LE MAL DU CONGO,
C'EST DENIS SASSOU NGUESSO, UN HOMME SOUS INFLUENCE, COUPABLE DE HAUTE TRAHISON POUR BRADAGE DES RESSOURCES DU PAYS A DES PUISSANCES ETRANGERES, DETOURNEMENTS, MEURTRES, VIOLATIONS DES
LIBERTES. NOUS N'AVONS PAS LE CHOIX DE COMBATTRE L'INJUSTICE, JUSTE CELUI DES ARMES ET NOUS N'AVONS QUE DES MOTS ET UNE PLUME CONTRE LA PUISSANCE D'UN ETAT CRIMINEL, ILLEGITIME, VASSAL DE LA
FRANCAFRIQUE...
Mouvimat IBOUANGA LOUNDOU, Le Lion de MAKANDA
Notre objectif : "construire un autre avenir qui regarde le peuple congolais en face pour l'émergence Demain
d'un Nouveau Congo-Brazzaville..."
Dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 novembre 2009, une explosion au poste à haute tension d’Ambowé a privé d’électricité toute l’agglomération du nord de Libreville qui représente environ 30% de la clientèle de la Société d’Energie et d’Eau du Gabon, SEEG VEOLIA.
Cette coupure qui s’est prolongée jusqu’au 27 novembre est le énième sinistre occasionné aux usagers de ladite société depuis la période de délestage de mars 2007 du fait de la vétusté de ses installations. Dans une déclaration du Directeur Général Adjoint de la SEEG parue dans le quotidien national L’UNION n°10 187 de samedi 28 et dimanche 29 novembre 2009, il est souligné que le poste incendié « a été mis en service en 1984 et a fait l’objet d’un renforcement en 1997 pour faire face à l’augmentation de la demande ».
Selon les témoignages recueillis auprès des sinistrés, outre le préjudice que constitue en soi la coupure d’électricité, les ménages ont perdu leur popote du mois en cours ; de nombreux appareils sont endommagés ; et les épiciers implantés dans la zone n’hésitent pas à écouler leurs stocks de produits avariés du fait de la rupture de la chaîne de froid auprès de consommateurs peu avisés. Ce qui place la zone sinistrée dans une situation d’alerte sanitaire préoccupante.
En relevant que ce phénomène récurrent s’assimile à une négligence imputable à la SEEG VEOLIA, SOS consommateurs appelle au respect du droit à la réparation reconnue aux consommateurs par la charte universelle des droits du consommateur adoptée par l’assemblée générale des Nations Unies en 1985.
A cet effet, une plainte collective est déposée à la Direction Générale de la Concurrence et de la Consommation, DGCC, compétente en matière de protection des consommateurs, ce mercredi 02 décembre 2009 à 16 heures.
SOS Consommateurs demande à la SEEG VEOLIA et au gouvernement gabonais de prendre toutes les dispositions nécessaires pour prévenir de tels accidents qui n’ont de cesse de causer de nombreux préjudices à des milliers de ménages au Gabon.
COMMENTAIRE : Voici un mail que j'ai reçu et que je publie car j'estime que vous avez le droit de savoir ce qui se passe au Gabon autour du président mal élu Ali Bongo Ondimba, alias ABO. On constate de nombreux étrangers dans les rouages du pouvoir. Et je comprends que les Gabonais soient inquiets. Cependant, nous autres Congolais ne sommes pas du reste car il y aussi de nombreux étrangers autour de monsieur Denis Sassou Nguesso... ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
" Qui sont ces étrangers qui gouvernent Ali ? Et donc le Gabon ?"
Les craintes sont réelles et surtout depuis le départ surprenant d’Oyiba salué en grande trompe par Accrombessi… Ali serait-il sous influence ? Le Gabon serait-il tombé entre les mains d’hommes se réclamant nullement gabonais ? Aux dires de beaucoup autour d’Ali, la greffe gabonaise par naturalisation express n’aurait pas prise… Tenez, voici Mr Accrombessi à Paris s’adressant au George V aux personnels du cabinet restreint en réponse aux questions sur l’agenda du chef de l’Etat concernant la diaspora, stricto sensu « Nous rencontrerons les Gabonais ce samedi mais avant qu’on nous laisse nous organiser et travailler dans le calme »… Eh oui tout est dit, « nous rencontrerons les Gabonais » ; ce « nous » c’est qui ? Pourquoi dire les Gabonais en plus avec autant de condescendance ?
Oyiba n’ayant été nullement condamné, n’ayant été nullement poursuivi dans une enquête qui n’est que dans la phase préparatoire sans aucun procès formel en vue, pourquoi avoir précipité le départ du seul digne fils du Gabon au côté d’Ali ? Aurait-on demandé à Mr le président de ne point se présenter à l’élection présidentielle voire même de démissionner suites aux affaires des bien mal acquis dont l’affaire n’est que suspendue voire bloquée par le parquet ? La présomption d’innocence aurait été de mise pour Oyiba, seul digne Gabonais dans le cercle très restreint d’Ali … La Lettre du Continent le disait très bien en les qualifiant de frères ennemis mais la partie est loin d’être terminée, Oyiba n’a point dit son dernier mot à Accrombessi, l’escroc imbécile accroc à l’argent facile des budgets ministériels dont celui de la défense …
Edouard Valentin : Il est le tout puissant assureur du Gabon avec son bébé Ogar. Beau père d’Ali Bongo. L’homme est de retour et le fait bien sentir et savoir. Tenez au lendemain de l’élection d’Ali toute la nomenklatura française est allé vers lui en disant : « bravo Mr le Président… »
Samuel Dossou et Madame : Communément appelé le sultan du pétrole gabonais par ses frères de l’Ouest dont la prime héritage est avancée vers son aîné totalement Béninois à 100% et non même vers des enfants faits avec Madame la ministre… L’homme vend en exclusivité le pétrole gabonais avec Petrolin au gré des fluctuations de son compte en banque en toute discrétion et insolence ! Pour couronner le tout, l’un de ses enfants avec Madame va épouser la fille d’Ali d’ici décembre mais chaque fois repoussé… L’homme est impatient de voir se concrétiser ce qu’il a appelé lui-même le vernis marketing du siècle pour la pérennité de sa famille !
