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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 06:16

Communique_presidence.jpg

Ce qui confirme bien ce qui nous a été dit par le réseau (lire l'article précédent ci-dessous). La cause n'est pas inconnue car il s'agit d'un accident électrique dû à un appareil défectueux selon une source travaillant à la présidence.

Il faut qu'il y ait des extincteurs à proximité dans  tous les bâtiments administratifs pour parer à de pareilles situations et bien sûr former les agents administratifs, les fonctionnaires ou les soldats de la garde républicaine dont le recrutement douteux sur une simple base ethnique peut expliquer de tels comportements de panique face à un feu qui vient à peine de prendre et qu'on pourrait facilement éteindre sans attendre l'aide des pompiers. La garde républicaine se plaint des conditions médiocres dans lesquelles elle travaille au quotidien ; il ne faut pas croire parce qu'ils trvaillent à la présidence de la république que tout est rose pour eux. Les dégâts matériels ont été confirmés.

A l'instar du drame du 4 mars 2012, nous avons peur que cet incident domestique soit encore théâtralisé et mis sur le dos de pauvres innocents pour satisfaire des fins politiques inavouées. Nous savons qu'il ne s'agit nullement d'une tentative de coup d'Etat...

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 17:27

Incendie.jpgDes informations confuses nous parviennent en ce moment même. Il semblerait que le feu ait pris à la présidence de la république à Brazzaville. Certains font allusion à un coup d'Etat tandis que d'autres prétendent que c'est juste le cabinet de Firmin Ayessa qui aurait pris feu.

Nous avons passé de nombreux coups de fil pour en avoir le coeur net et le constat est que l'information n'est nullement certifiée de façon officielle. A ce stade, nous ne pouvons parler que de rumeur - même si des personnalités importantes confirment qu'il y a eu effectivement le feu et d'aucuns disent  qu'il aurait pris au niveau de la garde républicaine mais qu'il serait désormais maîtrisé.

Tout ceci n'est pas très clair et nous demandons à tous ceux qui peuvent apporter plus d'informations de laisser des commentaires ou de nous écrire par le menu contact à droite.

Il semble désormais certain que de nombreux événements font survenir d'ici 2016. Le Congo n'a pas besoin d'un nouveau cycle de destruction. L'expectative, c'est le départ de Denis Sassou Nguesso en toute quiétude. Créer des troubles pour se maintenir au pouvoir n'est pas une option acceptable. Quand on entre de façon fracassante dans la scène de l'histoire, il faut au moins sortir de façon respectable, c'est-à-dire, sans effusion de sang...

P.S. :  VIA LE RESEAU, NOUS VENONS D'AVOIR LA VERSION DES FAITS  D'UN HOMME QUI TRAVAILLE AVEC LE CHEF DE L'ETAT SE TROUVANT EN CE MOMENT MEME A OYO (nous avons même appris qu'après ses vacances en Espagne, le big nzokou aurait passé une semaine en France...). Ce n'est pas l'un des deux palais qui a pris feu mais un bâtiment aux alentours. Un court-circuit déclenché par un appareil électrique aurait provoqué le feu poussant les gardes à prendre la fuite au lieu de chercher à l'éteindre. On signale des documents brûlés mais rien de très significatif. Affaire à suivre...

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 11:44

DANS LES COULISSES DU POUVOIR DE SASSOU NGUESSO (volet n°2)

 

L’interpellation du ministre Pierre Oba et la perquisition à son domicile de Sartrouville ont suscité une incroyable colère de l’autocrate congolais, Denis Sassou NGuesso. Elle n’était pas retombée qu’elle explosa de plus belle,   le 11 octobre 2013, lorsque  Médiapart publia, de Fabrice Arfi, l’article « A Paris, le shopping de la corruption du clan Sassou NGuesso »

Il commençait ainsi « C’est une promenade policière dans le Paris du luxe qui donne la nausée ».

Il ne saurait en être autrement à la lecture de la folie dépensière et des excès de la famille qui s’est accaparée, pour son usage et son profit personnels, toutes les richesses du Congo.

Aussi clair et « incomplet » que puisse être l’article de Fabrice Arfi, il mérite néanmoins des précisions et un décryptage.

 

Denis Christel ne lave pas ses chemises

Il n’y a pas là une allusion quelconque à l’hygiène vestimentaire du roi du pétrole congolais.

Halary, situé au 15 avenue Victor Hugo à Paris,  a longtemps fabriqué les chemises sur-mesure, très haut de gamme, de Denis Christel Sassou NGuesso. De 500 à  près de 1000 euros (300.000 à 600 000 FCFA) la chemise….

Mensuellement, le responsable de  l’aval  pétrolier se retrouvait avec des factures de 70.000 euros. Ainsi, il pouvait changer de chemise trois fois par jour. La chemise n’était jamais portée qu’une seule fois. « Pourquoi s’encombrer avec du linge sale lorsqu’il est si facile de commander des chemises neuves à près de 1000 euros la pièce et de les jeter comme un kleenex usagé, une fois qu’elles ont été portées… ! » aimait à commenter un de ses proches… ! Un million cinq cent mille francs CFA de chemises sur-mesure jetés à la poubelle chaque jour ! Quarante millions de francs CFA de chemises par mois pour Monsieur Kiki !

