COMMENTAIRE : Dans son style simple et mondain, le nouveau denisien vient de m'envoyer un message qui m'a beaucoup fait réfléchir. Je crois avoir compris que cet homme est un citoyen qui a une bonne lecture de la politique africaine et de la façon dont nous pouvons accéder à la liberté véritable. Il égratigne au passage Lissouba qui n'a pas saisi l'opportunité que l'histoire nous a offerte en 1992.
Il nous apprend que le pouvoir de Brazzaville va dépenser 10 MILLIARDS de francs cfa pour célébrer le premier anniversaire de la mort de feue Edith Bongo née Edith Sassou Nguesso. Il déplore nos verbiages mais sait-il seulement que pour le moment, c'est la seule façon que nous ayons de faire bouger quelque peu les choses au Congo ? Au risque de nos vies ? L'élite politique, on le sait, est corrompue et, comme à Rome, quand les soldats de métier n'existent plus, c'est au petit paysan de défendre la nation face aux dangers qui guettent Rome. Nous faisons le peu que nous pouvons !
10 milliards de francs cfa, la somme nécessaire pour exploiter nous-mêmes les gisements de calcaire de la Bouenza et produire nous-mêmes notre ciment. Noumazalaye, lui au moins a servi le pays, a eu droit à un milliard de francs cfa pour ses obsèques mais Edith Bongo, c'est dix fois plus - alors qu'elle n'était même pas un personnage politique national ! C'est dire que lorsque le gangster en chef aime, il ne compte pas ! Imaginez seulement ce qu'il ferait s'il aimait le Congo ! C'est une somme qui va finir dans les poches des cent membres du clan "élus" à cet effet.
Edith Bongo est l'artisan du retour de papa au pouvoir, un conseiller hors pair à qui Sassou aurait pu laisser son trône. C'est certainement en reconnaissance de cela, que le premier anniversaire de sa mort va se dérouler comme une fête nationale.
A ceux qui m'ont demandé à combien s'élevait la réduction de la dette grâce à l'option PPTE, le nouveau denisien répond : 4 milliards d'euros !
Il a raison notre compatriote : il faut envisager désormais d'agir comme Gandhi, en allant pieds nus, réclamer la véritable indépendance à l'Elysée...
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C'est avec tristesse que je vois que votre procès refait surface. Néanmoins sachez-le que l'on veut vous anéantir car vous êtes la seule personne qui publie dans votre site toutes les vérités sur le Pouvoir en place au Congo Brazzaville, et cela depuis des années. Tandis que d'autres sites web qui se disent contre le régime en place, je vois et constate juste qu'ils sont limités vis-à-vis de certaines rédactions, la peur est souvent en eux malgré la distance qui les sépare des maisons d'arrêt de Brazzaville ; donc je ne cherche plus loin pourquoi le pouvoir veut votre peau.
Lorsque vous voyez les préparatifs du premier anniversaire de la mort d'Edith Bongo, un événement qui se prépare comme des festivités nationales tandis qu'elle n'était que la fille d’un citoyen congolais, pourquoi tant de gâchis ? Pourquoi le trésor public doit encore souffrir afin de faire face à des dépenses qui ne sont pas prioritaires ou fixées dans le budget d'Etat de l'année en cours ? Eh oui, lorsque vous êtes PPTE et que 4 milliards d'euros sont entièrement à votre portée, ben, on peut faire toutes les dépenses qu’on veut en s'enfoutant de ce peuple.
Edith Sassou Nguesso=Fulbert Youlou=Massamba Débat ! Eh oui, on peut le dire ainsi car même ces feux présidents n'ont jusqu'à ce jour jamais eu les honneurs dignes de ce nom comme ceux que cette dame a eus, mais franchement en dehors de s'occuper des membres de sa famille, d'hommes politiques véreux tantôt opposants tantôt proches du pouvoir, et quelques dons minables associatifs, tout cela avec les pétrodollars de la république gabonaise, dites-moi vraiment ce qu'elle représente afin qu’on puisse lui rendre tant d’hommages... Hélas, nous tous, Congolais, serons présents afin de célébrer ce genre d'événement.
