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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 17:43

peuplesautochtones.jpgVoici un texte de l’écrivain numérique du royaume, Christian Brice Elion, qui nous annonce la proposition d’un texte de loi de maître Emmanuel Yoka voté à l'unanimité par le Conseil des ministres portant promotion et protection des droits des « populations autochtones » que je vous laisse découvrir avant de soumettre à la critique l’idée « pseudo-révolutionnaire » de "populations  autochtones" :



« Le Ministre d’Etat, Coordonnateur du Pôle de la Souveraineté, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits Humains, Maître Aimé Emmanuel YOKA, a soumis aux membres du Conseil des ministres un projet de loi portant promotion et protection des droits des populations autochtones.
Ce projet de loi leur garantira des droits civils et politiques : A titre d’exemple, le droit de citoyenneté, garanti à tous les congolais, est reconnu aux peuples autochtones. Les droits matrimoniaux et successoraux des populations autochtones sont aussi sanctuarisés à la lumière de leur identité culturelle et de leurs caractéristiques distinctes.



Ce projet de loi a aussi eu le souci de préserver leurs coutumes ou leurs institutions traditionnelles : en réalité, l’objectif poursuivi a été d’interdire toute forme d’assimilation ou d’intégration forcée des populations autochtones. Toute atteinte à cette prohibition pouvant être sanctionnée par une peine allant d’un an à vingt ans d’emprisonnement.



L’accès à l’éducation, aux services de santé et au travail leur sont garanti, les mettant ainsi à l’abri de toute forme de discrimination.
Pour ce qui concerne le droit à la propriété, ce projet de loi dispose que les droits des populations autochtones sur leurs terres sont imprescriptibles et inaliénables, sauf en cas d’expropriation pour cause d’utilité publique.



Conformément aux prescriptions du droit international, l’Etat garanti aux populations autochtones le droit à un environnement sain, satisfaisant et durable. Il est interdit, le stockage ou le déchargement des déchets toxiques ou de toute autre substance dangereuse, sur les terres occupées ou utilisées par les populations autochtones.



Enfin, il est crée auprès du Ministère de la Justice et des Droits Humains, un Comité de suivi et d’évaluation de la promotion et de la protection des populations autochtones, avec la participation de leurs représentants.


Pour ce qui concerne le Ministre d’Etat, Maître Aimé Emmanuel YOKA, ce projet de loi repose sur trois (3) fondements :
1 – respect de la personne humaine ;
2 – respect de nos engagements internationaux ;
3 – respect de notre charte de l’unité nationale et de notre Constitution qui pose avec rigueur le principe de l’égalité entre tous les enfants du Congo.
On a pu s’interroger sur le contenu de cette protection accordée aux peuples autochtones. Il a été soutenu que ce texte ne pouvait créer d’autres inégalités. Allant dans le même sens, on a pu dire que ce texte pouvait segmenter la protection juridique que la République doit à tous ses enfants. Quoiqu’il en soit, le gouvernement dans son ensemble s’est accordé sur le fait qu’il s’agissait là d’un texte fondateur portant reformulation des rapports entre les congolais.


Le Président de la République a clos ces débats en disant expressis verbis que nous avions en face de nous un texte « révolutionnaire » portant rééquilibrage des rapports entre congolais.
Ce projet de loi a été adopté à l’unanimité des membres du Conseil des ministres. »


interrogation.gifIl faut croire que monsieur Denis Sassou Nguesso n’a pas vu un seul texte révolutionnaire depuis trop longtemps pour accorder ce statut à un texte qui est incongru et  inutile ! Incongru parce qu’à lire son objectif qui est d’interdire toute forme d’assimilation ou d’intégration forcée des populations autochtones et inutile parce qu’il n’y a nul besoin de protéger une portion spécifique de notre peuple parce qu’elle n’est nullement en danger de perdre son identité. Dites-moi, monsieur Denis Sassou Nguesso, qui a l’intention d’assimiler ou d’intégrer par la force vos « populations autochtones » ? Existe-t-il au Congo seulement un tel risque ? Non, en vérité, vous avez peur de mon idée du Conseil National Constitutionnel Ethnique pour éviter tout tribalisme au Congo. A partir de l’instant où vous admettrez qu’aucune population du Congo n’est en danger d’assimilation ou d’intégration forcée car il n’existe aucun peuple colonisateur au Congo, on se rend déjà compte de l’absurdité de ce texte ! Et dire qu’un gouvernement a accepté sans broncher une telle ineptie puisqu’il a été adopté à l’unanimité ! C’est la preuve même de la dictature car toute autre personne libre de son jugement n’aurait jamais accepté un texte de loi aussi ridicule – même s’il est introduit par l’oncle du président ; c’est la preuve que le clan est tout puissant en idioties !  Nous allons montrer en quoi ce texte de loi n’a aucun sens.

D’abord, pour commencer, on doit dire que les mots ont une histoire et il est parfois difficile de les sortir du contexte historique – même si on est un as de l’imagination débridée. La notion de population autochtone ne peut être comprise que si l’on considère son contraire : une population non autochtone ou population allogène dont l’origine est issue d’un autre territoire généralement lointain. Cette notion a été utilisée par le colon français venu comme on peut se l’imaginer de la lointaine France pour désigner les populations trouvées sur place comparativement à eux qui venaient d’ailleurs. Reprendre des années plus tard la même notion de population autochtone  - alors qu’il s’agit d’un Congo indépendant pose un problème évident d’ordre sémantique : dites-moi, maître Emmanuel Yoka, par rapport à quelle population allogène définissez-vous votre notion de « population autochtone » ?  Je vous signale que TOUTE la population congolaise face aux étrangers qui nous ont envahis et qui font la loi  chez nous constitue une population autochtone. Cette loi aurait un sens si elle voulait protéger le peuple congolais face aux étrangers mais ce n’est pas le cas ! Vous conviendrez, maître, que dans son décret d’application, vous ne manquerez pas de vous heurter à l’obligation de définir ce que vous entendez par « population autochtone ».

En fait, ici, tout lecteur attentif verra que l’on divise les Congolais en deux classes (puisque les soi-disant populations autochtones sont des Congolais comme nous l’avons mis en noir dans le texte de monsieur Elion) : des populations autochtones et les autres et c’est tout simplement du point de vue de la logique complètement ahurissant.  Dira-t-on d’un Téké de Djambala qu’il est autochtone et d’un Téké de Djambala qui vit à Brazzaville qu’il est non autochtone ? Mais c’est quoi ces sornettes ? Ce n’est pas parce que les Tékés ou les Pygmées auront quitté leur espace socioculturel natif qu’ils ont cessé de revendiquer ou de vivre selon les canons de leurs cultures ! Va-t-on jusqu’à nous faire croire que dans l’espace national où on verra virtuellement  des « populations autochtones » que les lois de république ne s’imposent plus ? Bref, voilà un texte saugrenu que monsieur Denis Sassou Nguesso qualifie de « révolutionnaire ». En tout cas que je n’y vois qu’une seule révolution : celle de réussir à sortir des tas de gens supposés intelligents des conneries de première classe ! Eh oui, c’est une révolution quand l’intelligence accouche de l’idiotie ! Révolutionnaire ! C’est un texte, si on ne vous dit pas qu’il provient d’un Etat, qui peut donner l’illusion d’avoir été promulgué par des colons !

Pour terminer, je crois simplement que monsieur Denis Sassou Nguesso ignore qu’on ne légifère pas sur la culture des peuples car la culture est vivante et qu’elle n’est pas destinée à rester immuable et que surtout, on n’a pas besoin de protéger nos traditions car elles ne sont pas en danger sinon d’un gouvernement qui perd le nord pour inventer des textes qui s’avèrent totalement insipides et insensés. Pourquoi protégerait-on seulement un certain type de territoire contre les déchets toxiques, par exemple, alors que c’est tout le Congo qu’on doit protéger ? Voici en effet le texte de monsieur Elion : « Il est interdit, le stockage ou le déchargement des déchets toxiques ou de toute autre substance dangereuse, sur les terres occupées ou utilisées par les populations autochtones. »  Puisque tous les Congolais sont des populations autochtones vis-à-vis d’étrangers,  ces idiots ne savent pas que c’est en fait TOUT le pays qu’ils viennent de protéger des déchets toxiques et des substances dangereuses et demain, quiconque pourra se prévaloir de cet aspect pour demander que des déchets toxiques ne soit pas stockés sur un centimètre carré de notre pays.

L’intérêt de ce texte est ailleurs ; il ne vise pas les populations autochtones mais plutôt les cultures ethniques dans leurs assises spatiales. C’est pour contrer l’idée géniale que j’ai émise de Conseil National Constitutionnel Ethnique. Autrement, ce texte est inutile et dénué de toute logique !

 

 


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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 16:36
COMMENTAIRE : Voici un article reçu de la part d'un concitoyen que les Congolais des deux rives doivent lire. Denis Sassou Nguesso ne fait pas que rivaliser avec son homologue Paul Biya pour le leadership en Afrique centrale ; il encourage à sa manière la destabilisation de notre grand voisin car il y voit d'un très mauvais oeil l'emprise des Tutsis de Kagamé sur la RDC. Il semble que des archives prouvent les accointances entre DSN et le mobutiste Honoré Ngbanda et voilà que surgit une léoparde nommée Marie Thérèse Nlandu qui pourrait être impliquée dans le conflit qui oppose Kanambé à la rébellion congolaise qui a son quartier général à Brazzaville. La mère de Denis Christel Nguesso est une RD Congolaise et le fiston joue souvent les intermédiaires pour papa auprès de personnalités de l'autre côté du fleuve. C'est que notre mangeur de silures national aime naviguer en eau trouble et les eaux du fleuve s'y prêtent bien. C'est un article qui est visiblement engagé et ce n'est pas pour arranger les rapports entre Kabila-Kanambé et Denis Reptile Nguesso...
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nlandu marie therese x200-2MARIE THERESE NLANDU EST-ELLE IMPLIQUÉE DANS LES ACTIONS TERRORISTES PRÉPARÉES DEPUIS LE CONGO -  BRAZZAVILLE POUR DESTABILISER KINSHASA ?
 
 
En révélant l’affaire Honoré Ngbanda concernant le passeport togolais, l’UCDP fut l’objet d’insultes de toutes parts. Certains parlaient même d’une histoire montée. Un mois après, la vérité vient de prendre le dessus. Aujourd’hui, avec le cas Marie Thérèse Nlandu, l’UCDP voudrait mettre progressivement à la disposition de ses lecteurs des éléments de ses enquêtes.
 
Noël Mbala ancien ministre de Nguz Karl i Bond est le mari de Me Thérèse N’landu, la sœur cadette de Wivine Nlandu, épouse conjoncturelle de Ngunz karl i Bond ancien premier ministre de Mobutu.

Ancienne maîtresse de Mobutu lorsqu’elle était étudiante au campus de Lubumbashi et hirondelle ( empoisonneuse et tueuse des hommes politiques), Wivine en a éliminé et contrôlé un bon nombre dont Ngunz qu’elle avait abandonné lorsque ce dernier était tombé malade ! Conseillère occulte de Sassou Nguesso, Président du Congo-Brazza, c’est elle qui s’occupe de la rémunération des ex DSP cantonnés au Congo-Brazza !
Noël Mbala, le mari de Marie Thérèse Nlandu est bien l’homme orchestre qui encadre les terroristes qui s’habillent et défilent en camouflage militaire à Londres.

Ce monsieur qui entretient des accointances louches avec Honoré Ngbanda, l’éminence grise des actions loufoques de Jean-Pierre Bemba pour conquérir le pouvoir, s’est mué en caisse de résonance de Ngbanda pour annihiler le bon sens des jeunes congolais par des mensonges et des inepties. Il serait le donneur d’ordre de la bastonnade à Londres, sur instigation du terminator, de She Okitundu, le directeur de cabinet du Président Joseph Kabila.

Noël Mbala a recruté des anciens de la DSP à Londres pour Brazzaville en vue des actions terroristes à Kinshasa.

Madame Marie Thérèse Nlandu, sa femme, candidate malheureuse comme sa sœur Wivine au premier tour des élections présidentielles, devenue avocate de Jean Pierre Bemba, est bien impliquée dans les actions terroristes en vue de mettre à feu et à sang la ville de Kinshasa. En fait, elle a introduit des terroristes qui l’accompagnaient dans la cour suprême de justice. Ces hommes qui l’accompagnaient, sont arrêtés, non seulement pour port illégal avéré d’armes de guerre, mais ils sont aussi soupçonnés comme auteurs de l’acte terroriste qui a mis le feu à la cour suprême de justice de la RDCongo !

En tout état de cause, c’est à Brazzaville que les terroristes se sont donnés rendez-vous et jouissent du paternalisme du Président Sassou Nguesso qui, visiblement, a toujours vu d’un mauvais oeil le retour à la normalité dans notre pays !

L’équipe de l’information de l’UCDP continue ses investigations sur le sujet et diffusera tout ce qui contribuera à éclairer l’opinion !
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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 13:43
J'ai tenu à mettre en ligne le communiqué du président du Front de Libération de l'Etat du Cabinda (FLEC) lu par le docteur Joël Batila, secrétaire général du FLEC, qui réside en France, plus précisément à Grenoble pour que vous compreniez que le Cabinda est un pays occupé militairement par l'Angola sans que personne ne s'en offusque. Le docteur Batila est un ami que je connais depuis de longue date et il faut dire qu'il est un non violent. Serment d'Hyppocrate oblige. Autant je comprends le sentiment d'indépendance qui anime nos frères du Cabinda qui n'ont aucune frontière avec l'Angola, pays à qui ils sont rattachés - sans referendum - à cause de leur pétrole puisqu'une grande partie, sinon la plus grande partie du pétrole de l'Angola provient du Cabinda, autant je désapprouve le mitraillage des innocents joueurs togolais qui n'étaient pas venus pour ça. Nous avons au moins compris le fondement de cette folie : le Cabinda ne voulait pas qu'une partie de la compétition de la CAN se déroule sur son territoire. C'est un acte désespéré d'un peuple abandonné par les Nations Unies qui a trouvé ce moyen dramatique pour faire parler de lui - même si ça n'est pas une excuse. J'aurais souhaité que mes frères du Cabinda ne se rendent pas au stade voir les matchs.  Un boycott était un moyen plus approprié. Et il n'est pas encore trop tard de boycotter la CAN : imaginez, frères cabindais, des stades vides  sans spectateurs ! C'est peut-être plus éloquent que le mitraillage d'innocents ! En effet, les togolais ne sont en rien responsables de l'épuration ethnique ou des autres maux causés au Cabinda par l'armée angolaise. Cet événement dramatique décrédibilise l'Afrique quant à sa capacité d'organiser en toute sécurité d'importants tournois sportifs comme la Coupe du monde de football. Vous pouvez être sûrs qui si une pareille attaque survenait en Afrique du Sud, plus aucune coupe du monde de football ne serait organisée sur le continent !
Mes condoléances à l'équipe du Togo qui semble avoir choisi de ne plus participer à cette CAN, le moral n'y étant plus. Cette démarche à la mitraillette aveugle est assimilée à du terrorisme par certains observateurs. Je pense que c'est le fait du hasard que ce mitraillage soit tombé sur l'équipe du Togo mais nous condamnons l'acte - même si nous comprenons l'envie du FLEC d'attirer l'attention de la Communauté Internationale sur le cas désespéré du Cabinda. Il fallait simplement mieux réfléchir et s'y prendre autrement.
En réalité, il aurait été plus censé de rattacher le Cabinda au Congo car nous avons une frontière commune et surtout, ce sont les mêmes peuplades. D'ailleurs, une partie de la royauté vilie réside au Cabinda. Cependant, si les Cabindais veulent être indépendants, pourquoi s'y oppose-t-on ? L'Angola qui a combattu les Portugais pour son indépendance devrait comprendre cette noble aspiration...

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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 18:55

Adebayor.jpgCOMMENTAIRE : Décider d'organiser la CAN ou Coupe d'Afrique des Nations en Angola - avec la prise en compte de l'enclave du Cabinda qui a des relents séparationnistes s'avère aujourd'hui très risqué puisque les togolais se sont faits tirer dessus. Je signale que les Cabindais veulent leur indépendance et surtout, l'Angola est impliqué dans les différents conflits dans la sous-région - notamment en RDC. Certes l'Angola n'est plus en guerre depuis la mort de Savimbi mais la sous-région est instable et les Togolais en ont fait les frais ! Pourquoi avoir décidé d'organiser certains matches au Cabinda ? Ca pourrait être un mauvais choix...

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Le bus de la sélection togolaise a été mitraillé vendredi par des rebelles à la frontière entre le Congo et l'Angola où doit débuter la CAN, dimanche. Selon le joueur de Nantes Thomas Dossevi, joint par Infosport, deux joueurs seraient gravement blessés. Les Eperviers ne veulent plus jouer.


LA CAN pourrait débuter sous de bien mauvais auspices. Alors qu'il rejoignait l'Angola, où la compétition doit débuter dimanche, le bus de la sélection togolaise a été pris pour cible au moment de franchir la frontière avec le Congo. Selon le témoignage de Thomas Dossevi, deux joueurs seraient gravement blessés. "On a deux joueurs blessés, a dit le joueur de Nantes interrogé par téléphone par Infosport. On venait de passer la frontière, on avait rempli les formalités. On était encadré par la police. Tout était clean. Il y a eu un mitraillage puissant. Tout le monde s'est jeté sous les sièges. La police a riposté."

Les deux joueurs en question seraient le gardien du GSI Pontivy, Kodjovi Obilalé, et le défenseur du FC Vaslui, Serge Akakpo. "Un a pris une balle dans le dos, un autre dans les reins, a-t-il poursuivi. L'entraîneur des gardiens et le docteur ont été touchés. Certains sont gravement blessés. On n'a pas de nouvelles, ils sont dans un hôpital à Cabinda." Parmi les autres victimes, figureraient également le chauffeur du bus, un attaché de presse et un journaliste qui accompagnait la délégation. Selon Richmond Forson, joint par Infosport, le bilan aurait pu être beaucoup plus lourd. "C'est le bus de bagages qui est passé avant nous et qui a pris des balles, car ils croyaient que nous étions dedans, ils ont tiré dans le chauffeur de ce bus et je pense qu'il ne s'en est pas sorti, le pare-brise était cassé", a témoigné le défenseur de Tours.

