COMMENTAIRE : Voici le discours fleuve de Denis Sassou Nguesso prononcé à l'occasion du cinquante-deuxième anniversaire de la pseudo-indépendance congolaise dont les célébrations ont eu lieu dans le Pool. Nous allons le disséquer demain en mettant nos observations en rouge comme d'habitude. Nous vous laissons en prendre connaissance pour le moment afin de vous faire votre opinion. La question essentielle qui doit être soulevée est la suivante : qu'est-ce qui détermine les décisions politiques d'un dictateur comme Denis Sassou Nguesso puisqu'il n'y a pas d'action anodine en politique ? Toute action politique est sous-tendue par des valeurs qu'il faut faire émerger. Et c'est à ce niveau qu'on reconnaît la qualité d'un analyste politique.
Monsieur le président du Congrès,
Monsieur le président du Sénat,
Mesdames et messieurs les parlementaires,
Mes chers compatriotes,
Il y a quinze, ans que l’on s’en souvienne, peu d’observateurs croyaient en nos capacités à refaire l’unité nationale, à reconstruire et à remettre en bon ordre de marche notre pays profondément meurtri, divisé et détruit par les hostilités déclenchées le 5 juin 1997.
Si Sassou croit qu'il a reconstruit le pays - alors qu'il a tout détruit au niveau éducatif, sanitaire, politique avvec l'éviction de l'opposition à l'assemblée, avec un communautarisme exacerbé, ou il est un menteur ou il a un problème au niveau de l'entendement car l'unité nationale n'existe nulle part avec une armée mbochisée à l'extrême, une fonction publique nordisée, tous les postes de direction occupés par des membres d'une seule région. L'unité suppose un lien et le lien, c'est l'égalité des droits et des devoirs pour tous. Or, ce n'est pas le cas : maître Malonga est injustement arrêté tandis que certains volent pillent et ne sont jamais inquiétés. Il suffit que certains disent - parfois en public devant tout le pays : "Après tout, je suis mbochi (c'est-à-dire de la race des seigneurs)" et personne ne trouve à redire.
Aujourd’hui, ils sont nombreux, au Congo et à l’étranger, à saluer les succès que nous enregistrons sans cesse sur plusieurs plans de la vie de notre pays. Il est vrai qu’au commencement, la tâche n’était guère aisée. Le pari sur son succès était des plus incertains.
Longue, rude et escarpée est la pente au sommet de laquelle se trouvent la prospérité, la cohésion et l’unité ; la paix, la confiance et la crédibilité ; la fierté et la dignité nationales.
J'aimerais bien savoir qui croit à l'étranger que le fait que la majorité de la population congolaise n'ait pas d'eau, d'électricité, se retrouve sans emploi, sans soins, est un succès ! Sassou doit citer ses sources car là, il y a déformation de la réalité comme si l'homme qui a écrit ce discours ne connaît pas vraiment le Congo..
Jour après jour, depuis quinze ans, nous gravissons cette pente au prix de gros efforts, parfois au prix de sacrifices et de privations. Nous la gravissons, grâce à un généreux sentiment de patriotisme, grâce à un formidable esprit de responsabilité, d’abnégation, de rigueur et de solidarité. C’est ainsi que nous inscrivons dans la durée la renaissance et la rénovation de notre cher Congo.
Sassou ose parler de sacrifices, de privations ? Pour qui ? Quand un homme comme lui possède plus de mille boeufs, des milliers de caprins des autruches et des milliards de dollars, en quoi s'est-il donc sacrifié ? Tout son clan est immensément riche donc ceux qui souffrent et sont privés de tout, ce sont les pauvres citoyens - surtout les sudistes qui ne font pas partie du clan car Sassou déteste le sud du pays...
L’état de la nation en cette année 2012 porte la marque de cette progression rassurante, la marque de la détermination et de l’ardeur, la marque de la confiance en l’avenir.
Malgré les aléas inhérents aux temps futurs et les contrariétés du sort, notre pays continue d’avancer avec assurance dans les principaux domaines qui justifient ses ambitions de progrès et de meilleure vie de ses populations.
Voici comment.
Au plan politique, à mesure que passe le temps, l’édifice institutionnel qui régit notre pays se consolide. La République, libérée de ses angoisses se vivifie et s’apaise. Le pouvoir d’État est administré dans le respect de l’indépendance de chacune de ses composantes, et dans un esprit de nécessaire cohésion nationale. Sassou doit arrêter de mentir car nous savons tous que le pouvoir judiciaire n'est pas indépendant sinon on n'aurait pas arrêté Tsourou ou maître Malonga ou même le général Mbaou qui avait pourtant une autorisation de sortie. Est-ce une pure coïncidence si toutes les victimes de l'injustice sont pour la plupart non-Mbochis ou non-nordistes ?. La démocratie s’affermit progressivement. Le Congo vient de renouveler son Assemblée nationale. (Non, lui Sassou vient de renouveler SON assemblée nationale en faisant disparaître l'opposition car il n'y aura plus de groupe d'opposition pour la première fois dans son assemblée qui se prépare à voter la modification de la constitution.) Dans l’ensemble, comme ce fut déjà le cas pour les sénatoriales l’année dernière, les élections législatives de juillet et août 2012 se sont déroulées dans la paix, la liberté et la transparence (la transparence ? Jean-Paul Matsima doit rire en lisant ceci, lui qui a été dépouillé de son siège de député à Mvindza. Où voit-on de la transparence quand les députés et sénateurs sont cooptés à Oyo par le clan Sassou et Nguesso ? Un député ou un sénateur nommé qui sait que son pouvoir ne vient pas du peuple mais d'un individu doit déférence à ce dernier et n'est donc pas libre car sa voix est celle de son maître).