Jean Denis Amoussou : L’homme est très discret et totalement effacé et comme il aime à le dire : " le secret de notre longévité est de rester dans la chambre du chef et non dans le salon, trop visible ! " Rien à dire en mal, c’est un homme droit, franc et pragmatique… Accro devrait un peu plus souvent l’écouter !
Maixent Accrombessi : Il est tout pour Ali ! Il a prouvé son grand pouvoir en poussant Oyiba vers la sortie et en fermant la porte bien cadenacée depuis. Le Gabon jusqu’à ce jour se retrouve sans directeur de cabinet ; n’est-ce pas inédit ? Il a osé déclarer récemment pour affirmer sa toute puissance suite à l’article du nouvelObs qui mettait en vedette Amoussou : « qu’Amoussou contrôle seulement l’esprit d’Ali, moi je contrôle l’âme, l’esprit et le corps, Ali c’est moi ! Je fais et défais qui je veux… »
Il était chef de l'Etat, l'homme le plus puissant de France sur le plan politique, il avait le pouvoir de changer le destin de millions d'Africains en arrêtant le soutien de la France aux dictateurs mais il n'a rien fait, lui qui estimait que l'Afrique n'était pas prête pour recevoir le trésor de la démocratie - comme si elle était prête à recevoir les affres de l'esclavage ou de la colonisation ! Jacques Chirac découvre la vertu, la compassion après avoir retrouvé la liberté d'être humain car quand il était président de la république, quand sa carrure imposante hantait l'Elysée, il avait le devoir de servir la France - même au péril de millions d'Africains. A présent, il est comme traversé par une transe humaniste pour reconnaître qu'une partie de l'argent qui se trouve dans le porte-monnaie des Français vient de l'Afrique. Congo, Gabon, Centrafrique, Guinée Equatoriale, Cameroun, Tchad, etc, autant de pays qui apportent des euros dans les caisses de l'Etat. Ce qui signifie qu'une partie de l'argent que les immigrés reçoivent de la part des allocations familiales par exemple, vient de l'Afrique et n'est donc pas de l'argent volé. Et Chirac pense même qu'un jour, la France se devra de faire mieux en nous rendant ce qu'elle nous a pris pendant DES SIECLES ! Imaginez que la France prend la moitié des liquidités qui sont contenues dans les coffres de la BEAC (Banque des Etats de l'Afrique Centrale). Mon rêve est de donner au Congo la pleine souveraineté sur ses richesses et je sais qu'un jour l'esprit changera et l'Afrique cessera d'être considérée comme un continent peuplé de sous-hommes à qui on doit voler ses richesses et laisser mourir ses fils. Nous avons à réinventer les rapports entre l'Occident et l'Afrique si nous voulons survivre et si nous voulons qu'un jour le vocable d'humanité ait un sens... C'est donc à dessein que la France soutient des dictateurs sinon où trouverait-elle l'argent qu'elle mettrait dans le porte-monnaie des Français ? Nous devons avoir à coeur de repenser nos relations avec la France - dût-elle être une puissance. Nos enfants ont faim, nos vieux sont malades, tout cela n'a qu'un seul but : mettre de l'argent dans le porte-monnaie des Français. Ces peaux noires qu'on traite comme des animaux sont pourtant des êtres humains au sang bien rouge. Hélas, peut-on reprocher à Chirac ou à Sarkozy d'aimer leur pays ? Des siècles d'amour nous enchaînent parce qu'ils ont rencontré dans les coeurs de nos propres frères des siècles de haine, de lâcheté et de trahison. Ce n'est pas Chirac qu'il faut blâmer mais monsieur Denis Sassou Nguesso qui vend son pays à la France, à des étrangers comme ce Libanais deMohsen HOJEIJqui réclame une dette imaginaire de 750 millions d'euros. Un jour, par la grâce de l'être suprême, nous parviendrons à rompre nos chaînes. Le salut de tout l'univers n'est-il pas venu par un seul homme ?Nous avons notre foi et notre amour et rien d'autre et cela suffit pour faire des miracles. Regardez et écoutez :
Le 19 novembre dernier La Lettre du Continent dans une alerte destinée à ses abonnés annonçait que des créanciers continuaient à poursuivre l’Etat congolais alors qu’il doit accéder au point d’achèvement de la clause PPTE.
Les Fonds vautours dont le plus connu est Kensington un Fond londonien, confirment la même source, ont tous été réglés confidentiellement (nous étions au courant que le clan Sassou & Nguesso avait secrètement contacté les fonds vautours pour trouver un arrangement sur le dos des Congolais). 800 millions de dollars d’après le FMI après une décote de 65%. Ce qui signifie que la dette contentieuse s’élevait à environ 2,3 milliards de dollars. Le FMI ne donne aucune précision sur ce que les créanciers anglo-saxons auraient perçu du Congo. Les règlements ont été effectués avec une clause de confidentialité que les parties ont respecté jusqu’à maintenant.
