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15 janvier 2019 2 15 /01 /janvier /2019 12:06

Mardi dernier les juges de la Cour Pénale Internationale ont prononcé l'acquittement immédiat du président Laurent Gbagbo et de son ministre Charles Blé Goudé provoquant la liesse de leur camp. Les deux personnalités resteront pourtant en prison jusqu'au moins en février à cause du recours en appel porté par la chambre du procureur madame Bensouda qui politise le procès en s'inquiétant de la sortie de Laurent Gbagbo qui pourrait, s'il rentrait en Côte d'Ivoire, provoquer des troubles selon elle. Chère madame, amie de Denis Sassou Nguesso, cela ne vous regarde pas : c'est un problème qui concerne la Côte d'Ivoire et non la CPI. Il était prévisible que ceux qui ont placé Alassane Ouattara au pouvoir allaient réagir à la sortie de Laurent Gbagbo qui pourrait mettre à mal l'autorité de leur pion Ouattara. Il faut donc se débrouiller pour le maintenir en prison ou tout faire pour qu'il ne rentre pas en Côte d'Ivoire. Quoi qu'il en soit, les charges de crimes contre l'humanité sont tombées comme un château de sable. Laurent Gbagbo pourrait se présenter à l'élection présidentielle de 2021 en Côte d'Ivoire. Et cet homme qui a tenu tête à l'Elysée, la France n'en veut pas au sommet de l'Etat ivoirien. Les puissances du monde préfèrent des larbins au sommet des Etats africains - pour leur permettre de piller tranquillement les ressources du continent. L'Afrique est très riche. il s'agit de faire en sorte que ses ressources ne profitent pas aux Africains mais aux puissances du monde.

 

Nous estimons que la Cour Pénale Internationale peut trouver mieux en matière de crimes contre l'humanité en regardant du côté du Congo : nous avons l'affaire des massacrés du Beach parce que Bakongo, l'affaire du génocide des Bakongo programmé dans l'opération Mouébara, un document signé par des officiers de l'armée congolaise. Ce n'est pas parce que l'Etat congolais a fait semblant de juger cette affaire qu'elle est close d'autant que personne n'a été condamné et, comme il s'agit d'un crime contre l'humanité, il ne peut y avoir prescription. Quand on constate le massacre gratuit de jeune Congolais innocents au poste de police de CHACONA, on peut se dire que la CPI peut trouver des motifs crédibles pour poursuivre des membres de l'ethnie-Etat au Congo-Brazzaville.

 

Maître Dominique Kounkou dans son livre "LE GENOCIDE DES LARIS" a porté des accusations qui méritent au moins une enquête de la part de la CPI. Or, il n'en est rien - comme si les intérêts  de la France empêchaient qu'on rende la justice à un peuple qui souffre depuis très longtemps. On peut facilement démontrer la volonté d'extermination des Bakongo au Congo - ce qui constitue un génocide, c'est-à-dire, un crime contre l'humanité : programmation politique, attaques et massacres juste des populations du sud appartenant au génome kongo, destruction de la région du Pool, un fief où habite une grande partie de la population kongo représentée par des Laris, destruction de l'espace de vie (plus de 500 villages), empoisonnement des puits et des villages, abattage des arbres fruitiers pour affamer les populations, etc.

 

En 1999 et 2000, des vidéos montrent les milices de Denis Sassou Nguesso dans le Pool tirant sur tout ce qui bouge, allant jusqu'à abattre un homme désarmé qui marchait paisiblement - au seul titre qu'il était un Mukongo. Si la CPI veut être prise au sérieux, elle ferait bien de se pencher sur le cas congolais qui comporte de nombreux cas de crimes contre l'humanité catalogués depuis le retour de Denis Sassou Nguesso aux affaires louches de la république royale bananière du Congo. La nature du régime venu des bords de l'Alima est criminogène contre les Bakongo depuis l'origine car ce pouvoir ne peut faire cohésion de ses membres qu'autour de la haine du Mukongo. C'est ce qui explique le penchant génocidaire de ce régime qui ruine le Congo - en massacrant au passage tous ceux qui s'opposent à l'arbitraire, au pillage des richesses du pays et à la mauvaise gouvernance des pilleurs sans vergogne qui sont autour du monstre de l'Alima.

 

La CPI a peu de crédit en matière judiciaire car elle ne s'en prend qu'aux faibles, notamment aux Africains, laissant les crimes des puissances du monde impunis - comme si elle n'avait été créée que pour les faibles. Il est parfois nécessaire d'avoir une justice internationale pour permettre aux dictateurs et à tous ceux qui commettent des crimes contre l'humanité d'être jugés mais il faut le faire sans injustice et sans que certains puissent s'en soustraire. Et on constate que nombreuses de ses accusations finissent par des acquittements - ce qui renforce le soupçon de procès politiques intentés contre des hommes politiques africains que les puissances occidentales veulent arrêter dans leur ascension vers le sommet de l'Etat ou pour empêcher qu'ils restent ou reviennent au pouvoir. On enferme Laurent Gbagbo pendant des années pour laisser à un usurpateur le loisir de régner en paix pendant près de huit ans. Ce n'est plus de la justice mais de la politique. C'est simplement une honte. Hélas, les Occidentaux assassinent la honte et le peu de compassion qui reste en eux dès qu'il y a de l'argent à se faire - même au détriment de tout un continent.

 

NE NKOSSI ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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11 janvier 2019 5 11 /01 /janvier /2019 14:40
RDC : LA VICTOIRE DE TSHISEKEDI EN QUESTIONS

Nous avons assisté hier à la proclamation des résultats de l'élection présidentielle en RDC qui a vu la victoire surprise de Félix Tshisekedi Wa Mulumba proclamée par la CENI - alors que l'église catholique par la CENCO avait proclamé celle de Martin Fayulu. La joie des Lubas est explosive au point où certains prennent des bains au lait pour célébrer cette victoire ; j'ai même vu la vidéo d'une femme luba changer de démarche pour célébrer la victoire de son champion ethnique. Cette élection qui a vu le couronnement de Félix Tshisekedi amène pourtant des interrogations objectives :

1) Comment expliquer que les résultats de la CENI soient différents de ceux de l'église catholique au travers de la CENCO qui aurait placé 40000 observateurs pour surveiller le déroulement du scrutin ?  La CENI est-elle vraiment indépendante comme elle le prétend ou est-elle aux ordres du pouvoir de Joseph Kabila qui n'a pas encore cédé son fauteuil présidentiel ? Comment peut-on croire à l'indépendance de la CENI dont les membres sont nommés par le pouvoir en place ?

2) Que cache le retard pris par la CENI qui a ajourné la proclamation des résultats de l'élection législative qui a pourtant eu lieu en même temps que l'élection présidentielle à un tour ? Ne faut-il pas y voir un autre indicateur d'un arrangement des résultats cette fois-ci en faveur du camp Kabila ? Ne se dirige-t-on pas vers une cohabitation qui verrait Joseph Kabila diriger le pays dans l'ombre  avant de revenir à la prochaine élection présidentielle ?

3) Comment expliquer le changement de ton de Félix Tshisekedi à l'égard de Joseph Kabila ? Comment qui était hier un dictateur pour lui est devenu un partenaire ? Cela n'explique-t-il pas le coup d'Etat électoral s'étant déroulé au détriment de Martin Fayulu qui prétend avoir eu 61, 51 % des suffrages exprimés ? Y a-t-il eu un arrangement entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi qui a assuré à Joseph Kabila qu'il pouvait vivre tranquillement dans son pays ?

4) Que cache l'accord signé entre Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi à Nairobi au Kenya ? Pourquoi avoir signé un tel accord dans un pays étranger ? Y avait-il une absolue nécessité de le signer hors de la RDC ? Tshisekedi peut-il avoir entière confiance en Vital Kamerhe, un allié de Joseph Kabila ?

5) Est-il vrai qu'avec son statut de sénateur en vie, Joseph Kabila garde l'emprise sur le pays en conservant le contrôle sur les ministères les plus importants : justice, défense, intérieur, finances ?

