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3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 22:59
La France cherche à revendre 79 millions de doses de vaccins sur 94 millions de doses. Juste 5 millions de Français se sont fait vacciner. Les vaccins ont coûté près de 700 millions d'euros - sans compter les masques, les crèmes, les gels entre autres. Le coût total avoisinerait selon les spécialistes les 2 milliards d'euros au profit des grandes firmes pharmaceutiques. La France envisage de revendre 2 millions de doses à l'Egypte après avoir vendu 300.000 doses au Qatar. Le schéma à deux doses pour une personne a faussé la commande. SANOFI-PASTEUR se dit prêt à réexaminer son contrat si juteux avec l'Etat français pour  réduire le coût de la facture.  Il s'agit de faire vite car les doses ont une date de péremption...
                                                                                        
Cette opération basée sur la peur et une grande publicité a fini par faire pchitt.  On a fini par plus avoir peur du vaccin que du virus de la grippe ! Nous attendons de voir quels seront les effets de cette vaccination sur les organismes de ceux qui ont consenti à se faire vacciner.  En Europe, la France n'est pas seule puisque l'Allemagne et la Suisse cherchent eux aussi à vendre leurs stocks. Le fin mot de l'histoire, c'est qu'on aura enrichi les sociétés comme SANOFI-PASTEUR qui se sont remplies les poches en imaginant une pandémie que l'on ne voit toujours pas venir et nous demandons au gouvernement congolais de ne pas acheter ces doses de vaccins car leur conception a été on ne peut plus rapide, surprenant de nombreux spécialistes. La France a donné dix millions de doses de vaccins à l'OMS qui n'hésitera pas à les envoyer en Afrique ou ailleurs.
Voilà un exemple de fonctionnement du capitalisme qui se sucre sur l'argent des contribuables en jouant sur les peurs, en suscitant des pandémies pour faire du profit. Nous attendons d'avoir les suites de la plainte contre Roselyne Bachelot en janvier.
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3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 22:13
Logo UPIERADMon cher Sylvain S.,
bonsoir.
Vous le dites vous-même : nous avons l'indépendance politique mais  pas l'indépendance économique. Oui, c'est la volonté politique qui réalisera l'indépendance économique c'est la raison  de la création de l'UPIERAD mais il faut affirmer à présent tout haut l'indépendance économique puisque nous avons "l'indépendance politique". Les pères de l'indépendance avaient le cerveau englué dans l'indépendance politique qu'ils ont réclamée et obtenue mais sans l'indépendance économique, leur indépendance politique était corrompue, viciée. Il faut désormais mettre l'accent sur l'indépendance économique car sans indépendance économique il n'y a  pas de véritable indépendance politique. Vous savez bien que ce n'est pas Sassou qui dirige le Congo : chaque mois, les membres du ministère des finances viennent prendre des ordres en France. Vous vous trompez sur le fait qu'il n'y ait pas de décisions économiques sans volonté politique parce que la sphère économique en Europe est totalement indépendante de la sphère politique. Les multinationales se fichent de l'Etat et de ses lois : elles sont plus puissantes que les Etats à qui elles versent de l'argent par la TVA, les impôts sur les bénéfices, etc. D'ailleurs, elles intriguent pour qu'arrivent au pouvoir des hommes qui font leurs volontés. Obama en fait les frais actuellement, lui qui a été soutenu par Wall Street : il ne parvient pas à réformer la bourse qui est un organisme privé. Même la Banque Centrale Européenne est indépendante des politiques et Trichet le fait savoir à Nicolas Sarkozy quand ce dernier veut que les taux d'intérêt de l'euro soient moins forts.
Croyez-moi, je sais de quoi je parle. Cependant,  c'est bien la sphère politique qui peut influer sur la politique économique d'un Etat et nous, nous n'avons pas au Congo une politique économique indépendante qui servirait les intérêts du Congo.
Je mets en avant l'indépendance économique car c'est à ce propos qu'il y a une faille qui fait qu'on continue à dominer l'Afrique. L'Afrique n'est pas un enjeu économique pour l'Europe car les échanges économiques entre les deux continents sont faibles.
Les idées du marché commun et de la monnaie existaient mais pourquoi était-il difficile de les réaliser ? A cause de la dépendance économique  qui implique de surcroît une dépendance politique. Il faut se donner les moyens économiques d'une politique ! Nous, nous affirmons qu'il faut commencer par le bon bout. Quand l'Europe n'a vu dans l'Afrique qu'un vivier humain sur le plan économique, nous avons eu droit à quatre siècles d'esclavage et on a même conçu un CODE NOIR adopté par toute l'Europe pour. C'est la vision économique qui précédait la vision politique et non le reste. Pour moi, la vision économique doit être la première. Après la seconde guerre mondiale, les Français ont conçu un système économique basé sur la solidarité  dans le capitalisme : ils ont inventé la sécurité sociale, l'APL, etc. Quand l'esclavage a cessé, l'Europe a assimilé l'Afrique sur le plan économique à un entrepôt scandaleux fourni de matières premières ; elle a ensuite élaboré une politique pour. l'Europe fait d'abord une évaluation économique d'une situation avant d'élaborer une politique car la politique est au service d'une certaine économie. Si vous n'êtes pas indépendants économiquement, comment pouvez-vous être libres politiquement ? Toutes ces idées existaient ; c'est leur combinaison à l'indépendance économique qui fait l'originalité de l'idée avec la nationalisation des ressources essentielles et rares qui rendent l'Afrique si attractive. Dans notre projet de société, nous souhaitons que toute entreprise installée au Congo par exemple soit imposée sur la moitié de ses bénéfices obtenues sur place et qu'elle soit obligée de réinvestir 20% de ses profits sur place. Nous avons une vision économique et c'est autour d'elle que nous bâtissons notre vision politique et non le reste !
Pour la crise de 2009 : il a fallu que les politiques interviennent mais il le fallait car le milieu économique ne se faisait plus confiance. C'était avant tout une crise de confiance parce que les banques ne voulaient plus se prêter et prêter de l'argent. D'ailleurs, de nombreux magnats du capitalisme pur et dur ont déploré cette intervention de l'Etat dans leurs affaires. Les Etats ont prêté de l'argent mais aujourd'hui, l'argent a déjà été remboursé pour ce qui est des banques françaises. Ils sont pour le libéralisme, c'est-à-dire, moins d'intervention de l'Etat dans leurs affaires...
La création de l'UA ne poursuit pas l'indépendance économique du continent : je vous défie de me donner un seul indicateur dans ce sens. C'est une organisation qui n'a même pas les moyens de fonctionner puisque les soldats de l'UA ne sont pas payés par cette institution qui n'a point d'unité en son sein car les Etats prennent des ordres ailleurs et ce n'est pas la France qui va nous aider dans ce sens surtout quand Chirac reconnaît que l'argent qui est dans le porte-monnaie des Français vient d'Afrique ! Si demain, il n'y a plus de richesses à tirer de l'Afrique, l'Europe nous abandonnera et ira voir ailleurs. C'est ça le capitalisme. Ils ne sont pas philanthropes en haut des Tropiques dans le monde des affaires !
Comment le faire aujourd'hui : c'est tout l'intérêt de la chose. Nous nous organisons et nous prenons les affaires politiques en main pour changer les choses. Les hommes d'aujourd'hui sont plus accessibles au changement que ceux d'hier parce que notre conscience politique est plus grande. Les hommes, il suffit de les placer dans une nouvelle structure mentale pour qu'ils changent. Prenez exemple sur les Africains d'Europe : ils se comportent autrement.
La question ethnique : la Constitution de 1991 est bonne, dites-vous ? Elle n'a pas empêché le tribalisme de Lissouba qui s'est appuyé sur le NIBOLEK pour asseoir son pouvoir, allant jusqu'à créer une milice qui en a appelé d'autres chez Sassou et chez Kolélas... Donc sur ce plan, elle n'a pas été parfaite. C'est un point très important : il faut donner une visibilité politique aux ethnies et nous éliminerons tous les autres problèmes. Je pense avoir développé l'idée dans un article sur le site. La question de l'ignorance de la culture ethnique ne la fait pas disparaître. C'est vrai que c'est une richesse mais il y a dans notre subconscient, un fort attachement à l'appartenance ethnique qui fait que l'ethnie passe chez nos hommes politiques avant la nation (il faut de grandes explications sociohistoriques pour vous expliquer cette situation qui remonte au début de la constitution de notre pays car la manière dont les hommes se sont assemblés pour devenir une nation n'est pas un processus historique naturel mais un processus politique subi puisque c'est le colon français qui pour ses intérêts économiques et administratifs a rassemblé Vilis, Tékés, Mbochis, Laris, Lumbus, etc dans une même nation ! Avant, le Congo avait deux ou trois royaumes repartis dans des tsis. Les ethnies vivaient plus ou moins en autonomie et en autarcie avec peu d'échange avec les autres ethnies. C'est la traite négrière qui a créé les premiers contacts entre les peuplades du Congo en mal, bon il faut  écrire un livre pour vous expliquer tout ça), comme si la partie valait plus que le tout. Vous même avec reconnu l'usage machiavélique de l'ethnie. Et pensez-vous qu'il ne faille rien faire sur le plan politique et constitutionnel ? A mon avis, Denis Sassou Nguesso a peur de cette idée, lui qui vient de faire voter une loi sur les peuples autochtones, divisant les Congolais en deux classes : les autochtones et ... les Congolais non autochtones ! C'est tout bonnement une vision coloniale car au Congo, n'en déplaise à ce monsieur, même le Pygmée est Congolais. Or, il faut faire passer le sentiment national avant le sentiment ethnique pour résoudre ce problème. Si Sassou est toujours là, quelle est la raison principale ? L'ethnie ! Ailleurs, les partis prennent le pouvoir à travers un individu qui devient président de la république, chez nous, une ethnie prend le pouvoir à travers un individu. Pourquoi à l'apparition du multipartisme, les partis ont tous eu une coloration ethnique ? Les Laris-kongos au MCCDI, les Vilis autour de Thystère, les Dondo-Kamba autour de Poungui,  etc. Un jour, mes idées vous reviendront en surface et vous comprendrez que ce nouveau parti est le produit d'une analyse approfondie. En réalité, le Congo est une mosaïque d'ethnies rassemblées accidentellement par le colon français. Il faut donc que les ethnies fusionnent en une nation pour que la NATION-CONGO vienne à exister véritablement. Et pour ce faire, il faut que l'ethnie deviennent une réalité politique consciente et non une réalité qu'on occulte mais au travers de laquelle tous nos différents présidents ont mené leur politique de Youlou à Sassou en passant par Massambat-Débat, Ngouabi, Yhombi, Lissouba. Nous entendons les gens dire : " Nous avons le pouvoir" en parlant de leur ethnie et vous ne pouvez le niez. La Constitution de 1991 n'a pas résolu ce problème et sa plus grande erreur a peut-être été de l'ignorer.
Tout ce qui a été dit avant, je vous le concède, personne n'avait dit comment y aller. L'indépendance économique fortifiera toutes les économies africaines renforcées par l'existence d'un marché intérieur qui lui rendra la monnaie unique fort aisée et l'indépendance économique retrouvée, nous pouvons bâtir une indépendance politique. C'est l'idéologie économique qui soutient la politique économique. Prenez le cas de l'environnement : j'avais prédit l'échec de Copenhague là où de nombreux spécialistes avaient cru voir un succès. pourquoi ? Parce que je connais l'idoéologie économique qui tient l'Europe et que l'on a entendu parler sous le vocable de CROISSANCE. Or, ce qui fait la croissance de la France, ce sont d'abord les entreprises de CAC 40 et aux Etats-Unis les entreprises qui cotent à Wall Street.
Il faut de la volonté politique, bien sûr ! Qu'est donc un parti politique sinon la volonté politique qui s'organise, se concentre, se déploie pour faire de ses idées les idées au pouvoir  afin de se réaliser ? Voilà, mon frère, ce que je voulais dire. L'ethnie empêche la justice sociale de s'exercer de sorte que l'on ait par exemple au Congo l'homme qu'il faut à la place qu'il faut et comment pensez-vous y parvenir puisque visiblement toutes les Constitutions ont échoué ? Lissouba a fait remplacer toute la superstructure politique et administrative en plaçant des Niboleks partout et Sassou aujourd'hui, ne fait-il pas de même ? Comment peut-on être sérieux en politique si on n'est pas conscient des lois les plus puissantes qui régissent les hommes, des lois sociales qui veulent qu'on les ignore en nous faisant croire qu'elles n'existent ? J'attends avec impatience votre réponse. Permettez que je publie cette correspondance car elle me paraît importante...
 

