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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 03:45
Mes chers compatriotes, lors de son investiture, monsieur Denis Sassou Nguesso vous promettait la prospérité par son "chemin d'avenir". Cependant, s'adressait-il à tous les Congolais ou juste à son clan ? A ses enfants ? A ses neveux ? A ses amis ? Parce que pour ceux qui vivent de la récupération d'objets jetés à la décharge de "Kéba na virage", à Talangaï , dans le sixième arrondissement de Brazzaville, le bout du chemin a un avenir qui pue, c'est un tas d'ordures qu'il faut fouiller nonobstant l'odeur et les microbes pour espérer trouver quelque objet qui se vende. Ces images que vous allez voir sont tristes et contrastent avec les images d'un pays pétrolier comme Dubaï. Pourtant, nous ne sommes que 3 millions d'habitants comme dans la région Rhône-Alpes ; on pourrait donc envisager que le budget de la ville de Lyon suffirait à développer tout le  Congo mais ce n'est pas le cas ! A Brazzaville, on ne vit pas seulement au milieu des décharges puisque toute la ville est devenue une poubelle ; on vit aussi de la décharge - faute de mieux.
Il est à noter et vous pouvez le constater dans la vidéo que la décharge n'est pas à distance règlementaire des habitations dont quelques-unes sont sises dans la décharge même. Rien d'étonnant dans un pays où la législation et le législateur ne veulent rien dire car personne ne respecte la loi - pas même le roi lui-même ! Il semble même que cette décharge n'est pas loin du fleuve Congo car on aperçoit les eaux du fleuve dans le reportage. Monsieurs Denis Sassou  Nguesso se vante d'être un protecteur de l'environnement mais ces images démontrent le contraire : il n'a rien à foutre de l'environnement urbain de Brazzaville, lui qui passe le clair de son temps ou à Oyo ou à l'étranger...
Aujourd'hui, le traitement des déchets est assez bien maîtrisé par l'industrie au point de générer de l'électricité à partir de ceux-ci. On peut déjà commencer à construire une société de tri de déchets pour isoler les sachets en plastique  qui sont une véritable plaie pour notre  environnement parce qu'ils ne sont pas biodégradables des déchets végétaux  comme les feuilles de marantacée qui recouvrent le manioc. Nous avons délaissé les beaux paniers en osier qui duraient si longtemps pour des sachets qui polluent notre environnement. Notre maire de près de deux mètres Hugues Ngouélondélé aurait mieux à faire en faisant déguerpir la saleté et les immondices au lieu de s'en prendre aux pauvres petits paysans qui font un commerce de survie. Il y a toute cette saleté qui squatte le domaine public à déguerpir et elle est là depuis plus longtemps que les petits commerçants de rue. La gestion des détitus et des immondices n'est pas si chère à réaliser et c'est un facteur d'appréciation de l'amour d'un régime pour son espace de vie. On est à peu près sûr que Denis Sassou Nguesso aime plus Oyo que Brazzaville car les déchets ne sont pas traités de la même façon ! Oyo a l'eau, l'électricité et c'est bien propre pour un petit village présidentiel. On devrait en faire autant pour Brazzaville et les autres villes du pays mais c'est trop demander !
Entre les bonnes paroles du reptile menteur depuis le commencement du monde et la réalité de la souffrance congolaise, il y a du désenchantement ! Il y a ceux qui savent qu'ils ne peuvent espérer dans ce pouvoir qui veut inscrire le Congo dans le troupeau des pays pauvres très endettés. Encore que la grosse dette, on se demande à quoi elle sert ou a servi ! On dira ce qu'on voudra, mais personne ne peut après avoir vu ces images, croire une fois encore que la prospérité  du Congo passe par monsieur Denis Sassou Nguesso.
Voilà vingt-cinq qu'on l'attend, la prospérité avec Denis Sassou Nguesso et même les crocodiles de l'Alima se moquent de la crédulité du peuple congolais ! Sans blague, comment Denis Sassou Nguesso peut vous promettre la prospérité - alors même qu'il inscrit le Congo parmi les pays pauvres très endettés ? Et toc ! Peut-on être prospère dans la pauvreté  ? Oui, si on est né à Oyo , à Edou ou à Ollombo...

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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 12:47
Francois STIFANIC'est que le "Grand Architecte" doit s'arracher les cheveux dans son royaume éthéré car rien ne va plus dans le monde très secret de la Grande Loge Nationale de France (GNLF) où le Grand Maître François STIFANI qui manie si bien l'équerre et le compas autant que les rites égyptiens ou ceux de Shlomo (Salomon) vient de révéler son cabinet, brisant ainsi le sacro-saint secret de la dissimulation de son appartenance à la franc-maçonnerie ! Nous allons vous donner la liste des membres dudit cabinet car il est bon de savoir à qui on a affaire. François Stifani est-il un révolutionnaire ? Un ambitieux qui veut faire passer carrément la franc-maçonnerie du registre "spirituel" au registre purement politique ?  Un dictateur qui ne respecte pas les règles maçonniques ? Ou est-il tout cela à la fois ? Seul le Grand Architecte dans sa clairvoyance le sait ! C'est que la GLNF serait une loge assez libérale pour ne pas dire "désordonnée" au sens de l'ordre architectural immuable des principes éthérés et sacro-saints qui échappent aux profanes au point où l'on dit qu'on pourrait indifféremment prêter serment sur la Bible, le Coran ou la Torah à la GLNF. Elle rejette néanmoins l'accusation d'admettre des athées en son sein. Cependant, qui sait si certains ne mentent pas en se proclamant "croyants" quand ils ne croient en fait pas en Dieu ?  Déjà que le cabinet du Grand maître compte ô sacrilège une femme ! A présent le cabinet, mesdames et messieurs tel que nous le révèle le site LEPOINT.FR :

Voici la composition du cabinet :

