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15 décembre 2018 6 15 /12 /décembre /2018 13:52
La preuve formelle de l'existence de Pontius Pilatus (Ponce Pilate) en temps que personnage historique...

La preuve formelle de l'existence de Pontius Pilatus (Ponce Pilate) en temps que personnage historique...

Nombreux sont ceux qui aiment mes textes à caractère religieux qui ont pour but de pourfendre le mensonge pour laisser éclater la lumière spirituelle de la VERITE. Oui, Dieu est VERITE. On ne peut trouver de mensonge en lui. Aimer le Créateur Nzambi A Mpungu, c'est aimer la VERITE. A cette époque de mensonge, de fraude, de contrefaçon, de péchés, de domination des faibles par les puissants, d'illusions, de cupidité, de convoitise, de quête de gloire, combien d'hommes ont à cœur d'apporter le feu de la vérité au monde ? Le mensonge a des millénaires d'avance mais la vérité a toute l'éternité pour le rattraper et le dépasser. Il me faut penser à nourrir ma base de lecteurs religieux par de la nourriture solide préparée à l'huile de la vérité. J'ai choisi de répondre à la question suivante : Pontius Pilatus (Ponce Pilatus) a-t-il ordonné la crucifixion de l'homme surnommé Jésus, le fils du père ou Bar Abba en araméen ? La crucifixion tient une place importante car sans elle, la résurrection du Christ qui est la pierre angulaire du credo chrétien tombe. Paul lui-même le dit : si Christ n'a pas été crucifixié, alors la foi chrétienne est vaine.

La particularité de la Bible, ancien et nouveau Testaments, est de chercher à insérer le spirituel dans l'histoire sur la base de l'hypothèse que Dieu est aux baguettes de l'histoire - ce qui est très risqué car on peut vérifier l'authenticité des faits dans l'histoire. On voit défiler côte à côte des personnages mythiques et des personnages historiques. Il faut débrouiller le faux du vrai car il se trouve que lors de l'occupation de la terre de Canaan par les Romains ou Kittims, des pans entiers d'histoire ont été enregistrés après précision qu'il est impossible de nier la vérité - à moins d'accorder plus d'importance à la foi qu'à la vérité. Or, nous les adeptes de la Maat qui est à la fois vérité et justice, adorons le Créateur Mpungu Tulendo, en esprit et en vérité.

Ponce Pilate de son vrai nom Pontius Pilatus est un vrai personnage historique. Il fut procurateur (préfet) de Judée de l'an 26 à l'an 36. On ne le remplaça par un autre procurateur qu'en l'an 44. Ceci est historiquement attesté par l'histoire. C'est donc un fait indiscutable. Gardez bien cette vérité en tête. Son successeur fut Cuspius Fadus. Pilate fut réputé violent - contrairement à l'image que les Evangiles lui ont donnée.

Jésus est censé avoir été crucifié en l'an 33. Ceci est-il exact ? Nous allons croiser des informations historiques qui vont répondre à cette question. Vous devez être très vigilant pour comprendre la démonstration que nous allons apporter ici.

Un petit mot sur la pratique de la crucifixion que les Romains ont apprise des Carthaginois. La crucifixion a été inventée par l'est sémitique. La première croix comportait deux fourches et un patibolum. Ensuite, il y a eu la croix en T ou en fourche. La croix actuelle exhibée par les catholiques - sur des images commandées à des peintres - était inconnue des Romains. Quant à la croix rêvée par Constantin, ce fut le Chi - Rho. Au début, les Romains réservèrent la crucifixion aux esclaves ; elle fut ensuite étendue aux déserteurs et aux subversifs. Elle se répandit d'abord dans le monde arabe avant d'arriver jusqu'aux Romains par les Carthaginois.

Les Evangiles disent que Jésus aurait continué à prêcher deux ou trois ans après la mort de Jean le baptiste. La mort du baptiste fut rapportée par l'historien Flavius Josèphe. Et c'est elle qui est la clé pour comprendre cette affaire. Quand est donc mort Jean le baptiste ? Nous en profitons pour vous apprendre que le baptême est un rituel inventé en Egypte par les prêtres d'Isis - ce qui établit une connexion entre Yohanan (Jean le baptiste) et la terre sacrée de KMT.

Il se passa un événement qui permit de dater la mort de Jean le baptiste. Hérode Antipas avait épousé la fille du roi Arétas de Pétra dont les vestiges se trouvent aujourd'hui en Jordanie. A cause de l'humiliation qu'Hérode Antipas fit subir à sa fille en la répudiant - sans raison afin d'épouser une autre femme, Arétas livra la guerre au roi des Juifs et le vainquit. Cela se passa exactement en l'an 36 après notre ère.

Je vous rappelle qu'en 36, Ponce Pilate a quitté la Judée et qu'Hérode Antipas, ami de l'empereur romain Caligula  avait obtenu qu'on ne nomme pas un nouveau préfet. Cette guerre eut donc lieu la même année mais Pilate était déjà retourné à Rome où Tibère mourut peu après et eut Caligula pour successeur sur le trône de César.

Les Juifs attribuèrent la défaite d'Hérode Antipas à l'assassinat de Jean (Yohanan) le baptiste qui lui fut aussi un vrai personnage historique indiscutable. On peut déduire que Jean-Baptiste fut assassiné par Hérode Antipas en 36 ou du moins en 35. Pour qu'on attribue la défaite d'Antipas à la mort du baptiste, il faut que l'événement ait pu être récent dans la mémoire collective. Cet événement ne peut s'être déroulé qu'en 35 ou 36.

C'est là où les chiffres nous révèlent une vérité imparable qui contredit les Evangiles : Si Jésus a prêché deux ou trois ans après le baptiste, alors sa crucifixion aurait eu lieu en 35 ou 36 + 2 ou 3 - ce qui ramène la mort de Jésus entre l'intervalle [ 37 - 39]. Or, nous avons dit que Pontius Pilatus quitta la Judée en 36. Mathématiquement et logiquement, il n'a pas pu ordonner la crucifixion de Jésus. Cette démonstration est imparable. J'ai choisi le raisonnement mathématique pour que tout le monde puisse le comprendre. La date de l'an 33 n'est pas recevable aux yeux de l'histoire pour une éventuelle crucifixion de l'homme surnommé Jésus.

Ceux qui ont fait des recherches ont pu trouver un seul Jésus crucifié par les soldats de Pontius Pilatus : il s'agirait de Jésus Ananias, un voleur. L'histoire n'atteste pas du tout la crucifixion de Jésus dit Christ. Peut-être que cette supposée crucifixion a eu lieu à un autre moment. Nous disons juste qu'on ne peut accepter des mensonges même au nom de la foi.

Si vous prenez la peine de mettre les évangiles côte à côte, vous vous rendrez compte des contradictions sur le personnage clé des du Nouveau Testament. Exemple, où est né Jésus ? Le récit de la nativité diffère dans Luc et dans Matthieu. Matthieu 2 : 11 dit ceci : 

Matthieu 2
"…10Quand ils aperçurent l'étoile, ils furent saisis d'une très grande joie. 11Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l'adorèrent; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe. 12Puis, divinement avertis en songe de ne pas retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. "

Matthieu nous dit que le petit Jésus est né dans une maison. Même les plus grands sceptiques, chrétiens fanatiques ne peuvent pas dire le contraire. Voici à présent le récit de Luc qui consacre la naissance dans une crèche :

Luc 2
"…5afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. 6Pendant qu'ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva, 7et elle enfanta son fils premier-né. Elle l'emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie. "

La version de Luc est peu crédible car la distance entre Nazareth et Bethléem est de 160 kilomètres ; il est impossible qu'une femme enceinte de neuf mois fasse une telle distance à pied. Pourquoi ? Parce que la tradition juive voulait que l'homme soit sur un âne et la femme à pied. Même si elle voyageait à dos d'âne, cela fait une bonne distance. Et dans cette affaire inventée de toutes pièces, on sait que les Romains n'obligeaient personne à aller se faire recenser à son lieu de naissance et même à ce propos, Joseph, le vrai personnage historique ainsi surnommé, n'est pas né à Bethléem mais à Gamala, le nid d'aigles d'où venaient les résistants à l'occupation étrangère - Gamala qui fut proche du lac de Tibériade - alors même que Nazareth et Bethléem en sont éloignés. C'est un mensonge ridicule qui n'avait pour but que de faire croire à l'accomplissement de la prophétie du prophète Michée qui prédisait que le Messie naîtrait à Bethléem. Pourquoi avait-il avancé cette prophétie ? Parce que Bethléem était la ville natale du roi David. il était donc souhaitable que celui qui viendrait asseoir son trône à jamais vienne de cette ville. On s'est efforcé par ailleurs de faire coller des prophéties à Jésus comme celle d'Esaïe qui se rapporte à deux rois qui combattaient le roi de Jérusalem. Quant au verset "Il sera appelé nazaréen", je défie quiconque de trouver ce verset inventé dans la Bible...

Finalement, où est né Jésus ? Dans une maison ou dans une crèche ? Qui ment de Matthieu ou de Luc ?  Ceux qui soutiennent la thèse d'un Jésus Christ fictif n'ont pas tort car de nombreux éléments contradictoires penchent vers la thèse de l'invention d'un récit. Savez-vous qu'il y avait au départ 70 évangiles ? Ce fut le pape Zéphyrin (199 - 217) qui sélectionna les quatre évangiles que nous connaissons aujourd'hui parmi les 70.

On connaît à quel moment sont apparus tous ceux qui se proclamèrent Messiah en Palestine. Exactement en l'an 6 de notre ère. Pourquoi je vous parle de l'an 6 ? Ce fut exactement cette année que la prophétie de Jacob-Israël devait se réaliser concernant l'apparition du Messiah : en l'an 6, Antiochus plaça la statue de Jupiter Capitolin dans le temple de Jérusalem - ce qui fut une abomination pour les Juifs. Le Romain Coponius remplaça le Juif Archélaus sur le trône à Jérusalem. Qu'un non Juif puisse occuper le trône de David remplissait les conditions de réalisation de Genèse 49 : 10 :

Genèse 49
"…9Juda est un jeune lion. Tu reviens du carnage, mon fils! Il ploie les genoux, il se couche comme un lion, Comme une lionne: qui le fera lever? 10Le sceptre ne s'éloignera point de Juda, Ni le bâton souverain d'entre ses pieds, Jusqu'à ce que vienne le Schilo, Et que les peuples lui obéissent. 11Il attache à la vigne son âne, Et au meilleur cep le petit de son ânesse; Il lave dans le vin son vêtement, Et dans le sang des raisins son manteau.… "

C'est une date historiquement assermentée car il n'y a pas de précédent à cet événement. Quand Ponce Pilate arrive en Judée, la ferveur religieuse est à son comble. Il n'a pas pu ordonner la crucifixion de Jésus Christ comme nous venons de le démontrer. C'est donc une invention qui date de l'an 180 quand le nom de Jésus est introduit dans les Evangiles. Si vous lisez la version de 1611 de la Bible King James, vous verrez qu'on note encore Iesus et non Jésus.

