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26 décembre 2013 4 26 /12 /décembre /2013 16:38

Professeur Marion Michel Madzimba Ehouango, l'Afrique s'articule mal entre multiethnisme et modernité depuis ses prétendues indépendances. Si on ajoute la variable RELIGION introduite désormais par les velléités religieuses à vocation politique car l'islam pousse désormais son appétence de la politique sur le tatami politique africain, on crée une nouvelle source de tension qui a jadis explosé dans les Croisades.

Le pouvoir doit être repensé car le mode de gouvernance par mimétisme de l'Occident ne semble pas nous convenir ou fonctionner correctement ! Regardez le Sud-Soudan ! A peine indépendant, déjà des troubles politiques autour de la lutte pour le pouvoir au travers de la représentation ethnisée du pouvoir politique - qui déforme tout mode de gouvernance en distribution de privilèges ethniques.

Les intellectuels africains doivent désormais se poser les bonnes questions. Doit-on remodeler l'Afrique autour d'ensembles ethnisés ou de fond linguistique commun ? On ne s'en sortira pas !Exemple :  division Soudan nord, Soudan sud mais cela n'a pas tu les conflits ! Doit-on au Soudan sud encore diviser la jeune république en deux Etats pour satisfaire les deux ethnies majoritaires de la jeune république ? Et les autres ethnies ?

L'Occident a déjà commis l'erreur de se partager l'Afrique sans tenir compte de la configuration ethnolinguistique ou de grands ensembles traditionnels homogènes. Si on repart en arrière, je crains qu'on ouvre une autre boîte de Pandore sans être parvenus à fermer la première. Il est temps que l'on imagine un monde de gouvernance original qui tienne compte de nos identités en surfant sur ce qu'elles ont de fond commun. J'ai déjà écrit un texte là-dessus.

L'Afrique aurait pu réussir son entrée dans la modernité si nous avions respecté le principe : égalité de droits et de devoirs dans la distribution des ressources mises en commun mais professeur, regardez ! Ça ne fonctionne pas depuis plus de cinquante ans ! Doit-on poursuivre dans une voie qui a fait les preuves de ses limites ? Quel est le secret des équilibres politiques traditionnels ? Dans la configuration de la modernité avec mise en commun des "TSI" et des destins, peut-on rééditer cette harmonie d'antan ?

Je l'ai dit, notre faiblesse se trouve dans la traduction du droit canon en actes concrets et c'est cela le schéma des nations modernes avec pour socle une JUSTICE FORTE INDEPENDANTE COMME CIMENT SOCIAL là où nous persistons à croire à notre ciment atavique identitaire (ce que Kovalin Tchibinda Kouangou conceptualise par "tribalité"). Comment marier modernité et identités qui remontent à la nuit des temps et dont nous ne savons nous démarquer ou simplement transcender ? Il faut donc à l'identité supranationale une chance d'exister ! ET C'EST LA, LE GRAND DEFI DE L'AFRIQUE CONTEMPORAINE ! Or, les divers présidents cèdent trop vite aux sirènes de la division ethnique manipulés par des courtisans et des conseillers mal inspirés.

Mandela doit être un surhomme pour avoir réussi ce miracle : IL A CERTAINEMENT FALLU 27 ANS DE PRISON POUR QUE GERME UN NOUVEAU MANDELA A L'IMAGE DU DEFI A RELEVER...

Certes, nos nations sont jeunes mais il y a comme un déterminisme qui semble défier le temps et l'histoire et il faudra en parler - sans jouer à l'autruche (sans oublier les puissances du monde qui nous manipulent). IL EST TEMPS D'ACCORDER LE VIOLON DE LA POLITIQUE AVEC LE CHOEUR INAUDIBLE DE NOS IDENTITES PROFONDES. HELAS, LE PROBLEME ET LA SOLUTION SONT DE MEME NATURE : POLITIQUE ! 

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26 décembre 2013 4 26 /12 /décembre /2013 10:28

Avec l'arrestation du colonel Marcel Ntsourou, on assiste à une résurrection de l'affaire dite des "DISPARUS DU BEACH" car Marcel Ntsourou a affirmé qu'il était prêt à témoigner devant la justice française qui sous la Droite a terni son indépendance en cédant aux pressions de l'Elysée. Ntsourou a évoqué les massacres et les exécutions sommaires gratuites de 353 personnes au seul motif de l'appartenance ethnique - ce qui définit bien un génocide et un crime contre l'humanité.