"Personne n'a envie de jouer"

L'attaque aurait eu lieu vers 15h15 alors que le bus des joueurs venait de pénétrer dans l'enclave de Cabinda, province angolaise pétrolifère entre la République démocratique du Congo et le Congo-Brazzaville qui est déchirée par un conflit séparatiste depuis l'indépendance de l'Angola en 1975. "C'est de la folie. On s'est fait mitrailler comme des chiens. Ils étaient cagoulés, armés jusqu'aux dents. On est resté 20 minutes sous les sièges du bus", raconte encore Dossevi sur RMC. Interrogé par l'AFP, le Comité d'organisation de la CAN assure qu'un pneu du bus avait éclaté, déclenchant un mouvement de panique. "C'est un scandale de dire ça, on a vraiment été mitraillés, si on avait pu prendre des photos, des images, ce serait déjà sur internet", s'est emporté Dossevi, interrogé par l'AFP.

Choqués, les Togolais remettent désormais en cause leur participation à la CAN. Ils n'ont qu'une idée en tête : quitter au plus vite l'Angola. "On ne réfléchit pas encore aux recours possibles, mais c'est vrai que personne n'a envie de jouer. On n'en est pas capable. On est tous choqués. On veut rentrer à la maison", reconnaît Dossevi qui "pense surtout à (ses) amis qui sont blessés. On espère qu'ils vont s'en sortir". C'est même la tenue de la Coupe d'Afrique des Nations qui est aujourd'hui remise en cause. "Ce n'est pas normal que l'on se fasse tirer dessus pour un match de foot. Si on peut boycotter la CAN autant le faire. Si on peut annuler tous les matches, je dis pourquoi pas... Je ne pense qu'à ça : arrêter cette CAN pour rentrer à la maison", appelle le Grenoblois Jacques-Alaixys Romao. Un avis qui pourrait trouver de nombreux échos, y compris parmi les autres sélections...


Anthony PROCUREUR / Eurosport
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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 16:28

COMMENTAIRE : Voici un article qui montre la complexité de la situation politique de la République Démocratique du Congo en détaillant  les parties prenantes politiques et économiques, certes pas toutes mais les forces essentielles qui rendent la situation de ce pays explosive. Il y a l'implication des pays voisins (Congo, Ouganda, Rwanda, Angola, Gabon, Centrafrique) et l'influence des milieux d'affaires qui lorgnent sur le pétrole qui a été trouvé en Equateur entre autres richesses - sans oublier la MONUC, l'armée de l'ONU qui joue un rôle assez étrange dans cette affaire. Hier tant décriées les forces militaires mobutistes, si elles parviennent à évincer le pouvoir de Joseph Kabila, pourraient être accueillies demain en héros à Kinshasa. Comme quoi en Afrique, on peut être haï aujourd'hui et être acclamé demain. Ce qui est sûr, l'expansionnisme tutsi est très mal vu et pourrait avoir des conséquences fâcheuses sur la pérennité du pouvoir de Joseph kabila qui par ailleurs se fie plus aux Angolais qu'aux Rwandais quant à sa garde rapprochée étendue à quinze mille hommes. Cependant, face à la détermination d'un peuple, ce bouclier humain pourrait s'avérer insuffisant. Hyppolite Kanambé ne sortira pas vivant de cet enfer qu'il a lui-même créé. S'il y parvient, c'est qu'il est vraiment l'homme politique le plus chanceux de l'Afrique centrale.

L'Afrique est un champ de bataille économique pour les grandes puissances qui s'occulte par la violence militaire perpétrée par les Africains eux-mêmes qui se battent entre eux comme des hyènes pour se tailler la part du lion des miettes laissées par les hommes d'affaires occidentaux qui symboliseraient les lions dans cette imagerie. Il faut arrêter cette situation et seule la nationale des ressources essentielles peut constituer une véritable solution. Tôt ou tard, mes compatriotes se rendront à l'évidence que le projet politique de l'UPIERAD est le plus fiable. Une hypothèse simple : dans les pays du continent qui contrôle mieux l'accès à leurs ressources, il y a moins sinon pas de violence. Une nouvelle vision politique basée sur une nouvelle vision économique doit voir le jour.

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Des parachutistes belges pour mâter une rébellion naissante au Congo ?

Par Keith Harmon Snow


Traduction de l’anglais vers le français par Hélène Madinda et Docteur Béatrice Léonard


Keith Harmon Snow est correspondant de guerre, photographe et chercheur indépendant. A quatre reprises (2003, 2006, 2007, 2010),  Il fut lauréat du Projet  Censuré. Il est également en  2009, Maître de conférence en matière de «  Loi et Société » à l'Université de Californie à Santa Barbara et est reconnu depuis plus d'une décennie de travail, en dehors des universités,  pour la contestation des récits officiels sur les crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide, tout en travaillant également comme un enquêteur sur les génocides pour les Nations Unies et autres organes.




Les fantômes de Mobutu Sese Seko

Brazzaville a abrité,  les ex-Forces Armées Zaïroises (ex-FAZ)  de Mobutu depuis 1996-1997, et elle recèle des éléments rwandais qui avaient fui le génocide de l'AFDL contre des réfugiés hutus au Congo-Zaïre (1996-1997).
Selon certaines sources,  au moins 300 ex-MLC miliciens et plus de 10.000 soldats  ex-FAZ sont disponibles pour la rébellion de Dongo.



Les
réfugiés rwandais au Congo-Brazza sont des rescapés civils de l'exode de 1994, du Rwanda et de consécutifs  crimes de guerre internationale commis par  Paul Kagame, James Kabarebe et de leurs troupes en RDC depuis 1996-1998. Les forces armées ougandaises  ont également aidé à pourchasser et massacrer des réfugiés hutus.



Le Congo-Brazzaville soutient également les ex-Forces armées rwandaises (ex-FAR) et leurs alliés, les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), en fournissant une base arrière lointaine pour les opérations au Congo-Kinshasa visant à libérer le Rwanda de Tutsis extrémistes et de la  dictature de
Kagame. 



Ainsi de nombreux réfugiés rwandais à Brazzaville sont d’anciens combattants  pour la libération, hostiles au régime  terroriste de  Kagame à cause, d’une part, du syndrome « de blâmer les victimes » sur lequel est fondée l’inversion de  l'histoire du génocide du Rwanda, et  d’autre par, d’assassinats  en masse de millions de personnes hutu de 1990 à nos jours.

En 2005, le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) a dénombré quelques 59.000 réfugiés du Congo-Kinshasa, au Congo-Brazzaville et plus de 4000 réfugiés du Congo-Kinshasa en République centrafricaine (12)

Sassou-Nguesso, Dos Santos, Ali Bongo et son (défunt) père, Omar, Mobutu, Habyarimana, la totalité de ces régimes actuels et anciens de l'Afrique centrale se sont d’eux -mêmes  alliés avec  les services français et israéliens de sécurité et de renseignements (13) et tous cherchent à contrebalancer et contenir l’expansionnisme  des tutsi extrémistes en Afrique centrale, soutenu par l'alliance anglo-américaine.



La Province de l'Equateur est le site de grandes réserves de pétrole inexploitées. Des familles et  sociétés belges, françaises, portugaises, allemandes et américaines contrôlent de vastes étendues de terres  qui ont été sont dénudées par les rapaces de l'abattage industriel. Il y a également des  propriétaires occidentaux des plantations  qui  y pratiquent l'esclavage journalier contemporain  en  asservissant des dizaines de milliers de Congolais qui victimes du terrorisme des services de l'Etat paramilitaires effectuent du travail forcé.

Le monde extérieur  ne connaît rien ou très peu  des propriétaires  occidentaux des concessions forestières et  des plantations produisant du bois, du café, du cacao, de l’huile de palme et du caoutchouc grâce à  l'esclavage journalier des temps modernes. De même, les immenses réserves de pétrole inexploitées dans le bassin du fleuve Congo et ses forêts tropicales dans la province de l'Equateur ne sont guère divulguées par les institutions occidentales, y compris le World Wildlife Fund (WWF), l'USAID et CARE International, alors qu’elles sont impliquées dans la  détention  et le dépeuplement de ces terres de la  forêt tropicale pour les intérêts occidentaux d'entreprise qui bénéficient au régime Kabila.



En ce qui concerne le Congo-Kinshasa, selon le chercheur David Barouski, la cassitérite (étain) exploitée dans  les provinces  ensanglantées du  Kivu  dans l'Est du Congo passe aussi par les réseaux des plantations forestières et des groupes d’intérêts en Equateur et  Province Orientale.



En dehors de l'Asie, la Belgique est le principal importateur de  la cassitérite congolaise.
Sodexmines vend à la SDE, située à Bruxelles et dirigé par M. Edwin Raes. SDE est une filiale de la firme américaine Elwyn Blattner Group. M. Elwyn Blattner, qui est originaire de Bayonne, New Jersey, est propriétaire de plusieurs entreprises au Congo par son cabinet, African Holding Company of America. Ils comprennent les concessions d'exploitation, le transport et plantations de palmiers à huile. Les produits de ces entreprises sont aussi importés par SDE.



Elwyn Blattner Groupe a appuyé toutes les parties dans les guerres du Congo, en finançant  les combattants,  la police, les gouverneurs et les fonctionnaires qui contrôlent les zones géographiques où sont situés ses intérêts. La famille Blattner-James, Elwyn, Daniel, David - a commencé et a connu son expansion  sous Mobutu et, s’est  retranchée  sous le régime de Kabila.



Des assassins ciblent  Joseph Kabila Kanambe

Ayant constaté la désaffection grandissante parmi ses propres forces militaires et ses services de  renseignement, le Président Kabila ne s’est entouré que de l’élite loyale des forces spéciales angolaises.

Depuis  l’arrivée au pouvoir  de Joseph Kabila  en 2001, l'élite de la Garde Républicaine (GR), contrôlée directement par le Président en dehors de la chaîne de commandement militaire ou de tout contrôle civil ou judiciaire, a été étendue à quelque 15.000 élites, lourdement armés,  forces déployées à tous les endroits stratégiques du
pays. Les sources des services du renseignement au Congo-Kinshasa stipulent que le GR est principalement composé de l'élite des Forces spéciales angolaises, avec un nombre symbolique de congolais afin de sauver la face.

 

En 2005, il a été signalé que le plus proche détachement de sécurité de la Garde présidentielle de Kabila a été  un contingent de 50 soldats  d'élite, détaché des Forces de défense du Zimbabwe sous le commandement du lieutenant-colonel Richard Sauta, un 5e dan (rang) Tae Kwan Do, expert formé en  Corée du Nord.

Kabila a également déplacé tous les dépôts de munitions hors des bases militaires congolais des FARDC à Kinshasa tandis que  les FARDC rwandais ('ex'-CNDP) et les troupes angolaises demeurent lourdement armées et fournies.


En Mars 2007, lors de la bataille meurtrière de Kinshasa contre Jean-Pierre Bemba et les soldats loyalistes du MLC, les troupes angolaises ont soutenu Kabila. Exaspérées par les attaques du MLC qui ont coûté  la vie  de quelques 23 Angolais, dont un officier supérieur, les forces angolaises ont  impitoyablement riposté, provoquant d'énormes pertes civiles ; des  milliers de corps ont été enlevés et déversés dans des fosses communes et dans  le fleuve Congo. À l'époque, le Président Dos Santos  a convaincu le Président Denis Sassou-Nguesso  du Congo-Brazzaville  d’empêcher  les soldats ex-FAZ réfugiés à Brazzaville de traverser le fleuve Congo pour rejoindre le combat du MLC.



Cette fois-ci, Sassou-Nguesso a permis  aux ex-FAZ et ex-MLC de franchir la frontière et de rejoindre la rébellion de Dongo.



Depuis mars 2007, les forces du MLC qui ont été capturées ou se sont rendues à la MONUC après la bataille meurtrière ont été arrêtées par la MONUC à Kinshasa  au motif de «leur propre sécurité». Au cours de dernières semaines, les forces loyalistes de Kabila à Kinshasa ont  capturé une partie des captifs MLC dans le cadre des opérations militaires décrites par des initiés des services de  renseignements de Kinshasa comme des «  assauts d’entrainements »



Des sources affirment que la MONUC a collaboré avec l'appareil de sécurité de Kabila dans ses efforts pour saisir et  éliminer les captifs du MLC. Ces captifs comportent  quelques 150 anciens combattants du MLC, avec leurs épouses et enfants. Des rapports de Kinshasa indiquent que ces  membres du MLC sont systématiquement éliminés dans le cadre des exécutions extrajudiciaires.

« La MONUC a essayé d'obtenir que  ces soldats du MLC soient « intégrés » dans les FARDC, car  elle  savait  selon les dires d’un initié de Kinshasa que Kabila avait l’intention de  les  tuer. « En Juin, les agents de la MONUC voulaient transférer les hommes du MLC de Bemba en secret à Kabila.
Les hommes de Bemba ont refusé et ont pris en otage des soldats de la MONUC et la MONUC a dû négocier pour obtenir leur libération. Maintenant, la milice présidentielle de Kabila a forcé la porte et  a arrêté des soldats de Bemba. La  MONUC semblait feindre  ne pas savoir ce qui se passait. Nous savons que, entre 80 et 103 personnes issues du MLC ont été arrêtées par la garde présidentielle. »

Il y a eu des arrestations massives et de détentions illégales des jeunes hommes à Kinshasa et dans les régions périphériques au cours du mois passé. Dans la dernière semaine, les journaux congolais ont stipulé que les prisonniers évadés avaient été fusillés.
Toutefois, des sources indiquent que ces «évadés» ont été tués en prison.

De telles actions sont de routine pour l'appareil de sécurité à Kinshasa. Chaque fois que Kabila soupçonne ou découvre un coup d’Etat, les enfants des rues et les jeunes hommes sont rassemblés et détenus et sont souvent soumis à des actes d'intimidation et des coups, par la garde présidentielle.

Des sources à Kinshasa disent aussi que les forces de Kabila ont fait une rafle d’environ  des centaines de jeunes gens civils à Maluku, un ancien fief du MLC de Jean-Pierre Bemba  situé à quelques 70 km de Kinshasa.
Kabila craint que l'insurrection contre lui provienne de Maluku.



Kabila a de bonnes raisons de s'alarmer. Il y a eu au moins quatre tentatives de coup d'Etat graves contre lui au cours des deux dernières années, deux d'entre elles se sont  produites en 2009.



Une récente tentative de coup d'Etat  non relayée par les médias est survenue à Kinshasa, le 18 Mai 2009 à 7:30 du matin, lorsque Kabila revenait de Mbakana, présenté  comme une ferme privée,  fortifiée et sécurisée du  clan Kabila  sise à  quelques  70 kilomètres de Kinshasa.

Le 18 mai, alors que  le cortège présidentiel descendait sur  le boulevard du 30 Juin,  une artère centrale de Kinshasa, un sniper, en embuscade, a ouvert le feu sur la Jeep Mercedes présidentielle,  à l'intersection avec  l'avenue Wangata.
Kabila avait changé de véhicules et était monté dans une voiture Nissan Patrol, comme celles utilisées par les membres du parlement. Après l'attaque, Kabila a ordonné la destruction systématique de tous les kiosques et des pavillons publics le long du Boulevard du 30 juin, et la perquisition sans discernement et à l’arrestation de jeunes hommes à Kinshasa. L'attaque fut rapportée comme  ayant  impliqué cinq commandos.

Tous les médias à l'intérieur du Congo furent  interdits de faire  un rapport sur la tentative de coup d'Etat du 18 Mai,  dont l’unique rapport fut celui rédigé  sur ordre personnel du Président Kabila. Plusieurs médias de la diaspora congolaise ont rapporté ces événements. Il est vrai aussi que les «coups» et les «attaques» de Kinshasa ont été montés par le gouvernement de Kabila et par l'opposition comme des dispositifs pour manipuler l'opinion publique ou justifier des mesures de rétorsion.



Le 12 Octobre 2009, le colonel Floribert Bofate Lihamba a été arrêté à Lubumbashi,  dans la province du Katanga,  centre des activités minières les plus lucratives du Congo de l'Ouest, et transféré dans une prison de Kinshasa. Agent de haute sécurité de la Garde Républicaine  du président Kabila (GR), et  ancien membre du Groupe spécial de sécurité présidentielle (GSSP), sous le président Laurent-Désiré Kabila, le colonel Lihamba est accusé d'avoir planifié un coup d'Etat.

Le 21 Octobre 2009, le Président Kabila a survécu au second coup d'Etat le plus récent,  un autre événement majeur récent au Congo interdit de publication dans la presse occidentale ou les médias congolais. Informé à l'avance de l'attentat imminent sur sa vie, le Président Kabila avait réduit toutes ses apparitions publiques et se serait de nouveau retranché avec des troupes angolaises  dans sa ferme sécurisée en dehors de Kinshasa.

 

Selon des sources de renseignements congolaises, des commandos  des ex-Forces armées zaïroises (ex-FAZ) auraient traversé le fleuve Congo et  chercheraient à assassiner Kabila. Les commandos sont  présentés comme étant tous issus des  bastions de Mobutu et Jean-Pierre Bemba, des environs de  Gbadolite, dans le nord-ouest de l'Equateur.

Les officiers arrêtés comptent : quatre majors (Yogo, Zwafunda, Mokwesa, Ngombo), cinq capitaines (Koli, Nzale, Gbaka, Kongawi, et Salakoso), neuf lieutenants (Libanza, Masisi, Gerembaya, Mbuyi, Ndongala, Ngani, Kpdobere, Nzanzu et Sido), et quatre sergents (Kongo, Dondo, Lisala, et Lite).

« Le président Kabila a peur des ex-FAZ », explique une source congolaise. « Il a peur de Ngbanda ».

