalisme a fini par conduite notre pays dans la fosse tombale. Et on veut me dire qu'il faudra demain pardonner à ces voleurs et à ces assassins. J'entends d'ici les Aya Tonga du Congo prendre excuse de ces crimes en essayant de tenir la comparaison avec le régime du professeur Pascal Lissouba. On peut tout reprocher au président Pascal Lissouba - sauf le fait d'avoir lruiné son pays. Il a laissé un pays debout. Denis Sassou Nguesso le laissera complètement dans la tombe. Bien sûr, les membres du clan et leurs complices de toutes les ethnies pourront garantir des lendemains sans inquiétude à leurs enfants mais notre peuple est à jamais perdu. A présent que le FMI regimbe à venir en aide à ces voleurs, notre peuple va souffrir.

Que ceux qui pensent que le scénario zimbabwéen pourrait se produire au Congo ne rêvent pas : le Congo n'est pas le Zimbabwé. L'armée est entre les mains de miliciens nordistes et mbochis qui ne feront rien contre leur KANI - même si ce dernier entraîne le Congo en enfer sur terre. La seule chose qui pourrait faire réagir le régime, c'est que le pouvoir échappe au nord ou aux Mbochis.

Et pour couronner le tout, ils désirent que le pouvoir reste ad vitam aeternam entre les mains de ces barbares voleurs et assassins. A l'allure où vont les choses, si un sursaut global n'est pas possible, ils conserveront le pouvoir à la mort du mastodonte de l'Alima. Je me rappelle encore cette image du pouvoir-gibier capturé par Sassou, une parabole évoquée par un griot du régime en mbochi qui se demandait comment le pouvoir pouvait leur échapper. Pourquoi s'accrochent-ils au pouvoir au point de nier ou de ne pas vouloir de la démocratie ? Pour le bien du Congo et des Congolais ? Pas du tout ! Ils ne pensent qu'à l'enrichissement facile - quitte à ruiner le Congo. De toute façon, ils ont déjà pris des dispositions pour fuir si les choses tournaient mal mais il n'y a aucun risque : la milice tribale est prête à tout pour protéger les barbares qui règnent sur le pays. Encore une fois, c'est notre faiblesse qui fait leur force. Et qu'est-ce qui fait notre faiblesse ? Le tribalisme qui a divisé les Congolais au point où une insurrection généralisée sur toute l'étendue nationale est difficilement envisageable. Il est donc temps de débattre sur le tribalisme qui a ruiné notre pays.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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15 novembre 2017 3 15 /11 /novembre /2017 10:41
NATHAEL MAKAYA PINDOU SOUHAITE UN JOYEUX ANNIVERSAIRE AU PRESIDENT PASCAL LISSOUBA

COMMENTAIRE : Voici un texte de Nathaël Makaya Pindou que nous conseillons au tribal Isidore Aya Tonga de lire avec attention car il recèle des rappels historico-politiques importants concernant le règne du professeur Pascal Lissouba. L'homme qui voulait déclencher une guerre entre Makouas et Mbochis pour protéger son champion tribal aura à débattre avec le Lion De Makanda au cours d'un débat contradictoire sur le "TRIBALISME". Il pourra ainsi avoir une vidéo intéressante à mettre en ligne.

L'homme qui a dit : " A chaque Makoua, son Mbochi" aurait pu se contenter de lancer ses élucubrations sur le Lion De Makanda mais mal lui a pris quand il a voulu dédouaner les frasques assassines de Denis Sassou Nguesso en objectant une comparaison avec Pascal Lissouba, l'homme qui en dépit de tous les freins et croche-pieds, a réussi à réduire la dette du Congo de 70%, un homme qui a renégocié les contrats pétroliers en introduisant le contrat Profit Oil qui a permis à Denis Sassou Nguesso et à ses barbares venus des bords de l'Alima de se livrer à toutes sortes de folies et d'excès.

Pascal Lissouba n'est pas irréprochable, loin s'en faut - et il me souvient des articles où je l'ai attaqué de ne pas avoir assez défendu la démocratie naissante mais de là à le comparer comme l'a fait Isidore Aya Tonga à Denis Sassou Nguesso qu'il a tacitement défendu parce qu'il est du nord comme lui, est une grave insulte adressée au peuple congolais massacré par le monstre de l'Alima, un peuple aujourd'hui ruiné - tandis que le plus pauvre des milliardaires mbochis comme Rodophe Adada pèse plus de 524 milliards de francs cfa, soit la somme de 800 millions d'euros.

C'est à titre tribal qu'Isidore Aya Tonga a soutenu le Général Mokoko dont il serait incapable de donner le fond de programme à l'élection présidentielle. Si le Général Jean Marie Michel Mokoko était du sud, Isidore Aya Tongo, le producteur de vidéos brouillonnes, n'allait pas le soutenir et, surtout, n'allait pas chercher à déclencher une guerre pour le protéger- alors même que le Général Jean Marie Michel Mokoko est un homme de paix qui a préféré la prison à la violence, un homme qui a brillé en évitant ici ou là des conflits.