 

La folie des montres

Rares sont les vendeurs de montres à Paris, à Genève ou à Monte-Carlo, qui n’aient pas reçu un jour la visite d’un membre du gang des prédateurs. Les policiers chargés de l’enquête n’ont pas pu consacrer tout le temps nécessaire au recensement  de leurs achats. De plus, des mois ou des années après, les commerçants ont peut-être eu tout le loisir d’effacer des ventes  réalisées en espèces. Toujours  selon des proches  de Kiki 1er, ce dernier aurait des collections entières de montres (une bonne centaine)  entre 50.000 et 150.000 euros (entre 30 et 100 millions FCFA) la montre et quelques-unes autour et dépassant les 500.000 euros l’unité. Dans la démesure, le vainqueur serait toutefois le responsable des Grands Travaux, Jean Jacques Bouya avec une pièce exceptionnelle, une montre et son bracelet sertis de diamants dont le prix atteindrait le milliard de FCFA.

 

Les achats compulsifs d’Antoinette Sassou NGuesso

L’épouse du président n’apparaît que très modestement dans le listing produit par Médiapart.

Pourtant la première dame s’est constituée un véritable trésor de guerre en diamants et bijoux de toutes sortes. Juste contrepartie de la bonne centaine d’enfants adultérins que son président de mari a essaimés tout au long de sa trentaine d’années au pouvoir alors qu’elle était toujours à ses côtés.

Autant de parures de bijoux à un million d’euros que d’enfants reconnus ou pas.

Des factures d’achats que les policiers français ou suisses ne trouveront jamais, soit que les acquisitions se sont effectuées auprès du Joaillier brazzavillois de « Madame » ou par l’intermédiaire de courtiers qui se rendent très fréquemment à Brazzaville pour lui présenter leurs collections. Antoinette Sassou Nguesso est une des plus grandes acheteuses de bijoux de la planète…. !

A cela, il faut ajouter deux appartements récemment acquis à Paris et encore en cours de travaux : 400 m2 avenue Victor Hugo et 400 m2 avenue Foch pour son fils Chris Bongo Nouara et pour sa fille Blandine. Pour la Reine mère jet-setteuse tropézienne, un palais au Maroc est également en travaux d’achèvement.

 

Laenser_Bouya_Message.jpgJean Jacques Bouya en mission « secrète » au Maroc

L’expression la plus employée actuellement dans les sphères du pouvoir est : « ça sent mauvais à Brazzaville ! » Aussi les « barons », par précaution, ont envoyé depuis longtemps leurs épouses et rejetons à l’abri chez le « très critiqué » François Hollande.

Adada_greets_Chinese-af02e.jpgPour le clan présidentiel, il en va tout autrement, la France n’apparaît plus comme un pays ami, une terre d’asile ou de refuge. La Russie, la Chine sont bonnes pour les armes et les affaires, mais pour un long séjour ou pour toute une vie d’exil, rien ne vaut un Riad ou un joli palais à Marrakech chez le parent Mohammed VI.

La visite de Jean-Jacques Bouya, le 2 octobre dernier, à Mohand Laenser, le ministre de l’Intérieur marocain, aurait été programmée pour préparer un accord dans ce sens :

« Le ministre de l'Intérieur, Mohand Laenser, a reçu, mercredi à Rabat, Jean-Jacques Bouya, ministre à la Présidence de la République chargé de l'Aménagement du territoire et de la Délégation générale aux grands travaux, qui lui a remis un message écrit adressé à S.M. le Roi Mohammed VI par le Président de la République du Congo, Denis Sassou-Nguesso.

 

Alors combien, Jean-Jacques Bouya (le complice du blanchisseur Philippe C.), a-t-il négocié d’appartements à construire par passeports et de cartes de séjour marocains ? La centaine d’enfants du dictateur congolais auxquels il faut ajouter leurs propres enfants et conjoints, cela représente une sacrée colonie !

N.B. Depuis cette visite au ministre de l’Intérieur, ce dernier Mohand Laensar a été nommé ministre de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire et remplacé à l’Intérieur par Mohamed Hassad.  Mohand Laensar a-t-il été sanctionné pour avoir affiché une trop grande générosité pour l’accueil de « futurs exilés » congolais ?

 

Les petits fours étaient chauds et le champagne était frais

Le 24 juillet 2011, à Brazzaville, Rodolphe Adada, encore rassuré la veille par son complice de toujours, le président Denis Sassou NGuesso, vérifiait bien auprès du traiteur que tout serait parfait pour le banquet qu’il allait offrir à ses parents et amis pour célébrer dignement sa nomination à la tête du Parti Congolais du Travail (PCT). Les petits fours achevaient leur cuisson et les bouteilles de champagne millésimé étaient prises dans la glace.

Hélas, pour la caution intelligente du président congolais, toujours présent à ses côtés dans les négociations pointues, l’homme sans lequel Denis Sassou NGuesso serait resté coincé à vie avenue Rapp à Paris, la nuit à défaut d’être bonne conseillère avait permis au clan des neveux et des rejetons, « Mapapa ou pas », de s’y opposer farouchement : Adada, Secrétaire Général du PCT, représentait un réel danger pour la succession et un concurrent sérieux pour un coup d’Etat institutionnel à l’image de celui qu’il avait réalisé lui-même en 1979.

