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24 mai 2019 5 24 /05 /mai /2019 09:50

Il est aisé de constater que la dictature de Brazzaville se fiche complètement des plaintes et des critiques de la diaspora réduite à des critiques sempiternelles tandis que Denis Sassou Nguesso continue à déployer son plan pour conserver  le pouvoir d'Etat ad vitam aeternam au nord de la république, notamment au sein de l'ethnie-Etat : en effet, si Denis Sassou Nguesso se préoccupait vraiment du sort du pays, il convoquerait un DIALOGUE NATIONAL pour chercher des solutions à la grave banqueroute doublée d'une crise globale qui mine le Congo. Cela signifie que la situation actuelle du Congo l'arrange car celui qui n'a rien à défendre MATERIELLEMENT est peu enclin à se battre ; il ne peut risquer de perdre ce qui lui reste, à savoir, sa misérable vie. OR, LES NANTIS SONT TOUS DU CAMP DE DENIS SASSOU NGUESSO.

La critique sert à montrer ce qui ne fonctionne pas dans un pays ou dans un système. Cependant, bien qu'elle contribue à éclairer la conscience collective de ce qui fonctionne mal, elle ne perçoit pas la stratégie du régime maléfique qui n'a qu'un seul projet : CONSERVER le pouvoir au sein du PCTue et de l'ethnie-Etat.

Pierre Ngolo a déclaré qu'il ne leur était pas possible de perdre le pouvoir et que tout doit être fait pour le conserver. Cet homme n'a fait que prêter sa bouche à son maître Denis Sassou Nguesso. Conserver le pouvoir, pour quoi faire ? Pour être à l'abri derrière la milice de l'ethnie-Etat qui tient lieu de force publique et continuer à mener la vie facile en pillant le Congo - jusqu'à son appauvrissement total. Nous nous expliquons : si le pays tombe dans une extrême misère et que le camp de l'ethnie-Etat/PCTue a tous les pouvoirs, le pays étant dans l'impossibilité de constituer une unité unanime pour faire tomber le système, ce dernier se maintiendra au sommet de l'Etat. Lorsqu'on regarde le rapport de force politique, la dichotomie nord-sud et la mise au pas d'une opposition de pacotille, on ne peut tirer qu'une conclusion : un coup d'Etat ou une insurrection populaire est impossible.

Tsaty Mabiala Pascal le petit est le symbole de l'opposant fonctionnaire d'Etat qui vote les textes soumis par l'ethnie-Etat. Sans état d'âme. En effet, c'est un fonctionnaire qui est aux ordres comme nous l'avons déjà démontré. Il peut parler, donner l'impression d'être contre le pouvoir car le système dictatorial a besoin de cette parole critique pour donner l'illusion de la démocratie mais au fond, l'ethnie-Etat et le PCTue savent qu'il travaille pour eux.

 

Denis Sassou Nguesso a livré le Congo aux puissances étrangères parmi lesquelles la France et la Chine - sans oublier l'Italie. Il sait qu'il est sous leur protection. Ces pays n'hésiteront pas à le soutenir en cas d'insurrection populaire improbable ou de coup d'Etat. Avec près de 2000 milliards de francs cfa prêtés au Congo, la Chine sait qu'elle tient notre pays et peut ainsi poursuivre sa soft colonisation. A l'avenir, vous verrez de plus en plus de Chinois venir exploiter sauvagement nos forêts, nos rivières, lacs, notre fleuve et notre littoral.

Dix-huit ans ne suffiront pas au Congo pour rembourser la dette chinoise car même l'argent du FMI, une nouvelle dette qui ne fera qu'amplifier la dette, ne sauvera pas le Congo. Réfléchissez : trois  ans pour rembourser le tiers de la dette, soit plus de 600 milliards de francs cfa et quinze ans pour le reste. A la fin de cet accord Denis Sassou Nguesso aura 76 + 18, soit 94 ans (il est né en 1943). La probabilité qu'il soit mort avant cet âge est plus grande qu'il demeure sur cette terre. Et il est probable qu'il aura déjà cédé le pouvoir à son fils Kiki Rikiki avant cet âge. Ou à un autre membre du clan.

Ce chaos à notre avis est une stratégie assumée. On détourne l'argent public et on endette le Congo - même quand ce n'est pas nécessaire. On trouve même des ruses pour encore plus piller les caisses de l'Etat. A ce sujet, nous avons appris que l'ethnie-Etat avait caché à Oyo et à Ollombo plus de 400 milliards de francs cfa que ses membres prêteraient au Trésor public contre des bons du Trésor remboursés à ces escrocs avec intérêt. ON PRETE AVEC INTERET L'ARGENT VOLE ; LE CONGO, LA VICTIME, DOIT ENCORE REMBOURSER AVEC INTERET - CE QUI LUI A ETE VOLE ! La cupidité de ces barbarosaures est sans limite comme leur ingenuosité à nuire à notre pays.

Les populations d'un pays totalement appauvri ne chercheront pas à s'organiser pour faire tomber le régime car trop préoccupées à chercher de quoi se mettre sous la dent. LA PAUVRETE EST UNE ARME REDOUTABLE QUI TRAVAILLE POUR LA DICTATURE. Plongées dans l'extrême pauvreté, les populations perdent la force de se rebeller. Elles tombent dans le désespoir total et se ruent dans les églises où les pasteurs des églises de sommeil qui prêchent la parole de SATAN-YHWH les dépouillent encore du peu qui leur reste. EN EFFET, L'EGLISE ET LES SECTES LUCIFERIENNES CHRETIENNES NE VOUS PROMETTENT RIEN SUR TERRE MAIS TOUT APRES VOTRE MORT. NON, NZAMBI VEUT VOTRE SALUT ICI ET MAINTENANT. MORTS, VOUS N'AUREZ PLUS BESOIN DE RIEN. Cette religion est mensongère : POURQUOI NZAMBI VOUS A FAITS ETRES DE CHAIR AVEC TOUS CES BESOINS SI CE N'EST POUR QU'ILS SOIENT SATISFAITS ? POURQUOI A-T-IL POURVU LA TERRE DE TANT DE RICHESSES SI VOUS N'EN JOUISSEZ PAS ? L'église, les sectes et l'ethnie-Etat travaillent pour SATAN-YHWH. Vous ne pouvez pas le comprendre car vous vous dites que vous serez heureux dans l'autre vie ,au Paradis - même si vous êtes misérables dans celle-ci. C'est triste de voir combien on trompe notre peuple.

La stratégie du chaos pour la conservation du pouvoir au sein de l'ethnie-Etat est en marche. Cela dit, un sursaut quantique social est toujours possible mais nous en doutons : SI AU NORD SOUDAN, LE PRIX DU PAIN A SUFFI A DECLENCHER UNE REVOLUTION, AU CONGO, IL Y A DIX MILLE FOIS PLUS DE RAISON DE SE REVOLTER MAIS RIEN N'Y FAIT. LE TERRORISME D'ETAT EST UNE REUSSITE DANS NOTRE PAYS.

 

En livrant les richesses aux puissances étrangères, Sassou s'assure de leur soutien contre notre peuple. France, Chine, Brésil, Russie, Italie, etc, le soutiennent car ils pillent nos ressources. Sassou sait que les étrangers ne se mêlent pas de la politique intérieure d'un pays quand leurs intérêts sont garantis et ils vous aident à sévir contre votre peuple. Ces pays savent qu'avec des démocrates, leurs intérêts seront remis en question. Aussi, ces puissances étrangères soutiennent Denis Sassou Nguesso et sa dictature.

 

Echec et mat si on continue juste à se plaindre sans trouver une stratégie qui doit unir le peuple congolais contre la dictature. En effet, un peuple désuni, opposé en nord contre le sud, ne peut pas faire tomber une dictature. Ce n'est pas ici le lieu de dévoiler une stratégie politique. Nous pouvons juste dire qu'à l'allure où vont les choses, nous finirons par perdre notre pays. TROP DE FORCES PUISSANTES SONT CONTRE NOUS, EN PLUS DU FAIT QUE DES ETRANGERS TIENNENT LA PUISSANCE DE L'ETAT DANS NOTRE PAYS. Il faut espérer que dans cette détresse absolue surgisse un MANDELA pour sauver le Congo car autrement, NOTRE PAYS EST PERDU. En effet, plus jamais les forces du mal et leurs complices de toutes les ethnies ne lâcheront le pouvoir - même on se dit que rien n'est éternel. IL FAUT JUSTE ESPERER UN ELECTROCHOC A LA MORT DU GRAND NDZOKOU. CEPENDANT, LES BARBAROSAURES TIENNENT LA FORCE ARMEE. ILS N'HESITERONT PAS A PLONGER LE CONGO DANS UN BAIN DE SANG.

Les crocodilosaures de l'ethnie-Etat sont des rentiers car ils n'ont pas industrialisé le Congo pendant toutes ces années au pouvoir. Pourquoi ? Parce que ce n'est pas dans leur intérêt. Sans l'Etat, ils ne peuvent rien faire. ILS VEULENT RESTER AU POUVOIR POUR SERVIR LEUR CUPIDITE ILLIMITEE. CETTE FOIS-CI, POUR TOUJOURS. AUSSI, ILS TRAVAILLENT A RENDRE LA RESTAURATION DE LA DEMOCRATIE IMPOSSIBLE. Cependant, nous pouvons surmonter cette situation dont la plus grande force réside dans le fait que depuis 1960, nous n'avons pas réussi à transformer une république factice en une VRAIE NATION, tous les gouvernements ayant œuvré juste à entretenir le système colonial qui n'avait aucun intérêt à créer une VRAIE république pour éviter de créer une VRAIE NATION UNIE. C'est le travail qu'il convient de faire. Nous avons près de soixante ans à rattraper...