  • Directeur de cabinet, M. Guillaume Jublot (chef de cabinet du secrétaire d'État chargé du développement de la région capitale, Christian Blanc)
  • Conseiller auprès du grand maître, M. Henry Sidery (conseiller auprès du grand maître)
  • Chef de cabinet, M. Frédéric Lacave (sous-préfet, chef de cabinet du préfet de région, préfet de Paris) qui ne cache pas son homosexualité selon LEPOINT.FR
  • Conseiller chargé de l'écologie et du développement durable, M. Alain Jacques (chef de cabinet de Hubert Falco au secrétariat d'État aux anciens combattants)
  • Conseiller chargé des relations internationales et de la francophonie, M. Farid Temsamani (conseiller auprès du président du conseil général des Yvelines)
  • Conseiller chargé des affaires sociales et des solidarités, Mme Malika Benlarbi (sous-préfète de Paris) : ici, l'apparition d'une femme est une innovation extraordinaire car la franc-maçonnerie semble ne pas accepter les femmes qui sont obligées d'avoir leurs propres obédiences maçonniques !
  • Conseiller chargé des technologies de l'information et de la communication, M. René Hys (chef d'entreprise)
  • Conseiller chargé de la communication et de la presse, M. Jean-Claude Tribout (directeur de la communication de la GLNF)
  • Conseiller chargé des affaires intérieures et de l'intendance, M. Jean-Dominique Angeletti (chef d'entreprise)
Les francs-maçons doivent se demander pourquoi nous nous intéressons à la GLNF. C'est simple : c'est l'obédience préférée des dictateurs africains (Sassou Nguesso,  Ali  Bongo, Faure Gnassingbé, Joseph Kabila, Paul Biya, Idriss Déby Itno, Mamadou Tandjan, Blaise Compaoré, Thomas Boni Yayi, François Bozizé, Amadou Toumani Touré, etc) où ils viennent prendre des ordres pour le compte de la France. Voilà qu'apparaît au grand jour le défaut de démocratie de cette obédience qui est pourtant LA SEULE à être reconnue en France par le "VATICAN" de la franc-maçonnerie qui se trouve à Londres. François Stifani est un grand pote de son prédécesseur le Grand Maître Jean Charles Foellner comme si on se passait "l'équerre" du pouvoir sous le tablier de l'amitié car je ne crois pas que ces Grands maîtres soient élus démocratiquement. Initiation oblige ! Comprenez que si la sphère où nos dictateurs viennent puiser ou aspirer leur dose de "spiritualité" ressemble à "ça", il est peu probable qu'on enseigne quoi que ce soit qui irait dans le sens de l'abolition des dictatures dans nos pays africains. Comme qui dirait "c'est au type d'alcool et à son degré que l'on juge de la cuite d'un alcoolique"... Ils ont de qui tenir dans la franc-maçonnerie : le grand architecte Satan-LUCIFER n'est pas un démocrate !

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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 03:16
Nos frères du site zenga-mambu ont réussi à avoir le Général Mbaou au téléphone. Une interview qui ne nous dit pas grand' chose sur les raisons de sa libération mais on apprend au moins que le faux mobile de sa séquestration est le suivant : "atteinte à  la sûreté intérieure et extérieure de l'Etat". Il est évident que nous n'en saurons pas plus pour le moment. Il faudra procéder de façon indirecte. Il est assez curieux que le Général ne se montre pas fâché de six mois d'emprisonnement car il assure que tout s'est bien passé. Quand on connaît les prisons du Congo, on est en droit de se poser plusieurs questions. C'est vrai que le Général doit savoir qu'il est sur écoute et il ne faut donc pas espérer de grandes révélations par le truchement d'un appel téléphone car l'homme se sait surveillé.

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 22:46
focus-mbaou.jpgCes jours-ci, nous n'avons pas cessé de dénoncer les arrestations arbitraires au Congo-Brazzaville - de toutes nationalités. Au moment où le regard de la communauté internationale est braqué sur Haïti et son terrible tremblement de terre, Denis Sassou Nguesso libère le Général Ferdinand Mbaou qui a été retenu sans raison depuis le 21 juillet 2009. Reste dans quel état il sort des geôles sombres et insalubres du pouvoir de l'enfant terrible d'Oyo, amateur de ngolo et de ngoki. Ce n'est pas certainement par hasard que le clan reptilien Sassou & Nguesso a choisi de le libérer aujourd'hui. C'est que notre grand maître franc-maçon connaît l'importance des jours et des dates ; il ne fait rien par hasard.
Nous avions été parmi les premiers à dénoncer cette arrestation arbitraire flagrante d'un homme qui n'a eu que le tort de rentrer chez lui car la liberté d'expression n'est pas en soi un délit, encore moins un crime. Cet homme a reçu le soutien de la diaspora congolaise car au niveau national, nous n'avons entendu aucun membre de la prétendue opposition de circonstance balbutier ou murmurer la moindre petite syllabe d'indignation.
Que va-t-il à présent se passer ? Va-t-il revenir en France retrouver sa femme et son enfant ou va-t-il rester sur place pour retrouver un poste dans l'armée - ce qui l'amènerait à collaborer avec un régime qu'il ne reconnaît pas ? Le pouvoir canaille du clan ophidien va-t-il le laisser sortir s'il en manifestait l'envie ? C'est que le diable n'aime pas qu'on sorte de son antre.  lui a-t-il inoculé son "venin" en sachant que ses jours sont désormais comptés ? Nous ignorons encore les conditions qui ont conduit à cette libération mais à présent qu'il est libre, il ne tardera certainement pas à nous le faire savoir. Les prisons en Afrique sont généralement des "brise-moral", des "cages de soumission", des véritables "tortures mentales" et nul ne peut en sortir sans séquelles s'il n'est pas fort. Six mois à dormir à côté de la mort, six mois à ruminer l'injustice peuvent paraître plus qu'ils ne sont en réalité car le temps carcéral est comme du temps relatif tel que l'avait envisagé Einstein ; tout semble durer anormalement :  les secondes, les minutes, les heures, les jours, les mois.
C'est un soldat, un homme outillé pour l'endurance, un homme formé pour tuer ou mourir s'il le faut pour la patrie, un guerrier conditionné pour survivre dans les pires conditions et il va sortir grandi dans cette affaire et s'il ne collabore pas avec ce régime, un homme qui vient de tracer un chemin vers l'estime de ses compatriotes car il nous reste très peu de soldats de sa trempe et demain, nous aurons besoin d'un homme en armes ayant un grande considération de la liberté et de la démocratie pour protéger et accompagner cette dernière retrouvée.
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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 19:46
franc-maconnerie
Express FM
FM_LEPT.FR.jpg
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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 00:31
 
