Bonjour, Yannick. Qu'on se comprenne bien : le mot secte du titre de l'article n'a rien de péjoratif. Il s'agit juste d'un ensemble d'adeptes ou de disciples qui suivent l'enseignement ou la doctrine d'un maître et qui la défendent, quitte à faire du prosélytisme. A ce propos, le christianisme fut aussi une secte, la secte des kannaïm ou zélotes fondée par le père de l'homme surnommé Jésus qui avait sept fils et deux filles (Salomé et Thamar devenue la Marthe des Evangiles mariéé à Eleazar ou Lazare, un vrai personnage historique). Parmi les fils du vrai fondateur de la religion qui est devenue le christianisme aujourd'hui, il y eut Jacques frère de Yeshua dont la crucifixion est mentionnée par Flavius Josèphe et, surtout, il y eut Menahem, le plus célèbre de tous, qui devint roi-messie d'Israël pendant près de deux mois et qui fut assassiné par ses propre hommes à cause de sa méchanceté.  C'est donc faux dire que l'homme surnommé Jésus n'a pas existé à cause de l'erreur calendaire introduite par le moine scythe catholique Denys surnommé le Petit qui fit exprès de casser la clepsydre qui computait le temps à partir de la fondation de Rome par Romulus et Romus. Il y a une erreur volontaire de près de sept ans pour antidater les événements afin que l'on ne retrouve pas la trace et l'identité de l'homme surnommé Yeshua ou Yehoshua.

Je vois que vous êtes un adepte de Zouloula dont j'ai visionné quelques vidéos. Toute contribution à la libération des fils de la lumière est la bienvenue car il nous faut revenir à nos ancêtres. Par fils de la lumière, j'entends l'engeance noire, celle dont la peau est sombre, la race mélanoderme dont les mélanocytes de la peau absorbent le plus de lumière solaire, en fait TOUT LE SPECTRE DE LA LUMIERE. On connaît l'importance spirituelle de la mélanine que l'on trouve même dans le cerveau et dans la glande pinéale, une substance sensible à toute forme de magnétisme et qui vibre. 

Cependant, on ne doit pas ajouter de la confusion à la confusion. Il faut lire l'hébreu, la langue de Canaan, nos frères Noirs dont l'identité a été volée par des Aryens nomades qui s'installèrent progressivement en terre de Canaan - pour vraiment comprendre certains textes bibliques mal traduits. Terre de Canaan. Combien de fois trouve-t-on cette expression dans la Bible ? Vous pouvez toujours compter.

Les Noirs ont dominé le monde pendant plus de dix mille ans aux dires de François Maspéro et de Lenormant. On ne trouvait pas les Noirs juste en Afrique mais jusqu'en Mésopotamie, en Inde et même en Iran. L'histoire des débuts de l'humanité est forcément celle des Noirs car ils ont les premiers inventé l'écriture et le calendrier. Hérodote évoque que les Egyptiens connaissaient le cycle de 26000 ans - ce qui en dit long sur l'ancienneté de leur civilisation. Pendant que les Noirs essaimaient les villes et les civilisations, on ne connaissait pas les Aryens ou Leucodermes qui apparaîtront pour la première fois en terre de KMT en - (moins)1674 sous la conduite des ancêtres des sémites. En - (moins) 1548, Amessou accompagnés de ses frères de Méroé (Soudan) repoussa les Hysksos et les vainquit. Il détruisit leur flotte pour empêcher qu'ils n'aillent chez eux ne reviennent plus tard plus nombreux. On les autorisa à quitter Avaris pour Canaan. C'est en fait la véritable exode. Ils se mêlèrent alors aux populations noires cananéennes. En - (moins) 722, Canaan connut l'invasion des Assyriens qui installèrent une colonie et emportèrent plus de 30000 Hébreux en Assyrie. En  - 597 jusqu'à - 548, c'est la période le l'exil babylonien en Perse. Voilà comment on peut expliquer le métissage des populations de Canaan. Je ne vous parle pas de l'arrivée des Grecs en - 175 et des Romains en - 63 mettant fin au règne des Asmonéens descendants de David pour favoriser le règne des Arabes Iduméens sous Hérode le Grand.