 

LION DE MAKANDA,

NE NKOSSI ZA MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB',

MBUTA MUNTU

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15 avril 2019 1 15 /04 /avril /2019 10:02
PASCAL LOEMBA NIAMBI, PRESIDENT DE LA FONDATION GERMAINE MAKOUELA LOEMBA, APPELLE A SE MOBILISER POUR LE DON DU SANG

D'entrée de jeu, nous précisons que cet article n'a pas un caractère politique - même si par le biais de l'imagination du lecteur la dimension politique peut s'insinuer partout. Il relève plutôt de l'action sociale.

Nous avons fait la connaissance de Pascal LOEMBA NIAMBI à Paris - ce qui nous a amené à être au courant de ses activités d'intérêt public en sa qualité de président de la Fondation Germaine MAKOUELA LOEMBA - notamment en faveur de la collecte du don de sang que sa Fondation qui porte le nom de sa mère met à la dispostion de la CNTS qui ensuite redistribue les poches de sang aux banques de sang de nos hôpitaux, banques de sang au nombre de quatre.

L'importance du sang pour l'organisme humain n'a pas besoin qu'on s'épanche en longueur sur la question. Les hôpitaux ont besoin de sang pour de nombreuses situations comme les accouchements, les anémies, les accidents du travail, les cas de drépacytose, etc. Il n'existe aucune possibilité de synthèse du sang permettant de le fabriquer en laboratoire. Il faut qu'il soit prélevé chez un être humain afin d'être transfusé chez un autre. Ce qui rend difficile la synthèse du sang, c'est la formule de l'hémoglobine, entre autres.

Quelle est la situation du sang dans notre pays ? Certains en parlent sans en connaître les données. Nous avons pensé interroger monsieur Pascal Loemba Niambi afin d'obtenir de plus amples informations car sa Fondation Germaine Makouela Loemba est au cœur de la bataille de la collecte du sang pour sauver des vies dans notre pays.

Le sang dont la gestion au bénéfice des hôpitaux est assurée par la CNTS bénéficie de quatre banques de sang : Owando, Dolisie, Pointe-Noire et Brazzaville si nous avons bien compris ce que nous a dit monsieur Pascal Loemba Niambi, président de la FGML. Les besoins nationaux sont de 7000 poches de sang par mois. Il revient normalement au ministère de la santé de fournir la quantité de sang nécessaire pour une utilisation optimale dans notre pays mais la crise des finances de l'Etat rend les choses très difficiles, d'autant que l'Etat doit investir près de 30000 francs cfa par poche de sang pour la vendre à perte à 75000 francs cfa aux malades.

C'est en partant du constat que l'Etat ne peut pourvoir à tout que monsieur Pascal Loemba Niambi a eu l'idée de créer la Fondation Germaine Makouela Loemba le 23 février 2016 afin de combler la carence des poches de sang dans nos hôpitaux. Cette fondation dispose de vingt-cinq (25) volontaires impliqués dans la mobilisation de la population, entre autres activités. La collecte du sang est effectuée par des infirmiers. Le sang doit ensuite être "qualifié", c'est-à-dire, passé sous réactifs pour détecter s'il est contaminé ou non. Pascal Loemba Niambi en profite pour dire que pour les donneurs bénévoles, cette collecte constitue aussi un bilan de santé qui est mis en toute confidentialité à leur disposition s'ils souhaitent le récupérer.

La FGML a commencé avec deux collectes par mois. En 2018, la FGML est passée à 3 collectes par mois au rond point Lumumba. L'action déterminée de la Fondation Germaine Makouela loemba a réussi à mettre fin aux ruptures de l'approvisionnement en poches de sang sur toute l'étendue nationale, la CNTS, au travers de ces quatre banques de sang s'occupant de la distribution auprès des hôpitaux de proximité.

Les collectes réalisées par la FGML tournent autour de 800 à 1200 poches de sang par mois qui sont multipliées par quatre au travers d'un système de remboursement familial : les parents de transfusés ont mandat de fournir à leur tour quatre poches de sang pour combler la poche décaissée, un système utile que l'OMS veut pourtant mettre fin en 2020 arguant que l'éthique du don de sang s'appuie sur le volontariat et le bénévolat et non sur la contrainte. Le président de la FGML estime qu'il faudra alors à ce moment-là encore plus de donneurs d'autant qu'environ 15% de poches sont jetés après qualification, c'est-à-dire, après passage sous les réactifs Elisa ou les réactifs rapides qui testent le sang.

En février 2018, le système fonctionnait très bien. Malheureusement en septembre et octobre 2018, les employés de la CNTS sont entrés en grève. Les grévistes ont créé des ruptures pour que le sang manque : ils ont cessé d'appliquer le système des remboursements de poches de sang, un mal nécessaire pour éviter la rupture des poches de sang. Ils ont reçu un mois de salaire mais ont repris la grève en décembre 2018, une grève qui dure depuis quatre mois.

Pascal Loemba Niambi déplore la rupture de réactifs pour qualifier les poches de sang et en appelle à la générosité et à la solidarité nationales - notamment à celles de la diaspora qui peut acheter les réactifs Elisa et les tests rapides en France et les expédier au Congo. Par ailleurs, il invite les Congolais à plus de largesse d'esprit d'autant que le don de sang présente des avantages. Voilà ce que m'a dit en substance le président de la Fondation Germaine Makouela Loemba : 

Les femmes vivent plus longtemps que les hommes à cause des règles, la vidange du sang. Le sang se régénère. Les grands donneurs vivent aussi plus longtemps. La femme devrait donner son sang tous les quatre mois et l'homme tous les trois mois.

Une fois par mois, la Fondation Germaine Makouela Loemba rend visite aux malades dans les hôpitaux et distribue entre 500 et 2000 repas. Il s'agit d'être proche des malades. Pascal Loemba Niambi estime que la FGML est désormais enracinée dans le tissu social, elle qui va organiser une collecte de sang avec la participation des membres de la communauté européenne qui vivent au Congo.

A partir de 2019, la Fondation Germaine Makouela Loemba est passée à cinq jours de collecte de sang par semaine en dépit du manque criard de réactifs. Ceux qui veulent aider la Fondation Germaine Makouela Loemba trouveront les coordonnées qui permettent de la joindre au Congo-Brazzaville à la fin de l'article. Le président de la FGML estime qu'environ 2500 personnes par jour ont été sauvées grâce à la contribution efficace et déterminée de cette Fondation.

Pour résoudre la question de la crise du sang au Congo, Pascal Loemba Niambi esquisse des solutions :

1) - que la grève de la CNTS cesse. Certes, il n'est pas facile dans le contexte actuel de payer les huit mois d'arriérés de salaires mais par le dialogue, il est toujours possible de trouver des solutions ;

2) - L'Etat doit prendre ses responsabilités - notamment en ce qui concerne les réactifs ;

3) - il faut une grande mobilisation populaire car le sang ne se fabrique pas à l'usine comme le dit si bien Pascal Makouela Niambi. Les Congolais doivent prendre conscience et s'approprier le don du sang.

Monsieur Pascal Loemba Niambi a fait sien l'adage qui veut que l'on ne cherche pas ce que le pays peut faire pour vous mais plutôt que ce que l'on peut apporter à son pays.

NE NKOSSI ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

Pour entrer en contact avec Pascal LOEMBA NIAMBI,

Président de la Fondation Germaine MAKOUELA LOEMBA

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12 avril 2019 5 12 /04 /avril /2019 13:13

Disons-le d'emblée : la bourse d'études pour les étudiants n'est pas de la mendicité, ni de la générosité du gouvernement congolais mais bien un DROIT acté par des textes de loi, des décrets, des accords bilatéraux. Un agent du FMI m'a écrit pour me dire que les instances internationales participaient aussi à la distribution des bourses d'étudiants. On ne s'imagine pas Cuba, le Sénégal, le Maroc, l'Ukraine, la Russie, etc, recevant des étudiants congolais sans accords bilatéraux préalables dans lesquels l'Etat congolais valide les bourses de ses étudiants qui doivent se concentrer sur leurs études. Ces accords pour ne parler que d'eux ont valeur de lois qui obligent le Congo à budgétiser les montants nécessaires au déroulement de ces sessions universitaires ou de formation.

Il est facile de prédire que si le Congo n'avait pas garanti les ressources de ses étudiants à l'étranger, aucun pays n'aurait accepté de les recevoir. Le Congo émet un besoin qui s'exerce à l'étranger comme la formation de médecins ; il en assure les garanties pour l'atteinte de l'objectif. Les étudiants ne vont pas à Cuba ou au Maroc de leur propre chef. C'est l'Etat congolais qui les a envoyés là-bas. Même s'il s'agit d'une ethnie-Etat, on se dit que les accords signés entre Etats restent valables. Nous nous sommes indignés du nombre excessif d'originaires du nord parmi les étudiants envoyés à Cuba. Aussi, sommes-nous étonnés que Sassou néglige même les siens qu'il a choisis à ce titre, par pure discrimination tribale !

Pour le cas particulier de la Fondation de Denis Christel Nguesso qui s'est amusé d'envoyer des étudiants à l'étranger, se substituant à l'ethnie-Etat, on se dit que " Perspectives d'avenir " a les moyens de soutenir en nombre et en durée cette magnanimité. Si Kiki Rikiki n'a plus les moyens de sa générosité assumée légalement - ce qui en fait un droit pour les étudiants que cette Fondation a envoyés à l'étranger, il se doit de ramener les filles et fils du Congo chez eux. Ce n'est pas si compliqué d'affréter des avions pour rapatrier les étudiants dans leur pays ! ON NE DOIT PAS CORROMPRE UNE BONNE ACTION PARTIE D'UNE BONNE INTENTION PAR UNE FAILLITE MORALE.

Il est difficile de saisir le comportement du grand ndzokou, le barbarosaure de l'Alima : quand il s'agit d'honorer la mémoire de sa fille Edith Lucie Bongo Ondimba, il trouve les milliards pour construire hôpital, basilique, aéoroport, port, abattoir, brasserie, etc, à Oyo et alentours. Quand il s'agit de loger sa petite fille aux Etats-Unis, il trouve facilement 20 milliards de francs cfa pour lui acheter un immeuble dans la Trump Tower. On voit que s'agissant de sa famille et de ses proches, il se mue en homme d'honneur ayant le cœur sur la main mais lorsqu'il s'agit d'honorer - même des accords officiels qui engagent l'honneur et la dignité de tout un Etat, de tout un pays, Denis Sassou Nguesso jette la honte sur le pays ! Comment peut-on aimer le pouvoir pour ne point vouloir le quitter, prétendre représenter et résoudre les problèmes d'un pays pour ne pas s'assumer dès que les circonstances l'exigent ? QUEL GENRE D'ENERGUMENE EST DONC DENIS SASSOU NGUESSO ? Certes, il s'incruste au pouvoir pour satisfaire sa cupidité et sa mégalomanie mais quand il s'agit de dépenser pour l'ensemble du pays, il devient un homme de peu d'envergure, un égoïste doublé d'un cupide qui ne pense qu'à lui. Sassou doit avoir honte quand il s'agit de l'honneur de son pays à l'étranger, lui qui n'hésite pas à distribuer de l'argent à l'étranger - même à ceux qui ne lui ont rien demandé ! Cet homme doit vraiment être un cas intéressant à étudier sur le plan psychanalytique.

UN HOMME QUI N'A PAS DE PAROLE, C'EST-A-DIRE, QUI NE TIENT PAS SA PAROLE, AUSSI RICHE SOIT-IL, NE VAUT RIEN ! C'EST UN NAIN DE L'ESPRIT. Il se comprend facilement pourquoi il a assassiné la honte, jeté aux orties le peu de sens de l'honneur qui lui reste et crucifié la dignité. C'est la définition même d'un MONSTRE, un être sans compassion qui ne se dit pas : " Mon dieu, je suis père comme les Congolais qui voient leurs enfants souffrir à l'étranger ! Bon sang, je suis le président ! C'est moi qui les ai envoyés à l'étranger dans l'intérêt du pays ! C'est honteux et indigne de laisser mes compatriotes se faire tabasser par la police cubaine ! "  Denis Sassou Nguesso a perdu le sens des réalités, lui qui préfère mieux traiter ses vaches, ses moutons, ses poissons-chats et autruches que les citoyens congolais qu'il prétend représenter. On peut constater que Denis Sassou Nguesso ne connaît ni pitié, ni compassion. Et même question honneur, désormais, celui-ci se réduit à honorer sa famille, les morts comme les vivants. 

Le barbarosaure d'Oyo, le monstre de l'Alima, est un égocentrique. On peut être dictateur et aimer son pays en agissant en faveur de tout son peuple. Kadhafi le faisait si bien que les Libyens le regrettent aujourd'hui.

Il ne se passe pas un scandale financier dans le monde dans lequel la famille Sassou & Nguesso n'est pas citée. C'est que les membres de cette famille ont beaucoup pillé le Congo - au point d'avoir épuisé 14000 milliards de francs cfa ! IL FAUT VRAIMENT AVOIR UNE CUPIDITE NDZOKOUESTE POUR LE FAIRE ! Ils ont des palaces partout dans tous les pays du monde, des milliers de comptes bancaires. On voit enfants, petits-enfants exhiber des milliards pour narguer le peuple congolais - comme si le Congo n'appartenait plus à tous les Congolais mais juste à une seule famille. Et personne n'ose se rebeller, le pays étant divisé en deux camps hostiles nord-sud comme si au nord on ne souffrait pas, on ne mourait pas par manque de soins, comme les retraités nordistes étaient payés en douce.

Au nord-Soudan, le prix du pain a fait tomber Omar El Béchir, un dictateur, l'armée ayant pris ses responsabilités. Au Congo, les soldats, en majorité de l'ethnie-Etat, même si Sassou ne les payait pas, défendraient quand même le régime car ils se disent que c'est leur pouvoir. Le peuple congolais n'est qu'un troupeau divisé en plusieurs ethnies qui rêvent de voir l'un des leurs devenir le berger en chef. Il y a longtemps que le régime a dépassé toutes les lignes rouges - surtout avec la banqueroute des finances de l'Etat qui ne s'explique pas par la baisse du cours du baril mais par la cupidité et l'incompétence des proches de Denis Sassou Nguesso, tous enclins à s'enrichir qu'à servir le pays. Sassou continue pourtant à faire confiance aux mêmes, à encourager la médiocrité. Lui ne prend plus plaisir qu'à nourrir ses poissons-chats et ses crocodiles. On voit le peuple algérien manifester tous les vendredis, les Soudanais envahir les rues. Nous, les Congolais, nous supportons tout. C'est donc normal que le régime des crocodiles du PCT aille toujours plus loin : il a volé tout l'argent du pétrole pour nous laisser des dettes, il a cédé nos minerais, nos forêts à des étrangers. Voilà qu'il veut désormais prendre tout ce qui reste aux Congolais, à savoir, nos parcelles, la terre de nos ancêtres en inventant des taxes et et des impôts fonciers pour spolier les Congolais de leurs parcelles. Il faut accepter cela. Je me demande comment des fonctionnaires et des retraités qui ne sont plus payés vont faire pour payer des impôts et des taxes.

Nous estimons que l'Etat-ténia a suffisamment parasité le Congo en s'emparant du peu de ressources que nous laissent les multinationales étrangères. Nos enfants n'ont pas été envoyés à l'étranger pour souffrir et mourir de faim. Ils doivent recevoir leurs bourses.

 

Aux étudiants congolais à l'étranger, je vous demande d'envahir les ambassades du Congo au Maroc, au Sénégal, en Ukraine, à Cuba car ce sont des morceaux du Congo à l'étranger. Ne vous laissez pas faire : manifestez dans les rues pour que votre cause soit connue au niveau international. Si les grands médias étrangers médiatisaient votre cause, vous verrez, même le monstre insensible Sassou, le barbarosaure, sera obligé par ses pairs de résoudre vos problèmes ou de vous ramener à la maison, chez vous. il vaut mieux souffrir parmi les siens que dans une terre étrangère...

NE NKOSSI ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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11 avril 2019 4 11 /04 /avril /2019 21:58
LES POPULATIONS DE DOLISIE DEMANDENT AU MAIRE DE CETTE VILLE DE SURSEOIR L'OPERATION RETOUR AU DOMAINE

Ceux qui me lisent savent que j'avais prédit les difficultés que connaîtrait le Congo, suite aux excès de ses élites politiques qui ont depuis longtemps dépassé le stade de la cupidité, en matière de gaspillage et de détournement de fonds publics. C'est peu de dire que notre pays connaît d'énormes difficultés financières - même si Denis Sassou Nguesso nie que le pays se trouve en banqueroute. Evidemment, le régime cherche par tous les moyens à faire entrer de l'argent dans les caisses de l'Etat. Il semble qu'à défaut de regarder du côté des pétrocfas, l'Etat regarde désormais du côté du peuple et veut frapper du côté du foncier - pour renflouer les caisses de l'Etat.

Après Pierre Mabiala qui a légiféré sur la mauvaise idée du premier ministre Clément Mouambe, voilà que le maire de Dolisie veut dresser une liste de parcelles de sa ville pour un retour au "domaine". Je nous épargne la publication du texte que j'ai reçu. Nous allons examiner les choses avec lucidité. De quel domaine s'agit-il puisque la terre a été acquise auprès des mfumus ntoto et non auprès de l'Etat ? En effet, au Congo, la terre n'appartient pas à l'Etat mais aux mfumus ntoto qui dans le respect des traditions - ne reprennent pas ce qu'ils ont vendu. Dans la mesure où le ministre Pierre Mabiala lui-même reconnaît la préséance des mfumus ntoto sur la propriété de la terre, de sorte que ces derniers vendent librement la terre à qui ils veulent, le sol et le sous-sol revenant aux acquéreurs des terrains, de quel droit, me disent les habitants de Dolisie, monsieur Ghislain Rodrigue Nguimbi-Makosso, maire de Dolisie, veut-il leur spolier leurs parcelles ? Existe-t-il un délai de lotissement dans notre pays ? NON. Les populations exigent que le droit de propriété soit respecté. S'il veut s'emparer des terrains non vendus, c'est une affaire entre lui et les mfumus ntoto qui sont pour nombreux Kugnis comme lui. Il lui est donc loisible de régler cette situation avec eux mais vouloir vendre les parcelles des personnes qui détiennent des titres fonciers est simplement incompréhensible dans notre pays.

Il est possible de renflouer les caisses de la mairie autrement. Nous n'allons pas lui dire comment faire ici car il est assis au bon endroit pour trouver comment renflouer de façon légale les caisses de la mairie de la ville de Dolisie. L'insalubrité des terrains n'est qu'un prétexte, disent les habitants de la ville de Dolisie. Un peu de verdure dans les parcelles ne fait de mal à personne. Au demeurant, il peut exiger un toilettage des terrains mais cela n'est pas obligatoire car aucun texte de loi ne l'exige. Le prétexte est trop gros.

Au moment où les étudiants congolais à l'étranger s'insurgent pour des bourses non payées à Cuba, au Sénégal, au Maroc, ce n'est certainement pas le moment de rajouter une couche. Si la mairie de Dolisie vend les parcelles des citoyens qui en sont les propriétaires légaux, c'est tout simplement une spoliation. Nous espérons que cette affaire n'ira pas jusqu'au bout. Il est parfois nécessaire de prendre du temps entre l'achat d'une parcelle et son lotissement. Le terrain laissé en friche avec quelques herbes ne dérange personne. Du reste, il existe de nombreux terrains inoccupés à vendre si des personnes veulent acheter des terrains : il leur suffit de s'adresser aux mfumus ntoto. Et à ce niveau, ce ne sont pas des terrains qui manquent.

Pour ma part, j'ai suggéré qu'au lieu de s'en prendre aux pauvres citoyens qui n'ont parfois que leur terrain ou leur parcelle pour seule richesse, que l'Etat prélève 10% de l'argent de la vente de chaque parcelle auprès des mfumus ntoto afin de renflouer les caisses. Les mfumus ntoto n'ont rien investi car ils se proclament juste propriétaires fonciers au nom de la tradition ou au nom de la primo-occupation. Que l'Etat prélève 10 ou 15% dans la vente d'une parcelle me paraît judicieux - surtout si cet argent permet d'améliorer les conditions de vie des populations locales.

Aussi, nous demandons au maire de Dolisie de surseoir son opération "RETOUR AU DOMAINE" car cela voudrait dire qu'il les restitue aux mfumus ntoto qui n'ont rien demandé. Le bon sens voudrait qu'il lance un appel aux populations pour qu'elles nettoient leurs terrains inhabités. Ceux-ci prendront le temps pour ceux qui sont sur place à Dolisie de désherber leurs parcelles : il lui suffit d'utiliser les médias nationaux.

Les rumeurs qui circulent disent que le maire de Dolisie se sentant protégé par Denis Christel Sassou Nguesso se croit tout permis. Pour notre part, nous n'y voyons pas de lien immédiat quant à l'initiative qu'il veut prendre pour se donner les moyens, en tout cas nous l'espérons, d'aménager sa ville. Force est de comprendre que si l'Etat n'a pas d'argent pour répondre à ses charges, les mairies ne peuvent qu'avoir des problèmes d'argent. La ville de Dolisie possède de nombreux atouts pour renflouer les caisses de la mairie. La ville s'agrandit, notamment grâce au tronçon de la route nationale Pointe-Noire - Brazzaville qui met la ville verte à quelques heures de Pointe-Noire en voiture.

Cela ne sert à rien de rajouter de la souffrance à la souffrance, d'autant que le rôle d'un maire est de résoudre les problèmes du quotidien des citoyens au lieu de les provoquer. Nous en appelons dons à la sagesse du maire de Dolisie. Que reste-t-il à nos compatriotes dans leur extrême souffrance ? La terre de leurs ancêtres. De grâce, ne faites pas de nos compatriotes des étrangers et des parias dans leur propre pays...

Les parcelles achetées par les citoyens sont immatriculées au cadastre. Elles sont donc propriétés privées et il serait regrettable que dans un Etat qui se prétend de droit qu'on spolie nos concitoyens sous un prétexte fallacieux. Il vaut mieux utiliser de façon plus intelligente l'argent qui va servir à recenser les parcelles en friche et ce ne sont pas les utilisations qui manquent.

Il semble que la seule occasion où l'Etat dépossède les citoyens de leurs terrains, c'est en cas de projet d'utilité publique. Et même dans ce cas, il est prévu de les dédommager. Ce que l'Etat ne fait pas toujours. Si la mairie à son tour se dote d'un droit de préemption illégale sous un prétexte fallacieux, nous pouvons dire sans risquer de nous tromper que le peu de droit qui nous restait et que l'on croyait intangible a complètement disparu dans notre pays. Si le Congo perd les 5% de respect de la loi qui lui restait, on peut dire sans embages que LA REPUBLIQUE DU CONGO N'EST PLUS UN ETAT DE DROIT, déjà que nombre de Congolais doutent que le Congo ait jamais été un Etat de droit.

Au nord-Soudan, le prix du pain vient d'avoir raison d'Omar El Béchir renversé par l'armée. Certes, le contexte congolais est différent. Cependant, il ne faut pas chercher à réveiller un peuple à qui il ne reste que sa terre, une terre qu'il dispute déjà à des étrangers qui achètent des pans entiers de nos forêts et de nos villes. Evitez d'insuffler du courage à un peuple moribond car celui qui a tout perdu est capable de tout. L'histoire des révoltes n'a besoin que de petites étincelles pour s'écrire. Il y a une limite à tout. Même à la peur.

NE NKOSSI ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

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22 mars 2019 5 22 /03 /mars /2019 17:55
POUR COMPRENDRE LES DONS DE DENIS SASSOU NGUESSO EN DIRECTION DE L'EGLISE CATHOLIQUE

Depuis la construction d'une église à l'honneur de sa défunte fille, un ami m'a demandé d'écrire un article aidant à comprendre l'attitude de Denis Sassou alias Nguesso à l'égard de l'église dite catholique mais qui n'a rien d'universel. Pour comprendre cet homme, il faut cerner ses valeurs : mégalomanie avec désir intense de posséder tous les pouvoirs, d'être premier en tout - même en nombre d'enfants, idolâtrie des membres de sa famille d'où le culte des morts - avec un cimetière familial entretenu aux frais de l'Etat à Kona-Kona, à noter l'idolâtrie exagérée de sa défunte fille Edith Lucie Bongo Ondimba érigée au rang de déesse, une reine que le Gabon n'honore pas par ailleurs - alors qu'elle a été la première dame de ce pays, soif de gloire et d'honneur à l'infini, orgueil immense et surtout esprit de vengeance à l'encontre de ceux qu'il déteste dont les Bakongo occupent la première place.

C'est étonnant que feue Edith Lucie Bongo Ondimba née Sassou Nguesso - possède des statues, un hôpital à son nom et même une église au Congo - où elle n'a pas fait grand' chose pour le peuple - même si c'était une femme au grand cœur. Par contre, elle était une sorte de conseillère occulte de son père qu'elle a même aidé à reconquérir le pouvoir en utilisant la fortune de son époux, feu le président Omar Bongo Ondimba.

Ce n'est pas une si mauvaise chose qu'on construire une basilique ou des églises catholiques au nord du pays. Le problème est que les nordistes, surtout nos compatriotes mbochis, ne prient pas beaucoup préférant l'onganga et les nkissis au dieu crucifié. La cloche Edith Lucie Bongo Ondimba pourra sonner pendant des heures que peu viendront s'asseoir sur les bancs de la nouvelle église. La question est : pourquoi donc Sassou construit ces bâtiments - alors qu'avec ces milliards de francs cfa on peut construire des écoles ou améliorer les conditions de vie des populations ? L'église catholique pédéraste, pédophile et satanique mérite-t-elle de tels égards - alors que le Vatican est riche ?

Pour comprendre pourquoi Sassou flatte l'église en rendant honneur au passage à sa princesse de fille Edith Lucie Bongo Ondimba, il faut regarder du côté de ses valeurs. Nous l'avons déjà dit : Sassou veut le dernier pouvoir qui lui manque : contrôler l'église catholique au travers d'un cardinal mbochi qu'il ne parvient pas à obtenir - en dépit de toutes les demandes qu'il fait auprès du "saint" siège. C'est que le Vatican a juré de ne pas doter le Congo d'un cardinal tant que Denis Sassou Nguesso vivra. Pourquoi ? Parce qu'il le tuera comme il a tué le cardinal Emile Biayenda. Depuis la mort de ce dernier, il n'y a plus jamais eu de cardinal au Congo - alors que la RDC en possède un.

Denis Sassou Nguesso, le grand ndzokou de l'Alima, adore les honneurs et la gloire. En construisant basilique et églises, il sait que l'église catholique lui rendra les honneurs - même si elle rechigne à lui nommer un cardinal mbochi. La gloire et l'honneur, c'est déjà beaucoup car c'est la première nourriture de l'âme noire du monstre de l'Alima.

C'est Edith qui lui aurait conseillé de faire d'Oyo une ville avec tout le confort urbain nécessaire. Comment on le sait ? Tsaty Mabiala,assistant aux obsèques d'Edith Lucie Bongo Ondimba, nous l'a révélé. Sassou aurait dit, en public, en pleurant sa fille : " Mama, nionso oyo olobaki na sala, na ko sala ango ". Il travaille donc à tenir cette promesse... Oyo a désormais un port qui ne sert à rien. Ollombo possède un aéroport ou l'on s'ennuie grave. Denis Sassou Nguesso est le seul homme d'affaires du coin. Il est heureux de présenter ses vaches, son fromage, sa bière ndzokou, ses étangs et ses autruches à Dominique Strauss-Khan, ainsi que son abattoir neuf pour lui permettre de traiter convenablement sa viande. Il a même réussi à fournier l'électricité à Oyo avec le barrage d'Imboulou. Pendant que le pays souffre, Sassou gaspille l'argent du pays dans des ouvrages ne visant que sa gloire personnelle ou celle de ses morts. Il ne se préoccupe nullement des Congolais dont le sort ne le concerne pas. Sassou est le premier prédateur du pays qui ruine son avenir. Il veut le pouvoir de l'église catholique pour donner un coup final à sa domination totale des Bakongo - qui sont très croyants. Sassou continuera à flatter l'église babyolonienne romaine jusqu'à obtenir son cardinal mbochi. Hélas, les voies du Seigneur des cardinaux sont impénétrables...

 

NE NKOSSI ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

POUR COMPRENDRE LES DONS DE DENIS SASSOU NGUESSO EN DIRECTION DE L'EGLISE CATHOLIQUE
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22 mars 2019 5 22 /03 /mars /2019 16:41

Une photo du président Lissouba Pascal LE GRAND circule dans les réseaux sociaux qui ne respecte pas le droit de la protection de l'image, une photo certainement volée car prise à l'improviste, le professeur Lissouba ayant été photographiée dans une position inconfortable qui donne de lui l'mage d'un impotent, d'un homme fatigué proche de la mort, juste habillé en polo. Celui qui a fait fuiter cette photo a voulu casser le moral des Lissoubistes, des vrais militants de l'UPADS restés fidèles à ce grand homme. Ceux qui l'ont vue savent que si celui qui l'a prise a choisi son plus mauvais profil pour discréditer l'homme de quatre-vingt-huit ans.

L'image parle. L'image véhicule un message. Lorsqu'on vous présente une photo d'Egyptiens blancs, on veut vous dire que les Kemetiou étaient blancs et non noirs. L'image d'Hollywood suffit à le dire au monde entier sans prononcer une seule phrase. Le message est ici un détournement de l'histoire qui fait croire que ce sont les Occidentaux qui ont créé la société égyptienne - alors que les historiens et les Egyptiens eux-mêmes sont unanimes : l'Egypte est une création d'Ethiopiens conduits par Osiris de son vrai nom Ausar. Dans le cas de la photo du professeur Lissouba, l'image dégage la volonté de ne plus compter sur un homme très mal en point sur lequel on ne saurait plus compter. On oublie que les idées du professeur Lissouba sont toujours vivantes dans les coeurs et dans les esprits des militants de l'UPADS et de ceux qui reconnaissent la grandeur morale et politique de l'homme.

Celui qui jette une photo comme un pavé dans les réseaux sociaux ne le fait pas innocemment. Il a une idée derrière la tête : montrer à la base de l'UPADS un homme de 88 ans dans une posture de fin de vie comme pour dire : "Ne comptez plus sur Lissouba mais comptez sur moi...". Un seul homme est capable d'une telle infamie. Cet homme a déjà eu des propos très désobligeants sur la santé du professeur Lissouba Pascal LE GRAND. Il s'agit du tout petit rat palmiste de Loudima, un nuisible qui squatte illégalement  le sommet du parti aux trois palmiers, j'ai nommé Tsaty Mabiala, Pascal le Petit. C'est le petit Pascal qui n'arrive pas à éclipser LE GRAND PASCAL. Il souhaite certainement sa mort pour ne plus avoir à pâlir de son ombre gigantesque. C'est donc lui qui a intérêt à balancer une telle image qui viole la vie privée d'un homme qui a créé le parti qui l'enrichit, lui l'opposant fonctionnaire d'Etat qui salit l'image d'un homme de 88 ans dont le petit rat palmiste n'arrive même pas à la cheville.

Le professeur Lissouba PASCAL LE GRAND a reçu la visite de Tsaty Mabiala. Avec les téléphones modernes, il est facile de prendre une photo du président Lissouba dans une position inconfortable. Le rat palmiste de Loudima avait toute la latitude pour le faire. C'est un viol de l'image d'un aussi grand personnage - juste pour démoraliser ceux qui croient en cet homme. Tsaty Mabiala ne doit pas se réjouir très vite car nous ne sommes pas tombés dans le panneau : LES IDEES ET LES IDEAUX DE LISSOUBA PASCAL LE GRAND SONT SI ELEVES QU'IL NE POURRA PAS ALLER AU DELA DE 4% DES MARCHES QUI CONDUISENT A LA GLOIRE POLITIQUE SUPREME. LE GRAND PASCAL RESTERA LE MODELE POLITIQUE ET LE PETIT PASCAL UNE ERREUR POLITIQUE.

Nous avons appris que le PCTue ferait une enquête sur Tsaty Mabiala car il ne serait pas satisfait du travail qu'il fournit en qualité de taupe à la tête de l'UPADS. Qu'il laisse Lissouba tranquille et qu'il s'occupe de satisfaire son maître le grand ndzokou.

Les méthodes malodorantes de cet homme nous conduisent à nous battre pour récupérer l'héritage politique que nous a légué le professeur LE GRAND PASCAL LISSOUBA. Tsaty Mabiala veut assassiner l'UPADS. Cependant, il lui faut d'abord assassiner politiquement son fondateur. Un petit prénom ne peut pas faire le poids devant un grand prénom. Le charisme, l'aura, les idées, les idéaux du GRAND PASCAL LISSOUBA RESTENT VIVANTS. Le rat palmiste aux dents pointues doit le savoir.

Le petit Pascal n'est même pas une pâle copie du GRAND PASCAL derrière lequel il se cache pour grappiller ses noix de palme. Ce n'est qu'un opportuniste qui s'accroche à l'orteil d'un géant pour se faire une place politique. Qu'il se rassure : les éléphants finissent toujours par se lasser des taupes avant de les écraser. Pascal le petit sait qu'il doit rester accroché au sommet des trois palmiers ; c'est pour cela qu'il n'organisera pas un Congrès de l'UPADS : Le petit Pascal ne va pas organiser son propre suicide politique. Qu'il sache que la trompe de l'éléphant est assez longue pour le faire descendre de son piédestal.  Feu le président Marien Ngouabi avait raison de dire : " Quand vous prenez un tout petit et que vous le juchez très haut, il devient très dangereux... "

 

NE NKOSSI ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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28 février 2019 4 28 /02 /février /2019 17:04

Ce mois, je me suis consacré à la rédaction de mes prochains livres : j'ai des vieux manuscrits à corriger et à mettre en forme. Je suis plus actif sur les réseaux sociaux.

Pendant que le Rwanda s'apprête à lancer un satellite de communication et que ses enfants fabriquent des robots, Denis  Sassou Nguesso ne se consacre qu'à la conservation du pouvoir - pourtant entre les mains de l'ethnie-Etat, alors même que personne ne menace le pouvoir. Denis Sassou Nguesso, au lieu de se contenter de gérer sa banque centrale d'Oyo, veut spolier les parcelles des pauvres retraités qui ne pourront pas payer l'impôt foncier ou la taxe d'habitation. C'est le seul projet qui pourrait rapporter de l'argent au régime qui cherche à rassembler les fonds de la prochaine campagne présidentielle de Denis Sassou Nguesso dont la famille est invitée à se cotiser afin d'avoir de quoi célébrer de façon pompeuse les dix ans de la mort de feu madame Edith Lucie Bongo Ondimba, une femme qui je le reconnai,s avait un bon coeur. Si la famille la plus riche du Congo doit se cotiser pour célébrer une fête de famille, il y a de quoi se poser des questions.

Le régime des barbarosaures nous distrait avec le procès d'André Okombi Salissa, une farce qui est une véritable honte pour notre pays - tellement la volonté du prince de condamner un homme innocent est manifeste. Okombi a décidé de se défendre - au lieu d'adopter la politique du silence du Général Jean Marie Michel Mokoko dont le procès en appel aura lieu en mars. On se demande : pourquoi ne s'être pas défendu au lieu de garder le silence ? Nous souhaitons néanmoins bonne chance à ses avocats.

L'honorable André Okombi Salissa a repris l'argument que nous avons émis sur les armes qui sont toutes tracées avec un numéro unique. On peut savoir d'où elles viennent et le régime le sait. Dans l'affaire Okombi, il faut absolument interroger monsieur Ossiébi, l'occupant de la parcelle, aujourd'hui disparu : les armes n'ont pu être déposées chez lui qu'avec sa complicité. Il y a donc vice de procédure dans cette affaire car le principal occupant de la parcelle n'est pas là, madame Okombi se trouvant à Paris et André Okombi Salissa n'y résidant pas. C'est donc un procès farfelu qui oblige le système par un de ses agents d'injustice de prétendre détenir la preuve qui clouerait le bec à André Okombi Salissa, un élément qui ne se trouve pas dans le dossier. On nous distrait au lieu de chercher à résoudre les VRAIS problèmes du pays.

Quel gâchis ! On a détourné 14000 milliards de francs cfa qui auraient permis de doter le pays d'écoles d'ingénieurs, d'architecture, de ponts et chaussées, d'universités dédiées à l'informatique, l'électronique et la robotique, préparant ainsi l'industrialisation du pays totalement livré aux étrangers qui le saccagent et le polluent avec la complicité des membres du système qui sont actionnaires de ces sociétés étrangères - parfois créées par des Congolais qui restent dans l'ombre. La pollution des rivières de Kellé et la destruction de ses forêts par une société chinoise a ému les Congolais. Pour coaguler l'or, on utilise du mercure et de l'arsenic qui tuent tous les êtres vivants dans les cours d'eau. Les habitants de Kellé font bien de se soulever mais tant que les engins restent en bon état, les activités de la société chinoise se poursuivront. Les yeux bridés chinois ont pollué leur pays ; ce n'est pas au Congo qu'ils auront des scrupules.

Nous sommes à peine 4 millions d'habitants. Avec toutes les sommes amassées pendant plus de vingt ans, il y avait de quoi loger tous les Congolais. Or, en dépit de notre pétrole, de nos minerais, de notre bois et de nos fleuves, lacs et rivières, nous manquons de tout : pas d'eau, pas d'électricité, pas d'hôpitaux, pensions et salaires non payés, université dont le personnel est en grève. Voilà qu'ils ont même réussi à détourner 14000 milliards de francs cfa au point où nous n'avons presque plus de liquidités à la BEAC, alors que le Congo prêtait (en fait donnait) de l'argent à qui lui en demandait ! Notre économie est totalement entre les mains d'étrangers. Nous signalons que si le Nigeria est la première économie africaine, c'est parce qu'il fait la part belle aux Nigerians dans le domaine des affaires. Il faut trouver le moyen de retenir l'argent dans le pays ; ce que le Ghana et le Nigeria font si bien. Même le Sénégal a un tramway ! Avec la découverte du pétrole offshore, il va avoir plus de moyens pour progresser vers une situation plus "émergente".

Où est passé l'argent du Congo ? Où sont passés les 14000 milliards des générations futures ? On dit qu'ils se trouveraient à Oyo - enfin, juste 60%, d'où la nécessité d'une banque dans une bourgade où la pêche est l'activité principale. Oyo a l'air d'un petit Yamoussoukro : plus grand hôtel du Congo qui tourne à perte, le plus grand hôpital pour une population de trois mille personnes, même pas, un port, un aéroport international dans lequel le personnel s'ennuie, une zone économique spécial, un abattoir, etc. Ce n'est pas une si mauvaise idée de développer Oyo mais si cela n'est dû qu'au fait que c'est le village présidentiel transformé en ville, le destin d'Oyo risque d'être semblable à celui de Gwadolite. Oyo a plus de maisons vides que d'habitants d'après certaines rumeurs, bien sûr, exagérées.

Il faut absolument qu'on se penche sur le cas de notre pays avant que les Chinois sous le prétexte de la dette ne fassent de nos compatriotes des étrangers dans leur propre pays. Ils pillent déjà notre littoral, massacrent nos forêts, polluent nos rivières, s'emparent de notre or, achètent les hectares de nos forêts, coupent notre bois précieux. Demain, il ne leur restera que de s'installer à notre place dans nos cités - ce que Denis Sassou Nguesso prépare sans doute derrière son impôt foncier. En attendant, la gendarmerie et la population se font la guerre à Kellé où Yves Kallas Oyalessa, commandant de brigade, a été abattu par les paysans après la mort par torture d'un enfant de douze ans - ce qui se généralisera si Pierre Mabiala fait du zèle.

Pour le régime, tout va bien ; ses membres vivent bien, continuent à détourner le denier public et à acheter des biens immobiliers à l'étranger. L'ethnie-Etat compte sur le FMI pour se faire de l'argent facile et gagner encore quelques années de pouvoir tranquilles. L'argent du FMI ne servira même pas à résoudre les problèmes des Congolais : il servira à rembourser les Chinois et à enrichir les membres du clan. Madame Lagarde prêtera des milliards de dollars au Congo à ses risques et périls. Si le Congo ne parvient pas à payer ses dettes, à régulariser salaires et pensions, ce n'est pas le FMI qui sera vite remboursé. Denis Sassou Nguesso et son régime ne sont pas dignes de confiance.  Ce qu'il faut que le FMI exige, c'est une opération d'envergure où tous les Congolais poseront sur la table TOUS les problèmes du pays. Il faut sauver ce qui peut l'être encore pendant qu'il est encore temps. On peut comprendre que ceux qui démolissent le pays et qui nous laissent des dettes en détournant le denier public ne veulent rien voir car pour eux, tout va bien. C'est le peuple congolais qui souffre par la faute du régime des crocodiles du PCTue. Il faut qu'on leur prouve que le Congo est malade. Et pour cela, il leur faut une opération de la vue qui s'appelle une confrontation politique.

NE NKOSSI ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB, MBUTA MUNTU

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27 janvier 2019 7 27 /01 /janvier /2019 23:18
EX-TOUJOURS COLONIES FRANCAISES/SCANDALE  : LE FRANC CFA N'EST MEME PAS UNE MONNAIE !

Voici un petit texte qu'un aîné vient de m'envoyer et qui nous éclaire sur la nature même du franc cfa critiqué par les Italiens et les Allemands. Luigi Di Maio a affirmé que le franc cfa était un moyen de coloniser et de ruiner l'Afrique en empêchant son développement - ce qui provoquait l'immigration. L'Allemagne quant à elle, a affirmé que le franc cfa rapportait chaque année 440 milliards d'euros à la France. Pour avoir l'équivalent en titre cfa, il faut multiplier par 655 !

 

C'est un énormissime scandale ! La France pille nos ressources depuis 1960 au travers de cette escroquerie du franc cfa ! Dès qu'un chef d'Etat essaie d'en sortir, nous comprenons pourquoi il est assassiné. Le président Laurent Gbagbo voulait sortir du franc cfa. Conséquence : on l'a viré du sommet de l'Etat ivoirien. La France a même paralysé l'économie ivoirienne ! Le franc cfa est un mécanisme de soumission. Et il y a des traîtres comme Alassane Ouattara pour défendre un instrument asservissant des pays africains ! Quelle honte !

 

Nous devons tout faire pour reprendre le combat contre ce qui n'est même pas une monnaie car si le franc cfa était une monnaie, il s'échangerait comme et contre les autres monnaies. On ne peut pas fournir plus belle preuve de cette escroquerie. SORTIR DU FRANC CFA DEVIENT UNE IMPÉRIEUSE NÉCESSITÉ. Nous ne pouvons pas continuer à enrichir la France en laissant nos enfants mourir de faim.

 

Les Français sous la bannière du gilet jaune luttent contre leur Etat qui est sous la botte des riches et des banques. Nous devons lutter contre l'Etat français pour sortir de l'esclavage du franc cfa. Je comprends pourquoi Charles De Gaulle disait : " les indépendances africaines ne valent que dans la limite que le franc cfa leur laisse ". C'est Sékou Touré qui avait raison dès le début en refusant le franc cfa, ce bout de papier qui ne résiste pas une petite goutte d'eau.

 

Toutes les jeunesses africaines doivent se battre pour l'obtention de la souveraineté monétaire africaine. Et dire que l'on ne peut même pas échanger le cfa de l'Afrique centrale avec celui de l'Afrique de l'ouest ! Et on nous parle d'une dévaluation - alors que la France nous pique déjà trop d'argent avec cette escroquerie du franc cfa !

 

Comme les chefs mal élus de nos Etats savent qu'il vaut mieux ne pas parler du sujet pour rester au pouvoir, c'est à nous qu'il revient de mener cette lutte. Commençons par conditionner le vote à la prochaine élection présidentielle française au retrait de nos pays à cette politique suicidaire du franc des colonies françaises car sans souveraineté monétaire, nos indépendances ne valent rien. Toutes les économies des ex-toujours colonies françaises sont verrouillées par la banque de France ! Tout développement est carrément impossible !

 

 Si après lecture de ce petit texte vous ne comprenez pas que la France a maintenu ses quatorze ex-toujours-colonies en servitude, c'est que vous avez l'entendement très bouché. Voici le petit texte que le grand O. m'a envoyé sur Whatsapp. Après l'avoir lu, si vous ne le partagez pas, c'est que vous n'êtes pas un Africain - notamment pas un originaire des quatorze ex-toujours-colonies françaises :

 

"Pris sur le mur d'un ami vivant en Suisse"
 
" Je viens de m'arrêter devant un bureau de change de la  banque suisse UBS.
Comme il est possible de le constater, toutes les monnaies interchangeables y figurent, même la monnaie du Vietnam.
Je pose donc la question à la dame qui est au guichet, la cause pour laquelle le franc cfa n'y figure pas. Après un instant d'hésitation, elle fait appel à son supérieur qui m'informe que seules les monnaies sont interchangeables. Que le CFA n'est pas une monnaie, mais une devise du trésor public français et que par conséquent, seul le trésor public français peut réaliser ou autoriser son échange, à un taux fixé par elle, contre une autre monnaie.
En fait, c'est un "papier" émis par le trésor français que nous utilisons et non une monnaie.
 
Cette France se fout royalement de nous. 
 
Contribuez à cette bataille contre le franc CFA en partageant juste cette publication. L'indépendance de l'Afrique à tout prix ! "
 
NE NKOSSI ZA MAKANDA,
 
LION DE MAKANDA,
 
MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
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21 janvier 2019 1 21 /01 /janvier /2019 21:33
Piégé par le colonel Elie Atipo, Henri Sassou Nguesso , fils du Président de la République, croupit sans raison dans les geôles de la DGST depuis huit mois 

COMMENTAIRE  : Apprendre que monsieur Henri Sassou Nguesso avait été arrêté une première fois m'avait un peu étonné. J'ai vu la photo prise par mon ami Patrick Eric Mampouya en sa compagnie lorsqu'il est allé le rendre visite en prison, ce qui avait fini de me convaincre. J'ai décidé de prendre quelques informations sur ce monsieur. Il serait à ce jour l'aîné de toute la progéniture de Denis Sassou Nguesso. Il souffrirait du rejet de la famille du GRAND NDZOKOU national pour la peur que l'on ressent qu'il exerce un jour le droit de primogéniture. C'est un soldat comme son père. Le hic est que sa mère serait vilie donc sudiste. Il serait à ce titre redouté par le clan familial totalement mbochi qui préfère un Denis Christel Sassou Nguesso dont la mère est pourtant de la RDC.

Les arrestations intempestives de ce monsieur interrogent - d'autant qu'il est de sang royal, donc censé bénéficier de l'impunité absolue de son père comme les autres membres du clan. Pourtant, ce n'est pas le cas. Même des neveux qui ont détourné des milliards de francs cfa sont libres comme le vent et narguent le peuple congolais. Quel est donc aux yeux du clan le problème " Henri Sassou Nguesso ?" Redoute-t-on qu'il exerce son droit atavique à la succession royale de son père ? That is the question. Nous ignorons s'il est irréprochable ou pas mais le cas atypique de ce monsieur dans une dictature étonne.

Cela ne semble pas vraisemblable qu'il ait été arrêté sans que son royal paternel ne soit pas au courant : Denis Sassou Nguesso a la réputation de toujours être au courant de ce qu'il se passe dans son royaume. Qu'on l'arrête pour de bonnes raisons, pour des vrais motifs et des vraies accusations, et en conformité aux lois judiciaires du pays et dans les règles de l'art, pourquoi pas ? Dans ce cas, qu'on arrête tous les proches de Denis Sassou Nguesso qui sont des gros poissons qui méritent de croupir en prison. Cependant, qu'on respecte ses droits comme ceux de tous les autres Congolais  Ce n'est pas parce qu'il est le fils du barbarosaure en chef de l'ethnie-Etat qu'on ne peut pas le défendre. Nous sommes pour la justice. Pour tous. Etre le fils de ... ne fait pas de vous automatiquement un criminel.