Le dictateur, pour sauver ce qu’il pouvait de sa face, ressortit alors une vague rumeur de corruption d’Adada par Omer Hassan Al-Bashir, le président du Soudan, à l’origine de la démission de ses fonctions de Chef de l’UNAMID à Khartoum le 31 août 2009. Le clan de Boundji, qui ne cessait « d’avaler des couleuvres » (parfois venimeuses comme s’en plaint encore Justin Leckoundzou) vécut alors la nomination de Pierre Ngolo à la tête du PCT comme le pire affront et jura de se venger et de faire valoir, le moment venu, cette « jurisprudence ».

Les révélations de Médiapart sur les trafics crapuleux de Jean-Jacques Bouya avec son blanchisseur français, Philippe C., installé en Suisse, représentent l’opportunité, tant attendue, d’appliquer la « jurisprudence Adada » que le clan de Boundji serait bien décidé à ne pas laisser passer… !  

 

 

                                                      Rigobert OSSEBI

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 16:53

Nous avons préféré d'abord vous laisser vous faire votre propre idée avant de vous révéler ce que l'image en dessous nous inspire. Une image parle et contient plus d'informations qu'un livre entier. La photo de Sassou tenant le Général Nianga Mbouala par la barbe est forte en sous-entendus sur le plan du non-respect de la personne humaine au Congo. Cet acte qui a certainement dû amuser la galérie en dit long sur l'état des libertés au Congo.

On peut toujours claironner que chacun, au nom de la liberté et de l'intégrité de la personne, a le droit de se faire pousser une barbe hirsute ou pas - surtout si elle ne renvoie pas à l'image de celle des imams qui sert souvent à faire du prosélytisme religieux. On peut toujours jacter en disant que nul n'a le droit d'être traité de façon dédaigneuse mais tout ceci, c'est bon pour les pays des mindélés, des toubabs : nous, au Congo, nous sommes encore au Moyen-Age où le souverain est un monarque absolu qui a droit de vie de mort sur tout ce qui vit et respire dans son royaume. Au Congo, les Congolais n'ont pas de droit puisqu'ils sont les sujets du roi Sassou à qui ils doivent obéissance, quitte à parfois lui servir de laugh-toy (je n'ai pas trouvé d'expression équivalente en français).

Sassou est un roi qui applique encore le bon droit de cuissage des rois du Moyen-Age et, s'il n'a pas ses comédiens personnels (à moins que ce ne soient les ministres et autres courtisans...) qui jouent dans ses palais, il peut toujours prendre du plaisir en plaisantant au dépens de ses sujets - quel que soit son rang. Il faut que le roi s'amuse, rigole, puisse se distraire - surtout lorsque les aspects sordides de son régime sont jetés en pâture à la face du monde et que les ennuis judiciaires lui pourrissent sa vie parfaite de demi-dieu.

Ailleurs, on respecte les Généraux mais pas au Congo où Sassou les nomme selon son bon vouloir et sait qu'ils n'ont nullement mérité leur statut en prouvant leur bravoure sur le terrain ou en excellant dans un domaine donné. Aussi, même le charismatique général Nianga Mbouala peut se voir titiller  la barbe qui est, pour Sassou rasé de près, un objet de curiosité et d'amusement. Et Sassou le fait comme pour marquer son dédain et sa curiosité, lui qui se teint les cheveux. Le Général a dû le supplier en lui disant : "Mon roi, ne m'obligez pas à la raser car autrement, je ne me sentirai plus influent et redouté de mes subalternes !"

D'ailleurs, tout le Congo est pour lui sujet de plaisanterie. Pourquoi donc changer ce qui vous amuse tant ? Oui, Sassou tient vraiment Nianga Mbouala par la barbichette (c'est-à-dire qu'il peut lui faire faire tout ce qu'il veut) comme il tient tout le Congo entre ses doigts et le manipule à sa guise comme une marionnette ou une girouette...

Sassou Tient La Barbichette

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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 16:13

Chères amies, chers amis, 

D'ci 2 jours, les dirigeants africains pourraient décider de se retirer de la Cour pénale internationale, un des outils les plus prometteurs pour affronter et sanctionner les génocides et crimes contre l'humanité. Je sais qu'ensemble nous pouvons empêcher cela. Rejoignez mon appel pour que les voix de la raison l'emportent au sein de l'Union africaine et fassent triompher la justice -- ensemble, protégeons cette institution cruciale. 

D’ici deux jours seulement, les dirigeants africains pourraient anéantir une institution fondamentale et rendre ainsi le monde moins sûr. 

La Cour pénale internationale (CPI) est le premier et le seul tribunal de compétence mondiale à juger les crimes contre l’humanité. Mais les dirigeants du Soudan et du Kenya, qui ont répandu la peur et la terreur dans leur pays, tentent de faire sortir l’Afrique de la CPI, ce qui leur permettrait de tuer, de violer et d'inciter à la violence et à la haine en toute impunité. 

Je sais qu’ensemble nous pouvons les en empêcher. Mais pour ce faire nous devons unir nos forces et interpeller les voix responsables au sein de l’Union africaine, le Nigéria et l’Afrique du Sud à s'interposer pour garantir que les persécutés resteront protégés par la CPI. Rejoignez mon appel en signant la pétition et envoyez-la à tous vos proches. Quand nous aurons recueilli un million de signatures, nous la remettrons directement au siège de l'Union africaine à Addis Abeba, où doivent se rencontrer les dirigeants africains. 

https://secure.avaaz.org/fr/justice_for_africa_icc/?bKbKAdb&v=30088 

Au fil de mes longues années d’existence, j'ai beaucoup travaillé et voyagé, et j’ai compris que le combat pour la justice est long et difficile. J’ai été le témoin du pire au Darfour et au Rwanda comme du meilleur avec la réconciliation en Afrique du Sud. Toute ma vie, j’ai vu naître d’immenses progrès, qui protègent les faibles contre les plus forts et nous redonnent espoir à tous. La CPI est une de ces avancées, véritable symbole d'espoir. 