Concernant les festivités des 50 années d'Indépendance, je pensais que les dirigeants Africains voulaient changer, mais je pense que tant que la classe des plus de 10 années au pouvoir restera à gouverner leurs différentes nations ben, sans que le peuple s'en rende compte, nous n’avons pas bénéficié de 50 années, mais nous avons reculé de 50 ans.
Une liste de 100 personnes parmi les plus connues du clan a été chargée de l'organisation de ces festivités qui je vous assure coûteront une bagatelle de plus 10 milliards de frs cfa au Congo tandis que comme vous avez précisé dans l'un de vos articles rien ne manque de retirer 10 milliards dans les plus de 2000 milliards que le Congo a pour son budget cette année-ci au lieu de vendre notre ciment à des sociétés étrangères. Tandis que l'argent pour ces festivités peut servir à assainir notre capitale qui est la ville capitale la plus sale d'Afrique, tandis que nous avons des problèmes de pénuries de transport au Congo, tandis que le CFCO est mort depuis des années, tandis que nous voyons comment nos pauvres fils et filles étudient dans des conditions minables à l'université Marien Ngouabi sans même parler des écoles primaires, collèges et lycées..... Il y a tellement trop à dire que je ne pense plus qu'il est temps de continuer à parler, nous l'avons fait longuement dans le passé et les choses n'ont pas changé.
Lors que je lis sur le web les différentes rencontres que nos frères de la France organisent afin de discuter sur la tribalité, meeting en salle, et je ne sais encore quels noms... mais écoutez, pourquoi n'arrivons-nous toujours pas à comprendre que l'on s'y prend mal face au combat contre Sassou ? Vous savez, mon frère, lors des différentes retrouvailles entre les membres du clan au pouvoir (plus précisément ceux qui travaillent au cabinet du chef de l'état) dans un salon où un repas est partagé, si vous pouviez entendre ou voir comment ces gens se moquent des initiatives de l'opposition comme ils disent eux-mêmes : PEINE PERDUE... Oui, je pense que lorsque vous prenez un exemple simple celui de Moungounga Nguila Kombo, lors de ses débuts en exil, ce Monsieur critiquait Sassou et son clan sur toutes les ondes radios et télévisions, mais actuellement pourquoi ne continue- t-il plus à être actif comme auparavant ? Tout simplement parce qu'il a compris que ce qu'il faisait ne servira à rien car Sassou l'on ne pourra pas l'enlever de là où il est ; voilà pourquoi même il a commencé à se lancer dans l'appel au dialogue, regardez toutes les vidéos de Moungounga Nguila Kombo sur congo-internet.com, vous vous rendrez compte qu'il appelle aujourd'hui au dialogue avec Sassou, il l’invite même à le faire. Tous les dictateurs africains francophones ne pourront bouger de là que si l'Elysée le veut, l'Afrique francophone ne pourra jamais être libre tant que la France dépendra des richesses du sous-sol de ces nations-là, et pour le Congo, Denis sassou Nguesso est le seul garant et protecteur des intérêts français. Ne pensez pas qu'ils feront les mêmes erreurs d'hier, je veux dire celles de 1992 où Lissouba avait eu l'occasion en or de renverser la hiérarchie ancienne et de faire en sorte que l'histoire politique soit sous le contrôle uniquement du peuple, hélas la suite de l'histoire nous la connaissons....
Sassou de retour, ben, ne pensez pas que l'occasion nous soit à nouveau donnée à moins que la coopération chino-congolaise s'élargisse et arrive à menacer les intérêts de la France au Congo, ben à ce moment là vous vous rendrez compte que ça ne sera ni un membre de la FPOC ou ceux de la diaspora qui mettra fin au règne de Sassou, mais juste un proche comme Jean Dominique Okemba, Okombi salissa, Mondjo Charles, et autres pour ne citer que ceux-là comme exemple.
