VOICI UN TEXTE REÇU D'UN AÎNÉ QUI POURRAIT EXPLIQUER LA PANIQUE DES MEMBRES DU SYSTÈME SASSOU& NGUESSO QUI CHANGENT LEURS FRANCS CFA EN DEVISES :

" [02/07 à 16:12] Christian Okouna: PENURIE DES DEVISES CEMAC

Le GICAM, vient de donner l'alarme sur l'assèchement de devises dans notre zone monétaire.  Pourquoi en est t'on arrivé là ?
La France, par la modification des statuts de la zone franc AFRIQUE CENTRALE, a habilement, fait annuler la clause de la CONVERTIBILITÉ ILLIMITÉE, par un subtil ACCOMPAGNEMENTS DE LA BEAC DANS LA DISCIPLINE MONÉTAIRE.  
Ça veut dire quoi concrètement ? Que CHAQUE PAYS DE LA ZONE VA IMPORTER EN FONCTION DE SES PROPRES RESERVES EN DEVISES. 
Vous avez bien compris : la France NE VEUT PLUS NOUS FOURNIR DE DEVISES EN CAS DE PENURIE.
Dorénavant, il faut que LES EXPORTATIONS PUISSENT COUVRIR LES IMPORTATIONS. Si on n'exporte pas,on ne doit pas importer.
Le riz chinois que nous importons par exemple, n'est pas payé en CFA, mais en dollars. 

Pourquoi la France a-t-elle fui ses obligations contractuelles ?

1- En incluant cette clause de CONVERTIBILITÉ ILLIMITÉE, dès les indépendances, la France croyait, que nous devions commercialiser en grande partie avec elle. Cette disposition protégeait les entreprises françaises. Avec l'avènement de la CHINE, la France s'est rendue compte, que, la garantie de CONVERTIBILITÉ du FCFA, profite plus à la Chine qu'à son économie, la Chine étant devenue notre premier fournisseur. Elle trouve donc absurde de nous fournir les devises pour créer des emplois en Chine à son détriment. 

2- Les campagnes idiotes, menées par les "panafricanistes ", pour la sortie immédiate de la zone franc, a encouragé la France à lâcher vite le FCFA. Ces "panafricains" devaient au contraire,  obliger la France à respecter ses engagements. Ils lui ont au contraire donné une opportunité. Ce n'est pas par hasard que ceux qui voulaient aller manifester en France, pour l'abolition du CFA, avaient facilement reçu des visas.

En conclusion, PRÉPARONS-NOUS, COMPTE TENU DE NOS DEFICITS DES BALANCES COMMERCIALES, À UNE DEUXIÈME DÉVALUATION.
PAR LA MODIFICATION DES STATUTS DE LA BEAC, LA FRANCE NOUS OUVRE LA PORTE À UNE SORTIE HONORABLE DE SA ZONE FRANC....

@jean Jules kemadjou
[02/07 à 16:12] Christian Okouna: [01/07 à 13:55] ‪+33 6 26 58 78 34‬:

.IL N’Y A PLUS AUCUN DOUTE SUR LA DÉVALUATION DU FCFA MAINTENANT. ELLE SE FERA JUSTE APRÈS LE 05 JUILLET. 
(Source DSK. cabinet parnasse)
[01/07 à 13:55] ‪+33 6 26 58 78 34‬: 

TOUS CEUX QUI ONT UN PEU OU BEAUCOUP D’ARGENT DANS LES BANQUES CONGOLAISES, ENVAHISSEZ LES GUICHETS, RETIREZ RAPIDEMENT VOS SOUS ! LA FAILLITE DE TOUTES LES BANQUES SANS EXCEPTION EST ANNONCÉE. 
Cabinet Parnasse "

Voilà des propos qui tiennent sous le sens. Nous sommes à quelques jours du 5 juillet  2019. Nous ne tarderons pas à savoir ce qu'il adviendra de cette crise bancaire annoncée. Ceci explique pourquoi les francs CFA sont vite transformés en devises car les devises vont manquer dans notre pays avec des conséquences certainement dramatiques sur nos concitoyens. Si ces informations sont vraies, même le scotch de 50 ans d'âge ne permettra pas à Sassou de dormir.
En attendant, NOUS DEMANDONS À NOS CONCITOYENS DE RETIRER RAPIDEMENT LE PEU D'ARGENT QU'ILS ONT EN BANQUE, A DÉFAUT DE LE TRANSFORMER EN DEVISES ÉTRANGÈRES.