2,3 milliards est une somme énorme et on se demande ce que le clan Sassou & Nguesso a fait de tout cet argent parce que les Congolais au nom desquels on a pris et on rembourse la dette n’ont rien vu de cet argent : pas d’écoles, pas d’universités nouvelles construites, pas d’hôpitaux, pas d’eau, pas d’électricité, pas de travail pour les jeunes, rien qui puisse traduire dans les infrastructures l’investissement public de ne serait-ce qu’un millième de cet argent. C’est triste pour le Congo mais c’est la réalité.
Le clan Sassou & Nguesso pouvait prétendre avoir trouvé la tranquillité après le paiement des Fonds vautours, mais l’article de la Lettre du Continent indique que deux autres créanciers se sont manifestés auprès du Fonds Monétaire International (FMI), ce qui traduit le caractère très dépensier de cette dictature prête à emprunter pour faire des folies.
L’un est représenté par Maître BOURDON. L’autre, la société Commissimpex deMohsen HOJEIJ, représentée par le Cabinet White and Case réclamerait dans une procédure arbitrale devant la CCIP (Chambre de Commerce Internationale de Paris) la somme astronomique de 750 millions d’Euros.
Lorsque l’on sait que le barrage en construction sur la Léfini a coûté la modique somme de 200 millions de dollars (environ 140 millions d’Euros) on peut se demander raisonnablement, pour cinq fois le prix de ce barrage, qu’a pu réaliser la société Commissimpex pour réclamer pareil montant ?
Après les effacements de dette rendus effectifs depuis quelques mois, il nous semblait que le montant résiduel sur lequel allait s’appliquer la clause PPTE tournait aux alentours de 3,5 milliards de dollars.
Comment alors expliquer qu’une seule société de Brazzaville détienne à elle toute seule environ 20% de la dette congolaise ?
Nous lançons un appel vibrant à tous les destinataires de ce message pour qu’ils nous disent ce que la société Commissimpex à bien pu réaliser au Congo Brazzaville pour réclamer la somme de 750 millions d'euros, le prix de 10 Airbus A 380 ou 40 Airbus A320. Ceux qui sont au courant des tractations entre monsieur Mohsen HOJEIJ et monsieur Denis Sassou Nguesso doivent le révéler aux Congolais car il s’agit ici de comportements mafieux parmi les affaires louches de la république royale bananière.
Nous disons aux Fonds vautours que le clan Sassou & Nguesso seul doit rembourser cet argent car même s’il est emprunté au nom d’un pays, c’est des malfrats qui se sont érigés en Etat privé qui ont joui de ce pactole et ils doivent seuls et à titre privé le rembourser. Voilà ce qui attend les Congolais après la disparition de monsieur Denis Sassou Nguesso : ils se rendront compte de la folie des grandeurs de quelques individus qui ont vendu à des étrangers tout un pays !
Depuis l'annonce du programme de monsieur Denis Sassou Nguesso, "le chemin du reptile", nous avons décidé de montrer que comme tout chemin tracé à partir d'une reptation, il ne peut être que tortueux, sinueux, fourbe, ensablé, venimeux - à tous les niveaux, à tous les étages. Déjà que le Congo est cousu de dettes et que les fonds vautours sont à ses trousses, voilà que les opérateurs économiques nationaux se plaignent de ne pas être payés,eux qui souvent avancent eux-mêmes une partie des capitaux pour commencer les travaux, capitaux que l'Etat n'est même pas capable de rembourser. A l'heure où Dubaï sombre doucement dans les sables mouvants à cause d'un endettement trop élevé, il est à craindre que le Congo ne se retrouve bientôt en faillite - à moins que cela ne soit déjà le cas, la perfusion financière par pétrole gagé évitant de sombrer et d'étaler au grand jour la catastrophe que l'on ne pourra éternellement éviter. Pourtant, l'Etat paye les opérateurs étrangers chinois qui lui construisent palais sur palais ! Peut-être que c'est simplement une affaire de détournements comme les membres du clan Sassou & Nguesso savent si bien faire. Si le secteur privé lâche l'Etat, ça sera une vraie catastrophe car cette situation risque de faire fuir même les opérateurs étrangers car dès que la confiance disparaît, il n'y a plus moyen de faire une quelconque petite affaire. dans le monde cynique du capitalisme outrancier. Bopaka, le président des hommes d'affaires congolais n'a pas fini de se faire du sang d'encre car de nombreuses entreprises risquent de déposer le bilan, entraînant une augmentation du chômage rendant encore plus dramatique la vie de nombreuses familles congolaises qui survivent déjà difficilement...
DISCOURS DE MONSIEUR DENIS SASSOU-NGUESSO A L’OCCASION DU SOMMET MONDIAL SUR LA SECURITE ALIMENTAIRERome, 16 – 18 Novembre 2009 (MES REMARQUES SONT EN ROUGE)
Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,
Monsieur le Directeur Général de la FAO,
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs.
Nous voici, une fois de plus, réunis à Rome pour un sommet mondial sur la sécurité alimentaire.
Ce sommet, en lui-même, témoigne des difficultés qu’éprouve encore la communauté internationale à éradiquer la faim dans le monde et à atteindre le premier objectif de la Déclaration du millénaire pour le Développement.
Il suffit de constater que, de la Conférence de Haut Niveau de l’année dernière à ce jour, le nombre de personnes, victimes de la faim, a augmenté, jusqu’à crever le plafond psychologique du milliard. Désormais, un (1) habitant de la planète sur six (6) souffre de la faim.
C’est bien de faire ce constat généraliste mais il eût été plus utile de dire à cette assemblée de la FAO et de l’ONU combien de Congolais – notamment d’enfants – souffrent et/ou meurent de faim au Congo. Souffrir de la faim et en mourir, nos enfants en font les frais. Dans nos hôpitaux, la malnutrition est en soi une maladie et les enfants du sud-Congo meurent en masse.