Bonjour ,
Merci pour les vœux et la réponse aussi rapide.
Avant tout mes félicitations pour cet article qui vaut le coût d'être lu avec attention, j'ai quelques petites réactions.
1 - sur la corrélation entre l'indépendance politique et l'indépendance économique,
Bientôt 1/2 siècle d'indépendance politique (Congo) et l'Afrique coloniale en général, nous stigmatisons toujours l'indépendance politique sans indépendance économique, je vois plutôt les choses dans le sens contraire, il n'y a pas de décisions économiques sans décisions politiques. Exemple récent, la crise financière 2009, il n'y aurait de décisions politiques on serait aujourd'hui dans un véritable chaos donc, en ce qui concerne l'Afrique et le Congo en particulier, l'indépendance politique en amont était la meilleure des choses à faire mais les hommes qui ont prit la suite ont en fait une mauvaise usage.
Il n'y a pas d'indépendance économique à donné à un pays, l'économie est régit par des lois de marchés.....
2 - l'Unité africaine, monnaie commune, marché commun....,
Une très bonne idée mais tous ces projets existaient déjà avant les indépendances, la création de l'organisation des unités africaine (OUA) aujourd'hui UA n'est pas un fait du hasard, même la création des partis politiques panafricains n'est pas nouveau non plus exemple Boganda en Centrafrique qui voulait réunir tout l'Afrique centrale et bien d'autres.....
La vraie question n'est pas celle de projets (politiques/économiques) mais plutôt celle du comment le faire aujourd'hui en tenant compte des changements, des hommes, environnement, de mentalité.....   
3 - Conseils constitutionnels ethniques
C'est un point que je partage moins, peut être que je n'ai pas bien compris. Je pense que nous n'avions pas en Afrique et au Congo en particulier un problème ethnique, la constitution de 91 est bien solide pour le fonctionnement de notre pays, les ethnies est une grande richesse culturelle qu'il faille valoriser, moi même je ne connais pas la culture exacte de ma propre ethnie, il y a un usage machiavélique des ethnies à des fins politiques de nos responsables actuels .

Bon courage, au plaisir d'avoir les documents et à très bientôt

Sylvain S.

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3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 16:56
masqueafricain1.jpgJe viens de recevoir aujourd'hui, dimanche 3 janvier 2010, un coup de téléphone de la part de monsieur J.M. qui s'est présenté comme le docteur M. et qui sans euphémisme m'a réclamé ni plus ni moins que  "sa part de l'argent du Congo versé par le pouvoir dans l'affaire Maurice Nguesso". Moi qui suis d'ordinaire très calme, j'ai dû lui raccrocher au nez pour éviter de me montrer désagréable. Il est certainement au courant que monsieur Maurice Nguesso a été condamné à payer 1500 euros dans l'affaire qui m'opposait à lui et qu'il a malheureusement perdue. Parce que, tenez-vous bien si j'avais perdu, Maurice Nguesso me réclamait le remboursement de 2500 euros euros de frais d'avocats et 1000 euros d'astreinte par jour au cas où je n'honorerai pas la décision de justice ! Je ne pense pas que le docteur JM, docteur en histoire du droit, aurait accepté de prendre sa part dans ce cas ! Je sais que l'homme se trouvait certainement comme il est coutume de se retrouver dans ces moments de fête en compagnie d'amis, de potes de débauche, autour d'un verre ou de de plusieurs bouteilles et, dans la griserie de l'alcool, voulant se montrer plus courageux que les autres, il a pris son téléphone et a parlé pour les autres.
Non, monsieur J.M., je n'ai à ce jour reçu que la haine comme tribut et rien d'autre. A vous qui n'avez pas eu le courage de venir au procès, notamment le premier où monsieur Maurice Nguesso s'est affiché avec les tueurs du régime venus  m'identifier dont l'homme qui se tient derrière monsieur Sassou Nguesso, je dis que je n'ai pas reçu quoi que ce soit et j'en profite pour le dire au peuple congolais, à la justice française. J'ai payé 80 euros de frais de huissier et la réponse que j'ai reçu est la suivante : on n'a pas trouvé monsieur Maurice Nguesso dans son domicile d'Argenteuil. De toute façon, la justice française envoie le chèque ou l'argent auprès de l'avocat car vous devez le savoir, dans cette affaire, j'a été défendu par maître Dominique Kounkou. Monsieur le docteur M., si vous cherchez votre part de cet argent que vous appelez "l'argent du Congo", adressez-vous ou directement à monsieur Denis Sassou Nguesso qui tient les coffres du royaume dans sa résidence CRISTAL de Mpila, ou à la justice française ou à défaut à maître Dominique Kounkou. En effet, dans cette affaire, je ne sais qu'une chose : monsieur Maurice Nguesso n'a pas fait appel. Le but de ce procès était de m'identifier pour pouvoir m'assassiner si je mettais les pieds au Congo et rien d'autre. Et quand l'on sait que 1500 euros, c'est l'argent qu'ils dépensent en friandise par jour, il est clair que monsieur Maurice Nguesso n'avait pas intérêt à faire appel.
Monsieur J.M., je ne bats pas pour le Congo dans le but de m'enrichir ou pour obtenir de l'argent de qui que ce soit. Ce n'est pas moi qui ai porté plainte : j'ai été vicitime d'une agression juridique à dessein de la part du pouvoir. Je ne partage avec vous certainement que le fait d'être natif du même peuple, le peuple congolais mais c'est tout. C'est à cause des gens comme vous que le pays est vendu aux enchères à tous les rapaces du monde qui se repaissent de nos richesses à moindre frais. Je profite juste de votre coup de téléphone pour mettre les choses au clair : si monsieur Maurice Nguesso a payé ses frais de justice, qu'il sache que je n'ai reçu aucun centime de cet argent et ceux qui réclament leur part dans cette affaire sans en avoir essuyé les frais comme les nombreux déplacements que j'ai dû faire à Paris savent désormais à qui ils peuvent réclamer "leur part de l'argent du Congo". Encore une fois, je suis une force spirituelle de la nature et non un matérialiste éhonté comme certains. Mon combat, dût-il me coûter la vie, est pour les dignes fils du Congo car je sais que nombreux ne sont pas comme monsieur J.M. C'est le cri de l'amour d'une terre face à la folie d'un clan qui sacrifie tout un peuple pour la gloire d'un seul que je pousse. Rien de plus. J'assume la haine que je suscite, j'assume les menaces de mort. Quand on aime, on assume. Vous visiblement, vous n'aimez pas le Congo sinon vous n'auriez pas eu une telle réaction.
C'est un long combat que celui pour la liberté et peu d'hommes osent le livrer face aux puissances du monde parce qu'ils craignent pour leur vie et ne pensent qu'à leur petite personne comme monsieur J.M. qui vit en France, n'est pas dans le besoin puisqu'il travaille, notre "docteur" en petit boulot.
Quelque part, dans la grande forêt de Boungoto naquit un esprit épris de liberté, un fils de la forêt, un enfant de la nature qui aime les arbres, les rivières, toute forme de vie et lorsqu'on est habité par la liberté, on combat par amour pour elle et s'il le faut, on meurt pour elle. Comme c'est misérable de votre part de réduire l'argent du Congo à 1500 petits euros car le Congo est bien plus riche que ça ! Rentrez au pays, allez courber l'échine et certainement, on daignera vous jeter des miettes. La moralité de cette affaire est la suivante : même dans la solennité de l'événement, dans son caractère singulier car je suis le premier Congolais poursuivi par un Etat pour son activisme politique, il y a des gens comme J.M. pour n'en voir qu'une affaire d'argent. Heureusement, ce rondouillard amateur de bonne chair ne représente pas le Congo que j'aime, que je défends, pour lequel je m'insurge.
 