NE NKOSSI ZA MAKANDA,

 LION DE MAKANDA,

 MWAN' MINDZUMB'

TEXTE REÇU D'UN AMI BANQUIER AU CONGO EXPLIQUANT L'ÉPUISEMENT DES DEVISES AU CONGO : IL Y A PANIQUE DE LA PART DES MEMBRES DE L'ETHNIE-ETAT QUI CHANGENT LEURS FRANCS CFA EN EUROS OU EN DOLLARS. Lisez donc : 

" LES DERNIÈRES NOUVELLES DU SASSOULAND : PÉNURIES DE DEVISES AU SASSOULAND, UN EMPLOYÉ DE LA BGFI TÉMOIGNE. IL Y A PANIQUE.

Le rationnement des devises, notamment des euros et des dollars, constaté ces derniers jours dans des établissements bancaires, malgré des notes d' usage et de précaution affichées, ce n'est pas si anodin que ça.  C'est fait pour ne pas éveiller les soupçons ou affoler les milieux d'affaires et les populations.

En réalité, nous venons à manquer des devises, parce que le pays est en faillite, et l'incertitude qui plane sur l'hypothétique aide du FMI qui tarde à venir et tant attendue par les autorités du pays, n'arrange rien. Ces gens là sont pris de panique.

Je tiens un guichet et je puis vous dire, que je les vois défiler à longueur de journée, des grands noms connus, des magistrats proches du pouvoir, des généraux, des ministres, des conseillers, des députés, des sénateurs, des directeurs. Et si ce n'est pas eux ou quand ils sont dans l'impossibilité de se déplacer, pour garder la discrétion, ils envoient leurs collaborateurs. Nous ici, on les appelle les "Je viens de la part de ".

Il y a beaucoup d'argent caché dans ce pays. Je peux en témoigner. Ils viennent avec 50, 100, 200, 300 millions de Francs CFA, pour avoir la contrepartie en devises. La plus grosse somme que j'ai pu voir, c'est 700 millions de francs CFA, de la part d'un ministre qui a envoyé son "Je viens de la part de ".

Vous imaginez ! 700 millions de francs pour avoir des euros ? C'est de la folie. Ca , ce n'est qu'ici, à la BGFI. Ca veut dire que chez nos concurrents, c'est le même sport. Alors, face à cette demande subite et en forte hausse, comprenez que les établissements ne puissent répondre. C'est le problème de l'offre et la demande, quand la demande est très forte, l'offre ne peut suivre. C'est aussi simple que ça.

Nous ici, avec certains de mes collègues, on se pose des questions. Ces gens-là préparent leur fuite ou comment ? Personne ne sait mais ces gens savent pourquoi, peut-être sont-ils dans la confidence. Les jours à venir, nous en saurons peut-être le pourquoi. "

Nous avons peut-être une explication qui viendrait du fait que le FMI n'a pas prévu d'examiner la cause du Congo entre le 5 et le 7 juillet 2019.  Cette panique pourrait expliquer pourquoi de nombreux membres du régime change des francs CFA gardés sous le matelas contre des devises étrangères. Il est quand même plus possible de déposer des euros dans des banques étrangères.

NE NKOSSI ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA, 

MWAN' MINDZUMB', 

MBUTA MUNTU

Franc CFA. Franc des Colonies Françaises d'Afrique. Dans le cadre d'un impérialisme assumé à l'allemande, cela se comprend. C'est un instrument de gestion de ses colonies, de ses peuples assujettis, par l'Hexagone. Ensuite, entre en scène un aspect juridique marquant le sens que doit prendre le monde : le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, comme un principe d'ajustement de l'anomalie esclavagiste peinturlurée coloniale. Il faut que l'Occident concède, du moins en apparence, à l'homme inférieur, la souveraineté volée, la volonté violée des peuples notamment d'épiderme sombre à décider de leur destin. On invente l'indépendance pour ne pas restituer la liberté, en fait, pour confisquer la liberté. C'est ainsi que la France conserve les chaînes qui entravent ses ex-toujours colonies, notamment par la monnaie qui devient ... franc CFA, le C ayant muté en sens en passant de Colonies à Communauté. Cependant, le F reste au centre comme pour dire que la France reste aux commandes.

