Nous avons tous suivi le procès en inquisition du Général Norbert Dabira accusé d'atteinte à la sûreté d'Etat au travers d'un complot visant paraît-il à faire exploser l'avion du roi Sassou en vol, procès d'injustice au cours duquel le Général Nianga Mbouala alias Tata Mandefu, est venu témoigner à charge contre un autre Général comme lui : Norbert Dabira, Général de Division, tous les deux Mbochis comme 98% des officiers de la milice ethnique qui nous tient lieu de "faiblesse" publique - selon la qualification d'Asie Savon de Marseille. Pour le même chef d'accusation que le Général Mokoko, lui s'en tire à bon compte avec cinq ans tandis que le Général Jean Marie Michel Mokoko prend vingt ans de prison. Il n'a même pas été utile d'entendre les deux tireurs d'élite proposés par le Général Nianga Mbouala Ngatsé - comme si Norbert Dabira pouvait faire un attentat tout seul. Etrange !
Accusé par Nianga Mbouala comme le principal bénéficiaire de l'opération visant à liquider le kani Denis Sassou alias Nguesso, dans la mesure où les autres membres de l'ethnie-Etat travailleraient désormais pour lui, Jean Dominique Okemba alias mora Satan qui s'est fendu d'une simple lettre de justification et de démenti n'a même pas été entendu par la cour suprême de l'injustice royale - alors qu'il a été publiquement accusé par le Général Nianga Mbouala Ngatsé de fomenter un coup d'Etat. Ailleurs, il aurait été convoqué pour être entendu et confronté aux deux autres Généraux du système. Dans sa lettre, il nous explique en fait pourquoi il ne peut être poursuivi : son immunité absolue de sang royal - pour être un proche parent du roi Denis Sassou alias Nguesso. Nous avons tous vu comment l'immunité du Général Jean Marie Michel Mokoko a été piétinée comme une simple paille par un tribunal mbochi : Sassou donne, Sassou reprend. Sassou fait, Sassou défait. N'a-t-il pas réduit feu Ntsourou, un Téké, de colonel, à simple soldat pour ensuite donner l'ordre de le liquider en prison - pour éviter qu'il ne dise la vérité aux juges français concernant le massacre des disparus du Beach, soit 354 Kongos tués - sans raison ? Sassou a oublié que Ntsourou l'a aidé lors de son putsch de 1997. Le plus grand tort du colonel Ntsourou était de ne pas être Mbochi mais Téké.
Le Général Nianga Mbouala Ngatsé, bénéficiant lui aussi de l'immunité de sang royal, a juste été entendu en qualité de témoin à charge - alors même qu'il était accusé par le Général Norbert Dabira de faire partie du complot car un complot ne se fait pas seul : il faut des complices tout aussi coupables que le leader du coup fourré. Nianga Mbouala n'a pas fait que charger le Général Norbert Dabira ; il en a profité aussi profité pour mettre en cause Jean Dominique Okemba - comme s'il avait un compte à régler avec Mora Nzambé. Il a peut-être dit la vérité mais qu'importe puisqu'on dit que JDO a déjà vaincu Sassou la nuit et ne reste que la victoire du jour ? Avec Jean Dominique Okemba, le pouvoir demeure au sein de la famille royale : ce n'est donc pas si grave que ça qu'il règne après Sassou. Si déjà le fait d'être Mbochi est une situation atténuante, appartenir à la famille royale est une sorte d'immunité absolue de sang. En effet, si le fait d'être Mbochi atténue une peine de prison de quinze ans pour la ramener à cinq au lieu de vingt, appartenir à la famille royale par le sang ou par l'alliance comme Castanou - absout tout : les écoutes illégales, le vol, le crime, les détournements, les meurtres, l'incompétence, etc. Modeste Boukadia, pour moins que ça, a été condamné à trente ans de prison juste pour avoir demandé un gouvernement d'union nationale : normal car c'est un simple Sudiste ; cela se comprend très vite. Nous voyons comment on ne prend pas de gants quand il s'agit de massacrer les Sudistes tandis qu'au nord et en territoire mbochi, on se la coule douce. Jamais un président du sud n'a bombardé le nord du pays. Il y a d'un côté le kimuntu et de l'autre la barbarie la plus primitive - surtout quand il s'agit de terroriser ceux qui peuvent développer le pays - alors que pour les Mbochis et les Nordistes, le pouvoir ne sert qu'à s'enrichir et nous allons le prouver. Depuis le retour de Denis Sassou alias Nguesso au pouvoir, le Congo a engrangé beaucoup d'argent en vingt ans, il y a eu plus de 14000 milliards de francs cfa d'excédents budgétaires. Cet argent et la plus grosse partie du budget de l'Etat a été détourné pour garantir l'avenir des Mbochis. Ils ont eu plus de vingt ans et des sommes colossales pour transformer le Congo en pays émergent ou semi-industriel mais ils ont plutôt pillé les caisses de l'Etat !