On peut aussi constater qu’un consensus entre tous les participants à cette conférence avait été établi pour dire, avec Monsieur Jacques DIOUF, Directeur Général de la FAO, que le temps du verbe était passé et qu’était venu celui de l‘action.
Quelle ironie ! Le temps du verbe est passé ? Voilà douze ans que vous êtes revenu vous installer à la dictature suprême et nous, le peuple, nous n'avons eu droit qu'à des discours. Quel est votre bilan en matière d’autonomie alimentaire ? Qu’avez-vous fait pour lutter comme la faim au Congo avant de vous pencher sur la faim dans le monde ? Comme ça, vous seriez capable de trouver des solutions mondiales contre la faim – sans être capable de trouver des solutions à l’échelle réduite de votre petite nation ? Quel génie que ce monsieur Denis Sassou Nguesso !
Aujourd’hui, la menace grandissante de la faim nous condamne effectivement à agir de manière plus résolue qu’avant. Parce que face à l’ampleur de la tragédie, notre pire ennemie c’est la résignation.
Non, vous n’êtes pas résigné en ce qui concerne votre pays le Congo mais vous vous enfoutez parce que la faim, vous n’en souffrez pas ainsi que vos proches. La faim, c’est pour les autres, les pauvres, le peuple qui vit avec moins de 500 francs cfa par jour.
Mais refuser le fatalisme ne suffit pas pour éradiquer le fléau de la faim dans le monde. Il faut, en plus, que notre détermination se transforme en une série d’actes concrets, tous aussi cohérents qu’efficaces.
Je vous rappelle que c’est à ça que servent les Etats dans les pays des autres ! Nous au Congo, l’Etat est devenu une société privée comme le Congo tout entier est devenu votre propriété privée parce que vous vous exprimez en disant : « mon pétrole, mon Assemblée Nationale, mon gouvernement, mon sénat, etc. »
Oui, des actes concrets pour lutter contre la crise économique et financière car, la baisse des revenus et la perte d’emplois qu’elle génère occasionnent l’érosion du pouvoir d’achat des populations, réduisant ainsi, de manière drastique, leur accès à la nourriture.
Ici, il fallait citer vos actes concrets dans le domaine au lieu de s’ériger en donneur de leçons planétaire. La faim ne vient pas de surgir au XXI ième siècle ; elle a toujours été là et vous êtes aussi là, la tête d’un pays par le biais de la force. Alors, qu’avez-vous fait ?
Des actes concrets contre le changement climatique dans la mesure où, en affectant les écosystèmes, le dysfonctionnement écologique anéantit la capacité de l’Homme à produire, et donc à se nourrir.
Il faut arrêter de parler d’écosystèmes, monsieur Sassou, parce que vous laissez des étrangers, notamment vos amis chinois venir détruire nos forêts. Vous n’êtes pas crédible et vous le savez bien ! Arrêtez d’abord le massacre de nos forêts et on vous donnera un peu de crédit. On devrait protéger les forêts du monde entier car si rien n’y fait, d’ici la fin de ce siècle, le bassin de l’Amazone ou du Congo seront totalement dévastés et le dysfonctionnement climatique ne pourra que s’accroître. Alors, il faut arrêter de discourir et agir et pour l’instant, monsieur Sassou Nguesso, vous brillez plus par votre insouciance que par autre chose.
Des actes concrets visant à instaurer un juste équilibre entre la sécurité alimentaire et la sécurité énergétique ; entre la production des cultures vivrières et celle des cultures de rente, notamment les cultures destinées aux biocarburants.
Cultures destinées aux biocarburants ? Vous allez les imposer aux Congolais ? Déjà que nous produisons du pétrole qui ne nous profite pas, voilà que vous envisagez prendre nos terres arables pour les octroyer aux étrangers qui les exploiteraient pour la production du biocarburant ? Non, ça serait criminel de faire cela, monsieur Sassou. J’espère qu’on ne vous laissera pas faire !
Des actes concrets, enfin, contre les subventions agricoles excessives accordées par les pays industrialisés à leurs agriculteurs, étranglant, de ce fait, l’agriculture des pays en développement.
Qu’est-ce qui vous empêche de subventionner votre agriculture au lieu de reprocher aux pays industrialisés de le faire ? Un petit milliard de francs cfa pour commencer pour faire l’affaire au lieu de dépenser l’argent dans des projets infructueux et honorifiques !
Mesdames et Messieurs,
L’initiative de l’organisation de ce sommet par Monsieur le Directeur Général Jacques DIOUF et la FAO mérite donc d’être saluée. Au nom du Congo, je les en remercie et les félicite chaleureusement, au moins pour les deux raisons suivantes :
Premièrement : l’échec des politiques alimentaires incombe à l’Homme et il appartient à l’Homme de relever le défi de la sécurité alimentaire.
Nul besoin de dissimuler son échec en matière d’agriculture sous le concept global d’Homme, monsieur Sassou Nguesso ! Vous avez échoué en matière de sécurité alimentaire et votre échec n’est pas celui de Nicolas Sarkozy par exemple ou du roi d’Espagne qui eux donnent à manger à leurs peuples !
Deuxièmement : la communauté internationale a les moyens de sortir la planète de la crise alimentaire.
Ici, il faut que ce monsieur comprenne que la communauté internationale est un ensemble de pays et chacun se bat d’abord pour subvenir à ses propres besoins alimentaires. C’est en cas de surplus qu’on pense aux autres.
