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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 18:23

COMMENTAIRE : L'histoire des débuts de notre  république est mal connue des plus jeunes et même des moins jeunes, peu de livres ayant été consacrés à cette époque où une importante mutation s'est produite dans notre pays, une transformation structurelle dont les effets se font encore sentir de nos jours dans le déroulement de la prise de décision politique ethniquement orientée. Surtout, cette histoire semble voguer au gré des idéologies selon que l'on veuille que la glorification aille ici ou là.

Les écrivains et les historiens congolais ont la chance que quelques personnalités comme Kikounga Ngot soient encore en vie. Il faudra bien, vu leur âge, qu'ils écrivent pour témoigner de cette période tumultueuse où la république a vu le jour ou simplement qu'ils parlent pour laisser des témoignages.

Le texte de madame Chantal Moussirou semble avoir réveillé la mémoire de l'histoire qui se cherche désormais une porte de vérité. Qui d'Henri Itoua ou de Georges Yambot a véritablement fait élire l'abbé Fulbert Youlou à la présidence de la république ?

Après lecture du texte de Wa Indo Issangha arguant que ce ne fut point Georges Yambot qui fut à l'orgine de l'élection de Fulbert Youlou à la présidence de la république mais un certain Henri Itoua, un compatriote nommé Nicolas Oubourabassi rétorque que la soeur de la Confrérie des Lissoubistes aurait raison en affirmant que l'homme qui fut à l'origine de l'échec d'Opangault à la magistrature suprême ne fut pas Henri Itoua mais bel et bien Georges Yambot et il ajoute même  qu'un témoin de cette période est encore en vie et présent à Paris en la personne de Kikounga Ngot qui avait soutenu Jacques Opangault. Georges Yambot, Bembé selon Chantal Moussirou, change d'ethnie tout en restant au sud car catalogué originaire de Mossendjo dans le Niari par le sieur Nicolas Oubourassi. Encore un débat potentiel en perspective !

Nous vous le disons : toutes les thèses doivent être publiées pour que la vérité finisse par éclater. Nous sommes passeur de message pour l'édification de la mémoire du peuple. Cette partie de notre histoire trouble est importante dans la mesure où elle a des incidences qui se prolongent jusqu'à nos jours nous empêchant de réaliser l'alliance républicaine qui ferait du Congo une vraie nation.

Il y a deux mille ans, un traîte nommé Judas Iscariote, neveu du Christ, transforma son oncle en messie ; Georges Yambot, lui entrera dans l'histoire comme un traître qui fit seulement un président de la république mais nous en subissons toujours les conséquences comme l'église continue à peser sur nos âmes de pauvres mortels.

Voici le mail que nous avons reçu de la part de Nicolas Oubourabassi :


Georges_Yambot.jpeg"Sur la question de la jeune république du Congo, lors des premières années de son existence, c'est juste et vrai que c'est le député Georges Yambot originaire de Mossendjo (Niari) qui avait permis l'élection de l'Abbé Fulbert Youlou au grand regret de son parent Kikounga Ngot qui militait pour Jacques Opangault.
 Que nos frères originaires de la Likouala évitent de déformer l'histoire de notre pays comme ils le font aujourd'hui avec leur mentor Sassou, ce dictateur qui a changé les armoiries de la république pourtant réhabilitées par la conférence nationale souveraine par l'introduction sournoise d'un éléphant dont on ignore l'origine avouée (ndlr : l'éléphant, le ndzokou, est le totem de Denis Sassou Nguesso qui lie mystiquement de la sorte de façon définitive sa vie, son sang, avec l'histoire du Congo. Rien n'empêche que demain, on corrige cette aberration mystique).


Le vieux Kikounga Ngot est encore vivant. Pour ceux qui veulent restituer la vérité sans édulcoration, ils feraient mieux d'aller interroger ce grand homme politique qui est encore parmi nous et vit à Paris."

                                 Nicolas OUBOURABASSI

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 22:13

NON CHERS FRATERS LISSOUBISTES, NON CHERES SORORS LISSOUBISTES : GEORGES YAMBOT N’A PAS FAIT ÉLIRE L’ABBE FULBERT YOULOU A LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE !

Ainsi dit Chantal Moussirou, Sœur Lissoubiste !
Georges Yambot a été exhumé. Vive Mr. Georges !
La confrérie des Lissoubistes par Mrs Chantal Moussirou (www.confli.com et demainlenouveaucongobrazzaville.org) affiche une posture curieuse, étrange pour une assemblée ayant pour postulat la conservation et la bonification des « pépites » du Professeur président (confère commentaire du Lion de makanda sur notre post : Analyse de l’article : Les Judas de Lissouba).

Nous avons essayé de susciter la réflexion interne à cette confrérie sans en être membre. En effet, notre dernière publication évoquait l’absence de rigueur dans la catégorisation de son message. Dans le présent propos, nous analysons, en apportant une verticale contradiction l’article : HOMMAGE A GEORGES YAMBOT.