Question : dans le contexte du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, que vient faire la France là-dedans ? Pourquoi des pays africains n'ont-ils pas le droit de gérer eux-mêmes leur propre monnaie ? Le destin du France CFA est de mourir. Seulement, les gouverneurs noirs de la France, ces ESCLAVES POLITIQUES, entretiennent et maintiennent le carcan monétaire sur leurs propres peuples trahissant en cela qu'ils ne travaillent pas pour eux mais pour la France comme esclaves politiques. C'est de la haute trahison.

Chaque année, la France fait les poches de ses ex-toujours colonies en les délestant de 400 milliards d'euros ! C'est tout simplement une escroquerie. La jeunesse africaine fulmine, enrage en découvrant la supercherie d'une monnaie qui reste française - alors même que la France est passée à l'euro, en prenant la précaution d'enchaîner le CFA à l'euro, cette monnaie allemande...

Le franc CFA a vécu, bien vécu pour s'être goinfré au détriment des Africains. Il doit à présent mourir car le conserver avec tout ce que l'on sait sur elle, une pseudo-monnaie que même la Banque de France ne reconnaît pas, alors qu'elle l'imprime, c'est prouver aux Africains qui aspirent à revenir à une vraie souveraineté, que la France ne respecte pas des centaines de millions de nègres.

L'Afrique de l'ouest a décidé de créer SA propre monnaie, non pas juste par un effet cosmétique de langage mutatis mutandi du simple changement de nom mais en créant sa propre Banque Centrale au Nigéria, le pays le plus riche d'Afrique, à Abuja. Date probable de mise en orbite de la monnaie : 2020.
Si l'eco n'était pas un simple écho, il est certain que la pression sera mise sur la zone CEMAC : comment rester dans la colonisation monétaire quand quinze pays de l'Afrique de l'ouest passerait à l'eco ?  Le Nigéria est la caution d'une rupture certaine et assumée de la nouvelle monnaie avec la France et sa Banque de France qui gère désormais l'euro...

La création D'UNE monnaie commune pousse à la rigueur budgétaire. La zone CFA de l'Afrique centrale n'est pas un bon élève dans ce domaine mais elle verra tous les doigts accusateurs pointer dans sa direction. Situation qu'on ne saurait comprendre - sauf à dire que des traîtres à leurs propres pays veulent les maintenir en esclavage. Dans ce cas, il nous faudra passer d'abord par une révolution politique. Le franc CFA doit et va mourir. C'est une question de temps. l'Afrique se réveille. Personne ne peut regarder les chaînes qui l'entravent et se réjouir. MÊME L'ESCLAVAGE LE PLUS INHUMAIN DOIT PRENDRE FIN UN JOUR. l'Afrique finira par s'émanciper de l'Occident. La dialectique est en marche. Rien ne peut l'arrêter.

NE NKOSSI ZA MAKANDA, LDM,

MWAN' MINDZUMB'

Bonjour, Yves. Il existe divers niveaux de contrôle pour maintenir une population en servitude ou sous domination étrangère. Le premier niveau est la connaissance de la psychologie du Noir et ses ancrages culturels pour les exploiter à fond contre lui.  Griaule disait à juste titre qu'il n'y a pas de bonne colonisation sans l'ethnologie. Tu remarqueras que les Occidentaux jouent sur le grégarisme atavique ethnique pour nous diviser : les ethnies sont utilisées pour empêcher l'unité nationale. On exploite le filon religieux, l'amour du Noir pour le mystérieux pour les tenir dans les loges, etc. L'ethnologie et l'anthropologie ont permis aux Occidentaux de nous connaître afin d'exploiter nos faiblesses. Combien d'anthropologues africains ont pris la peine d'étudier l'esprit occidental ? Pratiquement personne.
 