Le devoir moral qui nous incombe, en tant que dirigeants du monde, nous soumet à l’obligation d’assurer le droit à l’alimentation de nos Peuples.
J’aimerais bien savoir ce que fait monsieur Denis Sassou Nguesso pour assurer le droit à l’alimentation, je dis bien le « droit » selon ses propres mots, du peuple congolais. Aujourd’hui, la faim est telle que les enfants mendient dans la rue pour survivre – alors que nous avons des terres riches où l’on peut pousser n’importe quoi mais qu’au final, le Congo importe sa tomate de la RDC. Nous avons des côtes poissonneuses, des forêts giboyeuses, des fleuves et nous ne pouvons même pas nourrir moins de trois millions de Congolais ?
C’est ainsi que, pour marquer son époque, ce sommet doit explorer la voie de la concertation sur l’efficacité des politiques alimentaires.
A ce propos, deux pistes me paraissent fécondes :
Il y a d’abord la concrétisation des investissements agricoles. Dans cette perspective, je propose que les efforts nationaux, en la matière, soient complétés par la définition et la mise en œuvre d’un Plan d’urgence au bénéfice des pays en situation de déficit vivrier. Je pense particulièrement à l’Afrique parce qu’elle présente la vulnérabilité comparée la plus forte, mais aussi et surtout parce qu’elle connaîtra, en 2025, la croissance démographique la plus explosive après l’Asie.
Ce Plan d’urgence pourrait être financé par les contributions annoncées à la Conférence de Haut Niveau de 2008 et les produits des initiatives des financements innovants qui sont mises en étude à plusieurs niveaux et l’engagement des 20 milliards de dollars pris par le sommet du G8 de l’Aquila de juillet 2009.
« Plan d’urgence » ! Vous voyez ? Monsieur Denis Sassou Nguesso est incapable par lui-même de mener un projet à bien sans mendier, sans demander que la communauté internationale vole à son secours. On attend de recevoir de l’argent alors Qu’il suffirait d’un investissement peu onéreux pour résoudre les problèmes alimentaires du Congo. Si nous avons un ministère de l’agriculture, ce n’est pas pour qu’il ne serve à rien ! Sassou donne l’impression aux Occidentaux que l’Afrique ne peut rien sans eux – alors que nous étions des nations florissantes avant l’arrivée des Blancs sinon comment comprendre que l’esclavage ait porté sur quatre siècles ? Le Congo était un pays à l’agriculture florissante avant la découverte du pétrole qu’on ne mange pas et dont les pétrocfas ne profitent même pas à tous. Il faut une nouvelle politique économique qui mette en premier ordre d’importance l’agriculture, l’élévage, la pêche et la pisciculture. Si le pétrole ne profite qu’à une caste, l’agriculture saura nourrir nos compatriotes.
Il y a ensuite la possibilité de faire des Sommets Mondiaux sur la Sécurité Alimentaire des tribunes d’évaluation de ce Plan d’urgence qui gagnera à se doter des critères de performance aussi bien physiques que financiers.
Pendant que les Congolais meurent de faim, monsieur Sassou réclame des Sommets ! Est-ce que les Congolais mangent vos discours ? Nous en avons assez de sommets qui ne servent qu’à parloter – alors que vous l’avez bien dit que l’urgence est dans l’action ! Des sommets pourquoi ? Pour constater que d’un milliard d’affamés, on est passé à deux ? C’est ça l’intérêt de vos sommets ?
Une telle approche permettra à la communauté internationale de faire la politique des résultats plutôt que celle des moyens. La sécurité alimentaire deviendra de ce fait un débat de stratégie collective et un engagement solidaire à la fois pour les générations actuelles et les générations futures.
Il ne faut pas rêver ou faire semblant de rêver : jusqu’à présent dans le monde, il n’y a jamais eu de politique agricole mondiale. C’est toujours chaque nation pour sa tronche. Les Américains soutiennent les agriculteurs américains et l’Europe en fait autant. Rien ne nous empêche de subventionner notre agriculture ou de la soutenir. Après tout, ce n’est pas en Europe ou aux Etats-Unis qu’on meurt le plus de faim mais en Afrique.
Mesdames et Messieurs,
Le défi de l’alimentation de la planète n’a de chance d’être relevé que si les politiques nationales de sécurité alimentaire que nous conduisons mettent en perspective la transformation de nos agricultures en systèmes efficaces de production de nourriture.
« Systèmes efficaces de production de nourriture », les Européens l’ont déjà fait et il suffit de copier ce qui se fait de bon ailleurs. Et on ne doit importer que de bonnes méthodes et non celles qui ajoutent à la pollution des sols ou aux changements climatiques.
Ma conviction est que les changements indispensables dans nos agricultures passent par la réforme des exploitations, des terroirs et de la gestion des filières de création de valeur ajoutée. Il s’agit là, ni plus ni moins, de la nécessité d’une vision de l’avenir de ces agricultures qui permet de conjuguer structuration, innovation et pragmatisme.
Structuration pour favoriser l’autonomie des producteurs et de leurs organisations professionnelles dans les choix de production.
Innovation pour adapter la donne de la modernisation de la production aux exigences des marchés locaux.
Pragmatisme pour privilégier la satisfaction des besoins fondamentaux en produits vivriers dans le contexte du développement des marchés régionaux.
J’aimerais bien voir que nous aussi exportions quelques produits vivriers parce que nous en avons assez pour nous-mêmes. Mais on peut toujours rêver.
C’est cette vision que mon pays essaie de concrétiser à travers le projet « Nouveaux villages Agricoles », qui a le triple avantage de prendre une promesse pour la valorisation durable du capital naturel, d’autonomiser les acteurs de la chaîne de valeur agricole et de créer des opportunités réelles de développement des gains de productivité.