6) Comment peut-on estimer Félix Tshisekedi élu président de la république - alors que l'élection présidentielle n'est pas encore terminée, plus de 3 millions de Congolais démocratiques n'ayant pas voté ? Les jeux sont-ils déjà faits ?

7) Comment Félix Tshisekedi va-t-il assurer la sécurité, une de ses promesses de campagne si Joseph Kabila qui a plus de six millions de morts entre les mains conserve la mainmise sur l'armée dont la superstructure a été truffée de Rwandais - notamment les Généraux ? Une réforme des forces publiques est-elle possible au point d'en éjecter les Rwandais ? En tout cas, avec une armée entre les mains des Rwandais, il ne sera pas possible de sécuriser les frontières et les régions frontalières. Joseph Kabila risque de continuer à trahir l'armée nationale au profit des forces rwandaises d'occupation qui ont déjà planté le drapeau du Rwanda dans certains villages de la RDC...

8) En signant un accord avec Joseph Kabila via Vital Khamere, Félix Tshisekedi n'est-il pas tombé dans un piège qui pourrait lui être fatal ? Il risque en effet gros dans cette affaire car s'il révoque le contrat signé avec Joseph Kabila, il risque de subir le sort de Kabila père. Un homme qui a fait assassiner son propre père peut-il encore avoir de la pitié ?

9)  Comment va-t-il s'y prendre pour réformer l'armée, la CENI et toutes les institutions entre les mains de la kabilie - surtout s'il n'a pas de majorité à l'assemblée nationale et au sénat ? A-t-il au moins le pouvoir de dissoudre l'assemblée nationale ?

10)  Comment va-t-il s'y prendre pour contrôler un pays aussi vaste de 2 millions de kilomètres carrés - s'il n'a pas le total contrôle de l'administration et de la force publique ? S'il ne casse pas le système Kabila, comment pourra-t-il présider sinon à signer des papiers ? Nous ne désespérons pas : nous avons été surpris en Angola. L'homme peut nous surprendre...

11) Comment Félix Tshisekedi, encombré d'alliés plus malins et plus vicieux que lui comme Kanambe et Kamerhe, va-t-il surmonter son manque d'expérience politique ? En s'affranchissant de l'alliance signée à Bruxelles, peut-il quand même compter sur Bemba et Katumbi - pour contrecarrer les plans de Joseph Kabila qui a Vital Kamerhe comme cheval de Troie (peut-être rwandais aussi ) ?

12) Comment Félix Tshisekedi peut-il faire confiance en un homme qui a assassiné son propre père adoptif pour prendre sa place au sommet de l'Etat ? Un homme qui a fait massacrer des millions de Congolais, allant jusqu'à faire tuer des officiers de l'armée nationale ?

13) Ne se dirige-t-on pas vers un scénario à la congolaise en 1992 avec l'accord Sassou-Lissouba qui tourna mal aux dépens de Lissouba qui n'avait nullement besoin de cet accord ? En effet, même sans cet accord, Joseph Kabila aurait déclaré Félix Tshisekedi président de la république pour échapper à Bemba et à Katumbi qui sont derrière Martin Fayulu. Il était en effet risqué de déclarer Shadari vainqueur  le pays risquait de basculer dans des troubles sans précédent. Donc, le seul qui pouvait faire l'affaire, c'était Félix Tshisekedi - à condition de signer un accord avec lui - ce qui fut fait en Nairobi...

Il est à peu près certain que les problèmes de la République Démocratique du Congo sont encore en face des filles et fils de ce pays qui ne verra pas la situation du peuple changer car avant même qu'il n'ait pris le pouvoir, Félix Tshisekedi, président (mal) élu a déjà les mains liées par des alliances compromettantes. Le scénario à la congolaise s'est mal terminé entre Sassou et Lissouba.

Nous espérons que Félix Tshisekedi sera un vrai président de la république - même si cette première alternance démocratique n'est pas parfaite. Nous savons à l'avance que les recours qu'introduira Martin Fayulu demain ne donneront rien. Joseph Kabila a tout verrouillé. Pour le plus grand bonheur du Rwanda qui a su tirer son épingle du jeu en avançant les pions de son cheval de Troie Kanambe derrière Vital Kamerhe.

Que le Kua Tulendo protège la RDC pour qu'elle ne bascule pas dans une déstabilisation qui pourrait venir des pays voisins comme le Rwanda et l'Ouganda.

Les Congolais de l'autre rive ne doivent pas rêver : l'alternance au Congo-Brazzaville n'est pas possible tant que Denis Sassou Nguesso ne le permet pas et même si c'était le cas, le pouvoir restera au sein d'un même clan ou au sein de la même ethnie-Etat qui ne ne veut pas lâcher le pouvoir car c'est la seule face d'assurer l'avenir ETERNEL des Mbochis...

Nous avons déjà indiqué comment surmonter les problèmes électoraux que connaissent de nombreux Etats africains dans un système de gouvernance inédit appelé " TRADI-REPUBLIQUE ". Relisez cet article...

 

NE NKOSSI ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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8 janvier 2019 2 08 /01 /janvier /2019 15:54

La preuve que la douane de notre pays est mbochisée à souhait comme la plupart des administrations publiques voire la force publique dans une vidéo : en dansant, des douaniers fredonnent un chant en mbochi à la gloire d'Onanga pour avoir été un grand prédicateur du vol et du détournement de deniers publics. Voilà le mal, voilà ce que j'ai toujours dénoncé et qui conduira le Congo tout droit dans l'abîme - sans possibilité de retour à la terre ferme : le tribalisme ou ethnocratie encouragé par Denis Sassou Nguesso lui-même.

 

Le petit successeur d'Onanga, un autre Mbochi, ne fera pas mieux que lui. Il risque même de faire pire sous le conseil de ses parents mbochis : il a une fortune de retard à rattraper - déjà vis-à-vis de ses subalternes. Et il va s'y mettre très vite. On ne change pas les mauvaises méthodes qui ruinent si bien un pays ! On va murmurer aux oreilles de Koumou pour lui montrer le chemin du détournement du denier public et de la corruption qui vous enrichit à souhait. Koumou est un Mbochi. Face à l'argent facile, il n'y aucun saint parmi les Mbochis : les faits depuis 1997 nous le prouvent. La prédation a pris le pouvoir dans notre pays ; il est normal qu'elle choisisse ses serviteurs parmi les prédateurs. Ce n'est ni la compétence, ni la vertu qui sont nécessaires pour occuper un poste de décision dans notre pays : il suffit d'être proche du barbarosaure en chef, l'inamovible roi du pays...


Question : comment le jeune successeur d'Onanga va-t-il diriger les douanes du Congo avec un personnel mbochi acquis aux méthodes immorales de son prédécesseur ? Parions qu'il tombera dans la soupe comme Mbochilix Gangster 1er - si ce n'est pas déjà fait. KOUMOU NE CHANGERA PAS LES PRATIQUES EN COURS AU SEIN DE LA DOUANE : IL VA JUSTE S'EN ACCOMMODER...  On peut prendre les paris dès maintenant.

 

Vous voyez toujours un Mbochi remplacer un Mbochi à la tête des institutions du pays. Cela pourrait s'expliquer par la mbochisation de tout le secteur public : les Mbochis appartenant à la caste supérieure royale ne supportent pas un chef non Mbochi qu'ils défient au quotidien dans les ministères. Un Mbochi comme chef garantit la continuité des moeurs qui ruinent le pays. C'est l'assurance du statu quo, de la continuité des mauvaises habitudes. Denis Sassou Nguesso encourage cela parce qu'il ne veut pas que les secrets de la vandalisation du pays par une ethnie ne puissent pas sortir des bureaux. Il y a plus que la haine du Mukongo. Il y va aussi de la volonté de ruiner tout un pays au profit d'une ethnie afin qu'elle soit la plus puissante du pays - afin qu'elle demeure à jamais au pouvoir. L'ethnie-Etat est au sommet de toutes les structures au Congo dans tous les domaines : politique, économie, médias, Etat, force publique, initiatives privées. 