La Congolaise Industrielle des Bois, une société privée, a commencé ses activités en 1969 et fait partie du Groupe tt Timber. CIB est impliquée dans la production, la transformation et l'exportation d'une gamme étendue d'essences de bois africains. Dans les sites industriels de Pokola et de Kabo, la société fait fonctionner quatre scieries, un séchoir (de capacité de 2000 m³) et une unité moderne de moulurage. La production de bois transformés a atteint 75 000 m³ en 2004. La CIB emploie environ 1 500 personnes. Un bon nombre d'organisations considèrent  la CIB comme une société pilote dans le Bassin du Congo du fait de son engagement en ce qui concerne la gestion forestière, le contrôle de la faune.
Voilà une société qui a encaissé des milliards de francs cfa  car elle est en activité depuis plus de 40 ans qui licencie au lieu de proposer par exemple à ses employés du travail dans le reboisement car depuis plus de 40 ans, la CIB a détruit nos forêts et l'environnement. Prétextant la crise, en dépit du fait que nous savons que le domaine du bois marche très bien, elle a profité de licencier 672 personnes dont dépendent plus de 3000 autres car vous connaissez la composition de nos familles élastiques avec enfants, neveux, frères, soeurs, beaux-frères, etc qui dépendent de votre maigre salaire. Plus quarante ans de profit ! On peut en prélever un peu pour éviter le chômage de pauvres employés, non ? Le gouvernement de monsieur Denis Sassou Nguesso n'a exercé aucune pression dans ce sens et c'est bien que CIB signe des protocoles pour la protection de la forêt et de l'environnement mais si elle ne protège pas nos forêts et nos hommes, quel genre de société est-ce ? L'homme fait partie de l'environnement et le protéger est la première des vertus de l'humanité. Voilà un pouvoir qui promet monts et merveilles dans un chemin qui se révèle être un chemin du sans emploi et toutes les justifications du monde ne me feront pas oublier que CIB a détruit nos forêts depuis plus de quarante ans et désormais ce sont les familles de ses employés qu'elle laisse mourir de faim.
Un petit montage vidéo pour que vous preniez connaissance de l'information du licenciement des 672 employés de votre propre oreille...

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 00:16

Francois_STIFANI.jpgCOMMENTAIRE : Voici un mail que je viens de recevoir qui montre que nos  "frères de lumière" de la Grande Loge Nationale de France (GLNF), celle que fréquentent tous les dictateurs africains comme Denis Sassou Nguesso, Déby ou Ali Bongo, souffrent de l'ombre que leur fait le Grand Maître François STIFANI. Quand je vous dis que dans la Franc-maçonnerie, la démocratie n'existe pas et qu'il faut obéir au Grand Maître - même quand on est président de la république ; ce qui fait de nos chefs d'Etat africains des hommes sous influence, vous pouvez à présent me croire car ce qui suit a été révélé par les francs-maçons eux-mêmes. Pour une fois que ces "saints" de la franc-maçonnerie jettent quelques cacahuètes aux profanes que nous sommes, on ne va pas se gêner !  Vous avez d'abord le mail que j'ai mis dans son intégralité, ensuite suit le texte de la Lettre Ouverte à l'attention du conseil d'Administration faisant état d'inquiétudes quant aux orientations prises par le Grand Maître François STIFANI. Lisez bien : vous avez l'occasion de comprendre un tout petit peu le fonctionnement de la franc-maçonnerie.

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LE MAIL RECU  :


Le Grand Maître (GM)  François STIFANI serait-il un dictateur dans sa loge (GLNF) ? Ce qui expliquerait sa proximité avec les dictateurs africains comme Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville ?

 

LETTRE OUVERTE OUVERTE À FRANÇOIS STIFANI (en pièce jointe) 

 

 

Le 4 décembre dernier, lors de la réunion du Souverain Grand Comité (deuxième instance décisionnaire après  le conseil d’Administration), une soixantaine de Frères se sont levés pour tenter de lire une lettre ouverte dans laquelle ils faisaient part de leur inquiétude face aux récents changements d’orientation annoncés par le Grand Maître.

 

Dans une ambiance très tendue,  ils n’ont pu aller au bout de leur lecture et une trentaine d’entre eux ont préféré quitter la  réunion pour ne pas en perturber les travaux.

 

La réaction ne s’est pas fait attendre : face à cette situation unique (inique diraient certains) 28 ordonnances de suspension ont été prises dès le lendemain. Deux Grands Maîtres Provinciaux en exercice, plusieurs anciens Grands Maîtres Provinciaux et Respectables Frères ont été ainsi suspendus pour une période de trois mois, en attente de leur passage en Conseil de Discipline.

 

Dans une lettre adressée au Souverain Grand Comité, le Grand Maître a tenté de minimiser la portée de cette intervention, qualifiée de «parade carnavalesque» menée par quelques «trublions»….

 

Alors que ces Frères s’interrogeaient sur l’évolution de la Grande Loge Nationale Française, telle qu’annoncée à grand renforts de médias par le Grand Maître, et qu’ils souhaitaient émettre dans le respect de l’Ordre des avis, des doutes ou simplement exprimer le sentiment de malaise qui les gagnaient, ils n’ont eu comme seule réponse qu’une menace d’exclusion de la part d’un Grand Maître qui déclarait récemment : « Si vous n’êtes pas avec moi, vous êtes contre moi » !

 

La Province Brie-Champagne a été durement touchée : 3 Frères éminents, amis de nombre d’entre nous, ont été ainsi sanctionnés : le TRF Marc DOTREMONT, Grand Maître Provincial d'Honneur, le RF Gérard BENOIST, Assistant Grand-Maître Provincial d'Honneur et le RF Laurent URSOpassé Grand Directeur des Cérémonies Provincial.

 

Associer dans la même phrase les noms de ces trois Frères à une décision de suspension prête dans un premier temps à sourire, tant sont grandes et connues leurs qualités maçonniques. Passé l’instant de stupeur, l’on cherche à  se rassurer, à se convaincre que cette nouvelle n’est qu’un canular de mauvais goût.

 

Peine perdue.

 

Dans un deuxième temps, l’on attend la communication en Loge de ces suspensions, afin d’en connaitre les raisons officielles.

 

Peine perdue.

 

Les ordonnances de suspension, adressées aux Frères concernés dès le 6 décembre ne sont toujours pas arrivées dans les Loges...

 

Peut-être le Grand Maître pense-t-il qu’en cachant cette vérité à tous les Frères, il pourra garder le silence sur cette grave crise dans laquelle vient de rentrer notre Obédience.

 

Peine perdue.

 

Plus certainement, mesure-t-il l’effet dévastateur qu’auraient ces informations si elles étaient connues du plus grand nombre de Frères, notamment en Brie-Champagne.
 
 

Voilà qui est fait.
 