La ci-avant citée écrit :
« Au-delà des tractations et autres manœuvres politiques, ce qui a sans doute prévalu dans le choix de Georges Yambot, c’est sans doute la proximité géographique et la même origine historique que l’abbé Fulbert Youlou. Eh Oui ! Nos amis et frères du Pool doivent savoir que si le premier président congolais fut du Pool, c’est grâce à un Nibolek du nom de Georges Yambot (….) »

Notre commentaire :
Absence de rigueur dans la conception, répétons-nous, à longueur de post concernant la Confrérie des Lissoubistes. La Preuve ! Nous allons opposer à la Soror Chantal Moussirou l’expertise d’Abraham Ndinga-Mbo lui-même. Ainsi, notre point de référence sera : POUR UNE HISTOIRE DU CONGO-BRAZZAVILLE : METHODOLOGIE ET REFLEXIONS (Abraham Ndinga-Mbo).

Nous lisons à la page 84-85 :
« L’UDDIA avait été fondée en mai 1956 et s’était unie le 15 Octobre avec un parti de « petits colons européens », l’Union du Moyen-Congo (UMC) dans un « intergroupe libéral du Moyen-Congo » animé par une journaliste, Réné Mahé, et Christian Jayle, « aventurier vichyste » (…) »
(…) Le GPES (Groupement pour le Progrès Economique et Social du Moyen-Congo), créé sur les cendres du PPC par Kikounga-Ngot, vainqueur des élections municipales à Dolisie et le MSA avaient fusionné pour constituer un nouveau parti, le MSA-PPC-GPES présidé par Jacques Opangault. (…) ».

Les extraits du livre du Professeur Ndinga-Mbo déconstruisent, et font perdre autant de crédit à l’argumentaire de la Sœur Lissoubiste. Explications : Il est établi ici que les alliances qui se sont faites à l’époque ne l’étaient pas sur un référentiel ethnique. Ndinga-Mbo nous apprend que le GPES et le PPC, des partis mouvant sur le leadership de Kikounga-Ngot avaient fusionné avec le MSA de … Jacques Opangault ; l’homme de la Cuvette-centrale. Monsieur Kikounga-Ngot, « vainqueur des élections municipales à Dolisie » (Grand-Niari) aura préféré voir fondre son héritage politique futur dans un grand Mouvement dirigé par un homme du Nord. Suivant le raisonnement de la Sœur Lissoubiste, l’on pourrait objecter que « la proximité géographique » qui aurait prévalu dans le choix de Georges Yambot aurait pu jouer également dans l’orientation de Kikounga-Ngot car, ces regroupements ou fusions entraient dans une stratégie politique globale de conquête de pouvoir à l’orée de l’union proposée par la France et des futures indépendances (qui n’en sont point, bien sûr). Une assertion « naïve » nous fait dire que Kimbédi, Kingoyi, Matoumbou, ou Kinkala sont plus proches de Dolisie que…Owando dans la Cuvette centrale (ou Oyo, soit).

Chère Soror Lissoubiste, c’est bien « (les) tractations et autres manœuvres politiques » que vous semblez sous-estimer qui ont milité au choix de Georges Yambot. Le « pauvre »( ?) estampillé traître pour la vie alors que l’homme est un acteur mineur, un faire-valoir dans le jeu d’échecs du maître corbeau blanc (français) qui au bout avait harponné un autre pigeon que l’histoire n’a jusque-là pas voulu retenir pour des raisons obscures : HENRI ITOUA.

Lisons le livre du Professeur Abraham Ndinga-Mbo, page 85 :
« Suivant une version répandue au Congo-Brazzaville, le ralliement du député MSA-PPC-GPES, Georges Yambot à l’UDDIA (…) avait donné la majorité à ce parti (…). Après enquêtes orales poussées, cette « affaire » est bien plus complexe, Yambot n’avait eu que le malheur de la commencer. (…) le député avait des besoins d’argent qu’il avait soumis à Jacques Opangault. Ils furent insatisfaits. (…) Il se tourna vers le chef de l’UDDIA qui lui donna les sommes demandées. (…) Une autre version affirme que « Yambot » avait été acheté par les alliés blancs de Fulbert Youlou (…) ».

Nous continuons jusqu’à la page 89-90 :
« (…) Le leader du MSA réagit vivement et demanda la démission du député qu’il n’obtint pas. Soupault, le chef du territoire, avait trouvé comme solution de compromis : faire accepter au MSA le fait accompli, tout en demandant la suspension provisoire du député transfuge du vote de décision (…) ».
Il est donc évident que Georges Yambot n’a jamais fait élire l’abbé Fulbert Youlou à la présidence de la République, son droit de vote ayant été suspendu pour les affaires décisionnelles. Ainsi le Statu quo demeurait en termes de nombre de députés dans les 2 camps.

Nous poursuivons Page 90 :
« (…) La République allait être proclamée et il fallait au Congo un Premier ministre. (…) Le 28 Novembre 1958, l’Assemblée législative du Moyen-Congo tint à Pointe-Noire (…) sa dernière séance. Ordre du jour : élection du Premier ministre (…). Un député du MSA de la circonscription (Likouala-Mossaka), HENRI ITOUA, prit la parole pour annoncer qu’il quittait le MSA et ralliait le parti de Fulbert Youlou (…) »
Malgré tout ce qui s’en suivit : agitation dans la salle, bousculade ; Jacques Opangault qui frappa le Président de l’Assemblée avant de sortir avec ses députés de la salle ; rien n’y fit, l’on vota et Youlou devint Premier ministre.
HENRI ITOUA EST LE NOM DE CELUI QUI A PERMIS A L’ABBE FULBERT YOULOU DE DEVENIR PRÉSIDENT.
Merci d’avoir lu le professeur Abraham Ndinga-Mbo avec nous.
Nous avons dit.