Monsieur Patrick Pesnot et monsieur X de France Inter reviennent sur l'affaire des "disparus du beach" et montrent les ratés de la justice française qui espérons-le va se rattraper car les intérêts de la France dépendent du peuple congolais vu que le régime dictatorial de Denis Sassou Nguesso passera mais pas le peuple congolais. L'ère où les démocraties occidentales soutiennent les dictateurs pour servir le capital international doit s'arrêter...

Ils croyaient enfin rentrer au bercail en traversant le fleuve Congo. Ils se sentaient protégés par la bannière du HCR. L'instant de joie qui remplace la nostalgie du pays natal n'a duré que quelques minutes. L'instant de la traversée du fleuve jusqu'au Beach de Brazzaville où le calvaire a commencé dès leur arrivée. Ils ont été massacrés puis brûlés (écoutez le support audio) - juste à côté du palais de Denis Sassou Nguesso qui jouissait de l'odeur des chairs brûlées mélangée à celle du pétrole dont on arrosait les corps. Peut-être même que le grand nzokou était-il entré dans une transe mystique pour capter toutes ces âmes innocentes soumises à un holocauste à Eblis afin que son pouvoir soit renforcé dans la sphère de l'occulte.

Les Dabira, les Ndenguet, les Sassou viennent en France encore aujourd'hui sous la Gauche sans que la justice ne demande à les entendre mais même quand elle le fait, les prévenus sont relâchés. Blaise Adoua a quitté ce monde ou si l'on veut quelqu'un l'ai aidé à "voyager"... Il faut à présent sauver le soldat Ntsourou et l'amener devant les juges français afin qu'il confesse tout ce qu'il sait sur ce génodice sordide et irrationnel.

Nous mettons ce support audio pour que vous puissiez comprendre comment la justice française sous la pression du pouvoir chiraquien a été obligée de compromettre sa rectitude et son indépendance au nom de la "raison d'Etat". Mais nous n'oublions pas. Nous ne lâchons rien. CES MEURTRIERS GENOCIDAIRES DE SANG FROID COMME LE SONT LES CROCODILES PAIERONT UN JOUR OU L'AUTRE. AU NOM DE LA VRAIE JUSTICE ET DU REPOS ETERNELLE DE CES AMES INNOCENTES...

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25 décembre 2013 3 25 /12 /décembre /2013 19:21
                      Communiqué    de  presse  de  la Fédération    UPADS  France  Europe
  relative  à  l'idée   de  la  création   de  l'Union  des  Forces  de l'Alternance  au Congo
                                                                        