Si cet article qui vient de nous être envoyé est basé sur des informations fondées, nous pouvons nous demander : Y A-T-IL VRAIMENT QUELQU'UN AUX COMMANDES DU CONGO ? Si monsieur Elie Atipo a arrêté le sieur Henri Sassou Nguesso - ce qui semble improbable - DE SON PROPRE CHEF, alors tous les Mbochis ont bien le pouvoir de faire n'importe quoi au Congo. Nous sommes bien dans une ethnie-Etat qui pourrait peut-être reprocher à monsieur Henri Sassou Nguesso de ... ne pas assez être Mbochi pour bénéficier de l'impunité absolue de sang royal. Ce qui le rend vulnérable et à la merci de tout Mbochi qui possède la raison d'Etat pour agir au nom de l'avenir des Mbochis - pour apostropher le Général Nianga Ngatsé Mbouala...

 

NE NKOSSI ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

                                                           *
" Le Président de la République, en tant que père, devrait intervenir rapidement pour le faire libérer et faire cesser cet injuste harcèlement et cette séquestration. 

Parmi tous les enfants du Président de la République, Henri Sassou Nguesso est certainement celui qui n’arrive pas à vivre paisiblement et profiter de la vie comme les autres. En effet, sa vie est caractérisée par la suspicion et un constant harcèlement de certaines personnes mal intentionnées, essentiellement des hautes sphères du pouvoir, qui ne veulent pas voir ce fils du Président de la République  profiter des divers avantages liés à son statut d’enfant de chef d’Etat. Jusqu’alors on ne comprend pas quelles sont les motivations qui justifient une telle persécution d’un enfant du chef de l’Etat en fonction de surcroît.
A titre de rappel, ce n’est pas la première fois que   Henri Sassou Nguesso est détenu arbitrairement. 
Cette fois-ci c’est une détention arbitraire de trop qui justifie la publication de ce texte pour dénoncer ce harcèlement dont un citoyen congolais, enfant de celui qui assume la plus haute charge de l’Etat, dans la plus grande indifférence des autorités sécuritaires et judiciaires du pays. Ce qui n’est pas moins troublant. 
Un rappel des faits ayant conduit à cette seconde arrestation et cette détention arbitraire est  nécessaire pour comprendre cette iniquité dont il est victime. 
Le tout s’est passé le 17 avril 2018. Le colonel Atipo Elie, de la direction départementale de la surveillance du territoire de Pointe-Noire, après filature, intercepte Henri Sassou Nguesso et lui fait savoir qu’il a reçu la communication du Ministre de l’intérieur et de la décentralisation lui demandant de le retrouver afin qu’il se présente à l’appel du Président de la République, son père. 
Mais, au lieu d’emmener Henri Sassou Nguesso à la Présidence de la République, rencontrer son père qui est censé l’attendre,   le colonel Elie Atipo va emmener Henri Sassou Nguesso droit à la DGST où il croupit, depuis huit mois, dans les geôles de la DGST sans qu’il sache exactement ce qui lui est reproché par la surveillance du territoire. 


Mais dans quel pays sommes-nous en train de vivre ? 


L’article 1er de la Constitution du 25 octobre 2015 nous apprend que la République du Congo est un Etat de droit. Or, faut-il encore le rappeler, ce type d’Etat se caractérise par la primauté accordée au droit dont la loi est la source essentielle. 
La Constitution précitée, en tant que loi fondamentale de l’Etat, prévoit en son article 9 alinéa 1er que : « La liberté de la personne humaine est inviolable. Nul ne peut être arbitrairement accusé, arrêté ou détenu ». Aux termes de cette disposition constitutionnelle, les accusations, les arrestations  et les détentions arbitraires sont interdites et contraires à la Constitution.


Comment alors un colonel de la DGST Pointe-Noire, censé agir dans le strict respect de la légalité,  peut impunément mentir au nom du ministre de l’intérieur mais aussi au nom du Président de la République pour arrêter, en toute illégalité, le fils de ce dernier et l’emmener à la DGST où il croupit dans une cellule dans des conditions qui constituent une grave atteinte à l’Ensemble des règles minima des Nations Unies pour le traitement des détenus dont on sait qu’il  est applicable en République du Congo ? 


En procédant comme il l’avait fait, le 17 avril 2018, le colonel Elie Atipo viole, de manière flagrante et gravissime, les droits constitutionnels de Henri Sassou Nguesso. En tant que citoyen congolais, ses droits doivent être respectés comme ceux d’autres. Il est pour le moins incompréhensible que la DGST puisse s’arroger, de plus en plus, le droit de se substituer à la justice alors que c’est cette dernière qui est garante des libertés individuelles et de l’Etat de droit. Jusqu’à quand doit-on encore tolérer les interférences intempestives de la DGST dans le champ de compétence de la justice ? La maison d’arrêt se trouve-t-elle maintenant dans les locaux de la DGST ? 


La justice congolaise, qui est seule compétente pour décider de la privation de liberté d’un citoyen ou de sa libération pure et simple, provisoire ou conditionnelle, ne reproche rien à Henri Sassou Nguesso. Aucune action publique n’a été engagée contre lui. Aucun mandat d’arrêt ni d’amener n’a été émis contre lui. Il n’a pas posé des actes constitutifs d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat. La justice aussi bien que la DGST ne lui reprochent rien. Pourquoi alors l’arrêter et le séquestrer dans une cellule de la DGST ? On est en droit de parler de la séquestration car toute détention d’un citoyen congolais, au mépris des conditions requises et des formes prescrites par la loi, n’est pas une détention mais bien une séquestration. 


Monsieur Henri Sassou Nguesso ne sait toujours pas ce qui lui est reproché par la DGST. Le Président de la République croit que son fils est libre de ses mouvements alors qu’il a été arrêté arbitrairement par le colonel Elie Atipo et fait l’objet d’une séquestration à la DGST.  


Si le Président de la République n’est pas au courant de la détention arbitraire de son fils, cet article est une information pour lui. Il doit, le plus rapidement possible, demander au général Philippe Obara, le DGST, de libérer immédiatement son fils. Mais il ne doit pas s’arrêter là. Il doit convoquer, sans délai, le colonel Atipo de la DGST Pointe-Noire afin qu’il lui révèle, sous la menace de sévères sanctions, l’identité de celui ou celle qui lui avait donné l’ordre  de prendre en filature son fils et de le séquestrer  à la DGST. 


Cette fois-ci on doit savoir quelle est cette autorité haut placée qui empêche un fils d’entretenir des relations normales et régulières avec son père, ce qui est  son droit, et ce dernier de rencontrer son fils, sans obstacles, comme ses autres enfants, ce qui est son devoir. Qui a intérêt à éloigner Henri Sassou Nguesso de son père ? Toute la lumière doit être faite cette fois-ci. 


Ce qui est plus grave encore c’est le fait que le colonel Elie Atipo  a fait croire à Henri Sassou Nguesso que son père aurait donné des instructions à Monsieur Raymond Zéphirin Mboulou, ministre de l’intérieur, de faire chercher son fils par ses services et de l’amener à la Présidence de la République. Mentir au nom du Président de la République est gravissime. Le Ministre de l’intérieur doit aussi s’expliquer au sujet de ce mensonge d’un colonel de la DGST en son nom. 


L’ordre de filer, d’arrêter et de séquestrer Henri Sassou Nguesso à la DGST émane-t-il du Ministre de l’intérieur ? Si un tel ordre n’émane pas de lui, de qui émane-t-il ? le colonel Elie Atipo doit révéler l’identité de ce donneur d’ordre qui doit être démasqué. S’il refuse de faire cette révélation, Henri Sassou Nguesso conserve la possibilité de porter plainte contre le colonel Elie Atipo pour arrestation arbitraire et séquestration. Un citoyen congolais, soit-il colonel de la surveillance du territoire, n’en demeure pas moins soumis à loi comme tous les autres Congolais. Il est donc appelé à subir les rigueurs de la loi en cas d’infraction grave à la loi pénale de notre pays. 
Il faut qu’on extirpe de la tête de nos concitoyens, une fois pour toutes, l’idée erronée selon laquelle on entre dans la Force publique afin de bénéficier d’une impunité garantie et des passes droits et d’être au-dessus des lois. Dans un Etat de droit digne de ce nom, les militaires, les policiers et les gendarmes sont soumis à la loi de la même manière que le reste de la population. 


Ce serait fini de l’Etat de droit, dans notre pays, si certains officiers de police ou de la surveillance du territoire devaient décider, unilatéralement et sans motif valable, d’arrêter illégalement et détenir arbitrairement des citoyens congolais qui n’ont commis aucun acte de nature à porter atteinte à la sûreté de l’Etat. 


Il s’agit là d’un cas évident de violation manifeste de la liberté individuelle et des droits humains. On ne peut soutenir que le Congo est un Etat de droit lorsqu’un colonel menteur de la surveillance du territoire se croit tout permis au point d’embastiller le fils du Président de la République sans le moindre égard ou respect pour lui. 


Monsieur le Procureur de la République, vous avez là de la matière pour poursuivre le colonel Elie Atipo, qui bafoue impunément la loi, en privant de liberté un citoyen auquel la justice ne reproche rien et qui n’a commis aucun acte attentatoire à la sûreté intérieure de l’Etat. Vous devez aussi ordonner son élargissement. Cela fait partie de vos attributions. Ce colonel a volé huit mois de son existence à Henri Sassou Nguesso. Il doit répondre de cette arrestation, en marge de toutes les procédures légales et de cette détention arbitraire ou séquestration. 