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 18:47

En ce moment, il pleut beaucoup au Congo. Nous sommes en Afrique centrale, sous les Tropiques et notre pays traversé par l'équateur prend son lot d'indélicatesse naturelle à cause du changement climatique. Quand l'on trouble la nature, celle-ci vous rend la monnaie de votre pièce. Au centuple. L'occident dégingle le climat et c'est l'Afrique qui risque de payer le prix fort car peu préparée aux conséquences.

Les photos qui nous parviennent donnent l'impression qu'une ville comme Pointe-Noire est devenue une petite Venise qui n'arrête pas de se noyer. Le problème est que les pluies charrient les immondices et enfoncent dans les nappes phréatiques toutes sortes de microbes - notamment ceux qui prolifèrent dans des fosses septiques dont le contenu est rejeté dans les rues quand il pleut pour les délester un peu faute d'espace. Parfois les fosses septiques gorgées d'eau débordent et laissent échapper les déjections humaines dans la nature avant qu'elles ne s'enfoncent dans les nappes phréatiques polluant l'eau souterraine et même les rivières...

Un de nos correspondants habituels, M.J. nous annonce la recrudescence du choléra à Pointe-Noire et à Brazzaville. On compterait quotidiennement une vingtaine de morts selon notre compatriote dans la ville océane. Le gouvernement ne prend aucune mesure adéquate pour enrayer ce qui pourrait s'avérer être une vraie pandémie débutante.

D'abord la question de l'eau potable. Elle manque. On pourrait pourtant facilement y remédier, vu l'abondance aqueuse de notre pays et la solution ne se trouve pas dans les puits de forage car les nappes phréatiques pourraient être polluées.  Cette solution de facilité exige de nombreux contrôles de la qualité de l'eau que notre pays ne veut pas effectuer. On fore, l'eau jaillit et vlan, vous êtes servis sans que l'on sache si cette eau est propre à la consommation ou pas. Ce n'est pas parce qu'elle est limpide qu'elle est exempte de gènes dangereux comme ceux du typhus ou du choléra. Un petit pays d'à peine quatre millions d'habitants ! Le gouvernement ne parvient pourtant pas à résoudre la question de l'eau potable pour tous !

Ensuite, la question des fosses septiques. L'Etat devrait pourvoir chaque famille d'une fosse septique digne de ce nom. C'est vital pour éviter des maladies. C'est bien de construire quelques belles maisons ici et là mais en matière de salubrité, de santé et d'hygiène publiques, on fait quoi pour le peuple ? Des écoles sans toilettes, c'est inimaginable en Europe. Et on ose vous parler d'émergence et de "pays émergent" d'ici 2025 ! 

La question du plan d'urbanisation est centrale si on ne veut pas laisser des gens construire n'importe où. Il ne faut pas contrarier la nature qui a ses points d'écoulement pour les éléments. Nos routes n'ont même pas de caniveaux dignes de ce nom. Franchement, nous n'avons aucun système d'évacuation des eaux de pluie digne de ce nom. Le gouvernement assiste au chaos et se contente de faire quelques réalisations sans vision d'ensemble. En fait, le Congo n'a pas de politique parce que DANS CE PAYS, IL N'Y A AUCUN HOMME POLITIQUE DIGNE DE CE NOM !

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Pluie Torrentielle

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 20:11

Denis Sassou Nguesso, le fermier, voulait le tondre comme un mouton, lui faire la peau comme une vache de sa ferme d'Edou. Il a fini par le scalper comme un bison téké ! Le colonel Marcel Ntsourou vient d'être condamné à de la prison ferme par la suprême cour tribale de Denis Sassou Nguesso. C'était la seule façon de le rendre muet et de le réduire à néant après l'avoir rétrogradé. Surtout après qu'il a dit être prêt à tout dire sur les disparus du beach à un juge français. Il sera ensuite dépecé doucement en prison jusqu'à ce qu'il n'en reste plus que des os. Ntsourou a voulu braver l'éléphantesque Sassou Nguesso, nkani des nkanis, habité par l'esprit absolu du mal ; il l'a payé très cher : sa femme, sa nièce et nombreux des membres de sa famille - sans oublier ses amis, sont en prison. Nous vous épargnons les innocents tués lors de l'assaut de sa résidence. Les éléphants de l'Alima sont des mastodontes à la colère effrayante ; ils ravagent tout sur leur passage : les hommes, l'économie, l'environnement, bref, toute la société est décimée en moins de vingt ans !

Ntsourou est condamné aux travaux forcés par la cour suprême. Il va aller casser des pierres pour que Sassou se construise des villas au bord de l'Alima à partir de sa sueur. Il va trinquer, ramper, transpirer du sang jusqu'à ce qu'il se demande pourquoi il a fait offense au roi d'Oyo, Ndzokou premier ! Il faut casser, briser du Ntsourou jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'une loque humaine. Et même à cet état, s'il peut parler, il demeurera nuisible. Va-t-on lui couper la langue ? Lui faire boire une potion qui détruit le cerveau ? Ce n'est pas de la justice mais l'expression même de la haine la plus tenace comme une envie d'humiliation.