         Le   21  décembre 2013   à  Paris, la  Fédération  UPADS  France  Europe  a réuni  les   courants  politiques   et  patriotiques    de la résistance et de  la  diaspora   congolaises  ainsi   que les  forces   citoyennes  militantes   et associatives   qui   défendent   les   principes   de  la  république, de   l'Etat  de droit   et   de  la démocratie. 
         La   situation  au  Congo Brazzaville,  à la lumière   de l'affaire Marcel Ntsourou   et  la problématique  politique de  l'Union   des Forces   de l'Alternance  ont   constitué   les  deux  points de l'ordre  du jour.
       Des   échanges   fructueux   et fraternels   qui   s'en   sont   suivis,   il a été   décidé   de   l'impérative nécessité,  pour  les  forces   acquises  au  changement  au Congo,   de disposer    d'un   calendrier   autonome   de  luttes   qui  ne  soit  pas  à la remorque   du   schéma  politique   de la dictature   du  pouvoir  clanique de  Mr    Sassou  Nguesso. 
         Il   a été   également  retenu  que l'enjeu  politique actuel  au  Congo  est  la fin   du régime  de  Mr  Sassou Nguesso.  Pour   cela,  il  y a lieu   de construire   une base  élargie,  nationale,  patriotique, citoyenne  et populaire   en   vue   d'en  finir  avec   ce  régime. Les composantes   de  cette  base  sont à  puiser  au  sein   des mouvements  syndicaux,  des associations  toute  nature  confondue, des   mouvements   religieux,   des  universitaires,  des  mouvements de  femmes, des  organisations  de la jeunesse  dans leur diversité, des  catégories   socio-professionnelles, des  collectifs de  retraités et  chômeurs,  des  artistes   et libres penseurs.
         De ce fait, le   combat  à mener,  aujourd'hui,   dépasse  le  socle   des  partis et  organisations  classiques. 
          La  diaspora   congolaise, pour   sa part,  est    appelée  à  parler   d'une  même   voix  dont   la légitimité   politique  procéderait    de ses  états  généraux  à  tenir   au    premier  trimestre  2014. 
         Sur  le  plan   national,  les  participants  à  la rencontre  ont  relevé   que  le Collectif    des  partis de l'opposition   congolaise    mène  un   combat patriotique  et  noble  malgré   l'adversité   incessante   du  pouvoir   de Brazzaville,  mais   qu'il   faudrait,  le  concernant,  passer  à une   nouvelle  phase  organisationnelle  et politique.  D'où   l'idée   largement   partagée   de  construire  l'Union   des  Forces   de l'Alternance   qui   mobiliserait   tous  les   déçus   du  régime de Brazzaville  et   qui   fédérerait  par  delà  les  appareils de  partis  et organisations,  une  nouvelle  majorité   de  progrès,   de modernisation  et de  partage.
       L'Union   des Forces  de l'Alternance  ne  serait  ni  plus ni moins  qu'une   refondation   structurelle  et  qualitative  du  Collectif des partis   de l'opposition   congolaise   ciblant   spécifiquement  l'alternance  au Congo, soit  que celle ci  arrive  par  le  biais  des  états  généraux   de  la nation  ou   par un  dialogue   souverain de  la nation, soit  par  la fin   légale  du  mandat  constitutionnel  de Mr Sassou Nguesso   en  2016.
       L'Union   des Forces  de l'Alternance  qui  portera  un  message  de  responsabilité   et  d'efficacité devra  répondre  aux questions d'une  société  dont les citoyens  voudraient   des solutions  adaptées  à leurs  problèmes  en  même  temps  qu'ils  voudraient   qu'il  leur  soit   rebâti  une  république   du   respect   et   de solidarité.
       Autant  l'Union   des Forces   de l'Alternance  poursuivra la bataille du  Collectif des  partis de l'opposition   congolaise pour   la convocation   des  états  généraux   de la nation,   autant   elle  mobilisera  toutes les énergies  au cas  où   ceux ci  n'étaient  pas   acquis  pour  que la légalité  constitutionnelle   soit   ipso  facto  respectée  en  2016  par  Mr   Sassou Nguesso.
      Avec   l'élargissement    du     mouvement     de rupture   anti-régime   Sassou   Nguesso     dans   le pays  mêlé  à  l'approfondissement   de la crise  multiforme que   traverse  le Congo,   les   forces  populaires, patriotiques et  nationales,   partisans  du   changement   structurel     et de  la direction  politique  et morale   au  Congo  doivent   se  saisir  de  l'opportunité    de l'Union  des Forces    de l'Alternance  et  créer   les   conditions   objectives et  politiques  de sa  naissance.
   
                                             Fait  à Paris   le 25  décembre  2013
                                               Le   1er  Secrétaire  de la Féderation
                                                   UPADS   France  Europe
                                                        J.Ouabari  Mariotti 
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24 décembre 2013 2 24 /12 /décembre /2013 11:07

6576554577_739762ca3c.jpgBien placé pour mesurer la douleur, la souffrance, l'angoisse, la terreur que ressentent en ce moment même le Congo en particulier et l'Afrique en général, j'ai longtemps hésité avant de mettre ce message. Cependant, j'ai compris que noël plus que la naissance sempiternelle du Christ entré dans une chair pour devenir UN avec l'Homme afin de ramener l'Homme à son créateur, est d'abord et avant tout la naissance renouvelée de l'espérance.