Pour écrire, il faut une civilisation, une écriture et un support. Les trois conditions n'étaient réunies que chez les Egyptiens et les Ethiopiens dans les temps très reculés. Ce sont les Phéniciens noirs qui ont apporté l'écriture aux Aryens (Grecs) et aux Sémites. Les Phéniciens étaient noirs. Le mot Bible vient de Biblos qui désignait le papyrus égyptien sur  lequel les prêtres notaient les paroles de Dieu ou medou neter. C'est pourquoi on dit que la Bible est la parole de Dieu, les Noirs d'Égypte estimant que toute écriture était inspirée du Dieu Thot. Les Hyksos premiers Aryens arrivés en Egypte recopièrent les textes. Ils changèrent les noms.

Je n'ai pas beaucoup de temps. L'heure où je dois m'investir dans le combat spirituel va bientôt arriver. Transmettez mes salutations à Zouloula. Cependant, qu'il sache que la conscience spirituelle a une source. Il a critiqué le KIMUNTU dans une de ses vidéos mais qu'il sache que c'est la source de toute haute spiritualité qui exclut le MENSONGE...


La Bible a été écrite par les Noirs de -1300 à + 100. De nombreuses preuves existent que les Noirs ont bien été les populations originelles de la terre de Canaan, descendant de Cham. Un Noir ne pouvant être engendré que par un Noir, toute l'histoire de la Genèse ne parle en fait que des ancêtres des Noirs. Les Sémites ont juste plagié les textes en changeant les noms.

Zouloula dit que Jésus n'a pas existé à cause de l'erreur de Denys le petit, le moine Scythe. Il se trompe. Il n'est pas assez cultivé pour ça. L'homme surnommé Yeshua a existé. On connaît son vrai nom. On connaît sa VRAIE vie de brigand. Les Évangiles ne disent pas la vérité sur lui car en 325 l'empereur Constantin a censuré et brûlé tous les textes qui parlent de ce noir décrit dans l'Halosis de Flavius Josèphe dont le père Matthatias fut l'un des juges. Jacques qui dirigea la secte fondée par leur père fut crucifié. Les Romains tenaient des archives, les juifs aussi. Les archives juives ont été détruites par Hérode le Grand qui savait qu'il n'était pas Juif et qui haïssait ce peuple. Menahem le dernier des frères de "Jésus" qui vengea sa mort termina la destruction des archives généalogiques du temple de Jérusalem.

Il faut dire à Zouloula que les Noirs Cananéens qui sont les vrais Hébreux ont été infiltrés par des populations aryennes qui introduisirent des religions sataniques dans ce pays. Les premiers sont les Hyksos les ancêtres des Arabes dont la flotte fut détruite par le pharaon Amosse aidé par les Soudanais et autres africains. En 722 avant l'erreur chrétienne (avant notre ère), il y eut l'attaque des Assyriens qui déportèrent 30000 Hébreux noirs en laissant sur place une colonie. Canaan était par sa fertlité de l'époque et par le fait que c'était une zone de passage vers l'Egypte, une terre très convoitée... 

Et il faut savoir que les Assyriens laissèrent une colonie après avoir saccagé Canaan, emportant plus de 30000 noirs en servitude, la première subie par les Noirs Cananéens. Ensuite, il y eut l'exil à Babylone, chez les Perses, Canaan devenant une province vassale perse. Au retour de l'exil, les Perses introduisent leur propre religion car Cyrus n'a pas ordonné la construction du temple pour rien, un temple qui fut par ailleurs construit par un architecte bien noir. Les Perses avaient accompagné Esdras et les autres. Les anciens Babyloniens qui accompagnèrent Ezra (Esdras) sont les ancêtres des faux Juifs. 

Zouloula est jeune. Il fait ce qu'il peut. Cependant, nous qui suivons la lumière de la vérité devons toujours la rétablir quand elle est altérée.

Un peuple de nomades sans écriture, sans support et sans civilisation, ne pouvait pas avoir recueilli l'histoire des débuts de l'humanité : il n'y avait qu'un peuple ancien qui pouvait le faire.  La preuve que la Bible a recopié le livre d'Enoch, l'Ethiopien, le plus grand des hommes, est manifeste. Ses écrits étaient plus importants que ce que nous connaissons à travers le livre d'Enoch d'aujourd'hui. Ce sont les Ethiopiens, pas les Ethiopiens Cushites d'aujourd'hui mais les plus noirs des Noirs nommés Ethiopiens qui ont écrit les textes de la Genèse qu'on retrouvait dans les textes d'Enoch, l'Ethiopien, le premier prophète de l'humanité, plus grand que tous les autres qui siège au ciel en tant que vice-régent et qui est connu sous le nom de l'ange Metatron.

Et quel que soit l'endroit où les Aryens se tournent pour falsifier l'histoire, la race sombre les a précédés. Nous avons fondé Sumer, Babylone. Nous étions en Chaldée. Ils peuvent toujours mentir en disant qu'on ignore la race des Sumériens mais nous savons qu'ils étaient noirs. Nous, Noirs, avons bâti Elam qui envahit la Perse. Ce n'est pas la peine de rappeler que l'Egypte est nôtre...

Je souhaite à Zouloula de poursuivre ce travail dans lequel il met en jeu son âme et celle des autres MAIS EN TOUTE VÉRITÉ. QUE NOTRE ANCÊTRE CRÉATEUR UNIQUE VOUS GARDE. 

NKOSSI ZA MAKANDA, LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
 

L'Afrique a le regard tourné vers l'Afrique du sud où Cyril Ramaphosa vient de remplacer Jacob Zuma à la présidence de la république. La corruption a eu raison de la résistance de Zuma déposé par son parti l'ANC. Ce parti-Etat peut trouver excuse dans la jeunesse de la démocratie sud-africaine qui n'a pas encore totalement évacué les souvenirs de l'Apartheid : la politique anti-apartheid de l'Afrique du sud est trop jeune pour qu'on assiste à une alternance multipartiste. Cela nous enseigne juste que l'alternance démocratique peut se faire au sein d'un même parti politique. Mais qu'elle se fasse en bonne transparence sans enfreindre le suffrage des votants.

Si l'on voit se mettre en scène une alternance au sein d'un même parti au pouvoir depuis le mandat de Nelson Mandela Madiba, le Congo ne saurait souffrir la comparaison car il n'est même pas envisageable en rêve que le PCT se ligue comme son éléphant qui ruine le pays depuis plus de vingt ans, à compter de son retour en 1997. L'Afrique du sud a ses problèmes mais la comparaison avec le Congo s'arrête là. Au Congo, le roi Denis Sassou Nguesso tient la férule du pouvoir et personne ne saurait la lui contester. Même pas la fausse opposition de Tsaty Mabiala qui appelle désormais à regarder de l'avant. Et, désormais, le monarque n'hésite plus à s'en prendre à ceux qui l'ont aidé à revenir au pouvoir.

Ce qui est choquant dans notre pays, au delà de la dictature elle-même, des assassinats, des arrestations arbitraires, de la faiblesse des infrastructures, de l'absence de l'eau potable, du déficit de l'électricité, de la déficience du système sanitaire, de la mort du système éducatif, de la corruption qui gangrène le système, de la misère généralisée pour le petit peuple, c'est de réaliser que le Congo n'avait pas à s'endetter ! Tous chiffres cumulés, notre dette culmine à plus de 9000 milliards de francs cfa. Si l'on prend en compte le fait que les réserves du Congo étaient de 14000 milliards de francs cfa, le Congo aurait pu financer lui-même toutes les infrastructures même les plus inutiles - même en surfacturant les coûts car il serait encore resté 5000 milliards de francs cfa dans les caisses de l'Etat.