La France ne veut plus de Bakongos au pouvoir. On le voit au Congo, en RDC, en Angola. POURQUOI ? " LE Mukongo est trop nationaliste. " La France soutient les ethnies peu nombreuses et qui n'ont pas trop l'esprit nationaliste comme l'ethnie Mbochi. Dans cette dimension, Sassou et les siens font l'affaire : la démocratie n'est pas encore parvenue chez nous à l'étape de démocratie de projet ; nous sommes encore dans la phase de démocratie identitaire où l'identité d'une personne est en même temps son projet. " Je suis Mukongo, Mbochi, Téké, Vili, etc. Cela suffit à être mon projet ". Dans ce contexte, les ethnies à faible densité démographique n'ont aucune chance. D'où le recours à la force, aux coups d'État de la part des ethnies minoritaires. On constate tout de même qu'il y a des progrès vers la démocratie de projet.  
2) il y a le contrôle politique : le modèle politique est extraverti et tourné vers l'extérieur. Cela s'appelle désormais "mondialisation", un processus qui profite avant tout aux grandes puissances qui font parler leurs capitaux. Nous ne cherchons pas à nous émanciper mais à ressembler au colon, à imiter son modèle de développement, alors même que nous n'avons ni la même culture, ni le même niveau d'infrastructures qui dépend du niveau d'ingénierie. Notre État n'est là que pour prolonger le système colonial, dans la mesure où notre pays est arrimé à la France et à l'Europe voire aux puissances du monde en tant qu'entrepôt de matières premières. Désormais, la Chine nous tient par la dette. Et cela, en plus de l'influence de la France sur notre pays...
3) il y a le contrôle culturel et éducatif : on forme nos enfants non pas à ressembler à nos ancêtres mais à craindre et à servir des étrangers car l'école et l'Université ont été créées à dessein pour servir au commencement à former des auxiliaires coloniaux pour faciliter le travail colonial et sa mission de pillage. C'est pour cela que le Congolais a gardé l'habitude de vouloir être fonctionnaire au lieu de se lancer dans les affaires.
4)il y a les chaînes économique et monétaire qui nous tiennent : nos pays n'ont aucune souveraineté économique ou monétaire. Notre économie est tenue par des étrangers et notre monnaie est un instrument colonial entre les mains de la France. 

CROIS-TU QUE DANS CES CONDITIONS, LE VACARME DE QUELQUES IMMIGRÉS PUISSE INQUIÉTER LA FRANCE ?

Nous ne sommes pas prêts à sortir de l'influence étrangère : LE CONGO EST UN PAYS DÉPENDANT EN DÉPIT DE NOTRE INDÉPENDANCE FACTICE. COMMENT S'ESTIMER INDÉPENDANT QUAND ON NE PARVIENT MÊME PAS À L'AUTONOMIE ALIMENTAIRE AU REGARD DE LA RICHE TERRE DU CONGO ? D'ailleurs, nos propres dirigeants ne sont là que pour donner des garanties aux puissances mondiales que les peuples seront contenus quant à leurs velléités de chercher à s'émanciper des chaînes occidentales. 

Tout est fait pour freiner la démocratie en Afrique. Si l'Afrique devenait totalement démocratique, le modèle capitaliste esclavagiste en pâtirait. Imagine que les Occidentaux soient obligés de payer les matières premières africaines à prix coûtant. Leur modèle s'écroulerait. Imagine encore que l'Afrique transforme ses matières premières sur place et que l'Europe et les puissances du monde soient obligées de les payer déjà transformées. Non, il faut tout faire pour maintenir l'Afrique dans le sous-développement. Voilà pourquoi les grandes puissances ne veulent pas industrialiser l'Afrique. l'Allemagne a juré qu'on ne fera pas avec l'Afrique la même erreur qu'avec l'Asie...

NE NKOSSI ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB'

Laurent, bonjour. J'ai lu ton texte. Tu as tout à fait raison dans le cadre du processus électoral : avec les institutions actuelles, participer à une élection présidentielle, c'est être battu d'avance. Ce qui conduit naturellement à l'idée du boycott. Cependant, quand on boycotte, on favorise le statu quo. Sassou se gargarisera de sa victoire pour avoir organisé les élections. Tant pis pour ceux qui n'ont pas participé et tant mieux pour lui de ne pas avoir rencontré de résistance ou d'opposition...