 

L'un des plus proches conseillers de l'ancien président Mobutu, Honoré Ngbanda, le «Terminator », est selon la rumeur, aussi soupçonné de soutenir la rébellion à Dongo. Ngbanda a occupé divers postes sous Mobutu, notamment ministre de l'Intérieur, ambassadeur en Israël et chef du tristement célèbre SNIP (Service National d'Intelligence et de Protection)  de Mobutu
Les liens d’Honoré Ngbanda à l’époque de Mobutu incluent  de grands hommes comme  la famille Bongo (Gabon) et la famille juive américaine Diamond Kingpin Maurice Templesman (Etats-Unis), dont  les intérêts de sa filiale en diamant  De Beers ont été en partie déplacés quand le régime de Kabila  a conclu un partenariat avec les hommes d'affaires israélien Dan Gertler
et Benny Steinmetz. Gertler et Steinmetz ont consolidé leurs intérêts au Congo-Kinshasa par le truchement de l'ancien président américain GW Bush et de l'ancien responsable du département d'Etat américain Jendayi Frazer.



Afrique du Sud est le foyer d’accueil de plusieurs anciens hauts commandants de l'ancien régime de Mobutu du Zaïre. L’ancien chef de la police de sécurité générale Kpama Baramoto, l’ancien commandant général des forces spéciales Ngabale Nzimbi et l’ancien ministre de la défense zaïroise amiral Mudima résident tous maintenant en Afrique du Sud et ambitionnent  clairement de renverser Joseph Kabila.



Au cours des semaines passées, Kabila a tenté de remplacer les agents de renseignements congolais par des Rwandais  du CNDP, l'extrémiste réseau tutsi terroriste hors du Rwanda. Cela a suscité la colère parmi les autres membres congolais des FARDC et de l’Agence  Nationale des Renseignements (ANR), le service secret de Congo-Kinshasa.


« Le CNDP est une rébellion que  Kagame instrumentalise, avec l’accord de Kabila, pour infiltrer des soldats rwandais dans les Forces Armées Congolaises [FARDC] »  rapporte un initié des renseignements à Kinshasa. «Ces CNDP sont décrits comme des Tutsis congolais, mais ce sont des Rwandais. Le fait que Kabila a tenté de remplacer certains membres des services secrets et  des FARDC par des gens qui venaient de CNDP a provoqué la colère de nombreux  membres de  l'armée congolaise et des services de renseignement.
Kabila  sera capturé ou tué très bientôt.»


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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 13:03
COTRADE ORGLa Lettre du Continent vient de nous révéler que sous la pression du FMI et de la Banque Mondiale qui exigent une meilleure gouvernance, monsieur Denis Sassou Nguesso se voit contraint de dissoudre la très riche société COTRADE dirigée par son rejeton Denis Christel Sassou Nguesso et nous savons que le capital ne sera pas reversé dans les caisses de l'Etat mais ira directement dans les poches des membres du clan qui se sont positionnés autour. En fait, la COTRADE est un système mafieux qui transforme le pétrole public en pétrole privé, l'Etat congolais cédant à un prix préférentiel l'or noir à la COTRADE (Congolaise de Trading) qui elle se remplit les poches en le vendant sur le marché international dans un système compliqué de sociétés sous-traitantes toutes affiliées au pouvoir.
A ceux qui croiraient que cette dissolution serait synonyme de bonne gouvernance, nous leur demandons de lire la lettre du Continent qui informe que le  clan au pouvoir est en effervescence car nombreux aimeraient prendre la place laissée vacante par la COTRADE. Voilà la raison pour laquelle nous demandons au FMI et à la Banque Mondiale de faire très attention à ces filous épris d'argent facile : ils feront tout pour créer de nouveaux circuits de détournements et la gestion du pétrole ne gagnera pas en transparence, pas plus que la bonne gouvernance. Quand une hyène relâche un os, d'autres hyènes se précipitent sur. Le sort de l'os ne s'en trouve pas amélioré pour me permettre l'expression.
Denis Christel Sassou Nguesso et Elenga Blaise ont peut-être déjà trouvé la parade et vous serez surpris de vous rendre compte que l'opération de détournement du pétrole congolais continuait autrement. Ils ont de puissants conseillers pour. Sinon comment expliquer que Berrebi ou Derrebi (un certain créancier vautour) ne parvient pas à  saisir les comptes du Congo sur lesquels il ne trouve que quelques dizaines de dollars ?
Denis Sassou Nguesso fait mine d'obtempérer au FMI et à la Banque Mondiale car il veut inscrire le Congo à l'initiative PPTE (Pays Pauvre Très Endetté) mais s'il obtient gain de cause, rien n'empêchera qu'il reprenne ses mauvais instincts car à près de 68 ans, on ne change pas un dictateur qui se respecte.
A ceux qui prétendent que l'option PPTE pourra être une bonne chose, je dis que le pays n'en bénéficiera pas plus qu'il ne bénéficie des gigantesques revenus pétroliers qui vont à 90% au clan Sassou & Nguesso. On ne change pas les méthodes d'une équipe qui vole, qui ruine un pays, qui détourne des deniers publics, depuis des années. Une équipe clanique qui gagne gros en perdant le Congo, en l'entraînant dans les abysses de la pauvreté absolue. Une équipe qui vole si bien...
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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 22:29
Sassou Nguesso et son clan espéraient avoir atteint le point d'achèvement d'accès aux PPTE ou Pays Pauvre Très Endetté pour le Congo à la fin de l'année sinon avant au mois de novembre mais la Banque mondiale et le FMI ont réservé leur jugement. On dit que cette affaire donne des insomnies au reptile royal qui n'en peut plus d'attendre. C'est que la question de la réduction de la pauvreté n'est pas réglée, celle de la diversification de l'économie non plus, pas plus que celle de la transparence dans la gestion du pétrole congolais pour ne citer que ces exemples-là. Nous attendons toujours un audit valable de la SNPC, qui commercialise le pétrole du Congo. Le fait que ce point d'achèvement n'ait point été atteint prouve que les choses ne vont pas aussi bien au Congo-Brazzaville où la question de l'eau et de l'électricité n'a même pas été réglée. Nous allons faire en sorte que les autorités de la Banque mondiale et du FMI voient le véritable état du Congo et se rendent compte de la gestion non démocratique des ressources nationales par le clan au pouvoir. Quand ils sont reçus par monsieur Denis Sassou Nguesso dans sa résidence CRISTAL de Mpila, ils ne peuvent voir le véritable visage du Congo, notamment la saleté de la capitale, son manque d'eau, son électricité inexistante. Nous avons tous la mission de faire en sorte que le Congo n'accède pas à l'option PPTE parce que cela ne rapporterait rien au pays : Denis Sassou Nguesso veut juste se débarrasser de sa dette privée transformée en dette d'Etat parce qu'il doit prouver que l'argent emprunté au nom de l'Etat a été utilisé pour le bénéfice du Congo. Nous savons tous que ce n'est pas le cas. La dette n'a servi qu'à enrichir Denis Sassou Nguesso et son clan laissant les Congolais dans une misère incroyable - alors que le pays n'a jamais été aussi riche ! L'hybride mi-cobra ,mi-souris et mi-éléphant a passé douze ans à ruiner le pays où toute l'infrastructure a été détruite : plus d'écoles dignes de ce nom, une université classée dernière sur le continent africain, une qualité de soin médiocre qui fait que l'on entend des pubs demander aux gens fortunés d'aller se faire soigner au Maroc, une explosion de la vie chère où les marchands de poison écoulent de la nourriture avariée au Congo avec la complicité de l'Etat et des membres du clan, une impunité croissante pour des criminels qui opèrent désormais en plein jour, bref, la souffrance au quotidien pour un peuple dont les enfants sont pour la plupart sous-alimentés et qui meurent de faim. Voilà le Congo de monsieur Denis Sassou Nguesso qui ressemble à une banlieue de l'enfer si ce n'est l'enfer lui-même.
Dans la vidéo qui suit, vous allez entendre deux personnages du régime tous les deux neveux du président, Denis Gokana et Jean Jacques Bouya, nous parler avec une sorte d'impatience de l'option PPTE. Le griot du royaume Obambi va même nous mixer deux fois la même question portant sur la gestion du pétrole. Monsieur Denis Sassou Nguesso se rend certainement compte qu'il ne suffit pas de s'agripper à la main du président de la Banque Mondiale comme pour le supplier pour que l'affaire soit entendue. Non, sans blague, vous connaissez d'autres pays producteurs de pétrole admis parmi les PPTE ? Après avoir roulé dans la poussière le peuple congolais, voici que la partie souris de ce monstre social veut désormais abuser de grandes institutions comme la Banque mondiale et le FMI. Monsieur Strauss Khan, ne vous laissez pas avoir ! Exigez plus : exigez que monsieur Denis Sassou Nguesso nous restitue la démocratie piétinée contre l'option PPTE. Vous verrez qu'il n'en voudra plus de votre accès aux PPTE parce qu'il sait que le Congo n'est pauvre que leurs détournements, du bradage du pays, de l'encerclement du Congo par le clan à tous les postes clés de décision. Or, c'est cette superstructure étatique clanique qui est l'indicateur que Sassou ment et que rien ne changera vraiment au Congo sinon, il aurait laissé plus de Congolais dignes de ce nom occuper les postes décisifs de l'administration pour véritablement défendre les intérêts du Congo face aux appétits des prédateurs qui rôdent à la recherche d'un enrichissement facile.