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1 janvier 2010 5 01 /01 /janvier /2010 05:55
                                          Logo UPIERAD                                                                    
                                                    PREAMBULE


Poussé par bon nombre d'amis et de compatriotes désireux de matérialiser le combat politique que j'ai commencé par la création d'un courant politique nouveau, je viens vous annoncer la création de l'UPIERAD ou Union Panafricaine pour l'Indépendance Economique Réelle de l'Afrique dans la Démocratie. L'UPIERAD EST UN PARTI DE RUPTURE AVEC L'ANCIENNE POLITIQUE INTERNATIONALE MARGINALISANT L'AFRIQUE ET LA REDUISANT A UNE SIMPLE REALITE GEOLOGIQUE, AVEC LES VIEILLES PRATIQUES EN VIGUEUR SUR LE CONTINENT AFRICAIN  DEPUIS DES DECENNIES, VOIRE DES SIECLES.  La devise de l'UPERIAD est : "Liberté, Autonomie, Démocratie".

Le logo de l’UPERIAD représente un édifice dont la base est l’AUTONOMIE, le pilier gauche la LIBERTE et le pilier droit la DEMOCRATIE et le toit l’UPIERAD ou clé de voûte qui protégera la maison des intempéries de l’extérieur. Cette maison est le symbole de notre monde dans lequel nous élevons l’Afrique vers les sommets dans la lumière et le travail collectif du panafricanisme. Les espoirs soulevés par le nouveau millénaire passent par une sorte de « révolution politique continentale » et l’UPIERAD s’engage résolument à relever ce défi draconien.

 
Ayant consulté un ensemble de chercheurs, de spécialistes de l'histoire, de la politique, de l'économie, des civilisations, les idées fortes suivantes sont apparues comme des lignes de force intangibles, déterminantes :

  • Il n'y a pas d'indépendance politique sans indépendance économique réelle : vous qui vivez en Europe constatez tous les jours que ce principe régit même la vie politique occidentale dans la mesure où la démocratie politique ne donne pas lieu à la démocratie économique - de sorte que ceux qui tiennent l'économie tiennent les hommes politiques qui font les lois. Le pouvoir réel est d'ordre économique et seule la prise de conscience de cette loi peut permettre d'en corriger les effets pervers. Il faut donc en conclure que nos indépendances politiques actuelles sur le plan des Etats africains ne correspondent pas à des indépendances réelles puisqu'elles n'ont pas été précédées par des indépendances économiques ;
  • Il ne peut y avoir d’indépendance économique sans volonté d'autonomie, de gestion introvertie (tournée vers nous-mêmes, vers nos propres intérêts) de nos ressources. Nous assistons en direct à la création d'une Europe autonome face à l'Amérique avec sa monnaie, ses institutions et à présent, son président continental. C'est donc naturellement que vous allez adhérer à l'idée des Etats Unis d'Afrique car prise individuellement, l'Afrique ne peut parler d'une seule voix sur la scène internationale et la défense de ses intérêts ne peut s'en trouver qu'affectée ;
  • La démocratie ne peut survenir que si nous remplissons au préalable la condition de l'indépendance économique : le corollaire d'une dépendance économique sur le sol africain est une dépendance politique de sorte que celui qui tient l'économie tient aussi la sphère politique en nous imposant nos dictateurs qui ne gouvernent pas pour la défense de nos intérêts mais de ceux de leurs maîtres occidentaux ;
  • L'Afrique est traitée par les puissances occidentales comme un seul bloc et sa réponse politique aux enjeux du XXI ième siècle ne peut être que collective. Elle n'est pas pour l'Europe un enjeu humain sinon les pays qui se revendiquent des droits de l'homme ne laisseraient pas mourir des millions d'individus de faim, de soif, de maladie, par incitation de guerres intestines. Je prends le dernier exemple en date en l'échec du sommet de Copenhague sur le climat. Les occidentaux savent que l'Afrique sera probablement le continent qui souffrira le plus dans 20 ans à propos des changements climatiques car c'est déjà le cas aujourd'hui. L'Afrique n'est pas pour les puissances du monde un enjeu économique car les échanges économiques avec le continent sont faibles (à peine 1%). L'Afrique n'est pas un enjeu technologique car l'Europe lui préfère l'Asie comme "USINE" du monde. L'Afrique n'est perçue que comme un entrepôt de ressources, une réserve scandaleuse de richesses que l'on vient piller au détriment de ses populations. Considérant qu'à peine quelques siècles, l'homme noir fut réduit par l'homme blanc au rang de "bétail humain" et vendu comme tel et que cette représentation qui l'assimile à un primate évolué semble avoir fait des petits en dépit de déclarations d'intentions contraires, il faut qu'émerge sur le plan continental une nouvelle classe politique qui aura à coeur de redéfinir les rapports de l'Afrique avec le reste du monde. Le panafricanisme ici est le seul gage de succès ; C'est une réponse collective, continentale, offensive qui peut changer la donne car prises individuellement, les nations africaines sont faciles à briser.