Il est aisé de comprendre ceux qui disent : " A quoi bon participer à une élection qui est une mascarade ? " Si on poussait ce raisonnement jusqu'au bout, on laisserait Denis Sassou Nguesso se présenter seul à l'élection présidentielle. Ce qui l'arrangerait pleinement : pas de concurrent, pas de risque de contestation, pas de risque d'être battu comme en 2016 avec les cailloux Mokoko, Kolélas et Okombi Salissa. Ce n'est pas pour rien qu'il ne voulait pas la candidature du Général Mokoko et celle d'André Okombi Salissa.
Non, en dépit du résultat qui semble prévisible, voilà pourquoi il faut se présenter contre Denis Sassou Nguesso en 2021 :
1) l'élection présidentielle est un acquis que même le dictateur Denis Sassou Nguesso n'a pas osé supprimer. Il savait qu'une dictature dure n'était plus possible après 1992 comme à l'époque du monopartisme. Il a pris le temps (5 ans) pour défaire ce que Lissouba Pascal le Grand avait tissé pour ensuite organiser son élection. DONC L'ÉLECTION EST UNE AVANCÉE DÉMOCRATIQUE CAR ELLE MARQUE LA RECONNAISSANCE DU DROIT INDIVIDUEL A CHOISIR CEUX QUI LE REPRESENTENT. Joseph Kabila a démontré qu'il pouvait ne pas organiser les élections présidentielles pendant deux ans et rester au pouvoir.

Si vous pensez qu'il ne faut personne en face de Denis Sassou Nguesso, vous êtes de façon implicite pour que le peuple n'aille pas voter. Boycotter, c'est in fine, un retour en arrière, un recul. Lorsque les gens refusent d'aller voter, ils n'exercent pas leur droit et finissent par le perdre. En effet, à quoi sert un droit non exercé ? C'est comme s'il n'existait pas...
2) Je considère la participation à l'élection présidentielle comme un acte de résistance : se présenter face à un monarque absolu pour le défier lors d'une élection présidentielle, c'est lui dire : " tu travailles mal, tu ne mérites pas d'être président  ou la tête de l'État. Moi, X, je te défie car je peux mieux faire que toi ..."
Il faut du courage à un vrai candidat libre pour se présenter face à Sassou, vu que ceux qui l'ont battu sont pour deux d'entre eux, en prison.
Il ne faut pas faire des paris pour le présent mais pour l'avenir car il arrivera un jour qu'on parvienne à améliorer les conditions électorales. Même en France, la démocratie a été un processus. Les femmes ont dû se battre pour avoir le droit de vote. Et nous voyons tous que le processus n'est pas parfait en France où les gilets jaunes défilent depuis 32 semaines.
Non, ne plaidons pas le recul. Que Denis Sassou Nguesso triche, nous savons que politiquement parlant, nous n'avons pas les moyens de lui rendre gorge. Cependant, on doit LAISSER le peuple lui exprimer son mécontentement, son rejet. C'est très important. Si l'esprit du ONE MAN ONE VOTE disparaît parce qu'il faut attendre une occasion parfaite pour aller voter, la course vers la démocratie prendra un retard plus grand. 

LE PRÉSENT EST IMPARFAIT. IL FAUT ŒUVRER POUR QUE LE FUTUR SOIT PLUS INTÉRESSANT QUE LE PRÉSENT. N'EST-CE PAS CELA QU'ON APPELLE LE PROGRÈS ? Or, le vote du peuple, le ONE MAN ONE VOTE n'a pas toujours existé. Il est donc une marque de progrès démocratique.

Le pluralisme politique est aussi un progrès là où n'existait que le monopartisme. Pour cela, il faut plusieurs candidats qui se présentent face au dictateur pour offrir au peuple un autre choix. Fayulu a été élu malgré le hold-up électoral en RDC. Pour cela, il a fallu laisser à nos frères d'en face la possibilité de choisir. Or, il ne peut y avoir choix que s'il y a des possibilités multiples. Il faut donc qu'il y ait plusieurs candidats. 

La dictature militaire comme la nôtre finira par être bravée un jour par le peuple. Une élection présidentielle peut constituer une étincelle. Au nord Soudan, les civils affrontent les militaires qui se cramponnent au pouvoir. Chaque société avance à sa vitesse sur le chemin de la démocratie. Notre heure viendra.

NE NKOSSI ZA MAKANDA, LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB'