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15 mai 2018 2 15 /05 /mai /2018 10:02
MRLC/COMITE AD HOC : COMMUNIQUE DE PRESSE

Mesdames, Messieurs,

A ce jour, 14 Mai 2018, pour l’élection du Prochain Président de la Diaspora du Congo Brazzaville le 20 mai 2018 au 43 rue de Dunkerque (métro gare du Nord à Paris), le Comité AD HOC, n’a reçu qu’un seul dossier, celui du candidat Marie Emmanuel LONGUY, y compris sa caution de 500 euros requise pour cette élection. Un courrier recommandé avec accusé de réception avait été envoyé aux deux candidats (Messieurs Marie Emmanuel LONGUY et Francis MOUKETO) dont les accusés de réception (AR) nous sont parvenus, le dernier délai se situant le 13 mai 2018 à minuit comme prévu.

Il n y aura donc qu’un seul candidat. Venez nombreux voter le Prochain Président de la Diaspora congolaise de Brazzaville.

 

Pour le Comité Ad Hoc, son Président et ses membres,

MRLC/COMITE AD HOC : COMMUNIQUE DE PRESSE
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14 mai 2018 1 14 /05 /mai /2018 11:27

Le temps d'une élection présidentielle, il a incarné l'espoir d'un changement dans notre pays - après avoir servi le monstre d'Edou en qualité de proche conseiller. Sans parti politique constitué, le Général du peuple a réussi à battre Denis Sassou Nguesso pour se hisser au deuxième tour de l'élection présidentielle qui n'a pas eu lieu ; ce n'est donc pas fondé de le considérer comme le président de la république - même si rien ne dit qu'il n'aurait pas pu battre PAKO au second tour. Certains le prenaient pour "Moïse, le sauveur" quand nous estimions que le salut ne pouvait venir que de la totalité du peuple. Au final, il nous faut sauver désormais le soldat Mokoko.

Le Général Jean Marie Michel Mokoko a été condamné par l'injustice congolaise à vingt ans d'emprisonnement. A la demande du roi Denis Sassou alias Nguesso. Nous savons que rien ne changera ce verdict. Et ceux qui font le pari d'une amnistie le 14 août 2018 se trompent : le monstre d'Edou ne peut pas libérer l'homme qui représente le risque de prendre le pouvoir de l'ethnie-Etat  Mbochi pour le donner aux Makouas. Les Mbochis ont le pouvoir. Ils ne veulent pas le perdre. Les Congolais sont condamnés à voir des Mbochis se succéder à la tête de l'Etat - s'ils continuent à se résigner comme ils le font aujourd'hui. Dire cela peut en choquer plus d'un mais c'est la stricte vérité que vous verrez à l’œuvre après la fin du règne de Sassou qui ne sera pas la fin du règne de la caste Mbochi au sommet de l'Etat. Les barbares primitifs en col blanc venus du bord de l'Alima ont encore de beaux jours devant eux. Pour le pire de notre peuple.

Condamné à vingt de prison, considérant les conditions exécrables de prison, le Général Jean Marie Michel Mokoko pourrait, s'il survit au mouroir qu'est la prison, en sortir à l'âge de 94 ans mais nous estimons qu'il est plutôt condamné à mourir en prison. A moins qu'il se passe quelque chose. Seule la France pourrait écourter son séjour en prison mais elle n'y fera rien. Elle a ses propres problèmes intérieurs comme la lutte contre le terrorisme. Le Congo est entre les mains de son gouverneur noir Denis Sassou alias Nguesso. Tout va bien. Le cas Mokoko est un détail pour la France et les puissances du monde qui laissent Sassou gérer le pays d'une main de fer.

Nous nous interrogeons donc légitimement si le Général Jean Marie Michel Mokoko est condamné à finir sa vie en prison. Si les mêmes causes entraînent les mêmes effets, on voit mal comment l'honorable André Okombi Salissa ne sera pas condamné à même durée : question immunité, si celle de Mokoko ne lui a pas été utile, ce n'est pas celle d'Okombi qui servira à quelque chose. Il s'agit bien aussi pour lui d'une atteinte à la sûreté d'un Etat pas sûr. Maître Martin Mbemba se trouve dans le même cas. Le scénario des armes déposées au domicile est le même. Quant à Paulin Makaya, il  est accusé d'une tentative d'évasion avec mort d'homme. Il n'est pas prêt non plus à voir la lumière de la liberté. Un prisonnier ne pouvant pas se présenter à une élection présidentielle, les prisonniers politiques resteront en prison...

Au Congo, il est très facile d'être condamné pour des motifs farfelus inventés de toutes pièces - surtout quand vous avez l'intention de ravir le fauteuil royal de Denis Sassou alias Nguesso qui ne croit qu'en la force. D'ailleurs, il condamne ses opposants de vouloir faire comme lui en s'appuyant sur la force armée pour porter atteinte à la sûreté et à la sécurité de l'Etat qui n'est qu'une périphrase désignant la volonté des autres de lui ravir son pouvoir absolu d'exercer le Mal absolu sur son peuple d'esclaves, en sa qualité de gouverneur noir, maître des esclaves. Il est donc le seul qui a le droit d'user de la force pour usurper le pouvoir. Ayant réussi son coup d'Etat en 1997, il possède désormais la violence légitime et le pouvoir de transformer ses mensonges, ses accusations en actes judiciaires validés par son ministère de l'injustice. C'est triste mais c'est comme ça en dictature.

Les peuples n'ont que les souverains qu'ils méritent. Quand le peuple laisse échapper 100% du pouvoir, le souverain ne peut être qu'un monarque qui possèdera 100% du pouvoir. Les Congolais ont le dictateur qu'ils méritent à cause de leur peur et de leur incapacité à s'unir et à se rebeller. Le jour où notre peuple fera œuvre de courage et de sacrifice, il aura un souverain à la hauteur de son courage et de son sacrifice. La dictature n'est pas fatale. A condition qu'on n'en fasse pas une fatalité...