Cette institution unique est menacée précisément parce qu’elle fait son travail. Elle poursuit le vice-président kenyan pour l’assassinat d’opposants lors d’une élection et le président soudanais pour le meurtre de femmes et d’enfants au Darfour. Aujourd’hui, le Kenya et le Soudan font pression sur tous les autres pays d'Afrique afin qu'ils se retirent tous ensemble, en bloc, de la Cour, anéantissant ainsi son travail. 

Or, au Darfour, en République Démocratique du Congo, en Côte d’Ivoire et au Kenya, la Cour joue un rôle essentiel: elle redonne espoir à ceux qui sont terrifiés par l'armée, les milices et les fous qui font la guerre aux innocents. C’est une lumière dans le noir que l’on ne peut laisser s’éteindre. 

Le principal argument des dirigeants qui n’ont pas la conscience tranquille est que la CPI est l’instrument d’une chasse aux sorcières orchestrée par les pays du Nord. Car la plupart des procès portent sur l’Afrique. Mais cependant, rien n’est plus faux. C’est une institution créée par 20 pays africains, 5 des 18 juges sont originaires du continent et le procureur principal est une femme gambienne. 

Cette fin de semaine est un moment crucial. Les dirigeants africains défendront-ils la justice ou l’injustice? Soutiendront-ils les victimes ou leurs bourreaux? Le moment est venu de faire un choix. Vous aussi, appelez les dirigeants africains à choisir la justice et à soutenir la Cour pénale internationale: 

https://secure.avaaz.org/fr/justice_for_africa_icc/?bKbKAdb&v=30088 

J'ai vu quelques uns des plus beaux moments de l'histoire de l'humanité, des moments où ensemble nous avons redonné espoir à tant de gens. Voici l’occasion de réussir à nouveau, ensemble. 

Avec espoir et gratitude envers la communauté d'Avaaz, 

Desmond Tutu 

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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 10:17

C'est pourtant simple comme la soif du matin, de midi ou du soir, une évidence à deux sous, une idée que l'on ne peut vendre car elle va de soi : avant de vous lancer dans la création du nouveau, il faut réhabiliter l'existant pour parer à l'urgence quotidienne car les besoins ne disparaissent pas pendant que vous créez de nouvelles infrastructures. En matière de lutte contre la pénurie d'eau, le pouvoir a investi des milliards dans un projet dénommé : "eau pour tous" dont l'idée est de doter le Congo de puits de forage d'eau mais ce que le ministre Henri Ossébi de l'énergie et de l'hydraulique oublie, c'est que la soif - comme la faim - n'attend pas, la soif est comme un combat qu'on livre au quotidien, une véritable pierre de Sisyphe qui revient encore et encore même quand on l'étanche car notre organisme est essentiellement constitué d'eau et ne peut fonctionner sans elle.

Dans les grandes villes comme Pointe-Noire, la Société Nationale de Distribution d'Eau (SNDE) a construit d'importants châteaux d'eau qui faute d'entretien se délabrent en faisant fuiter l'eau à cause de la mauvaise qualité du béton qui ne supporte pas la pression gigantesque exercée par ces tonnes d'eau, une eau qui ne se renouvelle pas et qui devient malgré son aspect incolore impropre à la consommation car l'eau est un véritable aliment qui possède une date de péremption ; elle est aussi le foyer de bactéries et de microbes - d'où la nécessité de son traitement et d'une surveillance assidue pour éviter des pandémies comme le choléra.

Nous mettons en ligne cette vidéo pour vous montrer qu'à Pointe-Noire, l'Etat laisse sombrer un château d'eau au lieu de l'entretenir, préférant investir des milliards dans des puits de forage. Il y a dix ans, sur les hauteurs de Mongo Kamba a été construit un château d'eau made certainement in China qui se délabre déjà et qui n'est pas réhabilité. Le château d'eau de Mongo Kamba qui alimente la moitié de la ville de Pointe-Noire présente des fuites d'eau qui profitent aux populations inconscientes des dangers qu'elles courent puisqu'elles sont tenues par la soif au quotidien, des chaînes biologiques que l'on ne se soustrait qu'avec la mort.

Quand vous lisez et découvrez juste en dessous de cet article tous ces milliards gaspillés en costumes et autres bibelots de luxe de tous genres par les membres du clan Sassou&Nguesso, vous vous dites que ce n'est pas l'argent pour réhabiliter ce château d'eau qui manque mais plutôt une bonne dose de kimuntu, d'humanessence. La ville océane pourvoyeuse essentielle de la richesse nationale ne mérite pas de souffrir d'une telle négligence - surtout quand l'on sait que le pouvoir se précipite plutôt pour aller déloger les pauvres populations du plateau forestier de Hinda au lieu de résoudre les vrais problèmes des Congolais comme l'eau potable au quotidien...