Il y a certainement quelque chose de profond qui oppose les deux hommes mais hélas, nous n'en savons rien. Peut-être une femme. Qui sait ? On ne voue pas ainsi aux gémonies un fidèle serviteur de plus de quinze ans sans raison valable. Ce ne sont pas les boucs émissaires à qui coller le petit Hiroshima du 4 mars 2012 qui manquent. Il y a plus que cela. Il y a forcément secret sous haine. Le colonel Marcel Ntsourou n'est certainement pas un Téké comme les autres ; il a quelque chose en plus pour qu'on veuille éteindre sa lumière comme celle d'une torche ardente de Ngo. Certes, il y a sur lui le poids des secrets de la république royale bananière comme les péchés du monde pesaient sur les épaules de Ieshoua Ha Meshia mais il y a autre chose comme une ambition qui a su se dresser face à une autre en montrant qu'elle pouvait aller plus haut, plus loin... Les maîtres du monde en savent peut-être quelque chose, eux, les faiseurs de "gouverneurs noirs"...

Explosions de Mpila: prison ferme pour le colonel Ntsourou
mediaLe colonel Ntsourou

Suites judiciaires des explosions des dépôts de munitions le 4 mars 2012 à Brazzaville : la Cour suprême vient de rendre son arrêt après avoir examiné le pourvoi en cassation émis par le procureur général et a finalement décidé de requalifier la peine de l'ex-numéro 2 des services de renseignements. Elle condamne à la prison ferme le colonel Marcel Ntsourou. La Cour suprême casse ainsi le jugement rendu en septembre dernier, et qui condamnait l'ancien officier à 5 ans de travaux forcés avec sursis.

D’aucuns croyaient l’affaire des explosions du 4 mars 2012 terminée. Mais la Cour suprême vient de casser le jugement rendu en septembre dernier : le colonel Marcel Ntsourou, condamné à 5 ans de travaux forcés avec sursis, écope désormais de 5 ans de prison ferme.

Double peine

Une double peine pour l'ex-numéro 2 des services de renseignement puisqu'il est déjà derrière les barreaux depuis mi-décembre suite aux affrontements qui se sont déroulés autour de sa résidence. Une affaire pour laquelle il n’a d'ailleurs pas encore été jugé.

Mais la procédure et les batailles judiciaires sont loin d’être terminées. Pour Maître Yvon Eric Ibouanga, avocat du colonel Marcel Ntsourou, l'ancien officier va introduire une opposition contre cet arrêt de la Cour suprême car le pourvoi en cassation a été émis en violation de l'article 507 du code de procédure pénale.

« Pas de sursis en matière criminelle »

Joint par RFI, le ministre congolais de la Justice se réfère également à la loi. Aimé-Emmanuel Yoka affirme que « si la Cour a révoqué le sursis, elle n'a fait qu'appliquer la loi. Dans notre système de répression au Congo, il n'y a pas de sursis en matière criminelle… Or, les travaux forcés sont une peine criminelle. »

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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 16:48

Pape_Vaudou.jpgEn matière d'éducation et de de culture, il n'est pas nécessaire d'aller chercher l'inspiration et l'exemple très loin. Il suffit de voir certaines expériences intéressantes en Afrique même comme pour dire que le message que nous portons sur le kimuntu et sur l'installation d'assises éducatives proprement africaines porte ses fruits mais l'arbre commence toujours par fleurir ailleurs, chez les autres - jamais chez nous. Le Bénin vient d'ouvrir la première école traditionnelle Hwendo qui enseigne bien sûr les programmes officiels de l'académie du Bénin tout en y ajoutant une dose de culture traditionnelle - notamment vodun. Lorsqu'on commence en primaire, c'est une excellente chose ; il faudra ensuite prévoir des formations plus consistantes pour le collège, le lycée et même l'université.

L'exemple de l'école Hwendo est à suivre et à imiter de façon à l'améliorer. Nous avons aussi de puissantes traditions qui peuvent être enseignées à nos enfants. Nous gardons l'espoir demain de reproduire au Congo le modèle béninois en l'améliorant.

Il est temps que l'Afrique apprenne à enseigner une culture qui lui ressemble et non à prostituer volontairement ses enfants à des cultures allogènes qui ne nous réussissent pas et surtout, qui nous maintiennent dans une sorte d'esclavage spirituel, le pire de tous. Si l'Afrique est le berceau de l'humanité, alors on y trouve aussi le berceau universel de la culture, le lit sur lequel dorment tous les mystères, le terreau de tout vrai occultisme et les germes de la véritable haute spiritualité. Si nous sacrifions notre culture à l'autel de celle de l'étranger, c'est que nous n'avons rien compris à l'histoire de l'humanité. Le savoir ésotérique, le vrai, est né en Afrique. 

Vous, mes 452 abonnés, et tous ceux qui me lisent au quotidien, pouvez témoigner de mes écrits qui sont datés. Je prêche le fait que nous ne pouvons pas continuer à enseigner à nos enfants une culture purement exogène et extravertie. Il est temps de revenir à nos racines, de nous recentrer sur nous-mêmes. C'est la voie qui conduira à la libération spirituelle de l'Afrique. Aucun peuple ne peut se développer à proprement parler sans cultiver ses propres valeurs endogènes.