Avec les barbarosaures de l'ethnie-Etat, la sociologie du comportement est facile à faire : ces gangsters prédateurs vont onanguiser Koumou, le petit diplômé en balbutiements qui n'aura que le choix de poursuivre la politique de son prédécesseur. N'est-ce pas pour cela qu'il a été nommé ? Les pratiques en cours au sein des douanes ne vont pas changer. La cupidité et l'esprit du lucre feront le reste. Onanga avait la réputation d'être si riche qu'il parvenait à corrompre tout le monde. Il paraît qu'il aurait même corrompu une sauce nationale avec une mallette de pétrocfas pour qu'il se taise. Il paraît...

 

Suivant l'exemple de leur gangster en chef, le ndzokousaure suprême, la meute des prédateurs de l'ethnie-Etat ne laissera rien de la dépouille Congo : même pas la peau et les os. Les mbochisaures de l'ethnie-Etat squatteront le sommet de l'État tant qu'il restera une cacahuète à gratter. Je les compare à ces grosses fourmis rouges qui envahissaient mon village natal une fois dans l'année, à la même heure de la nuit exactement un an jour pour jour, et qui ne partaient que tous les insectes et toutes les miettes dévorés. L'ethnie-Etat ressemble à ces voraces kambis sans pitié. Ils vont tout dévorer et fuir le pays quand il ne restera plus rien pour échapper à la vindicte populaire. Les kambis s'en vont quand ils ne reste plus rien...

 

NE NKOSSI ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MUNTU

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7 janvier 2019 1 07 /01 /janvier /2019 19:11

Les multinationales comme Total pratiquent des méthodes de prédation qui sont connues depuis très longtemps, des méthodes qui ont provoqué l'elfgate en France au point de faire racheter cette société par une plus petite, Total : on corrompt les hommes politiques de France et d'ailleurs pour avoir les coudées franches dans les magouilles contractuelles très défavorables aux Etats du Tiers Monde. Les chefs d'Etat corrompus signent des contrats défavorables à leurs pays - sans se préoccuper le moins du monde du sort des populations et de leur avenir. Au Congo, le président Pascal Lissouba a subi un putsch de la part de Denis Sassou Nguesso soutenu par Total qui espérait que le monstre de l'Alima ramènerait le contrat pétrolier de 33% à 17% au détriment du Congo.

 

Etrange que des hommes politiques africains acceptent des mauvais contrats lors d'appels d'offres pour avoir reçu des mallettes à titre privé. Il n'est pas normal que des sociétés, c'est-à-dire, quelques actionnaires, touchent plus d'argent pour des matières premières qui appartiennent à des pays, à des millions d'habitants que les Etats de ces pays. Cette cupidité criminelle doit être stoppée car elle nuit à des millions voire des milliards d'êtres humains - d'autant que les miettes qui reviennent aux Etats sont détournés par des hommes politiques véreux qui n'ont pas de conscience morale.

 

Il y a cependant des exceptions, des hommes politiques qui font passer les intérêts de leur peuple avant les leurs propres. Voici l'exemple d'un ministre sénégalais, monsieur Thierno Alassane Sall, qui démissionne parce qu'il refuse de signer un mauvais contrat proposé par Total pour exploiter le pétrole sénégalais. De cinquième, Total est passé premier sur le plan de l'appel d'offres. Macky Sall, le chef d'Etat du Sénégal, aurait été corrompu par la multinationale française - pour qu'il la favorise, ce qui relève de la Haute Trahison. Même Macky Sall ! La faiblesse des hommes d'Etat africains face aux pesanteurs de l'argent devient légion et légendaire. Nous avons toujours dit que l'on peut être dictateur et aimer son pays. La soif du pouvoir n'explique pas tout : Kadhafi aimait son pays, la Libye. On voit comment les Emirats Arabes Unis, des royaumes, ont transformé leurs pays avec l'argent du pétrole et du gaz. Le Congo a plus que le pétrole et le gaz. Pendant toutes ces années, le Congo a brassé des centaines de milliers de milliards de francs cfa. Hélas, cela ne se lit pas au niveau des infrastructures du pays : le Congo situé dans le bassin du fleuve Congo manque même d'eau potable...


C'est donc une bonne chose qu'un homme vertueux soit au milieu de corrompus car même tout seul, il peut devenir le grain de sable vertueux qui enraye la machine du vice et de la corruption. L'Afrique souffre à cause du manque de kimuntu de ses politiciens qui n'ont pas pour la plupart de l'amour pour leur pays. L'individualisme a détruit le facteur grégaire qui caractérisait l'homme noir. Notre problème en Afrique n'est pas le manque de ressources mais le fait de ne pas avoir des hautes consciences morales politiques. Un Nelson Mandela a changé la face de son pays, l'Afrique du sud. Ceci peut bien se transposer dans le domaine du dialogue : si des Congolais sérieux participent à un dialogue, cela peut changer les conclusions dudit dialogue et aboutir à des progrès inattendus. C'est pour cela que Denis Sassou Nguesso préfère corrompre les participants à ses prétendus "dialogues" pour être sûr que ses mauvaises idées feront office de conclusion...

 


Je me demande : PEUT-ON TROUVER DANS LE GOUVERNEMENT DE CLÉMENT MOUAMBE UN SEUL MINISTRE CAPABLE DE QUITTER UNE POSITION HAUTEMENT AVANTAGEUSE POUR DÉFENDRE UNE VALEUR MORALE ?  La réponse est évidemment non :  la réaction de Thierno Alassane Sall ne peut pas s'envisager au Congo où tous les membres de l'ethnie-Etat sont corrompus parce que corruptibles. De mœurs légères, ces énergumènes préfèrent faire perdre des  centaines de milliards de dollars à leur pays pour quelques millions de francs cfa. Ce n'est pas pour rien que Griaule avait dit : " il n'y a pas de bonne colonisation sans ethnologie ". Pourquoi ? Parce que l'ethnologie permet de connaître les mœurs et les penchants de telle ou telle ethnie ou tribu. En jouant sur les vices de telle ou telle peuplade, on peut facilement piller les ressources d'un pays. Ce n'est pas par hasard si les Occidentaux soutiennent l'accession des membres de certaines ethnies au pouvoir en Afrique. Un ami français ne s'est pas gêné de me dire : " NOUS NE VOULONS PLUS D'UN MUKONGO AU POUVOIR AU CONGO ". Quand je demande : "Pourquoi ?" Il me répond : " LES BAKONGOS SONT TROP NATIONALISTES..."

 

L'Afrique fut par le passé le continent des hommes vertueux, de la grandeur d'âme la plus haute de l'humanité. Notre terre fut autrefois la terre de la Maat qui apporta la sagesse religieuse au monde, à des peuples violents qui passaient le clair de leur temps à guerroyer. Nos ancêtres ont développé le kimuntu, l'ubuntu, l'umburu. Les Noirs étaient des hommes de haute moralité ; il suffit de lire les récits de certains explorateurs qui ont sciemment proposé à leurs nations de détruire la culture de l'Afrique pour affaiblir ce continent. Aujourd'hui, nous qui hier privilégiions le groupe au lieu de l'individu, sommes les plus égoïstes de la terre. Juste pour l'exemple, on notera qu'au Congo, les hommes politiques traitent mieux les étrangers que leurs compatriotes congolais...

 

 

En tout cas, le Sénégal s'est trouvé une perle rare en Thierno Alassane Sall. Un tel homme qui préfère perdre une position confortable de ministre  que de se compromettre moralement en signant un contrat préjudiciable à son pays mérite d'être encensé pour haute moralité sur l'échelle du kimuntu. Cet homme mérite un jour de devenir le président du Sénégal pour mieux défendre les intérêts de son pays. Hélas, le problème de l'Afrique, c'est qu'elle n'a pas l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. Plus nous avançons dans le temps, moins l'homme noir a de kimuntu. La destruction par aliénation de notre identité et de notre culture atavique provoque la perte de notre continent. Il faut réhabiliter nos anciennes valeurs. L'Afrique doit changer de logiciel éducatif pour rallumer en nous le feu sacré du kimuntu...

 

NE NKOSSI ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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3 janvier 2019 4 03 /01 /janvier /2019 20:49
PRISONNIERS POLITIQUES : POURQUOI ANDRE OKOMBI SALISSA ET LE GENERAL MOKOKO RESTERONT EN PRISON...

La libération des prisonniers politiques est apparue comme une exigence constante à la tenue d'un éventuel dialogue dont Denis Sassou Nguesso n'a pas fait état dans son discours sur l'état de la nation à la fin du mois de décembre 2018 : ce n'est pas à lui de l'engager, ni de l'annoncer. Il laissera Mboulou et Mbéri Martin s'en charger au moment opportun. Les supporters du Général Jean Marie Michel Mokoko ont clairement dit : " On ne peut pas dialoguer si Mokoko reste en prison. Il faut d'abord que le Général JMMM soit libéré ". Prise de façon générale, la doléance des mokokoïstes pourrait renvoyer à tous les prisonniers politiques injustement incarcérés par le régime de l'ethnie-Etat.

Cependant, nous pensons que le Général Mokoko et André Okombi Salissa ne pourront pas être libérés - même si Sassou consentait à libérer les autres prisonniers politiques. Pourquoi ? Il y a des raisons à cela. Sur le plan social, Sassou et Mokoko traînent le contentieux de la mort de feue l'épouse du Général JMMM, une étrange histoire de poison et de tentative d'empoisonnement de JMMM par le Kani des Kanis. Le monstre de l'Alima pourrait redouter que l'homme qui prêchait la gouvernance par l'exemplarité ne trouve au sommet de l'Etat le moyen d'assouvir sa vengeance. D'autre part, concernant Okombi et Mokoko, Sassou estime qu'ils ont trahi la clause de la solidarité du nord qui ne doit avoir qu'un SEUL candidat à l'élection présidentielle : Denis Sassou Nguesso. Pourquoi ? Parce que le pouvoir est à lui : c'est sa "chose" personnelle. Tous ses frères du nord ont obligation de le soutenir. Sassou n'a-t-il pas fait Okombi et Mokoko ? N'a-t-il pas promu et poussé leur carrière au nom de la solidarité du nord comme les deux hommes l'ont aidé lors de son coup d'Etat d'octobre 1997 ? Pour avoir combattu afin que le Grand ndzokou revienne au pouvoir, Okombi Salissa avait un accord pour rester ministre à vie - si ne lui était pas venu l'envie de critiquer Sassou et surtout l'envie de devenir calife à la place du calife - ce que Sassou reprochait aussi à Mokoko.  Pour sa part, Mokoko conseillait le ndzokou (on se demande bien quels conseils il lui donnait...). Les deux hommes ont eu l'outrecuidance de battre Denis Sassou Nguesso dans les urnes. Encore un motif que Denis Sassou Nguesso a du mal à pardonner.

Si vous tirez la conséquence de ce contexte, vous aboutirez certainement comme moi à la même conclusion : il fallait que le monstre froid de l'Alima se débarrasse de ces deux frères gênants par leur popularité, d'autant qu'il les prenait pour des traîtres de son propre camp. Le Général Mokoko n'a-t-il pas reçu les jets de pierres de la traîtrise à Maya-Maya quand il est rentré de Bangui pour venir battre campagne ? La pierre de l'indignation était un avertissement...

Denis Sassou Nguesso tient à l'unité du nord qu'il a consolidée contre le sud, de sorte que nous avons dit que sans la haine instrumentalisée du Mukongo, il n'y aurait pas de cohésion au nord. On fait facilement l'unité autour d'une cause en s'inventant un ennemi commun à combattre. C'est pour cela qu'il a été étonné des bons scores de Mokoko et d'Okombi Salissa dans le sud du pays peuplé de Bakongos. Il savait que Parfait Kolélas, son "fils" par alliance pouvait accepter de se coucher s'il trichait mais pas les deux frères du nord. Il s'est donc proclamé vainqueur "un coup, KO" pour éviter un deuxième tour périlleux, et placé Guy Brice (Im)Parfait Kolélas en seconde position lors de la proclamation des résultats de la dernière élection présidentielle. Les hostilités dans le Pool ont fini par faire oublier le contexte frauduleux de ce nième coup d'Etat constitutionnel...

Il fallait se débarrasser des deux frères traîtres à ses yeux : il a inventé des accusations qui ont conduit les deux hommes en prison. Le Général Jean Marie Michel Mokoko a même électoralement pris le meilleur sur Otsombe au sein de l'armée tribale qui s'est contentée de soutenir Mokoko dans les urnes et non par les armes - alors que celle-ci a bien accepté d'aller perdre des membres pour la bête de l'Alima dans le Pool. Là est toute la nuance : on ne pouvait pas prendre le risque que le centre du pouvoir se déplace d'Oyo à Makoua... Sassou ne peut donc que se réjouir d'avoir éliminé ces adversaires politiquement coriaces qui lui ont damé le pion électoral. Aussi, va-t-il les maintenir en prison au moins jusqu'à la fin de la prochaine élection présidentielle - pour se retrouver encore face au fils Kolélas, son "fils" par alliance, et Tsaty Mabiala Pascal le petit, monsieur 4%, l'opposant fonctionnaire par décret qui vote les lois du régime et ses budgets annuels. Les accords secrets se noueront certainement au sein de la Grande loge du Congo des frères des Ténèbres où Sassou est le grand maître...

Nous avons tous vu les demandes de la communauté internationale qui exige la libération du Général Mokoko et celle d'Okombi Salissa. Sassou n'obtempère pas. Nous croyons avoir démontré pourquoi. Quand il aura triché et gagné la prochaine élection présidentielle en 2022, peut-être pourra-t-il libérer les prisonniers politiques pour faire diversion. Nous disons : "peut-être" car il pourrait aussi bien attendre le troisième et dernier mandat si les choses se déroulent sans pépins de santé.

Des indiscrétions glanées sur la place de Paris, il semble que Denis Sassou Nguesso pourrait bien accepter à contre cœur de libérer André Okombi Salissa mais pas le Général Jean Marie Michel Mokoko pour les raisons invoquées supra. L'homme de Makoua pourrait sortir de prison plus célèbre que jamais. Un éléphant supporte mal qu'on lui fasse de l'ombre car en matière d'ombre, c'est lui qui en procure aux petits mammifères.

Bien entendu, il peut se passer des choses qui changent la donne politique. Comme l'argent du FMI. Hélas, Sassou parvient à s'en passer jusqu'à présent. Aussi, l'hypothèse est à écarter. Avec son trésor amassé et l'argent du Congo caché, l'enfant d'Edou peut encore tenir plusieurs années - d'autant que politiquement, il n'a pas en face de véritables adversaires.

Non, les imprécations, les ordres "libérez Mokoko", bref, les mots - même les plus critiques et les plus acerbes ne suffiront pas. Avons-nous même au niveau de la Diaspora les moyens de constituer une véritable force politique ? Non. Trop dispersées, et trop disparates, les diasporas émiettent leur force, d'autant que la guerre des ego annihile toute velléité d'union. Sans union qui fait la force, pas d'unité. Sans unité, pas d'impact politique intérieur. Sans impact politique intérieur, Sassou peut dormir tranquille. D'un long sommeil saurien ou si l'on veut crocodilien - jusqu'en 2032, d'autant que la rue est préoccupée à se mettre un os sous la dent, un moukoua de plus en plus difficile à trouver... En fait, la meilleure façon de gagner une guerre - sans la mener, c'est de faire en sorte qu'il n'y ait plus d'ennemis à combattre. Et en cela, Denis Sassou Nguesso est passé maître. Machiavélique !

 

NE NKOSSI ZA MAKANDA, 

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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2 janvier 2019 3 02 /01 /janvier /2019 10:22
CONGO/TRES IMPORTANT/2019 COMMENCE BIEN : L'ETAT VA COMMENCER A PAYER LES INDUS DE PENSIONS, BOURSES, SALAIRES, ETC.

Nous ne vous souhaitons pas une bonne année 2019. Non, nous venons avec de bonnes nouvelles : dès le 11 de ce mois, le gouvernement congolais dirigé par Clément Mouambe a décidé d'atténuer la souffrance du peuple en payant trois mois d'arriérés de tous les impayés : pensions, retraites, bourses d'étudiants, etc. Vous avez bien entendu le chef de l'État dire qu'il avait fait un effort pour que les salaires soient toujours payés. En fait, il a voulu dire que l'État versait tout l'argent nécessaire au paiement de toutes les charges publiques mais que ce sont ses parents qui prennent les décisions qui ne veulent pas vous payer car ils espèrent que le peuple se soulèvera pour le renverser. AUSSI DONNENT-ILS VOTRE ARGENT A DE FAUX FONCTIONNAIRES  PLUS DE 20000 ET, EN DISANT CELA, JE NE COMPTE PAS CEUX QUI DANS L'ARMÉE DANS LA FONCTION PUBLIQUE ONT AU MOINS CINQ SALAIRES PAR MOIS...

 

Ayant compris cette stratégie mise en place par ceux qui veulent lui piquer son fauteuil, ceux qui travaillent pour celui qu'il connaît bien, le chef de l'État a ordonné de commencer à payer les retards de salaires, pensions, bourses, etc, pour mettre en échec les traîtres de son propre camp qui veulent provoquer une insurrection populaire afin de causer la chute du grand ndzokou. AUSSI, IL VOUS DEMANDE A TOUTES ET A TOUS DE VOUS RENDRE ENSEMBLE ET NON INDIVIDUELLEMENT A VOS LIEUX DE PAIEMENT HABITUELS A L'HEURE EXACTE, LE JOUR J. Cette opération ne fonctionnera que SI TOUTES ET TOUS vous venez SANS exception à la MÊME heure, à savoir sept heures tapantes, pour recevoir vos TROIS mois d'arriérés, le MÊME jour. Si vous venez individuellement, vous ne serez pas payés. Il vous faut arriver tous à sept heures tapantes à partir du vendredi 11 janvier 2019.

 

Vous avez vu un jeune homme de 35 ans prendre la direction des douanes du Congo. Nous avons appris que c'est un neveu de monsieur Denis Sassou Nguesso. Demain, s'il détourne de l'argent public à coups de milliards, comment peut-on le poursuivre même si on mettait en place une Haute Autorité de Lutte contre la Corruption ? Le Chef de l'Etat aime trop sa famille, son ethnie et son clan franc-maçonnique. Conscient qu'il ne pouvait pas virer ou punir ses propres parents qui bloquent et détournent l'argent du peuple, le chef de l'Etat, soucieux de la détresse de ses concitoyens qui dure depuis trop longtemps, vous propose d'aller TOUS ENSEMBLE réclamer votre dû. EN EFFET, IL NE PEUT PAS LE FAIRE A VOTRE PLACE ! C'est votre propre peur qui est LE problème. Il y a l'argent puisqu'on paye chaque mois au moins 100.000 salariés fictifs !

 

Cet argent a bien été budgétisé dans les comptes de l'Etat et il existe ; il vous est donc dû. Hélas, la politique de cooptation familio-tribale ne lui permet pas de sévir contre les membres de sa propre famille et contre les membres de son ethnie ou de son clan franc-maçonnique. Vous avez même vu des directeurs s'opposer à des ministres dans notre pays à cause de cette réalité ; même le premier ministre du royaume Clément Mouambe ne pouvait rien faire. Denis Sassou Nguesso compte donc sur votre COURAGE pour aller réclamer ce qui vous est dû. Il vous rassure que la police, l'armée et les milices ne feront rien car c'est sa façon de vous souhaiter une bonne année 2019. La condition sine qua none pour que vous soyez payés est très simple : VOUS DEVEZ VOUS RETROUVER ENSEMBLE A VOS LIEUX DE PAIEMENT HABITUELS. Il suffira pour que l'un de vous manque pour que l'opération soit totalement annulée.

 

Le chef de l'Etat Denis Sassou Nguesso a dit dans son discours que plus de 20000 personnes, chiffres cumulés, percevaient indûment l'argent de l'Etat. En fait, ce chiffre est minoré. CET ARGENT EST LE VOTRE CAR C'EST VOTRE PENSION, VOTRE BOURSE, VOTRE SALAIRE, TOUS DÉTOURNÉS. Comme ils ne le percevront plus à partir de ce mois de janvier 2019, IL VOUS REVIENT DONC DE DROIT. Attendez, comment peut-on payer plus de 20000 salaires indus et prétendre qu'on ne ne peut pas payer les vrais concernés ? COMMENT FERONT-ILS POUR VOUS FAIRE AVALER CE MENSONGE QUI A ÉNERVÉ FORTEMENT LE CHEF DE L'ETAT DENIS SASSOU NGUESSO ? COMMENT PEUVENT-ILS PRETENDRE QU'IL N'Y A PAS D'ARGENT, ALORS QU'ILS PAYENT PLUS DE 20000 FAUX FONCTIONNAIRES A VOTRE PLACE ?  ET CELA, SCIEMMENT ?

 

Démasqués, ils n'ont plus d'excuses, Denis Sassou Nguesso les ayant trahis. ILS NE PEUVENT PLUS CONTINUER A PAYER PLUS DE 20000 FAUX FONCTIONNAIRES ET NE PAS PAYER LES VRAIS CONCERNÉS ; CE SERAIT INCOMPRÉHENSIBLE ET TOTALEMENT CRIMINEL !

 

Vous avez donc l'obligation de vous pointer, retraités, étudiants, salariés, pour percevoir votre dû. Que celui qui ne sera pas là le 11 janvier 2019 à 7 heures tapantes, ne se plaigne plus. De toutes les façons, si UN seul d'entre vous manque à l'appel, vous ne serez pas TOUS payés. Même malade, votre présence est obligatoire. Vous pouvez venir accompagné si cela est nécessaire...

 

Vive la république !

Vive le Congo !

 

NE NKOSSI ZA MAKANDA,

NGOMBULU,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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30 décembre 2018 7 30 /12 /décembre /2018 18:56

Quand les fils de Kama mangeaient juste des aliments qui sortent de la terre paradisiaque d'Alkebulan (le nom de notre continent avant qu'il ne devienne Af Rui Ka ou Africa. Alkebulan représentait le PARADIS sur terre. C'était le nom même du Paradis terrestre), ils vivaient plus longtemps et en bonne santé sur le continent. Ma grand-mère Mbouli est morte à 102 ans. Depuis que les Africains consomment des produits importés, apparaissent désormais toutes sortes de maladies comme l'hypertension, l'AVC, les cancers dans nos villes et dans nos villages. Il y a une corrélation entre ces maladies et ce que nous mangeons qui ressemble à s'y méprendre à des aliments mais qui ne l'est pas.

 

L'Afrique est devenu le déversoir de tout ce qui est contrefaçon alimentaire et pharmaceutique. Aux faux aliments s'ajoutent de faux médicaments. Nos Etats ne contrôlent pas ce qui est vendu à leurs citoyens. Ils laissent faire. Qu'on vous vende de la viande avariée ou du riz en plastique, personne au gouvernement de votre pays ne s'insurge. Surtout pas : il ne faut pas attaquer les Chinois à qui le pays doit beaucoup d'argent. Ces yeux bridés vous construisent des assemblées gratuites mais les truffent de micros et de caméras pour vous surveiller et être au courant de tout ce que votre pays décide.

 

Combien de fois me suis-je insurgé contre la mainmise des Chinois sur un pays comme le Congo où ils exploitent désormais le pétrole, le bois et de nombreux minerais ? On doit supporter qu'ils rasent nos forêts, polluent nos rivières et nous vendent même des faux aliments.

 

Un Camerounais découvre dans sa villa cossue qu'il achète sa propre mort en consommant du faux riz chinois. Il se contente de faire une vidéo au lieu d'aller faire un scandale là où sa femme a acheté ce riz. Cela aurait pu mettre la puce à l'oreille de nombreux de ses compatriotes et cette mauvaise publicité accentuée par le bouche à oreille aurait pu ruiner ce commerçant assassin. C'est ça, l'Afrique. Beaucoup de plaintes mais encore plus d'impuissance. Nous ne sommes même pas capables de nous révolter contre ceux qui nous empoisonnent ! Pourtant, ça se passe chez nous, dans nos pays où sommes souverains !