Regardez et écoutez :

 

 

 


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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 16:32

Sassou Boudeur COMMENTAIRE : Voici l'article entier publié sur le site de Médiapart que nous avons pu nous procurer au travers de notre réseau. Vous apprécierez le sens du détail dans la dépense selon telle ou telle personne au sein du clan Sassou & Nguesso. De la pêche au crocodile au grand luxe, tel est le chemin parcouru par la famille Nguesso grâce à celui qu'ils vénèrent tous comme le dieu éléphant  pour les avoir fait sortir du monde des pêcheurs sur les rives de l'Alima à l'argent facile de la république royale bananière du Congo.

Okemba_Le-Pecheur.jpgOn pourrait même trouver une meilleure métaphore : ils sont passés de pêcheurs de crocodiles sur les berges de l'Alima à pêcheurs de milliards dans les caisses de l'Etat pour s'offrir des costards mal acquis et la plus belle vie facile du monde. Du crocodile au milliard, il y a tout un peuple au milieu qui en pâtit. Il faut bien que qu'un peuple perde quelque part pour que des richesses faciles se fassent et s'exhibent...

Reste une énigme que nous allons essayer de résoudre : QUI EST Philippe C., l'homme qui semble être au coeur de toute cette arnaque qui fait profiter l'argent du Trésor public au clan Sassou & Nguesso ? On sait qu'il est de nationalité française mais nous souhaitons avoir plus d'informations et nous allons remuer ciel et terre pour tirer tout ceci au clair...


MEDIAPART

 

« Biens mal acquis »

 

 

A Paris, le shopping de la corruption du clan Sassou

 

2,5 millions d'euros de montres et de bijoux, 1,6 million d'euros de costumes, 250.000 euros de chemises…

 

Les policiers en charge de l’affaire dite des « Biens mal acquis » sont parvenus à établir dans le détail les indécentes dépenses « shopping » du président du Congo-Brazzaville et de sa famille à Paris. L’argent provenait essentiellement des caisses de l’État congolais, via un circuit de sociétés offshore mis au jour par les enquêteurs.

 

C’est une promenade policière dans le Paris du luxe qui donne la nausée. Les enquêteurs de l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière,

en charge des différents volets de l’affaire dite des « Biens mal acquis », sont parvenus à établir dans le détail les indécentes dépenses « shopping » du président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, et de sa famille.

 

Ce sont au minimum 7,7 millions d’euros à l’origine douteuse qui ont ainsi été dilapidés en quatre ans dans les plus beaux magasins de la capitale en futilités diverses, montres, bijoux, chemises, costumes et autres, d’après un décompte effectué par Mediapart à partir de dizaines de procès-verbaux de police.

 

Alors que le pays qu’ils dirigent d’une main de fer sans discontinuer depuis 1997 fait partie des « pays pauvres très endettés » (PPTE) référencés par la Banque mondiale ; que près de la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté ; que l’accès à l’eau potable ou à l’électricité demeure encore difficile ; que le taux de chômage national dépasse les 30 % ; qu’un quart des enfants congolais de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique, le président et les siens dépensent régulièrement sans compter à 6 000 kilomètres de la misère.

 

De fait, le pays vit sur une confortable rente pétrolière, mais sa population n’en voit que très rarement la couleur. Le groupe français Total, installé depuis la fin des années 1960 au Congo, assure à lui seul près de 60 % de la production nationale. L’autocrate francophile Denis Sassou Nguesso entretient de son côté depuis longtemps de solides amitiés avec la classe dirigeante française, comme en témoignent les récentes et chaleureuses rencontres avec les UMP Jean-François Copé et Rachida Dati ou la proximité affichée avec le banquier d’affaires Matthieu Pigasse, proche du parti socialiste, et co-propriétaire du journal Le Monde.

 

Saisie par plusieurs ONG anti-corruption, la justice française enquête depuis 2010 sur des soupçons de « détournement de fonds publics », « blanchiment », « abus de biens sociaux et de confiance », visant plusieurs dignitaires africains : les Bongo au Gabon, les Obiang en Guinée-Équatoriale et les Sassou Nguesso au Congo. Tous sont accusés d’avoir détourné l’argent public des pays qu’ils dirigent sans partage pour s’enrichir illégalement et se constituer, en France, un patrimoine dont le faste dépasse parfois l’entendement.

 

Après les villas et les appartements achetés par dizaines, après les parcs automobiles constitués sans aucune limite, les policiers français se sont cette fois penchés sur les “petites dépenses” des uns et des autres, et tout particulièrement du clan Sassou Nguesso. Louis Vuitton, Arije, Dolce Gabbana, Dubail… : c’est un épais catalogue du luxe parisien qui défile désormais entre les mains des enquêteurs et des juges d’instruction Roger Le Loire et René Grouman.

 

Une bonne part des dépenses aujourd’hui considérées comme suspectes par la justice a été opérée soit en espèces soit au travers des comptes offshore de sociétés-écrans domiciliées dans des paradis fiscaux.

 

Voici un aperçu des dépenses que les enquêteurs ont pu retracer ces derniers mois dans différentes boutiques de luxe parisiennes.

 

Chez Arije, bijoux et montres :

Antoinette Sassou Nguesso, l’épouse du dictateur, a dépensé entre 2009 et 2011, 171 675 €, dont plus de 130 000 € ont été réglés en espèces.

Claudia (Sassou) Nguesso, la fille et conseillère spéciale du dictateur, sur la même période : 243000 €.

Denis Sassou Nguesso en personne : 14 130 €.

Edgar Sassou Nguesso, le cousin : 1,04 million d’€ en deux ans, dont près de

200 000 € en espèces.

Wilfrid Sassou Nguesso, neveu et patron de la société de transports Socotram :

1,05 million d’€.

 

Chez Halary, spécialiste de la chemise haut de gamme sur-mesure :

— Entre septembre 2005 et novembre 2011, 257 261 € ont été versés en espèces pour l’achat de chemises monogrammées “D.S.N” (pour Denis Sassou Nguesso), des chaussettes en laine et en soie et des boutons de manchettes sertis d’argent et d’or. L'argent provenait des caisses de l'État congolais

 

Chez Dubail, horlogerie et joaillerie place Vendôme :

Edgar, le cousin, s’est offert en 2006 trois montres pour un montant total de 94484 €, dont l’une d’elles, une IWC “Tourbillon” en or rose, a coûté près de 60 000 €.

Denis Cristel, le fils, a acheté en 2008 une montre, elle aussi en or rose, pour 22160 €. Montant réglé en espèces.

— Pour la famille Sassou Nguesso, sans précision particulière quant au destinataire final, deux montres homme (une Richard Mille et une Franck Muller) ont été acquises en 2008 pour un total de 196 970 €. Une partie des sommes a été réglée par une société baptisée African Petroleum Activities LD.

 

Chez Pape, maître tailleur :

Denis Sassou Nguesso s’est acheté pour… 1,66 million d’€ entre 2005 et 2012, des centaines de costumes, payés essentiellement par virement, notamment via une société civile immobilière.

Edgar, le cousin, a déboursé 443 452 € pour près de 140 costumes.

Wilfrid, le neveu, a versé 38 209 €, payés une nouvelle fois par la Socotram qu’il

dirige.

 

Chez le célèbre maroquinier Louis Vuitton :

Jean-Jacques Bouya, un cousin de “DSN”, a déboursé entre 2005 et 2011 pour 136500 €, dont la moitié a été réglée en espèces.

Edgar Nguesso : 708 000 €, le tout essentiellement payé en espèces.

Claudia (Sassou) Nguesso : 34 000 €.

Denis : 101 704 €, tout en espèces.

Antoinette, l’épouse : 27 870 €.

Guy Johnson, le gendre : 11 121 €

 

Chez Romeo, mobilier et décoration d’intérieur :

Pour “M. Sassou Nguesso”, les policiers ont retrouvé 757 200 € de factures. Certains paiements reçus avaient préalablement transité par des banques suisses.

 

Chez Villa Paris, carreleur de luxe :

— En 2006 et 2007, pour Denis Cristel Sassou Nguesso, le fils, 402 000 € ont été dépensés par l’intermédiaire d’une banque domiciliée à Libreville au Gabon, la BGFI Bank.

 

Chez Unza Design, design d’intérieur :

— Les enquêteurs ont retrouvé une facture au nom de Denis Sassou Nguesso pour

244 642 €.

 

Chez Dolce Gabbana, vêtements :

— 2 810 € ont été dépensés au nom de Claudia Sassou Nguesso en tee-shirts, pantalons et chemises.

 

Derrière ce shopping d’un genre particulier, se cachent des montages financiers parfois complexes, dont les policiers parviennent petit à petit à démêler l’écheveau. Notamment grâce à la coopération internationale et au service de renseignements du ministère des finances, Tracfin. Un homme de paille, un certain Philippe C., de nationalité française mais domicilié à Nyon, en Suisse, a pu être identifié comme étant au coeur du système financier opaque du clan Sassou Nguesso.

 

Dans une note du 3 août 2012, Tracfin avance que Philippe C. a ouvert plusieurs comptes bancaires aux noms de nombreuses sociétés-écrans qui ont leur siège social dans des paradis fiscaux (île Maurice, les Seychelles, îles Marshall, Hong Kong...). « Des transactions pour plusieurs millions d’euros ont été effectuées (60millions d’euros), dont l’origine pourrait être illicite », note un commandant de police dans un récent rapport du 19 juin 2013. « Ces faits pourraient en effet provenir de délit de corruption commis en Afrique (Congo-Brazzaville et Congo plus précisément) », poursuit-il.

 

Mieux : d’après les éléments recueillis, la très officielle Direction générale des grands travaux (DGCT) de la République du Congo aurait transféré depuis 2007 plus de 60millions d’euros sur les comptes détenus par les sociétés étrangères dont l’uniquepersonne habilitée à agir est Philippe C. Une partie de ces sommes a transité par un établissement bancaire du petit État de Saint-Marin, une enclave au coeur de l’Italie, longtemps considéré comme un paradis fiscal.

 

Or les autorités de Saint-Marin enquêtent elles aussi sur l’intermédiaire Philippe C., suspecté là-bas de blanchiment, et les informations transmises à la France se sont avérées très précieuses. En effet, les virements SWIFT analysés par la Cellule de renseignement financier de Saint-Marin montrent que c’est la Direction générale du trésor de Brazzaville qui a émis les ordres de virements de plusieurs dizaines de millions d’euros, qui ont permis in fine les emplettes de luxe du clan Sassou Nguesso à Paris. Une démonstration, sur le papier, du détournement de l’argent public congolais au profit personnel de la famille présidentielle.