Pas si vite ! Nous attendons de voir ce que ce projet va donner car vous êtes abonné à l’échec, monsieur Sassou, qu’on redoute que ne parliez trop vite ! Déjà qu’on ignore ce qui sera produit dans ces fameux « villages » agricoles, si la production sera destinée au Congo ou à l’étranger… Encore qu’elle ne suffira pas pour que le Congo atteigne l’autosuffisance alimentaire.
Ma conviction est aussi que les transformations transitoires dans nos agricultures constituent une étape qui permet à la fois de tenir compte des limites des systèmes dominants de production de nourriture et de donner une direction pour les réformes structurelles indispensables.
C’est aussi l’occasion, pour moi, de revenir sur une proposition que j’ai faite, il y a un peu plus d’un an déjà à la tribune de la Conférence de Haut Niveau. Cette proposition consistait à inviter les investisseurs et les bailleurs de fonds à s’intéresser à l’exploitation des importantes réserves des potasses du Congo.
Il faut que le Congo passe d’un Etat-rentier à un Etat-Acteur qui agit lui-même au lieu de compter sur des investisseurs et des bailleurs de fonds qui ne recherchent que le profit et non le bien-être des peuples. Dès que l’on découvre quelque chose, on appelle les vautours à venir se servir les premiers. Etrange comportement d’un Etat qui se dit souverain !
J’annonce ici ; solennellement, que le processus de mise en valeur de ces réserves a commencé avec la pose de la première pierre, en octobre dernier, du lancement du projet industriel. Le Congo recherche toujours les partenariats actifs pour le financement et l’exploitation de cet intrant déterminant pour le succès des stratégies de rendements des sols. Il est évident que pour faire une bonne agriculture, il faut d’abord une bonne terre.
Avec vous, monsieur Sassou, le Congo ne peut pas mener un projet tout seul : il faut toujours que vous invitiez des étrangers à venir nous dépouiller de nos richesses. Je vous signale que les mines de potasse ont été exploitées par le passé sans que cela ne profite à l’agriculture congolaise.
Telle est la contribution de mon pays à ce Sommet qui se tient au moment à la gouvernance mondiale va entrer dans une profonde mutation, au cours de laquelle le défi de la nourriture risque d’être de plus en plus contraignant avec les tendances actuelles de la démographie, de l’urbanisme, du SIDA, de la pollution et de la pauvreté.
On ne peut pas espérer que le monde changera si nous ne changeons pas nous-mêmes. C’est cet espoir d’un monde qui a aussi la nourriture en partage que ce sommet doit consacrer.
Quel aveu ! Il a le mérite d’être clair. Comme vous nous avez démontré que vous ne changerez pas parce qu’en 25 ans de règne, nous sommes certains qu’il n’y a plus aucun espoir, on peut conclure que sous votre dictature, en matière alimentaire, entre autres, rien ne changera au Congo-Brazzaville !
Vingt-huit logements de haut standing en bordure d'une rue, vides, sans occupants. Le silence là où il y avait jadis la vie, là où des générations de familles ont vécu. Quand l'on sait que ces familles ont été délogées pour rendre ce projet possible, quand l'on sait que plusieurs milliards de francs cfa ont été investis - sans compter l'argent donné aux familles pour qu'elles acceptent d'être délogées et tout cela pourquoi ? Pour que de tels logements demeurent inoccupés parce que trop chers, sans blague, c'est de l'argent public jeté par les fenêtres. C'est un vrai gâchis de l'argent public ! Certes, les hommes du clan Sassou & Nguesso ont l'argent nécessaire pour venir s'installer en plein Bacongo, au coeur de cette ethnie si politiquement active, ces Laris-Kongos subversifs, têtus et prêts à se soulever pour si peu mais jamais ils n'oseront venir s'y installer car c'est trop risqué et personne ne risque de dormir la tête tranquille. au milieu de ces "Bakongos" comme ils appellent les ressortissants du sud. Nous voilà obligés de conclure à un investissement improductif. Il eût fallu d'abord avoir des clients qui aient au préalable versé une partie de l'argent nécessaire pour lancer le projet ou construire des logements à la portée des bourses. Il serait désormais plus intelligent de louer ces villas pour que l'Etat commence à récupérer doucement l'argent investi au lieu de les laisser inoccupées. Sans se soucier de cette erreur, on apprend que l'Etat congolais a l'intention de construire - cette fois-ci à Mpila - 400 logements de ce genre sans tirer les leçons des erreurs commises à Bacongo. Et si les 28 logements étaient juste là pour servir de prétexte aux 400 logements de Mpila, là où le clan pourra se servir car il sera en zone sûre, en milieu apaisé où la prédominance des nordistes est absolue ? Si l'Etat veut être crédible en matière de logements, qu'il construise des Habitations à Loyer Modéré (HLM) comme en Europe et nous pensons qu'il est possible de loger une bonne partie de la population congolaise dans des logements décents si telle était la volonté du pouvoir. Hélas, pour mieux écraser le peuple vaincu, il faut le laisser végéter dans la boue et la pluie, dans des quartiers insalubres, dans les ordures et les taudis et lui exhiber des villas à 400, 700 millions voire un milliard de francs cfa pour qu'il respecte la race royale, la race des chefs : le clan Sassou & Nguesso...
Voici à présent le premier projet du "Chemin du reptile" de monsieur Denis Sassou Nguesso sur trois ans. Pour Bacongo, la surpeuplée, à peine 28 logements tandis que Mpila comptera 400 logements en additionnant les 200 logements civils et les 200 autres militaires. Charité bien ordonnée se termine par la satisfaction des siens. Pour ceux qui l'ignorent, il y a à Brazzaville une occupation socio-ethnique de l'espace. Mpila et ses alentours pour les ressortissants du nord, Bacongo pour les kongos-Laris, etc. La satisfaction de son ethnie est la seule et véritable politique de monsieur Denis Sassou Nguesso. Ce qui est grave dans l'ethnocentrisme du clan Sassou & Nguesso, c'est qu'il n'en a pas honte. On nous sert du mbochi à toutes les sauces jusqu'à l'indigestion sociale. Une ethnie est devenue un parti politique au Congo et la famille Sassou & Nguesso, une caste de sang royal. Regardez :
Un article anonyme dans le journal Kimpwanza a eu le mérite de déclencher un démenti au ministère du Plan dirigé par l'éternel Pierre Moussa de la part de monsieur Fidèle Moukamba qu'on retrouve finalement à la fois à l'université puisqu'il enseigne les mathématiques et à la RECADIP (Renforcement des Capacités pour le Dialogue Inter Partenariat ). Lancé en juillet 2006, le projet RECADIP bénéficie d’un financement de 1.500.000 dollars, octroyés par l’ACBF, la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique . Il vise à améliorer la gouvernance socioéconomique en République du Congo, afin de créer un environnement favorable à la reconstruction, la réhabilitation économique et la lutte contre la pauvreté. Les activités développées par le projet s’articulent autour de trois volets : développement et renforcement institutionnel, formation et interface. Cet article anonyme a le mérite de dénoncer - même si le détournement semble ici exagéré par rapport au montant total alloué au projet RECADIP. Regardez :
Monsieur Bruno Jean Richard Itoua, souffrez que je m'adresse à vous directement, vous qui ne devez votre rang de ministre que par le fait de posséder du sang reptilien en commun avec monsieur Denis Sassou Sassou en votre qualité de neveu royal. Parce que, autrement, vous êtes incompétent et incapable de tenir le rang de ministre qui est le vôtre - pour la simple raison que votre oncle a décidé de "mbochiser" tous les postes de direction dans notre pays, de sorte qu'on reçoit des ordres dans tout le royaume de part de la secte MBOCHI qui est au pouvoir - à tous les étages du pays. Vous, vous faites partie du clan ; vous pouvez donc décider au lieu de faire semblant d'associer des maires, des clients abonnés et des sociétés dans un pacte qui aura du mal à fonctionner parce que si cette solution était une solution miracle, nous n'aurez pas attendu ce faux chemin clouté pour l'imaginer - en effet, cela fait douze ans que l'on demande aux Congolais de payer des factures imaginaires et ils n'ont même pas le droit de protester ! Nous savons que sous votre inspiration, on facture aux Congolais une eau et une électricité qu'ils n'ont même pas consommées ! C'est une arnaque étatiquement commanditée qui vous profite directement car c'est ainsi que vous vous enrichissez aux frais des citoyens. Avez-vous pensé à rembourser les citoyens floués par vos agents véreux ? Vous innovez toujours dans la bêtise en facturant une consommation imaginaire : dans toutes les lois commerciales du monde, on facture un produit, un bien, un service qui a été réellement consommé. Or, vous vous faites du chantage aux pauvres citoyens en menaçant de couper l'accès au courant en ôtant des câbles s'ils ne payaient la facture imaginaire que vous leur avez concoctée. C'est vous le ministre, c'est vous qui ordonnez puisque c'est votre travail car si les sociétés étatiques et privées gérées par le clan n'avaient pas votre soutien, comment comprendre qu'elles soient impunies de leur forfait ? C'est honteux un ministre qui escroque ses propres frères, ses propres citoyens car, vous autres membres du clan, nous savons que vous ne payez ni l'eau, ni l'électricité et vous avez tout de même le toupet de faire payer une eau et une électricité qui n'existent pas au peuple ! Une facture doit être payée en fonction de la consommation, de sorte que celui qui n'a rien consommé n'a rien à payer ! Non, mais sans blague, arrêtez vos foutaises, arrêtez de vous ridiculiser et ayez au moins le courage de démissionner quand vous sentez que vous êtes un incapable, que vous vous débinez là où vous devriez faire montre d'autorité. L'Etat statue par des lois et des décrets. C'est quoi cette association entre sociétés, maires et clients ? Croyez-vous que les Congolais auront l'autorité nécessaire pour changer le rapport de force en leur faveur, alors que vous, vous le soi-disant ministre, êtes nommé justement pour les défendre, pour garantir leurs intérêts ? Mais si vous ne pouvez le faire, pourquoi ne démissionnez-vous pas ? Un ministre, ça décide, ca ordonne, ça ne parlemente pas et surtout, ça défend les intérêts de son peuple parce que vous êtes ministre de la république, pas seulement ministre des Mbochis, du clan ou des nordistes ! Ministre de la république ! Ah, j'oubliais, nous ne sommes pas dans la république mais dans un royaume, dans une espèce de république royale bananière où chacun a le droit de faire n'importe quoi, d'improviser. Vous avez reçu, j'allais l'oublier, du reptile royal lui-même, le droit à la bêtise, le ticket de la médiocrité. Vraiment, j'ai honte pour vous d'être Congolais...