Entre nous, Genèse 49 : 10 est une fausse prophétie car on peut dire que le dieu des Juifs est un menteur car il promit à David un trône qui ne serait jamais perdu par ses descendants :

2 Samuel 7
" …15mais ma grâce ne se retirera point de lui, comme je l'ai retirée de Saül, que j'ai rejeté devant toi. 16Ta maison et ton règne seront pour toujours assurés, ton trône sera pour toujours affermi. 17Nathan rapporta à David toutes ces paroles et toute cette vision. "

Le prophète Samuel s'est permis de faire mentir son dieu, le dieu personnel des Juifs qui ment - alors que LE CREATEUR VERITABLE NZAMBI A MPUNGU TULENDO NE MENT JAMAIS ! Genèse 49 : 10 - 12 et 2 Samuel 7 : 15 - 16 ne se sont jamais réalisés ! L'histoire ne ment pas ; ce sont les historiens qui la déforment - et elle force le dieu menteur et criminel des Juifs à mettre un genou par terre.

 

Nombreux vont me dire : " Lion De Makanda, pourquoi te mêles-tu de choses religieuses ? " Je vous répondrai que je me dois d'apporter la vérité aux bana ba ntemo qui ont été enchaînés spirituellement depuis 1492 avec le baptême du Mani Kongo, le Ntotila Nzinga Nkuwu qui se rendit compte de son erreur mais fut trahi par son fils Afonso qui plongea Mbanza Kongo dans le mensonge chrétien qui permit aux Occidentaux de nous dominer, une domination qui se poursuit jusqu'à ce jour. Le combat politique et le combat religieux sont deux faces de la même médaille appelée DOMINATION.

 

NE NKOSSI, NGOMBULU ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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15 décembre 2018 6 15 /12 /décembre /2018 13:52
La preuve formelle de l'existence de Pontius Pilatus (Ponce Pilate) en temps que personnage historique...

La preuve formelle de l'existence de Pontius Pilatus (Ponce Pilate) en temps que personnage historique...

Nombreux sont ceux qui aiment mes textes à caractère religieux qui ont pour but de pourfendre le mensonge pour laisser éclater la lumière spirituelle de la VERITE. Oui, Dieu est VERITE. On ne peut trouver de mensonge en lui. Aimer le Créateur Nzambi a Mpungu, c'est aimer la VERITE. A cette époque de mensonge, de fraude, de contrefaçon, de péchés, de domination des faibles par les puissances, combien d'hommes ont à cœur d'apporter le feu de la vérité ? Le mensonge a des millénaires d'avance mais la vérité a toute l'éternité pour le rattraper et le dépasser. Il me faut penser à nourrir ma base de lecteurs religieux par de la nourriture solide préparée à l'huile de la vérité. J'ai choisi de répondre à la question suivante : Pontius Pilatus (Ponce Pilatus) a-t-il ordonné la crucifixion de l'homme surnommé Jésus, le fils du père ou Bar Abba en araméen ?

La particularité de la Bible, ancien et nouveau Testaments, est de chercher à insérer le spirituel dans l'histoire - ce qui est très risqué. On voit défiler côte à côte des personnages mythiques et des personnages historiques. Il faut débrouiller le faux du vrai car il se trouve que lors de l'occupation de la terre de Canaan par les Romains ou Kittims, des pans entiers d'histoire ont été enregistrés après précision qu'il est impossible de nier la vérité - à accorder plus d'importance à la foi qu'à la vérité. Or, nous les adeptes de la Maat qui est à la fois vérité et justice, adorons le Créateur Mpungu Tulendo, en esprit et en vérité.

Ponce Pilate de son vrai nom Pontius Pilatus est un vrai personnage historique. Il fut procurateur (préfet) de Judée de l'an 26 à l'an 36. On ne le remplaça par un autre procurateur qu'en l'an 44. Ceci est historiquement attesté par l'histoire. C'est donc un fait indiscutable. Gardez bien cette vérité en tête. Son successeur fut Cuspius Fadus. Pilate fut réputé violent - contrairement à l'image que les Evangiles lui ont donnée.

Jésus est censé avoir été crucifié en l'an 33. Ceci est-il exact ? Nous allons croiser des informations historiques qui vont répondre à cette question. Vous devez être très vigilant pour comprendre la démonstration que nous allons apporter ici.

Un petit mot sur la pratique de la crucifixion que les Romains ont apprise des Carthaginois. La crucifixion a été inventée par l'est sémitique. La première croix comportait deux fourches et un patibolum. Ensuite, il y a eu la croix en T. La croix exhibée par les catholiques - sur des images commandées à des peintres - était inconnue des Romains. Quant à la croix rêvée par Constantin, ce fut le Chi - Rho. Au début, les Romains réservèrent la crucifixion aux esclaves ; elle fut ensuite étendue aux déserteurs et aux subversifs. Elle se répandit d'abord dans le monde arabe.

Les Evangiles disent que Jésus aurait continué à prêcher deux ou trois ans après la mort de Jean le baptiste. La mort du baptiste fut rapporté par l'historien Flavius Josèphe. Et c'est elle qui est la clé pour comprendre cette affaire. Quand est donc mort Jean le baptiste ? Nous en profitons pour vous apprendre que le baptême est un rituel inventé en Egypte par les prêtres d'Isis - ce qui établit une connexion entre Yohanan et la terre sacrée de KMT.

Il se passa un événement qui permit de dater la mort de Jean le baptiste. Hérode Antipas avait épousé la fille du roi Arétas de Pétra dont les vestiges se trouvent aujourd'hui en Jordanie. A cause de l'humiliation qu'Hérode Antipas fit subir à sa fille en la répudiant - sans raison afin d'épouser une autre femme, Arétas livra la guerre au roi des Juifs et le vainquit. Cela se passa exactement en l'an 36 après notre ère.

Je vous rappelle qu'en 36, Ponce Pilate a quitté la Judée et qu'Hérode Antipas, ami de l'empereur romain Caligula  avait obtenu qu'on ne nomme pas un nouveau préfet. Cette guerre eut donc lieu la même année mais Pilate était déjà retourné à Rome où Tibère mourut peu après et eut Caligula pour successeur sur le trône de César.

Les Juifs attribuèrent la défaite d'Hérode Antipas à l'assassinat de Jean (Yohanan) le baptiste qui lui fut un aussi un vrai personnage historique indiscutable. On peut déduire que Jean-Baptiste fut assassiné par Hérode Antipas en 36 ou du moins en 35. Pour qu'on attribue la défaite d'Antipas à la mort du baptiste, il faut que l'événement ait pu être récent dans la mémoire collective. Cet événement ne peut s'être déroulé qu'en 35 ou 36.

C'est là où les chiffres nous révèlent une vérité imparable qui contredit les Evangiles : Si Jésus a prêché deux ou trois ans après le baptiste, alors sa crucifixion aurait eu lieu en 35 ou 36 + 2 ou 3 - ce qui ramène la mort de Jésus entre l'intervalle [ 37 - 39]. Or, nous avons dit que Pontius Pilatus quitta la Judée en 36. Mathématiquement et logiquement, il n'a pas pu ordonner la crucifixion de Jésus. Cette démonstration est imparable. J'ai choisi le raisonnement mathématique pour que tout le monde puisse le comprendre. La date de l'an 33 n'est pas recevable aux yeux de l'histoire pour une éventuelle crucifixion de l'homme surnommé Jésus.

Ceux qui ont fait des recherches ont pu trouver un seul Jésus crucifié par les soldats de Pontius Pilatus : il s'agirait de Jésus Ananias, un voleur. L'histoire n'atteste pas du tout la crucifixion de Jésus dit Christ. Peut-être que cette supposée crucifixion a eu lieu à un autre moment. Nous disons juste qu'on ne peut accepter des mensonges même au nom de la foi.

Si vous prenez la peine de mettre les évangiles côte à côte, vous vous rendrez compte des contradictions sur le personnage clé des du Nouveau Testament. Exemple où est né Jésus ? Le récit de la nativité diffère dans Luc et dans Matthieu. Matthieu 2 : 11 dit ceci : 

Matthieu 2
"…10Quand ils aperçurent l'étoile, ils furent saisis d'une très grande joie. 11Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l'adorèrent; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe. 12Puis, divinement avertis en songe de ne pas retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. "

Matthieu nous dit que le petit Jésus est né dans une maison. Même les plus grands sceptiques, chrétiens fanatiques ne peuvent pas dire le contraire. Voici à présent le récit de Luc qui consacre la naissance dans une crèche :

Luc 2
"…5afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. 6Pendant qu'ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva, 7et elle enfanta son fils premier-né. Elle l'emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie. "

La version de Luc est peu crédible car la distance entre Nazareth et Bethléem est de 160 kilomètres ; il est impossible qu'une femme à pied fasse une telle distance. Pourquoi ? Parce que la tradition juive voulait que l'homme soit sur un âne et la femme à pied.

Finalement, où est né Jésus ? Dans une maison ou dans une crèche ? Qui ment de Matthieu ou de Luc ?  Ceux qui soutiennent la thèse d'un Jésus Christ fictif n'ont pas tort car de nombreux éléments contradictoires penchent vers la thèse de l'invention d'un récit. Savez-vous qu'il y avait au départ 70 évangiles ? Ce fut le pape Zéphyrin (199 - 217) qui sélectionna les quatre évangiles que nous connaissons aujourd'hui parmi les 70.

On connaît à quel moment sont apparus tous ceux qui se proclamèrent Messiah en Palestine. Exactement en l'an 6 de notre ère. Pourquoi je vous parle de l'an 6 ? Ce fut exactement cette année que la prophétie de Jacob-Israël devait se réaliser concernant l'apparition du Messiah : en l'an 6, Antiochus plaça la statue de Jupiter Capitolin dans le temple de Jérusalem - ce qui fut une abomination pour les Juifs. Le Romain Coponius remplaça le Juif Archélaus sur le trône à Jérusalem. Qu'un non Juif puisse occuper le trône de David remplissait les conditions de réalisation de Genèse 49 :

Genèse 49
"…9Juda est un jeune lion. Tu reviens du carnage, mon fils! Il ploie les genoux, il se couche comme un lion, Comme une lionne: qui le fera lever? 10Le sceptre ne s'éloignera point de Juda, Ni le bâton souverain d'entre ses pieds, Jusqu'à ce que vienne le Schilo, Et que les peuples lui obéissent. 11Il attache à la vigne son âne, Et au meilleur cep le petit de son ânesse; Il lave dans le vin son vêtement, Et dans le sang des raisins son manteau.… "

C'est une date historiquement assermentée car il n'y a pas de précédent à cet événement. Quand Ponce Pilate arrive en Judée, la ferveur religieuse est à son comble. Il n'a pas pu crucifier Jésus Christ. C'est donc une invention qui a été introduite en l'an 180 quand le nom de Jésus est introduit dans les Evangiles. Si vous lisez la version de 1611 de la Bible King James, vous verrez qu'on note encore Iesus et non Jésus.

Entre nous, Genèse 49 : 10 est une fausse prophétie car on peut dire que le dieu des Juifs est un menteur car il promit à David un trône qui ne serait jamais perdu par ses descendants :

2 Samuel 7
" …15mais ma grâce ne se retirera point de lui, comme je l'ai retirée de Saül, que j'ai rejeté devant toi. 16Ta maison et ton règne seront pour toujours assurés, ton trône sera pour toujours affermi. 17Nathan rapporta à David toutes ces paroles et toute cette vision. "

Le prophète Samuel s'est permis de faire mentir son dieu, le dieu personnel des Juifs qui ment - alors que le Créateur VERITABLE ne ment JAMAIS ! Genèse 49 : 10 - 12 et 2 Samuel 7 : 15 - 16 ne se sont jamais réalisés ! L'histoire ne ment pas et elle force le dieu menteur et criminel des Juifs à mettre un genou par terre.