Par delà une date particulière empruntée au culte païen de Mithra par la religion chrétienne, noël symbolise la naissance et l'enfance de ce monde qui espère avoir une meilleure vie d'adulte tellement l'homme a besoin de grandir pour comprendre l'essentiel du sens de sa présence sur terre. Noël sonne chaque année comme un rappel pour qu'on se tourne vers l'espérance que le salut est entré dans ce monde et qu'il ne dépend que de nous pour s'en saisir.

Dans de nombreux pays, les chrétiens souffrent, je pense en particulier aux chrétiens de la république soeur centrafricaine ou à ceux de Syrie, et passeront noël dans la tristesse mais l'espérance doit demeurer et l'espérance n'appartient pas seulement aux chrétiens mais à tous les hommes de foi et de bonne foi, à toutes les âmes éprises de paix et de liberté. L'espérance  est fille de la foi qui nous permet de transcender le présent pour tendre toutes nos forces spirituelles vers la possibilité d'un lendemain meilleur.

Comme les malheurs de l'homme viennent avant tout de l'homme, noël est l'espérance du changement spirituel de l'Homme en Christ pour que ce qui est en bas soit comme ce qui est dans les cieux : UNE HARMONIE ETERNELLE ET UNIVERSELLE...

        A TOUTES ET A TOUS, LDM VOUS SOUHAITE UN JOYEUX NOEL  !

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24 décembre 2013 2 24 /12 /décembre /2013 02:24

denis-sassou-n-guesso-present-au-3eme-sommet-a

Cet homme que nous avons rencontré dans un restaurant exotique est très actif dans le milieu associatif. Lorsque nous avons discuté de son pays la Centrafrique et qu'il nous a parlé du document confidentiel qui contenait la promesse faite par Michel Am Nondroko Djotodia, l'actuel président autoproclamé de la RCA, à l'Arabie Saoudite au travers de l'Organisation de la Conférence Islamique, de faire de la Centrafrique un Etat islamique régi par la férule de la charia, nous avons compris que ceci pouvait expliquer ce qui arrive actuellement à nos frères centrafricains. L'instillation du chaos dans le pays était en fait savamment calculée pour tenter de dominer la majorité chrétienne par la violence avant de proclamer le passage à la république islamique. Il n'est donc pas étonnant de voir Abakar Sakone, un ancien ministre de Djotodia, menacer de faire sécession en transformant le nord de la RCA en Etat musulman, vu que l'islamisation générale de ce pays n'était pas possible. Djotodia peut toujours prétexter qu'il n'était pas au courant de ce que son ancien ministre Abakar Sakone manigançait mais cette lettre vous prouvera qu'il ment.

Le document porte la signature originale de Djotodia et les spécialistes pourront étudier les logos, tester les adresses mails et les numéros de téléphone pour comprendre qu'il ne s'agit pas d'un faux mais d'un document authentique estampillé "CONFIDENTIEL".

Mon Dieu, fasse que ces salafistes n'aient pas les mêmes projets pour mon pays le Congo car qui sait ce que Denis Sassou a pu promettre aux Saoudiens et aux Qataris pour qu'ils se mettent à nous construire la plus grande mosquée de l'Afrique centrale au Congo ? Il est à peu près certain qu'il y a une volonté manifeste d'imposer l'islam ou d'en faire la religion dominante dans le golfe de Guinée : d'abord la Centrafrique, ensuite le Tchad, et après ? Le Congo ? Le Cameroun ? Au Congo, la séduction combinée à un soutien économique par l'ouverture de magasins et d'échopes aux nouveaux convertis, fonctionne très bien puisqu'il y a désormais 800.000 musulmans au Congo...

Lisez attentivement pour découvrir comment Bozizé a été piégé lors des accords de Libreville car la Séléka avait besoin de gagner du temps. Nous dénonçons fermement le complot salafiste qui a fait basculer la Centrafrique autrefois paisible en un enfer juste parce que les islamistes veulent récupérer au moins une partie de ce pays pour en faire un Etat islamiste salafiste sous la bannière de la charia !

Le comble dans tout ceci, c'est qu'Idriss Déby ignore que parmi les rebelles de la Séléka se trouvent des individus qui veulent renverser son régime - alors que lui vient leur prêter main forte dans leur projet machiavélique sans comprendre qu'après avoir chassé François Bozizé, il est le prochain sur la liste ! Lisez attentivement la fin de la lettre...