En une phrase attribuée au Général Dabira, le Général Nianga Mbouala Ngatsé a résumé la préoccupation centrale des " politichiens " du nord, surtout de ceux qui appartiennent à la secte au pouvoir, à l'ethnie-Etat, un concept qui prend ici tout son sens. Nianga Mbouala Ngatsé peut attribuer ses inquiétudes à Norbert Dabira mais c'est lui qui parle, c'est donc son idée sortie de sa bouche barbue à souhait : que va devenir l'avenir des Mbochis ? Vous avez bien entendu : il est ici question de l'avenir des Mbochis et non de l'avenir du Congo et des Congolais. Et dire cela en public montre que les Mbochis ne prennent même plus de gants pour en parler. Nous comprenons aisément que les Mbochis ne sont au pouvoir que pour assurer l'avenir des Mbochis et rien d'autre. Les autres ethnies du Congo ne se posent pas cette question car ils n'ont pas d'avenir, leur avenir étant incompatible à celui des Mbochis. Pourquoi ? Parce que l'avenir, c'est la détention du pouvoir. Cette question est celle qui rassemble les Mbochis autour des privilèges que leur confère le pouvoir. L'AVENIR DES MBOCHIS, C'EST D'INCARNER L'ETAT, C'EST-A-DIRE, LE POUVOIR. LES MBOCHIS SONT BEL ET BIEN L'ETHNIE-ETAT DU CONGO. Perdre le pouvoir pour les Mbochis, c'est ne plus avoir d'avenir du tout ; c'est ce que cet aveu de Nianga Mbouala Ngatsé veut dire.
Qu'on m'explique comment une ethnie qui détient tous les pouvoirs, les Mbochis occupant tous les postes importants de décision, les Mbochis tenant l'armée, l'Etat devenu ethnie-Etat, des gens qui ont détourné plus de 14000 milliards de francs cfa, peut avoir peur de l'avenir. Ils possèdent les médias et la plupart des hommes d'affaires comme Willy Etoka sont Mbochis, ils occupent le plus grand nombre d'emplois dans la fonction publique, gangrènent presque toute la milice d'Etat et contrôlent toutes les sources financières du pays car rien ne se fait sans eux - sans qu'ils en tirent profit. Une telle inquiétude, c'est la preuve qu'ils n'abandonneront jamais plus le pouvoir entre les mains d'une autre ethnie - alors que ce sont des barbares primitifs incapables de développer un petit pays de quatre millions d'habitants, même pas, si on enlève les étrangers ! Nous sommes entrés en " incompétentocratie " depuis plus de vingt ans. Toutes les petites infrastructures ne sont là que pour tromper l'opinion publique et justifier la sortie de milliers de milliards pour des projets surfacturés : il faut bien créer des occasions de détourner l'argent - pour garantir l'avenir des Mbochis !
De quoi s'inquiète donc le Général Nianga Mbouala Ngatsé quand il parle de l'avenir des Mbochis ? L'avenir du reste des Congolais que les Mbochis ont ruiné n'est-il pas important ? S'ils étaient au moins compétents et désireux de développer le pays, cela se saurait mais ils nous prouvent chaque jour qui passe que ce sont des barbares primitifs, des barbares en col blanc, qui pour leur avenir qui n'est autre que la conservation du pouvoir, sont prêts à massacrer le reste des Congolais comme si seuls les Mbochis étaient importants dans notre pays - alors qu'en plus de quarante ans de pouvoir, ils ont fait la preuve qu'ils sont les pires de tous les habitants du Congo, des incompétents notoires, des criminels génétiques, des assassins de sang froid comme les sauriens.