Nombreux vont me dire : " Lion De Makanda, pourquoi te mêles-tu de choses religieuses ? " Je vous répondrai que je me dois d'apporter la vérité aux bana ba ntemo qui ont été enchaînés spirituellement depuis 1492 avec le baptême du Mani Kongo, le Ntotila Nzinga Nkuwu qui se rendit compte de son erreur mais fut trahi par son fils Afonso qui plongea Mbanza Kongo dans le mensonge chrétien qui permit aux Occidentaux de nous dominer, une domination qui se poursuit jusqu'à ce jour. Le combat politique et le combat religieux sont deux faces de la même médaille appelée DOMINATION.

NE NKOSSI, NGOMBULU ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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12 décembre 2018 3 12 /12 /décembre /2018 21:54

Nombreux sont mes amis qui me demandent de ne plus répondre à certaines provocations mais je crois qu'il faut répondre parfois car celui qui ne dit rien laisse l'autre gagner la guerre médiatique. Il semble ces derniers temps qu'il n'est pas sucré d'écrire un article sans égratigner le Lion De Makanda au passage. Ca doit ajouter du piquant, du piment dans des articles de peu d'intérêt ou dans des propos de bas étage pour être mieux digérés. Ce n'est pas pour dire que les textes de certains soient insipides car bien écrits mais tant à ajouter un peu de goût pour en équilibrer la légèreté du contenu, quoi de  plus goûteux que d'évoquer le persil du moment bon marché sur l'étalage de la rumeur et de la diffamation : le Lion De Makanda ? C'est ce qui fait l'actualité de tous ceux qui n'ont aucune solution pour le Congo.

Je m'adresse dans cet article à mon ami Olivier Mouébara dont un article m'a été envoyé par mon beau-frère qui se délecte - même lui - de me charrier alors qu'il sait par le garde du corps de Denis Sassou Nguesso, son ami, que je n'ai nullement été au Bristol. Même Olivier Mouébara, un homme féru de la culture du droit français reprend des rumeurs mal famées fondées sur du vent voire la jalousie de certains qui veulent m'abattre pour m'éliminer de la lutte politique au nom du leadership politique ethnique.  Ca devient ridicule mais tous ceux qui ont mangé, bu et fait des affaires avec Sassou savent que le ridicule ne tue pas. QUE CELUI QUI A DES PREUVES FACTUELLES DE MA PRESENCE AU BRISTOL LES SORTE OU SE TAISE. Sachez que si j'avais pris la peine d'ester en justice, j'aurais pu poursuivre le premier qui a lancé cette diffamation de mauvais goût : les smartphones sont localisables par Google Maps - même à l'insu de leurs propriétaires. La justice peut établir avec certitude à quel endroit une photo a été prise. Que ceux qui n'ont rien à dire inventent autre chose. Je n'ai pas envie de donner au traître qui était parmi nous et qui a pris cette photo un honneur qu'il ne mérite pas. Que ceux qui veulent me faire de la publicité continuent à le faire...

Je n'écris pas pour cela. C'est d'une hauteur trop négligeable pour que je m'en soucie et m'en préoccupe. Il est des oiseaux qui ressortent immaculés après avoir plongé dans la fange. Dans ce texte, je vais parler de légitimité. L'entité qui écrit ce texte est né de Nzila, fille de Bouanga, fille d'Oufoundounou, fille d'Ilama - c'est là la chaîne d'adn mitonchondrial qui m'a placé dans le clan des Makanda, plus précisément MAKAND' MA BALUMBU, clan appelé Dikanda dans certaines ethnies. Je suis fils d'Ibouanga, fils d'Ipoudi, fils de Madzombo. De ces hommes remplis de Kimuntu me vient le fait que je me réclame fils des Mindzumbas appelés Mindzimb' à Divénié ou au Gabon. C'est une façon de dire que ma chair est faite de la terre du Congo et de là me vient la légitimité de parler du Congo, ma terre natale.  C'est elle qui vocalise en moi et porte le flambeau de la défense du peuple congolais. Certains auraient bien de mal à décliner leur pedigree en tant que Congolais mais passons.

Depuis plus de vingt-un ans, j'ai porté et inspiré à de nombreux jeunes frères le courage de ne pas se taire devant l'indicible souffrance de notre peuple. En moi, quatre sangs nobles me donnent le droit, et la légitimité de parler du Congo. Quant à la diaspora, j'en suis une voix reconnue - ce qui m'a valu d'être appelé pour parler du Congo - à ce titre. NUL BESOIN A CE MOMENT-LA DE LA PERMISSION DE PERSONNE : EVOQUER LA POSSIBILITE D'UN DIALOGUE - QUI N'EST MEME PAS ENCORE OFFICIEL, CE N'EST PAS DIALOGUER. AUSSI, POURQUOI OLIVIER MOUEBARA ESTIME QUE JE SUIS ALLE PARLER EN SON NOM ? C'EST POUR CELA QU'IL LEUR FAUT INVENTER QUE J'AI RENCONTRE SASSOU POUR ASSOUVIR LEUR SOIF DE M'ATTAQUER. Ce qui par ailleurs n'affecte en rien le fait que les autres membres de la diaspora aient le droit de parler du Congo ou d'être reçus à ce seul titre. Si nous avions eu la certitude d'un dialogue national avec association de la diaspora, nous aurions organisé un grand rassemblement pour en débattre. Et bien entendu, ceux qui auraient décliné l'invitation auraient toute la liberté de le faire. On voit aujourd'hui comment les gilets jaunes explosent en plusieurs courants, gilets jaunes en colère par ci, gilets jaunes libres par là. Personne ne reproche à l'autre de manifester, de suspendre la manifestation ou de ne pas manifester du tout. Que ceux qui comme Olivier Mouébara veulent jouer au jeu du DICTATEUR, toute dictature commençant toujours par la dictature de la pensée, jouent plutôt à celui de la liberté pour chacun et la démocratie pour tous...

Le couronnement d'un combat, quel est-il ? Quand votre adversaire reconnaît votre valeur, votre lutte et vous invite à discuter pour rechercher la paix ou des solutions là où le mur des haines, de la gloire ou de la cupidité ne laisse entrevoir aucune voie, aucune issue. Oui, Sassou est le problème principal du Congo mais pour l'instant, je dis bien pour l'instant, il est malheureusement aussi un élément de la solution car il est assis là où on prend les dernières décisions qui engagent un peuple en bien ou en mal. En Colombie, les FARC ont fini par discuter avec le régime au pouvoir. Même au Congo, pendant la conférence nationale, des Congolais se sont parlés.

 

Seules des petites âmes peu enracinées dans la force de leurs convictions peuvent redouter de croiser le fer politique dans une joute d'idées avec ceux qu'ils combattent.

 

Vercingétorix a bravé César en allant discuter avec lui - non pas pour renoncer à la mort mais pour combattre à mort pour la liberté de son peuple. Nous n'en sommes pas là mais ceci pour dire que rencontrer un adversaire n'est pas un délit, une trahison en soi. Encore si la rencontre a eu lieu. Croire sans apporter de preuves, c'est diffamer. Ceux qui me diffament sont la preuve vivante que je n'ai jamais été au Bristol : ces petits esprits qui ont pris cette photo savent qu'Armand Mandzono, mwana ndzo n'était pas au Bristol mais mal leur en prendrait de critiquer leur frère du Pool. 

J'ai la légitimité d'être convoqué comme membre de la diaspora par l'Etat de mon pays - même si la façon dont celui qui est à son sommet a été élu est contestable. Et que ceux qui croient que la diaspora est unique, cimentée par une pensée unique en prennent ombrage, qu'y puis-je ? Je ne me préoccupe pas de ceux qui s'enivrent au Bourbon et qui puent le fromage mais du Congo. JE ME FICHE DES PETITS DICTATEURS QUI VEULENT IMPOSER A TOUS LEUR PENSÉE UNIQUE, JUSTE PARCE QU'ILS VEULENT JOUER LES PREMIERS RÔLES. LES CONGOLAIS DE LA DIASPORA SONT LIBRES PARCE QU'ILS N'ONT PAS DE MAITRE A PENSER.

Je clame haut et fort que j'ai toute dignité et toute légitimité d'être désigné comme un membre de la diaspora possédant l'épaisseur intellectuelle nécessaire pour discuter des problèmes de mon pays. Certes, certains ne s'intéressent qu'à l'argent et pourraient courir très vite, s'il s'agissait de parler argent facile ou de recouvrer une créance mais il y a aussi des gens qui ont leur dignité pour eux. C'est pour cela que j'ai dit que nous étions ensemble au même endroit mais pas pour les mêmes raisons ou pour les mêmes objectifs.

Dire que j'ai été au Bristol pour rendre un article plus juteux, c'est dire que j'ai rencontré Denis Sassou Nguesso, une accusation implicite de mauvaise odeur car corroborée par aucun fait. Qu'on n'aime pas cet homme ou qu'on le déteste comme ceux qui livrent dans l'ombre une guerre pour le leadership au sein de la diaspora, ce n'est pas une raison pour le diffamer de la sorte ou pour profiter de me diffamer. Il nous aurait reçus, il en aurait fait écho au travers de sa presse. Sassou ne me doit pas de l'argent. Je n'ai pas une dette cachée à réclamer dans l'ombre sur le dos du peuple congolais. Si J'AVAIS VU SASSOU, LE PEUPLE EN AURAIT ÉTÉ INFORME.

Il faut donc que s'arrête cette opération montée par des racailles sans épaisseur politique contre ma personne, des hyènes et des charognards qui veulent sacrifier mes années de lutte politique. Que la diaspora se tienne tranquille : nombreux ne cherchent pas à rencontrer Sassou au nom de la diaspora mais au nom de leur appétit cupide personnel. Du reste, la diaspora n'est pas une institution pour qu'on la représente vraiment. Il n'y a qu'à voir comment ceux qui prétendent la représenter se déchirent pour occuper les premières places.

J'ai la légitimité de rencontrer Denis Sassou Nguesso pour parler des problèmes du Congo. Ce n'est pas une portion congrue de la diaspora qui m'empêcherait de le faire. Que ceux qui attendent que le régime tombe comme un fruit pourri refusent de discuter avec cet homme, c'est leur droit. Je dis bien : personne ne peut me dicter ma conduite. J'ai ma conscience, mon Kimuntu et ma Maat pour moi. Le gilet jaune qui a discuté avec le premier ministre en France n'a pas perdu ses convictions ou trahi les autres gilets jaunes. Combien constatent qu'en dépit de la critique et des insultes, la situation de notre peuple a empiré ? Si la critique est nécessaire pour mettre le doigt là où les choses se passent mal, elle n'est pas en soi une solution. En politique, il faut associer trois facteurs dans une concertation pour produire une solution : la puissance d'Etat, la puissance collective et l'opposition politique. C'est cette collaboration qui peut produire les fruits du changement. Nous avons marché, manifesté, tenu des meetings mais rien n'a changé au Congo où la détresse nationale a empiré pour le peuple et non pour le régime qui vit très bien sur le cadavre du peuple. Chez nous, la puissance d'Etat verse dans le crime pour se maintenir au pouvoir, l'injustice, l'arbitraire, le pillage et la démission de ses responsabilités ; la puissance collective a du mal à s'exprimer parce qu'elle est engluée dans la peur et l'opposition politique est soit complice de la puissance d'Etat, soit bâillonnée. Il faut donc qu'une nouvelle force politique apparaisse et c'est pourquoi LES diasporas congolaises sont utiles pour être principalement contre la puissance d'Etat. Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est une puissance collective à l'œuvre, il leur suffit de voir ce qui se passe en France avec la révolte des gilets jaunes. Au Congo, cette puissance collective a du mal à se constituer parce que le peuple est divisé au travers des divisions ethniques politiquement entretenues.