Nous demandons à tous les esprits épris de liberté et de paix de faire une large diffusion de ce document.

                                            Merci T.

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 16:27

Travaillé par les épreuves de la vie, l'homme se fait discret comme s'il avait acquis une nouvelle dose de spiritualité, de maturité mais en acceptant l'invitation de Télésud, Kovalin Tchibinda Kouangou, démontre une fois encore que le directeur de l'observatoire panafricain de la tribalité n'a pas renoncé à sa passion, à la politique, aux choses terrestres - même s'il aspire à plus de hauteur, à la quintessence même des choses, à un sens transcendant de l'existence.

Dans cette vidéo tirée de son passage à Télésud, il nous donne sa lecture du cas Ntsourou, ce gardien du temple qui semble avoir perdu désormais les faveurs du grand maître sacrificateur nzokou pour lequel il s'est battu en 1997 afin qu'il retrouve l'espace où tout semble permis, la sphère qui réalise tous les possibles, l'état qui symbolise le summum de la félicité humaine : le pouvoir temporel, le pouvoir politique.

L'enfant terrible de la politique congolaise nous rappelle à la tribalité qui est l'épicentre à partir duquel le coeur politique de l'Afrique bat depuis la nuit des temps, un coeur hélas souillé par la modernité. En fait, lorsque qu'on recherche une formule condensée pour illustrer notre histoire politique depuis plus d'un demi-siècle, on peut dire : que l'histoire politique actuelle de l'Afrique est un impossible mariage entre tribalité et modernité qui rivalisent sans que l'une ou l'autre ne l'emporte complètement. La modernité est le problème. La tribalité est la solution...



 

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 23:00

Nous avons dit que la Séléka avait pour objectif de faire de la Centrafrique un Etat musulman sous la férule de la charia. A peine deux jours, nous avons dîné avec un ami centrafricain dont nous attendons toujours qu'il nous scanne le fameux discours de Michel Djotodia dans lequel il promet à l'Arabie saoudite de faire de la Centrafrique un Etat islamique.

Pour la tendance islamique de la Séléka composée d'un fatras de mercenaires de tous bords (Tchadiens,  miliciens de Boko Haram, djindjaouides soudanais, Lybiens, etc), il n'a pas suffi de chasser François Bozizé du pouvoir ; encore fallait-il deviner la réaction de la majorité chrétienne du pays fatiguée du vandalisme et des crimes de tous genres de la Séléka et surtout, prendre en compte une variable importante : l'intervention armée française. L'opération Sangaris est désormais sous le feu de la critique des musulmans centrafricains qui accusent les troupes françaises d'être des forces partisanes au profit des chrétiens. La mort de trois ex-rebelles de la Séléka aurait mis le feu aux poudres. Les Français prétendent cependant avoir agi en état de légitime défense.

Désormais la Séléka, par la bouche d'Abakar Sabone, un ancien ministre, menace - dans un délai d'une semaine - de faire sécession en divisant la Centrafrique en deux Etats : islamique au nord et chrétien au sud si la politique de l'armée française ne changeait pas. S'agit-il d'une stratégie au rabais ? D'un chantage ? A défaut d'islamiser toute la Centrafrique la Séléka veut-elle se contenter juste de la partie nord du pays ? Voilà les conséquences lorsque que des salafistes arrivent au pouvoir quelque part : ils foutent le désordre et lorsqu'on essaie de ramener les choses à la normale, ils menacent de faire sécession. Pourquoi ne se sont-ils pas contentés d'occuper le nord du pays et d'y rester si tel était leur objectif premier ?

Cette pression exercée sur les forces françaises met le pouvoir de Michel Djotodia en danger car si les musulmans ou les ex-rebelles de la Séléka attaquent les forces françaises de l'opération Sangaris, nous savons que son pouvoir ne fera pas long feu car il démontre à plus d'une reprise qu'il est incapable de gouverner le pays. La France ne va pas tolérer que la Centrafrique devienne un bourbier - encore moins un merdier. D'ailleurs, le renforcement des troupes françaises par des troupes européennes est un très mauvais signe pour la Séléka.

Il faut encore se demander si on leur laissera diviser la Centrafrique en deux. Nous sommes dans le précarré français et il ne me paraît pas plausible que la communauté internationale permette une telle sécession mais le fait que les chrétiens ne veulent plus vivre ensemble avec les musulmans est un vrai problème qui pourrait pencher la balance en faveur de la partition du pays. Qu'on se le dise : rien n'est intangible ; une sécession de la RCA en deux Etats est toujours possible (personne ne l'avait vu venir au Soudan). Dans l'état actuel des tensions, si on procédait par référendum, il est à peu près sûr que la majorité chrétienne outrée par le brigandage de la séléka voterait pour.

Chose curieuse, au Soudan, en RCA, voire au Congo, les rivalités politiques semblent traversées par la dichotomie nord/sud. Certes, celle-ci surfe sur une ligne idéologique religieuse dans les deux pays précités mais au Congo les tensions sont plus complexes...

Ne croyons pas que cela n'arrive qu'aux autres : au Congo, nous sommes assis sur une poudrière de 800.000 musulmans dont des salafistes et des extrémistes d'Al-Qaïda qui voudront un jour prendre le pouvoir temporel. On commence par construire des mosquées ; on finit par vouloir que la charia s'impose sur toute l'étendue d'un pays : donc on cherche à prendre le pouvoir politique. Que nos politiques tirent les leçons du chaos que le grand nzokou, médiateur de malheur, a provoqué en RCA, en échouant dans ses accords de Libreville. L'islam est une religion conquérante et dominante et en cela, il n'y a pas d'islamistes modérés ; il n'y a que des musulmans qui veulent réaliser les préceptes du Coran qui a vocation à faire de l'islam la religion dominante du monde.

Le Soudan vient de subir la partition du pays en deux Etats pour des facteurs religieux à cause de la barbarie musulmane - notamment djindjaouide. L'islam semble peu supporter la présence d'une autre religion à ses côtés - surtout lorsque le pouvoir politique est d'obédience musulmane ; en effet, en Centrafrique, tant que le président était chrétien, musulmans et chrétiens vivaient en paix ; les troubles sont apparus dès que les islamistes ont pris le pouvoir. Je vous épargne le cas malien où le pire a été évité grâce à l'intervention de l'armée française... Il y a une paix précaire quand les deux religions cohabitent et on remarque en Afrique que les musulmans tiennent tous les commerces pour conquérir le pouvoir économique et commencent ensuite doucement, irrésistiblement leur course vers le pouvoir suprême. Quand ils y parviennent, les chrétiens deviennent haram comme le déclare si bien BOKO HARAM...

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21 décembre 2013 6 21 /12 /décembre /2013 18:02

AFFAIRE_MASSACRES_DU_BEACH.jpg

Si cette affaire des "massacrés du Beach" réapparaît subitement, c'est qu'elle est,  comme nombreux l'ont compris, la raison pour laquelle on veut faire taire le colonel Marcel Ntsourou depuis qu'il l'a échappé belle dans le procès inquisitoire du drame du 4 mars 2012 ;  c'est cette AFFAIRE, ce crime imprescriptible, qui sous-tend le massacre des Tékés du 15 au 16 décembre 2013. Ayant déjà livré à la presse que les "disparus du beach" étaient en fait les massacrés du beach, le colonel Marcel Ntsourou en avait déjà trop dit et la peur a fait le reste dans le camp adverse.

Etrange formule : INFORMATIONS + PEUR = MASSACRE. IL FAUT DONC EVITER DE FAIRE PEUR AU GRAND NZOKOU CAR SA PEUR EST DEVASTATRICE, CRIMINOGENE ! Nous qui manipulons l'information contre ce système avons des raisons de craindre pour nos vies car il suffira qu'elle suscite la peur pour qu'on nous dégomme ! Hélas, on n'y peut rien : on continue parce que c'est tout simplement plus fort que nous - comme si la vérité nous avait enchaînés, nous obligeant à la servir... Sassou, quelle étrange conception de la liberté d'expression, vous avez au PCT !