 

http://www.mediapart.fr/journal/international/101013/paris-le-shopping-de-la-corruption-duclan-sassou-nguesso

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 14:52

D'abord le constat : depuis que la SNE et EDF (Electricité De France) ont annoncé leur collaboration pour mettre de l'ordre dans la première en matière de management et d'infrastructures énergétiques, des choses étranges surviennent dans des agences de la Société Nationale d'Energie (SNE) du Congo. Après l'incendie de la direction à Brazzaville, voici le saccage de l'agence de Loandjili à Pointe-Noire. Cette fois-ci, le mode opératoire est bien connu : des gens armés, qui ne sont pas forcément des bandits car il existe aussi des personnes autorisées à porter des armes comme les forces de l'ordre  au Congo, ont forcé l'entrée de l'agence avant de brutaliser, de ligoter le gardien et d'emporter des ordinateurs, et certainement des documents compromettants.

L'explication hypothétique du chef de l'agence de Loandjili selon laquelle étant venus chercher de l'argent et n'ayant rien trouvé, les malfrats ont tout saccagé ne tient franchement pas debout : c'est une hypothèse gratuite que rien ne corrobore. D'abord, ce n'est pas tout le monde qui porte une arme au Congo pour parler de "bandits" s'agissant d'inconnus que ce monsieur n'a même pas vus et nous avons l'impression qu'il s'agissait d'un commando bien organisé qui n'avait pas choisi l'agence de Loandjili par hasard. Avant de commettre une telle action, pensez-vous que les malfrats n'avaient pas pris la peine de s'informer, d'enquêter ? Est-ce par hasard qu'ils ont choisi l'agence de Loandjili ? Non ! Parmi ce gang, se trouvaient certainement des personnes travaillant dans l'agence. Ils savaient que dans celle-ci, ils ne trouveraient pas de l'argent. Donc ils n'étaient pas à la recherche de numéraires car armés comme Rambo ou Commando, ils auraient pu braquer une banque ou un grand commerce si tel était leur but. Il semble qu'il s'agit d'un action bien planifiée qui visait certains ordinateurs, certains documents et en a laissé d'autres. Vous n'avez qu'à bien regarder la vidéo.


Notre hypothèse est la suivante : quelqu'un haut perché dans les hautes sphères de la SNE ou du ministère de tutelle, a décidé, avant l'arrivée d'EDF sur le terrain, de nettoyer toutes les traces suspectes de malversations. PAR TOUS LES MOYENS. Cette fois-ci, on n'a pas voulu utiliser le mode opératoire de la "terre brûlée" car les dégâts étaient trop importants lors de l'incendie de la direction de la SNE à Brazzaville, lui préférant cette fois-ci le saccage pour faire croire à un cambriolage. Cette fois-ci, nous ne sommes pas dupes et nous sommes sûrs que cette affaire ne va pas s'arrêter là....

 

 

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 13:00

Il y a à peine deux jours, je disais à un compatriote sur un réseau social que tout n'était pas encore révélé dans l'affaire dite des Biens Mal Acquis (BMA), raison pour laquelle l'enquête prenait du temps car TRACFIN suit et remonte toutes les transactions financières effectuées sur les centaines de comptes des membres des clans Sassou&Nguesso, Nguéma et Bongo depuis des années.

Pour ceux qui se demandent ce qu'est TRACFIN, nous disons simplement que c'est la cellue française anti-blanchiment où doit être signalé tout flux financier atypique ou suspect qui fait alors l'objet d'une déclaration de soupçon selon un code de procédure précis car n'importe qui n'est pas habilité à la faire.

Après la villa et la voiture mal acquises, nous sommes passés au costard mal acquis (cma) avec lequel on fanfaronne car le shopping de la corruption n'est pas du reste : on monte toute une mécanique au travers de sociétés offshore pour s'offrir aux frais de l'Etat congolais des produits de grand luxe. Médiapart en dévoile l'ampleur : près de 8 millions d'euros engloutis en futilités en quatre ans. Or, ils sont au pouvoir depuis 1997, soit treize ans. De sources sûres, les dépenses extravangantes ont atteint un point culminant depuis 2012 quand le clan a lancé le slogan : "2016, l'inconnu !" Les dépenses de prestige comme celles concernant les chaussures Weston entre autres ont explosé.

En matière de transaction bancaire, tout se sait, surtout lorsqu'on paye avec sa carte bancaire, raison pour laquelle on dit que votre banquier connaît ce que vous mangez, vous lisez, vous portez, les restaurants que vous fréquentez, etc. Avec l'aval des banques du monde entier, TRACFIN farfouille partout dans les comptes du clan Sassou&Nguesso - même si Denis Sassou Nguesso prétend ne pas avoir de comptes en France, d'autant qu'il a fermé son compte à Monaco et certainement ceux qu'il détenait dans d'autres banques (nous savons qu'il a de l'argent dans des comptes en Suisse et au Luxembourg pour ne citer que ces deux pays) - et vous allez entendre parler de scandales encore plus assourdissants au fil de l'avancée de l'enquête...