Je rends donc un hommage mérité au peuple, à l’ensemble de la classe politique et à tous les acteurs de ce processus électoral. Ils ont tous su placer l’intérêt supérieur de la nation au-dessus de toute autre considération. Je félicite les heureux élus. Je rappelle à tous que leur victoire n’est pas celle d’un camp contre un autre. C’est la victoire de notre démocratie ; la victoire du nouveau Congo en construction. Je les exhorte à exercer leur mandat au seul profit de la nation et pour l’intérêt général ( nous savons tous qu'il s'agit d'une assemblée potiche qui fera les quatre volontés de Denis Sassou Nguesso et non celles du peuple et le renforcement de cette assemblée-mascarade par la famille Sassou indique qu'il se prépare quelque chose de grave, de dramatique pour le peuple congolais... Ils n'ont pas reçu mandat du peuple mais vont pourtant décider d'assombrir l'avenir de ce même peuple).
Monsieur le président du Congrès,
Mesdames et messieurs les parlementaires,
Au plan économique, notre souci majeur a été de doter le pays d’un programme d’action viable et cohérent. C’est dans cette optique que le Parlement a adopté, en juin dernier, le Plan national de développement (PND) 2012-2016. Élaboré suivant une démarche participative renforcée, le PND répond à trois question majeures : Où en est le Congo aujourd’hui ? (il a connu un net recul car il y a une mortalité infantile plus importante dans un pays où des mères n'ont pas de lait pour allaiter leurs enfants. Nous sommes passés d'une démocratie naissante à une dictature où le clan Sassou&Nguesso sème la terreur dans tout le pays, le niveau de vie a baissé comme le niveau de scolarité, les droits fondamentaux sont chaque jour bafoués, les Congolais sont exterminés par la faim pour être remplacés par des étrangers qui laisseront le clan Sassou règner éternellement sur le pays car si vous l'ignorez, les Mbochis parlent désormais de "REGNE ETERNEL"...) Où voudrait être le Congo à l’horizon 2016 ? (en tout cas, on rêve tous de se débarrasser de Denis Sassou Nguesso et de son gang des barbares et des voleurs en restaurant notre jeune démocratie qui mérite d'être cependant corrigée en amendant la constitution de 1992) Que faire pour mener le Congo vers la réalisation de cette vision ? (Se rebeller contre le désordre établi et contre la dictature car il n'y a pas d'autres solutions : il vaut mieux mourir en défendant une cause juste que d'accepter la servitude que le clan Sassou veut imposer éternellement aux Congolais).
En août de l’année dernière, dans les mêmes circonstances, je donnais à notre peuple l’assurance de la bonne configuration macroéconomique nationale en soulignant que l’activité économique, dans son ensemble, avait « enregistré un accroissement soutenu, avec des résultats à tous égard satisfaisants et favorables ». Une année après ce constat, la tendance générale de l’économie nationale demeure bonne (qui profite vraiment des résultats de l'économie congolaise quand le peuple ne mange pas à sa faim ? Ceux qui piochent directement dans les caisses de l'Etat sont tous connus car ils bénéficient tous de l'impunité comme si le crime économique était méconnu de la société congolaise).
Les institutions financières internationales, notamment le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, généralement très critiques dans leur appréciation des économies nationales, se sont félicitées de la bonne évolution de l’économie congolaise et ont exhorté les autorités congolaises à poursuivre leurs efforts fructueux de réforme et de relance de l’économie du pays. Cette bonne appréciation est d’autant plus remarquable que le Congo n’est plus en programme avec les institutions de Bretton Woods depuis le deuxième semestre de l’année 2010 (en tout cas, Serge Berrebi conteste l'admission du Congo à la dimension de PPTE car il semble que la décision des institutions financières internationales ait été biaisée volontairement. NOUS AVONS ASSEZ D'ARGENT POUR SE PASSER COMME L'ALGERIE D'UN ENDETTEMENT CHRONIQUE QUI NE SERT QU'A LIVRER LE PAYS A DES CHAROGNARDS ETRANGERS).
À la fin de cette année, si les données enregistrées au premier semestre venaient à se consolider, l’économie congolaise pourrait préserver une croissance supérieure à 5%, dans un contexte international dominé par le ralentissement sinon la récession économique.
La forte croissance, mesdames et messieurs, engendre des revenus publics plus importants, c’est connu (oui mais où va l'argent, que fait-on des sous ? Qui profite de ladite croissance ? En tout cas pas le peuple car une infime partie va au clan Sassou et le reste prend le chemin des banques suisses et étrangères). Aussi, on ne peut que se féliciter de l’adoption par le Parlement, à l’unanimité de ses deux chambres, en cette année 2012, de la nouvelle loi organique portant régime financier de l’État. Le Parlement a ainsi donné au pays un instrument renouvelé visant à améliorer encore plus la gestion des finances publiques en général, des recettes et des dépenses budgétaires en particulier, qui dépassent aujourd’hui largement les trois mille milliards de francs CFA. Ces importantes recettes, nous les devons pour une large part à l’exploitation du pétrole brut (qui est géré en toute opacité et qui ne profie pas à tout le pays - même pas à Pointe-Noire, ville productrice de pétrole qui n'a ni eau, ni électricité et surtout, Sassou ne veut pas donner du travail aux enfants du coin leur préférant ses frères du nord sinon comment expliquer qu'au port autonome de Pointe-Noire qu'on ne parle plus que lingala ? IL FAUT UNE VRAIE DECENTRLISATION DU TRAVAIL SINON LE POUVOIR SE TRANSFORME EN DOMINATION. NOUS ESTIMONS QUE LE CONGO EST DEPUIS LONGTEMPS PASSE DE LA DICTATURE A LA DOMINATION DU SUD PAR LE NORD QUI VISE UNE CONSERVATION ETERNELLE DU POUVOIR...).
Clef de voûte de l’économie nationale, le secteur des hydrocarbures connaît un développement soutenu grâce :
- à la promotion des zones d’exploitation et d’exploitation encore libres ;
- à la relance de l’exploration qui est de nature à élever le niveau de nos réserves prouvées en pétrole et en gaz ;
- à la valorisation du gaz en vue de produire de l’électricité (nous attendons toujours l'électricité produite au gaz à Pointe-Noire. Par contre, les torchères se poursuivent, des torchères qui empoisonnent la vie des habitants du Kouilou en polluant l'air, l'eau et la terre arable et n'oublions pas que ces torchères qui rejettent des gaz dans l'atmosphère modifient le climat et la conséquence de ce phénomène est des inondations monstres à Pointe-Noire chaque année).
Ces bonnes perspectives qu’offre le secteur pétrolier ne doivent pas nous interdire d’élargir notre base de production (comment parler de diversification quand le pétrole représente 85% des recettes de l'Etat congolais ? Et il a fallu attendre quinze (15) ans pour se convaincre d'une telle évidence mais à quelle vitesse fonctionne le cerveau de Sassou ?). La diversification de notre économie se pose dès lors comme une urgente nécessité publique. Le gouvernement s’y emploie. Cela passe par la viabilisation des secteurs emblématiques de sa stratégie post pétrole. Il s’agit, principalement, de trois secteurs :
• Premier secteur : l’économie verte L’engagement du gouvernement en faveur de la promotion et du développement de l’économie verte n’est pas un effet de mode. Promouvoir l’économie verte, c’est asseoir un développement véritablement durable (comme disent les Ivoiriens, y a quoi même dans l'économie verte sinon du blabla ? On continue à décimer les arbres, alors ? ET LE PIRE DANS TOUT CA, C'EST LE FAIT QUE LA DEFORESTATION VA FINIR PAR AGIR SUR LA PLUVIOMETRIE EN LA REDUISANT ; CERTAINES ZONES DU PAYS RISQUENT DE SOUFFRIR A LA LONGUE...).
C’est se donner des moyens de lutte contre la pauvreté, de préservation des intérêts des générations d’aujourd’hui et de demain, de création de multiples emplois dans les secteurs de la forêt, de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’écotourisme, j’en passe (multiples emplois ? Où se trouvent-ils ? A Oyo ? Intérêts des générations d'aujourd'hui et de demain ? Alors pourquoi vous livrez le pays aux étrangers ? Pourquoi vous allez cacher l'argent du pays en Chine et en Suisse ? Pourquoi vous laissez détruire les forêts ? Pourquoi vous rendez le peuple analphabète ? Non, vous parlez de préserver VOS intérêts, les intérêts du clan Sassou&Nguesso qui signifient LA DESTRUCTION ET L'ANEANTISSEMENT DU CONGO)
Avec vingt-deux millions d’hectares de forêts, soit 60% de son territoire, et une importante biodiversité, notre pays à de réels atouts pour engager le combat de l’économie verte avec assurance (si la déforestation sauvage continue car les sociétés malaysiennes et chinoises coupent tout- même les petits arbustres, il ne restera bientôt que 20% de forêts au Congo qui ne tardera pas à devenir une zone semi-désertique. A Pointe-Noire, dans certains quatriers, l'absence d'arbres provoquent des éboulements gigantesques et je crois que c'est aussi le cas dans certains quartiers de Brazzaville).
Ce combat a commencé avec la prise en charge de la préoccupation majeure de tous les temps, celle d’assurer à notre peuple l’indépendance alimentaire (indépendance alimentaire ? Mais il se fout de la gueule du monde, celui-là ! Le Congo d'après le gouvernement même importe des centaines de milliards de produits agricoles : même la tomate qui pousse naturellement est importée ! Et ce type nous parle d'"indépendance alimentaire" ? LUI EST INDEPENDANT AVEC SON FOUFOU QU'IL PRODUIT A OYO, SON HUILE DE PALME QUI N'EST VENDUE NULLE PART AU CONGO, SON EAU OKIESSI, SES MILLE VACHES, SES ETANGS DE POISSONS-CHATS, SES AUTRUCHES, SES CHEVAUX, SES CAPRINS, SES CHAMPS DE MANIOC, ETC. EN FAIT, SASSOU PEUT VIVRE A OYO SANS DEPENSER UN ROND : IL A TOUT LA-BAS, Y COMPRIS L'EAU ET L'ELECTRICITE), en améliorant l’offre agropastorale et halieutique. Dans le domaine agropastoral, l’effort a porté, au cours de ces douze derniers mois, principalement sur :
* Premièrement, la vaccination, pour la première fois depuis plus de trente ans, dans la quasi-totalité des élevages de notre pays, contre les maladies des volailles, la peste des petits ruminants et la péripneumonie contagieuse bovine (à vérifier, s'il vous plaît !) ;
*Deuxièmement, l’ouverture par la société Congo agriculture, d’une exploitation de mille deux cents hectares à Malolo, département du Niari, pour une production d’environ cinq mille tonnes de maïs.
* Troisièmement, le lancement des activités agro-industrielles par la société malaisienne Atama dans les départements de la Sangha et de la Cuvette devant aboutir, en fin du premier trimestre 2013, à l’installation des palmeraies et des usines y afférentes.
* Quatrièmement, la mise en exploitation du deuxième nouveau village agricole d’Imvouba, spécialisé dans la production des poulets de chair. La production attendue est de l’ordre de quatre cent mille poulets par an.
* Cinquièmement, l’acquisition des machines et équipements agricoles pour les Centres d’exploitation des machines agricoles (Cema) du Kouilou, du Niari et de la Cuvette-Ouest.
• Et sixièmement enfin, la réhabilitation du Centre d’appui technique de Mpassa, dans le district de Mindouli, dont la double vocation est le repeuplement du cheptel et la redynamisation du métayage bovin (Alors, pourquoi avec tout ça si c'était vrai, la vie reste chère ? Dans quel marché est vendue la viande tirée des vaches de monsieur Denis Sassou Nguesso ?).
En amont de toutes ces activités, il y a eu :
-l’ouverture de quatre cents kilomètres de pistes rurales, la distribution de vingt millions de boutures saines ; la poursuite de l’action du Fonds de soutien à l’agriculture avec le financement de quatre cent cinquante- six projets, pour un montant de plus de 3700000000 francs CFA. Dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture, nous pouvons nous féliciter de quelques résultats probants, à savoir :
- la protection désormais assurée de la ressource dans nos zones de pêche en mer, grâce à la surveillance des navires par satellite (Faux ! Les Chinois continuent à piller nos côtes si poissonneuses et ils vont même pêcher dans des endroits où se reproduisent les poissons ! C'est dire que ce genre de discours est écrit pour rassurer mais il ne nous trompe pas ) ;
- la réhabilitation en cours des stations piscicoles domaniales, dont celle de Djoumouna qui produira 8 000 tonnes de poissons par an (Et voilà, encore une promesse à se mettre sous la dent ! A qui appartient la station piscicole de Djoumouna ? A l'Etat ? Si c'est du domaine privé, il faut qu'on nous explique comment on va y investir de l'argent public ! Et toc !) ;
- la modernisation de la pêche continentale grâce à la mise en exploitation, cette année, des bateaux modernes et équipés à l’effet de réduire la pénibilité de l’activité de pêche et d’en accroître le rendement (A qui appartiennent ces bateaux ? A l'Etat ? (Réponse A) A Sassou ? (Réponse B) Aux Chinois entre autres étrangers ? (Réponse C) La réponse est C et le poisson ira en Chine ou à l'étranger. Un point pour Sassou !).
•Le deuxième secteur de notre stratégie post pétrole est celui des mines solides. Un des maillons essentiels de l’avenir « hors pétrole », le secteur des mines solides, avec ses grands projets en cours, est porteur de grandes promesses (Si c'est pour en recueillir juste 17% pour que le reste soit cédé aux sociétés privées, il vaut mieux l'exploiter nous-mêmes ou pas du tout !).
Il s’agit des projets suivants :
Pour le fer :
-Mont Avima et Mont Nabemba (dans la Sangha) dont la production annuelle est estimée à trente-cinq millions de tonnes chacun ;
-Zanaga (dans la Lékoumou), pour une production annuelle estimée à quarante-cinq millions de tonnes ;
-Mayoko (dans le Niari), avec dix millions de tonnes d’estimation annuelle.
Pour le cuivre :
-MFouati-Bokossongo et Mindouli-Mpassa pourraient enregistrer une production annuelle totale de vingt-quatre mille tonnes ;
Enfin, le projet de potasse du Kouilou dont la production annuelle est estimée à 1 200 000 tonnes (encore faille-t-il changer la grille salariale qui a peu évolué...).
Mesdames et messieurs les parlementaires,
Mes chers compatriotes,
Le troisième et dernier secteur emblématique de notre stratégie post pétrole est celui de l’industrie. L’industrialisation du Congo, épine dorsale du « Chemin d’avenir », évolue favorablement (tiens, où sont les usines ? Comment marchent-elles sans électricité ? Qui les a financées ? Qui en sont les actionnaires ? On devrait interdire les sociétés anonymes au Congo pour qu'on puisse se rendre compte que les Sassou sont liés aux étrangers dans ces consortiums pour participer au pillage du pays. Au Congo seuls Sassou et les siens ont un avenir - pour le reste, c'est la muerta).
Le gouvernement s’applique à construire, méthodiquement, la plateforme de lancement de l’industrie nationale qui s’appuie sur les filières forestière, agroalimentaire et des métaux de construction. Elle a pour catalyseur les zones industrielles et les zones économiques spéciales.
Cette mutation économique est en train d’éclore à travers quelques projets notables :
- le lancement de la première zone industrielle nationale à Maloukou Tréchot, qui comporte seize usines de production de divers matériaux de construction (quand je pense à la pollution que cela va engendrer, comment croire que Sassou veut protéger l'environnement ?),
- la production et la transformation du manioc à Mbé, sur une superficie de douze mille hectares ;
-la création des industries d’huile de palme et de l’hévéa, dans la Sangha, la Cuvette, la Cuvette-Ouest, la Lékoumou et le Kouilou ;
-la construction de nouvelles cimenteries à Dolisie, à Madingou et à Mindouli, et l’extension de celle de Loutété, dont la production doit être portée à trois cent mille tonnes par an (tout ça, c'est bien beau mais le sac de ciment reste très onéreux) ;
-la mise en place des usines de fabrication de divers produits à base d’argile à Makoua, dans la Cuvette, et à Tchitondi, dans le Kouilou ;
-la production de fer à béton et d’autres produits dérivés à base du minerai de fer, dans le Niari ;
-la création d’une industrie de panneaux solaires dans la Cuvette (pourquoi encore dans la Cuvette ? Combien d'habitants y a-t-il là-bas pour qu'il y ait un certain intérêt économique ? A qui appartient la société ? Qui a imposé qu'elle soit installée dans la Cuvette ? Ah, c'est pour équiper les maisons d'Oyo de panneaux solaires - alors qu'Oyo a déjà l'électricité ? Franchement).
Mes chers compatriotes,
Le développement d’un pays n’est envisageable que s’il est porté et propulsé par des infrastructures appropriées. C’est pour cela que le gouvernement a fait de la construction et de la modernisation des infrastructures de base sa priorité.
Ainsi se construisent les routes suivantes :
-Brazzaville-Dolisie-Pointe-Noire ;
-Brazzaville-Ouesso ;
-Obouya-Boundji-Okoyo-frontière-Gabon ;
-Sibiti-Mapati-Ibé ;
-Mouyondzi-Moukoukoulou ;
-Ngo-Djambala-Ngoulonkila-Lékana ;
-Oyo-Tchikapika ;
-Boundji-Ewo ;
-Makoua-Étoumbi ;
-Ketta-Sembé-Souanké-frontière-Cameroun.
Huit des douze départements du pays disposent chacun d’un aéroport moderne. Le département du Pool, le neuvième, aura dans les mois à venir son aéroport moderne à Kindamba. Les aéroports de Brazzaville et de Pointe- Noire sont agrandis et modernisés en vue de servir de hub sous-régional ( A propos, à quoi sert l'aéroport d'Ollombo ? A acheminer des armes de destruction massive aux miliciens de Tsambitso ?).
Le programme de réhabilitation et d’équipement du chemin de fer, engagé depuis 2007, se poursuit (eh oui ! On va encroe attendre longtemps car le chemin qui mène à l'avenir est sans fin et pavé de belles promesses).
La navigation fluviale bénéficie, depuis le début de cette année, d’un programme pluriannuel de réhabilitation et de construction (Yaka noki noki massoua ekofutama na Brazzaville. vive l'exode rural !).
Le secteur des télécommunications est en pleine mutation. Les grands projets structurants qui s’y rapportent s’exécutent normalement, qu’il s’agisse de la couverture nationale en télécommunications du câble trans-atlantique à fibre optique ou du projet d’interconnexion avec les pays de la sous-région ( un pays sans téléphones fixes, étrange !).
Grâce au programme de municipalisation accélérée, le schéma national d’aménagement du territoire et de l’équipement du territoire en infrastructures de base et sociales a désormais un contenu concret (non, pas municipalisation accélérée mais bricolage accéléré car la municipalisation est liée à un programme couvrant toute une municipalité et il ne peut être accélérée. Ce que Sassou fait, c'est se bâtir des palais partout et il n'y a pas de municipalité sans écoles, sans hôpitaux).
Monsieur le président,
Mesdames et messieurs les parlementaires,
Nous ne pouvons pas parler des infrastructures de base, des infrastructures sociales sans parler de l’eau et de l’électricité. En termes concrets, pour ce qui est de l’eau, on peut relever que :
-l’alimentation en eau potable de Brazzaville vient de bénéficier de capacités supplémentaires
grâce à l’installation de potablocs à Djiri et au Djoué. L’offre en eau potable de la ville-capitale sera bien meilleure encore avec la finalisation en 2013 des travaux de construction de la deuxième usine d’eau de Djiri et la réhabilitation de l’ancienne (on parie ? En 2013, les Brazzavillois seront obligés d'acheter l'eau okiéssi de Sassou).
-le projet d’alimentation en eau potable de la ville de Pointe-Noire, avec l’appui de nos partenaires, pour un montant de 7 200 000000 F CFA, est en cours de réalisation (encore un projet inachevé - ce qui fait de Sassou le champion des projets inachevés) ;
-la construction d’ouvrages d’accès à l’eau potable dans les chefs-lieux de district (forages
et autres systèmes d’approvisionnement en eau potable) est aujourd’hui effective (des initiatives privées qui coûtent cher au peuple car il faut acheter cette eau très chère tirée de nos propres nappes phréatiques : le Congo regorge de rivières, de fleuves, et il n'y aurait pas moyen d'avoir de l'eau potable pour 3 à 4 petits millions d'habitants ?).
Le secteur de l’électricité qui, depuis près de dix ans, bénéficie d’investissements importants, est en plein essor dans tous ses segments : de la production à la distribution, en passant par le transport ( Où, à Oyo ?).
Les principaux résultats de tous ces efforts sont :
-la mise en exploitation des cent vingt mégawatts du complexe hydroélectrique d’Imboulou et des lignes attenantes (justement, c'est Oyo seul qui en profite) ;
-la disponibilité de trois cents mégawatts de la centrale électrique à gaz de Pointe-Noire (qui ne marche pas encore depuis des années et des investissements importants dont certains puisés dans le trésor public pour le compte d'une société privée) ;
-l’exploitation des infrastructures réhabilitées de transport d’électricité entre Pointe-Noire et Brazzaville ;
-la mise en chantier du barrage hydroélectrique de Liouesso (encore au nord ? Je ne connais pas ce coin : ils sont combien à Liouesso ? Franchement, Imboulou, c'est assez pour alimenter le nord peu peuplé en électricité...) ;
-la réhabilitation et l’extension des réseaux de distribution d’électricité de Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi ainsi que le renforcement des installations d’éclairage public des principales villes du pays. L’édification en cours du « boulevard énergétique» permet de constater, dès cette année, des progrès significatifs :
-la puissance installée des sites de production d’électricité est passée de quatre-vingt-neuf mégawatts en 2000 à cinq cent quatre-vingt-onze mégawatts en 2012. Elle a été ainsi multipliée par six en l’espace d’une décennie (ça alors, mais où va l'électricité dans ce cas puisque les populations continuent à vivre dans l'obscurité avec des délestages toutes les quinze secondes ?) ;
-la longueur du réseau de transport Haute tension a plus que doublé, passant de sept cent dix-huit kilomètres à plus de mille cinq cents kilomètres en 2012 ;
-de la sorte, trente-sept localités autres que Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie et Nkayi sont déjà connectées au réseau national. Celui-ci s’étend désormais de Pointe-Noire à Owando.
2012, « année de l’électricité », a vocation à consolider ces nombreux acquis, mais aussi à dynamiser l’action gouvernementale pour que d’autres ambitions se transforment en réalités (Henri Ossébi aura du pain sur la planche mais nous savons qu'il prendra le pain et cassera la planche...). Je pense notamment:
-au vaste programme d’électrification rurale par connexion au boulevard énergétique d’une cinquantaine de localités supplémentaires ;
-à la construction et la modernisation de la Centrale hydroélectrique du Djoué (ce tout petit machin pour alimenter toute la ville de Brazzaville ?) ;
-à la construction de la Centrale solaire d’Impfondo (en tout cas, au nord peu peuplé, entre barrages et centrales, je crois qu'il faudra finir par aller braver le moustique là-bas car les forêts du nord vont être les plus illuminées de la planète...) ;
-à la réalisation de la ligne d’alimentation des localités d’Ewo, Okoyo, Lékéty, dans la Cuvette-Ouest.
Dans le souci de faire que la puissance énergétique installée réponde aux ambitions lourdes d’industrialisation de notre pays, il est envisagé au cours de cette année de l’électricité :
- l’augmentation de la puissance installée de la centrale électrique à gaz pour la porter à quatre cent cinquante mégawatts, puis à neuf cents mégawatts (attendez ! Il faut déjà qu'elle marche, bon sang !) ;
- le lancement des études de faisabilité des barrages de Chollet, de Sounda et de Kouembali.
Toujours à la faveur de l’année de l’électricité, il est prévu l’élaboration d’un tarif social d’électricité adapté aux capacités des couches les plus vulnérables (pour Sounda, les études existent déjà. Alors, on peut faire des économies mais le fait qu'on en parle...).
Monsieur le président,
Mesdames et messieurs les parlementaires,
Les mesures – nombreuses - prises ces dernières années en vue de répondre aux attentes légitimes de nos concitoyens, sont dans la droite ligne de notre politique sociale. Celle-ci garantit au peuple la juste jouissance des retombées de la croissance, lorsque cela est possible. Pour cette année, et en guise de rappel, le gouvernement met en oeuvre les mesures portant, respectivement :
- augmentation de 10% du salaire minimum des agents de l’État (dites donc, cette promesse commence à dater !)
- paiement de deux trimestres d’arriérés de pension dus aux retraités de la Caisse nationale de sécurité sociale ;
- augmentation de 50% des bourses des étudiants (Waouh ! Quand je pense que je n'arrête pas de répercuter le message des étudiants congolais à l'étranger ! On ne leur paie pas la bourse mais on promet de l'augmenter ! Il y a des gens qui vont être contents mais certainement pas les étudiants qui ne perçoivent pas leur bourse...).
Le dialogue social, l’autre credo de notre politique, reste la règle que le gouvernement et les partenaires sociaux appliquent, dans la compréhension et le respect mutuels. C’est une expérience à la fois originale et fructueuse dont il faut se féliciter (quel dialogue social ? Il n'y a qu'un monologue politique au Congo entre Sassou et Denis ! Et il adore se parler à lui-même par peuple interposé).
J’exhorte les acteurs, les partenaires sociaux en particulier, à demeurer persévérants dans leur sens élevé de l’intérêt supérieur de la nation. Nous pouvons, de la sorte, espérer enregistrer d’autres avancées sur la voie de l’espérance sociale (le peuple ne veut pas de l'espérance qu'il laisse à la religion mais de faits, d'actes concrets).
Déjà, la retraite automatique produit ses effets au profit des pensionnés relevant des secteurs paraétatique et privé (pourquoi se plaignent-ils de ne pas être payés ?). La refondation en cours de notre système de sécurité sociale devra permettre d’étendre la couverture sociale, longtemps l’apanage des travailleurs salariés, aux autres catégories de population (c'est vrai ce beau mensonge ?).
Mesdames et messieurs les parlementaires, Les autres secteurs à vocation sociale relevant, au premier chef, de la sphère de responsabilités de l’État, rivalisent d’ardeur afin d’être présents au rendez-vous de l’efficacité. C’est le cas du secteur du logement dont les efforts commencent à porter des fruits, avec environ mille logements sociaux achevés ou en voie de l’être. C’est également le cas des secteurs ci-après :
L’emploi
Défi économique et social de tous les temps, le chômage, principalement celui des jeunes en quête du premier emploi, n’est pas une fatalité (quand on s'appelle Elenga, Oko, pas pour Tati et Tchibouela).
Les données qui justifient notre espoir ne font pas défaut :
- près de dix mille postes d’emploi ouverts dans la fonction publique entre 2011 et 2012 (on gagnerait à connaître la compostion ethnique de ce recrutement ; je parie que les nordistes occupent 90% des postes et pour une composante qui ne représente que 10% de la population, ça craint) ;
- plus de vingt-cinq mille personnes appelées à être employées, à terme, dans les industries forestières et de transformation du bois (si seulement on n'entendait pas parler que lingala dans les chantiers !) ;
- quatre mille emplois sont prévus, cette année, par les cinq programmes pilotés par l’Office national de l’emploi (comment se fera le recrutement ?).
L’éducation
L’enseignement de base, au cours de cette année, a mis un accent particulier sur l’augmentation des capacités d’accueil des établissements scolaires (les établissements sont déjà pléthoriques ! il faut plutôt augmenter les équipements !).
Ainsi, plus de mille salles de classs équipées ont été construites ou réhabilitées (Ah bon ? Où ça ? Et personne n'en parle à part Sassou ? Etrange !).
Le premier Lycée d’Excellence a ouvert ses portes à Mbounda avec un effectif de cinquante et un élèves (seulement ?) ; le deuxième est en construction à Oyo (super ! Il y aura l'eau, l'électricité pour les brillants élèves qui viendront d'Ollombo et d'Edou...) ; tandis que d’autres sont à l’étude. L’enseignement supérieur se trouve dans la phase d’exécution de son schéma de développement.
C’est dans cette perspective que se réalise le projet de construction de l’université de Kintélé dans la banlieue nord de Brazzaville (pourquoi ne pas commencer par réhabiliter l'université Marien Ngouabi ?).
Je ne puis clore ce chapitre sans indiquer à tous que le gouvernement fera de 2013 l’année de l’éducation de base et de la formation professionnelle. Il s’agira d’affecter une part importante des ressources budgétaires de 2013 à l’éducation de base et à la formation professionnelle (Dites donc, il a fallu attendre quinze ans pour avoir droit à une promesse !). Le but poursuivi étant une meilleure préparation des ressources humaines en vue de faciliter leur accès à l’emploi et d’élever le niveau de leur contribution au développement du Congo.
La santé
Le secteur de la santé comme celui de l’électricité, constitue le noyau central de l’action gouvernementale en 2012 (nous sommes en août et sur le plan de la santé, nous n'avons encore rien vu ? Si la santé est un noyau central alors qu'on laisse mourri le peuple, je me demande ce que ça va être quand la santé ne sera plus le noyau ? Ca promet !). Par la dynamique lancée cette année, le gouvernement entend renforcer davantage les capacités et l’efficacité des services publics de santé.
À cet effet, tout est mis en oeuvre afin que les professionnels de la santé parviennent à assurer, pleinement, leur noble mission, consistant à sauver les vies, pour sauvegarder la vie (Hi ! Attendez, des médecins qui manquent de tout même de l'alcool, comment peuvent-ils sauver des vies ?).
Parmi les nombreuses priorités de l’année de santé, cinq méritent d’être mises en exergue :
Priorité numéro un : la formation des compétences et la valorisation de la fonction d’agent de santé du secteur public au travers, notamment, du salut particulier des personnels de santé entré en vigueur au début de cette année.
Priorité numéro deux : le maillage de l’ensemble du territoire national en infrastructures sanitaires de santé de qualité.
Au final (quand Sassou ouvre la bouche, c'est une promesse automatique qui sort !), le Congo doit disposer
au moins de :
- dix hôpitaux généraux au standard international ;
- deux centres hospitaliers universitaires dont l’actuel qui est en cours de réhabilitation ;
- un hôpital mère et enfant ;
- cinquante hôpitaux de base ;
- trois centres de dialyse,
- deux unités neurovasculaires spécifiques,
- un centre national de traitement de la drépanocytose,
- et cinq cents centres de santé intégrés.
Priorité numéro trois: la couverture universelle des populations en soins essentiels par la mise en oeuvre de l’assurance-maladie universelle.
Priorité numéro quatre: la poursuite et la consolidation du programme élargi de vaccination. Les différentes campagnes ont permis, à ce jour, d’assurer de manière efficace, la protection des enfants de zéro à onze mois, contre neuf maladies graves, ainsi qu’en témoignent les résultats de la couverture vaccinale au niveau national, au premier semestre 2012.
- 80% de couverture vaccinale contre la tuberculose ;
- 78% contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite, l’hépatite B et les méningites;
- 82% contre la rougeole et
- 83% de couverture du vaccin antitétanique pour la protection de la femme enceinte.
Priorité numéro cinq, enfin : l’exécution des travaux d’assainissement de l’environnement des habitations, antidote efficace contre les maladies récurrentes tels que le paludisme et le choléra (Et si on commençait par améliorer les salaires des soignants au lieu de refiler des millions aux militaires qui ne savent que tuer ? Au lieu de multiplier les colonels mbochis, augmentons donc les médecins car même du nord, on s'en fiche tant qu'ils peuvent sauver des vies... ).
Mes chers compatriotes,
Cinq mois se sont écoulés, depuis la tragédie qui a endeuillé nos nombreuses familles et mis en émoi la nation tout entière. Aujourd’hui, je m’adresse solennellement à tous ceux qui ont été plébiscités par le décret du sort dans le désespoir et l’indignité.
Je leur dis que :
-la nation solidaire ne les abandonnera jamais ;
- et le gouvernement reste déterminé à tenir ses engagements pour les sortir de la détresse et leur restaurer la dignité.
Pour l’essentiel, il s’agit :
- de la réhabilitation des habitations qui doivent l’être et dont l’évaluation est entièrement finalisée (vous voyez ? Sassou va reconstruire les logements détruits - donc il peut améliorer la qualité de l'habitat dans tout le pays. On se demande juste s'il aurait agi de la sorte si la catastrophe du 4 mars 2012 avait eu lieu à ...Mvoumvou comme l'accident de l'Antonov... Quel tribaliste, ce Sassou !),
- de la construction des cinq mille logements en plus des mille logements en chantier à Kintélé ;
- de la construction de la zone du sinistre dont le plan d’aménagement général a déjà été réalisé.
Comment ne pas saluer maintenant, une fois de plus, l’élan du coeur, le sens de la solidarité nationale et les valeurs d’humanité manifestées par presque tous les Congolais face à l’événement particulièrement pénible, qui a fait que des Congolais ont perdu la vie ou leur santé.
Enfin, je renouvelle, ici, le devoir de reconnaissance et le témoignage de profonde gratitude du gouvernement et du peuple congolais à l’endroit des amis du Congo qui, de par le monde, ont, au plus fort de la tourmente, trouvé les mots justes, des actes touchants, des gestes réconfortants pour traduire leur solidarité et leur soutien au Congo et aux Congolais.
Mesdames et messieurs les parlementaires,
Le remarquable élan de solidarité dont notre pays a, fort heureusement, fait l’objet de la part des États du monde est un motif d’encouragement pour notre politique extérieure qui cultive toujours l’esprit de la coopération solidaire. C’est, d’ailleurs, dans cet esprit, que nous allons continuer à remplir nos engagements internationaux, dans le cadre de plusieurs mandats que nous assumons.
Par ailleurs, il importe de signer l’honneur qu’aura notre pays d’abriter, à la fin de cette année 2012, les manifestations relatives à la célébration du 20e anniversaire du comité consultatif permanent des Nations unies sur les questions de sécurité en Afrique centrale (peut-on avoir, monsieur Sassou, la sécurité sans la démocratie ?).
Nous ressentons l’honneur qui nous est fait comme le témoignage de notre engagement résolu dans la recherche et le maintien de la paix, ainsi que de la sécurité en Afrique en général, et dans notre sous-région en particulier.
Au niveau international, nous continuons d’assumer, notre mandat au sein du conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine à la suite de notre réélection en mars 2012.
De ce fait, nous suivons avec toute l’attention voulue l’évolution de la situation politique et sécuritaire sur notre continent. Dans la mesure de nos moyens, nous apportons notre contribution à la résolution des crises qui continuent, hélas, de secouer l’Afrique.
Toujours au niveau continental, mission nous avait été confiée par l’Union africaine d’être le porte-parole de l’Afrique à la conférence des Nations unies sur le développement durable, Rio+20, tenue en juin dernier, au Brésil. Nous y avons, effectivement, fait entendre la voix de l’Afrique.
Enfin, s’agissant de l’intégration sous-régionale, notre pays assume depuis quelques semaines la présidence de la Commission de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (CEMAC en sigle).
Monsieur le président du Congrès,
Mesdames et messieurs les parlementaires,
Mes chers compatriotes,
Dans la poursuite du programme de la célébration tournante de la fête nationale, avec la dynamique de la modernisation physique du pays qui l’accompagne, à travers la municipalisation accélérée, les festivités du 54e anniversaire de l’indépendance, en 2014, auront pour siège Sibiti, dans le département de la Lékoumou.
Le Congo, mesdames et messieurs, se construit sur la base d’ambitions fortes et nobles.
Le Congo se nourrit aujourd’hui du bon pain qui forge la grandeur d’une nation, bon pain constitué du climat de paix, de justice, de la stabilité politique, l’ardeur au travail et des progrès socio-économiques (nous préférons un vrai moungouélé au pain abstrait de la paix dans la faim...).
Ensemble, consolidons ces acquis du moment
afin que :
Vive la République !
et
Vive le Congo !