Attendez, qu'on se comprenne : en comptabilité, on emprunte quand on n'a pas les ressources nécessaires ou lorsqu'elles s'avèrent insuffisantes pour réaliser un projet, pas quand les caisses sont pleines. Les réserves du Congo nous dispensaient de  l'endettement car elles auraient permis de tout financer sans rien devoir à personne. Au lieu de cela, les réserves ont été siphonnées et à la place, les barbares venus du bord de l'Alima nous laisse des dettes.  C'est plus que de la haute trahison. C'EST UN DEMOCIDE, L'ASSASSINAT DE TOUT UN PEUPLE. Ils l'ont fait sciemment. Cette ruine est un acte volontaire. Is n'ont écouté que leur cupidité, ces barbares d'Etat.

Cette gangrène politique corrompue et cupide mérite d'être jugée et condamnée car elle a détruit l'avenir de millions de Congolais. Ce crime-là, cet endettement injustifié, alors même que le Congo se permettait de distribuer des milliards de francs cfa même à des nations plus riches que lui comme la Côte d'Ivoire, la Chine ou l'Espagne, qui peut le pardonner à cette bande de barbares sauvages et primitifs ?  Seuls des complices peuvent soutenir de pareils criminels. Nous disons à ceux-là que leur place est aussi en prison !

J'entends Roga-Roga, musicien corrompu, chanter qu'il faut voter Otsombe. C'est irresponsable et immature. L'argent facile ne justifie pas qu'on soutienne ceux qui ruinent l'avenir de tout un pays. N'achetez plus les disques de Roga roga et n'assistez plus à ses concerts. Ce piètre chanteur a tourné le dos à la musique pour devenir le griot d'un système ; il faut que le peuple congolais lui tourne aussi le dos.

Dans dix ou vingt ans de nombreux édifices d'Etat surfacturés mais de mauvaise qualité ne seront plus que des ruines. On nous apprend que les routes conduisant au nord se délabrent à grande vitesse faute d'entretien tandis que nous voyons les éléments menacer même l'université Denis Sassou Nguesso car le choix des lieux de construction a été dicté par pur tribalisme : il fallait les construire dans les parties de la capitale abritant les populations de l'ethnie du roi Sassou venu d'Abomey.

Que nous laissera ce régime de barbares primitifs des bords de l'Alima ? La pauvreté et l'endettement. Rien d'autre. Endetter le Congo, c'est le livrer en pâture aux banquiers qui tiennent le monde à genoux, c'est le soumettre à la servitude, c'est hypothéquer l'avenir des générations futures. Quand on endette un pays - alors qu'il peut puiser dans ses fonds pour réaliser ses projets et couvrir ses besoins pour ensuite voler toutes les réserves du Trésor Public, dites- moi un peu : y a-t-il crime pire que celui-là ? Ils sont coupables et doivent être jugés par une justice neutre. Pour cela, il nous faudra une transition qui ne soit pas conduite par un Mbochi ou un Nordiste : il y a trop de risques à le voir absoudre ceux qui ont ruiné notre pays en détruisant tout son tissu social. N'en déplaise à ceux issus du septentrion qui rêvent de diriger la transition en le criant sur les toits. 

La justice ne fait acception de personne et ne doit pas prendre ombrage des liens tribaux pour se dédouaner et se relâcher. La sentence doit être à la hauteur du crime commis et à sa durée. La justice n'est ni la pitié, ni le pardon mais la parfaite adéquation entre le crime ou le délit et la sentence correspondante à juste titre. Ils n'ont pas eu pitié de notre peuple, ils n'ont même pas pardonné à leurs propres frères qui ont osé leur dire que le tribalisme et la dictature n'étaient pas la voie à suivre. Dites-moi pourquoi ces gangsters d'Etat, ces barbares primitifs à col blanc mériteraient-ils notre pitié ou notre pardon ?

NKOSSI ZA MAKANDA, LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

Nous avons appris avec tristesse la privatisation de l'eau et de l'électricité dans notre pays, le Congo. Il est vrai que la prestation de ces deux sociétés laissait à désirer mais c'étaient des sociétés d'Etat qui permettaient des tarifs accessibles aux populations ! Avec la privatisation, sans nul doute, les prix de l'eau et de l'électricité vont augmenter dans notre pays - sans garantie d'amélioration de la qualité des services et des prestations ! 

Avant de privatiser la SNDE ou Société Nationale de Distribution d'Eau et la SNE, Société Nationale d'Energie, il eût fallu mener un audit complet pour comprendre les raisons du dépôt de bilan de ces deux sociétés publiques congolaises ô combien stratégiques pour le bien-être, la santé et le développement de notre économie. A l'heure où le FMI exige un audit sur la corruption et la mal gouvernance, c'est le moins auquel on puisse s'attendre. Or, sans rien dire, Denis Sassou Nguesso décide de privatiser ces deux sociétés nationales - sans nous garantir en quoi cela résoudrait les problèmes puisqu'on garde les mêmes personnels et la même logistique ainsi que les équipements dans les deux sociétés.

En fait, seuls les propriétaires changent. Peut-on espérer que la qualité de l'eau change ? Que le courant soit plus stable ? Nous n'y croyons guère. Denis Sassou Nguesso va se cacher derrière des sociétés anonymes pour investir l'argent volé du Congo dans ces deux sociétés ; nombreux sont les observateurs qui ont prédit cette situation. Le mystère des sociétés anonymes, c'est qu'on ignore tout des actionnaires. Et ce n'est pas réjouissant de voir l'eau que consomme les Congolais, nos compatriotes, passer entre les mains d'étrangers - surtout au moment où les puissances du monde complotent pour réduire la population noire, pour ne pas dire africaine - car nous savons que ni l'Europe, ni l'Asie ne sont concernés en matière de réduction de la population mondiale mais juste les nègres que l'on peut exterminer sans redouter la moindre réaction. Quant à l'électricité, rien ne prouve que nous sortirons des délestages intempestifs car il faudrait bien rénover tout le système logistique et augmenter la production de l'énergie. Tout cela aurait pu être résolu si le régime dictatorial avait construit le puissant barrage de Sounda au lieu de gaspiller des milliards dans le projet Imboulou.

Pour imposer la privatisation de la SNE et la SNDE, il eût fallu nous dire en quoi c'était la solution car c'est de question d'importance nationale dont il est question ici. En quoi la privatisation de l'eau et de l'électricité serait une meilleure panacée ? Il faut noter qu'il s'agit de  deux sociétés qui avaient des monopoles ! La privatisation va-t-elle entraîner une concurrence qui serait bénéfique à nos populations ? Nous restons dubitatifs.

Le problème de la SNE pour ses dirigeants semblait être le faible taux d'abonnés et la qualité de la prestation. Pour le réoudre, il suffisait d'améliorer la qualité de la prestation et d'étendre le réseau pour que l'électricité soit disponible pour tous. Si en plus on déplore un problème de gérance, cela ne peut être dû qu'à la sélection tribale des cadres souvent piochés dans l'ethnie mbochi sans tenir compte ni de leurs compétences, ni de leur probité morale. Le tribalisme se profile derrière la ruine de notre pays et on voit bien que rien ne prend le chemin du changement. Et ce n'est pas quelques arrestations de simulacre qui arrangeront la mauvaise gérance des sociétés étatiques toutes promises à la privatisation. Y compris la SNPC. En effet la mauvaise gestion et la corruption sont légion dans tout le pays, y compris au sommet de l'Etat qui n'est plus à privatiser car il est déjà depuis 1997 un Etat privé.

La privatisation de la SNE et de la SNDE n'est pas un début mais une continuité dans la démolition du secteur public. Avant, Denis Sassou Nguesso avait déjà privatisé la poste et certaines sociétés étatiques. Une bonne partie du domaine et fu patrimoine publics est passée entre des mains privées depuis longtemps. Il faudra vous attendre à la privatisation du CH-Tue de Brazzaville et de l'Université Marien Ngouabi. C'est dans l'ordre normal de la démolition du secteur public...

Qui dit privatisations, dit licenciements. Et derrière les licenciements, il y a des drames dans les familles qui se profilent. Les syndicats n'auraient pas dû laisser faire mais comme à la tête, il y a des membres de l'ethnie-Etat, ils sont obligés de s'incliner devant le système qui leur a fait des faveurs. C'est vraiment triste. Nous avons affaire à des gens qui font exprès de faire couler le secteur public pour ensuite prendre prétexte de le privatiser. Nous serons obligés de procéder à la renationalisation de tout le domaine public pendant la transition. Cela va de soi. Dans l'intérêt de notre peuple...

NKOSSI ZA MAKANDA, LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

D'entrée de jeu, nous supplions les membres de l'UPADS qui veulent démissionner de ne pas le faire : il faut que Tsaty Mabiala Pascal le petit aille jusqu'au bout de sa logique dictatoriale en les suspendant ou en les radiant - ce qui aura l'effet de le faire apparaître pour ce qu'il est, à savoir, une petite personnalité sans charisme qui joue au dictateur au sein d'un parti dont il n'est plus le premier secrétaire. C'est au Congrès ou au Conseil National de les radier ou de les suspendre ! Qu'on se rappelle que même Clément Mouambe n'a pas démissionné du parti ; il a laissé Tsaty Mabiala, le rat palmiste, aller jusqu'au bout de sa logique. Démissionner empêcherait à Tsaty Mabiala de violer les textes du parti. Ne lui faites pas cet honneur. L'UPADS n'est pas la propriété privée de Tsaty Mabiala Pascal, le petit. C'est VOTRE parti, l'héritage que le professeur LISSOUBA vous a laissé ! Tsaty Mabiala veut écarter tous les vrais militants et membres de ce parti pour ne s'entourer que de larbins. Ne lui faites pas cet honneur !

Pour réaliser un idéal sociétal, il faut des organisations politiques, culturelles, économiques, éducatives, religieuses, etc dignes de ce nom. Cependant, derrière la plus belle institution ou la plus belle organisation du monde, il y a des hommes et, il se remarque que les institutions, les organisations, toutes sortes d'associations ne valent que ce que valent les hommes. Prenez le Congo : vous pouvez avoir la meilleure des Constitutions, si elle est servie par des barbares primitifs, pêcheurs reconvertis politiciens de surface, le pays ne peut être que ruiné, banqueroutée, moralement, culturellement et économiquement dévasté. Et, là où les barbares ont substitué des antivaleurs aux valeurs, c'est encore plus difficile de revenir à l'équilibre social.

Si vous greffez à cela, une nation inexistante, une république extravertie, des individus acculturés au point de rejeter leur propre culture, des individus qui pourtant continuent à s'appuyer sur le différentiel ethno-régional pour transformer les droits de tous en privilèges afin de se maintenir au pouvoir, vous mesurez l'immensité de la tâche qui vous reste à accomplir pour que la société qui vous a donné la vie redevienne une société humaine. Cela dit, il y a des grands et des petits esprits partout. Le progrès n'advient que lorsqu'un grand esprit accède au pouvoir et oeuvre à la transformation positive de la société. Tout progrès humain vient de l'homme, de sa qualité morale, de son épaisseur éthique. Les institutions non moins nécessaires ne sont que des cadres, des balises pour ne pas sortir de la route du progrès. Aussi, nous avons besoin de grandes institutions, de grands partis politiques, de grands hommes politiques. Hélas, si l'ambition est innée, il n'existe pas d'école pour former des grands hommes pétris de grandeur éthique.

Le Congo a besoin de grandes institutions comme de grands syndicats, une grande force publique ou de grands partis. Sans eux, il se constate que la restauration voire la simple instauration de la démocratie est impossible. La dictature se comprend quand vous mesurez toutes les facilités octroyées par l'accès au sommet du pouvoir. Les "politichiens" africains sont des rentiers ; les richesses du pays font leurs rentes. Ils ne veulent pas transformer eux-mêmes les matières premières - ce qui conduirait au développement de leur pays. Ils ne cherchent que de l'argent facile obtenu sans effort. Quand une société se trouve à ce niveau de bassesse, on peut constater que les étrangers finissent par faire main basse sur elle au détriment des populations du pays. Lorsque la survie d'un pays ne dépend plus que de l'extérieur, il faut craindre qu'elle ne devienne une nation - esclave incapable de défendre ses propres intérêts. Une telle nation ne peut se développer car le progrès qui fait le développement est toujours volontaire dans le souci de satisfaire soi-même ses propres besoins. Dans un tel contexte, il faut reprendre en main les institutions du pays en partant des plus petites aux plus grandes jusqu'à l'appareil d'Etat. Et reprendre les institutions, c'est chasser ceux qui les dirigent et les corrompent.