 

Un certain nombre de Frères, attachés à la Tradition Initiatique qu’ils ont reçue, respectueux de l’Ordre et de ses Landmarks ont décidé qu’ils ne pouvaient plus garder ces informations pour eux, leur silence devenant, à la mesure de ces graves évènements, une forme de complicité envers les dérives du TRF François STIFANI.

 

A l’instar de la Province du Val de Loire et, aujourd'hui de celles d'Ile de France et de Bretagne également touchées par ces mesures iniques, ils ont décidé d’informer en toute impartialité les Frères de Brie-Champagne de ces graves évènements.

 

Ils agiront en impartialité à l’aune de cette phrase de Voltaire :

 

« «Je ne partage pas vos idées mais je me battrai jusqu'à la mort

 pour que vous puissiez les exprimer».

 

Tous les Frères de toutes les sensibilités pourront ainsi s’exprimer sur ce blog, (voir le mode d'emploi) le Grand Maître dispose même de sa rubrique, s’il le souhaite.

 

Dès maintenant, vous pouvez tous vous exprimer, avec votre cœur, vos passions, vos convictions, parfois même vos excès, mais toujours sans haine, et dans le respect de l’Autre.

 

http://www.blog-brie-champagne.com/article-pourquoi-42598300.html

 

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Voici à présent la Lettre Ouverte que monsieur le Grand Maître de la Grande Loge Nationale de France n'a pas voulu laisser lire dans son royaume où il est tout puissant en lumière :

 

 

 

 LETTRE OUVERTE AU SOUVERAIN GRAND COMITÉ ET AU CONSEIL D’ADMINISTRATION

QUELQUES RÉFLEXIONS SUR LA GESTION ET LE DEVENIR DE LA GRANDE LOGE NATIONALE FRANCAISE

Analyse juridique des dispositions Statutaires, du Règlement Intérieur et des Constitutions :

On voudrait nous laisser penser que le Conseil d’Administration n’est habilité qu’à traiter de questions matérielles, liées à la gestion des biens de la GLNF. Il suffit de se reporter aux dispositions statutaires pour constater qu’il est aussi habilité à traiter de questions éthiques.

En fait le Conseil d’Administration dispose de tous les pouvoirs. Il peut nommer ou destituer tout administrateur, par un vote à la majorité simple. (Art.11 des Statuts avant dernier §), sauf le GM et les anciens GM qui sont membres à vie.

Ce n’est que le Conseil d’Administration qui a cette prérogative et non pas le GM. Les membres du Conseil sont au maximum de 12 et se répartissent comme suit :

 De droit : Le GM – Les 3 Derniers GM François STIFANI – Jean Charles FOELLNER- Claude CHARBONNIAUD

 Le DGM – Le G.Trésorier – Le G.Orateur, seuls ces derniers peuvent perdre leur poste d’Administrateur au Conseil s’ils perdent leur fonction.

 Les autres membres sont nommés par le Conseil d’Administration. Ils sont actuellement au nombre de neuf. Il semble donc que si le Conseil d’Administration souhaite mettre un terme aux écarts que nous rappelons ci-après, il devrait conforter sa majorité en admettant trois autres membres judicieusement choisis !

 

Durée du premier mandat conféré au GM compte tenu de la modification des Statuts et du Règlement Intérieur (RI) portant la durée du mandat à 5 ans. (Art.2.3 du RI).

Le premier mandat ne peut être que de 3 ans dans la mesure où le Règlement Intérieur a été modifié en même temps que les Statuts et après l’élection du GM. Le Règlement Intérieur en son Article 20, précise que les dispositions qui le concernent « Entreront en vigueur à compter du 27 Mars 2009 ».Il ne semble donc pas y avoir d’ambiguïté sur le fait que le premier mandat prendra fin en Décembre 2010.

RÔLE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : Il n’échappera à personne qu’il existe depuis quelque temps une situation arbitraire dans notre Obédience. Il est donc normal de se poser la question de savoir qui est ou n’est pas habilité à prendre un certain nombre de décisions ? Pouvoirs du CA (Art.12 des Statuts) :

Il est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir au nom de l’association au mieux des intérêts de celle-ci.

Quels sont les intérêts de celle-ci ?

Il convient bien sûr de se reporter à l’Objet de l’Association (Art. 3 des Statuts).

L’Association a pour but la mise en œuvre des idées, principes et règles exposés dans le préambule. Elle a notamment pour objet, dit cet article… « La protection en toutes circonstances des intérêts matériels et moraux de ses membres ».

Le Conseil d’Administration n’a donc pas pour seul objet, de gérer des questions d’ordre matériel mais aussi

l’éthique maçonnique, telle que définie dans le préambule.

Que dit le préambule ?

La FM est une libre association d’hommes libres et indépendants, engagés dans une quête d’élévation spirituelle et de perfectionnement moral, qui mettent en pratique un idéal de paix, d’amour et de fraternité (Art. 3 de la Règle en 12 points).

Ces préceptes « de liberté, d’amour et de fraternité », élément de la Règle en 12 Points, qui devient alors partie intégrante des Statuts, même si par «commodité », elle est traitée dans un fascicule nommé « Constitutions de l’Ordre ». Ces préceptes sont-ils ceux qui sont appliqués, par celui là même qui devrait en être le gardien et l’exemple vivant ? Lorsque par un abus de pouvoir, il prend ou laisse appliquer, des mesures contraires à ces principes, est-il le garant de nos institutions ?

 

Quelques exemples :

1. Exigence de nous faire assister au SGC avec nos attributs maçonniques sans aucune concertation. Ce qui de mémoire de Maçons ne s’est jamais fait à la GLNF depuis 1913. Ne s’agit-il pas d’une tentative de nous imposer le respect dû à la fonction de GM, alors même que l’ordre du jour n’aborde que des questions qui sont de nature profane(Approbation du rapport moral, approbation des comptes etc.) et ne prévoit aucune ouverture de travaux. Il s’agit au demeurant d’une manœuvre sans effet, puisque même dans ce cas nous serions, soit en Conseil de Maîtres, soit en Chambre du Milieu, si cela a une signification au Rite de GL.

En tout état de cause, on ne peut interdire la parole à un Maître et encore moins à des VM, dans la mesure où ils s’expriment de manière mesurée et dans l’intérêt de l’Obédience.

2. Implication politique contraire aux « Landmarks et à la Règle en 12 Points

Le GM toujours en transgression de tous les principes qui fondent notre Régularité, déclare dans les médias être à la disposition du Président de la République s’il fait appel à lui. Quelles que soient nos opinions, cette position est irrecevable car contraire à nos règles fondamentales. Quelle autorisation a eu le GM pour engager l’Obédience dans une telle dérive, qui peut troubler la conscience individuelle des Frères, et remettre en cause notre régularité ?