Pour terminer, je vais prendre un exemple du Tanack (Ancien Testament) pour dire que Moshé Rabenou n'a pas refusé de se présenter devant le nesout (pharaon) pour porter les revendications de son peuple. Cela Olivier Mouébara le sait très bien. Je ne suis pas un prophète mais comme Moshé était noir comme moi et je sais qu'Olivier Mouébara le sait, il y a en moi un peu de cette trempe égyptienne qui le caractérisait car il était fils de KMT et non Hébreu comme le prétend le Tanack. Cependant, ce n'est pas ici l'endroit de le démontrer...

Le summum d'un combat dans le monde des idées, c'est une joute intellectuelle avec son adversaire ou son ennemi - encore que Sassou n'est pas mon ennemi mais juste celui de mon peuple parce qu'il lui refuse ce dont il a droit. Sassou ne me doit rien ; je ne le combats donc pas à ce titre mais juste parce qu'il a le destin de mon peuple entre ses mains, un peuple qu'il martyrise alors qu'il a prêté serment de le servir...

Une dernière chose : je ne suis pas membre de la secte inventée par les Juifs appelée franc-maçonnerie. Ceux qui ont pris la peine d'étudier l'origine de cette dangereuse secte issue des illuminatis le savent. Que les fils de la lumière sombre de Lucifer s'indignent de la conduite d'un frère, eux qui l'ont accueilli à bras ouverts et qui ont à ce titre reçu de lui l'argent qui aurait pu construire des écoles au Congo ou nourrir les enfants du Congo qui meurent de faim, qu'ai-je à voir là dedans ? Olivier Mouébara en évoquant ce sujet fait semblant d'ignorer que son "frère", il le savait indigne du tablier, lui qui le connaît, pour avoir mangé, bu et fait affaire avec lui - tandis que moi je n'ai pas une seule cacahuète en commun avec cet homme ou un seul centime d'embrouille financière. J'ai dit que le Congo appartenait à tous ses fils : assassins, menteurs, criminels, incompétents, tribalistes, cupides, ambitieux, jaloux, vertueux, etc. Il faut faire un pays avec tout le monde.

Non, je n'ai pas perdu un seul poil de ma crinière car le mensonge n'est pas assez coupant pour tondre une crinière de lion. Je laisse aux censeurs de la pensée unique croire qu'ils ont le pouvoir d'en imposer à tous. Quant aux rhéteurs de la crédibilité ou aux juges de la légitimité, je dirai ceci : " QUE SEULS CEUX QUI N'ONT PAS DE QUERELLE DE FRIC AVEC SASSOU JETTENT LA PREMIERE PIERRE SUR LE LION DE MAKANDA".

Je ne livre pas un combat attisé par la rancœur : je me bats parce que le peuple qui m'a donné la vie souffre. Et si pour diminuer sa souffrance, je dois comme Moshé me présenter devant le nesout - même illégitime, je n'hésiterai pas une seconde. Le mal ne se combat pas par le mal ou la haine par la haine. Il faut que l'amour d'un peuple affronte la haine de ce dernier par ses ennemis sur la table du dialogue à défaut d'une guerre qui souvent n'affecte que le peuple. Le pasteur Ntumi ne l'a-t-il pas compris, lui qui a arrêté les hostilités dans le Pool en dialoguant avec Sassou ? On me dira que je ne suis pas Ntumi. Oui, je le reconnais. Je n'ai jamais tué ou ordonné qu'on tue quelqu'un et jamais je ne le ferai. C'est peut-être la pureté de mon être qui dérange ceux qui ne veulent pas que le Lion De Makanda associe la critique à l'action politique pour améliorer le sort de ses concitoyens.

LE CONGO N'APPARTIENT PAS A OLIVIER MOUEBARA. Il n'a pas la légitimité d'attribuer la légitimité de qui doit faire quoi ou qui doit rencontrer qui pour le bien du Congo. NOUS AVONS DEJA UN MONARQUE ; CELA NOUS SUFFIT. Je le dis solennellement ici en toute vérité. En toute liberté. Je n'en dirai pas plus...

NE NKOSSI, NGOMBULU ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MBUTA MUNTU, MWANA TSI

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2 décembre 2018 7 02 /12 /décembre /2018 20:34

Voici un texte de mon grand-frère Mwangou qui s'interroge sur de nombreux sujets. Je vais essayer d'y réponse en inscrivant mes réponses en rouge.

Bonjour LDM ! Il y a, je crois, une question simple que les Noirs d'Afrique aujourd'hui ne se posent pas : Pourquoi, nous avons échoué, là où les colons, souvent pas très cultivés, en tous cas pas très diplômés, avaient pu innover, imposer l'organisation ? Pourquoi tant de hauts diplômés universitaires noirs n'ont pas pu faire émerger l'innovation, l'organisation, la performance, dans la société ?

 

Réponse : les colons ont réussi parce qu'ils viennent de sociétés qui ont un modèle et une organisation tournés vers le profit, vers la production capitaliste, l'exploitation des ressources, vers l'imagination des solutions - une disposition d'esprit qui ne dépend pas de la grosseur du diplôme. Et l'observation montre souvent que la simplicité de mise en place de méthodes fractales conduisent au succès. On peut donc réussir en partant de peu de moyens.

 

Nos hauts diplômés ont obtenu des diplômes qui sont adaptés à des sociétés données. Quand ils reviennent au pays, ils entrent dans une nouvelle société et doivent adapter leur diplôme à la nouvelle réalité qui ne se réforme pas. Ils sont souvent obligés de s'adapter car la société elle ne change et eux n'ont pas toujours le pouvoir de la changer. L'innovation exige une technicité et une technologie ad hoc que nous n'avons pas mais que nos Etats peuvent acquérir. Hélas, ils refusent de le faire. Nous n'avons aucune école d'ingénieurs et aucun tissu industriel comme si ceci pouvait expliquer cela. Produire sa propre connaissance et sa propre technologie tournées vers soi, vers sa propre société. Nos dirigeants et hommes politiques préfèrent la dépendance dans ce domaine. Il n'y a qu'à voir ces hauts diplômés quand ils sont employés dans des sociétés adaptées : ils sont performants. Le diplôme nécessite un environnement adéquat à son utilisation optimale. Il faut donc préparer le "nid environnemental" pour mieux utiliser nos hauts diplômés et c'est là que nous péchons. Ceux qui ont le pouvoir de transformer notre environnement social ne le font pas.


Au gouvernement congolais actuel, il y a un certain Mouamba C., premier docteur d'Etat en économie au Congo (au moins parmi les trois premiers, Miokono, Mouamba, Badinga, etc.) premier ministre, puis suivent des cracs au cycle secondaire ayant connu tant de mérites au cycle universitaire ; ils sont légion... Des docteurs, des ingénieurs, qui entourent Sassou Nguesso... Mais pourquoi ça ne marche pas ?

 

Réponse : cela ne marche pas pour une raison simple : ces hommes sont bien souvent au service de leurs propres intérêts qu'à ceux du pays parce que celui qui est au sommet de l'Etat conduit cette politique de l'intérêt individuel. Non seulement, il y a la question du cadre que nous venons de soulever supra mais il y a aussi la faiblesse de la notion de "nation" ou celle d'"intérêt national" qui va avec. Si personne ne travaille vraiment pour le pays qui n'est qu'un prétexte d'enrichissement personnel, cela ne sert à rien d'avoir de grands diplômés. Il y a un décalage flagrant entre la compétence ou les compétences et l'intérêt général. Le problème de la consistance de la nation est très important pour orienter toutes les compétences vers l'atteinte d'objectifs collectifs ; ce qui n'est pas le cas au Congo. D'autre part, à quoi cela sert-il d'avoir des diplômes d'ingénieurs si nos sociétés n'ont pas la chaîne de technologie pour les utiliser de façon à faire profiter leur génie à tous ? Ils obtiennent des doctorats d'Etat mais arrivent dans des sociétés qui sont incapables de les assimiler de façon optimale. Ces gens finissent par voir la culture ambiante déteindre sur eux.


Pourquoi Mouamba n'arrive pas à donner une impulsion nouvelle à la dynamique sociale et économique au Congo? Comment peut-il se laisser ranger tout bonnement dans le coffret vieillot de la démagogie improductive avec un Mboulou, un Ndenguet, un Gondo, de piètres professeurs de collège ou instituteurs, lui qui aurait pu s'affirmer dans le milieu universitaire européen ? Comment ? C'est incompréhensible et intolérable. 

 

Réponse : si vous avez lu ce que j'ai écrit plus haut, vous trouverez que c'est compréhensible. Et vous saisirez aussi pourquoi un homme comme Pascal Lissouba, titulaire d'une chaire de génétique en France, a échoué en tant qu'homme politique - encore faut-il ajouter que l'on a tout fait pour qu'il échoue. SI VOUS INTRODUISEZ LA PLUS HAUTE TECHNOLOGIE DANS LA SOCIETE DE L'HOMME DES CAVERNES ET QUE VOUS DEVEZ TRAVAILLER AVEC LUI DONT LA MENTALITE DOMINE LA SOCIETE, VOTRE HAUTE TECHNOLOGIE RISQUE DE NE PAS PRODUIRE LES EFFETS ESCOMPTES A MOINS DE COMMENCER PAR CHANGER L'ENVIRONNEMENT ET L'ESPRIT GLOBAL DE LA SOCIETE DE L'HOMME DES CAVERNES. Clément Mouambe a certes un doctorat d'Etat mais l'esprit qui domine dans notre pays est celui non pas du professeur de collège mais celui du chef traditionnel, l'esprit du kani.


Comment même un Nganongo et même un Itoua Bruno, de brillants élèves et qui ont mené brillamment leur cursus universitaires, se retrouvent-ils en train d'applaudir des Nianga Mbouala et autres, qui sont parvenus soi-disant au sommet, à force de drames et de scenarii en tous genres, sacrifiant leurs compétences pour constituer la haie d'honneur aux tribulations ethniques? Comment.