                         LION DE MAKANDA MWAN' MINZUMB'



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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 12:09

COMMENTAIRE : Nous nous excusons de ne pas avoir publié cet article plus tôt. Le Lion de Makanda possède une dizaine d'adresses de messageries. Il est donc difficile d'être à jour partout. En dépit du retard de parution, nous estimons que le thème soulevé dans cet article est toujours d'actualité. Aussi, nous le publions car consacrer une seule journée à la Femme ne suffit pas : il faut consacrer toute une année voire toute une vie à la femme, notre mère, notre soeur, notre épouse. En étant plus proche de la vie par la maternité, nous disons que celle qui est mère de l'humanité est plus proche de Dieu que l'homme. C'est peut-être pour cela que le MAL AU MASCULIN la persécute et l'écarte des hautes sphères publiques où elle serait plus portée à faire le BIEN et à mieux servir la société que son alter ego au masculin qui joue de sa testostérone pour la maintenir bien au dessous de lui.

 Procréatrice, la femme est plus sensible à l'oeuvre de protection et d'éducation de l'être humain que monsieur "muscles" plus porté vers la guerre et la destruction. Chez les Bantous, nous l'honorons au travers du matriarcat et de la logique lignagère en attribuant à chaque enfant le clan de sa mère et en la plaçant au centre du système de parenté. La femme porte en elle la potentialité de la vie humaine à l'infini. 

                              LION DE MAKANDA MWAN MINZUMB'

JOURNÉE DE LA FEMME: Marie Louise ABIA, contre la sous représentativité de la femme congolaise en politique

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marie-louise-abia-dec2013.jpegMarie-Louise ABIA est née en 1964 à Dolisie au Congo-Brazzaville. Elle a fait ses études  d'anglais à l'Université Marien Ngouabi.  Elle vit actuellement à Londres  avec sa famille. Elle fait partie de l'Association « Femmes 2000 » qui participe à la prévention et à la lutte contre le sida.

Marie Louise ABIA, une femme activiste et engagée dans de multiples manifestations dénonçant la brutalité du pouvoir et la gouvernance anti-démocratique au Congo-Brazzaville. Mais aussi une écrivaine passionnée des fléaux sociétaux du monde moderne (1). Au sein de la Diaspora congolaise de France et de Londres, elle n’est plus à présenter. Mais qui est-elle réellement et quel sens donne t- elle à l’engagement des femmes congolaise en politique ?

Comme beaucoup d’entre elles, Marie Louise ABIA est une mère de famille de 49 ans qui allie parfaitement son activisme et sa vie familiale, une universitaire qui a fait ses études à l’université Marien Ngouabi puis à l’Université de Valencienne. C’est dire que c’est simplement une femme contemporaine qui tente de tenir ensemble toutes les dimensions de son existence. Et puis, par-delà ces différences, elle tente de donner son avis dans une société congolaise où la culture de l’exclusion et la minimisation de la femme est courante.

Pourtant cela ne l’effraie guère, au contraire, au-delà de l’écœurement et du sexisme ambiant dans le milieu politique congolais, elle veut passer un message de paix qui prône l’implication de la femme congolaise dans le processus de lutte contre toutes formes d’extrémisme. Elle pense que la femme congolaise doit jouer son rôle de médiatrice de conflit pour donner une nouvelle dimension à la recherche de la paix et de l’harmonie au sein d’une société congolaise désarticulée.  Elle reste convaincue, par sa force de conviction et son abnégation, que si plus de femmes participaient effectivement à la vie la politique, l’existence et la gestion des conflits seront différentes.

Seulement, faudrait-il que la femme congolaise prenne conscience de la mesure de ses compétences. Elle doit énergiquement refuser la chosification de sa personne, et dénoncer courageusement les clichés qui la cloisonnent dans des postes qui insultent son intelligence, ses capacités et ses compétences.

Sans critiquer ni fustiger la vieille garde des femmes de l’URFC, elle pense que pour pouvoir s’imposer sur l’échiquier politique et peser de tout leur poids, « les femmes congolaises doivent absolument cesser de se comporter comme des kleenex à usage multiple dont les hommes se servent ignoblement, moyennant billets de banque volés à la nation. »

Selon elle, pour pallier à la sous-représentativité des femmes congolaises dans les structures politiques congolaises, une mutualisation féminine est nécessaire – sans tomber dans le féminisme – afin de renforcer le rôle de la femme congolaise dans sa société, et lui conférer un certain niveau d'indépendance socioéconomique lui permettant d’agir en actrice sociale totalement libre de ses pensées et capable de s’assumer. Convaincue que la femme congolaise est capable de montrer une nouvelle image d’elle-même, en allant puiser son énergie au plus profond de son engagement envers ce qui est bon pour l’humanité, Marie-Louise ABIA est optimiste et croit que la passion des mères et filles du Congo fera triompher et régner la justice au Congo, en dépit des difficultés et des barrières rencontrées à ce jour.

Elle pense que la femme congolaise devrait prendre conscience et cesser de n’être que « la femme du député, la secrétaire du ministre, etc. », une position subalterne qui, de facto, rend l’homme politique congolais inconscient et le place dans une position de maître absolu, d’où il conduit les destins et destinées des congolais comme un aveugle ivre.

Tout lucide qu’elle soit sur le caractère hostile, pervers, et parfois même violent, du milieu politique congolais où la femme est plus considérée comme un objet sexuel que comme une partenaire, elle garde espoir que même dans cette société culturellement misogyne, la femme congolaise saura trouver la force en elle de se réveiller, de se lever, de combattre les clichés qui l’affaiblissent et l’avilissent, et imposera son émancipation, en ayant pour leitmotive, la devise : « A compétence égale reconnaissance égale »

 

Jean-Claude BERI.