Isidore Aya Tonga, l'homme qui gère un site de rencontres, se dit intellectuel mais en grattant un peu à la surface de son cortex, on découvre un tribal violent, disciple de Noumazalaye - parce que comme son maître, il veut que le pouvoir au Congo reste ad vitam aeternam entre les mains des Nordistes. Et pour distraire le peuple, on joue au démocrate comme tous ceux qui ont peur du One Man, One Vote et qui nient tout simplement l'existence de la démocratie.

Le débat sur la tribalisme dont l'accord a déjà été scellé par le chantre du " A CHAQUE MAKOUA, SON MBOCHI" sera violent, d'une violence argumentaire car moi, bien qu'ils ont ruiné le pays, je ne fais pas des Mbochis des ennemis pour vouloir leur faire la guerre comme vous, monsieur Isidore Aya Tonga !

Pascal Lissouba n'a pas favorisé son ethnie Nzabi comme Denis Sassou Nguesso le fait aujourd'hui - au point d'avoir fait de l'ethnie Mbochi, l'ethnie-Etat. Prendre argument sur Pascal Lissouba comme l'a fait le tribal Isidore Aya Tonga - pour défendre implicitement Denis Sassou Nguesso, est inacceptable. Entre Pascal Lissouba, l'humaniste démocrate et le monstre Denis Sassou Nguesso, il y a des années lumière de différence !

Afin de terminer cet article sur une note plus joyeuse, je souhaite un joyeux anniversaire au professeur Pascal Lissouba, fondateur du grand parti l'UPADS, un parti que Tsaty Mabiala Pascal, le petit, détruit pour l'avoir vassalisé au PCTue. Sa vie est un symbole de résistance, celle de la démocratie et des démocrates qui refusent de mourir et qui vivent portés par une foi mystique qui a fait des petits. Que tes ancêtres du clan Makanda te protègent. Tu mérites d'aller mourir dans le pays de tes ancêtres.

 

LION DE MAKAYA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

 

"JOYEUX ANNIVERSAIRE au Président Pascal Lissouba, seul Président élu démocratiquement du Congo jusqu'à nos jours"
 
 Il est né le 15 novembre 1931 à Tsinguidi. 
 
Il était premier ministre de 1963 à 1966 ; il reste jusqu'à nos jours le plus jeune Premier ministre de l'histoire du congo.
Il reste aussi le seul congolais à être directeur de l'UNESCO, directeur  secteur sciences exactes et naturelles il est ensuite Directeur régional de l'UNESCO en Afrique pour la science et la technologie à Nairobi (Kenya).
 
Pascal Lissouba prend le pouvoir après la conférence nationale souveraine, dans une situation économico-sociale difficile ; il hérite d'un Congo malade. 
 
Lissouba, soucieux du devenir de son pays directement, s'est attaqué aux fondations, c'est-à-dire, il faut que le pays retrouve sa stabilité économique, il faut que le Congo retrouve sa crédibilité sur le marché financier car le pays n'avait plus des partenaires multilatéraux ou bilatéraux et toutes les portes étaient fermées. Il met en place le Plan d'action et de relance économique et sociale, adopté par le parlement, obtient l'agrément du FMI après de rudes négociations. Il prévoit notamment le recensement du personnel de l'État afin d'éliminer les faux fonctionnaires (les yaka noki noki), d'atteindre la réduction du train de vie de l'État et la privatisation de plusieurs grandes entreprises publiques.
 
 En Août 1994, le parlement adopte le nouveau code des hydrocarbures. Désormais, l'exploitation du pétrole congolais se fera, non plus sous le régime de concession, mais dans le cadre de contrats de production. La nouvelle loi assure à l'Etat la rente pétrolière la plus importante, notamment dans les périodes de prix du brut élevé. 
 
En fin 96, le gouvernement Lissouba réussit à maîtriser les finances publiques de l'état et à les assainir efficacement. 
 
Du point de vue historique, le Président Lissouba avait posé les bases d'un développement réel en cinq années de gouvernance difficile. L'administration Lissouba est le seul gouvernement au monde à avoir remboursé plus de 70% de la dette la plus élevée au monde par tête d'habitant.
 
Pascal Lissouba est l'homme qui a réussi à négocier dès 1993 de meilleures conditions pétrolières, et les a obtenues au forceps, après un bras de fer, qui lui sans doute valu son pouvoir plus tard
 
Aujourdhui les ennemis de la république ont encore plongé  le pays dans une dette de (plus de) 5329 milliards de FCFA, sans compte la dette intérieure.
 
Une fois de plus big joyeux anniversaire, papa. On n'effacera pas l'histoire et le futur est un véritable juge.
  
MAKAYA PINDOU Nathaël alias Nath Mak
 
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