Beaucoup critiquent Moubamba, l'opposant gabonais candidat à l'élection présidentielle du Gabon en 2009, d'être un proche d’Aly Bongo, mais contrairement à beaucoup d'autres, en analysant son combat au niveau de la France, en l'écoutant sur les différentes chaînes tv et web, j'ai pu définir que ce Gabonais est l'un des seuls politiciens africains à avoir compris comment combattre la dictature africaine ,car comme disent beaucoup sur le web le combat se déroule au Congo, hélas non ! Le combat véritable se déroule en France, à l'Elysée, Matignon, le Parlement et le Sénat français, le siège de Total, Arevas... Le jour où la diaspora africaine en France se décidera d'aller veiller devant l'Elysée nuit et jour jusqu'à ce que des accords soient signés afin que la France ne soutienne plus les dictateurs africains, sinon de continuer la même grève, en tout cas si cela doit prendre des jours ou des mois, sachez-le, ils finiront pas céder.... N'ayez pas la mémoire courte en Martinique et en Guadeloupe, la grève des travailleurs... Tout le monde l'a suivie et on a pu observer ce qui s'est passé après... Aujourd'hui, faire la grève devant l'Elysée c'est possible mais devant le palais de Mpila, ben, c'est la mort assurée, dans un pays où lorsque vous critiquez c'est la mort qui vous attend dans les jours qui suivent (Bruno Ossébi). Pensez-vous que votre FPOC et autres opposants modérés peuvent faire sortir le Congo de là où il se trouve actuellement ? Lors de mon dernier article, je vous ai dit que Sassou ne prête même plus attention à la politique congolaise, son clan est bien placé aujourd'hui pour mieux la gérer, chose qui se fait et que vous voyez vous-même à l'œuvre, pour exemple la justice lance une procédure judiciaire aux membres de la FPOC le ministre de la justice, qui n'est autre que l'oncle de Sassou, vient et annule tout. Franchement, dites-moi, est-ce que cela est possible, en France, que le ministre de la justice remette en cause ou lève le verdict ou les sanctions d'un procureur? Ben, vous savez maintenant à quel genre de nation l'on a affaire.
Enfants de la diaspora au lieu de parler, tribus, dialectes, tribalité,... réunissez-vous autour d'une table, oubliez toutes vos différences, vos problèmes, vos tensions et si réellement vous avez l'amour de la nation, entendez-vous afin de faire face à un seul et unique combat qui consistera à pousser Sassou au dialogue comme celui de la conférence nationale ou de la formation d'un gouvernement d'union national.
Pour l'instant voilà les deux choses qu’on peut espérer voir le peuple atteindre, mais penser que Sassou démissionnera ou Sarkozy lui demandera de le faire, ben, ça il faut aller le négocier devant l'Elysée comme je vous l’ai dit, mais connaissant le Congolais aussi peureux car beaucoup veulent aller faire la politique au Congo pour espérer sortir de la situation difficile qu'ils traversent en France ou en Europe, tout en faisant attention de ne pas avoir des problèmes avec les services de l'ordre en place afin de ne pas être expulsés hors de leur terre d'accueil pour Brazzaville où ils iront revivre les réalités dont ils prennent à peine connaissance que sur le web, la télévision et le téléphone... Voilà pourquoi je vois mal le Congolais ou l'Africain aller veiller des jours et des nuits devant chez Sarkozy... Eh oui pour beaucoup ils se disent être arrivés EBONGA, EBONGA Té, moi je suis au moins épargné des réalités de MAVOULA (Brazzaville).
Hier, les Gabonais espéraient tant que la mort de Bongo les libérera de la Françafrique, hélas ils en ont eu pour leur attente… Alors ne rêvons plus : Finie, l'époque où l'on espérait revoir aussitôt le retour de Lissouba et les autres exilés politiques dus à la guerre de 1997 au pays : voilà 13 ans bientôt que nos frères sont hors de leur pays en exil, et je doute qu'au début, ils espéraient mettre autant de temps hors leur pays natal. Si durant 13 années nos combats n’ont rien apporté, essayons de voir autre chose au lieu de continuer à nous entêter à persister sur la même voie. La mort de Sassou tout comme celle de Bongo ne changera rien à la situation du Congo ; attendre juste cela est une erreur encore plus fatale, car celui qui viendra après lui, disons celui que la France nous proposera, nous ne savons pas s'il sera pire que ce diable de sassou... A bon entendeur…
Mais bon, comme je l'ai dit au début, malgré que l'on parle mais que rien ne se fait, alors parlons quand même afin de faire plaisir à Sassou et tout son clan pour qu'ils sachent au moins que nous ne sommes pas d’accord avec leur gestion d'Etat.