(1)    Ses livres, ci-dessous, sont disponibles sur commande dans toute librairie, sur internet, et sur son blog : http://marielouiseabia.blogspot.co.uk/

-          Afrique alerte à la bombe (essai)

-          Homme et femme Dieu les créa (roman)

-          Bienvenue au royaume du sida (roman)

 

 

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 15:56

COMMENTAIRE : Denis Sassou Nguesso ne gère pas le pétrole comme une ressource stratégique nationale mais comme une propriété privée - allant jusqu'à distribuer des lots à ses parents pour éteindre les tensions exacerbées par la cupidité des uns et des autres au sein des sous-clans dans le grand clan mbochi. Tout le pétrole produit au Congo n'est même pas comptabilisé puisque nous ne savons que ce que TOTAL exploite, le reste échappant aux statistiques nationales - sans que personne ne dise quoi que ce soit.

Sous Pascal Lissouba, le pétrole était une ressource stratégique qu'un individu ne pouvait pas exploiter à titre individuel et privé. En tout cas, ce n'est plus le cas aujourd'hui où de nombreux compatriotes mbochis se sont lancés avec l'aval du grand ndzokou à l'exploitation privée d'une ressource stratégique nationale.

Et ça vous étonne que notre budget soit tronqué, que 90% des revenus du pays appartiennent à l'économie souterraine ? Toute cette anarchie doit s'arrêter !  Comment s'étonner alors que la Confrérie des Lissoubistes rêve d'une unité du sud pour reprendre le pouvoir aux nordistes ? Nous ne sommes pas sortis de l'auberge politique qui pue l'ethnie depuis plus de cinquante ans et il y a de fortes chances que ça continue encore si nous n'arrivons pas à arrêter cette machine "républicaine" à produire des inégalités...

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 15:31

Voici un article de la presse internationale africaine qui vous permet de comprendre que même lorsque la politique s'emploie à résoudre des conflits, cela n'arrête pas le business et les hommes d'affaires véreux. Au contraire. Dans un flou politique plus qu'artistique, les affaires louches fonctionnent très bien puisque l'attention est fixée ailleurs. PLUS, IL Y A DU DESORDRE, PLUS ON PILLE ! Nous avons, par ailleurs, dit que Denis Sassou Nguesso ne s'impliquait pas dans la crise centrafricaine par pur humanisme : il a des gros intérêts en république centrafricaine.

Dans un article de la Lettre du Continent, nous ne sommes donc pas surpris de voir qu'un proche du président Denis Sassou Nguesso soit en affaires avec un ex-Séléka recyclé par la présidente par intérim de la RCA, Catherine Samba-Panza. Peut-être sous le conseil de notre mastodonte national. Qui sait ? Quoi qu'il en soit, ce monsieur, Abdoulaye Hissène, leader de la Convention des Patriotes pour la justice et la Paix (CPJP), conseiller chargé du sport et de la jeunesse auprès de la présidente par intérim Cathérine Samba Panza, vient d'escroquer Gaston Claude Bambi de la somme de 150.000 euros pour un hypothétique trafic de diamants centrafricains.

Déjà que nous avons du mal à comprendre pourquoi madame Catherine Samba Panza s'encombre d'un pareil escroc, nous avons la preuve que les préoccupations des hommes politiques africains ne semblent pas renvoyer à la défense des intérêts du peuple mais plutôt à  leurs propres profits.

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 14:32

COMMENTAIRE : Voici un nouveau texte de la très controversée Confrérie des Lissoubistes qui semble prôner une politique non pas basée sur des idées mais sur un regroupement ethnorégional en rendant un hommage à Georges Yambot qui permit en 1958 l'élection de l'abbé Fulbert Youlou, originaire du Pool, à la présidence de la république au détriment de Jacques Opangault qui fut du nord - alors qu'il appartenait au parti de ce dernier. En somme, la Confrérie des Lissoubistes rend hommage à un traître mais, il y a un mais, en politique, les hommes n'ont-ils pas le droit de changer de camp selon l'idéologie qui les anime ? Pour notre part, nous prêchons la dignité et la noblesse de notre engagement - quitte à ne pas entrer dans l'histoire...

Ce texte n'engage pas le Lion De Makanda dont les idées sont pour une alliance trans-ethnique sur la base de la communauté d'idées et de projets et non pour des regroupements basés les similtudes identitaires qui n'honorent pas la république.

Au nom de la liberté d'expression et de la libération de la parole, nous publions ce texte à la demande de la Confrérie des Lissoubistes qui a pourtant son propre site et sa propre page Facebook. Toutes les idées, toutes les idéologies - ont droit de cité dans la mesure où il vaut mieux les connaître pour les combattre et, le droit à l'expression est pour nous le premier des droits démocratiques. Vous pouvez répondre à la Confrérie des Lissoubistes si vous en ressentez le besoin. Ce texte est publié sur leur site et sur leur page Facebook.

Ce qui tue le Congo, c'est ce genre de vision rétrograde en terme de "Niboland", de "Pool", de "Nord", de "Sud". En disant cela, je ne m'adresse pas qu'à la Confrérie des Lissoubistes qui n'a pas inventé le tribalisme puisqu'il remonte comme vous le voyez au travers de cet hommage à la naissance même de notre république ethnisée. Il est évident que ce genre de raisonnement hostile à l'identité républicaine est contraire aux idéaux auxquels nous tendons mais en bon voltairien de la pensée, nous le publions en faisant savoir que ce qui fut valable dans un contexte où le regroupement politique ne dépendait pas de la proximité des idées et des projets devrait être dépassé aujourd'hui. Hélas, Sassou via son P.C.T. et sa politique ethnique, continue à être dépositaire des idées auxquelles rend hommage la Confrérie des Lissoubistes qui ne devrait pas avoir besoin de DNCB pour véhiculer ses propres idées.

Conclusion, nous ne sommes pas sortis de l'ethnodiscrimination, du tribalisme et de toutes ces idéologies qui regardent celui qui ne nous est pas proche identitairement en chien de faïence. Ce texte est la preuve qu'il existe encore dans notre pays de part et d'autre une hostilité républicaine qui surfe sur la nostalgie de l'histoire là où nous devrions avoir une fraternité républicaine. Nous renvoyons dos à dos et Sassou avec son PCT et la Confrérie des Lissoubistes dont nous ignorons le véritable leader : en effet, ils surfent tous sur les mêmes hantises du passé et c'est l'histoire du Congo qui en pâtit.

Vous avez donc la possibilité de répondre directement à ces occultistes qui parlent encore un langage "séparatiste" et "régionalo-grégarisant" - sur leur propre site et sur leur propre page Facebook. 

                    LION DE MAKANDA

logoconfHommage à Georges Yambot (1913-1992)

Il est des individus qui de par leurs décisions et choix politiques déterminent le sort de l’histoire. Ainsi, selon que la décision ou le choix politique à une portée nationale ou non, ces individus entrent ou non dans l’histoire. Cela semble être le cas de Georges Yambot.

 

Qui est Georges Yambot ? Beaucoup de congolais ne savent pas qui est ce grand personnage qui scella l'alliance du Pool et du Niboland en permettant à Fulbert Youlou de devenir le premier président de la jeune République du  Congo-Brazzaville.

 

Georges Yambot fut député du Mouvement Socialiste Africain, originaire du Grand Niari, décida de voter pour Fulbert Youlou, un fils du Pool, et donc du Sud, au détriment du leader de son parti originaire de la Cuvette centrale.

 

Au-delà des tractations et autres manœuvres politiques, ce qui a sans doute prévalu dans le choix de Georges Yambot, c’est sans doute la proximité géographique et la même origine historique que l’abbé Fulbert Youlou.

 

Eh oui! Nos amis et frères du Pool doivent savoir que si le premier président congolais fut du Pool, c'est grâce à un Nibolek du nom de Georges Yambot car à cette époque, il n’y avait aucune difficulté pour les cadres du Grand Niari, y compris du Kouilou, de soutenir un descendant du royaume Kongo, en la personne de Fulbert Youlou.

 

C'était le 25 novembre 1958 que s'ouvrit à Pointe-Noire, capitale du Moyen-Congo, la session de l'Assemblée territoriale prévue pour la mise en place des nouvelles institutions. Le député du MSA du Niari a fait défection à son parti en octobre 1958 pour rejoindre l'UDDIA ;

 

Par cette défection, le député Georges Yambot apporta l'unique voix de majorité permettant à Youlou de totaliser 23 voix contre 22 à Jacques Opangault.

 

L’élection de l’abbé Fulbert Youlou est donc un symbole de l’unité du Sud, de l’unité des originaires du royaume Kongo. Ce lien entre le Pool et le Grand Niari a perduré au-delà de l’abbé Fulbert Youlou, puisque Pascal LISSOUBA, premier de notre lignée, a été un des plus grands soutiens du Président Alphonse Massamba-Débat.

 

Il est important pour les jeunes générations de comprendre le lien indéfectible qui lie le Pool au Niboland. Georges Yambot nous a montré la voie, il nous appartient maintenant de continuer cette œuvre afin de construire le Congo dans l'unité et la paix.

 

Ainsi dit Chantal  Moussirou Sœur Lissoubiste www.confli.com

 

 

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 10:07

Mon cher Mwangou,

Bonjour.

Comme toujours, tu nous laisses des commentaires avisés. Nous saluons le fait que nous ayons de nouveaux agrégés congolais en sciences économiques mais tu as mis le doigt sur l’essentiel puisque ce qu’ils vont enseigner ne sera qu’une imitation de ce qu’ils auront appris des banques de données de savoir et de savoir-faire de l’occident ; ils vont transmettre ce qu'ils ont consommé, à savoir, de la science économique made in Occident. Oui, nous consommons de la connaissance, la chose la plus facile à inventer, puisque son terreau – la nature - est là, donné, jeté, livré à notre observation, à notre intelligence, comme on consomme de la tomate importée ou comme on se rue sur du bœuf d’importation. C’est comme si toute ton imagination avait été mise dans un bocal pour t’empêcher de penser la réalité puisque  dans le bocal, l’occident y a placé les « ombres » de la caverne de Platon sur lesquelles nous nous concentrons. Or, hors du bocal, qu’y a-t-il ? La réalité, la vraie, celle sur laquelle on devrait coller une certaine conception qui lui sied comme une seconde peau.