En tout cas, tant que le colonel Marcel Ntsourou pourra parler ou balbutier quelques mots, il croupira en prison. Espérons qu'il ait pris le temps de mettre au vert toutes les révélations qu'il réserve à la nation car après avoir servi le monstre de l'Alima, il nous doit bien cela. En effet, sa résistance aura été vaine s'il ne livre pas au pays TOUT ce qu'il sait de ce pouvoir honteux à la tête duquel se trouve l'homme qui joue au médiateur international :  Sassou aux mains rougies par le sang des innocents.

Juste une dernière chose : ET SI LES FAMEUX REGISTRES N'AVAIENT PAS ETE DETRUITS  OU SI QUELQU'UN AVAIT PRIS LA PEINE D'EN FAIRE DES COPIES ?...

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 22:02

Les tensions confessionnelles qui secouent la Centrafrique depuis l'arrivée des salafistes au pouvoir dans ce pays ont des conséquences migratoires pour les pays avoisinants - notamment le Congo dont les frontières sont les plus perméables du monde, le Cameroun ayant mieux protégé les siennes - notamment avec l'aide de l'armée française qui a eu mission de les consolider pour contrer Boko Haram qui a assis son commerce sur l'enlèvement des ressortissants étrangers - surtout français.

La guéguerre que se livrent musulmans de la Séléka et antibalakas ont fait de nombreux déplacés qui se sont réfugiés au Congo. C'est ainsi que le Haut Commissariat aux Réfugiés comptabilise au moins onze mille (11.000) réfugiés centrafricains au nord du pays et parmi les fugitifs, des musulmans de la Séléka et des antibalakas. Prions qu'ils ne poursuivent pas la guerre de la machette contre la kalachnikov dans notre pays mais rien n'est moins sûr.

La présence de Centrafricains au nord de notre territoire ne peut se faire sans conséquences pour nos populations autochtones qui ne sont pas préparées à recevoir autant de bouches à nourrir - sans oublier les conséquences sanitaires qui vont se dégrader. Voici ce que nous pouvons lire sur le site http://www.afriquinfos.com :

"Selon le communiqué, depuis le 13 décembre, le HCR et les autorités congolaises ont reçu plus de 400 personnes originaires de Mbata, Bolo Loké ou encore Mongoumba, dans la région de Mbaiki. Des dizaines de familles sont arrivés à Bétou après plusieurs jours de marche dans la forêt de la Lobaye.

Elles racontent avoir été guidées par des populations autochtones vers la localité congolaise de Ngongo, dans le département de Likouala, où ces derniers avaient aperçu une mission du HCR. De nombreux réfugiés signalent que leurs villages ont été l'objet de pillages ces deux dernières semaines suite à l'arrivée d'hommes ex-Seleka fuyant l'opération de désarmement à Bangui. "

Source : http://www.afriquinfos.com/articles/2013/12/18/congo-11000-centrafricains-refugies-sont-entres-nord-est-pays-240381.asp

 

 Parmi ces onze mille réfugiés, il y a forcément des membres de la Séléka et des antibalakas. En effet, il est très facile de troquer la tenue militaire contre des vêtements ordinaires... Pendant tout ce temps, le régime ne nous dit rien se contentant de faire la chasse au Téké  !

Pour votre gouverne, ce soir nous avons dîné avec un ami centrafricain qui nous a révélé qu'un texte existe dans lequel Michel Djotodia a promis à l'Arabie Saoudite de faire de la Centrafrique un pays musulman - raison pour laquelle il a obtenu le soutien des expansionnistes islamistes qui ont déjà investi notre pays en essaimant des mosquées ici et là. Nous attendons par ailleurs qu'il nous en envoie une copie par mail...

Comme la Séléka est dans notre pays, faudra-t-il attendre que les choses s'aggravent pour qu'on en entende parler ? Nous préférons vous tenir déjà au courant parce que nous savons que le pouvoir de Brazzaville n'est pas enclin à dire ce qui dérange pour entretenir l'illusion de la paix si chère au grand nzokou qui prêche la paix mais qui fait tout pour que son contraire arrive afin de terroriser les populations...

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 20:12

KOVALIN_DEM_19H.jpg

 Le lien du site de TéléSud : http://www.telesud.com/

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