Réponse : c'est tout simplement à cause du "fétichisme" du pouvoir. Par fétichisme du pouvoir, j'entends l'inhibition de certaines facultés humaines par le pouvoir suprême - surtout quand ce dernier menace votre vie ou la tient en otage. Chez nous, le pouvoir est au bout du canon, une balle prête à gicler. On applaudit donc le cerveau peu élevé qui tient entre ses mains l'instrument qui peut détruire le cerveau le plus brillant. L'intelligence d'un Bruno Itoua ou d'un Nganongo sert d'abord à survivre qu'à autre chose. Chacun se rend compte que personne ne travaille vraiment pour le pays et que l'intelligence doit servir au succès personnel et à la survie dans cette jungle sociétale. On peut être ministre mais sentir que celui qui possède le pouvoir est celui qui a le pouvoir de vous prendre votre vie, c'est-à-dire, de rendre nulle, de renvoyer à néant votre grande intelligence. Dans ce sens, il vaut mieux applaudir un "Nianga Mbouala" que de recevoir une balle de son chargeur. Il faut faire en sorte que l'intelligence soit ..

 

Ces noms cités le sont à titre d'illustration, pour mieux comprendre le sens de la question de départ ; ceux-là étant justement aux commandes. Mais on aurait pu citer d'autres, ceux qui avaient induit le Professeur Pascal Lissouba dans l'erreur. Et justement, comment un Professeur a-t-il pu échouer aussi "brillamment", là où tout le monde avait misé sur ses compétences ? Et pourquoi, par lui-même, l'instituteur Massamba-Débat pouvait penser à l'évolution économique, et pourquoi les hauts diplômés universitaires de l'époque, l'avaient-ils entraîné dans les abysses de la médiocrité en ayant choisi de donner la priorité au bruit, sous forme d'action politique, s'écartant ainsi des options fondamentalement positives de l’instituteur-président ?

Réponse : Massambat-Débat était un nationaliste. Il se trouvait au bon endroit, celui où l'on prend les dernières décisions mais il avait une société qui n'était pas encore une VRAIE nation. IL A ECHOUE PARCE QU'IL N'A PAS PRIS LA PEINE DE CREER UNE NATION, CROYANT QUE LE SUCCES ECONOMIQUE SUFFISAIT. Il a oeuvré à donner au pays un esprit nouveau mais a buté contre ceux qui voulaient juste profiter à titre privé du système. Le professeur Pascal Lissouba a été mal entouré, lui qui a pourtant été un bon serviteur de l'esprit de Massambat-Débat comme si le diplôme n'était efficace qu'au service de la grandeur nationale qui elle ne dépend pas du diplôme mais du KIMUNTU. En effet, la prise de bonnes décisions n'a rien à voir avec le gros diplôme.


La réponse me semble se situer donc au niveau des fondamentaux de l'école.
Parmi les gens qui avaient mal réagi à la parution du livre en 1962, de l'Afrique noire est mal partie, il y a le chef d'Etat guinéen aujourd'hui. Que fait-il en Guinée ? Il mène le même combat que l'instituteur en formation, devenu militaire, président du Congo : Se faire bien voir par leur petit-fils, président de la France actuellement. C'est tout. Mais comment sommes-nous, nous Noirs d'Afrique ?

Réponse : c'est une question liée aux fondamentaux de l'école qui ne nous enseigne pas la question essentielle du KIMUNTU-BOMOTO ou comment être un être digne qui se met au service de son pays dont l'intérêt doit être supérieur à l'ambition individuelle : c'est une école à l'occidentale qui nous inocule les valeurs du maître, la culture de la dépendance, le culte de la servilité car la technicité finale qui va avec notre système éducatif est détenue par le dehors et non le dedans. Aussi, on doit aller l'achever à l'étranger pour devenir un docteur d'Etat totalement inadapté à sa propre société. L'école à occidentale fait le lit de l'individualisme pour mieux casser notre esprit traditionnel grégaire pour mieux nous soumettre.

C'est une question liée à l'école et à l'éducation qui doivent être totalement réformées pour donner une chance à la nation. IL NOUS FAUT INSTITUTIONNALISER PAR L'EDUCATION LA CULTURE DE LA NATION QUI NOUS MANQUE. Dans la société traditionnelle, l'individu était totalement immergé dans son mvila, dans son kanda, dans sa société au point où il y avait une faible propension à l'individualisme. Ce qui n'est plus hélas le cas de nos jours. Si les générations actuelles sont difficiles à transformer, on peut changer les choses pour les générations à venir. Pour cela, il faut changer le système éducatif pour produire un nouveau citoyen.

Quant à notre "instituteur", il honore la source de son pouvoir qui vient du dehors et non du dedans. Il n'honore que celui qui le maintient au sommet de l'Etat comme Hérode le Grand honorait Rome contre les Juifs de son époque. Par pur intérêt personnel. Comme son pouvoir ne dépend pas de l'intérieur, de son environnement direct, il ne le respecte pas et ne ressent aucune obligation à l'honorer. Cette situation explique plusieurs choses comme le fait que la France s'en fout de ce qu'il se passe chez nous - se contentant de voir ses propres intérêts notamment énergétiques respectés.

NE NKOSSI, NGOMBULU ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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1 décembre 2018 6 01 /12 /décembre /2018 20:39

Voilà trois semaines que la France est en ébullition. Les Français écument les rues. Emmanuel Macron a soulagé les riches de l'impôt sur la fortune mais continue à faire les fonds de poche des masses populaires françaises en augmentant les impôts et les taxes. Depuis l'augmentation des prix du carburant au nom de l'écologie et au prétexte de la défense du climat et de l'environnement, les Français sont dans les rues. Les gilets jaunes imposés par Nicolas Sarkozy aux automobilistes deviennent le signe du ralliement de la cause de ceux qui se plaignent de ne plus réussir à boucler leurs fins de mois. Toutes les grandes villes de France comme Paris, Marseille, Lyon ou Lille manifestent. Aujourd'hui, les manifestants ont été peu nombreux mais les dégâts ont été plus importants que le samedi dernier. Samedi prochain, les gilets jaunes reviennent à l'assaut titiller des policiers et gendarmes épuisés. Nous ne croyons pas qu'il y ait en une semaine une annonce qui désamorce la grogne sociale. Excédés par des prélèvements multiples, les Français sortent de leurs tanières. Emmanuel Macron ne semble pas prêt à céder. On pourrait se diriger au clash. La preuve est faite que même dans un pays dit de vieille démocratie, l'Etat n'est pas au service des faibles qu'il presse pour servir les puissants. Et on doit voter pour ça ! Le peuple français est déçu et trahi par son Etat depuis que je suis en France, un pays qui a connu la désindustrialisation et la perte de sa souveraineté monétaire. Elle survit par son impérialisme, notamment par la néo-colonisation. L'argent de ses ex-toujours colonies vient souvent à sa rescousse. Le franc cfa est un pouvoir et une bouée de sauvetage pour l'économie française qui pousse l'Elysée à fermer les yeux sur les dictatures.

En observant ce qu'il se passe en France, nous avons la cinglante illustration que lorsqu'il n'y a pas dialogue, on tombe souvent dans la violence. Tôt ou tard. Peu organisé, le mouvement des gilets jaunes aura du mal à discuter avec le gouvernement français qui semble jouer le pourrissement. Hélas, la situation est déjà assez pourrie comme ça avec un pouvoir d'achat malmené pour qu'on espère un essoufflement. Tout ceci finira par un dialogue. Le gouvernement Macron ne peut pas tenir longtemps face à cette contestation qui gagne toute la France. C'est un bras de fer entre le peuple et l'Etat à travers sa force publique qui se profile. Peut-être pour longtemps.

Quelques centimes de plus sur le prix du litre du carburant et on frise la révolution en France ! Cela peut faire beaucoup si on utilise sa voiture au quotidien pour travailler et pour se déplacer. 

L'Europe ne peut pas se passer d'énergie fossile, de pétrole ; d'ailleurs, toute l'économie mondiale en dépend. C'est à ce titre que les guerres sont fomentées dans le monde ou des dictateurs soutenus ici ou là. Vous aurez compris que des pays comme le Congo qui font l'indépendance énergétique de la France, une politique mise en place par De Gaulle, soient tenus par des dictatures soutenues par les puissances du monde avec la France au premier plan. Imaginez un instant que le Congo défende à la France de jouir de son pétrole : on assistera à une invasion en due et bonne forme de notre pays ! Le pétrole pour l'Europe, c'est la vie ! Avec le mouvement des gilets jaunes, on comprend que la question de l'énergie est capitale pour la stabilité des pays occidentaux car elle influence même leur politique intérieure en conditionnant leurs économies. Pourtant, le prix du baril de brut n'est pas si élevé que ça ! On comprend mal pourquoi à la pompe, ils sont si élevés. Il y a trop de taxes sur le prix du pétrole. C'est aussi simple que cela...

Certes, la question du carburant n'est que la goutte d'essence qui fait déborder le vaste de la colère mais elle est vitale. S'il n'y a plus de carburant et d'énergie en Europe, nous assisterons à la déliquescence de la civilisation occidentale et pour éviter cela, ils sont prêts à tout. On ne sait pas encore faire du développement économique sans le pétrole. Les pays détenteurs de pétrole ont donc une ressource qui est au centre du développement de l'Europe. D'où l'instabilité politique qu'on y constate dans un pays comme le Congo. On ne souhaite donc pas la démocratie véritable dans ces pays, une démocratie qui pourrait déstabiliser économiquement l'Europe. Aussi, on déstabilise les pays qui possèdent le précieux liquide noir. Nous avons même vu comment les Etats-Unis ont mis un bémol sur l'assassinat de Jamal Khashoggi pour ne pas se brouiller avec le plus grand pourvoyeur de pétrole au monde : l'Arabie Saoudite. Priver les puissances du monde de pétrole est une véritable déclaration de guerre, déjà que la hausse du prix de pétrole en interne suscite des remous sociaux.

Il faudra pourtant bien aux Africains trouver le moyen d'utiliser la dépendance du monde à leur pétrole et à leur uranium comme moyens de pression pour obtenir la démocratie. Si l'immigration peut être contenue ou absorbée, personne ne peut se passer du pétrole, une ressource que les pays africains ne contrôlent pas - alors qu'ils détiennent cette ressource. Comment en effet, peut-il manquer d'essence et de gaz-oil au Congo, un pays producteur de pétrole ? Nous n'utilisons pas cette ressource à notre profit - puisque nous importons encore du produit raffiné. L'idéal serait d'utiliser d'abord le pétrole dans notre propre intérêt en privilégiant le développement national et non la vente à l'étranger...

Irak, Iran, Libye, Syrie, des pays qui ont été tous déstabilisés parce qu'ils exerçaient ou exercent un plus grand contrôle de leur pétrole. Le pétrole, le gaz et l'uranium n'ont pas encore été utilisés comme moyens de pression pour que les pays occidentaux et les puissances du monde aident les pays africains à se démocratiser. Il faudra peut-être un jour prendre ce risque, celui de marchander l'énergie contre la démocratie avec les pays qui nous imposent des dictatures. On ne peut pas perdre nos richesses et ne pas au moins gagner la démocratie ! De manière générale, l'Afrique doit œuvrer pour un plus contrôle de ses ressources. La démocratie en dépend...

