Au buffet donné par la famille de feu Lissouba PASCAL LE GRAND que je nomme ainsi en allusion à Tsaty Mabiala Pascal le petit, un traître court sur pattes, que j'ai vu pour la première fois, j'ai eu confirmation de la bouche de Pascal (Junior), le fils de l'illustre disparu, que le natif de Tsinguidi était bien du clan Makanda comme je l'avais appris. Nous avons pu échanger quelques phrases :
"Je suis venu accompagner le membre de mon clan jusqu'à sa dernière demeure, lui ai-je dit.
- Vous êtes du clan Makanda ? M'a-t-il demandé.
- Oui. Je suis le Lion De Makanda..."
J'ai expliqué à Pascal (Junior) que son père et moi avions la même femme ancêtre et que le professeur Lissouba PASCAL LE GRAND avait strictement le même ADN mitochondrial que moi. C'est à ce titre que j'estimais déjà faire partie de l'intimité familiale (clanique) - très importante dans nos traditions ataviques.
Il m'a présenté une dame qui l'aidait à perfectionner son nzebi et a même pu prononcer une phrase en nzebi que j'ai bien comprise, le nzebi étant très proche du tsangui, la langue de ma mère. En substance, il me dit en nzebi qu'il avait mangé du poisson (tsui)...
Pour revenir sur le film de l'événement, nous avons quitté Lyon à 8 heures 30 en voiture pour arriver à 12 heures 45 à Perpignan, ce qui nous a laissé le temps de visiter les parages de la cathédrale Saint Jean de Perpignan. Je signalerai au passage l'accueil fait à Pascal le petit quand il est arrivé à l'église. Faye Monama n'a pas hésité à le traiter de tous les noms. Pas qu'à l'entrée, d'ailleurs. Je n'ai pas totalement terminé l'office religieux car j'étouffais sous mon masque - ce qui m'a obligé d'aller prendre de l'air.
ll faut remercier Alliot-Marie, le maire de Perpignan, qui a tenu à donner un caractère solennel à l'événement en mettant à la disposition de la famille des policiers municipaux pour encadrer les obsèques. Tout s'est bien passé si on écarte le fait que Tsaty Mabiala et l'ambassadeur Adolphe Adada se sont fait chahuter par les jeunes. Comme la famille avait annoncé un enterrement dans l'intimité familiale, nous n'avions pas l'adresse du cimetière où allait être inhumé le professeur président Lissouba PASCAL LE GRAND. Le maire de Perpignan a fait escorter par des motards de la police la dépouille de Lissouba PASCAL LE GRAND Jusqu'à sa dernière demeure.
Notre stratégie était simple : se positionner de façon à suivre le corbillard jusqu'au cimetière. C'est ainsi que nous avons pu pénétrer dans le cimetière Sud de Perpignan situé à une bonne distance de la ville, de sorte que son accès à pieds est difficile sans voiture. Nombreux n'ont donc pas assisté à la mise en terre du cercueil en zinc qui contenait la dépouille de feu le professeur, le seul président élu du Congo, Lissouba PASCAL LE GRAND. Hélas, il ne m'est pas possible de vous fournir la moindre image de son enterrement, la famille ayant expressément interdit de filmer la cérémonie.
A la fin de l'enterrement, j'ai pu présenter personnellement mes condoléances à l'honorable Jeremy Lissouba à qui j'ai exposé la nécessité d'un congrès de l'UPADS car il fallait renouveler ses instances, le parti ayant perdu son président - d'autant que Tsaty Mabiala Pascal le petit, si on n'y prêtait attention, pourrait provoquer la mort de ce grand parti. Or, il n'est pas si facile de créer un grand parti sans l'aura d'une grande personnalité. Pour preuve, Denis Sassou Nguesso, en dépit de tous ses milliards de dollars, n'a jamais osé créer son propre parti, préférant surfer sur l'aura du président Marien Ngouabi, fondateur du PCT, un parti qu'il maintient en vie à coups de millions de francs CFA.
Pascal le petit l'illégitime premier secrétaire de l'UPADS ne peut plus faire l'économie d'un Congrès de ce parti qui doit renouveler ses instances. Aussi, illustre soit-il, un mort ne peut pas rester le président d'un parti. Tsaty Mabiala doit organiser le Congrès du parti aux trois palmiers qu'il repousse sous des faux prétextes. Cette fois-ci, il ne pourra pas trouver des atermoiements. Il ne lui reste plus que le choix de doter l'UPADS d'un nouveau président. Il essayera certainement de se hisser à la présidence du parti en propulsant un de ses sous-fifres au poste de premier secrétaire. C'est lors de ce Congrès décisif qu'il faudra lui barrer le passage si l'on ne veut pas la dislocation de l'UPADS pour ne pas dire sa mort politique et peut-être physique. Ce Congrès a donc une importance capitale : on jouera le destin de l'héritage d'un grand homme, à savoir, le professeur Président Lissouba PASCAL LE GRAND sur la maintenance ou non de Pascal le petit à la tête de l'UPADS ou pas.
Il serait dangereux, politiquement criminel de laisser un homme vomi par les militants et sympathisants de l'UPADS, comme Pascal le petit à la tête d'un si grand parti. Tsaty Mabiala, l'imposteur, l'illégitime, le traître qui vote les textes du PCTue à l'assemblée nationale, l'encenseur de Denis Sassou Nguesso, l'homme des crimes de masse, l'homme des masses affamées, le dictateur infatigable, ayant épuisé son mandat, doit partir du sommet des trois palmiers. Le rat palmiste à tête de taupe du PCTue a vécu...
MBUTA NE NKOSSI ZA MAKANDA,
LION DE MAKANDA,
MWAN' MINDZUMB'