Corruption_Sassou_Nguesso.jpg

Le_Shopping_De_La_Corruption.jpg

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 10:30

Ce message est très important qui nous vient du Congo, des milieux très rapprochés du pouvoir et les Congolais doivent le prendre très au sérieux : Denis Sassou Nguesso envisagerait la rupture des relations diplomatiques entre la France et le Congo comme électrochoc à ses problèmes judiciaires. Conscient d'avoir tué deux présidents de la république, en l'occurrence Marien Ngouabi et Massambat-Débat, entre autres crimes comme celui du cardinal Emile Biayenda, y compris les crimes contre l'humanité comme celui des disparus-massacrés du beach et celui des explosés du 4 mars 2012 - sans oublier qu'il a trop pillé les caisses de l'Etat, Denis Sassou Nguesso n'envisage pas une autre solution que de mourir au pouvoir. Aussi, voit-il d'un très mauvais oeil les cailloux judiciaires que la justice française a glissés dans ses chaussures Pierre Cardin. Aujourd'hui, le sang de tous ceux qui sont morts par votre faute, monsieur le grand nzokou, réclame justice et, la justice, la vraie, ne s'achète pas, ne se corrompt pas.

Dans l'article de mon cher ami Rigobert Ossébi, chers abonnés et chers lecteurs, vous avez déjà entendu parler de cette tentation de rupture par le clash diplomatique envisagée par le clan Sassou & Nguesso croyant que cette périlleuse décision desserrerait l'étau de la justice française dans l'affaire des Biens Mal Acquis, celle des disparus-massacrés du beach ou celle de la restitution des ossements de Savorgnan de Brazza. Apparemment, la décision de rompre les relations diplomatiques aurait été prise et pourrait - si on n'arrête pas Sassou intervenir dans quelques jours. Nous parlons au conditionnel car dans son camp, il y a des gens sensés qui peuvent certainement encore le raisonner...

Que ceux qui obéissent aveuglément à Sassou mesurent bien les conséquences de leurs actes. A Pierre Oba, vous qui êtes convoqué et qui venez en France pour vous faire soigner : si vous ne vous présentez pas à l'audience, l'affaire suivra son cours et la rupture des relations diplomatiques ne provoquera pas l'extinction de vos ennuis judiciaires. Ceci est aussi valable pour le Général Norbert Dabira. Il vaut mieux affronter la justice que la fuir dans un élan de panique.

Les Africains doivent comprendre une fois pour toutes ce qu'est l'indépendance de la justice, en France, en particulier, en Europe et dans les pays civilisés en général : elle est in-dé-pen-dante ! La sphère politique n'a aucun impact sur elle. Jugez par vous-mêmes : Aux Etats-Unis, Bill Clinton a failli perdre le pouvoir dans l'affaire Monica Lewinsky ; il a fallu qu'il avoue pour arrêter la procédure d'impeachment. En France des présidents démocratiquement élus comme Jacques Chirac ou Nicolas Sarkozy ont eu maille à partir avec la justice et ce n'est pas en menaçant le système politique américain ou français qu'ils s'en sont tirés : Chirac a dû rembourser le denier de l'Etat. Habitués à manipuler le système judiciaire de leur pays, des dictateurs comme Denis Sassou Nguesso ont du mal à comprendre ce qu'est l'indépendance du système judiciaire face au système politique. Qu'il vous souvienne que même Hissen Habré a été rattrapé par la justice bien qu'il se soit réfugié au Sénégal.

Au pouvoir des crocodiles du P.C.T. en ordre derrière l'éléphant Sassou de peur d'être piétinés, nous disons ceci : il vous est facile d'organiser des meetings à Brazzaville où nos frères d'en-face sont plus d'un million et nous insistons sur ce nombre. C'est la raison pour laquelle vous invitez l'artiste Werrasson pour qu'il vous aide à les rassembler. Et ces pauvres hères qui font des boulots ingrats pour des miettes sont bien contents de recevoir entre 2 et 5000 francs cfa pour rester quelques heures à vous écouter débiter vos inepties mais à Pointe-Noire, c'est plus difficile à faire car dans cette ville sont désormais concentrés les fils du pays. Nous vous disons que tout ce tintamarre est inaudible aux oreilles de la justice française qui ne vibre qu'aux sons de la musique de la loi ! Alors, multipliez les meetings comme vous voulez, dansez, sautez, comme l'oeil de Caïn dans le poème de Victor Hugo, la justice persistera dans sa voie qui est celle de l'équité à vous voir comme vous êtes : des monstres qui détruisent leur propre peuple qu'un tiers doit désormais protéger...

Nous vous demandons à tous, vous les proches du pouvoir, de ne pas suivre l'éléphant qui est prêt à dévaster la forêt du Congo en vous éloignant de la France et de la communauté internationale à vos risques et périls. Vous êtes prêts à sacrifier vos biens en France et ailleurs pour vous contenter des biens du Congo, vous qui avez mis vos femmes en France ? Nous vous disons que nous vous reprendrons les biens mal acquis du Congo si vous ne laissez pas la démocratie poursuivre son cours normal. Nous vous le disons comme on parle à des frères : Fermez la parenthèse de sang et de misère que vous avez ouverte en 1997 - afin que s'ouvre pour vous la fenêtre de la miséricorde du peuple.

ILS NE VOUS LAISSERONT PAS COMMETTRE LE HOLD-UP DU SIECLE EN BAFOUANT LA CONSTITUTION. LES TEMPS ONT CHANGE : IL VOUS SUFFIT DE VOUS RAPPELER CE QUI S'EST PASSE AU MALI ET MEME AVANT EN COTE-D'IVOIRE...

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