3. Création d’un Cabinet fantôme :

Les prérogatives du GM vont-elles jusqu’à engager l’Association dans des opérations extérieures sans consultation du Conseil d’Administration, ni du SGC. Les Frères découvrent dans la presse quelques jours après la réunion du SGC l’engagement du GM avec des personnalités politiques, alors que cette initiative importante et contraire à nos règles, n’a même pas été évoquée dans ces instances.

4. Commission des affaires Intérieures : Révocation d’un Frère et demande de démissionner à d’autres, pour avoir osé  rédiger un rapport qui ne correspond pas aux desiderata du GM et qui révèle les dérives que nous dénonçons. Nous verrons si la duplicité, va jusqu’à faire rédiger un faux en écritures, ce qui pourrait entraîner le dépôt d’une plainte maçonnique.

Ce sera aussi le cas, de toute nouvelle tentative d’intimidation ou de révocation, de ceux qui se montreraient trop gênants par le seul fait qu’ils expriment un avis différent de celui du GM.

5. Communication médiatique :

Contraire à la tradition de discrétion de notre Obédience, et sans avoir pris l’avis du Conseil d’Administration et du SGC, sur l’objectif, le bien-fondé, et la nature de cette communication. A cette communication s’ajoute un exhibitionnisme de nos Tenues et des réflexions sur les Frères qui ont choqué beaucoup d’entre nous. Le mandat donné au GM serait-il un « blanc-seing » l’autorisant à remettre en cause et sans concertation, les valeurs propagées par notre ancienne institution, et toujours respectés par ses prédécesseurs ? Ce qui intrigue depuis toujours le monde lorsqu’il est question de FM, c’est précisément cette discrétion, à laquelle se sont astreints tous les précédents GM et qui fait de la GLNF, qui n’existe que depuis 1913, l’une des premières Obédiences maçonniques française ; parce que précisément, elle a su garder de manière exemplaire les vrais valeurs de la Franc Maçonnerie. Une Commission Communication vient d’être créée en Novembre 2009 qui siégera le 3 Décembre 2009. Initiative bien tardive et qui ne trompe personne quand on sait que lorsque le résultat ne convient pas, les membres sont « débarqués » ou qui leur est demandé de démissionner (Cf. Commission des Affaires Internes au point 4).

6. Rappel permanent de la supériorité numérique de la GLNF :

Comme si en matière maçonnique, le nombre serait une qualité. Le multiple n’est concevable que dans une unité de pensée. A défaut, il est le début d’une fuite en avant que l’on perçoit déjà dans certaines loges et d’ailleurs dénoncé dans le rapport initial de la Commission des Affaires Internes. On ne nous propose pas cette Unité, mais une opposition permanente, que l’on nous invite pourtant à combattre dès le 1er degré de notre instruction (ramener le binaire à l’Unité).

7. Révocation immédiate de tous ceux qui osent émettre un avis différent ou dont il pense qu’il pourrait faire obstacle à sa volonté hégémonique. (sans commentaire pour le moment)

8. Achat de locaux dont on ne comprend pas la finalité maçonnique.

 

Il s’agirait de recevoir des personnalités étrangères à notre Institution et dont nous estimerions qu’ils ne peuvent être reçus dans le Temple même, qui abrite cette Institution ? N’est-ce pas une réaction entièrement profane de penser que le Temple que nous construisons en chacun de nous et dont nos temples sont le reflet matériel, serait indigne de recevoir l’autre, alors qu’il s’agit de la finalité même de notre démarche ?

9. Création de loges dites « d’excellence » :

En faisant appeler les frères pour qu’ils viennent dans une autre province, Paris/Pisan,qui n’existe toujours pas, parce que jamais consacrée (Elle est donc de nature profane). Il leur est ensuite demandé de démissionner de leur province d’origine afin de devenir frère F. à Paris/Pisan. Des Loges d’autres provinces ont été interdites de Tenue parce que le Temple qui leur était affecté a été donné à une Loge « Paris/Pisan ». S’agit il d’émulation à caractère maçonnique qui devrait s’instituer dans un climat de confiance et d’unité, ou de captation du travail des GMP, au seul profit de l’hégémonie d’un homme et non la promotion de l’Obédience. S’agit-il de réduire artificiellement les effectifs des provinces pour montrer ensuite par captations successives, que l’on est le meilleur, en s’étant approprié le travail d’autrui ? Voire pour se créer une majorité dans un Souverain Grand Comité que l’on voudrait à sa dévotion ?

10. S’entourer de gens si peu recommandables,

qu’ils ne savent s’exprimer qu’en vociférant sur les frères ? N’a-t-on pas alors cette obligation de  les rappeler « à l’Ordre » sur lequel tous les Maçons sincères sont d’accord, et qui fait l’objet du sus dit en préambule, mais aussi des exhortations que l’on nous fait maintenant prononcer lors des installations des VM ? Le GM précisait dans son courrier aux GMP du 16 Juillet 2008 : 

« J’attache, comme vous le savez, la plus grande importance au choix des hommes, à la conception et à la constitution des équipes à tous les niveaux » (Nota : sauf au mien).

11. Réintégration de Frères qui ont déshonoré leur Loge ou la GLNF :

Par discrétion et courtoisie, nous ne citerons pas de noms, mais ces réintégrations de Frères exclus pour des fautes graves, et notamment manquements à la Règle en 12 Points et aux Constitutions de l’Ordre, apparaissent comme une insulte à ceux qui ont pris ces décisions, et aux instances de recours qu’elles aient ou non été saisies par les Frères concernés.

12. Nomination à des postes importants de personnalités qui par leur soumission, leur âge,

présentent les caractéristiques qui permettent de supposer qu’elles ne feront pas d’ombre ?

13. Communication interne :

Elle est tout aussi lénifiante que la communication externe est provocante ; créant un malaise chez les Frères y compris les VM qui font part de leur stupéfaction et de leur désenchantement.

« Si vous parlez comme moi, vous êtes comme moi », dit-il.

Nous n’avons besoin, ni de gourou, ni de Maître à penser. La FM contrairement aux propos tenus devant des caméras de télévision, n’est pas une Secte, et les Frères n’ont pas à être désignés aux caméras en raison de leur tenue qui devrait les identifier.

