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21 mars 2018 3 21 /03 /mars /2018 10:09
CONVOCATION DE L’ASSEMBLEE GENERALE ANNUELLE DU MRLC,  LE 07/04/2018 A PARIS GARE DU NORD


     

Le Président du Mouvement Républicain pour la Libération du Congo, conformément à l’article 7 de nos statuts,
Invite tous les Congolais de la Diaspora, sympathisants et membres actifs à jour de leur cotisation de notre Mouvement à honorer de leur présence à l’Assemblée Générale ordinaire, annuelle du 07/04/2018 qui se tiendra en la salle espace des réunions, sise au 43 rue DUNKERQUE 75010 Paris gare du NORD de 14h00 à 18h30.  


ORDRE DU JOUR


1/ vérification des mandats,
2/ Discours d’ouverture de l’Assemblée Générale Ordinaire et présentation du Rapport Moral du mouvement par le Président ;
3/ Lecture et présentation du Rapport d’activité du Mouvement par le Secrétariat Général ;
4/ Lecture et présentation du Rapport Financier ; 
5/ Présentation des Candidatures retenues à l’Assemblée Générale, au Poste de Président(e) du Mouvement Républicain pour la Libération du Congo, Président(e) du Congo libre, Président(e) de la Diaspora ; 
6/ Point sur la Conférence Débat à l’Assemblée Nationale Française, en prélude de la Conférence Internationale sur le Congo à l’Initiative du MRLC. 
7/ Divers. 


Votre présence est vivement souhaitée. 


Attention : Ne devront être traitées, lors de cette Assemblée Générale, que les questions soumises à l’ordre du jour. Tout membre désirant soulever une question étrangère à cet ordre du jour devra avertir le Bureau Exécutif National dans un délai de quinze jours précédent la tenue de l’Assemblée.  


          Ile Saint-Denis le 06 Mars 2018,

Henri PEMOT


 Président du MRLC - Président Elu de la diaspora congolaise


 

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21 mars 2018 3 21 /03 /mars /2018 00:02
ELECTION PRESIDENTIELLE DU 08 AVRIL 2018  :  APPEL A CANDIDATURES   AU POSTE DE PRESIDENT DU MRLC

 
ELECTION PRESIDENTIELLE DU 08 AVRIL 2018       
APPEL A CANDIDATURES        
AU POSTE DE PRESIDENT DU MRLC
 

    
             Dernier délai  de dépôt des candidatures le 30 Mars 2017 à minuit.


Conformément aux articles 7 et 9 des statuts et aux dispositions complémentaires relatives à l’Assemblée Générale, au Congrès et aux élections, prévues dans le Règlement intérieur du Mouvement Républicain pour la Libération du Congo,
Le mandat présidentiel d’une durée de 1 an renouvelable 3 fois, du Président sortant, du MRLC, Président de la diaspora, Président du Congo libre, arrive à son échéance le 08 avril 2018 à Minuit. 


C’est pourquoi, le Mouvement Républicain pour la libération du Congo, lance un appel à candidatures  pour la fonction de « Président(e)  » de ce mouvement.

 
I/ Le dossier de candidature 


Il comprend les documents suivants : Justificatif de domicile, pièce d’identité, carte de membre du MRLC, curriculum vitae, lettre de motivation, projet de société ou politique détaillé pour la libération du Congo,  ainsi que les Frais d’inscription  à la candidature d’un montant de cinq (500) euros non remboursables, soit en chèque libellé au nom du Mouvement Républicain pour la Libération du Congo, ou bien en espèces  (un reçu fiscal vous sera remis pour la réduction de vos impôts) et  le volet n° 3 du casier judiciaire à fournir après les élections dans un délai de 2 mois.

  • Le dossier complet, de chaque candidat(e) devra être envoyé au siège du MRLC à l’adresse suivante : 34 Bd Jean Jaurès 93450 Ile SAINT DENIS, au plus tard le 30 Mars 2018 à minuit. 

-La date de présentation des candidats en Assemblée Générale ordinaire est prévue pour le 07 Mars 2018, de 14 heures à 18 heures. 
-La date des élections au suffrage universel est prévue le 08 Avril 2018 de 13 heures à 20 heures. 

II/ Modalités d’organisation de ce scrutin présidentiel 


Qui organise le scrutin ? 

  • Le Mouvement Républicain pour la Libération du Congo.

Type de scrutin ?

  • Une élection présidentielle au suffrage Universel direct, égal et secret pendant un scrutin uninominal majoritaire à deux tours s’il y a plusieurs candidats.

Qui peut voter ? 

  • Conformément aux articles 7 et 9 des statuts, cette élection est ouverte à l’ensemble des Congolaises et Congolais de la diaspora, plus particulièrement aux membres à jour de leurs cotisations statutaires. 

Un droit exceptionnel de vote est autorisé aux sympathisants, de nationalité congolaise ayant signé la charte et payé une participation de vingt euros (20) euros, pour le soutien militant des activités du MRLC, le jour du vote (voire le règlement intérieur du Mouvement). 
Qui peut être candidat ? 
- Le président sortant est de droit candidat, s’il n’a pas épuisé ses trois possibilités de renouvellement de mandats statutaires ;
- Toutes les associations politiques et apolitiques de la diaspora engagées dans la lutte contre la dictature, peuvent présenter un candidat suivant leurs propres modes de désignation ; 
- Toutes les Congolaises et Congolais de la diaspora reconnus par les pairs, comme résistant, activiste, leader d’opinion, tous engagés dans la lutte de libération du Congo.

III/ Conditions de recevabilité et d’éligibilité de la candidature 

 
1/ Avoir déposé un dossier de candidature complet et accepté par la commission de validation de candidature ;
2/ Etre âgé de 18 ans révolus au moins ;
3/ Avoir la qualité de membre et être à jour de ses cotisations statutaires au moins, Trois (3) Mois, avant le dépôt de la candidature (voire les dispositions complémentaires relatives à l’assemblée générale, au congrès et aux élections, prévues dans le Règlement intérieur du Mouvement) ;  
4/ N’avoir fait l’objet d’aucune condamnation pénale pour des motifs graves, dans les pays de résidence ou au Congo (casier judiciaire volet n° 3) ; 
NB.  Le mandat présidentiel pourra être invalidé après vérification de son casier judiciaire à fournir obligatoirement conformément à la charte du MRLC.