 
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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 14:46
Logo UPIERADChères soeurs, chers frères de la République Démocratique du Congo (RDC), en ma qualité de président de l'Union Panafricaine pour l'Indépendance Economique Réelle de l'Afrique dans la Démocratie (UPIERAD), je m'insurge contre les violences sexuelles faites aux femmes de la RDC qui sont inadmissibles car les femmes sont mères de toute l'humanité et m'apparaissent comme plus proches du créateur que la gente masculine au titre qu'elles portent la vie neuf mois dans leur ventre.
Cette violence particulièrement odieuse sur la douceur et la maternité dans ce bas monde ne doit pas occulter les autres violences qui en quinze ans de conflit dans votre pays frère ont fait plus de 5 millions de morts. Cinq (5) millions de morts ! Il n'y a que la seconde guerre mondiale qui a occasionné plus de morts, à titre de comparaison.
Dans ce texte, je ne me pose qu'une question : si l'Afrique était un enjeu humain, comment expliquer le silence, l'inaction, la complicité des puissances européennes face à cette monstrueuse tragédie ? Pour ma part, je soutiens que l'Afrique n'est pas un enjeu humain mais un enjeu stratégique dans la quête des ressources matérielles à bas coût pour l'enrichissement de l'Europe. L'Afrique n'est pas pour les puissances du monde un enjeu économique dans la mesure où les échanges de l'Occident, de l'Amérique et de l'Asie avec ce continent sont à peine de 1%. Notre vieux continent est un scandale géologique, une extraoridinaire réserve de richesses que nous ne savons pas exploiter nous-mêmes et que nous ne sommes même pas capables de défendre en face de l'appétit de prédateurs allogènes.
Nous invitons solennellement tous nos frères et soeurs de RDC ainsi que toutes leurs organisations militant pour le respect et l'intangibilité des frontières ainsi que pour l'émergence d'une véritable démocratie dans ce pays de nous rejoindre au sein de l'UPIERAD pour que nous formions une intelligentsia stratégique afin de promouvoir l'indépendance économique de l'Afrique.
A l'heure où l'Europe se dote d'une monnaie, d'un marché unique et d'un président, nous devons arrêter de penser étroit, de penser juste pour notre pays car nos conditions ici ou là en Afrique - notamment noire - sont les mêmes. Nous devons terrasser les Hyppolite Kanambe, les Sassou Nguesso, les Bongo Ondimba, entre autres qui ne sont que des valets des puissances étrangères qui envisagent de s'enrichir sur notre dos en nous détruisant afin de récupérer le continent demain quand les eaux auront envahi l'Europe. Si vous allez au cinéma, regardez leurs films comme 2012 ou Avatar ; il y a des messages clairs. Si l'Amérique et l'Europe sont détruites selon le scénario du film 2012, ils viendront s'installer en Afrique et dans le film Avatar, vous constatez qu'ils sont prêts à massacrer toute une population autochtone pour s'emparer d'un minérai - après avoir détruit la terre. Ces films sont certes des fictions mais des fictions qui contiennent des messages qu'il vous faut décrypter.
Nous avons besoin d'une organisation puissante pour augurer d'un avenir meilleur sur le sol africain. Personne ne viendra nous aider. Personne ne fera le travail à notre place. Vous venez d'assister à l'échec du sommet de Copenhague dont j'ai été le seul à prédire l'échec. L'esprit tordu qui régit le monde ne voit qu'une chose : l'enrichissement. Toujours croissant car comme ils le disent : " il n'y a de limite à l'accumulation de richesses et on peut mettre autant de zéros devant un 1 en matière économique". J'ai passé beaucoup de temps à étudier l'esprit  qui dirige  ce monde et je pense que dans deux siècles au plus, la terre connaîtra une tragédie. L'Europe, l'Amérique et les autres puissances se préparent ; l'Afrique restera au ban des continents si nous ne prenons pas conscience du danger qui nous guette.
Je viens de télécharger Africa Mining. Vous pouvez y lire une course frénétique à l'exploitation de l'uranium sur le sol africain de la part de grosses sociétés multinationales : l'énergie nucléaire va à nouveau avoir le vent en poupe au nom du salut de la planète. Et vous en connaissez les conséquences . On tue en RDC pourquoi ? Pour l'uranium, pour le coltan, entre autres minérais. Rendons l'Afrique moins attrayante sur le plan économique. Il faut nationaliser toutes les ressources stratégiques de l'Afrique si nous voulons avoir les moyens de nous développer et de sauver plus tard notre continent. Ce n'est pas par hasard que les Européens préfèrent céder leur technologie à l'Asie pour revendre leurs avions, leurs produits plus chers à l'Europe. ils auraient pu faire de l'Afrique une autre "USINE" du monde mais ils ne le veulent pas. Pour eux, il ne faut surtout pas développer l'Afrique car développer l'Afrique, c'est dépendre d'elle et ça, ils ne le souhaitent pas. Ils ont trop besoin d'exhiber notre pauvreté à la face du monde pour contenir leurs propres masses citoyennes en leur disant : " Vous ne voyez pas que vous êtes mieux lotis que les Africains ?"
Ne comptez pas sur eux pour vous sortir du bourbier dans lequel ils vous ont sciemment plongé. C'est en vendant les Noirs et sur le travail des esclaves noirs que se sont constituées les richesses occidentales - notamment les grandes banques. Il est temps de se rassembler pour rompre avec cette logique machiavélique qui ne nous tient en servitude que parce que nous n'en avons pas conscience et que nous ne faisons rien pour changer la donne. Ils vivent dans le grand confort grâce à nous. Même l'Amérique en apparence si puissante emprunte à la Chine, à l'Arabie Saoudite, aux Emirats, etc. Regardez les vivre et vous comprendrez que les démocraties politiques ne correspondent pas à des démocraties économiques. En matière économique, en Europe, la règle c'est la subordination bien inscrite dans le code du travail comme la traite négrière était inscrite dans le CODE NOIR. Nos ancêtres ont vécu sans l'Occident et étaient des nations et des royaumes prospères. Sinon, comment expliquez-vous que la traite des esclaves ait duré plus de quatre siècles ? Entre ceux qu'on tuait, ceux qui mouraient dans la forêt de faim, dévorés par les animaux sauvages, ceux qui se suicidaient en plongeant dans l'océan, ceux qui n'arrivaient pas à atteindre l'Amérique et les survivants, vous pouvez vous rendre compte de l'étonnante puissance démographique que représentait l'Afrique. Notre retard vient de là : la traite a retardé le progrès du continent et aujourd'hui l'absence d'indépendance économique continue à l'affaiblir.
Venez nous rejoindre dans l'UPIERAD et ensemble, nous trouverons des solutions pour sauver notre continent.
Vive l'Afrique libre, autonome et démocratique.
UPIERAD : "LIBERTE, AUTONOMIE, DEMOCRATIE" !

Pour l'UPIERAD, le président Jean-Pierre IBOUANGA, alias LION DE MAKANDA

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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 03:21
COMMENTAIRE : Depuis des années, j'ai pris l'habitude de commenter les discours de fin d'année de monsieur Denis Sassou Nguesso. Cette année, j'ai été dévancé par de nombreuses personnes et même la télévision reptilienne a fait une émission pour expliquer aux Congolais le sens de la phraséologie de l'homme des massacres populaires, l'homme du bradage national, comme si ce discours valait mieux que les précédents. Que ça doit être barbant de devoir faire un discours chaque fin d'année pour un homme qui sait qu'il doit encore et encore mentir ! Il faut de vrais talents de comédien. Cependant, lorsque l'on a le permis de mentir sans sourciller à la face du monde, que l'on est une sorte de 007 de la promesse et de l'autosatisfaction, l'exercice paraît facile et encore ! On n'est même pas obligé d'écrire ses propres discours ! Remarquez, depuis que monsieur le reptile en chef écrit des livres qu'il ne lit même pas et qui sont préfacés par le mensonge, rien ne permet de douter que sur le plan cognitif, le Champagne et le Cognac n'interdisent pas qu'il prenne sa plume et se fait chantre de sa propre grandeur pour une fois. C'est donc sur lui que nous allons adresser nos critiques.
Comme d'habitude, vous trouverez mes commentaires en rouge à l'intérieur du texte original de monsieur Denis Sassou Nguesso, Cobra en chef du royaume d'OYO-CONGO.

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SasouVoeux.jpgMes Chers Compatriotes,
Au-delà des épreuves et contrariétés diverses, nous achevons ce soir une année qui a été, somme toute favorable.

Une année somme toute favorable ? A qui ? A tous les Congolais ? Certainement pas ! La faim, la maladie, le chômage, une "paix" au fusil braqué, des élections truquées, des projets qui n'ont pas été terminés, où voit-il une année favorable sinon à lui-même et à son clan de plus en plus puissant financièrement ?
Et puis où sont passées les surliquidités du Congo thésaurisées dans les comptes de la BEAC du Congo ? Avez-vous déclaré cet argent au FMI et à la Banque Mondiale pour montrer que le Congo est un pays pauvre avec des surliquidités ?