14. Exiger que les GMP n’appartiennent pas aux Grades dits supérieurs pendant leur mandat :

 Démarches pourtant inscrite depuis des siècles dans la plupart des Rites ? 

 Pour ceux qui le savent « Grade supérieur » est pris au sens numérique du terme. Ceci ne signifie pas que ceux qui les pratiquent sont des hommes affublés de ce qualificatif. Ces hommes tentent d’acquérir cet état supérieur de conscience, qui est inscrit dès les premiers degrés de la FM.  État qui doit les aider à  regarder le monde avec plus compassion et d’humilité. Grâce à des degrés successifs d’initiation, ils tentent de retrouver cet état primordial qui doit faire d’eux des porteurs de Lumière. Nos rituels disent : « Enfants de la Lumière ».

Quelle raison justifie que l’on fasse obstacle à leur démarche ?

15. Multiplication des tenues ou des chemins,

qui de manière sous jacente et insidieuse, doit occuper le temps des frères et les empêcher de suivre le même parcours que celui que l’on voudrait faire quitter à certains GMP.

EN CONCLUSION :

 Allons nous laisser à un seul homme et à quelques uns de ses vassaux,  le droit de remettre en cause, ce qu’avec détermination et souvent beaucoup de courage, ont su préserver nos prédécesseurs ? Seront nous assez faibles, ou assez lâches, pour fermer les yeux sur des valeurs que nous sommes une majorité à porter et à partager ? Nous serons nombreux, même au prix du sacrifice auquel nous nous sommes engagés au jour de notre initiation, quel qu’en soit le prix, à ne pas devenir les parjures de valeurs qui ont façonné notre démarche, et l’infini bonheur ,dont nous n’acceptons pas de priver ceux qui sont amenés à nous rejoindre. D’autres l’ont fait avant nous, en quittant une Obédience qui avait décidé de faire fi de ces valeurs.

Ils ont fait la GLNF d’aujourd’hui. Elle ne peut donc être la chose d’un seul homme.

Nous ne sommes pas capables de les abandonner. Ceux qui les ont connus, et ceux qui sont animés du même désir de transcendance, reliés à eux par cette extraordinaire « Chaîne d’Union » que nous ne pouvons plus rompre parce qu’ils ne sont plus là, et surtout, parce qu’ils nous ont montré l’exemple.

Nous pouvons d’ores et déjà faire le constat que les moyens mis à notre disposition sont loin d’être négligeables. La sérénité dont nous avons bénéficié jusqu’ici, n’avait pas nécessité de mettre en évidence ces possibilités, c’est devenu indispensable.

Merci à tous ceux qui, par leur présence, leurs encouragements, leurs silences, leur regard,leur fraternité, nous ont encouragés. Ils nous donnent la volonté de nous exprimer avec cette détermination. Merci à tous ceux qui nous rejoindrons pour faire prévaloir notre idéal de Paix, de Fraternité et d’Amour.

Hommes de raison, nous demandons pardon d’avance à ceux que nous pouvons blesser par ces propos, qui leur paraîtront peut être excessifs, mais qui ne sont que l’expression de nos convictions, et de la peine que nous avons d’avoir permis de telles dérives. Nous n’avons de griefs définitifs contre personne.

Nous souhaitons, seulement, que l’Ordre continue à régner dans notre cœur, notre conscience, et notre Obédience. Pouvoir regarder nos frères moins éclairés ou moins informés, sans avoir le sentiment de les trahir, faute de n’avoir pas agi lorsqu’il était encore temps.

Maçons, nous aimons tous ceux qui partagent notre idéal sans dogme, et nous aspirons à le faire partager au plus grand nombre, y compris à ceux qui ont cru pouvoir nous infliger la domination du pouvoir temporel sur  celui de l’esprit.

Nous accepterons, nous le pensons, tous les compromis honorables pour permettre le retour à une situation sereine et préserver ainsi notre Grande Loge Nationale Française du tumulte médiatique qui ne manquerait pas de se produire si nos divergences venaient à dépasser le stricte domaine de notre Obédience.

Enfin, peut-on dire que notre GM n’était pas averti des devoirs qui s’imposent à lui ?

Il suffit de relire le discours tenu par notre Grand Orateur lors de l’installation du GM, pour constater que de manière prémonitoire, tous les écueils à éviter, tous les préceptes à respecter, figuraient dans cette  déclaration. (document joint).

 

Ce que nous demandons au Conseil d’Administration :

1) Arrêt de la communication telle que réalisées actuellement et des émissions de télévision qui mettent en scène nos tenues.

2) Dissolution du cabinet « Fantôme » composé de profanes.

3) Vérification des nominations au SGC avant officialisation.

4) Tenir compte de l’éthique maçonnique avant toute réintégration d’un Frère, notamment en cas d’exclusion pour faute grave.

5) Audit des comptes de la GLNF par un cabinet indépendant et notoirement connu.

6) Restitution aux GMP Georges DUCROS et Jean-Pierre VOLEON des provinces « CHAMPAGNE­ARDENNES » et « PORTE DES ALPES » qui leur ont été subtilisées, sans qu’il puisse leur être fait aucun grief.

7) Restitutions aux provinces parisiennes des loges dites « d’excellence » Fin de la communication sur la Province PARIS-PISAN qui d’ailleurs n’existe pas.

8) Examen du dossier relatif à l’achat de l’appartement de l’Avenue de Wagram et de son utilisation.

9) En concertation avec le Conseil d’Administration, nomination de trois administrateurs supplémentaires, suivant une liste que nous tenons à sa disposition.

 

Remis au Souverain Grand Comité

À Paris, le 4 Décembre 2009,

Le Comité de Soutien des Valeurs Maçonniques du Souverain Grand Comité

P.J. : - Allocution du Grand Orateur en décembre 2007.

 

 

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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 16:13

LE COMITÉ POUR LA PROTECTION DES  JOURNALISTES

330 7th Avenue, 11th Fl., New York , NY 10001 USA     

Tel: (212) 465 1004     Fax: (212) 465 9568     URL: www.cpj.org     Courriel: info@cpj.org

 

Un journaliste togolais tué dans l’attentat de Cabinda

 

New York, le 11 janvier 2010Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a appelé aujourd'hui les autorités angolaises à assurer la sécurité des journalistes sportifs couvrant la Coupe d’Afrique des nations (CAN), à la suite de la mort d'un reporter sportif togolais vendredi dernier.

 

Ce journaliste, Stanislas Ocloo, a été abattu dans l’attaque contre le bus de l’équipe nationale de football du Togo dans l'enclave de Cabinda située au nord-ouest de l’Angola. L’entraîneur adjoint de l’équipe togolaise, Hamelet Abulo, a également été tué dans cette attaque, selon l'Agence angolaise de presse (ANGOP). Au total, trois personnes ont été tuées et neuf autres blessés dans cet incident, a rapporté aujourd'hui la chaîne de télévision américaine, CNN.

M. Ocloo,  qui était animateur sportif à la chaîne de la Télévision Togolaise (TVT) et le chargé de communication de la fédération  togolaise de football, est décédé à l’âge de 35 ans samedi matin (heure locale), quelques heures avant le coup d'envoi de la CAN qu'il allait couvrir, selon des médias. Blaise Amedodji, qui, depuis 2007, animait avec M. Ocloo une émission sportive hebdomadaire à la TVT intitulée « Club du samedi »,  a déclaré au CPJ que son confrère comptait mener pour la station des entrevues avec des stars africaines du football.

 

Les autorités angolaises ont annoncé aujourd'hui l’arrestation de deux suspects qui seraient parmi les auteurs de l’attaque, revendiquée par le mouvement séparatiste du Front pour la libération de l'enclave de Cabinda (FLEC), selon des médias. Il convient cependant de souligner que l’insurrection indépendantiste dans cette région a été de faible intensité depuis des décennies.

« Nous pleurons la perte de Stanislas Ocloo, un journaliste sportif qui a été victime d’une violence politique aveugle à Cabinda », a déclaré le directeur de la section Afrique du CPJ,   Tom Rhodes . « Les autorités angolaises doivent mener une enquête approfondie sur les circonstances de cet incident odieux pour traduire en justice les auteurs et assurer la sécurité des journalistes couvrant la CAN  », a-t-il ajouté.

Selon des journalistes locaux, le bus de l’équipe togolaise a été mitraillé par des hommes armés cagoulés,  environ 15 minutes après que le véhicule a franchi la frontière de Cabinda, en provenance de   la République du Congo voisine. Ainsi, le Togo s’est retiré du tournoi, décrétant trois jours de deuil national qui a commencé aujourd'hui. L'Union des journalistes indépendants du Togo (UJIT) a qualifié l'incident d’ « agression sauvage », appelant les autorités angolaises à assumer la responsabilité de cette défaillance sécuritaire.

Certains collègues de M. Ocloo qui ont parlé au CPJ aujourd'hui depuis la capitale togolaise, Lomé, ont décrit sa mort comme une grande perte. « Il était très, très intelligent, un homme de combat et de conviction », a déclaré M. Amedodji. Un autre journaliste local, Dimas Dzikodo, un confrère de M. Ocloo à la fédération togolaise de football, a déclaré au CPJ qu'il garde de ce journaliste le souvenir d’« un jeune homme très dévoué », reconnu pour sa maîtrise de l’analyse sportive au niveau national, continental et international.

M. Ocloo a commencé sa carrière de journaliste en 1995 comme consultant pour une émission de jeunesse à la radio privée Tropic FM. Il a ensuite travaillé comme reporter à la station Avenir FM avant de rejoindre en 2001 la première radio sportive du Togo, Sport FM, selon M. Amedodji. Le défunt journaliste s'était fiancé le mois dernier, selon des journalistes locaux.

 

 

 

Le COMITÉ POUR LA PROTECTION DES JOURNALISTES (CPJ), est une organisation indépendante, à but non lucratif basée à New York et devouée à défendre la liberté de la presse dans le monde depuis 1981. Veuillez consulter notre site web au www.cpj.org

 

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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 13:57
lionne sur proieCOMMENTAIRE : Dans tout système mafieux, vous êtes un homme mort si vous mettez à jour la magouille du clan. Ici, le gouvernement essaie même de se jouer d'une grande multinationale comme Chevron en essayant ou en prenant carrément le contrôle de sa filière congolaise ! Deux employés de la filière congolaise de Chevron d'origine mauricienne ont été arrêtés pour avoir découvert une magouille étatique !  Il va bientôt être si ce n'est déjà le cas, risqué de faire du business avec le clan Sassou & Nguesso. En tout cas, les accusations se multiplient et ce pouvoir ne peut désormais plus ne pas assumer sa nature de dictature folle - parce qu'à la lecture de tout ce  qui suit, il n'y a plus qu'une seule explication : La folie. Une folie provoquée par la soif de pouvoir et la soif démesurée de l'argent facile...

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http://www.defimedia.info/news/3509/Congo%252dBrazzaville-%3A-les-deux-ressortissants-mauriciens-plac%C3%A9s-en-d%C3%A9tention-
   " Nous sommes agacés de la façon dont les choses se déroulent au Congo-Brazzaville "   Du ministre des affaires étrangères des Iles Maurices    Congo-Brazzaville : les deux ressortissants mauriciens placés en détention  
Mardi, 12 janvier 2010. La situation se corse pour nos deux compatriotes au Congo-Brazzaville. Après Iqbal Osman, c’est au tour de Christian Li d’être placé en détention hier. Les deux Mauriciens sont employés à la filiale de la firme américaine Chevron qui commercialise des produits pétroliers au Congo-Brazzaville. Cette compagnie est au centre d’un scandale au Congo Brazzaville.

En vérifiant les comptes de la compagnie, Christian Li et Iqbal Osman auraient mis à jour un détournement de fonds d’un montant de 10 millions de dollars impliquant une banque congolaise en marge d’une transaction visant à permettre au gouvernement central congolais de prendre le contrôle de la filière congolaise de Chevron, démarche qui s’est concrétisée le 11 décembre dernier. A la demande des autorités congolaises, un juge a émis un ordre interdisant à tous ceux concernés par cette enquête de quitter le Congo-Brazzaville et ce jusqu'à la fin de l’enquête.