  • Vu que l'Europe est devenue une réalité économique dans une Union Européenne qui n'a pu réellement avancer qu'à partir du moment où s'est affirmée une Union Européenne Economique par la monnaie commune, l'euro et les échanges économiques qui ont fait de l’Europe un marché commun, l'Afrique doit évoluer vers la création des Etats Unis d'Afrique par  1 ) la création d'un marché économique intérieur  : il faut privilégier les échanges économiques continentaux sur les autres, 2 ) la création d'une monnaie africaine comme solution de se départir de la dépendance monétaire.  La création de l'euro comme monnaie n'est qu'une réponse à l'hégémonie du dollar et sans l'euro, la crise économique qui a frappé l'économie mondiale aurait détruit plusieurs pays européens. On pourrait imaginer la création de la monnaie "afro" comme monnaie africaine directement convertible en dollars pour échapper au carcan du franc CFA (Colonie Française d'Afrique) parce que nous ne sommes plus des Colonies Françaises d'Afrique ! Et la seule manière de nous prouver le contraire est d'avoir une monnaie continentale propre. La création d'une monnaie unique entraînera la création d'une Banque Fédérale Africaine (B.F.A.) qui saura trouver les moyens pour financer les projets à l'échelle continentale  3 ) la promotion d'une coopération continentale par la possession de satellites communs, de projets communs dans plusieurs domaines comme la science et la technologie - de sorte que si le projet est impossible pour un seul pays, il sera  possible pour plusieurs - notamment à l'échelle de tout un continent  qui saura rassembler les moyens financiers, humains, matériels nécessaires 4) la création d'une instance politique continentale édictant des lois et décrets qui se surimposent aux lois nationales avec une présidence et un secrétariat général. Cette instance politique nouvelle aura vocation à remplacer l'Union Africaine (U.A.)  moribonde actuelle  ;
  • Il faut rendre l'Afrique moins attrayante économiquement par la nationalisation des ressources essentielles et rares (pétrole, or, uranium, diamant, bois, faune, flore etc.), imposer la transformation sur place de nos matières premières de sorte à booster l'emploi au niveau du continent dans le respect de l'environnement. Si l'Afrique perd son caractère de coffre-fort de matières premières, l'Europe ne trouvera plus l'intérêt de venir intriguer dans nos affaires économiques en nous imposant des guerres civiles ou des dictateurs. Où l'on voit que l'attractivité exercée par l'Afrique sur le plan des ressources est la raison principale pour laquelle l'Europe nous impose des dictateurs ou s'en complait. Il faut briser l’imagerie de l’Afrique-gisement, de l’Afrique-réserve de matières premières. On nous achète à bas prix du cacao et on nous revend très cher du chocolat. Changeons les choses : fabriquons et exportons nous-mêmes le chocolat vers l’Europe pour gagner plus et cela, nous le pouvons ;
  • Chaque pays africain étant une mosaïque d'ethnies, politiser la question ethnique en créant partout des Conseils Constitutionnels Nationaux Ethniques, de sorte qu'au niveau constitutionnel, toutes les couches culturelles soient représentées et qu'une sorte de représentation de la nation profonde soit modélisée au niveau constitutionnel. Ce Conseil Constitutionnel National Ethnique aura la tâche de la conservation des cultures ethniques spécifiques, de l'évaluation du caractère national de la distribution des rôles sociaux et des moyens financiers selon la région et les compétences individuelles - tout en veillant au bon déroulement des élections selon le principe "One man, one vote" (Un homme, une voix). Ses décisions doivent être unanimes et  irrévocables et sont prises en dernière instance. Ainsi, aucun chef d'Etat  africain ne peut engager une dépense considérable ou mobiliser l'armée ou la police sans son consentement. Il est entendu que la démocratie africaine doit être spécifique parce que la configuration culturelle ne se prête pas encore à une démocratie totalement à l'occidental. Nous devons réinventer la démocratie. En intégrant politiquement les ethnies dans un Conseil Constitutionnel National Ethnique, on ferme la voie aux guerres, à l'injustice et on ouvre celle de l'unité nationale véritable où chaque composante nationale dans sa spécificité se sentira considérée par son intervention dans la vie nationale dans la paix, la justice, l'égalité et la fraternité.
  • Seule l'Afrique unie dans une fédération d'Etats (Etats Unis d'Afrique) peut pousser l'organisation des Nations Unies (O.U.A.) à repenser les rapports entre continents, entre nations en recherchant une nouvelle coopération plus équilibrée économiquement et politiquement avec l'Europe et l'Asie. En effet, l’OUA n’est que le visage de l’Europe et de sa fille l’Amérique imposant leur volonté au monde tout entier.

Après lecture de ce préambule, ceux qui seront intéressés par les idées de l’UPIERAD recevront les statuts du parti afin de prendre connaissance de l'organisation et des objectifs de celle-ci. Nous avons choisi exprès cette date du premier jour de l'an 2010 pour annoncer la création de l'UPERIAD, un parti avant-gardiste et panafricain qui a pour vocation d'être ouvert à TOUS LES AFRICAINS, à tous les PARTIS POLITIQUES et ORGANISATIONS qui partagent nos idées pour une convergence politique de sorte que nous soutenions nos candidats ensemble sur tout le continent, seul moyen de répandre notre projet politique à l'échelle du continent dans des élections présidentielles ou locales et d’aboutir au projet des Etats Unis d’Afrique (E.U.A.). Nous pensons que l'Afrique peut devenir un grand marché intérieur avec une monnaie unique, un gouvernement continental efficace qui la rendrait crédible aux yeux du monde entier parce qu’elle ferait la preuve d’une maturité politique par l’autonomie politique et économique. Qu’il vous souvienne qu’avant l’arrivée des occidentaux sur notre terre, l’Afrique était un continent florissant sur le plan démographique par l’efficacité de sa dimension relationnelle quand bien même le niveau économique était peu évolué. Sinon, comment expliquer quatre  siècles d’esclavage ?


Vive l'Afrique libre, unie et autonome ! Vive les Etats Unis d'Afrique ! UPIERAD : Liberté, Autonomie, Démocratie !



                                             Fait à Lyon, le 1er janvier 2010

  Jean-Pierre IBOUANGA, alias LION DE MAKANDA, président de l'UPERIAD

 

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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 23:07
colombe.gifNous y sommes. Voilà dix ans d'écoulés depuis l'an 2000. Le nouveau millénaire est vieux de dix ans et le monde n'a pas beaucoup changé. Du moins, en bien. L'économie a connu une crise globale, le climat se détériore, les dictatures sont toujours le lot du tiers-monde en général et de l'Afrique en particulier. Le terrorisme est toujours là. Tous les problèmes du côté de la Palestine, de l'Irak, de l'Afghanistan n'ont pas bougé d'un poil. Pourtant, nous allons nous souhaiter une bonne année 2010 parce qu'il nous revient de la rendre bonne. Depuis que la manne ne tombe plus du ciel, l'homme a pris la pleine mesure de son rôle historique, de son rôle dans le changement. Souhaiter à l'autre ne suffit plus : nous devons nous-mêmes entrer dans nos propres souhaits pour prendre notre part au changement à venir. 2010 sera une bonne année si nous nous y mettons tous, chacun à sa place selon son rôle et ses facultés. Aussi, je nous souhaite à tous avant d'aller dormir une bonne année 2010.
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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 00:17

GeneralEtumba.jpgCOMMENTAIRE : Voici un texte qui  confirme la suspicion de la RDC à l’égard de son petit voisin, le Congo qui abrite nombre de ses ressortissants, notamment des anciens militaires transfuges de l’armée de Mobutu qui ont élu domicile au Congo mais qui n’hésitent désormais plus à traverser le fleuve pour aller prêter main forte à leurs frères de Dongo. Kinshasa se plaint de ce laisser-aller frontalier mais il semble que le Congo n’ait pas obtempéré à la demande d’Hyppolite Kanambé alias Joseph Kabila. Le Général Etumba dépêché à Brazzaville est venu à la tête d’une forte délégation négocier l’extradition de centaines d’officiers ex-FAZ et des ex-MLC. En vain. Sassou Nguesso ne saurait trahir ceux qui l’ont aidé à reconquérir le pouvoir. et il se peut qu'il est encore besoin d'eux pour massacrer les populations du sud-Congo. Lisez le texte original sur http://www.radiotvbendele.net/vivvo_general/27.html .