COMMENTAIRE: Voici un article du site le Messager qui nous apprend que le sommet de la CEMAC (Communauté Monétaire des Etats de l'Afrique Centrale) qui devait se tenir à Bangui, capitale de la république centrafricaine au début du mois de décembre, a été reporté. En proie à un réveil de la rébellion, la république centrafricaine n'est pas en ce moment un endroit très fréquentable pour des chefs d'Etat très frileux sur les questions de sécurité. A cela, il faut ajouter le déroulement de la campagne et de l'élection présidentielle en Guinée Equatoriale en ce mois de novembre. Pour notre part, nous ne pensons pas que le report du sommet soit dû à des questions de leadership opposant Biya et Denis Sassou Nguesso. Les Camerounais aimeraient bien voir leur président Paul Biya prendre la place de "sage" laissée vacante par la mort d'Omar Bongo Ondimba. Hélas, qu'est-ce qui va changer au Cameroun ? Rien ! Ce label de "sage" entre les présidents ne sert qu'à justifier faussement l'éternel maintien d'un dictateur au pouvoir.
Le report sine die de ce sommet et la programmation d'une certaine rencontre entre Biya et Bozizé peuvent paraître suspects et même si on laisse croire que les deux chefs d'Etat vont évoquer entre autres les dossiers de la CEMAC, ce qui du reste est normal, les raisons de ce report sont à chercher ailleurs - notamment du côté sécurité et de la disponibilité des chefs d'Etat qui doivent tous être présents.
La BEAC ou Banque des Etats de Afrique Centrale n'est pas du reste avec des détournements annoncés. Quant au report du tournoi de football, rien n'indique que son ajournement soit lié à la lutte de leadership qui oppose Sassou Nguesso et Paul Biya. Attendons un peu et nous saurons de quoi il retourne vraiment. Le sommet de la CEMAC n'a pas pour but d'élire ou de coopter le leader des présidents en Afrique centrale ! C'est donc quelque peu exagéré d'imputer le report d'un tel sommet à une simple question de leadership entre deux présidents - alors même que c'est Bozizé qui est le président en exercice de ladite communauté. Il y a des questions très importantes à soulever lors de ce sommet pour que les egos se taisent le temps d'un sommet. Quant à la guéguerre d'influence entre Biya et Sassou Nguesso, elle ne grandit pas nos chefs d'Etat qui doivent chercher à nous impressionner autrement que par des querelles de leadership pour flatter leur ego démesuré parce que l'Afrique Centrale, en dépit d'énormes richesses, reste une des communautés africaines les plus pauvres.
C’est pratiquement un secret de polichinelle. Le sommet de la Communauté monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) qui devait se tenir à Bangui, capitale de la République centrafricaine au début du mois de décembre 2009 a été reporté. Joint au téléphone hier depuis Bangui par Le Messager, un haut cadre de la Commission de la CEMAC affirme que « pour l’instant, aucune date n’a été avancée. Il s’agit donc d’un report sine die. Vous savez qu’à la fin de ce mois de novembre, doit se dérouler l’élection présidentielle en Guinée équatoriale. C’est dire qu’il faut aménager une date acceptable par tous. Et c’est du ressort des chefs d’Etat. D’où entre autres, ce report… » Il en est de même du tournoi de football de la CEMAC qui précède généralement le sommet des chefs d’Etats et qui a aussi été reporté. Par contre, ce qu’on sait désormais avec certitude, c’est que le président en exercice de la CEMAC, François Bozizé et chef de l’Etat centrafricain, effectuera très prochainement une visite à Yaoundé. Celle-ci fait suite à une invitation que lui aurait adressée son homologue camerounais Paul Biya. Des sources proches du sérail politique, les préparatifs de ce déplacement de François Bozizé seraient actuellement en phase terminale. Aussi bien au niveau sécuritaire que diplomatique. Si nos sources au ministère des Relations extérieures restent encore avares en confidences, dans les coulisses, certains diplomates en charge du dossier CEMAC affirment qu’il s’agit d’une visite de travail, et dont l’axe principal, outre les relations bilatérales, concerne justement le dossier CEMAC.
Il faut rappeler que depuis la disparition d’Omar Bongo Ondimba, une grande majorité de l’opinion en Afrique en général, et en Afrique centrale en particulier voit en Paul Biya le nouveau leader de la sous région. Ceci nonobstant quelques bouderies respectives de la part du Congo (Denis Sassou Nguesso semble lui aussi revendiquer ce rôle de nouveau leader en Afrique centrale, comme en témoigne des petites frictions dont certains médias congolais s’en sont fait l’écho récemment) et de la Guinée équatoriale (du fait de sa subite richesse). En tout cas, dans cette recherche effrénée de leadership, et face au froid enregistré dans ses rapports avec Sassou Nguesso, notamment dans les tumultes relatifs au processus de la succession à son père, mais aussi face à un conflit que le Gabon a depuis quelques années avec la Guinée équatoriale sur une affaire de discussion de nappe pétrolière, Ali Bongo Ondimba semble avoir choisi son camp. Quelques jours seulement après la fin de l’élection présidentielle au Gabon, et alors qu’il n’était pas encore officiellement proclamé président, Ali Bongo Ondimba était venu à Yaoundé faire acte d’allégeance à l’endroit d’un « père » qu’il avait aussi qualifié devant les médias de « parrain ». Ainsi vu, pour le nouveau et jeune président gabonais, après la disparition de son père Omar Bongo Ondimba, Paul Biya est « le nouveau sage de l’Afrique centrale ». Une vision pratiquement partagée par Idriss Deby Itno. Lors de sa récente visite au Cameroun en octobre dernier, le président tchadien a couvert le président du Cameroun de nombreuses éloges synonymes en fait d’une couronne posée sur la tête de l’homme du 6 novembre 1982, et faisant de lui pratiquement le « leader » de l’Afrique centrale post Omar Bongo Ondimba.
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