Cependant, l’affaire a pris une nouvelle tournure après que les autorités congolaises eurent pris la décision de détenir les deux Mauriciens. Le ministre mauricien des Affaires étrangères, Arvin Boolell, ne cache pas son irritation devant la tournure des événements. « Nous avons appris que la compagnie Chevron a sollicité les services de deux avocats pour représenter nos compatriotes. Nous attendons maintenant que l’affaire soit prise. Mais, nous sommes agacés de la façon dont les choses se déroulent au Congo-Brazzaville », a-t-il affirmé sur les ondes de Radio Plus cet après-midi.
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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 13:39
lionne sur proieCOMMENTAIRE : Congolais ou non, il n'est pas de bonne prudence de se rendre actuellement au Congo ou de faire affaire avec le Congo où l'Etat congolais royal multiplie tous azimuts les arrestations d'étrangers et de nationaux comme le général Ferdinand Mbaou. Même l'ingénieur informaticien Messanga qui a travaillé avec le pouvoir lors de l'élection présidentielle passée  en assurant le suivi des listes électorales en 2009 a été mis aux arrêts et a subi des sévices dont certains paraît-il infamants et indignes d'un gouvernement qui crie partout qu'il est pour les Droits de l'Homme. Cet homme a assuré le suivi du fichier électoral - c'est peut-être pour cela qu'il est écroué aujourd'hui. Moralité : même quand vous travaillez avec le reptile en chef, vous n'êtes pas à l'abri d'une injustice ou d'un coup fourré, les marabouts congolais le savent, eux qui ne veulent plus travailler avec le Cobra Royal car dès qu'il se rend compte que votre "pouvoir" mystique (kundu) est puissant, il vous tue pour vous le voler ! On est allé jusqu'à vider ses comptes de centaines de millions de francs cfa et sa femme est sans le sou à Brazzaville. J'attire l'attention de ceux qui soutiennent ce régime fou : "IL FAUT ARRÊTER DE FAIRE PASSER LE CONGO POUR UN PAYS DE SAUVAGES ! "   Il faut croire que monsieur Messanga connaît l'ampleur de la fraude électorale perpétrée par monsieur Denis Sassou Nguesso lors de la dernière élection présidentielle car ce n'est pas par hasard que le reptile royal a demandé à un étranger d'assurer le suivi informatique du fichier électoral ; ce ne sont pas les Congolais qui manquent pour ce genre de travail mais il valait mieux pour le régime de s'offrir les services d'un étranger. Messanga a-t-il "cafté" ? A-t-il été surpris parlant de la fraude électorale, ce qui expliquerait son arrestation ? En tout cas, pour que le pouvoir royal aille jusqu'à vider ses comptes, c'est que l'affaire est grave ! Messanga tient une information capitale et on essaie de briser sa mentalité par tous les moyens et il ne serait pas étonnant que le pouvoir ne l'élimine tout simplement si on veut le faire taire définitivement. Monsieur Paul Biya, il faut sauver votre compatriote, Messanga !
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http://www.aeud.fr/Demande-de-liberation-de-Monsieur.html?lang=fr
 
CONGO-CAMEROUN
Demande de libération de Monsieur MESSANGA

mardi 12 janvier 2010

 

Copie :
- SEM. Paul BIYA, président du Cameroun
- SEM. Ali BONGO, président du Gabon
- SEM. Obiang NGUEMA, président de Guinée Equatoriale
- SEM. Idriss Déby, président du Tchad
- SEM. François BOZIZE, président de Centrafrique
- Haut commissariat de l’ONU pour les Droits de l’Homme et la déocratie
- Ambassade du Congo à Yaoundé

 

Faisant suite au cas de l’ingénieur camerounais Messanga toujours injustement detenu en prison au Congo depuis avril 2009, le COMICODI saisit le Président de la république du CONGO, son excellence Denis Sassou Nguesso. L’ intégralité de la lettre ci-après
 
Yaoundé, le 12 janvier 2010
 
SON EXCELLENCE MONSIEUR SASSOU NGUESSO Président de la République du Congo Brazzaville
 
Par courrier express DHL
 
Réf : 0011/spécial/2010
 
Objet : ultime requête en demande de libération de Monsieur MESSANGA, ingénieur informaticien de nationalité camerounaise injustement emprisonné à Brazzaville
 
Monsieur le président,
 
La Commission indépendante contre la corruption et la discrimination, organisation de la société civile de droit camerounais à vocation internationale vouée à la promotion et à la défense des droits de l’Homme, des libertés fondamentales, et des idéaux de la bonne gouvernance, a l’avantage de vous présenter ses respectueux compliments, de même que ses vœux multiformes pour la nouvelle année 2010.
 
La Commission indépendante contre la corruption et la discrimination, est particulièrement soucieuse en ce début d’année, au moment où sous la dynamique de vos pairs et de la vôtre, la CEMAC s’apprête à relancer et à renforcer ses ambitions d’intégration au sommet de Bangui, d’appeler votre haute attention sur la situation de monsieur MESSANGA, ingénieur informaticien emprisonné à Brazzaville depuis le mois d’Avril 2009. La Commission réitère la substance de ses démarches antérieures auprès des autorités congolaises, s’agissant du caractère injuste du traitement dont est victime ce père de famille de nationalité camerounaise, chef d’entreprise, et partenaire de votre pays dans le développement et le suivi du fichier électoral ayant conduit à plus d’une élection.
 
La Commission s’en remet ce jour, monsieur le Président, à votre sagesse, à votre prompte diligence, pour la sauvegarde de l’image de votre pays, gravement atteinte par cette affaire qui mobilise de nombreuses institutions internationales et des personnalités de premier plan, dans le même élan de dénonciation et de protestation.
 
La Commission ne manque pas de signaler, pour la compassion du président, Chef de l’Etat congolais et garant des valeurs morales d’un peuple, que la famille de monsieur MESSANGA, au Congo et au Cameroun, est dans le désarroi total. Son épouse est sans ressources à Brazzaville, les comptes jadis fournis à des centaines de millions de Francs CFA, ayant été spoliés, vidés par des écritures illégales et frauduleuses. La Commission signale en outre, que monsieur MESSANGA a subi des tortures physiques et psychologiques, et a été soumis à des traitements dégradants contraires aux multiples conventions, traités et instruments internationaux de droit international dont la république du Congo est signataire de bonne foi.
Comptant sur votre compréhension de l’urgence de sa libération dans l’intérêt supérieur du Congo, de la CEMAC et du triomphe de la justice universelle, la Commission indépendante contre la corruption et la discrimination vous assure, monsieur le Président, de l’expression empressée de sa très haute considération./.
 
Le président de la Commission SHANDA TONME
 
Copie :
- SEM. Paul BIYA, président du Cameroun
- SEM. Ali BONGO, président du Gabon
- SEM. Obiang NGUEMA, président de Guinée Equatoriale
- SEM. Idriss Déby, président du Tchad
- SEM. François BOZIZE, président de Centrafrique
- Haut commissariat de l’ONU pour les Droits de l’Homme et la déocratie
- Ambassade du Congo à Yaoundé
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