 

NE NKOSSI, NGOMBULU ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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27 novembre 2018 2 27 /11 /novembre /2018 11:07

Mes chers compatriotes,

je me vois obligé d'éclaircir ma position vis-à-vis des combattants de la liberté et de la démocratie au regard des événements qui se sont déroulés à Paris ces derniers jours encore une fois car de nouveaux éléments apparaissent sur les réseaux sociaux qui donnent un éclairage nouveau quant aux intérêts réels de certains dans la cause pour laquelle nous nous battons depuis si longtemps : pour certains, le Congo n'est qu'un prétexte, un piédestal pour atteindre des buts inavoués. Qu'on s'entende bien car il ne s'agit pas pour moi de remettre en cause les vertus d'un VRAI dialogue qui est toujours préférable à la violence. Cependant, on peut profiter d'un événement en compagnie de personnes irréprochables pour se mettre ou se remettre politiquement en selle afin d'assouvir des bas intérêts personnels.

 

D'abord, je ne suis pas un routinier de la politique. Ceux qui ont vécu ou qui vivent de la politique ne sont pas mes amis ou mes connaissances - même si ce ne sont pas mes ennemis. Je ne partage rien avec eux. Ni l'idéal, ni la vision du Congo, ni les affaires louches de la république. Je n'ai jamais profité des largesses de la politique, je n'en ai jamais fait la demande non plus. Ceux qui ont suivi ma première vidéo sur Zenga-Mambu savent que j'avais dit qu'avec ces gens nous ne pouvons nous entendre que sur un seul sujet : l'intérêt du Congo, le bien-être et le mieux-être des Congolais. Ensuite, je n'ai jamais participé à une opération qui a nui à notre peuple, de près ou de loin. Enfin, mon ambition n'est pas de faire demain carrière en politique au milieu des requins et des serpents qui détruisent notre pays mais juste que TOUS les Congolais soient heureux de vivre dans notre pays. 

 

Pour le reste, nous parlons tous du Congo mais cela n'empêche pas que certains poursuivent des objectifs liés à l'ambition personnelle. Ce qui n'est pas mon cas. Je ne me bats pas pour occuper les premières places par intérêt personnel. J'ai juste ressenti la nécessité de livrer le bon combat pour notre pays depuis 1997 de façon désintéressée.

 

C'est le pays de tous les Congolais. On ne peut donc interdire à personne de parler du Congo ou d'en évoquer la politique. C'est ainsi que se mêlent les dignes enfants du Congo et les indignes qui n'ont pas le sens du bien commun. Mon aspiration est de rentrer chez moi vivre dans un pays libre et pacifique dans lequel les droits du peuple sont respectés, un pays où les étrangers ne font pas la loi sur les fils du tsi, un pays dont les ressources profitent à tous les enfants du pays.

 

En me rendant à Paris dans l'intérêt de l'organisation d'un dialogue inclusif qui pourrait associer cette fois-ci la diaspora, je n'ai pas eu dans l'esprit comme on me le prêtre ni de devenir ministre, ni de recevoir un pécule immérité. Peut-être que derrière cette noble intention, certains poursuivaient d'autres lièvres personnels. C'est leur droit. Je suis un démocrate. Je respecte la liberté et la vie privée. Force est cependant de constater que même dans le lot, certains étaient des infiltrés qui n'ont pas hésité à balancer des photos sur le net en les saupoudrant de mensonges. Je n'ai rien à me reprocher. Je suis juste déçu de voir que la conscience politique de certains est faible devant les pesanteurs matérielles.

 

Nous ne sommes pas nombreux à croire en la démocratie, de rêver d'un Congo uni dans lequel les filles et fils de ce pays vivraient ensemble, en harmonie, en partageant le même destin. Je l'affirme encore une fois, notre problème, avant que ce soit Sassou ou quelqu'un d'autre, C'EST D'ABORD NOUS-MÊMES. Nous prétendons avoir la même quête mais au fond, chacun pense d'abord à lui, à ses propres intérêts qui passent avant ceux du Congo. Et c'est cela le grand MAL du Congo.

 

Pour le peu que j'ai vu, m'étant approché de ce monde par un tout petit hublot, j'ai vite compris qu'il n'était pas fait pour moi car il y a trop de fourbes et de cupides. C'est même dangereux et risqué de se plonger dans ce milieu rempli de serpents et de requins. Certes, beaucoup protestent, clament qu'ils ne pensent qu'au Congo mais peu ont ma blancheur de plus de vingt-un ans. Derrière les carapaces et les oripeaux, on finit par découvrir que les peaux de brebis cachent parfois des hyènes et des chacals sinon des vautours et des charognards.

 

Je ne regrette pas d'avoir participé à l'appel pour un dialogue mais je me plains de ce que certains n'étaient pas à la hauteur de l'événement, ni dans les mêmes dispositions d'esprit pour ne voir dans cette occasion qu'une opportunité pour faire avancer le Congo. A Paris, j'ai aussi rencontré de belles âmes qui veulent faire avancer la concorde entre les Congolais, condition nécessaire pour la restauration de la démocratie demain.

 

Dans sa quête de l'illumination, le Bouddha a expérimenté le jeûne extrême qui a failli lui coûter la vie. Ayant observé un musicien qui apprenait à des enfants comment régler leur guitare, il a compris que si la corde est trop tendue, elle casse (extrémisme) et si elle n'est pas assez tendue (mollesse, absence de volonté), elle ne peut jouer. Il a donc décider de choisir une voie médiane en arrêtant son jeûne extrême. La position du Bouddha qui celle du milieu demeure la posture que je me dois désormais d'adopter pour ne pas tomber dans les extrémismes des ennemis du Congo qui veulent garder le pouvoir pour leurs propres intérêts ou dans celui de ceux qui refusent toute possibilité de dialogue pour faire avancer la cause du pays. J'ai compris que la démocratie a de nombreux ennemis dans notre pays, des ennemis qui parfois s'ignorent. Même ceux qui croient faire acte de violence pour le bien de tous peuvent agir contre notre peuple car ils empêchent toute discussion sincère entre les filles et les fils de ce pays.

 

A ceux qui prêchent l'effondrement du régime Sassou pour laisser Dieu et le destin faire les choses, je rétorque que la continuité de l'Etat fera que le pouvoir retombe entre les mains du même clan si ce n'est la même ethnie et que nous avons tort d'attendre que ce monde s'effondre de lui-même. Même un pays totalement ruiné a besoin d'un Etat. Le régime peut s'effondrer mais nous n'avons aucune garantie que le pouvoir revienne aux démocrates comme par enchantement - si on ne livre pas le bon combat. Il faut avoir la faiblesse de privilégier la raison et le dialogue - même si les Congolais ne sont pas tous pour ce dernier et qu'ils ne sont pas prêts à y jouer franc jeu.

 

Nous avons une nation à bâtir en surmontant les divisions exacerbées par les pesanteurs idéologiques de l'ethnie et celles de l'argent ou de la réussite personnelle. Le problème n'est pas en soi le Congo mais le prototype biaisé du Congolais qui ne croit pas en son propre pays. Il faut un nouveau Congolais pour produire un nouveau Congo. Il y a encore du chemin avant d'en arriver là. Cependant, même dans les pays dits de vieille démocratie, il a fallu du temps pour y parvenir et même là, les luttes ne sont jamais terminées comme le prouve le combat des gilets jaunes contre l'Etat français.

 

Je ne me reproche de rien. Je n'ai fait que répondre à l'invitation d'un compatriote pour tenter de faire avancer la cause du Congo. J'ai peut-être été trompé car certains avaient d'autres intentions mais en dépit de cela, malgré les insultes et les calomnies, si j'ai porté la croix pour que le salut apparaisse demain dans mon pays, je ne le regrette pas. J'affirme juste ici que je suis un homme de conviction. Je ferai juste plus attention quand on m'invitera prochainement pour parler du Congo - en regardant de plus près quels genres de reptiles se cachent dans le lac avant d'y plonger.

 

Que les Congolais croient en ma détermination en vue d'œuvrer à la restauration de la démocratie dans notre pays. J'ai suivi la voie recommandée par le professeur Pascal Lissouba d'être son propre témoin que de se l'entendre dire.

 

La bataille pour un VRAI dialogue ne fait que commencer. Il faudra peut-être envisager d'en changer certains acteurs mais c'est un débat nécessaire. En France, les gilets jaunes et le gouvernement finiront par dialoguer (deux personnes ont déjà été reçues à ce titre). Les intérêts et les préoccupations de Sassou et de son Etat clanique ne sont pas ceux du peuple congolais. Il faudra bien que des gens parviennent à le faire savoir à ceux qui tiennent le destin du pays en discutant avec le régime autour d'une table. Autrement, c'est le statu quo qui se poursuivra.

 

Je ne me suis pas trompé de route. Peut-être juste de compagnons de route pour certains mais il y avait aussi ceux qui sont venus de bonne foi. Nous avons encore un long chemin avant d'arriver à la case démocratie. Nous allons continuer à marcher. Nombreux tomberont en chemin. Pour ma part, je suis encore debout. Ma présence a donné à cet événement le rayonnement suffisant pour que la participation de la diaspora au prochain dialogue soit une préoccupation que plus personne ne peut ne pas examiner. Il suffit parfois d'un seul juste pour que la justice entre dans une maison...

 

On dit que les peuples gagnent toujours. A une condition : qu'ils soient correctement représentés au sommet de l'Etat. Nous voyons que même la démocratie n'arrête pas la guerre des intérêts entre les riches et les pauvres. Les Etats sont souvent à la botte des puissants : on le voit même en France où l'on prend l'argent des pauvres pour le donner aux riches. Cela ne discrédite pas pour autant la démocratie qui est notre destination finale. Les institutions ne font pas la démocratie car ce sont les hommes qui font les institutions et qui finissent par faire la démocratie. Tout est donc question de la qualité des hommes qui animent une nation à travers ses institutions...

 

A mes frères de lutte, le combat pour la liberté et le bien-être de notre peuple continue. Nous avons un long chemin encore avant d'y arriver. Nous devons savoir juste distinguer le bon grain de l'ivraie. Parfois, il faut côtoyer des Judas pour arriver au salut. Tous les Congolais ne sont pas mauvais. C'est l'histoire seule qui distinguera les bons et les mauvais. Nous ne pouvons pas sonder les cœurs pour démasquer ceux qui parlent du Congo en vue de satisfaire seulement des ambitions personnelles. Cependant, seul le temps est le véritable arbitre. Juste pour vous dire qu'avant de construire une nation, il faut faire émerger un peuple et pour accoucher d'un peuple, il faut éduquer dans le même sens tous les individus. C'est un long processus. Avec persévérance, nous y arriverons. Ceux qui quitteront la route s'élimineront par eux-mêmes.

 

Personne n'est à l'abri de la tentation car les pièges de l'adversaire sont nombreux. Je ne vous demande pas des excuses car je n'ai commis aucune faute mais j'en appelle à votre compréhension. SI NOUS HEURTONS UN CAILLOU, C'EST QUE LA ROUTE NOUS DIT DE REGARDER OU L'ON POSE LE PIED. Il y a de nombreux écueils sur la route de la liberté et de la démocratie. Pour moi, c'est le premier et le dernier...

 

NE NKOSSI, NGOMBULU ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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20 novembre 2018 2 20 /11 /novembre /2018 10:11

Bonjour, LDM !
Votre plaidoyer pour ce que vous pensez être l'une des solutions à essayer pour sortir ce pays de sa situation actuelle, paraît tout à fait défendable. Comme je venais de vous le dire, aller vers le président actuel du Congo pour un dialogue franc et constructif pour ce pays, n'est pas du tout un délit. Dans le rapport de force actuel, on peut aussi bien être accusé de non-assistance à personne en danger, toute personne qui se contenterait de nier l'évidence qu'actuellement il y a un président au Congo, et que les souffrances du peuple lui sont imputables. Alors que faire ? En tant que retraité qui souffre, je dirais que toutes les solutions qui se présentent sont à explorer. 
Oui, il n'y a pas qu'à Paris qu'on entend le bruit des casseroles ; à Brazzaville aussi, devant la poste. Il s'avère que cela n'est plus suffisant pour faire avancer les choses. De même qu'il n'est pas superflu de se poser des questions sur les dérives autoritaires des dirigeants de l'Etat, quand on voit que des anciens militants de la liberté en France et ailleurs en Occident sont devenus les inspirateurs de ces dérives ? Alors, la sagesse commande peut-être de faire acte d'humilité, et de penser que le radicalisme n'est pas toujours opportun dans une situation où le rapport de force a peu de chance de s'inverser, quelle que soit la détermination des acteurs, qui ne sont que des hommes.
Je crois que dans l'état actuel des choses, il est de mise de laisser l'éclosion des solutions, de les expérimenter, puisque l'on ne sait jamais d'avance laquelle est la meilleure.
Merci !

                                                       MWANGOU

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19 novembre 2018 1 19 /11 /novembre /2018 22:46

Notre pays est dans l'abîme. Nous avons touché le fond des abysses. L'Etat patauge dans la mélasse, incapable de résoudre les problèmes du quotidien de nos compatriotes. La diaspora est vent debout depuis que nous avons semé la graine de la critique qui hélas tombée sur un sol rocailleux n'a pas encore donné des fruits politiques qui apaiseraient la misère du peuple. C'est que l'Etat, lieu de recherche de solutions et de mise en pratique des résolutions, est en panne. De pourvoyeur de solutions, pour notre pays, l'Etat est devenu lui-même LE problème au lieu de constituer LA solution.

Pendant vingt-et-un ans, je n'ai vu que l'avers de la médaille en ne voyant dans l'Etat que la source de nos problèmes - jusqu'à ce que je comprenne que le revers de cette médaille structurelle est la face solution. Quelle que soit la façon dont un individu accède au pouvoir, dès qu'il s'installe au sommet de l'Etat, il devient gestionnaire de la boîte à solutions car il prend les décisions suprêmes. Cependant, la puissance d'Etat avec toutes les ressources financières du pays, la puissance nantie de la violence "légitime", peut échouer et faire appel à la puissance collective pour trouver des solutions. C'est tout à son honneur. SI DENIS SASSOU NGUESSO REFUSE UN VRAI DIALOGUE, C'EST QU'IL NE VEUT PAS RESOUDRE LES PROBLEMES DU PAYS, LUI DONT LA FONCTION EST DE TROUVER DES SOLUTIONS AUX PROBLEMES DU PEUPLE CONGOLAIS TOUT ENTIER : VOULOIR A TOUT PRIX CONSERVER LE POUVOIR N'EMPECHE EN RIEN LA RESOLUTION DES PROBLEMES DU PEUPLE. 

Le Maréchal Mobutu en son temps disait : " Le président fondateur n'est pas un magicien. Seul, il ne peut rien. Avec l'appui de tous, il peut tout". La mise en branle de la résolution des problèmes d'un pays interpelle donc une association puissance d'Etat + puissance collective. Encore faille-t-il que les préoccupations de l'Etat reviennent à résoudre les problèmes du peuple et non simplement à enrichir les membres de cette superstructure. Cela n'est pas très aisé quand la culture démocratique est faible dans un pays qui n'a pas encore atteint l'étape de la nation. Oui, au Congo comme dans de nombreux pays africains, la nation est à construire. Et c'est ensemble qu'il faut bâtir la maison Congo.

Quand on ne comprend pas que le dialogue, le VRAI, celui qui est recherche collective de solutions et mise en exergue commune des résolutions, est la VOIE ROYALE, c'est qu'on n'a pas réalisé que la violence, la haine, le tribalisme, l'ethnocratie, etc, ne sont que des voies de destruction d'un pays qui finit par sombrer et par tomber entre les mains des étrangers - s'il ne sombre pas avant dans la guerre civile.

J'ai bâti l'essence de la critique politique pour montrer ce qui va mal dans mon pays mais l'égoïsme et les intérêts spécifiques ont jeté la cécité sur l'élite cupide du pays qui ne pense qu'à jouir des ressources de tous les tsis mises en commun. La dictature ne justifie pas autant de misère, autant de calvaire qui fait qu'il manque l'essentiel comme l'eau, l'électricité, la santé, l'éducation. Voilà 21 ans que nous le disons. Hélas, les choses empirent d'année en année. Le pays est au bord du précipice. Il faut sauver le pays ou ce qui en reste et on ressent le besoin de migrer de la critique pure à la recherche de la solution. Aussi, quand on m'appelle en me disant qu'il y a ce coup-ci possibilité de dialogue avec association de la diaspora, j'accoure, je quitte Lyon pour Paris. Cependant, la démarche de rencontrer le chef de l'Etat est mal perçue. Certes les dialogues qu'il a initiés ont tous été des échecs. Sibiti, Ewo, Dolisie, seules les préoccupations du pouvoir ont été prises en compte mais rien ne dit qu'on ne peut réussir le prochain dialogue. Le problème de notre pays est celui-ci : les préoccupations du peuple ont été laissées sur le bas côté.

Je peux comprendre ceux qui pensent que l'on ne peut pas dialoguer avec un autocrate. Mais dans ce cas, que nous reste-t-il donc ? Les mêmes ont des exigences, des préalables. Oui, il faut libérer le Général Mokoko. Mais qui en a le pouvoir ? Qui peut en imposer à Denis Sassou Nguesso ? On oublie souvent que cet homme est assis à l'endroit où l'on ne reçoit pas d'ordre mais où on les donne. Les bons comme les mauvais. Lorsqu'on ne tient pas compte de cela, on passe 21 ans à répandre sa salive, à crier, à vociférer, à lancer des imprécations dans le désert. Il en arrive même que certains cèdent à la violence. l'Etat répare bien vite les dégâts causés à l'ambassade. En attendant, les retraités, sans pensions, croupissent dans la misère, dans le noir et sans eau potable, rongeant un os sous la pluie battante.

Certains dans leurs fauteuils moelleux à Paris estiment  qu'il faut continuer dans cette voie qui recycle le statu quo en niant la puissance d'Etat : on peut se le permettre quand on ne manque de rien à l'étranger. J'ai compris qu'il est temps que la puissance d'Etat se transforme en puissance publique. Aussi, quand l'opportunité de s'entretenir avec le chef de l'Etat de mon pays est annoncée, je saisis l'occasion - sans arrière-pensée, juste pour le bien du pays, le bien-être de mon pays car j'espère qu'il se tiendra un jour un dialogue où seuls le Congo et tous les Congolais seront gagnants. J'ai été voué aux gémonies pour cela : on m'a calomnié, insulté, lynché verbalement. Les attaques de ces jours ont été une vraie crucifixion politique. Certains qui ont pourtant semblé partager cette démarche sont vite apparus comme des Judas - alors que je n'ai rien d'un Jésus. On m'a diffamé, utilisé des photos prises innocemment pour me salir. Cependant, comme un canard, je ne me souille pas à la boue des menteurs. Pourquoi ? Parce que la cause de mon pays le Congo est plus grande que ma petite personne. Suffise que j'agisse dans ce sens pour que je me sente pétri d'innocence. En effet, que me reproche-t-on ? De chercher des solutions pour mon pays ?

Si vous lisez ce texte, vous aurez compris ma démarche. Celle d'un naïf qui vient à la lisière qui sépare le monde des politiciens et celui des critiques politiques. Combien me refusent la passerelle qui permet d'enjamber la frontière entre le discours pur et l'action politique ? Des centaines voire des milliers. J'ai comme l'impression d'avoir trahi le camp de ceux qui veulent le statu quo qui ne profite pas à notre peuple, ceux qui se complaisent dans des démarches politiquement stériles. Le concert de casseroles sur la place de Paris est une musique qui rassemble tous ceux qui sont entrés dans la religion de la critique dont j'ai été le grand prêtre pendant plus de vingt ans. UNE MUSIQUE QUI NE FAIT DANSER QUE LES ESTOMACS REMPLIS DE SEMOULE...

A vous qui avez refusé tout compromis, tout dialogue, je rappelle juste que lorsque le pasteur Ntumi s'engage dans un dialogue avec le régime de Brazzaville pour arrêter les hostilités dans le Pool, il est applaudi, encouragé. De nuit, on sort Ntondo de prison, un homme qui se retrouve d'abord tout seul devant la puissance de l'Etat. Avec courage, le dialogue aboutit à un compromis. Si Ntumi avait refusé de dialoguer avec Sassou, quelle serait la situation dans le Pool aujourd'hui ? Je vous laisse répondre à la question. Si on a cru aux vertus du dialogue dans ce cas, on le rejette quand on apprend que le Lion De Makanda le recherche pour tout le peuple. Tout est prétexte à lui donner un coup de griffe. Je cours le risque d'être incompris aujourd'hui pour être compris demain.

Je prends aujourd'hui le peuple à témoin. Cette portion congrue de la diaspora qui pue le Camembert et le Bourbon, loin de la misère congolaise, elle qui croit qu'elle peut apporter seule les solutions - juste en contestant - veut se complaire dans des hurlements qui la met en orbite mais ne veut pas que les choses changent dans notre pays. Le radicalisme intransigeant sans dialogue n'aboutit à rien. Quand ils comprendront que leurs cris d'orfraie n'ont pas le pouvoir de déraciner Sassou, peut-être comprendront-ils qu'il faut dialoguer - dans le seul intérêt du peuple - pour que les choses changent véritablement dans notre pays. L'Arabie Saoudite et le Yémen se dirigent vers des pourparlers après trois ans de guerre. En Palestine comme en Syrie, pendant que des bombes répondent à des tirs de roquettes, ou que des bombes répondent à des jets de pierres, des hommes souterrainement dialoguent, se parlent pour arrêter les souffrances des peuples. Donald Trump et Rocket Man ont fini par se serrer la main afin d'éviter une guerre dévastatrice entre les Etats-Unis et la Corée du nord...

Qui plus que moi veut de la démocratie ? La libération des prisonniers politiques, le bien-être des Congolais, le bon usage des ressources du pays ? Il faut arrêter de croire que refuser le dialogue et se contenter de nier l'Etat et l'homme qui est assis sur la boîte à solutions peut nous mener quelque part. Cela fait vingt-un ans que ça dure et que le temps interjette en faveur de ceux qui tiennent l'Etat. Qu'importe que cela soit de façon légitime ou illégitime. Force est de constater qu'il faille que quelqu'un prenne le parti du peuple, le parti de la raison et peu importe si nous avançons à la vitesse de l'escargot vers le progrès. Aucune société n'est passée de l'âge de la pierre taillée à la démocratie par un saut quantique politique. Il a fallu batailler, cravacher, crapahuter pour écraser la fleur de lys en France, symbole de la royauté et imposer la démocratie et la république.