 

Les étrangers viennent s'enrichir à nos dépens en nous empoisonnant au passage et nous, par manque de connaissance, on achète notre propre mort pour la consommer. Triste Afrique ! Quand comprendra-t-elle qu'il y a un programme de dépeuplement du continent pour ensuite nous remplacer par des Chinois ou des Occidentaux ? La Chine se désertifie. Elle achète des terres arables sur tout le continent africain pour nourrir ses yeux bridés. On les laisse faire au prétexte qu'elle ne s'occupe pas de nos politiques internes. Même quand elle nous tue, même quand des Chinois mangent des Gabonais, on finit toujours par leur trouver des excuses. Mais qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez les Africains ? Il est temps que nous puissions nous réveiller si nous ne voulons pas disparaître. Nos vies sont aussi importantes que les leurs.

 

C'est bien à nous que s'applique ce verset des Ecritures : " Mon peuple se meurt par manque de connaissance ". Hélas, même quand on apporte la connaissance aux nôtres, ils ne l'appliquent pas car ils font plus confiance en l'étranger qui les assassine en silence qu'à leurs propres frères. Combien vont partager cet article ? Très peu, je parie !

 

Nous demandons au peuple congolais et à tous les Africains de consommer des produits du territoire dix mille fois plus sains que ce qui vient de l'étranger. Ne vous fiez pas à l'emballage  : c'est juste de la séduction. LA MORT VIENT TOUJOURS A VOUS DE FAÇON SÉDUISANTE. Chers amis, consommez local ; vous vous porterez mieux ! Aujourd'hui, l'Europe s'intéresse à l'agriculture bio. Nous l'avons déjà chez nous. Je vous conseille de manger africain car le local africain est bio. En France, je me ruine au magasin GRAND FRAIS pour acheter des produits africains. C'est le prix à payer pour manger des produits sains...

 

NE NKOSSI ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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30 décembre 2018 7 30 /12 /décembre /2018 15:10
CONGO : PLUS QUE LA DECLARATION DU PATRIMOINE, NOUS SUGGÉRONS EN AMONT ET EN AVAL LE CONTRÔLE DE L'UTILISATION DU DENIER DE L'ÉTAT

Je viens d'écouter avec attention le discours de monsieur Denis Sassou Nguesso sur l'état de la nation. Pour donner des gages verbaux au FMI, faisant mine d'obéir à la demande de lutte contre la corruption, il préconise que tout haut fonctionnaire doit déclarer son patrimoine à l'entrée et à la sortie de son mandat. Cette déclaration n'est pas encore transformée en loi et si elle l'était, il est bon de savoir si celle-ci sera rétroactive et si elle concernera le chef de l'Etat lui-même.

On notera que le patrimoine n'est pas contrôlé PENDANT le mandat du haut fonctionnaire de l'Etat - ce qui lui permettrait d'agir tranquillement une fois que la vérification du patrimoine a été faite au début de son mandat à la fructification de ce patrimoine. Déjà l'étendue de cette préconisation part d'un présupposé que seuls les hauts fonctionnaires de l'Etat sont susceptibles d'avoir un patrimoine - ce qui est faux. La corruption et le détournement de denier public ne concernent pas que les hauts fonctionnaires de l'Etat, certains petits fonctionnaires disposant parfois d'un important patrimoine qu'ils ne peuvent justifier, au regard de leurs salaires. Cette décision doit être étendue à tous les fonctionnaires voire aux officiers et soldats  au lieu de ne concerner que les hauts fonctionnaires.

Etant donné que le patrimoine notamment immobilier n'est que la conséquence du détournement du denier public, nous proposons de contrôler en amont et en aval l'usage du denier de l'Etat par les hauts fonctionnaires de l'Etat entre autres et le risque d'exposition à la corruption des fonctionnaires de l'Etat - ce qui souvent se fait au détriment de l'Etat et du peuple congolais.

A l'entrée, le contrôle du patrimoine établit juste un patrimoine existant mais rien n'empêche qu'un haut fonctionnaire pendant son mandat augmente son patrimoine immobilier. Rien ne lui empêche de construire une villa avec son argent propre. Absolument rien. Le vrai problème n'est pas le patrimoine mais les moyens qui lui permettent de l'avoir, de la constituer. La loi n'interdisant pas d'avoir un patrimoine, il faut que l'on contrôle

1) tous les montants financiers publics qui passent entre les mains du fonctionnaire, haut ou petit. Le problème dans notre pays est que l'argent ne provient pas toujours du Trésor public pour qu'il y est un suivi rigoureux. Il y a donc des efforts à faire à ce niveau ; 

2) l'exposition d'un poste ou d'un fonctionnaire à la corruption car tout poste public a un risque de corruption qui va de 0 à 10 qui est le risque maximum (indice de corruptibilité). Il est à noter que la corruption peut concerner une information, un service, une nomination, une attribution ou un appel d'offre entre autres ;

3) il faut que l'on sache quel usage a été fait de l'argent public ; ce qui implique des contrôleurs indépendants et dignes de confiance car ils peuvent très bien être eux-mêmes corrompus. En effet, qui contrôlera l'intégrité morale du contrôleur face à l'argent facile ?

4) Il n'est pas nécessaire d'attendre que le fonctionnaire haut ou petit sorte de ses fonctions pour le faire car on voit certains être à leur poste pendant de nombreuses années. Au gouvernement, par exemple, on sait quand on entre au gouvernement mais on ignore quand on en sort. Le contrôle doit donc se faire PENDANT tout son mandat. Il faut voir si son patrimoine - au Congo et nous l'espérons aussi à l'étranger, augmente mais il est bon de prévoir en surveillant l'usage qu'il fait du denier public.

5) La loi sur ce sujet doit être rétroactive pour que tous les anciens hauts fonctionnaires, fonctionnaires et anciens ministres rendent des compte. Voilà ce qui serait plus juste et plus sérieux.

On peut très bien avoir peu de patrimoine mais détourner d'importantes sommes d'argent public. On fait quoi dans ce genre de cas ? Le patrimoine peut être camouflé au travers de prête-nom. La villa du Vésinet a par exemple été acheté par Denis Sassou Nguesso en passant par son aîné Ambendet Nguesso. Si on se focalise sur le patrimoine, il faudra faire attention à ce mécanisme. Il faut donc aussi contrôler le patrimoine de l'entourage du fonctionnaire, à savoir sa femme, ses enfants, ses frères, ses concubines, etc. Tout semble indiquer que la tâche ne sera pas facile. Qui aura la lourde tâche de contrôler tout ce beau monde ? La Haute Autorité de Lutte Contre la Corruption dont les membres sont nommés par le régime et qui n'auront pas d'indépendance dans leur travail ?  Qui contrôlera la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption pour s'assurer qu'elle fait bien son travail ? Avec quels moyens ? Dans un pays où l'argent passe peu par les banques, comment contrôler les mouvements financiers ? Il nous semble plus facile de contrôler l'usage des deniers publics au centime près pour prévoir et non constater les méfaits une fois qu'ils seront commis - avec souvent l'impossibilité de parer aux conséquences. Et qu'est-ce qui est prévu si jamais on constatait une augmentation illicite de patrimoine ? Il faut que l'on sache quelle conséquence aura ce constat car si rien n'est fait après démonstration de l'accumulation d'un patrimoine mal acquis, tout cela n'aura servi à rien. Denis Sassou Nguesso nous a habitué à deux choses pendant son long règne : LA FORCE ET LA FARCE. Au point de nous provoquer une indigestion de force farcie ou de farce forcée...

 

NE NKOSSI, NGOMBULU ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA, 

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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30 décembre 2018 7 30 /12 /décembre /2018 13:21
LE LION DE MAKANDA DENONCE LE MAUVAIS FONCTIONNEMENT DE SON RMV A TRAVERS LE PROJET LISUNGUI

Avant que le projet LISUNGUI ne voie le jour, nous avons évoqué et développé l'idée de l'attribution d'un Revenu Minimum Vital attribué à toutes les familles en détresse financière et sociale de notre pays - sans exception, après un recensement et une vérification faite par les autorités. Pourquoi ? Nous estimions qu'il n'était pas normal que certaines familles n'aient rien pour faire face à l'urgence quotidienne tant en nourriture, frais de santé ou de scolarité des enfants (là encore, l'école et l'hôpital doivent redevenir totalement gratuits). Nous avons pensé que l'Etat devait octroyer un revenu minimum à ces familles dans lesquelles on ne trouvait aucun salarié ou aucune personne possédant quelque revenu susceptible de soutenir la famille. Nous avons même avancé l'idée que des postes d'emploi publics devaient être réservés à certains membres de ces familles.

Le financement du RMV : les sociétés et commerçants du pays ont obligation de payer une taxe annuelle ou mensuelle selon leur chiffre d'affaires et leurs bénéfices pour soutenir le RMV, l'Etat y apportant aussi sa part. Il n'est pas normal que les étrangers viennent s'enrichir chez nous sans verser une contrepartie qui permettrait de lutter contre la pauvreté, de réhabiliter l'école ou la santé des populations congolaises. En disant cela, je pense à Total entre autres multinationales installées au Congo. CELA DOIT ETRE INSCRIT DANS LA LOI.

L'idée a été reprise par le gouvernement congolais sous une appellation congolisée : "LISUNGUI". Nous avons alors constaté que la sélection des familles était totalement subjective et non étendue à tout le pays : NOUS SAVONS QUE NOMBREUSES SERONT LES FAMILLES CHOISIES SUR UNE BASE PUREMENT TRIBALE. D'autre part, le versement de l'allocation n'ést pas régulier. On doit arrêter dans notre pays la politique du bricolage quotidien et celle du prétexte à sortir l'argent des caisses de l'Etat pour le détourner.

Qu'on reprenne une de mes idées m'honore car elles sont émises pour que les hommes politiques les récupèrent mais qu'on les galvaude m'irrite à un haut point.

Il est facile de recenser les familles les plus démunies de notre pays en s'appuyant sur les mairies, les députés et les chefs de quartier, les populations elles-mêmes qui connaissent ceux qui souffrent plus que les autres dans un quartier. C'est au gouvernement d'aller dans les quartiers populaires pour vérifier ce qu'il en est de la situation des familles nécessiteuses car il y en a celles qui sont plus en difficulté que d'autres. Il faut des enquêtes dans lesquelles on pourrait adjoindre des médecins et personnel de santé ou des agents de l'éducation nationale. La santé et l'éducation sont des critères qui permettent de mesurer la pauvreté au sein d'une famille.

On peut trouver des personnes âgées, des jeunes mères désœuvrées qui louent un logement, des familles nombreuses - sans revenu substantiel, etc. Il faut catégoriser et la famille et la pauvreté. Il ne s'agit pas pour l'instant d'aider des personnes seules. Et le versement doit être fait à un chef de famille, à un homme responsable, de sorte que ce qui revient à tous ne finisse pas en boissons ou en dépenses inutiles. Avant de distribuer l'argent d'une famille à un individu, une enquête de moralité doit être faite sur ce dernier.

 

Cependant, comment peut-on imaginer que l'Etat pense à mettre en place le projet LISUNGUI - sans pour autant payer les pensions des personnes retraitées qui elles ne demandent pas l'aumône mais la juste manifestation d'un droit ? Elles ont travaillé, cotisé et méritent donc en retour leur dû. Au regard d'une telle injustice, nous estimons que le projet LISUNGUI n'est peut-être qu'une façon habile de sortir l'argent des caisses de l'Etat pour ensuite le détourner - au moment même où Denis Sassou Nguesso lui-même estiment qu'il y a au moins 20000 personnes qui perçoivent CHAQUE MOIS des paiements indus dans la fonction publique ! Qui peut croire que la législation fera preuve de fermeté dans notre pays quand les coupables sont tous choisis par leur proximité aux barbarosaures de l'ethnie-Etat ? Comment peut-on prétendre lutter comme les antivaleurs quand on continue à nommer des proches à la moralité douteuse aux hautes fonctions ? Non, la lutte contre la corruption échouera à cause de la cooptation tribale de monsieur Denis Sassou Nguesso qui ne pourra pas punir ses proches. Sinon Jean Jacques Bouya serait à l'heure actuelle en prison. N'avons-nous pas prouvé, documents à l'appui que cet homme avait détourné des milliards qu'ils a cachés en Chine avant de les expédier à Dubaï ? Ce n'est pas une Haute Autorité contre la Corruption dont les membres seront choisis au sein de l'ethnie-Etat qui changera quelque chose.

 

LISUNGUI est un bon projet. Encore faille-t-il qu'il soit un projet NATIONAL. Il lui faut une institution et un budget. On peut trouver l'argent si l'Etat suit nos préconisations. Il suffirait de réserver 0,5% de l'argent du Congo à ce projet et taxer les sociétés et les commerçants selon leur chiffre d'affaires et leur bénéfice. Hélas, par le choix ethnocentré des hommes, nous savons que ce projet n'aboutira pas. Il faut que Denis Sassou Nguesso arrête avec son choix tribal des hommes qui fait qu'aujourd'hui un jeune nordiste de 35 ans dirige les douanes de notre pays. Nul besoin d'être prophète pour prédire la catastrophe. Si toutes les compétences de notre pays se trouvaient au sein d'une même ethnie, à savoir l'ethnie de monsieur Sassou, cela se saurait ! Or, le constat est sans appel : tous ceux qui sont proches de monsieur Denis Sassou Nguesso ont une moralité douteuse. Même s'ils étaient compétents, et ce n'est pas le cas, leur mauvaise moralité les disqualifierait illico presto. LES CHOSES NE MARCHENT PAS AU CONGO A CAUSE DE LA COOPTATION TRIBALE DES HOMMES. ET CELA, A TOUS LES NIVEAUX ! Plus un homme est proche du gangster en chef qui préside l'Etat, moins il aura affaire à la justice. La proximité à Denis Sassou Nguesso se vit comme une forme d'immunité juridique. Et on nous dit que les choses vont changer ! Encore des mots, rien que des mots. Tant que la superstructure mentale restera la même au sommet de l'Etat, rien ne pourra changer dans notre pays. On peut prendre les paris.

 

NE NKOSSI, NGOMBULU ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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21 décembre 2018 5 21 /12 /décembre /2018 18:22

Nous estimons que notre pays ne s'en sortira pas si les choses se poursuivent sans une véritable remise en cause de la politique actuelle, si nous ne cherchons pas ensemble à soigner les maux qui minent le Congo - même s'ils viennent d'une dictature que nous désapprouvons tous. De toute façon, toute seule, la dictature est peu encline à résoudre les problèmes de notre pays qu'elle cause mais pour le moment, elle est aux affaires louches de la république. Il faut faire avec elle. Pour l'instant. Puisque nous ne parvenons pas à la vaincre. Certains pays ont dû endurer l'occupation ou l'invasion de forces étrangères. N'avons nous pas supporté l'esclavage ou la colonisation à un stade de notre histoire ? Nous avons pourtant réussi à surmonter ces épreuves. Nous surmonterons aussi la dictature. Il faut parfois prendre son mal en patience avant de voir la guérison...

Le régime en place, nous le savons tous, ne se soucie que de son maintien au sommet de l'Etat pour jouir de l'argent facile que procure le pouvoir et non du sort de notre pays qui peut sombrer tandis que la caste au pouvoir se remplit les poches et mène la grande vie. Nous l'avons dit encore et encore que l'Etat dans notre pays se comporte comme une entreprise privée dont les dettes sont hypothéquées sur le dos du peuple et du pays - ce qui lui permet de continuer sa marche de démolition sans se soucier du lendemain. Tant que la dictature pourra payer sa milice privée et tant que le peuple divisé ne se soulèvera pas, nous pourrons supporter cette ignominie et cette humiliation pendant encore très longtemps. Même la mort de Sassou ne nous sortira pas de la dictature si les choses se poursuivent en l'état...