 

NKOSSI, NGOMBULU ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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10 mai 2018 4 10 /05 /mai /2018 19:53
CONGO/INJUSTICE : LE GENERAL JEAN MARIE MICHEL MOKOKO EST DEJA CONDAMNE PAR LA VOLONTE DU ROI SASSOU

Nous suivons comme tous les Congolais, l'affaire qui oppose le système dictatorial congolais au le Général Jean Marie Michel Mokoko, une supposée affaire de coup d'Etat - avec des preuves préfabriquées par le régime. Pour nous, il n'y a pas procès mais mise en scène de l'injustice car pour qu'il y ait vraiment procès, on doit avoir une justice indépendante et non une justice aux ordres d'un individu. Ce n'est pas une justice mais une injustice, une inquisition.

Tout en écrivant, je regarde une vidéo de la troisième journée de cette inquisition contre un homme qui a battu Denis Sassou Nguesso à la dernière élection présidentielle : si J3M avait l'intention d'organiser un coup d'Etat, on se demande pourquoi il a participé à la dernière élection présidentielle au Congo-Brazzaville.

Des armes dont on ignore la provenance ont été présentées et même touchées par le lieutenant-colonel Poungui qui a donné, à la demande du Chef d'état major général, des détails quant à leur nature et à leur utilisation. Ses empreintes seront sur ces armes. Ce qui n'est pas normal car il s'agit de pièces à charge. Le lieutenant-colonel Poungui aurait dû porter des gants avant de manier ces armes. Cependant, nous avons tous compris que ce qui compte pour la cour, c'est d'auditionner des témoins à charge.

Nous avons déjà expliqué qu'il fallait à tout prix pour Denis Sassou Nguesso que le Général Jean Marie Michel Mokoko soit condamné pour qu'il ne soit pas à nouveau candidat à la prochaine élection présidentielle. En effet, l'homme est plus populaire que le roi Denis Sassou alias Nguesso ; il n'aurait aucun mal à le battre encore et même si Kiki Rikiki était candidat en face de lui, le Général Jean Marie Michel Mokoko le battrait aussi. Il faut donc à tout prix l'empêcher d'être à nouveau candidat à la présidence de la république du royaume d'Oyo. Tout cet anti-procès n'a vocation qu'à cela. Compte tenu de l'âge et des conditions d'incarcération, les chances du Général Mokoko d'accéder à la magistrature suprême se verront ainsi réduites par la conjonction de l'âge, de la durée et des conditions d'emprisonnement.

Face au mutisme du Général Jean Marie Michel Mokoko qui s'abrite derrière son immunité, la machine de l'inquisition poursuit son travail et nous savons que l'accusé est déjà coupable et condamné. Mokoko écarté, on s'attaquera  au cas André Okombi Salissa, autre candidat à avoir battu Denis Sassou alias Nguesso à l'élection présidentielle. Il n'y aura à la prochaine élection présidentielle aucun candidat sérieux de la partie nord du Congo face à Denis Sassou alias Nguesso ou face à son fils Kiki Rikiki Angwalima.

Le monde dit civilisé se préoccupe du Moyen-Orient. Sassou a donc le vent en poupe pour condamner arbitrairement le Général Jean Marie Michel Mokoko dont l'immunité a été bafouée : Sassou donne ; Sassou reprend - même s'il ne le signifie pas. Nous avons indiqué que la vraie immunité au Congo est de sang royal.

Le Congo a fait la preuve que même si un soi-disant prisonnier arrêté arbitrairement comme le président de l'UPC, Paulin Makaya, a purgé sa peine, il peut être détenu illégalement au bon vouloir du roi Denis Sassou alias Nguesso. Nous ne faisons donc pas grand cas de cette injustice actante menée tambours battants par les barbares primitifs venus des berges de l'Alima. Une injustice aux ordres n'a aucun intérêt. Tout comme des perquisitions faites en l'absence d'un accusé. Nous avons affaire à une comédie judiciaire dont la fin a déjà été écrite par Denis Sassou Nguesso...

NKOSSI, NGOMBULU ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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4 mai 2018 5 04 /05 /mai /2018 18:42
CONGO/SUCCESSION DYNASTIQUE : NOUS SAVONS MAINTENANT POURQUOI LE FILS VEUT LA PLACE DU PERE...

A la Baule, sous l'influence du président français François Mitterrand, de nombreux pays africains ont adopté le mode électoral par les urnes comme moyen apparent d'accéder au pouvoir républicain. Nous avons été nombreux à penser que l'Afrique était entrée dans l'ère de la démocratie électorale, avant la démocratie de projet et la démocratie sociétale. On croyait que le chantage démocratie contre aide économique allait durer et devenir une habitude démocratique en Afrique mais cela n'a pas fait long feu : les mauvaises habitudes ont la vie dure. Jacques Chirac a eu raison de dire que la démocratie était un luxe pour l'Afrique...

Depuis quelques années, de nombreux pays africains ont basculé de dictatures prenant le pouvoir et se maintenant par les armes à des dictatures "démocratiquement" élues et d'elles à des dynasties familiales "démocratiquement" élues à travers des élections truquées à souhait. Le Togo où un Eyadéma en remplace un autre, le Gabon où un Bongo occupe le fauteuil présidentiel du paternel, la RDC (même si Joseph Kabila n'est pas un vrai Kabila) ont franchi le pas en conservant le pouvoir au sein d'une même famille avec le soutien d'un clan et d'une ethnie. Le Congo Brazzaville sera le prochain sur la liste - si la Guinée Equatoriale ne le devance pas... 

Sur le plan constitutionnel, la république est pourtant un mode de gouvernance différent de la royauté. Cependant, la république prend de plus en plus dans certains pays africains des airs d'une royauté qui ne dit pas son nom.

Nous avons été parmi ceux qui avaient prédit les premiers que Denis Christel Sassou Nguesso entrerait en politique après avoir été un affairiste brouillon, grand Angwalima devant son paternel, le grand ndzokou royal. Si Ali Bongo est entré au gouvernement au poste de ministre de la défense, l'éléphanteau Kiki Rikiki se contente pour le moment d'un poste de député mais rien ne nous dit qu'il n'entrera pas au gouvernement du royaume au prochain remaniement ministériel. Il doit prendre le temps de faire ses armes politiques. Il faudra bien que le député devienne un jour le ministre et que le secrétariat du PCT lui échoit. 

Depuis peu, Denis Kiki Rikiki Sassou Nguesso a publiquement affiché son intention de succéder à son père lors d'une conférence publique de présentation de son livre - programme "CE QUE JE CROIS", une publicité de ses activités de propagande avec l'argent du Congo : on ne saurait expliquer autrement qu'un individu puisse attribuer des bourses, là où un Etat peine à le faire. Il affirme que le fait d'être fils de président n'est pas un obstacle à la succession de son père d'autant qu'il se dit Congolais - même si le petit peuple le prend pour un "Zaïrois". Nous imaginons mal Kiki Rikiki Angwalima présenter ses ambitions sans l'aval du père dont il reconnaît la pleine autorité en public, l'éléphant qui a fait entrer l'éléphanteau au comité central du Parti Congolais des Tricheurs Tueurs, le PCTue, le ndzokou qui lui a donné libre cours dans la gestion de la principale ressource du pays : le pétrole.

En répondant à une question sur le devenir des criminels économiques, Kiki Rikiki Sassou Nguesso a indiqué pourquoi depuis longtemps il est muana ndeya, le fils de l'espoir de la continuité de l'impunité absolue attribuée aux mauvais esprits de toutes les ethnies : son père, le clan et les mauvais esprits de toutes les ethnies savent qu'avec lui, ils pourront continuer à jouir de leur impunité absolue car en pilleur en chef des caisses de l'Etat-SNPC, on voit mal Kiki Rikiki se mettre à poursuivre ses comparses comme s'il avait lui-même les mains propres. Il veut le fauteuil ensanglanté de son paternel pour poursuivre le statu quo qui conduit le Congo à la banqueroute totale. En effet, nous voyons mal l'éléphanteau réussir là où l'éléphant-père a échoué lamentablement sur tous les plans.

Nous savons maintenant pourquoi le fils veut le fauteuil du père : pour préserver les intérêts du clan et de l'ethnie-Etat - y compris ceux des mauvais esprits de toutes les ethnies, pour garder le pouvoir toujours au nord, entre les mains d'une même famille. Nous sommes bien dans une république royale bananière où une famille possède tout le pays, un pays castifié avec l'ethnie royale au dessus de toutes les autres. Si seulement, il s'agissait de gens civilisés qui voulaient le pouvoir pour le bien-être des Congolais et le développement du pays, cela rendrait cette castification moins pénible mais il s'agit de barbares qui se donnent des airs de noblesse - alors qu'il n'y a rien de grand en eux. 

Les Congolais sont avertis. Il ne suffira pas de se plaindre, de vociférer ou d'insulter le fils prodigue du Ndzokou qui a mission de protéger l'argent et les biens mal acquis du régime. Le chemin est tout tracé : au nom du père, du fils et pouvoir. Amen. Les mauvais esprits de toutes les ethnies savent désormais qui suivre. " Celui-ci est mon fils Kiki Rikiki, bien-aimé. Que tous les mauvais esprits boukouteurs le suivent comme maître".

C'est entendu, qu'avec une milice ethnique qui fera en sorte que la voix du ndzokou soit suivie à la lettre pour qu'une famille à l'intérieur d'un clan continue à diriger l'ethnie-Etat jusqu'à la ruine totale du Congo qui finira entre des mains étrangères - si ce n'est pas déjà le cas, le pouvoir au Congo restera entre les mains d'un clan.

L'éléphanteau est déjà plus cupide et plus glouton que son père ndzokou. L'homme qui joue au Monopoly avec des vrais billets de banque et qui jette ses chemises qui coûtent des milliers d'euros viendra pour parachever l'oeuvre destructrice du père. On peut dire que pour le Congo, le pire est à venir et à redouter. Les barbares en col blanc ne font pas des sages ; leurs rejetons sont bien à leur image diabolique. En pire. Ils veulent le pouvoir pour le pouvoir, le pouvoir pour affirmer la domination d'une ethnie sur l'ensemble des autres ethnies du Congo - afin de jouir des richesses de notre pays comme bon leur semble. Le Congo va subir le règne des barbares pendant très longtemps si le peuple ne se réveille pas. Nous vivons déjà la catastrophe. Nous attendons juste que le fils, Kiki Rikiki Sassou Nguesso, vienne porter le coup fatal. Tenez-le pour dit.

 

NKOSSI, NGOMBULU ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA, 

MBUTA MUNTU

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2 mai 2018 3 02 /05 /mai /2018 21:30
LE FONDS BLEU : UNE ESCROQUERIE ECOLOGIQUE, UNE ARNAQUE SUR LE DOS DU CLIMAT

Quand on voit les médias occidentaux faire grand bruit sur les dysfonctionnements climatiques causés par l'industrialisation sauvage enclenchée par les pays riches, les puissances du monde, quand bien même l'Occident et l'Asie détruisent les forêts primaires tropicales pour les transformer en milliards de dollars ou d'euros, comment peut-on prétendre changer quelque chose en matière de climat sans changer de mode de production, de paradigme social ? Les Occidentaux n'arrêtent pas de claironner qu'ils ne changeront pas leur modus vivendi. Ce qui veut dire que la déforestation, la transformation de forêts entières en billets de banque se poursuivra. Cependant, un certain nombre de phénomènes risquent de modifier l'opinion des pays occidentaux  : ouragans, cyclones, moustique tigre, sécheresse ne sont pas très rassurants. Aussi, on invente encore des moyens de s'enrichir derrière le trou dans la couche d'ozone. On sait que la question climatique ne deviendra intéressante que lorsqu'elle rapportera de l'argent, des milliards de dollars - aux monstres cupides et sans pitié de la finance. On invente le compte carbone, le bilan carbone, bref des mécanismes qui enrichissent quelques gros cabinets derrière la crise climatique - sans arrêter de piller les forêts africaines. En effet, on rase les forêts pour le bois car à 2000 ou 3000 dollars le mètre cube, l'okoumé et le limba enrichissent vite les exploitants forestiers. Tant pis si l'Afrique devient un désert, si l'Europe se réchauffe, si l'Amérique est traversée par de plus en plus de cyclones et d'ouragans : on ne peut pas arrêter la course en avant à l'industrialisation qui n'est qu'un moyen de l'enrichissement des magnats des affaires.

On connaît l'importance de la forêt dans l'assimilation du carbone. Il faut donc préserver les forêts et cela tombe bien pour Denis Sassou alias Nguesso que le bassin du Congo à l'instar de celui de l'Amazone, possède l'une des plus grandes couvertures végétales du monde. La préserver demanderait des milliards de dollars et il serait intéressant que  ceux qui causent la déforestation et le dysfonctionnement du climat payent non pas pour préserver les forêts mais une sorte de taxe de destruction de la forêt vierge. Le monstre de l'Alima qui aux dires d'un ami a rasé les forêts du sud Congo sait que la forêt ne connaît pas de frontières. Tout comme les fleuves. Il est donc nécessaire de s'associer avec les autres pays du bassin du Congo pour faire cracher des milliards aux pays riches au prétexte de la préservation des forêts du bassin du Congo - que Denis Sassou Nguesso laisse pourtant détruire.

Il est connu que tout escroc, tout arnaqueur est un opportuniste qui flaire la bonne occasion de se mettre plein les poches. Aujourd'hui, la dégradation du climat qui n'est qu'une conséquence du libéralisme sauvage devient une occasion pour certains de s'enrichir. Que Sassou arrête cette comédie appelée "FONDS BLEU" qui amuse même les oiseaux et les singes qui voient des forêts entières disparaître au travers de la déforestation. Si Denis Sassou alias Nguesso veut escroquer l'Occident et les autres gouverneurs noirs, qu'il trouve un autre prétexte mais pas celui de la protection de la faune et de la flore. S'il veut aussi trafiquer l'eau du fleuve pour la vendre, il n'a pas non plus besoin d'un fonds bleu : si les Occidentaux avaient besoin de l'eau du fleuve Congo, ils ne nous demanderaient pas notre permission pour la prélever.

 

Qu'on arrête de nous distraire. D'un côté, on rase les forêts, de l'autre, on exige des milliards de dollars pour préserver ce que l'on détruit sciemment. Nous avons tous vu les images des forêts dévastées dans la Cuvette ouest au nom de la quête de l'or. En transformant une partie de la forêt en désert, avant d'exploiter l'or, on a prélevé le bois au passage. En polluant les rivières et les lacs, on a commencé par raser les forêts pour ensuite déverser des produits toxiques qui amalgament l'or et qui finissent dans nos cours d'eau comme le mercure qui est un poison pour les animaux aquatiques et les poissons, un poison qui finit par se retrouver dans le sang de ceux qui boivent l'eau des rivières et mangent leurs poissons.

On peut toujours essayer de nous distraire mais nous savons que l'homme d'affaires Willy Etoka détruit les forêts primaires pour les transformer en palmeraies avec le soutien des actionnaires occidentaux. On connaît les hommes politiques impliqués dans l'exploitation illégale du bois. Et nous savons que si rien n'est fait, un jour, le Congo deviendra un désert. L'érosion à Pointe-Noire et à Brazzaville est une conséquence du déboisement sauvage au profit des parcelles d'habitation. Avec les pluies abondantes, on n'a pas besoin d'être un grand scientifique pour comprendre ce qui se passe à Ngamakosso.

 

Il semble que le premier Rwandais de la RDC n'ait pas mordu à l'appât tendu par le mokilimbembe de l'Alima car il a refusé de parapher l'accord final. Le petit Rwandais a compris que le Béninois veut l'entuber derrière une fausse affaire de protection des forêts qu'on détruit pourtant allègrement. Si Sassou veut vraiment que nous commençons à le prendre un tantinet au sérieux, qu'il arrête le déboisement sauvage de notre pays et que l'on laisse aux forêts le temps de se reconstituer. Les sociétés forestières doivent reboiser : à chaque arbre coupé doit correspondre cinq arbustes de la même espèce plantés. Il faut que certaines étendues de forêts deviennent des aires protégées. Le contrôle des Eaux et forêts doit devenir systématique : chaque société forestière doit être accompagnée d'un contrôleur qui aura le pouvoir d'arrêter le massacre de nos forêts en cas de violation des lois de protection de la faune et de la flore. Il faut que ce rôle soit confié à ceux qui survivent grâce aux ressources de la forêt. Or, il n'en est pas question pour le moment. Les grumes sont toujours aussi nombreux en direction de l'Occident. Nous avons donc de bonnes raisons de croire que cette histoire de Fonds bleu n'est qu'un escroquerie écologique, une arnaque sur le dos des dysfonctionnements climatiques.

 

NKOSSI NGOMBULU ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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30 avril 2018 1 30 /04 /avril /2018 08:58

Vincent Bolloré a maille à partir avec la justice française dans des affaires de corruption au Togo et en Guinée - pour des affaires louches qui induisent des faits de corruption de chefs d'Etat dans l'acquisition de terminaux portuaires, entre autres. L'homme d'affaires français est installé dans seize pays africains dont il exploite les ports, les voies ferrées, entre autres domaines stratégiques, au détriment des Etats et des peuples mais la justice française ne se penche que sur les cas de deux pays - comme si Vincent Bolloré, le hooligan de l'économie française, aurait usé de méthodes différentes dans les quatorze autres pays. Nous exigeons un élargissement de l'enquête à tous les pays africains où le Groupe Bolloré est implanté. Ecarter les quatorze autres pays sans une enquête préalable est un déni de justice. Toutes les affaires de Vincent Bolloré sur le continent africain doivent être passées au peigne fin...

 

Nous incitons vivement la France à se pencher sur le cas de l'acquisition des terminaux du port autonome de Pointe-Noire, entre autres ports, au Congo, par Vincent Bolloré. A l'heure où le FMI exige un audit sur la corruption et la mauvaise gouvernance au Congo, il serait incompréhensible qu'on ne s'attelât pas au cas Vincent Bolloré dans notre pays. Cet homme qui a brillé par la poursuite systématique de la presse dès qu'elle osait dénoncer quelque malversation de son groupe, notamment au travers de Canal +, doit répondre à toutes les charges judiciaires qui doivent enquêter sur toutes ses acquisitions sur le sol africain. Il n'y a pas un Vincent Bolloré au Togo et en Guinée et un autre au Congo ou ailleurs. Si Vincent Bolloré a corrompu Eyadema ou Condé, comment ne pas parier sur la corruption de Denis Sassou alias Nguesso par ce prédateur économique qui n'hésite pas à écarter des concurrents en usant de méthodes frisant le gangstérisme économique ?

 

Le port autonome de Pointe-Noire est la propriété du Congo. Qu'un étranger devienne propriétaire même d'une partie de ce patrimoine national est un crime, une Haute Trahison de nos " politichiens ". Un port n'est pas une entreprise comme une autre : c'est le lieu où de nombreuses marchandises et produits manufacturés entrent dans un pays voire dans plusieurs pays qui n'en possèdent pas comme la RCA ou le TCHAD dont de nombreux produits manufacturés et marchandises transitent par le port de Pointe-Noire. Celui qui le contrôle contrôle le pays car il a pouvoir sur ce qui entre et sort de celui-ci. Le port est un lieu stratégique que l'on ne peut pas céder à la légère à un étranger. Qu'on se souvienne de l'importance du port d'Abidjan en Côte d'Ivoire dans le renversement du président Laurent Gbagbo. Combien de fois a-t-on saisi des armes destinées aux rebelles qui soutenaient Ouattara ? Il y a tellement de produits avariés et même empoisonnés qui transitent par les ports. On ne peut pas laisser un port entre les mains d'un étranger ; c'est de la HAUTE TRAHISON. Vincent Bolloré a toute latitude d'organiser des trafics de tous genres en contrôlant les ports africains. C'est bien par les ports que passe l'ivoire, n'est-ce pas ? Où passent donc les armes qui sont détenus par les terroristes de Boko Haram ?

Et avec ça, Vincent Bolloré menace de quitter l'Afrique qui l'a rendu milliardaire comme si l'Afrique avait besoin de lui ! Quel toupet ! Qu'il s'en aille donc de notre continent : nous ne l'avons pas attendu pour gérer nos ports et nos chemins de fer. Après tout, l'Afrique l'a rendu milliardaire. Ce n'est pas comme s'il nous rendait les milliards qu'il nous a volés !  Vincent Bolloré prouve que la Françafrique n'est pas morte mais qu'elle sévit toujours. Et les Vincent Bolloré du monde l'incarnent aux yeux du monde entier, en toute impunité. Il est temps que justice se fasse et s'entende. On ne peut pas se plaindre de l'immigration qui a pour cause l'appauvrissement de l'Afrique - sans combattre ceux qui l'appauvrissent. IL Y A UN TERRORISME ECONOMIQUE A COTE DU TERRORISME POLITIQUE QUI N'EST QUE LE REVERS DU PREMIER. On ne peut pas prétendre lutter contre le terrorisme politique si on épargne le terrorisme économique économique. Le premier est plus dangereux que le second et si l'Europe ne s'y attèle pas, elle n'aura qu'un seul destin : devenir nègre !

 

Nous appelons les Africains à boycotter la chaîne de télévision CANAL + de Vincent Bolloré. Il faut que les Africains commencent à agir en ayant une consommation responsable. Nous ne pouvons pas continuer à enrichir ceux qui appauvrissent l'Afrique et qui contribuent à nous imposer des dictatures et des dictateurs !

Vincent Bolloré n'est pas le seul coupable de corruption en Afrique : ils sont nombreux à priver les pays africains de démocratie en soutenant des dictateurs et en pillant leurs ressources. La France doit examiner le cas de toutes ses multinationales qui sont implantées sur le continent africain. Et pas que la France, d'ailleurs...

 

Nous lançons l'avertissement suivant : sans stabilisation politique du continent africain et sans arrêt du pillage de nos ressources, l'immigration ne s'arrêtera pas et il est à peu certain qu'un jour, TOUTE L'EUROPE SERA NEGRE : VOUS N'ARRIVEREZ PAS A REDUIRE LA POPULATION AFRICAINE PAR DES VIRUS OU DES VACCINS ; ELLE CONTINUERA A CROITRE. Les fils d'Afrique sont courageux : ils passent en Europe par tous les moyens, même à pied. Combien sont-ils à gagner la France pas les Alpes en parcourant 1400 kilomètres ? Un jour, s'il le faut, ils gagneront le Royaume Uni par la Manche. Nous avons par le passé peuplé cette terre. Nous avons bravé des déserts, des montagnes, des fleuves, des lacs et des océans. Tant que l'Europe nous imposera la misère, les Africains braveront tous les obstacles pour rejoindre les pays qui jouissent de leurs ressources. Que cela soit noté !

 

Nous demandons légitimement à la justice française d'étendre son enquête au-delà du Togo de Faure Eyadema et de la Guinée d'Alpha Condé qui a reconnu qu'il était un ami du sulfureux homme d'affaires français. Dans la mesure où la France a profité de l'exploitation des ports de seize pays africains, nous sommes en droit d'exiger des compensations. Vincent Bolloré compte parmi ceux qui appauvrissent l'Afrique et occasionnent des mouvements migratoires en direction de la France et de l'Europe. On ne peut d'un côté accepter de recevoir une part des profits du Groupe Vincent Bolloré dont l'Afrique représente plus de 2, 5 milliards d'euros de chiffres d'affaires et montrer des dents contre des Africains qui fuient la misère pour aller rechercher un meilleur avenir en Europe.