J'assume pleinement la tentative de Paris pour la mise en place d'un VRAI dialogue qui cette fois-ci veut associer la diaspora. Que ceux qui veulent continuer à pousser une gueulante se disent que c'est leur droit mais qu'ils ne se transforment pas en dictateurs de la pensée unique. Une méthode qui n'a pas donné de fruit pendant plus de vingt ans doit être corrigée. Cependant, peut-être que je me trompe, peut-être que ceux-là ont d'autres solutions à proposer au peuple congolais pour le sortir des miasmes de la misère établie, de la souffrance quotidienne. Qu'ils sauvent notre peuple car autrement, détenant la solution qui pourrait sauver le pays mais refusant de l'appliquer, ils soient accusés de non assistance de peuple en danger. Que leurs bouches, que leurs mots puissants suffisent à briser la volonté du mastodonte Sassou : hélas, il faut craindre que rien ne vienne de la contestation pour la contestation sans que l'on ne se mette à la table du dialogue.

 

Ne souhaitez plus juste la libération de Mokoko : allez libérer Mokoko - en se passant de l'amnistie de Sassou. Ne réclamez plus juste le paiement des pensions, des salaires et des bourses : allez sortir l'argent des caisses de l'Etat et donnez-le à qui de droit. Arrêtez de vous plaindre que nos compatriotes n'ont pas d'eau potable : donnez leur à boire. S'ils ne sont pas soignés, payez les médecins et renflouez les pharmacies hospitalières... 

 

Si vous reconnaissez ne pas être capables de le faire, c'est que vous n'avez aucun pouvoir sur le destin du peuple congolais.  L'Etat congolais a les moyens financiers de tous au service de sa propre reproduction ; c'est le peuple négligé qui souffre. Il est temps de voir plus loin en reconnaissant la puissance d'Etat nonobstant la façon dont Sassou est arrivé au pouvoir - sans pour autant nier la puissance collective. On traitera en cours de route la question de la démocratie. En attendant, il faut suivre la pyramide de Maslow en pensant à résoudre les problèmes du quotidien de notre peuple. On montera les marches une à une jusqu'à la restauration de la démocratie et l'établissement de la nation.

Si quelqu'un avait le pouvoir de supplanter Sassou au sommet de l'Etat par n'importe quel moyen, il l'aurait déjà fait ; on n'aurait pas perdu vingt-et-un ans. J'ai dit que même si un cabri renversait Sassou, j'applaudirai le cabri. En attendant, reconnaissons la puissance de cet arbre gigantesque qui nous gêne et qui nous empêche de résoudre les problèmes de notre pays. OUI, SASSOU EST LE PROBLEME. CEPENDANT, IL NE L'EST QUE PARCE QU'IL DETIENT LA BOITE A SOLUTIONS QU'IL NE VEUT PAS OUVRIR POUR LE BIEN DE NOTRE PEUPLE. Ensemble, incitons-le à l'ouvrir. En 1991, il l'a fait : il en est sorti la démocratie...

Au delà des ambitions individuelles, il est temps de prendre à bras le corps la question collective du destin de notre peuple. FAISONS EN SORTE QUE LE DIALOGUE OUVRE LES VOIES QUI CONDUISENT AUX SOLUTIONS QUI AMELIORENT LE DESTIN DE NOTRE PEUPLE. J'assume pleinement l'initiative de Paris dans le sens de la recherche d'un VRAI dialogue.

 

NE NKOSSI, NGOMBULU ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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2 novembre 2018 5 02 /11 /novembre /2018 13:40

Le Congo est un conglomérat d'ethnies qui n'ont pas vraiment pris le temps de devenir une VRAIE nation. En effet, la république instaurée sur le modèle français pour l'intérêt des Français n'avait pas l'intention de créer une VRAIE nation mais juste de donner l'illusion de l'indépendance en remplaçant un gouverneur blanc par un gouverneur noir - toujours au service de la France et de l'Occident. A l'époque coloniale, les villes ont rassemblé diverses ethnies non pas pour en faire une nation - ce qui aurait été contre productif - mais dans le simple but de rassembler de la main d'œuvre bon marché que les colons ont tenu à opposer en établissant l'état civil sur les différences ethniques exacerbées. On est d'abord Téké, Yaka, Vili, Mbochi, Lari, Bembé, Kugni, Bomitaba, Likuba, Ngala, Kongo, etc, avant d'être Congolais.

L'indépendance n'a pas transformé l'essai du passage d'un espace multi-ethnique à une nation. Il suffit de voir l'occupation de l'espace dans une ville comme Brazzaville pour s'en rendre compte. L'indépendance a été au contraire l'occasion pour chaque ethnie de vouloir dominer les autres, à l'instar de ce que faisaient les colons français, l'ethnie de l'extérieur...

Dans cette configuration, l'avènement de la démocratie - sans au préalable la constitution d'une nation paraît poser la charrue avant les bœufs. La colonisation avait mis l'accent sur le pillage des ressources ; l'indépendance sera la confiscation des miettes républicaines par une ethnie voire une région sur les autres. C'est ainsi que le pouvoir politique se conçoit comme le pouvoir de distribuer les richesses au sein d'un pays qui n'est pas encore parvenu à l'étape d'une nation. Les premiers partis se créent donc sur des bases ethno-régionales afin de permettre aux ethnies de pousser l'un des leurs au sommet de l'Etat - afin d'en retirer des privilèges. L'IDENTITE ET L'ORIGINE ETHNO-REGIONALE SONT EN SOI TOUT UN PROJET POLITIQUE, EN FAIT, LE PROGRAMME ESSENTIEL AUX YEUX DES VOTANTS...

 

L'avènement de la démocratie électorale - juste électorale - n'aura en rien entamé la superstructure d'opposition entre ethnies et entre régions dans notre pays. L'Etat aurait pu œuvrer au passage du pays Congo à la nation Congo mais cela n'a pas du tout été le cas depuis 1960 - même si on doit reconnaître que le président Alphonse Massambat-Débat a quelque peu travaillé dans ce sens. Ces successeurs seront moins nationalistes que lui ne l'était. Au contraire, les gouvernements successifs ont creusé les distances ethno-régionales jusqu'à nos jours. Il s'agit de prendre conscience du problème et de commencer enfin de le corriger mais quand on entend parler de l'avenir des Mbochis, on se dit qu'on est loin du compte...

 

Le problème dans un pays où l'identité et l'origine l'emportent sur le projet politique est LE DÉSÉQUILIBRE DÉMOGRAPHIQUE : LES CANDIDATS DES ETHNIES PLUS NOMBREUSES SONT ASSURES DE L'EMPORTER DANS UN CONTEXTE DE VOTE ETHNIQUEMENT OU REGIONALEMENT ORIENTE. CHEZ NOUS, IL OPPOSE LE SUD ET LE NORD. Le nord peu peuplé redoute donc la démocratie, c'est-à-dire, le vote dans les urnes des autorités du pays et préfère le coup d'État : IL N'Y A QU'A VOIR COMMENT LES CHEFS D'ETAT DU NORD SONT ARRIVES AU POUVOIR. TOUJOURS DANS LA VIOLENCE OU DANS LES INTRIGUES. NI YOULOU, NI MASSAMBAT-DEBAT, NI LISSOUBA NE SONT PARVENUS AU POUVOIR DANS LE SANG ET LA VIOLENCE.

 

L'autre solution est de niveler les populations du Sud pour que le nord soit plus peuplé - afin d'avoir la possibilité d'instaurer un système qui passe par le vote et qui garantisse la conservation du pouvoir sans user de violence (physique) ou sans tricher (violence juridique). D'où le génocide des Laris, le génocide des Kongos, la paupérisation des populations du Sud par le chômage qui entraîne la faim et la maladie, déjà qu'on détruit les écoles. Ceux qui ont lu le projet MOUEBARA peuvent se rendre compte de ce nivellement démographique programmé des populations du sud par la milice armée de l'ethnie-Etat sous la conduite et les ordres de Denis Sassou Nguesso. Et c'est souvent des sudistes corrompus comme Thierry Moungalla qui défendent l'holocauste des leurs. Quelle ironie du sort !

 

NE NKOSSI, NGOMBULU ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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30 octobre 2018 2 30 /10 /octobre /2018 11:21

Nous vivons à l'heure de Photoshop où on ne peut plus faire confiance à une image sans se demander si elle n'a pas été retouchée, c'est-à-dire, manipulée. On ne peut pas prendre une image pour argent comptant car la recherche d'images similaires sur Google peut comporter des surprises. Aussi, quand nous recevons une image d'Ali Bongo Ondimba dans un cercueil, nous avons un doute légitime.

Cependant, depuis la mort d'Edith Lucie Bongo Ondimba, nous avons aussi découvert un phénomène : la mort différée. On annonce tardivement un décès pour des questions d'héritage ou de succession. Nous avons constaté le même phénomène de la mort différée quand le président Omar Bongo Ondimba est mort. Ce qui rend suspect toute annonce officielle concernant une personnalité publique au Congo ou au Gabon. Il devient très difficile de se fier à une source même vidéo de nos jours - à cause des images d'archives.

 

Il se sait parce que le régime gabonais l'a avoué qu'Ali Bongo Ondimba, président contesté du Gabon, a fait un malaise en Arabie Saoudite. La rumeur est divisée entre ceux qui prétendent qu'il est mort et ceux qui le disent vivant. En l'absence d'une preuve de vie, il faut qu'on le dise sans ambages, le doute est permis - à propos du chef d'Etat gabonais.

Ali Bongo Ondimba est tombé. Depuis, c'est le silence radio. Il a fallu qu'on fasse du bruit pour que le porte-parole de la présidence de la république gabonaise se permette un communiqué qui n'est pas pour autant une preuve de vie. Nous voulons voir Ali Bongo Ondimba vivant pour taire la rumeur. S'il est trop faible pour parler, pourquoi ne voit-on pas une photo de l'homme sur son lit de repos ? Est-il trop faible pour parler ? Un pays n'a-t-il pas le droit de s'interroger sur la santé de son président ? Il faut qu'Ali Bongo Ondimba donne aux Gabonais et à l'opinion internationale un peu plus qu'un communiqué officiel d'un porte-parole de la présidence de la république gabonaise.

Nous publions une photo reçue de nos réseaux sociaux ; elle montre un homme dans un cercueil. Nous vous laissons vous faire votre propre opinion car nous nous demandons si elle est truquée ou nous. De nos jours, on peut récupérer une tête et la poser sur un corps. Elle peut aussi être une photo réelle.

Il est vrai que si Ali Bongo Ondimba n'est plus de ce monde, ce que nous n'affirmons ici qu'en forme d'hypothèse et que nous ne souhaitons pas, il y a, dans le contexte d'une élection contestée, un problème quant à sa succession qui pourrait expliquer ceci ou cela mais c'est aux Gabonais de nous dire ce qu'il en est de cette rumeur qui n'a pas encore reçu un démenti cinglant par l'apparition d'un Ali Bongo Ondimba convalescent. Cette affaire n'est peut-être qu'une rumeur de mauvais goût mais nous avons besoin de preuve de vie du chef d'Etat gabonais pour qu'elle s'arrête.

 

NE NKOSSI, NGOMBULU ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

S'agit-il d'Ali Bongo Ondimba ou pas ? That is the question...

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