Trois domaines nous permettent de conclure que la crise au Congo a toutes les chances de se poursuivre et d'empirer si les Congolais ne prennent pas le mal par les cornes :

1) L'économie physique : elle est quasi inexistante. On ne voit pas au Congo un début d'industrialisation, le Congo ne produisant pas ce dont il a besoin. Nous importons même la tomate et l'oignon. Nous avons du pétrole mais nous manquons de carburant. Le peu d'économie physique que nous avons est tenu par des étrangers que par les Congolais qui vivent juste de rentes et de taxes. Nous n'avons pas assez d'hommes d'affaires nationaux pour promouvoir l'industrialisation du Congo ;

2) L'argent : Il n'y a pas d'injection importante d'argent pour soutenir l'économie physique, l'argent de l'Etat étant détourné pour être planqué à l'étranger et, les étrangers qui viennent faire des affaires au Congo rapatrient tout le bénéfice gagné chez eux sans le réinvestir dans notre pays. L'argent qui circule ne soutient donc pas l'économie réelle et ne reste même pas dans notre pays. L'Etat a eu 14000 milliards de francs cfa, une somme qui aurait pu permettre d'industrialiser et de moderniser le pays. Hélas, cet argent a été détourné et caché dans des paradis fiscaux au lieu de servir au développement du pays ;

3) La finance : Il n'y a pas un secteur bancaire national performant au Congo pour qu'il permette le financement privé de nos compatriotes afin de faire émerger une classe d'industriels et d'hommes d'affaires congolais. On ne peut même pas parler de spéculation dans notre pays qui ne possède pas de bourse ;

4) La dette : Sans système financier pour soutenir l'émergence d'une classe d'affaires, le pays ne peut compter que sur le pétrole. Or, celui-ci est gagé en remboursement de dettes octroyées auprès de pays comme la Chine ou auprès de fonds internationaux. La dette du Congo ne peut que grossir jusqu'au moment où personne ne voudra plus prêter de l'argent à notre Etat voyou. De toute façon, même si le FMI injectait des milliards de dollars dans notre économie, cela ne fera que grossir la dette qu'autre chose, ce gouvernement s'étant montré incapable de développer le pays. Sassou cherche de l'argent non pas pour développer le pays mais pour pérenniser son pouvoir.

Tout ceci s'explique par un système politique qui depuis 58 ans ne cherche pas à industrialiser et à développer le pays, le président Alphonse Massamba-Débat étant la seule exception.

Denis Sassou Nguesso a développé quelques activités à Oyo et ses alentours avec l'argent de l'Etat mais rien de très sérieux qui puisse développer le pays. C'est juste la transformation de milliards en boeufs, moutons, chèvres, autruches, étangs, production de foufou, d'huile de palme, d'eau minérale - pour éviter que toute sa fortune ne revienne aux Occidentaux après sa mort. L'ouverture d'une boucherie permettra de fournir de la viande aux siens pendant les fêtes mais ne pourra pas nourrir tout le Congo.

Comme cela se passe ailleurs - même dans des démocraties, La politique a échoué dans notre pays. Il est temps de s'asseoir et de penser vraiment à l'avenir du Congo si nous ne voulons pas subir dans une dizaine ou une vingtaine d'années une des plus graves crises que ce pays ait connues. L'économie mondiale va connaître une très grave crise. Nous voyons déjà comment de nombreuses économies occidentales vacillent à cause de gestion économique calamiteuse. Si nous ne prenons pas cette affaire au sérieux, le Congo pourrait se somaliser ou se rwandiser - produisant encore plus de misère pour notre peuple...

Le système dictatorial se maintient bon gré, mal gré mais il arrivera un moment où le colmatage ne sera plus possible. La milice armée qui protège le pouvoir finira par le lâcher un jour ; cependant, elle est tenue en laisse par une très puissante idéologie politique qui fonctionne très bien : L'AVENIR DES MBOCHIS qui pousse l'ethnie Mbochi à s'unir contre tout le reste du pays. Le Congo risque de sombrer dans la guerre civile et dans les règlements de compte. Nous devons éviter cette sombre perspective à notre pays.

Nous devons nous asseoir et discuter les yeux dans les yeux pour sauver notre peuple. Les choses ne peuvent plus continuer en l'état. On ne peut pas laisser les étrangers venir s'enrichir chez nous - alors que nous souffrons. On ne peut pas non plus laisser ceux qui sont au sommet de l'Etat continuer à ruiner ce pays qui se trouve déjà en pleine banqueroute. Certes, nous voyons tous les membres du régime mener la grande vie mais nous savons tous qu'ils ne travaillent pas pour le bien-être du Congo et des Congolais.

Nous voyons comment la France est en ébullition en ce moment, prouvant que la démocratie ne suffit pas pour purger tous les problèmes d'un pays - même si elle est toujours préférable à la dictature. Nous devons garder à l'esprit notre volonté de vouloir restaurer la démocratie mais l'urgence me paraît être aujourd'hui de sauver notre peuple en arrêtant la gabegie financière provoquée par le régime au pouvoir dans notre pays. Après tout, ce sont nos enfants qui hériteront de la dette car les barbarosaures détournent l'argent public et nous laissent des dettes.

 

Il y a le feu dans la maison Congo. Nombreux veulent simultanément et arrêter le feu et emprisonner le pyromane. Cependant, le pyromane est à la fois le chef suprême des armées et le premier magistrat du pays. Il faut peut-être suivre la voie de la sagesse en se mettant d'abord ensemble pour éteindre le feu avant de poser le problème de l'incendiaire. Nos critiques, nos imprécations et vociférations ne suffisent pas à arrêter et l'incendie et l'incendiaire. Mettons nous ensemble pour arrêter le feu. L'incendie éteint, nous aurons tout le loisir de poser le problème non pas de l'incendiaire mais des incendiaires car ils sont nombreux.

Il est vrai qu'éteindre le feu en sachant que le pyromane a toute latitude de relancer l'incendie n'est pas l'idéal mais pendant que le feu poursuit son travail de destruction, nous risquons de ne plus avoir de village. Il faut arrêter les dégâts avant que tout ne soit détruit. Nous avons besoin du pyromane car il a privatisé le seul puits du village qui contient l'eau qui peut arrêter le feu : ce puits d'eau s'appelle POUVOIR. Il est donc le problème mais il empêche aussi qu'une quelconque solution soit trouvée parce qu'il est assis à l'endroit où l'on trouve des solutions. Ce n'est pas une question d'amour mais de réalisme : nous devons dépasser notre haine, notre rancœur pour l'associer à la recherche de la solution.

Ce qui complique le cas de la maison Congo, c'est que le pyromane empêche qu'on éteigne le feu parce qu'il semble prendre plaisir aux étincelles qui brûlent le pays. Souffrons de nous asseoir avec lui pour qu'il nous permette de puiser l'eau dans le seul puits afin de sauver notre pays. Ensuite, nous verrons le reste au moment opportun. La seule question que nous devons nous poser est la suivante : si nous ne faisons rien, si nous refusons de discuter entre frères, entre compatriotes, si nous opposons la haine à la haine, dans quel état retrouverons-nous notre pays dans dix ou vingt ans ?

Après tout, nous n'aurons toujours pas de pétrole. Les spécialistes prédisent la fin du pétrole en 2065 - ce qui n'est qu'une hypothèse car la disparition des glaces pourrait permettre l'exploitation du pétrole de l'Arctique, de la Sibérie ou de l'Alaska. Si on n'arrête pas les Asiatiques, les yeux bridés détruiront toutes nos forêts. Sans industrialisation, sans argent, notre dette ne fera que grimper et ce n'est que de la dette que nous hériterons - sans oublier la haine. Nous n'avons qu'un seul pays - même si nous vivons pour certains à l'étranger. Nous devons réfléchir de façon dépassionnée car la passion n'a rien donné jusqu'à présent. La haine appelle la haine. Si la haine combat la haine, il en résultera de la destruction réciproque à coup sûr. Nous en avons assez des guerres déclenchées par la haine dans notre pays ; nous en avons marre de la ruine du pays au nom de l'avenir et de la suprématie d'une ethnie sur toutes les autres. C'est toujours le peuple qui trinque et paye le pris fort en cas d'hostilités. Il est temps que l'amour du pays confronte la haine du pays. Il est temps que l'amour du pays prenne le pouvoir...

 

NE NKOSSI, NGOMBULU ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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