Nous avons besoins de grands partis politiques car sans eux, vous remarquez que la mobilisation des populations est compliquée et difficile à réaliser - surtout dans un climat politique qui a même corrompu les syndicats à la tête desquels Denis Sassou Nguesso a placé des membres de l'ehnie-Etat pour éviter toute surprise comme en 1991. Si le syndicat dépend des travailleurs, ce n'est pas l'institution qui mobilise le plus gros de la population - d'autant que certains ont des intérêts à préserver. Ce sont les partis politiques qui doivent jouer le plus grand rôle car ils incluent des salariés et des non-salariés, des femmes et des hommes, des jeunes et des vieux.

Au Congo, le plus grand parti politique compte tenu de sa base, est l'UPADS. Créé pour la prise du pouvoir, il réussit sa mission du premier coup. Cependant, si l'UPADS inaugura l'ère de la démocratie, elle ne sut pas conserver la démocratie face à des puissants ennemis qui tenaient à poursuivre le pillage des matières premières du Congo. Un coup d'Etat en 1997 poussa LISSOUBA Pascal le GRAND à quitter le Congo. Par la ruse, un petit Pascal finit par s'emparer du parti pour en devenir rentier politique auprès de Denis Sassou Nguesso. Tsaty Mabiala s'est emparé du parti aux trois palmiers et ne veut plus le lâcher car le monstre de l'Alima a encore besoin de lui pour immobiliser l'opposition.

Depuis un certain temps, des voix s'élèvent au sein du parti pour critiquer le rat palmiste de Loudima qui mange dans l'anus du ndzokou. Tsaty Mabiala Pascal le petit a épuisé ses deux mandats à la tête de l'UPADS. Comme il ne peut pas organiser un Congrès pour laisser le parti à quelqu'un d'autre, il applique la politique de Kabila en ne faisant rien.

Avant de publier les correspondances que nous avons reçues, nous tenons à avertir Pascal le petit qu'il est déjà allé très loin dans l'ignominie au service de sa cupidité. De nombreux militants de l'UPADs ont déjà pris d'eux-mêmes des distances  avec le parti à cause de cet énergumène. Voilà qu'il se propose de suspendre ou de radier des militants de ce parti pour juste l'avoir critiqué. S'il le fait, tous les Congolais sauront que cet homme est un dictateur qui marche sur les pas de Sassou quand il ne mange pas les fèces dans son anus de ndzokou. Tsaty Mabiala ne peut ni suspendre, ni radier un membre de l'UPADS selon les dispositions des textes du parti - d'autant qu'il n'est plus premier secrétaire du parti. Toutes les décisions sont suspendues dans l'attente du Congrès qu'il aurait pu organiser : nous avons appris que Tsaty Mabiala aurait retiré la somme de 100 millions de francs cfa de la caisse du parti, une somme largement suffisante pour organiser le Congrès de l'UPADS.

Depuis que la taupe du PCT se sent démasquée, elle n'a plus comme moyen de défense que la suspension ou la radiation des membres qui réclament l'application des textes du parti ou la démocratie interne au sein de celui-ci. Nous avertissons Pascal le petit que cette fois-ci, s'il avance le bouchon trop loin, il risque d'y avoir des conséquences. Ce n'est pas moi qui le dis : on me demande de lui faire passer le message.

L'UPADS n'est ni la création, ni la propriété privée de Tsaty Mabiala. C'est unparti politique, c'est-à-dire, un bien collectif. Il hors de question de laisser un petit dictateur venir imposer sa loi à des militants qui aiment ce parti dont le petit Pascal a reçu mission de détruire. S'il croit avoir du charisme, qu'il crée son propre parti et il se rendra compte que même ses soutiens actuels qui le suivent docilement comme des toutous ne le suivront plus.

Voici le texte de Dumiss Kifumb', un militant de l'UPADS qui est en contact avec LDM depuis l'Europe :