Une année qui laisse à notre pays l’image d’une nation dont l’honneur, la dignité et l’espoir sont davantage consolidés.
La différence entre les gens qui écrivent est la suivante : il y a ceux qui prouvent leurs dires en apportant des faits qui les corroborent et ceux qui écrivent par pure démagogie comme vous. Quand Sassou parle de l'honneur, de la dignité et de l'espoir, à quoi fait-il allusion ? Y a-t-il de l'honneur à arrêter arbitrairement le Général Mbahou ou ce citoyen de la RDC sans véritable raison ? Quant à l'espoir, qui espère ? En quoi devrait-on espérer ? En son projet chemin de croix sans avenir ? Nous avons montré à la face du monde en reprenant des reportages de la propre télévision du royaume pour montrer que rien n'a vraiment changé et les 100 jours donnés aux ministres sont passés sans véritable changement. Oui, les Congolais espèrent mais pas comme vous le croyez : ils espèrent bientôt être débarrassés de vous, monsieur Denis Sassou Nguesso, vous qui leur avez volé la démocratie et qui vous imposez à leur tête - alors que vous ne servez que les intérêts de la françafrique et de votre clan.

 En 2009, le peuple congolais a affermi la stabilité de la République, maintenu la paix en son sein, renforcé sa cohésion, pratiqué son labeur avec abnégation.
Affermie la stabilité de la République ? Vous faites certainement une allusion à l'entrée de Ntumi à Brazzaville. Cependant, Ntumi ne résume pas à lui tout seul la paix dans le Pool ! Quant au labeur avec abnégation, on voit mal les gens arrêter de travailler déjà que les salaires sont si maigres, l'avancement dans la fonction publique ayant été bloquée depuis l'époque de Lissouba. Renforcée la cohésion ? Laquelle ? Vous continuez votre politique tribalo-régionale d'attribution de postes et ça n'est pas un élément qui peut contribuer à la cohésion nationale.

Grâce à cet effort permanent, nous avons, en 2009 ensemble, dans la sérénité et la confiance, poursuivi le redressement de l’économie, la reconstruction physique du pays et le traitement progressif des défis sociaux.
Le redressement de l'économie ? Si l'économie est redressée, pourquoi chialez-vous et perdez-vous le sommeil en espérant faire passer votre royaume parmi les PPTE (Pays Pauvres Très Endettés) ? La reconstruction physique du pays ou la construction de vos palais ? Il n'y a qu'Oyo qui se construit avec son électricité permanente, son absence de coupure d'eau, son hôpital, son hôtel 5 étoiles, etc. Ailleurs, les marchés sont sales, les gens vivent au milieu de leurs ordures, sans électricité et sans eau, les retraites ne sont payées qu'aux membres du clan. Aux ressortissants du sud du pays, vous dites : "Allez demander vos retraites à Lissouba !". Pour le reste, on assiste au bradage du pays aux étrangers, notamment aux Chinois qui pêchent à la dynamite sur nos côtes. Je vous signale qu'aucun projet n'a été finalisé - comme quoi, il plus facile de poser la première pierre que la dernière ! Quant aux défis sociaux, ils sont toujours là et vous narguent : pas d'écoles dignes de ce nom, chômage galopant et quand on n'a pas un nom commençant par une voyelle, les chances de trouver un emploi sont égales à zéro pour cent... Je viens d'apprendre que vous remplacez les vrais enseignants formés par les institutions officielles par vos parents analphabètes d'Oyo et d'ailleurs ! Quel scandale ! C'est ça votre "gouvernement par la preuve familiale" ? Remplacer les professionnels par des imbéciles qui vont encore torpiller le niveau déjà bas de l'enseignement ? Il va falloir que le ministre de l'éducation nationale et son collègue de l'enseignement s'expliquent !

Grâce à cet effort permanent, grâce à la sagesse et à la maturité de notre peuple, nous avons, en 2009 ensemble, de façon élogieuse, confirmé notre contrat avec la démocratie. L’élection du Président de la République, scrutin majeur s’il en est, s’est déroulée dans la paix, la sécurité, la liberté et la transparence.
Une élection présidentielle transparente ? Ah, ah ! Laissez-moi rire ! Il n'y a que vous pour la trouver transparente : normal, vous vous êtes autoproclamé vainqueur ! Quant au contrat pour la démocratie, je pense que votre langue a fourché et que vous vouliez dire : "notre contrat pour la dictature" et là encore, ce contrat n'engage que vous puisque le peuple congolais n'est pas concerné, lui qui ne vous a pas élu...

Enfin, grâce à cet effort permanent, et malgré la dureté de l’environnement international, particulièrement marqué par des crises diverses, le Congo s’est bien porté en 2009. Sa voix s’est fait entendre sur la scène mondiale, appelant toujours à plus de paix et de sécurité, à plus de justice et de solidarité.
Commencez par arranger les problèmes de votre pays et laissez aux autres d'en faire pareil. Oui, on a entendu votre voix mais votre voix n'est pas la voix du Congo. Votre légitimité est plus que douteuse et ce ne sont pas des élections truquées qui vont changer quelque chose. Plus de solidarité ! Savez-vous au moins ce que ce mot signifie, vous qui vous vantez d'écrire des livres que vous ne lisez même pas ! Le Congo  se communautarise de plus en plus et vous ouvrez la bouche pour parler de "solidarité" ?

Mes Chers Compatriotes,
Que sera 2010 ?
Certainement pire que l'an 2009. Je m'appuie sur la situation actuelle qui se dégrade, sur le fait que votre budget d'investissement est faible et que nous n'avons rien vu venir de nouveau quant aux problèmes rencontrés en 2009.

Au regard de la situation générale, au vu des fondamentaux de notre économie, des acquis de la "Nouvelle Espérance", de notre ambition collective portée par le "Chemin d’Avenir", ce pacte de gouvernance que nous avons scellé il y a quelques mois, 2010 sera, je le présume, une année propice pour notre pays.
Si le "Chemin d'avenir" ressemble à la "Nouvelle Espérance", comme il n'y a pas eu d'espérance, il n'y aura pas d'avenir. Si nous nous fions au début du "Chemin", nous sommes perdus pour avoir perdu notre espérance et dans cette errance dans la despérance, nous ne cherchons qu'une chose : nous débarrasser d'un homme qui n'aime pas son pays parce qu'il le livre aux étrangers et qui nous a mis sur un cul-de-sac. Voilà des années que je critique vos discours et je n'ai pas encore vu une seule année propice au peuple congolais !

Toutes les conditions sont réunies pour qu’il en soit ainsi. Si, au cours des douze prochains mois, notre pays maintient la même stabilité, soutient le même effort, préserve sa cohésion, 2010, première année de la mise en oeuvre du "Chemin d’Avenir, marquera une étape décisive de notre marche vers l’industrialisation et la modernisation du Congo.
Vous avez dit "industrialisation" ? Mes oreilles sifflent comme le dernier train sur la rivière... Sans électricité, sans éducation ni université digne de ce nom, comment allez-vous faire pour industrialiser le pays ? Vous parlez certainement de l'industrialisation d'Oyo, un village qui a l'électricité et l'eau en permanence ! Que celui qui pense que Sassou Nguesso n'est pas tribal ou régionaliste, pète deux fois  !

Ce défi est à notre portée, pourvu que la paix, la sécurité et la démocratie continuent d’être les principaux supports de notre action publique. Pourvu que partout dans le monde du travail, dans les administrations publiques, dans les entreprises, le dialogue social soit privilégié; qu’il soit partout la règle. Le dialogue social seul dissipe les malentendus, tempère les impatiences, éteint les frustrations.
Le dialogue social. Le dialogue social ! Vous savez ce que veut dire dialoguer ? Vous a-t-on vu dialoguer une seule fois avec les Congolais  ou ses organisations ? Vous, un dictateur né pour imposer sa parole afin que votre gloire soit parfaite ?

Les travailleurs, nous le savons, ont souvent fait preuve de compréhension quand les portes du dialogue leur sont ouvertes. Puisque la paix sociale participe de façon notable à la paix globale, j’enjoins les employeurs, tous les employeurs, publics et privés, à privilégier et à systématiser partout le dialogue social.
Au lieu d'entendre "dialogue social", entendez "dictature sociale générale". Ca va changer : le régime était sourd et aveugle ; en 2010, il va taper dans le tas !

Mes Chers Compatriotes,
Notre pays est toujours en programme avec le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale, dans la quête du Point d’Achèvement de l’Initiative en faveur des Pays Pauvres Très
Endettés. Que c’est long, me direz-vous ? Mais comme le dit le Sage, « quand la nuit est longue, c’est que le jour n’est plus loin ».
Oui, le sage, mon oeil ! Ce sage a oublié de dire qu'avec vous, il n'y a plus que la nuit pour le peuple congolais ! Nous espérons que le Congo ne sera jamais admis parmi les PPTE car le Congo n'est pas un pays pauvre. Quant aux dettes que vous engagez au nom du pays, prouvez que l'argent profite au peuple congolais dans le cas contraire, payez vous-même vos dettes, monsieur Denis Sassou Nguesso  au lieu de les refiler à l'Etat !

Nous croyons, en effet, sans triomphalisme et sans optimisme béat, que le jour n’est plus loin, que bientôt, très bientôt, nous devrions atteindre le Point d’Achèvement de l’Initiative en faveur des Pays Pauvres Très Endettés (PPTE). Nous serons ainsi récompensés de nos sacrifices, de nos privations et de nos efforts.
Quels sacrifices ? Qui, qu'avez-vous sacrifié ?  Ah, vous  avez sacrifié depuis douze ans le peuple congolais, j'allais oublier ! Nous préparons une démonstration qui sera envoyée au FMI et à la banque mondiale pour faire en sorte que le Congo ne soit pas admis parmi les Pays Pauvres Très Endettés et nous mettrons tout dans la balance. On ne peut pas annuler la dette du pays tant que votre clan et votre famille tiennent tous les postes clés du pays  et qu'il y a des surliquidités à la banque BEAC (Banque des Etats de l'Afrique Centrale) de la CEMAC qui disparaissent  (d'ailleurs, la BEAC a fait parler d'elle en 2009 par des détournements extravagants)! Ca serait une énorme erreur. D'ailleurs si le FMI et la Banque Mondiale tardent à donner leur réponse, c'est qu'ils n'ont pas confiance en vous. Pour le peuple congolais, il n'y aura de jour que lorsque vous aurez quitté le pouvoir...

Mais attention ! Comme disent les marins, c’est souvent au port que chavirent les bateaux.
Oui, votre bateau de malheur, nous souhaitons qu'il chavire parce que tout ce  que vous cherchez ce n'est pas l'intérêt des Congolais. Et nous souhaitons que la Commission donne un avis défavorable à votre demande d'accès aux PPTE - parce que le Congo ne le mérite pas : le Congo n'est pas un pays pauvre ; aucun des pays producteurs de pétrole dans le monde n'est inscrit parmi les pays pauvres. Tout  le problème est dans le fait que vous laissez les étrangers piller notre pays sans sourciller et d'autre part, vous vous endettez au nom de l'Etat à titre personnel, vu que l'argent ne sert qu'à vous acheter des villas à l'étranger ou à vous en construire sur place à vous et à vos parents des palaces dignes des mille et une nuits.

Notre seule attitude, l’attitude la plus responsable, c’est la prudence, la grande prudence, jusqu’à ce que nous parvenions au Point d’Achèvement qui est désormais si près. Des demandes, des sollicitations, des exigences inconsidérées nous exposent au grave risque de tout perdre.
Qu'allez-vous y perdre, vous personnellement ? votre richesse faite sur le dos des Congolais ne bougera pas d'un iota. Vous espérez ainsi vous débarrasser des fonds vautours, hein ? Vous savez que la dette du Congo sera annulée. Or, actuellement, son paiement est suspendu et on ne voit rien de bon dans tout le pays !

N’écoutez pas, ne suivez pas les démagogies partisanes qui nous ont causé tant de tort par le passé.
Si on appliquait ce mot d'ordre à la lettre, on ne vous suivrait pas, vous, qui êtes le plus grand démagogue partisan puisque vous ne servez que votre clan et votre famille et pas du tout le peuple congolais !

 Au moment où va s’ouvrir 2010, année du lancement du "Chemind’Avenir", année inaugurale du gouvernement par la preuve, j’en appelle au sens de responsabilité de tous les acteurs du monde du travail afin que par le dialogue et dans l’unité, nous ouvrions au Congo des perspectives à la mesure de ses ressources et de ses capacités.
"Gouvernement par la preuve" ! Vous adorez les expressions qui sonnent bien, hein ? Mais nous, les vrais Congolais, ne nous laissons pas prendre dans les filets des mots creux qui n'ont pas de contenu réel. Les 100 jours sont passés, 100 jours que vous avez donnés à votre gouvernement : sortez vos preuves ! Je vous défie d'aligner vos preuves aux yeux de tous...

En vous exhortant, Mes Chers Compatriotes, à garder le cap de la paix et de la fraternité,
La fraternité ? Là si j'ai bien compris, vous parlez à vos frères francs-maçons, vous qui êtes le grand maître de la Loge Nationale du Congo sinon autrement, votre phrase n'a pas de sens : on ne laisse pas ses frères sans eau et sans électricité, sans soins, sans éducation,  sans pension de retraite - alors qu'il y a des surliquidités, dans le chômage et la misère parce que vos frères de sang à Oyo, un petit village qui joue à ressembler à une ville moderne, ont l'eau et l'électricité tous les jours. Je suis très curieux de la définition que vous donnez à la "fraternité".

à promouvoir le culte du travail en vue du progrès, Je forme, du fond du coeur, à toutes et à tous, mes voeux de santé, de prospérité et de bonheur pour l’année 2010 !

Bonne et heureuse année à tous !
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3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 23:36

COMMENTAIRE : Un texte édifiant que j'ai reçu et que je partage avec vous, mes chers frères, qui montre comment l'Evangile fut détourné à des fins coloniales.

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DISCOURS DU ROI DES BELGES LEOPOLD II Aux missionnaires du Congo en 1883

 

Révérends Pères et chers Compatriotes, La tâche qui nous est confiée à remplir est très bien délicate et demande beaucoup de tact. Vous allez certes pour évangéliser, mais votre évangélisation doit s’inspirer avant tous des intérêts de la Belgique.

 

Le but principal de notre mission au Congo n’est point d’apprendre aux nègres à connaître Dieu, car ils connaissent déjà ; Ils parlent et se soumettent à MUNGU, un NZAMBI, un NZAKOMBA et que sais-je encore. Ils savent que tuer, coucher avec la femme d’autrui, calomnier et injurier est mauvais. Ayons le courage de l’avouer, vous n’irez donc pas leur apprendre à connaître ce qu’ils savent déjà. Votre rôle essentiel est de faciliter la tâche aux administrateurs et aux industriels.

 

C’est donc dire que vous interpréterez l’évangile de façon qu’il sera à mieux protéger vos intérêts dans cette partie du monde. Pour ce faire, vous veillerez entre autre à désintéresser nos sauvages des richesses dont regorgent leurs sous-sols pour éviter qu’ils s’y intéressent, qu’ils ne vous fassent pas une concurrence meurtrière et rêvent un jour à vous déloger. Votre connaissance de l’évangile vous permettra facilement de trouver des textes recommandant aux fidèles d’aimer la pauvreté. Tel par exemple "Heureux les pauvres, car le royaume des cieux est à eux et, c’est difficile aux riches d’entrer au ciel". Vous devez les détacher et faire mépriser tout ce qui leur prouve le courage de nous affronter.

 

Je fais ici allusion à leurs fétiches de guerre qu’ils prétendent point ne pas les abandonner et vous devez mettre tout en œuvre pour les faire disparaître. Votre action doit se porter essentiellement sur les jeunes afin qu’ils ne se révoltent pas si le commandement du prêtre est contradictoire à celui des parents. Les enfants doivent apprendre à obéir ce que leur recommande le missionnaire qui est le père de leur âme.

 

Insistez particulièrement sur la soumission et l’obéissance ; éviter de développer l’esprit dans les écoles : Apprendre aux élèves à écrire et non à raisonner. Ce sont là, chers compatriotes, quelques-uns des principes que vous appliquerez. Vous trouverez beaucoup d’autres dans les livres qui vous seront remis à la fin de cette conférence. Evangélisez les nègres pour qu’ils restent toujours soumis aux colonialistes blancs, qu’ils ne se révoltent jamais contre les contraintes  que ceux-ci leurs feront subir.

 

Faites leur réciter chaque fois "heureux ceux qui pleurent car le royaume des cieux est à eux". Convertissez toujours les noirs au moyen de la chicote. Gardez leurs femmes pendant neuf mois à la soumission afin qu’elles travaillent gratuitement pour nous. Exigez ensuite qu’ils vous offrent en signe de reconnaissance des chèvres, poules, œufs, chaque fois que vous visitez leurs villages. Et faites tout pour que le nègre ne devienne jamais riche.

 

Chantez chaque jour qu’il est impossible aux riches d’entrer au ciel. Faites leur payer une taxe chaque semaine à la messe de dimanche, utilisez cet argent prétendument destiné aux pauvres à transformer vos missions en des centres commerciaux florissants. Instituez pour eux un système de confession qui fera de vous de bons détectives pour dénoncer tout Noir qui a une prise de conscience contraire aux autorités investies de pouvoir de décision.

 

Enseignez aux Nègres d’oublier leur héros afin qu’ils n’adorent que les nôtres. Ne présentez jamais une chaise à un Noir qui vient vous voir. Donnez-lui au plus une tige de cigarette. Ne l’invitez jamais au dîner même s’il vous donne une poule chaque fois que vous arrivez chez lui.

 

N.B.

 

Ce texte nous a été transmis par Mr. Moukouani-Bukoko, né en 1915. Il a obtenu ce texte par un heureux hasard en 1935. Mukwani-Bukoko infirmier à Kwamuth (Congo) Bolobo, achète une bible. Ce texte se trouvait dans cette bible. Le missionnaire l’avait oublié par mégarde. Pièce à conviction : Archives du CRL/PL

 

•Pathé MBODJE , M. Sc, Journaliste, sociologue

•Parcelles assainies, Unité 10, Villa N° 276, Dakar, Sénégal.


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