Il est clair que les relations entre Denis Sassou Nguesso et Kanambé-Kabila ne pourront pas s’améliorer de sitôt. Sassou espère la chute de kabila car il voit d’un très mauvais œil l’influence du Rwanda aux portes de sa capitale. En effet, il pourrait venir à l’esprit de Paul Kagamé, président du Rwanda de déstabiliser plus tard le Congo après la RDC pour avoir une hégémonie sur les deux Congos si riches…

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Mercredi 15 décembre dernier, le Général Etumba a traversé le fleuve Congo à la tête d’une forte délégation des FARDC pour une visite de travail avec son homologue d’en face. L’objet de sa visite consistait, on s’en doute bien, à demander l’intervention du gouvernement et de l’armée du Congo Brazzaville  pour qu’elle procède à la neutralisation et à l’extradition des centaines d’officiers et militaires ex-FAZ et ex-MLC refugiés en République du Congo. Le Général Etumba a justifié sa démarche par la crainte du gouvernement de Kinshasa de voir ces redoutables guerriers se rallier aux Patriotes Résistants du Congo (PRC en sigle) qui donnent déjà du fil à tordre à la coalition des armées du Rwanda, des FARDC et de la MONUC dans la province de l’Équateur. Selon une source très proche du Général Etumba, son homologue congolais de Brazzaville lui a administré une véritable leçon de droit  international et d’éthique militaire : 

1.      Le  chef d’état-major général de l’armée de la République du Congo Brazzaville a souligné à l’intention de son homologue rdcongolais qu’à peine une semaine avant sa visite, le gouverneur de la ville de Kinshasa venu à Brazzaville en visite de travail avait déclaré officiellement aux autorités congolaises de Brazzaville, concernant la cause du nombre impressionnant de citoyens rdcongolais réfugiés à Impfondo, que le conflit de Dongo n’était qu’une petite tension interethnique locale que le gouvernement de la RDC s’employait à régler avec l’envoi de policiers sur le lieu du conflit.

 

2.      Il lui a ensuite fait remarquer que le gouvernement de Kinshasa n’a jamais reconnu officiellement l’existence d’une rébellion ni d’une guerre civile en RDC. Jusqu’à ce jour donc, le gouvernement du Congo Brazzaville ne retient que la thèse officielle d’un conflit interethnique à Dongo, conflit que le porte-parole du gouvernement rdcongolais a déclaré avoir été totalement maitrisé par les FARDC. Dès lors l’armée congolaise qui n’a reçu aucune communication contraire de la part de son gouvernement, se voit très mal intervenir  pour un conflit purement interne à la RDC.

3.      De plus, presque tous les officiers et militaires ex-FAZ et ex-MLC habitants la République du Congo Brazzaville ont tous obtenu obligatoirement le statut de réfugiés. Ils sont donc placés sous l’autorité et la protection du HCR et de ce fait régis par la convention de Vienne. Le gouvernement et l’armée congolaise ne peuvent donc pas procéder à la neutralisation de ces réfugiés et moins encore, à leur extradition vers leur pays d’origine.

En conclusion, le Chef de l’armée de la république du Congo Brazza a poliment conseillé son homologue de conseiller le gouvernement de Kinshasa de reconnaître d’abord officiellement l’existence d’une guerre civile en RDC et de fournir ensuite les preuves d’implication des militaires et officiers rdcongolais réfugiés en République du Congo, avant d’adresser une requête de leur surveillance par les forces de l’ordre de la République du Congo Brazzaville. Une telle requête serait recevable et permettrait l’organisation d’une séance de travail entre les autorités civiles et militaires  des deux pays. 

Après cette leçon magistrale, le Général Etumba et sa délégation sont rentrés à Kinshasa, la queue entre les pattes. Si le ridicule pouvait tuer….

Voilà  donc où en est la RDC aujourd’hui : Notre imposteur national est pris dans son propre piège. En effet, pour mener à terme le plan rwandais de neutralisation des institutions congolaises en vue de la balkanisation de notre territoire, Kagame et son représentant en RDC, Hyppolite Kanambe, devaient empêcher à tout prix notre pays de se doter d’une véritable armée Républicaine forte et dissuasive. 

Le résultat est là « Joseph Kabila » et ses complices en RDC ont bien rempli leur mission à ce niveau. Tout ce qui pouvait aider notre armée à se constituer a été subtilement saboté de l’intérieur, plusieurs faits en témoignent: 

·Neutralisation des meilleurs éléments de l’armée congolaise : par des assassinats ou des arrestations ciblées. Les plus prudents ont choisi à temps le chemin de l’exil.

·Noyautage de l’armée en y intégrant massivement et frauduleusement des troupes de l’armée rwandaise sous la couverture du RCD d’abord, et du CNDP ensuite.

· Détournement des soldes des militaires et impunité des auteurs de ces détournements. Les militaires congolais sont réduits à se nourrir sur le dos de la population qu’ils tyrannisent.

·Mise en place de stratagèmes divers permettant d’équiper ou de former les troupes de l’armée rwandaise qui combattent et occupent la RDC

· Trahisons diverses permettant à l’armée rwandaise d’infliger aux FARDC des lourdes pertes en hommes et en matériel.

· Travail de sape de l’image de l’armée congolaise dans l’opinion nationale et internationale par des crimes commis par les assaillants rwandais sous uniforme des FARDC sur le sol congolais.

Mais aujourd’hui ce travail minutieux de sabotage fait que Kanambe se retrouve avec des éléments armés congolais qui ne lui font plus confiance parce qu’ils ont commencé à comprendre à qui ils ont réellement affaire. Sachant que le nombre considérable de ceux qui sont désormais membres de la 5ème colonne l’empêchera de toute manière d’être véritablement efficace. Pour résoudre un problème d’insécurité en RDC, il ne peut plus compter que sur la MONUC, l’armée rwandaise et des mercenaires sans foi ni loi payés cent fois plus que des officiers congolais. Quant aux armées étrangères auxquelles il a voulu faire appel pour voler à son secours, après avoir essuyé le refus de l’Angola, il vient maintenant d’essuyer le refus du Congo Brazzaville. La Belgique ayant été démasquée, a été contrainte de se rétracter. Ainsi, l’imposteur se retrouve du coup isolé, seul face à la résistance congolaise qui accueille chaque jour des patriotes congolais des FARDC qui la rejoigne avec armes et bagages. Malgré l’appui substantiel de la MONUC, du Rwanda et des mercenaires, la vérité est que la stratégie de Kagamé et Kabila se retourne maintenant contre eux. Ils sont tombés dans leurs propres pièges!  

L’Œil du patriote demande donc aux  derniers militaires congolais qui n’avaient pas encore compris le véritable rôle de « Kabila » en RDC de réaliser maintenant que le processus de Libération de la RDC est inéluctable et qu’ils n’ont aucune raison de servir de chair à canon, au kadogo rwandais qui leur sert de Président. Rien n’arrêtera la résistance congolaise. 