 

                                          Fait à L’ILE SAINT DENIS le 18 Mars 2018

Pour le Mouvement Républicain pour la Libération du Congo
Président du MRLC, Président Elu de la Diaspora, Président  du Congo libre


Monsieur Henri PEMOT


PRESIDENT DU MRLC- PRESIDENT ELU DE LA DIASPORA
 

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19 mars 2018 1 19 /03 /mars /2018 19:03
CONGO/INJUSTICE : TOTO NGAKALA, ACCUSATEUR PAR PROCURATION, DOIT COMMUNIQUER SUR LES PRISONNIERS POLITIQUES

Il n'est pas bon, même pour une dictature de barbares primitifs, de ne pas communiquer sur le sort de prisonniers politiques arrêtés sans que l'on sache pourquoi. Paulin Makaya toujours en prison bien qu'ayant purgé sa peine au point où les barbares se voient obligés de lui inventer de nouveaux chefs d'accusation, le Général Dabira arrêté sans que l'on sache pourquoi, à la surprise générale, le Général Jean Marie Michel Mokoko arrêté sans que le ministère de l'injustice n'ait pu nous dire pourquoi il était arrêté car il ne suffit pas d'accuser quelqu'un vaguement d'atteinte à la sûreté de l'Etat - sans en fournir les preuves - un Général ayant le droit de détenir des armes, André Okombi Salissa arrêté pour des armes imaginaires retrouvées chez son épouse, etc. La dictature est devenue folle au point de dévorer même ses propres enfants, ses propres alliés qui ont eu l'outrecuidance de battre Sassou électoralement.

Il est plus que temps que l'accusateur par procuration Toto Ngakala se fende d'un communiqué fait à son parquet pour nous expliquer pourquoi tant de personnes ont été privées de leurs libertés fondamentales. Même une dictature mordue d'injustice jusqu'à la moelle doit se justifier devant le peuple car même l'injustice la plus injuste s'administre au nom du peuple. Le peuple, c'est nous et nous avons envie de savoir pourquoi des innocents sont arrêtés ou torturés quand ils ne perdent pas simplement leur vie.

Denis Sassou alias Nguesso a eu le courage de sortir de la gueule du Pool en signant des accords avec des prétendus terroristes - même si nous savons qu'il ne s'agit que d'une trêve. Il faut aussi que le régime des crocodiles de l'Alima prenne son courage à deux mains pour nous justifier l'injustifiable. Après tout, le PCTue n'a-t-il pas des docteurs en agitation politique et des experts en mensonges et manipulations ? On jette des gens en prison comme ça, pour rien et on a le courage de dire qu'au Congo, il n'y a pas de prisonniers politiques ? Eh bien démontrez-nous qu'il s'agit de prisonniers de droit commun. Présentez au peuple les chefs d'accusation avec preuves à l'appui.

J'ai tout dit, tout prédit que je pourrais recycler certains de mes articles toujours d'actualité. Qui a dit que celui qui soupe avec le diable est à table avec la mort et que Denis Sassou alias Nguesso a toujours été mauvais maître même quand vous étiez le meilleur des serviteurs ? Je suis allé même jusqu'à avertir Jean Dominique Okemba qui danse sur la tombe de Poro-Poro que si le pouvoir exige qu'il soit sacrifié, quand bien même il tient le baluchon de fétiches du monstre d'Edou, il sera expédié ad patres. Où sont les Ntsourou, les Avoukou, les Motando, les Adoua, les Bakala ?  Au Congo, les cimetières sont pleins de serviteurs dociles de Sassou plus serviteurs que les autres ! Pour eux, rencontrer Sassou a été une chance et une malchance à la fois...

Au Congo, la raison d'Etat est devenue une folie, une déraison qui ne prend même plus la peine de se justifier, d'argumenter l'injustice. Pendant que la justice fait défaut à tous les niveaux, Okemba et Sassou distribuent de l'argent à des laudateurs : il suffit de chanter en mbochi et de remuer le derrière pour recevoir de l'argent à la volée tandis que ceux qui travaillent, ceux qui servent ou ont servi leur pays doivent attendre - sans rien espérer. La flatterie paye mieux que le travail car il suffit de quelques "ohé ohou Lekube Otsombé, Mora Nzambé, etc. " pour recevoir de l'argent sale à la sueur de quelques secousses fessières. Pas certain que si les gens du Pool louaient Sassou en lari que ça fonctionne aussi bien que lorsqu'il s'agit de ballets mbochis. 

C'est la rupture. D'avec la raison. Rupture totale. Assumée. L'Etat assassin se triple d'un Etat mensonger et d'un Etat-ténia distributeur de la joie de vivre pour les laudateurs et de la mort pour les autres. Au Congo, on a tué la honte d'Etat. La monstruosité a des serviteurs plus monstrueux que la Bête de l'Alima elle-même puisqu'ils obéissent au doigt et vont jusqu'à devancer les souhaits méchants du maître. L'Etat criminel est un Etat intimidateur. Un Etat liquidateur qui liquide les ressources, les finances du pays et les individus récalcitrants. On frappe de peur tout ce qui louche et regarde en biais le monarque absolu. Même Dieu peut connaître une désobéissance de la part des anges. Pas Sassou. On lui obéit même du regard. Surtout du haut de son silence, un silence qui ment. Oui, même le silence de Sassou ment ! Il est l'esclave, maître des esclaves. Tant qu'il satisfait l'appétit du maître colon, il a droit à tous les écarts. La presse internationale ne dira rien. Ce régime ajoute de l'excès aux excès, du mépris à la haine du sang et des larmes des autres - jusqu'à frapper ceux qui ont construit hier cette dictature - sans que personne ne trouve à redire.

Le Général Mokoko refuse de rencontrer le juge d'instruction qui veut le manger à la sauce Ngombo. Il se gargarise de son immunité décorative. Sassou lui rappelle qu'il ne s'agit que d'une décoration car en dictature, toute vraie immunité est de sang royal. Une décoration. Rien de plus. Il doit être jugé à tort ou à travers la déraison et l'expression de la toute-puissance de l'injustice.

Paraît-il que l'on ne frappe pas la main qui vous nourrit. Mais que fait-on quand elle vous tend de la merde ? Pardonner n'est pas Sassou : vous avez toujours eu pitié de lui ; lui n'a pitié de personne - même pas de lui-même. Même si le pasteur à la Kalachnikov et à la Bible est une exception qui supprime le sens du mot exception. Ce sont là les mystères du saint esprit d'Etat. On juge ici celui qui a les mains blanches - alors qu'un tel a tué mais se voit amnistié. C'est une justice que vous ne pouvez comprendre que si vous la prenez dans le sens de la force qui ne respecte que la force. Sassou et Ntumi s'entendent si bien parce qu'ils parlent le même langage : celui de la force. En dictature, seule la force fait office de loi. La justice est au bout du canon. L'injustice derrière la balle qui tue de sang chaud.

Nous n'attendons pas la justice. Nous voulons juste que l'injustice rende son verdict en l'annonçant au peuple de vive-voix par son menteur attitré, Toto Ngakala qui ment à son parquet par faisceaux de délits imaginaires. Sans vergogne. Il est temps que Toto Ngakala parle et mente bien. Qu'il mente mais qu'il parle afin que le mensonge soit dit à la place du droit. Nous avons besoin d'entendre notre dose d'injustice. Il y a trop de prisonniers politiques dans les geôles de Sassou. Le monstre de l'Alima a déjà menti aux yeux du monde en affirmant qu'il n'y a pas de prisonniers politiques au Congo. Il n'y a que des prisonniers d'humeur et de lèse-majesté. Qu'on nous dise l'injustice. Nous sommes habitués. Mais qu'on le dise !

 

NKOSSI NGOMBULU ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

CONGO/INJUSTICE : TOTO NGAKALA, ACCUSATEUR PAR PROCURATION, DOIT COMMUNIQUER SUR LES PRISONNIERS POLITIQUES
CONGO/INJUSTICE : TOTO NGAKALA, ACCUSATEUR PAR PROCURATION, DOIT COMMUNIQUER SUR LES PRISONNIERS POLITIQUES
CONGO/INJUSTICE : TOTO NGAKALA, ACCUSATEUR PAR PROCURATION, DOIT COMMUNIQUER SUR LES PRISONNIERS POLITIQUES
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13 mars 2018 2 13 /03 /mars /2018 21:32

Il n'a fallu qu'un jour après notre article pour que le caporal-chef Masson réapparaisse avec une nouvelle livraison audio - après trois jours de silence. Le cap-chef court toujours. Il explique sa stratégie et revient avec une organisation : Le Rassemblement des Caporaux-Chefs Républicains pour la Libération du Congo, en sigle RCCRLC, dont il est le chef et, cette fois-ci, prenant exemple sur Samuel Do ou Daddis Camara, il n'exclut pas de conquérir le pouvoir.

Pour ma part, ceux qui me lisent se souviennent que j'avais dit : même si un cabri chassait Sassou, j'applaudirai le cabri. On peut comprendre pourquoi le mouvement de notre héros national ne s'adresse qu'aux caporaux-chefs. En effet, la hiérarchie militaire étant structurée en grades, il suffirait d'un sergent dans l'organisation pour que la chefferie du RCCRLC bascule entre les mains de quelqu'un d'autre. Notre héros dans l'ombre qui affirme clairement qu'en qualité de soldat, il ne fait pas de politique, a créé son mouvement comme un bon soldat. Reste à savoir si les sergents, lieutenants et consorts vont l'imiter. Après tout, ceux qui vont au front, ce sont les moins gradés.

Nous demandons tout de même au caporal-chef Ferdinand Masson d'être discret et de moins se disperser dans ses communications car une trahison est vite arrivée qui pourrait satisfaire le besoin de sang de Sassou. L'homme nous paraît intelligent. Il utilise peut-être de nombreuses puces téléphoniques "bismuthées", déjà qu'il a réussi la prouesse de modifier son timbre vocal.

Notre héros dans l'ombre a indiqué là où il travaille : LA DGSP ou Direction Générale de la Sécurité Présidentielle. Vérité ou leurre ? Avec une indication de grade et un lieu de travail, Denis Sassou alias Nguesso n'aura aucun mal à traquer tous les caporaux-chefs de la DGSP car comment pourrait-il dormir avec une gâchette qui envisage de lui piquer son fauteuil ? La Bête d'Edou est capable d'écumer toute la faiblesse publique pour retrouver un seul homme. Je parie que c'est déjà le cas.

Et si le caporal-chef n'était pas un caporal-chef ? Et si même son lieu de travail ne servait qu'à fournir une fausse piste aux chiens méchants du régime qui le traquent afin d'introduire la suspicion qui romprait la confiance au sein de la garde présidentielle ? Si tel était le cas, alors, chapeau Ferdinand Masson qui n'est qu'un nom d'emprunt ! La seule certitude que nous ayons, c'est qu'il est en liberté.

Question sens pratique, nous nous demandons comment il pourra orchestrer et diriger son organisation : va-t-il se contenter de donner des ordres via les réseaux sociaux ? Ne prendra-t-il pas à un moment ou à un autre la décision de rassembler son monde ? En attendant, il va mettre le peuple à l'épreuve pour voir s'il est vraiment avec lui : il s'agira de ne pas payer sa facture d'eau et celle de l'électricité pour ensuite entrer dans une désobéissance civile sous forme de ville morte. Il faudra bien que son mot d'ordre parvienne au peuple et il sera nécessaire de dépasser le cadre des réseaux sociaux car tous les Congolais n'ont pas accès au web. L'espoir semble quelque peu permis puisqu'il affirme que la maison de Claudia Sassou à Ngamakosso aurait été pillée.

Nous sommes tous derrière le caporal-chef courage, héros dans l'ombre car il a bien raison de se cacher face à une brute suceuse de sang et de larmes comme Denis Sassou alias Nguesso. Sa clairvoyance n'a de pareille que sa lucidité quand il constate que Sassou a montré ses muscles même contre les siens et n'hésitera pas à tuer si les populations se révoltaient. C'est justement ce qui est intéressant dans cette affaire puisque les caporaux-chefs du RCCRLC pourront faire barrage. Du moins, on l'espère : j'ai toujours déploré le fait qu'il n'existe pas de force armée dédiée à la protection des peuples lorsqu'ils sont attaqués par des dictateurs.

Un caporal-chef défie un Général d'armée. Et il semble que sur le plan de la communication, il a gagné la première bataille médiatique. Nous attendons le passage aux choses sérieuses. Nous avons toujours espéré que des failles apparaissent au sein de la faiblesse publique mais que d'occasions ratées ! L'arrestation du Général Mokoko, celle de Ntsourou ou d'Okombi ou de Dabira, rien n'y a fait. Il a fallu attendre le courage d'un caporal pour que des voix discordantes résonnent au sein de ce qui nous tient lieu d'armée et de police.

Je l'ai dit à l'assemblée nationale française : " Il est venu par les armes ; il ne peut partir que par les armes". La force ne respecte que la force. Nous avons déjà appelé l'armée et les gens en armes à un sursaut républicain. Aujourd'hui, c'est l'occasion de recommencer :

 

SOLDATS DU CONGO, REJOIGNEZ LE CAMP DU CAPORAL-CHEF FERDINAND MASSON EN PRENANT LA CAUSE DU PEUPLE !

 

Avant de surgir sur le plan physique, les changements se produisent dans l'esprit, dans le monde des idées. Vous vivez l'injustice mais pire, vous l'entretenez. Je l'ai dit et redit : il suffirait que l'armée lâche Sassou pour que ce système inique s'arrête pour de bon. Obéir de façon aveugle à des ordres meurtriers et iniques fait de vous non pas des soldats mais des ASSASSINS. Vous pouvez arrêter de tourner l'arme contre votre propre peuple en la retournant contre l'assassin de votre peuple. Il est temps de stopper la bête Sassou.

 

NKOSSI, NGOMBULU ZA MAKANDA

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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12 mars 2018 1 12 /03 /mars /2018 12:57
CONGO/HYPOTHESES : POURQUOI LA REVOLUTION DU MOUNGOUELE N'A-T-ELLE PAS EU LIEU ?

Au Congo, même dans les quartiers nord de Brazzaville, rien ne va plus car ceux qui soutiennent Sassou par pure solidarité ethnique commencent à réaliser que cet énergumène a détruit le pays - en vidant les caisses du Trésor public, l'argent étant remplacé par d'énormes dettes. Ceux qui sont prompts à faire couler les larmes et le sang des autres - surtout quand ils sont Bakongos, ont commencé à comprendre qui est le VRAI ennemi du Congo, l'homme des masses affamées, le cupide infatigable : DENIS SASSOU ALIAS NGUESSO. C'est ainsi qu'a surgi dans l'ombre un héros venu lui aussi des berges de l'Alima. Un homme, un Mbochi, caporal chef de sa milice royale, a promis en découdre avec la dictature du PCTue ce samedi 10 mars 2018. Les Bakongos avaient donné leurs rivières de sang et de larmes. il revenait aux compatriotes du nord de prendre la relève...

Nous somme le 12 mars 2018. Il m'a été demandé d'attendre un peu avant d'écrire un texte sur la révolution du moungouélé lancée sur les réseaux sociaux par le caporal chef courage Ferdinand Masson, un héros qui est depuis deux jours retourné à l'anonymat, du moins au silence. Ses supporters affirment qu'il mûrit sa révolution, le temps d'un bon bourrage d'estomac, question de prendre des forces, la température du système " pourritique " ayant été prise.

Pour la petite histoire, un homme se prétendant caporal chef du nom de Ferdinand Masson a pris pour son compte d'appeler les habitants des quartiers Ngamakosso ba ngoulou nionso ba kimi, Simba pelle tindika limputa, Kéba na virage serrez coin, Kanga Mbanzi matelas ezo pola, etc, à l'insurrection armée. Il estimait que la dictature, que lui et des personnages sulfureux comme le Lieutenant Terminator ont aidé à renverser la démocratie, ne leur était pas assez reconnaissante - puisqu'elle les laissait mourir de faim. Nous avons surnommé cette révolution "LA REVOLUTION DU MOUNGOUELE", le Congo pour tous, un moungouélé pour chaque Congolais.

Ferdinand Masson avait donné une date et une heure pour lancer le départ de la révolution du moungouélé : le 10 mars 2018, à 4 heures 45 tapantes. Ce jour, j'ai attendu jusqu'à 5 heures du matin, question de voir si quelque chose allait se passer...

Nombreux ont émis des doutes car ils ne croyaient pas que le nord de la république produise un autre révolutionnaire après Marien Ngouabi. Nous étions dans l'expectative, curieux de voir si on pouvait mener une révolution avec un héros anonyme à la voix modifiée par des effets logiciels et surtout - sans leader. Une révolution sans un leader assumé. UNE PREMIERE ! Après tout, ces quartiers composent l'essentiel de l'électorat de Denis Sassou Nguesso et on pouvait se demander si les originaires du nord pouvaient renverser leur KANI NDZOKOU - même si en théorie ceux qui font ont le pouvoir de défaire. Le doute était permis dans la mesure où le 4 mars 2012, après le petit Hiroshima, les populations des quartiers nord de Brazzaville n'ont pas osé se révolter - même quand le régime ne leur a pas payé les 3 millions de francs cfa de dédommagement pour leurs maisons soufflées ce dimanche 4 avril 2012. Il fallait bien que certains soient sacrifiés ou se sacrifient pour que le pouvoir reste au nord.

Le caporal chef Ferdinand Masson a surpris son monde : il a atteint l'illumination politique par l'estomac, la faim aidant le cerveau à mieux réfléchir. Avec une rhétorique martiale et guerrière, il a appelé tous ceux qui étaient concernés par "POUVOIR LE BISSI MENE" à le rejoindre afin de lancer la révolution du moungouélé. Et puis, le 10 mars 2018, le héros a versé dans la plaisanterie. Le héros plaisantin n'a pas tiré le premier coup de feu. Que s'est-il passé ? Nous avons formulé des hypothèses pour expliquer cette inaction qui tranche sec avec la rhétorique révolutionnaire du caporal chef Ferdinand Masson. LA REVOLUTION DU MOUNGOUELE N'A PAS EU LIEU PARCE QUE

  • HYPOTHESE 1 : Le réveil du caporal chef Ferdinand Masson n'a pas sonné à 3 heures 45 comme prévu parce que le Libanais de Ngamakosso lui aurait vendu des piles périmées depuis deux ans.
  • HYPOTHESE 2 : Le monganza du caporal chef n'a pas fonctionné parce qu'il avait été touché par la foudre qui l'a enrayé. Le premier coup de feu n'est pas parti.
  • HYPOTHESE 3 : Ayant bu un peu trop de kélé wélé, le caporal chef Masson ne s'est réveillé qu'à 15 heures. La révolution du Moungouélé a donc été ajournée sine die. 
  • HYPOTHESE 4 : Denis Sassou alias Nguesso a renforcé les salopes de Keba na mbanzi loketo sembe sembe par des prostituées de Kinshasa ayant ciblé tous les caporaux chef des quartiers nord afin de les épuiser toute la nuit. Le caporal chef a eu le sommeil court. Il n'a pas eu la force de lancer la révolution du moungouélé.
  • HYPOTHES 5 : le caporal chef Ferdinand Masson  souffre de la maladie de l'achronicose, une maladie qui vous fait perdre la notion du temps au point où on se trompe tout le temps de jour et de date. Pour lui, nous sommes encore le 2 mars 2018.
  • HYPOTHESE 6 : Le caporal chef Ferdinand Masson a reçu son salaire, ses 3 millions pour sa maison de Ouenzé et une villa à Kombo comme tous les autres caporaux chefs des quartiers nord de Brazzaville dans la nuit du 10 mars à 4 heures 44 bien pointées..

Ce ne sont que des hypothèses et une hypothèse peut être vraie ou fausse, confirmée ou infirmée. Nous espérons que le caporal chef Ferdinand Masson a une bonne explication pour être retourné à l'anonymat après avoir atteint la célébrité en quelques jours. L'homme a peut-être trouvé de quoi soulager son estomac de façon provisoire. il ne reprendra la parole qu'à la prochaine bouffée de faim. NOUS AVONS ATTENDU UN MESSIE POLITIQUE PENDANT PLUS DE VINGT ANS. NOUS POUVONS ENCORE ATTENDRE QUELQUES JOURS OU QUELQUES MOIS. Après tout, les chrétiens n'attendent-ils pas le retour de leur messie juif depuis plus de 2000 ans ? Soyons patients : la faim reviendra. L'instinct révolutionnaire aussi dans l'estomac du caporal chef Ferdinand Masson...

 

NKOSSI, NGOMBULU ZA MAKANDA, 

LION DE MAKANDA

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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8 mars 2018 4 08 /03 /mars /2018 20:27
CONGO : LE 10 MARS VERRA-T-ON LE DEBUT D'UNE REVOLUTION DU VENTRE DU POLICIER AFFAME ?

C'est l'info qui secoue les réseaux sociaux ces jours-ci : un caporal-chef fait trembler le royaume. Aujourd'hui, on signale que deux hélicoptères de combat auraient survolé Brazzaville - question d'intimider les masses affamées pendant que l'homme de la misère de masse est allé regarder la "plaisanterie" au loin à Oyo. On ne sait jamais : ventre affamé pourrait ne pas plaisanter...

Au coin du feu, le caporal-chef Ferdinand Masson nettoyant son monganza pour une insurrection qu'il promet de lancer le 10 mars 2018 dès 4 heures 45. La précision est de taille. Notre caporal-chef qui a manifestement participé au événements dramatiques débutés le 5 juin 1997 tient mordicus à son os. Il ne lâche pas l'affaire.  MISSO MAKASSI PO NA MOUNGOUELE EZA NDOKI TE !

J'avais prédit qu'au Congo, l'insurrection partira du ventre. J'ignorais que ce ventre serait celui d'un ancien cobra devenu caporal-chef de la police du roi Denis Sassou. Masson a la faim tenace et les boyaux commandent. Le reste doit s'exécuter. Nous nous demandons vraiment ce qu'il se passera ce 10 mars 2018. Ferdinand Masson est-il un ventre affamé solitaire ou a-t-il une armée d'estomacs qui crient famine derrière lui ? En attendant notre caporal-chef courage mérite d'être acclamé : il a atteint l'illumination politique par l'estomac, là où les yoguis passent par la méditation.

Les excès de l'homme des masses affamées ont fini par illuminer les estomacs vides. Même mbochis. Sassou devra-t-il continuer à affamer les siens pour que la lucidité devienne plus grande au sein de ceux qui ont fait le monstre et qui ont le pouvoir de le défaire ? En tout cas, le caporal-chef n'aurait certainement pas lancé la révolution du ventre s'il avait été payé, s'il avait reçu ses millions, si on avait dédommagé sa maison soufflée par le petit Hiroshima du 4 mars 2012 et si les éléments avaient épargné sa maison de Ngamakosso. Il y a des circonstances et des motivations personnelles qui vous transforment un homme et lui permettent enfin de comprendre que "BAKONGO BA ZA BA FAUX TE" mais que ceux qui ruinent le pays, ce sont ceux qu'il a portés au pouvoir. Même si un certain garde du corps teigneux menace de massacrer les sudistes et les Bakongo - alors que l'insurrection couve à Ngamakosso, Simba-Pelle, Kangama na caleçon, Keba na virage, Keba Vula, quartier KEBA ZA NZALA, LIBUMU AZA REVOLUTIONNAIRE, etc, c'est trop tard. Emportée par la faim, la raison a fini par survoler Kanga Mbanzi Vula ezo polissa Matelas. Cela n'arrêtera pas notre caporal-chef courage qui n'est certainement pas seul car les estomacs affamés, il y en a de toutes les ethnies.

Ils l'ont fait. ils ont porté le monstre au sommet de la monstruosité en tolérant ses excès, en les exécutant sous l'idéologie de la haine du Mukongo qui cohabite en paix avec ses compatriotes. Ils ont le pouvoir de le défaire. Après tout, Kiki, Koko, Kaka et papa Paul a ajouté Kiékié, n'ont pas la faim à leurs trousses pour oser défendre leur sauté de ngoki épicé à la cannelle d'Edou.

Un caporal-chef défie un Général bidon au ventre rempli de whisky très âgé. Nous sommes pour le caporal-chef courage. LA LUMIERE EST DESCENDUE DANS L'ESTOMAC VIDE DE FERDINAND MASSON. ALLELUIA ! Le Congo pour tous, un moungouélé pour chaque estomac. Auparavant, il faudra aller reprendre de quoi acheter au moins un zenga en chassant un ndzokou glouton. Abou pia ! MOUNGOUELE LE BISSI NIONSO ! L'homme des masses affamées, le cupide infatigable est averti ! Vivement le 10 mars 2018 !

 

NKOSSI, NGOMBULU ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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8 mars 2018 4 08 /03 /mars /2018 20:18
GERTRUDE MALALOU KOUMBA : A PROPOS DES DROITS DES FEMMES

Le 8 mars est la journée internationale pour LES DROITS DES FEMMES et non une fête !
Officialisée par les Nations Unies en 1977,   donc il  y a  41 ans, la Journée Internationale des Femmes trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes (droit de voter) du début du XXe siècle, afin d’obtenir  les  meilleures conditions de travail et le droit de vote.
C’est une journée de manifestations à travers le monde  qui permet de faire un bilan  sur la situation des femmes. Normalement,  c’est à cette occasion  que les groupes et associations de militantes préparent des manifestations pour fêter les victoires et les acquis obtenus,  faire entendre leurs revendications afin d’améliorer la situation des femmes dans le monde.
Tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, nous aurons besoin de  célébrer cette journée  pour montrer à la face du monde que la femme est l’égal de l’homme en  droit, c'est-à-dire qu'elle est capable de faire un travail que peut exercer un homme dans tous les domaines (gendarmerie, police, militaire, présidence de la Répubique,   maçonnerie,  journalisme, pompier, menuiserie, professorat, etc).…
 Donc le 8 mars n’est pas une FETE  de la femme mais une CELEBRATION de ces acquis, il y a nuance !
 Donc à toutes les femmes du monde, je vous souhaite une bonne célébration de vos acquis ! Toléka na esprit ya bien !

 

                                      Gertrude MALALOU KOUMBA
 

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6 mars 2018 2 06 /03 /mars /2018 14:28
Roland Mouckiny, on va faire court pour expliquer comment on peut sortir du tribalisme. LA DIMENSION OU SE DEROULE IDEOLOGIQUEMENT LE TRIBALISME EST UNE DIMENSION IDENTITAIRE. OR, L'IDENTITE EST UNE RECONNAISSANCE COLLECTIVE EXCLUANT LES AUTRES GROUPES DIFFERENTS, PAR DEFINITION. MEME L'IDENTITE NATIONALE NE S'EXPLIQUE QUE PAR L'EXCLUSION D'AUTRES NATIONALITES. SI VOUS COMPRENEZ CELA, VOUS AVEZ COMPRIS LA MOITIE DU PROBLEME CAR L'IDENTITE COLLECTIVE EST AUSSI RASSEMBLEUSE PAR LE PARTAGE DES ORIGINES COLLECTIVES, L'HISTOIRE, LA CULTURE, LE TERRITOIRE, LA LANGUE COMMUNE, LA RELIGION, LES RESSOURCES, LES TERRES ET J'EN PASSE.
 
En qualité de Bantous colonisés par les Leucodermes dès la fin du XV ième siècle, nous avons trois identités principales : clanique ou kandienne, la plus vieille (celle qui nous définissait avant l'acculturation provoquée par les colonisateurs), tribale ou ethnique avec le passage des clans aux ntsi et aux royaumes avec la communauté de langage parlée portant un fond culturel commun, enfin une identité nationale imposée par les colons après les pseudo-indépendances.
 
Avant la colonisation, c'est l'identité kandienne ou clanique la plus importante : notre "carte d'identité" se déclinait en mussi Makand ou Dikand (clan de la mère en matriarcat) mwan' Mindzumb' (le clan du père), avec l'avantage que le clan était trans-ethnique, puisqu'il ne dépendait pas de la langue parlée mais de l'origine ancestrale commune. Les Makand' ou Dikand' descendraient tous d'une même femme Makane ma Ngueli. Et on les trouve partout, même chez les Tékés ou les Bembés, entre autres ethnies.
 
Sous la colonisation, les Leucodermes ont favorisé l'identité tribale ou ethnique. On est passé de Mussi Dikand à Téké ou Mbochi, etc. L'identité est passée de l'origine ancestrale commune matriarcale ou patriarcale à la langue parlée. La différence linguisitique se perçoit désormais comme une division - alors qu'on peut être Bembé ou Punu mais partager la clanité ou kandité Mindzumb' ou Mindzimb'. Un Bembé m'a contacté en me disant qu'il était claniquement mon père car il est Mindzumb' comme fut le mien.
 
La logique clanique est celle des classes d'équivalence en mathématiques : tous les Makanda de quelque ethnie que ce soit sont mes frères - même s'ils sont Mbochis ou Tékés ou du Kassaï voir du Gabon tandis que tous les Mindzumb' ou Mindzimb' sont mes pères. Avec cette identité, je peux voyager et être reçu partout où ces deux clans se trouvent. Et la prohibition de l'inceste clanique aidant, les autres clans sont plus ou moins liés à ces deux-là, constituant un maillage social harmonieux qui limitait les conflits et les discriminations. En effet, le mariage n'est pas juste des épousailles entre deux individus mais une ALLIANCE entre deux clans. C'est ainsi que se fit l'alliance entre les Avundus et les Bissi Kongo d'une manière générale car le Mani Kongo dévait toujours épouser une femme du clan Nsaku des Avundus, les premiers habitants de Mbanza Kongo, propriétaires de cette terre avant la conquête de Nimi Lukéni qui fut Kugni par sa mère...
 
À l'indépendance, nous sommes devenus Congolais, une identité définie géographiquement par le partage d'un même territoire inventé de toutes pièces ne correspondant à rien d'autre qu'au partage de l'Afrique en 1885 par les puissances européennes. Cette identité virtuelle ne peut encore rivaliser avec l'enracinement territorial ancien, n'en déplaise à l'euphorie des pseudo-indépendances. On vit à Brazzaville mais quand on demandait l'origine, nos pères répondaient : " je suis de Boko, de Makoua, de Mouyondzi, etc. " et, même les enfants nés à Brazzaville se définissaient territorialement par le lieu d'origine du père. La nouvelle identité nationale par le partage d'un territoire n'avait pas vraiment pris, d'autant que les Leucodermes avaient ajouté une dose de division ethnique pour mieux régner.
 
En ville (milieu urbain), l'occupation de l'espace montre déjà des regroupements sur la base de l'ethnie, Bacongo pour les Kongos-Laris, Talangai, Ouenzé, Mikalou, pour les Mbochis et les Nordistes ou originaires du nord du Congo. Sociologiquement parlant, l'occupation de l'espace au Congo est une grille de lecture de l'occupation ethnisée du milieu urbain.
 
Depuis Youlou jusqu'à Sassou IV, personne n'a vraiment travaillé à donner de la consistance à l'identité nationale ou républicaine car il faut plus qu'un décret pour cela : ON NE DECRETE PAS L'IDENTITE NATIONALE ; ON LA CONSTRUIT. Au contraire, on s'est appuyé sur la proximité ethno-régionale pour gérer et conserver le pouvoir. Force publique et administration ethnisées, y compris les principaux postes de décision.
 
La question est : comment, sans détruire les identités clanique et ethno-régionale, faire en sorte que l'identité nationale devienne l'identité principale au dessus de toutes les autres ? La constitution doit supplanter les traditions en devenant à son tour une TRADITION ... NATIONALE mais personne ne la respecte vraiment pour que la nouvelle identité nationale prenne corps et sens. Sassou se comporte plus en Mbochi qu'en Congolais. Comme le firent Youlou et les autres avant lui.
 
 
Notre problème est là. Il n'a jamais été été vraiment posé et débattu pour être résolu. Le tribalisme a eu droit de cité jusqu'à présent Dès qu'on dénonce le tribalisme, vous passez à la barre et les défenseurs du système qui en vivent sortent les canines. Il s'agit à présent de privilégier l'identité nationale par l'égalité des droits et devoirs, l'homme compétent qu'il faut à la place qu'il faut, la solidarité pour les plus faibles, etc.
 
Comment ont fait les Français pour que les Basques, les Normands, les Bretons, les Alsaciens, les Auvergnats, etc, deviennent un peuple, le peuple français ? La recette est connue : l'égalité des droits, l'égalité infrastructurelle partout, l'égalité éducative, etc. Ils sont passés par les mêmes problèmes que nous. Ils ont pu les surmonter. C'est le travail de l'État de créer et de consolider l'identité nationale. Hélas, chez nous, l'État entretient la division, transforme les droits de tous en privilèges - surtout selon la proximité au chef de l'État. Il faut donc commencer par passer de l'État clientéliste à l'État de droit. Or, la aussi, il y a un problème : l'accès au pouvoir n'est pas encore démocratique.
 
On s'appuie souvent militairement sur l'ethnie pour conquérir le pouvoir de sorte que le caporal chef Ferdinand Masso peut dire : "pouvoir le bissi mene", là où on devrait tous dire "POUVOIR LE BISSI NIONSO". Pour en arriver au "POUVOIR LE BISSI NIONSO", il faut que tous les fils du Congo entrent dans la reconnaissance nationale pour que se crée l'identité nationale républicaine.
 
Si vous faites du reengenering sociologique, vous vous rendez compte qu'il faut commencer par l'État de droit (qu'on doit déconnecter de la puissance toujours coloniale de la France), pour ensuite passer à l'égalité des droits et des devoirs qui permettrait de construire une identité nationale. Hélas, pour cela, il faut au préalable une justice indépendante qui ne peut être garantie que par une force vraiment publique et non une milice ethnique. Et pour qu'une force publique soit vraiment nationale, il ne faut pas qu'elle soit dominée par une seule ethnie. On revient toujours à la lutte contre le tribalisme...
 
J'ai fini par faire long.
 
 
NKOSSI ZA MAKANDA, LION DE MAKANDA,
MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

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4 mars 2018 7 04 /03 /mars /2018 23:38

Le caporal chef Ferdinand Masso, un policier originaire du nord, certainement un Cobra récompensé par son admission dans la police, appelle les quartiers nord de Brazzaville à se lever, à se révolter. Il exhorte à une mobilisation générale des habitants de Talangaï, Kanga Mbanzi, Ngamakosso, Mikalou, Ouenzé, Petit' Chose, Simba Pelle, etc. Il semble se révolter parce que les excès du système ont fini par atteindre ceux qui ont porté le monstre de l'Alima au pouvoir.

"Pouvoir lè bissi mene", "C'est notre pouvoir", affirme le caporal chef Ferdinand Masso, exprimant l'idéologie qui prévaut dans notre pays depuis 1960 qui veut que le pouvoir n'appartient pas à un individu mais à toute son ethnie, d'où notre expression d'ethnie-Etat.

Nous espérons que les quartiers nord entendront cet appel afin de libérer le pays contre le joug de ceux qui n'ont en fait pour ethnie véritable que l'argent. S'ils on divisé les Congolais, ce n'était que dans le but de diviser pour régner avec le soutien de leur ethnie et de leur région idéologiquement manipulées comme bouclier flingueur.

Nous l'avons dit : Si le nord du Congo se lève, le grand ndzokou tombe. Pourquoi ? Parce que ceux qui ont fait son pouvoir et qui croyaient que "POUVOIR LE BISSI MENE" mais qui ont été roulés dans la farine ont le pouvoir de le défaire : ils l'ont fait par la force ; ils ne peuvent le défaire que par la force et, à ce propos, il n'y a pas de plus grande violence que celle de la rue. Ceux qui défendent le pouvoir illégitime de Denis Sassou alias Nguesso, ceux qui tiennent les armes pour faire bouclier la kalachnikov, ce sont d'abord les compatriotes du nord. Cependant, j'avais averti que lorsque les excès du régime détruiront les finances du pays, nous en pâtirons tous. C'est le cas aujourd'hui. Et il se sait que tout système meurt toujours de ses excès.

Les spéculations vont bon train mais je soutiens la légitime colère du caporal chef Ferdinand Masso qui vient d'avoir un bon de lucidité pour n'avoir pas reçu son salaire certainement... Nous l'avons prédit en affirmant que si Denis Sassou alias Nguesso ne parvient plus à payer sa milice ethnique, celle-ci se retournera contre lui car l'intérêt de soutenir une dictature se trouve dans le bénéfice des privilèges qu'apporte le pouvoir lè bissi mene. Quand on ne perçoit plus à titre personnel sa part d'argent sale, le soutien apporté au régime n'a plus de sens et l'idéologie de l'ethnie-Etat vacille sur ses fondations.

Que va-t-il se passer le 10 mars 3018 ? Les quartiers nord vont-ils enfin comprendre que nos destins à tous sont liés et qu'ils faisaient fausse analyse en défendant les bourreaux de notre peuple, ceux-là mêmes qui ont effacé l'avenir de nos enfants en hypothéquant leurs chances de jouir de lendemains heureux ? Vont-ils rester prisonniers d'une idéologie rétrograde ? Nous attendons le 10 mars 2018 avec impatience. J'avais noté que l'iniquité et les excès de cette dictature encanaillée finiraient par réveiller les Congolais - même les plus fanatiques soutiens du régime. Nous ne sommes plus loin d'assister à l'union des Congolais de tous les points cardinaux car les barbares venus du bord de l'Alima et leurs mauvais esprits de toutes les ethnies ont poussé la cupidité trop loin.

Que les quartiers nord prennent leur part de la chasse au ndzokou car ils connaissent bien les moeurs du mastodonte destructeur national, arme de destruction massive et rapide de tout un peuple. NOUS SOMMES LE PEUPLE. IL EST TEMPS QUE NOUS COMPRENIONS QU'ENSEMBLE, UNIS, NOUS SOMMES VRAIMENT LE POUVOIR. Un dictateur ne possède tous les pouvoirs que dans la mesure où le peuple ne les lui conteste pas. BANA MAYI, BO TELEMA !

 

NKOSSI ZA MAKANDA, LION DE MAKANDA,

MWAN" MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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28 février 2018 3 28 /02 /février /2018 16:48
CONGO/VIOL DE DEUX FILLETTES PAR UN PEDOPHILE LIBANAIS : LES ETRANGERS SE CROIENT SUPERIEURS ET TOUT PERMIS
CONGO/VIOL DE DEUX FILLETTES PAR UN PEDOPHILE LIBANAIS : LES ETRANGERS SE CROIENT SUPERIEURS ET TOUT PERMIS

Apprendre que deux fillettes de deux et cinq ans ont été violées par un Libanais à Pointe-Noire me donne encore un plus le sentiment que tous les lubriques maniaques et tous les criminels notoires de toutes les nations se sont donnés rendez-vous dans notre pays, le Congo, où ils sont assurés de jouir de l'impunité absolue. En ma qualité de citoyen congolais, je vis à l'étranger en respectant les lois du pays hôte qui m'a accueilli. De toute façon, la justice française n'a rien à voir avec l'injustice congolaise corrompue aux ordres de l'ethnie-Etat des barbares primitifs qui ont pris en otage notre pays. Les étrangers ne peuvent pas respecter notre pays s'ils ne redoutent pas sa justice...

Attendez, quel homme sain d'esprit peut concevoir l'idée de violer une petite fille de deux ou cinq ans ? Cela ne peut que dénoter de graves troubles mentaux  dépassant le stade de la folie car même un animal est incapable d'une telle pulsion. Nous ne sommes donc pas dans l'animalité mais dans la barbarie doublée de satanisme. Un tel énergumène a-t-il des enfants ? Peut-il imaginer une telle infamie sur sa propre fillette par quelqu'un d'autre ? Comment le gouvernement des barbares primitifs de l'Alima s'accommodent de pareil crime tellement horrible ? Et vous pensez que je peux une seconde respecter de tels monstres incapables de défendre même des enfants sans défense dans notre pays ? Qu'importent leurs grosses maisons ? Leurs milliards mal acquis ou leurs grosses voitures ? A mes yeux, ils ne valent pas plus qu'un moustique...

Il est de règle notoire que l'étranger ne soit jamais en droits ou en devoirs au dessus de la fille ou de la fille du pays hôte ou il réside. Sauf en cas de colonisation ou d'invasion. Au Congo, l'observation empirique montre que les étrangers se permettent tout car ils se croient au dessus de la loi - surtout s'ils sont sémites (Arabes, Juifs) ou caucasiens. Ce sentiment d'impunité leur vient surtout du fait qu'ils se sentent protégés par les autorités qu'ils ont corrompues. Cela va du petit juge au chef de l'Etat lui-même.

A Pointe-Noire, il y a quelques années, un Libanais, Hassan Haddam Hojeij, s'est permis de taser madame Flore Barros pour lui avoir résisté - sans qu'elle soit dédommagée à la hauteur du traumatisme subi. Voilà qu'un autre Libanais, le pédophile Hussein BAYDON, se permet de violer deux petites filles de deux et cinq ans - ce qu'il n'aurait jamais osé faire dans son pays au Liban mais qu'il assouvit sans scrupules au Congo car il méprise les Noirs, les prenant pour des esclaves. J'ai cru voir sur les réseaux sociaux des photos de lui en prison. Cependant, combien de temps va-t-il y rester ?

Je parie qu'il déambulera bientôt libre dans les rues de Pointe-Noire après avoir passé quelques jours en prison. Chaque Libanais est protégé par un officier congolais ou un homme politique véreux avec lequel il est en affaire quand il ne le corrompt pas tout simplement.

Des témoignages me sont parvenus où l'on m'apprenait que des Libanais pourtant dans leur tort poursuivis par des policiers consciencieux prenaient leur téléphone et appelaient des Généraux qui faisaient fouetter des policiers qui essayaient de les rattraper comme ce Libanais qui avait failli écraser un Congolais ou qui avait été pris en flagrant délit de criminalité.

Les Libanais ne payent pas la douane, ont des passeports diplomatiques congolais - sans être Congolais, nous vendent de la viande avariée, tasent nos soeurs, violent nos filles, tiennent presque tous les commerces, etc. Les Libanais entre autres étrangers sont au Congo comme en terrain conquis. Dans un pays qui se respecte et qui fait passer ses citoyens avant les étrangers - ce qui va sans dire, un pédophile de cette nature en prendrait au moins pour vingt-cinq ans, payerait une immense compensation aux familles des deux gamines et serait presto illico renvoyé chez lui après un tel acte  ignoble - avec interdiction formelle de remettre les pieds au Congo.

J'ai déjà écrit combien de nombreux pédophiles - y compris des prêtres de l'église romaine - viennent se refaire une nouvelle vie en toute impunité au Congo. On reçoit n'importe qui dans notre pays ! C'est un vrai Etat passoire où les étrangers font la loi sur les nationaux après avoir corrompu les autorités.

Quant à notre justice, cela se comprend bien vite qu'elle n'est pas indépendante pour un sou et qu'elle est totalement aux ordres des barbares primitifs venus des berges de l'Alima, des sauvages en col blanc qui sont eux-mêmes des pervers de haut vol. Sa faiblesse est toute démontrée car elle est plus exercice de l'injustice que manifestation de la justice.

Nous nous adressons à monsieur Denis Sassou alias Nguesso un message simple : comment laissez-vous des étrangers manquer de respect à notre peuple - jusqu'au point de violer des fillettes de deux ans ? En quoi êtes-vous un homme d'Etat si des violeurs sont demain relâchés - après avoir commis de tels crimes ? Nous savons qu'au moment où nous écrivons ces mots que la riche communauté libanaise du Congo fait des pieds et des mains pour libérer un des leurs en passant au dessus de la justice : il leur suffit de corrompre en haut lieu.

Quant à nos concitoyens, comment pouvez-vous laisser de tels crimes odieux se commettre - sans oser vous soulever et chasser tous les Libanais du pays ? J'aurais tant apprécié entendre que des magasins des Libanais ont été saccagés en guise de rétorsion. Ou que des Libanais ont été chassés au centre ville de Brazzaville, de Pointe-Noire ou de certains quartiers où ils ont leurs magasins. C'est à croire que Denis Sassou alias Nguesso vous fait aussi boire dans l'eau du robinet le caca de tous les Libanais. Le viol d'une fillette de deux ans - comme d'une fille de cinq ans - est une abomination qui aurait mérité une indignation nationale. Si vous n'êtes même pas capables de défendre vos propres enfants contre des violeurs, que méritez-vous sinon un dictateur qui ne vous respecte pas ?

Apprendre que les Libanais tiennent le marché des boulangeries - alors que la loi congolaise l'interdit aux étrangers me choque. Quand viendra l'heure de la transition démocratique, nous redonnerons aux Congolais la place qui est la leur pour qu'ils se sentent privilégiés face aux étrangers dans notre pays. Il n'est pas normal de concéder plus de droits à des étrangers qu'à des nationaux au Congo.

 

Il faudra bien un jour arrêter le cycle de la jungle qu'est devenu notre pays. Il est évident que ceux qui ont pris le pays en otage en criant ! "Congo le bissi" ne voudront jamais quitter les hautes sphères du pouvoir où ils se servent dans les caisses de l'Etat avec Denis Sassou alias Nguesso en marmiton en chef distributeur de la joie pour quelques individus et de la misère pour le plus grand nombre. C'est cela qui donne du sens à ce combat, un combat digne bien que difficile. L'heure du peuple finira bien par sonner un de ces jours...

 

NKOSSI ZA MAKANDA, LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

 

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