Il faut que cesse une fois pour toutes ce harcèlement et cette persécution de Henri Sassou Nguesso, qui doit bénéficier des mêmes droits et de la même considération que les autres enfants du Président de la République. Il n’aspire qu’à vivre sereinement et paisiblement à l’abri des iniquités et des persécutions que rien ne peut justifier.


Il n’a pas sa place dans une cellule de la DGST et son père doit intimer l’ordre au DGST de libérer sans délai son fils et donner des instructions fermes pour que soit retrouvé et puni le donneur d’ordre de l’arrestation et de la séquestration de son fils pendant plusieurs mois à la DGST. 
Nous espérons que  Henri Sassou Nguesso doit être libéré le plus rapidement possible. 


Notre pays doit cesser d’être une jungle où la privation illégale de la liberté des citoyens et leur séquestration prolongée deviennent la règle. Un Etat qui se dit de droit ne peut s’accommoder ou tolérer de telles pratiques abusives et liberticides de la part des services de renseignements de la police nationale.


 Libérez Henri Sassou Nguesso pour qu’il retrouve sa femme et ses enfants qui lui manquent tant comme il manque aussi à ces derniers. Et qu’il entretienne, comme les autres enfants Sassou Nguesso, des relations régulières et normales avec son père qui, jusqu’à preuve du contraire, ne peut embastiller son fils à la DGST. C’est notre conviction. 


Nous continuerons à dénoncer toutes les formes d’injustices, même celle qui touchent un enfant du Président de la République en fonction qui est, avant tout, un citoyen congolais dont les droits constitutionnels ne doivent pas être bafoués ou foulés aux pieds impunément, par certains congolais malveillants qui, profitant de leur position dominante dans l’appareil sécuritaire de l’Etat, ne réfléchissent qu’à la manière de faire plus de mal et nuire constamment aux innocents. 


Ce n’est pas parce que  Henri Sassou Nguesso est un fils du Président de la République en fonction qu’on doit se désintéresser de sa situation. Bien au contraire. 


Nous refusons un Etat de non droit et d’arbitraire permanent dans notre

pays. "


William Alain Itoua Elenga 
Journaliste indépendant


 

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20 janvier 2019 7 20 /01 /janvier /2019 19:46
Le Commandant  Servais Magloire BABISSAT, patron de la police militaire à Pointe-Noire, responsable de la sécurité recevant le Chef d'Etat Major Général OKOÏ avec ses éléments

Le Commandant Servais Magloire BABISSAT, patron de la police militaire à Pointe-Noire, responsable de la sécurité recevant le Chef d'Etat Major Général OKOÏ avec ses éléments

Le Commandant Serge Magloire BABISSAT, patron de la police militaire à Pointe-Noire, responsable de la sécurité, est mort en prison après une séance de torture. Son fils a été informé par un coup de fil que son père avait rendu l'âme dans sa cellule - suite à un " malaise ". Or, des informations qui ont fuité font état d'une soustraction du commandant Babissat de sa cellule de prison avant qu'il ne soit ramené mort - ce qui fait qu'on n'a pas pu l'emmener à l'hôpital car cela était inutile. Ses meurtriers ont décidé de déposer la dépouille du commandant Babissat directement à la morgue. Ce qui soutient l'hypothèse qu'il soit mort par la torture est le fait que l'on interdise à la famille de voir le corps du défunt. On a juste son nom et un numéro attestation de sa présence à la morgue. Rien de plus. L'ordre aurait été donné de ne pas montrer le corps à la famille. S'il était vraiment mort d'un malaise, pourquoi empêche-t-on la famille de voir le corps du défunt ? Nous sommes au courant que les représentants des droits de l'homme voulaient le voir. C'est peut-être cela qui a précipité son décès. On a voulu éviter que le monde se rende compte des sévices qu'il subissait en prison...

 

Nous avons en février 2016 écrit un article à propos de ce proche du commandant de la zone militaire de Pointe-Noire accusé à tort de préparer un coup d'Etat. Il a été arrêté - mieux enlevé manu militari chez lui devant sa femme et ses enfants, sa mort survenant près de trois ans plus tard - sans avoir été jugé. Son seul tort était de ne pas être du nord. On redoutait, paraît-il, cet homme qui avait une formation de commando - comme si seul il constituait une menace pour le pouvoir en place, une dictature armée jusqu'aux cheveux ! 

 

Que reprochait-on concrètement à feu le commandant Servais Magloire Babissat ? On lui a refourgué une proximité politique avec André Okombi Salissa - pour l'arrêter, ce qui n'a jamais été prouvé. D'ailleurs, nous demandons au procureur de la république à Pointe-Noire, ville où il a été assassiné de faire une enquête pour qu'on nous dise pourquoi il est mort assassiné. S'il la justice ne lui a pas été rendue de son vivant, qu'elle lui rende honneur à titre posthume.

 

Quel est donc ce pays où l'on affirme que la peine de mort n'existe pas mais où on vous zigouille gratuitement en prison d'autant que vous êtes Mukongo ? Vous avez le massacre crapuleux des jeunes compatriotes au poste de poste de Chacona pour illustrer cette sauvagerie des miliciens barbarosaures de Denis Sassou Nguesso.

 

Que Ngakala - au nom du PCTue ne fasse pas semblant de passer de poste de police en poste de police en exigeant que les prisonniers soient respectés - alors que les atteintes à la vie des prisonniers tournent de plus en plus à l'holocauste barbare des meurtres rituels entre autres ! Quelle est donc cette propension au meurtre de la part des policiers dans un pays où la peine de mort n'existe pas ? On vous flingue, on vous massacre plus vite d'autant que vous êtes sudiste.

 

VOUS AVEZ USURPE LE POUVOIR DANS NOTRE PAYS. CEPENDANT, CELA NE VOUS DONNE PAS LE DROIT DE MASSACRER DES BAKONGO QUE VOUS HAÏSSEZ INSTINCTIVEMENT - COMME S'ILS ETAIENT DES ANIMAUX. BAKONGO'S LIVES MATTER. Il faut que s'arrête cette folie meurtrière qui n'est justifiée par rien. Les vies des Bakongo sont aussi importantes que les vôtres.

 

Tous ces meurtres quotidiens sont la preuve de la programmation du GENOCIDE des Bakongo. Etre un Mukongo est en soi un crime aux yeux des barbarosaures de l'ethnie-Etat. Toute occasion est bonne pour massacrer des Bakongo - de sorte qu'on les assassine même devant leurs enfants. Le monde assiste en silence à une nazification du Congo où l'ethnie-Etat massacre des Bakongo au nom de l'avenir des Mbochis. Et on ose dire qu'il n'y a pas un génocide au Congo qui s'exécute au quotidien à l'encontre des Bakongo...

 

Pendant toute la durée de son incarcération arbitraire, on refusait à ses enfants de toucher son salaire en leur disant : " VOUS ALLEZ MOURIR DE FAIM..."  - ce qui trahit une volonté manifeste de nuire à toute une famille parce qu'elle est d'origine sudiste. On se demande par ailleurs comment le commandant Servais Magloire Babissat a tenu aussi longtemps car il arrivait qu'il ne soit nourri qu'avec du riz ou qu'il passe plusieurs jours sans manger. Il faut croire que même le poison ne parvenait pas à le tuer très vite pour qu'on en vienne à le torture à mort.

 

Le défunt laisse treize gosses qui veulent rendre un dernier hommage à la dépouille de leur père - en l'enterrant de manière digne. Même des hommes sans morale et sans scrupules peuvent comprendre cela...

 

Nous présentons nos condoléances à la famille Babissat tant au Congo qu'à l'étranger. Que le Créateur reçoive feu le commandant Servais Magloire Babissat, mort pour rien. Nous demandons au régime des monstres venus du bord de l'Alima de rendre le corps à la famille pour qu'elle fasse son deuil. Vous l'avez tué. il est à présent mort. A quoi cela vous sert-il de garder son corps au lieu de le rendre à la famille ? Je fais l'hypothèse que l'armée prendra prétexte du fait que c'était un soldat pour organiser son enterrement - de sorte à éviter que la famille ne constate les faits de torture sur le corps qui pourrait être amputé des parties intimes qui serviront à des pratiques magiques.

 

Encore une fois, la dictature venue des bords de l'Alima qui ne respecte pas la vie humaine vient d'assassiner un innocent. En toute impunité. Le commandant Servais Magloire Babissat n'a même pas été jugé. Ils savaient qu'il n'y avait rien de consistant dans son dossier juridique. Il est mort sacrifié par la milice ethnique - juste parce qu'il était sudiste. Sinon comment expliquer que des officiers originaires du nord jugés et condamnés soient toujours en vie ? Je viens même d'apprendre qu'Elongo aurait été innocenté par l'injustice ethnique de notre pays après avoir détourné plus de 700 millions de francs cfa. Et avec ça, Denis Sassou Nguesso ose donner des leçons de démocratie à Joseph Kabila qui lui au moins n'a pas changé la Constitution de son pays pour rester au pouvoir - même si l'alternance qu'il a orchestrée en RDC n'est pas parfaite. Un homme qui est incapable d'accorder la justice aux citoyens de son pays mais les voue au contraire à holocauste parce que n'appartenant pas à son ethnie ou à sa région - n'a pas le droit d'exiger justice à autrui.

 

Denis Sassou Nguesso ne pouvait être qu'au courant du sort du commandant Servais Magloire Babissat. S'il a choisi de ne rien faire, c'est parce qu'il avait vu dans cette arrestation arbitraire l'occasion de se débarrasser d'un officier sudiste. Déjà que les sudistes ont peu d'officiers dans l'armée, si on en élimine de sérieux, l'ethnie-Etat peut être sûre de garantir de la sorte ... l'avenir des Mbochis qui préoccupe tant le Général Nianga Mbouala Ngatse...

 

 

NE NKOSSI ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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