Paris, le 23 Décembre 2009

Candide OKEKE

L’ŒIL DU PATRIOTE

 

 

 

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29 décembre 2009 2 29 /12 /décembre /2009 23:07
Quand vous avez visité la France et que vous avez vu les bords de Seine  aménagés de long en  large sur des centaines de kilomètres ou les rives de certains cours d'eau comme le Rhône, vous vous demandez comment les deux rivières Madoukou et Mfoa, deux petites rivières de rien du tout qui se jettent dans le fleuve Congo peuvent-il être dans cet état ? En longueur, jusqu'au fleuve, la distance ne doit pas excéder 15 kilomètres. On peut donc faire un curage général et un aménagement des berges mais tout cela ne servira peut-être à rien si on ne remet pas en place les voiries publiques avec des bacs à ordures publics qui sont ensuite récupérés pour la décharge par des camions de la voirie. Pourquoi ne pas choisir l'option de l'incinération ? Une grande usine d'incinération qui derrière produirait de l'électricité, c'est possible. Les rivières sont des espaces de biodiversité mais chez nous Madoukou et Mfoa sont devenus des dépotoirs. L'ensablement est un problème que l'on peut résoudre.
La vidéo que vous allez voir est une antithèse des déclarations de monsieur Denis Sassou Nguesso sur l'environnement : on ne peut pas prétendre protéger l'environnement quand on ne fait rien pour l'espace urbain où vivent des centaines de milliers de personnes. Par ailleurs, on me dit que même devant chez monsieur Denis Sassou Nguesso, c'est dans un tel état quand il pleut ! Je me demande si ce régime cleptocrate a entendu parler d'aménagement urbain, de plan d'urbanisme. C'est facile de dépenser près d'un milliard de francs cfa dans des sculptures prétendant évoquer notre histoire - alors que la moitié de cet argent aurait suffi à aménager les rives des rivères Mfoa et Madoukou !  Il ne s'agit pas seulement de construire des routes qui vous conduisent chez vos maîtresses ; il y a aussi l'amélioration de l'espace de vie et nous savons tous qu'il ne faut pas des milliards pour nettoyer la ville de Brazzaville ; il suffit d'un peu de volonté. La capitale d'un Etat producteur de pétrole être dans cet état, c'est le signe d'une négligence politique inqualifiable. Et dire que le pouvoir illégitime de Brazzaville se déplace, visite d'autres pays ! Pourquoi ne prennent-ils pas l'exemple sur ce qui ce fait ailleurs ? N'ont-ils donc pas honte ? Ah, j'oubliais ! ils ont assassiné la honte.
Bravo, Hugues Ngouélondélé ! Quand il s'agit de déguerpir les pauvres citoyens qui font un petit commerce de proximité, on est champion, on se cambre dans une posture de karatéka  de son mètre 92 mais quand il s'agit de déguerpir la saleté urbaine, il n'y a plus personne. C'est honteux ! Lors de mon passage à Brazzaville, des ouest-Africains n'arrêtaient pas de se moquer de la capitale du Congo : " Que votre pays est sale !" Quitte à laisser une société privée d'ébouage s'en occuper, pourquoi pas ? C'est la preuve d'un mépris que de laisser les gens vivre dans leurs propres détritus.  Sur le plan symbolique, ces immondices représentent l'incapacité d'un peuple à se débarrasser de sa pourriture politique, de ses "déchets sociopolitiques". Brazza la verte est vraiment devenue Brazza la poubelle et ces ordures sont la preuve d'une incapacité politique générale à résoudre les problèmes du pays parce que celui-là, il ne faut pas des milliards pour le résoudre.
Comment un Etat peut-il dire que le matériel est bloqué à Pointe-Noire ? Doit-on y voir l'effet de la privatisation du port autonome de Pointe-Noire  géré désormais par Bolloré qui implique des frais pour que ledit matériel soit dédouané  ? Franchement, l'amateurisme politique de ce gouvernement est une véritable plaie qui fait tant de mal au peuple congolais.  C'est comme si cet Etat fait une culture de moustiques pour que les populations meurent parce que dans le passé, on gérait très bien les immondices et il n'y a pas de raison que ça ne soit plus le cas aujourd'hui. Parce que nous sommes de loin plus riches qu'à l'époque de Massambat-Débat ou de Marien-Ngouabi.