La science économique n’a pas prévu la crise des subprimes aux Etats-Unis – là où une journaliste américaine l’a vue venir ; ce qui pose des questions car il n’y a SCIENCE que là où il est possible de prévoir en tenant compte des lois du réel. C’est pour cela qu’il est impossible de parler de « sciences sociales » ou de « sciences de l’histoire ».

Nous devons booster notre recherche et l’orienter vers des objectifs spécifiques – sans pour autant se départir des avancées de la science occidentale. IL EST TEMPS DE PRODUIRE NOTRE PROPRE CONNAISSANCE SCIENTIFIQUE COMME NOS MERES PRODUISENT LEUR PROPRE MANIOC. Certes, la production de la connaissance a un prix : eh bien, nous avons de l'argent. Pourquoi ne pas investir ce qu'il faut pour atteindre cet objectif ? Quelle est la place de l'Afrique en matière d'inventivité scientifique et technologique ? Il suffit de regarder du côté du dépôt des brevets d'invention...

Les sciences sociales ou économiques de l’Occident véhiculent ses valeurs, ses vices aussi, sa vision du monde de domination, de consommation frénétique de la substance du monde qui s’épuise très vite juste pour que quelques-uns aient des bouts de papier avec des zéros sur leurs comptes. Qui a dit que « science sans conscience n’est que ruine de l’âme » ? On ne ruine pas seulement sa propre âme mais aussi celle d’autrui, celles de milliards d’habitants. En Europe, l’eau est intoxiquée parce qu’on la nettoie pour la rendre incolore à l’aluminium ; or l’aluminium se fixe et s’accumule au niveau du cerveau provoquant à la longue la maladie d’Alzheimer qu’on trouve surtout en Europe. Même les tétines des bébés contiennent des substances toxiques. C’est pourquoi je dis qu’il est temps d’arrêter de copier aveuglément la culture occidentale. N’avons-nous pas notre propre libre-arbitre ?

Lorsque l'on étudie le formidable développement économique et industriel de la Chine, combien se souviennent que ce pays a vécu sous Mao en autarcie avec des embargos de toutes sortes ? Les Chinois ont une vieille culture scientifique qu'ils ont réactualisée pour produire leur propre science moderne. Par ailleurs, les meilleurs étudiants chinois restent en Chine où la sélection dans les écoles d'ingénieurs et les grandes universités est rude. Quand un étudiant chinois vient dans une université occidentale, c'est qu'il a échoué aux tests de sélection dans son pays. Conséquence : la Chine produit des barrages, des ponts, des infrastructures dignes de ce nom et nous, nous consommons de la connaissance et du savoir-faire chinois actualisés (Imboulou, immeubles d'Etat, etc). Certes, les Chinois ont dans certains domaines du retard sur l'Europe mais nous savons tous qu'il n'en sera pas toujours de même dans cinq ou dix ans.  

IL NOUS FAUT PASSER DE CONSOMMATEUR A PRODUCTEUR DE CONNAISSANCES ET DE SAVOIR-FAIRE. Où sont donc nos écoles d'ingénieurs au Congo ? Avons-nous seulement au Congo une seule école d'ingénieur ? L'INGENIERIE EXPLOITE LE SAVOIR POUR LE TRANSFORMER EN SAVOIR-FAIRE. J'ai proposé l'idée de pôles universitaires dans lesquels on grefferait des écoles d'ingénieurs. Il faudra remonter en amont pour restructurer l'éducation nationale ; avec une nature aussi riche, il faut que les enfants sortent de temps en temps des classes pour éveiller leur curiosité. Nous constatons que des ingénieurs comme Tsengué-Tsengué ne sont pas encouragés - alors qu'ils constituent le socle à partir duquel nous pouvons bâtir notre propre savoir-faire. Au niveau de l'UPIERAD, nous sommes pour une coopération sud-sud, afro-africaine pour le partage des expériences enrichissantes au niveau continental. Il existe par exemple au Togo une expérience sur le domaine de l'intégration agricole très intéressante que l'on peut copier au lieu de toujours privilégier l'Occident.

 

Le terme ECONOMIE si on le prend au sens vulgaire veut dire « parcimonie », dépense contenue pour préserver un capital – notamment matériel, environnemental, voire humain. Or l’économie moderne travaille et encourage une industrialisation effrénée qui finira à la longue par épuiser toutes les richesses de la planète. L’économie moderne est bâtie sur la gloutonnerie, l’envie de produire pour produire – même lorsqu’il y a déjà sur le marché trop de choses à consommer ; elle est donc en contradiction avec le bon sens. A quoi correspond le concept "croissance" quand 20% de l'humanité consomment 80% des ressources de la planète ? Qu'est-ce qui croit et correspond vraiment à ce concept ? Les comptes en banques des actionnaires qui investissent leur argent ? La destruction de la planète ? L'appétit de l'occident pour nos matières premières ? La crédulité des consommateurs du monde entier bernés à coups de publicités et d'opérations de marketing ?

L'économie est, à mon humble avis, la science qui calcule et prévoit les besoins humains à leur juste valeur pour définir une production qui préserve la planète. On produit trop de choses superflues et derrière, on vous embrouille le cerveau avec du marketing pour que tu aies trop d’appareils surtout numériques qui font souvent les mêmes choses…

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