 

L'immigration est une conséquence du pillage de l'Afrique, une prédation qui pousse ses enfants à aller rechercher le bonheur ailleurs - alors qu'il y a tout sur le continent pour être heureux. Nous demandons un assouplissement des conditions d'obtention de visas à l'égard des seize pays africains pillés par Vincent Bolloré. Nous pensons que si l'on pille notre bois, notre pétrole, notre coltan (tantale) et bien d'autres minerais, il faut une compensation car les Vincent Bolloré de la France, de l'Europe et du monde sont légion en Afrique. En contrepartie de ce pillage, l'Europe doit octroyer des visas long séjour à de jeunes Africains ambitieux. Qu'on comprenne qu'il y a un lien entre pillage de l'Afrique et volonté de fuite vers des contrées plus favorables au bien-être. Quand des multinationales comme Total ou Bolloré soutiennent et installent des dictatures au sommet des Etats de pays du continent noir, les Africains doivent bénéficier officiellement d'une contrepartie migrationnelle. C'est le moins que l'Europe puisse faire.

 

J'ai encore à l'esprit les propos de Jacques Chirac, ancien président français qui avoua ceci : " Une bonne partie de l'argent qui se trouve dans le porte-monnaie de la ménagère française provient de l'Afrique ". Nous estimons que cela doit être compensé par de l'immigration légale - avant l'abandon pur et simple du franc cfa. Les Africains doivent suivre le chemin de leurs ressources et de leur argent confisqué dans des comptes d'opération. En Afrique, il n'y a pas que du pétrole, de l'or, du tantale, du diamant : il y a aussi des êtres humains. Si vous prenez nos ressources, acceptez aussi de prendre des migrants africains. Vous ne pouvez pas prendre nos ressources, piller nos pays, prélever notre argent dans des comptes d'opération et refuser de nous accueillir. Je terminerai par un proverbe africain : " Celui qui aime la poule et ses oeufs doit aussi aimer ses fientes ".

 

NKOSSI NGOMBULU ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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22 avril 2018 7 22 /04 /avril /2018 20:06

Bonjour cher LDM.

Je ne comprends plus rien dans cette politique du FMI. Le pétrole a été gagé, les recettes détournées dans des paradis fiscaux. Des aveux du pouvoir en place, toutes les réalisations ont été financées par la Chine et d'autres partenaires. Ce qui veut dire en clair qu'il n'y a pas eu sinon peu de financement des barbares aux affaires. Vu que la fameuse dette est autour de 5.400 milliards, considérant l'argent des générations futures (14.000 milliards) pourquoi le FMI ne demanderait-il pas tout simplement aux rapaces de la république de rembourser eux-mêmes la dette et aussi les CONTRAINDRE à rapatrier le reste du  butin ? Cela me paraît très simple car je ne saisis pas comment peut-on REMBOURSER UNE DETTE EN S'ENDETTANT? N'étant pas économiste peux-tu éclairer ma lanterne et éventuellement publier ta réponse pour que la religion du public qui se pose ces questions comme moi en soit édifiée. Je sais que tes écrits ont une grande audience chez nos barbares et que même Mme Lagarde "qui ne peut rien leur refuser" te lit régulièrement . Merci pour ta diligence.

Davy Albano, bonjour.  La question qui se pose déjà me paraît celle-ci : pourquoi un Etat s'endette-t-il - alors qu'il peut s'en passer ? Le solde de 14000 milliards et de 5400 milliards de francs cfa laisse une différence positive de 8600 milliards de francs cfa. Quel intérêt a un cuisinier d'emprunter du sel quand il en possède déjà ? On peut y déduire que le cuisinier a caché le sel ou l'a déjà volé. L'endettement du Congo dénote une logique j'ai déjà dénoncée : on pille les caisses du Trésor public et on s'ingénue à y laisser des dettes. Jamais trahison politique n'aura été si HAUTE. Les barbares n'ont pas de limites parce que les barbares n'ont pas de morale. Leur cupidité n'a pas de limite. Ce sont des monstres en col blanc, des sauvages primitifs en costume. Et ce n'est pas tout : même quand ils s'endettent au nom du Congo, les barbares n'utilisent pas tout l'argent emprunté dans l'intérêt du Congo. L'immoralité est totale.
 
Denis Sassou alias Nguesso et son gang de barbares familial servi par les appétits de toutes les ethnies sont une malédiction pour le Congo : à la mort de Sassou, le Congo sera un Pays aux Riches Ressources Très Pauvre et Très Endetté (PRRTPTE). Les barbares s'autorisent tous les excès, toutes les malices car ils sont sans vergogne. Quand on assassine la morale, tout est possible car tout est permis d'autant qu'on bénéficie d'une impunité collective absolue.
 
Tu te demandes pourquoi le FMI ne pourrait-il pas demander aux rapaces de la république de rembourser eux-mêmes la dette. C'est  vrai  que la logique  aurait voulu que les  choses se passent aussi  simplement mais le FMI  sépare  la responsabilité  d'Etat et celle de l'individu et, surtout, ce n'est pas sa mission : LE FMI N'EST PAS UNE POLICE FINANCIERE D'ETAT. IL NE S'INTERESSE QU'AU PROFIT AVEC LA POSSIBILITE DE VENIR SUR PLACE ORGANISER LA COLLECTE LUI-MEME Déjà pour cela, Il eût fallu  démontrer que  l'argent du Congo, notre pays, a  été  détourné par les rapaces au sommet de l'ethnie-Etat. C'était tout l'intérêt l'audit. Or, le FMI n'en a cure - puisqu'il signe un accord en connaissance de cause. Il sait qu'une dette souveraine passe d'un Etat à l'autre jusqu'à la fin des temps et tant qu'il y aura un Congo avec un Etat, il y aura toujours moyen de se faire rembourser plusieurs fois la mise car plus la dette dure, plus les intérêts augmentent !
 
Pour  le remboursement, le Congo a d'autres ressources que le cash si nécessaire : il y a le sol fertile,  la forêt  et l'océan. Notre pays regorge de pétrole qui n'a pas encore été exploité  ainsi que de nombreux minerais. Un petit mètre cube  de bois  peut valoir 2 à 3000 dollars ! Nous avons de l'or et du diamant. Si ces requins de la finance prêtent,  ils savent comment récupérer leur mise. La finance internationale s'enrichit davantage avec des pays qui gèrent mal leurs ressources financières. PLUS VOUS AVEZ DU MAL A PAYER, PLUS CELA PRENDRA PLUS DE TEMPS ET GENERERA PLUS DE PROFITS. Déjà que les taux d'intérêt sont considérables à cause des risques pris. C'est toute l'utilité des agences de notation qui permettent aux banques d'évaluer les risques.
 
Je crois que la dette est une prise en otage de nos ressources futures car le Congo n'a pas les moyens et les outils de les exploiter sinon un grand ingénieur comme  Tsengué Tsengué  ne passerait pas son temps  à  faire pousser des pleurotes, lui qui est un véritable inventeur primé au niveau international !   C'est l'avenir du Congo que Sassou hypothèque. L'argent des générations futures est  déjà entre les mains des banques occidentales. Attends, il est impossible de dépenser autant d'argent. Les puissances du monde sont heureuses ce genre de turpitude : eĺles peuvent même se permettre de nous prêter notre propre argent.  
 
Le Congo  ne peut pas rembourser sa dette en s'endettant   : cet argent  ne produira pas de plus-value. Nous n'avons aucun tissu industriel ; on peut juste construire quelques architectures trompeuses. Le FMI en profite aussi de  régimenter notre pays. La dette est donc aussi une néocolonisation : vous perdez la souveraineté sur l'exploitation de vos ressources.  Les Chinois peuvent s'emparer de nos forêts qu'ils saccagent et de nos terres fertiles pour combler la désertification de leurs sols.
 
Le service de la dette qui impose une certaine cadence de remboursement empêche ou ralentit la capacité d'un État à investir : une bonne partie de l'argent de l'Etat va dans les caisses des banques. Les pays en faillite sont une très grande source de profits pour les banques qui augmentent significativement leur taux d'intérêt.  La dette est le meilleur outil de construction du gouvernement mondial. Un pays endetté est un pays esclave à qui on peut tout  imposer - en usant juste de la force fiduciaire. 
 
La dette d'Etat passe d'un gouvernement à l'autre ; elle a une garantie totale et pérenne tant qu'elle n'est pas remboursée. On sait que les Rothschild ont tout leur temps  pour contrôler ce monde. La Syrie n'avait plus de dette.  Une guerre et elle sera obligée de s'endetter. Tu as vu comment de nombreux pays comme le Venezuela souffrent,  eux qui voulaient sortir de l'influence américaine. Le monde de l'argent est une dictature du profit. ET QUAND LA DICTATURE DE L'ARGENT RENCONTRE LA DICTATURE POLITIQUE, C'EST ELLE QUI IMPOSE SA LOI. ET C'EST LE PEUPLE QUI TRINQUE.
 
En conclusion, la dette est stratégiquement un bon outil d'asservissement et d'appauvrissement des peuples, elle qui enrichit de façon exponentielle les puissances du monde de la finance.
 
 
NKOSSI NGOMBULU ZA MAKANDA,
LION DE MAKANDA,
MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
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21 avril 2018 6 21 /04 /avril /2018 00:44
MRLC : COMMUNIQUE DE PRESSE DU COMITE AD HOC

L’Assemblée Générale du MOUVEMENT REPUBLICAIN POUR LA LIBERATION DU CONGO, (MRLC) du 07 avril 2018, a consacré la fin du mandat du président Henri PEMOT ainsi que de son équipe, conformément aux dispositions statutaires du CONGRES DES CONGOLAIS DE L’ ETRANGER du 06 et 07 août 2016 à Paris.

Cette conditionnalité appelle des nouvelles élections afin d’élire une nouvelle direction du mouvement. Une période de transition de 40 jours (après l’Assemblée Générale du 7 avril 2018) est requise au terme de laquelle seront organisées lesdites élections.

Ne peuvent être candidats à  ces élections que ceux des membres s’étant acquittés de leurs cotisations mensuelles et du  versement d’une caution de 500 euros exigible à cet effet. 

L’Assemblée Générale à l’unanimité a mis en place un COMITE AD HOC, indépendant et donc  autonome avec les pouvoirs effectifs pour organiser dans le délai sus indiqué  ces élections. Il est le seul  organe établi devant  rendre le verdict.

Ce COMITE AD HOC de 4 membres est composé de la manière suivante:

1-   PRESIDENT :  CICERON MASSAMBA. 

2-  VICE- PRESIDENT,   CHARGE DES RELATIONS PUBLIQUES, FINANCES ET BUDJETS :  REGIS VOUMINA.

3- SECRETAIRE GENERALE, CHARGEE DE LA PLANIFICATION, DE L ACTION ELECTORALE : GERTRUDE BIENVENUE MALALOU KOUMBA.

4- SECRETAIRE GENERAL ADJOINT, CHARGE DE LA COMMUNICATION, PORTE PAROLE : ERIC BIENVENU BANDOU.

S’appuyant sur  l’éthique qu’inspire le débat en cours sur la moralisation de la vie publique au Congo et en conformité avec les textes en vigueur  du CONGRES, le COMITE AD HOC se réserve le droit d’examiner la conformité des candidatures eu égard aux dispositions précitées.

De fait, le COMITE  AD HOC ne saurait se substituer en équipe de campagne à la merci des candidats, ni subir des interférences de manière à altérer le déroulement du scrutin.
 

 

MRLC : COMMUNIQUE DE PRESSE DU COMITE AD HOC
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20 avril 2018 5 20 /04 /avril /2018 23:07
PAR L'ACCORD DU FMI, LA FRANCE INDIQUE QU'ELLE VEUT SAUVER SON SERVITEUR SASSOU

La présence de Bruno Le Maire à Brazzaville au chevet de Denis Sassou alias Nguesso pour lui administrer une promesse de 135 millions d'euros était un indicateur qui clignotait dans le sens d'un accord imminent entre le FMI et le Congo (Brazzaville) - bien que l'ethnie-Etat privé parce que privatisé de notre pays ne remplissait pas les exigences de bonne gouvernance et de non corruption. Il fallait sauver le serviteur Sassou. Dans l'intérêt de son maître.

Nous savions que le FMI qui n'est qu'un instrument financier entre les mains des puissances allait finir par signer un accord avec le Congo. Nous en espérions une grande rigueur de la part de cette institution mais nous voilà bien déçus. Le FMI, c'est l'argent de la France, des Etats-Unis, de la Chine et de tous les pays qui en sont membres. Au lieu de prêter sur le plan bilatéral, on prête derrière une institution financière dont le métier est l'art de la récupération rapide des investissements.

Ne nous réjouissons pas trop vite à cause de cet accord : Le FMI ne sauvera pas le Congo car derrière, cet argent ne produira pas de plus-value et de profits mais servira à payer les salaires et à payer d'autres dettes non renégociées tout en étant détourné. NOUS LE REPETONS : LA DETTE AJOUTEE A LA DETTE CREE, SI L'ARGENT NE PRODUIT PAS DE LA PLUS-VALUE, JUSTE DU SURENDETTEMENT. Si avec plus de 14000 milliards de francs cfa, le monstre de l'Alima n'a pas pu doter le Congo d'un tissu industriel, ce n'est pas maintenant qu'il le fera. Et vous aurez noté qu'en dépit des réserves, le FMI signe un accord qui n'arrêtera ni la mauvaise gouvernance, ni le détournement des deniers publics dans notre pays. Ce qui se passe est facile à comprendre : la France sauve son serviteur Denis Sassou Nguesso car il est le meilleur garant des intérêts français et étrangers au Congo. Ce sauvetage leur donne une mainmise encore plus grande sur notre pays. A-t-on besoin de vous rappeler les mots du Général de Gaulle ? Si oui : " LA FRANCE N'A PAS D'AMIS. QUE DES INTERETS ".

Bruno Le Maire est allé prévenir Sassou qui va obéir aux injonctions de son maître : l'Hexagone. Nous allons encore un peu plus perdre le contrôle sur les ressources de notre pays. C'est triste mais dans un monde de requins et de sardines, on ne peut pas demander au requin de ne pas suivre ses instincts primaires. Eh bien, le monde de la finance est un monde de requins. Quand la sardine demande l'aide du requin, c'est qu'elle désire se faire manger. Les Congolais doivent se préparer à plus de douleurs, plus de souffrances. Les requins de la finance n'ont pas pitié de bans de sardines. Ils dévorent les Etats et les pays. Sans état d'âme.

NKOSSI ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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20 avril 2018 5 20 /04 /avril /2018 20:18
FRANCE/VAISON-LA-ROMAINE : LES OBSEQUES DE MON AMI DIEUDONNE NAIRE LOUBASSA SE SONT BIEN PASSEES

Je reviens de Vaison-La-Romaine où j'ai assisté à l'enterrement de mon ami et frère Dieudonné Naire Loubassa. Je viens de réaliser ce qu'il me disait : sa famille s'étend sur trois pays : Tchad, RCA, Congo. De toute sa génération de nombreux frères et soeurs, il était l'aîné. J'ai même eu la chance de rencontrer une dame de la lignée de Debal, sa grand-mère tchadienne qui fut une souveraine traditionnelle. La grand-mère tchadienne épousa un Congolais qui fut un grand commerçant qui avait souhaité que ses enfants rejoignent sa famille congolaise, les Loubassa, après sa mort. C'est ce qui explique l'arrivée de Dieudonné Naire Loubassa à Brazzaville après la mort de son père au Tchad car ce dernier souhaitait aussi comme son père que ses enfants regagnassent le Congo. Une partie de la famille s'est installée en République centrafricaine. L'occasion de sa mort m'a permis de découvrir la diaspora familiale de feu Naire Loubassa dispersée en France et en Belgique.

Nous nous sommes rencontrés sur les bancs de l'université Marien Ngouabi à la Faculté des Sciences Humaines où nous fûmes une génération brillante d'étudiants en sociologie au début des années 80. Je garde intact dans un coin de ma mémoire tous les échanges intellectuels que nous avons eus, des moments qui renvoyaient parfois à la transcendance intellectuelle.

Le défunt laisse cinq enfants : Falmata, Patrick, Martin, Doriane et Marie. Je lui ai rendu un dernier hommage à l'église et au nouveau cimetière communal de Vaison-La-Romaine où j'ai prononcé l'oraison funèbre comme il le souhaitait. Il m'a doucement préparé à son départ en me disant : "MBUTA, TU PRONONCERAS MON ORAISON FUNEBRE". Je lui ai rendu un dernier hommage très vibrant. De l'homme, de toutes les dimensions qui le composaient, il voulait qu'on retienne le poète - ce qui me permet de dire : " A Vaison-La-Romaine, repose un poète"...

Il fut l'époux de feue Isabelle Bouquet originaire de Vaison-La-Romaine, union de laquelle naquirent deux enfants : Martin et Marie. C'est ce qui explique qu'il s'installa dans le Vaucluse jusqu'à sa mort. 

Dieudonné Naire Loubassa était un intellectuel qui laisse une abondante œuvre littéraire : livres touristiques,  romans et recueils de poésie. Il aurait célébré sa soixante-unième année le 20 janvier prochain. Il avait un ultime roman en chantier qu'il n'a pas pu achever. Que son âme repose en paix.

 

NKOSSI NGOMBULU ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

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