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29 décembre 2009 2 29 /12 /décembre /2009 02:03
Ntumi.jpgLe pasteur Ntumi,  de son vrai nom Frédéric Bintsamou, après maints atermoiements, est à Brazzaville depuis ce 28 décembre 2009, dans l'antre même de l'alien, mi-souris, mi-cobra. Il est venu prendre ses fonctions de "délégué général chargé de la promotion des valeurs de paix et de la réparation des séquelles de guerre", un cocktail dont seul Denis Sassou Nguesso a le secret. Depuis un certain temps le discours du pouvoir faisait de la paix dans le Pool une condition qui ne pouvait être atteinte que si l'homme qui tient d'une main une bible et de l'autre une kalachnikov venait s'installer à Brazzaville.
Des propos même du pasteur cow-boy flingueur de versets et de balles, tout n'a pas été aplani mais des concessions ont été faites de part et d'autre. Le Matsouaniste qui a daigné peigner ses cheveux sera gardé par 30 militaires dans sa maison de Kissoundi puisqu'il a refusé le logement que le gouvernement mettait à sa disposition. C'est une position d'acrobate que de prétendre être toujours de l'opposition et de se voir remettre dès son arrivée à Brazzaville "une feuille de route" de la part du reptile royal. Nous attendons de voir comment le pasteur chef de milice va réparer après douze ans des séquelles de guerre. En effet, il semble plus facile de faire la promotion des valeurs de paix que de réparer les séquelles de guerre. Si d'un côté, il suffit d'une rhétorique qui ne peut être qu'aisée pour un prédicateur dût-il être aussi un tireur d'élite, la tâche est plus ardue quant à la réparation des séquelles de guerre. Qu'entend donc le reptile royal qui lui a inventé cet oripeau de mauvais goût par "séquelles de guerre" ? Les séquelles ont une dimension thérapeutique par le traumatisme psychologique ou physique et de ce point de vue, le pasteur à la gâchette n'est pas Freud. Et s'il faut inventer une acception à la denisienne pour ce vocable, nous sommes curieux de savoir le contenu de sa "feuille de route". Quel grand écart que d'être de l'opposition et de devoir obéir à un autre gangster juché au pinacle du pouvoir ! Si c'était déjà le grand écart entre la prédication et le maniement de la kalachnikov, Ntumi risque l'écartèlement voir le démembrement avec cette fonction qu'il se doit d'assumer. Comment peut-on nous faire avaler qu'on demeure de l'opposition si on va travailler pour un pouvoir qu'on est censé combattre ? Et toc !
Le préfet du Pool nous avait révélé un fait étrange : "Tata est devenu un homme d'affaires !" lorsqu'il s'insurgeait contre les traquenards tendus par des nsiloulous masqués sur des voitures et des véhicules se rendant au Pool. Tata Ntumi a fait le grand saut dans la mélasse politique et qu'il plaise aux nsiloulous de taire les armes qu'ils ont soi-disant toutes rendues mais qui crépitent encore bizarrement de temps en temps.
Cette affaire sent l'entourloupe et Ntumi devra bien prier avant de prendre le thé avec l'enfant terrible d'Oyo puisqu'il ne pourra pas faire acte de lèse-majesté de refuser une citronnade, vu qu'il travaillera auprès de Sassou Nguesso dans l'enceinte même de la villa Cristal qui tient lieu de palais. Tic tac, tic tac, j'entends tourner une horloge qui vient de lancer un compte à rebours machiavélique. Si Ntumi disparaît, le Pool n'aura plus de leader charismatique mais Ntumi est malin comme un matsouaniste et en tant que pasteur, si le cobra attaque, il saura lui piétiner la tête. Au nom du Christ. Du moins, je l'espère pour lui !
Quel est l'objectif véritable poursuivi par le pouvoir de Brazzaville ? L'arrivée de Ntumi à Brazzaville suffira-t-il pour apaiser les "illuminés" fumeurs d'herbe du Pool ? Il paraît que c'est la meilleure du pays et on vient de loin pour tirer une taffe. En tout cas, Sassou vient de plier le seul bras armé qui lui résistait depuis des années et qui nous restait dans le sud. Nous allons suivre cette alliance contre-nature de près. Quand la proie vient s'offrir au prédateur, peut-on lui reprocher de lui jeter ses salves de venin ? Sassou est vraiment un as de la politique : il a l'art de vous tuer en vous transformant en ami. Il vous engraisse d'abord puis il vous croque. D'outre-tombe, Machiavel doit lui dire : "Bravo, mon prince ! Tu es le meilleur disciple que je n'ai jamais eu ! "
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25 décembre 2009 5 25 /12 /décembre /2009 17:55
Essous.jpgNous vous avons révélé les turpitudes politiques qui ont conduit au décès de Jean Serge Essous. Nous clôturons cette affaire en indexant le ministre Ngakosso pour avoir détourné à son profit personnel  80 des 90 millions de francs cfa qui étaient réservés à la famille Essous par l'Etat congolais. On vient d'apprendre que 5 petits millions ont été donnés à la famille et 5 autres millions à l'orchestre Bantous de la capitale.
D'accord, nous ne semblons avoir que notre petite parole et notre stylo face à de tels comportements mais il n'est pas vain de le  faire savoir pour que tous les Congolais le sachent et regardent autrement ce gouvernement. Ici, l'acte est grave : on a manqué de respect à un mort qui a donné beaucoup de bonheur au peuple congolais par sa musique. Toute sortie d'argent, tout décaissement est une occasion de détournement et peu importe que l'on salisse la mémoire d'un homme qu'on a laissé mourir parce que l'argent qui aurait pu le soigner est passé dans les poches de certains. Il faut dire que pour le clan au pouvoir, seul compte l'argent et peu importe comment on s'en approprie.
Ngakosso est pourtant un ministre qui sait que s'il a besoin d'argent, il n'a qu'aller à la villa Cristal devenu palais de Mpila pour s'en mettre plein les poches. Là, c'était la dernière  occasion pour une nation d'honorer son fils. Comment a-t-il pu faire une chose pareille ? Dans son livre "Le fleuve, le manguier et la souris", Sassou a dit que le pouvoir si on y prêtait pas attention pouvait rendre fou. Nous avons une certitude qu'à tous les coups, quand on vient du nord de la république et que l'on contemple quelques billets de banque, à chaque fois, l'argent rend fou et c'est une quasi certitude.
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25 décembre 2009 5 25 /12 /décembre /2009 17:12
Hugues-Ngouelondele.jpgNous ignorons si Brazzaville a passé noël dans le noir ou s'il y a eu de l'électricité au moins pour qu'on ne recherche pas le berceau du fils de Dieu à la bougie ou à la torche. Une chose est sûre, le quartier Plateau des Quinze ans à Brazzaville est privé d'eau par une vendetta du maire de la ville, le gendre de monsieur Denis Sassou Nguesso, Hugues Ngouélondélé, qui a décidé de faire parler la chicotte, la cravache et le coup de sabot dans une opération dont le but est de lui donner des grands airs de dur en cuir (et non à cuire) : l'opération déguerpissement du domaine public.
Vu qu'il a détruit tous les kiosques qui permettaient aux habitants du Plateau des Quinze ans de se débrouiller par le petit commerce de survie, les habitants du Plateau ont aussi détruit les guérites des soldats qui veillent sur lui devant sa maison, ces espèces de kiosque qui occupent aussi le domaine public et qui doivent déguerpir pour utiliser son vocable. Le déguerpisseur déguerpi n'a pas aimé car si lui fait la loi, alors il a le droit d'être hors la loi. En représailles, il est allé détruire le système d'acheminement d'eau au Plateau des Quinze ans privant des milliers de famille du précieuse liquide. Du haut de son mètre quatre-vingt-onze, Hugues Ngouélondélé a une réputation de brute tabasseur - surtout quand il vous trouve sur la piste d'une "souris "aux accessoires remplis de marchandises rebondies.
Hugues Ngouelondélé n'a rien trouvé de mieux à faire que de s'attaquer au petit commerce citoyen de survie qui fait vivre de nombreuses familles. Déguerpir le domaine public pourquoi ? Y a-t-il un intérêt à cette brutalité de goujat qui n'a pas fait qu'épouser la fille du président mais qui a aussi épousé les manières fortes du clan au pouvoir ? Avant lui, le président Yhombi Opango avait détruit par pur souci esthétique des milliers de maisons en planches le long des grandes artères de Brazzaville et de Pointe-Noire. Moulinga n'a pas enfumé très longtemps les citoyens. On connaît la suite de l'histoire. Dans une société où l'on ne propose du travail qu'à ceux qui ont des noms commençant par une voyelle et qui ont des ancêtres pêcheurs au bord de l'Alima ou d'un de ses affluents, il faut bien que le reste de la population survive. Le fils du Général a trop entendu des bruits de botte autour de lui dans sa jeunesse qu'il se prend pour une terreur en bottillons. Il faut que s'arrête ce matraque gratuit sans solution de rechange  ; les petites causes comme celles-là peuvent produire des grandes conséquences incontrôlables parce que les désespérés n'ont rien à perdre : aujourd'hui, ce sont les guérites que le peuple déguerpit, craignez que demain ce soit vous qu'on déguerpisse !
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