Le procès en injustice et en inquisition nous a montré le niveau de leurs Généraux - y compris celui du plus instruit d'entre eux. Ils ont les armes et font en sorte que l'armée soit entre leurs mains pour conserver le pouvoir ad vitam aeternam. Ils savent s'entendre quand l'avenir des Mbochis, à savoir, la perte du pouvoir, est en cause. Vous les verrez dépasser leurs conflits, leurs animosités à la mort de l'éléphant ou quand il aura cessé de piloter le pays, au nom de l'avenir des Mbochis. Le Congo vit sous un complot mbochi, une ethnie qui idéologiquement se considère comme l'Etat du Congo, un peu comme une caste hégémonique politique. Hélas, le reste des Congolais n'est pas assez uni pour contrer " l'avenir des Mbochis " qui se construit sur la ruine du Congo. Vous avez au travers de cette hantise qui anime tous les Mbochis qui ne vivent que du pouvoir le problème numéro un du Congo : ils sont prêts à tout pour conserver cette position. Vous avez la preuve qu'idéologiquement, les Mbochis - même s'ils ne profitent pas ou ne jouissent pas des privilèges du pouvoir n'entendent absolument pas qu'un membre d'une autre ethnie se juche au sommet de l'Etat car un Makoua au pouvoir prendrait le pouvoir pour les Makouas. Nous validons le concept d'ethnocratie et celui d'ethnie-Etat par la même occasion.
Même ruiné, il restera toujours assez d'argent à notre Etat pour que l'avenir des Mbochis soit assuré s'ils restent au pouvoir pour se goinfrer comme des crocodiles de l'Alima. C'est pour le peuple que cela pose problème car l'ethnie-Etat ne payera pas les pensions, les salaires et les bourses des étudiants pour mener la belle vie que seuls les Mbochis méritent...
Vous êtes donc avertis et je vous le dis sans périphrase, sans détour et sans euphémisme : LES MBOCHIS NE LAISSERONT PLUS JAMAIS LE POUVOIR. Que cela soit dit et entendu. Le Congo est condamné à voir un Mbochi succéder un autre Mbochi au sommet de l'Etat privatisé du Congo. Pour le malheur de tout un pays. La seule compétence dont ils ont besoin consiste à être capables de conserver le pouvoir et rien d'autre. Et pour cela, il suffit de tenir l'armée pour avoir le droit légitime de tuer, de massacrer les Bakongos et de terroriser le reste du peuple... A moins d'un sursaut de l'histoire car les armes ne garantissent toujours pas un avenir ethnique. Pour contrer "l'avenir des Mbochis" et contrarier l'histoire, le reste du peuple congolais n'a plus qu'un seul choix : s'unir.
Dabira a bien avoué que les Mbochis ont une armée secrète qui s'entraîne de façon cachée et que l'ethnie-Etat possède des avions de chasse. Tout ça pourquoi, chers amis ? Pour massacrer les autres ethnies qui voudraient leur prendre leur pouvoir qui n'appartient plus au peuple mais à eux et à eux seuls. Cependant, si tout le reste du peuple faisait front contre les barbares, à coup sûr, nous remporterons cette guerre. Hélas, Denis Sassou alias Nguesso a tout fait pour diviser le reste du peuple.
Oui, le Congo est bien en guerre. PAS CONTRE UN PAYS ETRANGER MAIS CONTRE L'AVENIR DES CONQUERANTS ET ENVAHISSEURS MBOCHIS. Ce n'est pas moi qui le dis mais le Général Nianga Mbouala qui en fait allusion autour d'une interrogation prêtée au Général Norbert Dabira. Tant que les Mbochis auront un avenir au sommet de l'Etat, nul doute que le Congo est perdu. Vous verrez l'histoire confirmer mes dires. Aussi, au lieu de nous distraire avec deux présidents à la tête du MRLC, il est temps de bâtir une stratégie solide. Il s'agit de l'avenir du Congo, celui des Mbochis ayant déjà été assuré depuis plus quarante ans. Et qu'ils se tiennent tranquilles : l'avenir du Congo garantira l'avenir de tous les Congolais, y compris celui des Mbochis si un vrai démocrate accédait au pouvoir. Néanmoins, je le dis derechef ici : tout le monde doit rendre des comptes et pas que les tenanciers de l'ethnie-Etat. Les mauvais esprits de toutes les ethnies, complices du pillage du pays, doivent aussi rendre des comptes. Cette fois-ci, on ne lavera pas les mains. Nous jugerons même les juges...
NKOSSI, NGOMBULU ZA MAKANDA,
LION DE MAKANDA,
MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU