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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 15:16

Je suis l'apôtre de la libération de la parole populaire. Mes 516 abonnés qui me lisent peuvent en témoigner. Les bouches se délient. Et une fois que c'est fait, les corps passent à l'action. La parole est totalement libérée chez nos frères en RDC qui nous montrent l'exemple. Le syndrome burkinabè a atteint l'Afrique centrale. Oui, la révolution de Jasmin va traverser les Tropiques. Nous avons dit que Denis Sassou Nguesso détient le détonateur qui réveillera le peuple entre ses mains. Nous ne sommes pas le Burkina Faso mais nous n'en sommes pas moins humains. La capacité à se révolter n'est pas l'apanage de quelques hommes. J'avais annoncé depuis des années que le temps des lions arrivait. Il arrivera peut-être beaucoup plus vite que prévu...

Joseph Kabila, selon certaines sources, négocierait en ce moment même son départ. Affaire à suivre de près !

Denis Sassou Nguesso doit nous prendre au sérieux quand nous lui demandons de sorte par la porte constitutionnelle. Tous ceux qui le soutiendront dans sa fuite en avant seront traduits en justice à la CPI...

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 14:05

En affirmant publiquement qu'elle veut poursuivre l'homme qui fut le ministre de la défense en 1977 lors de la mort de son grand-père, feu le président Marien Ngouabi, fondateur du Parti Congolais du Travail, madame Marienta Ossere n'agit pas, à notre avis, sous le feu de la colère mais sous l'impulsion du droit à la justice - comme toute personne frustrée d'un droit légitime. Elle a raison de dire que les Congolais doivent réclamer justice car il s'agit tout de même de leur président qui a été assassiné sans que l'on sache vraiment par qui. Ceux qui savent qui a tué Marien Ngouabi  ne doivent pas attendre la mort de Denis Sassou Nguesso pour dire la vérité  : c'est tout simplement de la complicité, de l'obstruction à la justice.

Nous avons aussi apprécié le discours de madame Nzon qui fait une lecture lucide des forces qui gangrènent notre système politique. Oui, les pères des indépendances ont fait des erreurs, ont concédé une partie de notre souveraineté au colon en échange de l'indépendance politique partielle - dans la mesure où nous ne possédons pas encore toute notre souveraineté (politique, économique, monétaire, culturelle, etc). ILS AVAIENT LE CHOIX ENTRE RIEN ET LA MOITIE DE LA SOUVERAINETE ; ILS ONT ESTIME QUE N'AYANT PAS LES MOYENS DE PRENDRE DE FORCE TOUTE NOTRE SOUVERAINETE NATIONALE, IL VALAIT MIEUX SE CONTENTER DE CE QUE LE COLON OFFRAIT. Il revient à d'autres générations de parachever le travail commencé par les pères de l'indépendance. Néanmoins, le fait de ne pas posséder la plénitude de notre souveraineté ne saurait expliquer l'absence d'unité nationale, l'absence de distribution équitable des ressources du pays, le manque d'infrastructures, etc. Personne depuis 1960 ne s'est préoccupé d'unité qui est une conséquence de la justice, de l'égalité des droits et des devoirs, de l'équité. L'unité ne peut exister là où on traite certains fils du Congo comme des privilégiés et d'autres comme des sans-droits. Cela, nous pouvons le réaliser nous-mêmes et si nous construisons l'unité véritable, il ne nous sera plus impossible de conquérir la moitié de souveraineté qui nous manque. Les textes, les accords peuvent être renégociés, revus, dénoncés. Hélas, cela ne peut pas être possible dans un contexte où l'existence politique dans notre pays revient à rejouer le remake de la colonisation parce qu'une ethnie veut coloniser d'autres ethnies en se plaçant au dessus, en se comportant comme une race de seigneurs ou de privilégiés.

Même si le Congo avait la maîtrise de cent pour cent de sa souveraineté que se poserait tout de même le problème de l'unité qui ne dépend que de notre volonté à vouloir vivre ensemble en accordant à tous les mêmes droits et les mêmes devoirs. Nous n'avons jamais pensé à construire l'unité ; nous l'avons simplement utilisée au niveau du slogan. Ce n'est pas parce qu'il y a un ministre vili, un ministre yaka, un ministre téké, un ministre lari, un ministre kouyou, un ministre tsangui, entre autres qu'il y a unité nationale. Non, l'unité ne sera réalisée que par des Congolais qui auront compris qu'il faille que tous les enfants du Congo sentent qu'ils sont pris en charge au même niveau par la république - parce que nous avons mis en commun les richesses, les terres, les ressources et que cela implique que chacun reçoive la juste part qui lui revient parce qu'il a droit à la vie, à la santé, à l'éducation, au travail - sans la moindre distinction - où qu'il se trouve.

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 13:16

L'Afrique qui s'essaie à la démocratie, en passant par l'étape intermédiaire de la démocrature, un mélange paradoxal de démocratie élective et de dictature, est à l'aube de coups d'Etat constitutionnels dans la mesure où de nombreux présidents arrivent à la fin de leur second et ultime mandat constitutionnel. La tentation est très grande ici et là de passer à l'encre correcteur certains articles constitutionnels ou liés au code électoral pour que des dictateurs se maintiennent au pouvoir. A Kinshasa, la session plénière de l’Assemblée nationale consacrée à l’examen du projet de loi modifiant la loi électorale en vue d'introduire une loi conditionnant l'élection présidentielle à un recensement préalable - a été perturbée ce lundi 12 janvier par des députés de l’opposition. Ces derniers ont tenté, à coups de sifflet et de chansons, d’empêcher l’examen de ce projet de loi proposé par le gouvernement de la RDC.

Cependant, l’examen du projet de loi a finalement eu lieu, le texte ayant été déclaré recevable. Cependant, ceci constitue un avertissement pour le régime du premier rwandais du Congo. La police ne pourra pas contenir un débordement plus vaste si toute la population de la RDC se mobilise. Joseph Kabila doit prendre ce soulèvement comme un début de révolte parlementaire et populaire. Il est évident que toute tentative de sa part de se maintenir au pouvoir aura des conséquences désastreuses.
Juste après l’annonce de l’ordre du jour de la plénière par le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, des députés de l’opposition se sont mis à siffler. D’autres ont rejoint l’estrade de la salle. Une bousculade avec des députés de la majorité et des agents du protocole de l’Assemblée nationale s’en est suivie. Kabila veut profiter du fait qu'il possède la majorité à l'assemblée nationale pou faire voter sa modification de la loi électorale. Nous avons prédit que nos frères d'en-face se soulèveront avant nous si le cheval de Troie en RDC du président sur échasses Paul Kagamé essaie d'obtenir un autre mandat.

                            INGUETA !

 

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 12:09

Bruno-Ossebi.jpgNous avons suivi avons intérêt la grande marche qui s'est tenue hier dimanche 11 janvier 2015 à Paris, une marche ayant mobilisé plus de quatre millions de personnes et quarante-quatre chefs d'Etat et de gouvernement. Nous avons été heureux de ne pas voir Denis Sassou Nguesso parmi les invités de François Hollande : l'assassin de Bruno Ossébi, de sa compagne et des deux filles de celle-ci ne méritaient pas de fouler le macadam parisien à cet effet. Denis Sassou Nguesso verouille au Congo toute presse libre non assujettie au régime, sa police tabasse ceux qui osent porter toute parole contraire à celle de l'Evangile satanique et terroriste du PCT. Elie Smith et Sadio Kanté en savent quelque chose, eux qui voulaient faire leur métier de journaliste avec professionalisme. Denis Sassou Nguesso n'est pas pour la liberté d'expression, non, d'ailleurs, Denis Sassou Nguesso n'est pas pour la liberté, tout court, lui qui fomente un complot contre le texte le plus important de son propre pays : la constitution du 20 janvier 2002 qu'il a lui-même pourtant initiée.

La France a manifesté un élan d'unité ce dimanche en réaffirmant son idéal de liberté dans toutes ses formes et de refus de toute forme d'intimidation par le terrorisme aveugle fanatisé par la religion. A Brazzaville, les Congolais auraient pu, s'ils ne redoutaient pas d'être assassinés, se mobiliser de la même manière à la mort du journaliste Bruno Ossébi, un ami qui possédait des documents compromettants sur le régime des crocodiles de l'Alima susceptibles de bloquer l'admission du Congo à l'initiative PPTE (Pays Pauvres Très Endettés) une disposition internationale du FMI et de la Banque Mondiale entraînant une réduction de la dette nationale du pays qui y est admis. C'est la raison pour laquelle Bruno Ossébi a été assassiné à l'hôpital militaire de Brazzaville après avoir échappé à la mort dans un incendie au cours duquel périra sa compagne et ses deux filles. Le régime des crocodiles de l'Alima s'opposera à ce que le citoyen français Bruno Ossébi soit évacué sanitairement en France. Avant sa mort, il cherchait un Blackberry pour communiquer avec nous mais le système assassin des zélotes du PCT ne lui a pas laissé le temps d'en avoir un.

Aussi, nous trouvons hypocrite que Denis Sassou Nguesso écrive au président Hollande pour faire semblant de s'émouvoir face à l'assassinat des journalistes de Charlie Hebdo - alors qu'il n'a pas hésité à assassiner le journaliste Bruno Ossébi. D'ailleurs, la presse reste muselée, oppressée, de nombreux journaux comme TALASSA étant victimes de la censure.

Pour ma part, j'estime que le Congo a son Kouachi en Denis Sassou Nguesso et son Charlie en Bruno Ossébi. Même si le grand ndzokou a masqué l'assassinat de Bruno Ossébi en le faisant passer pour un accident. Vous avez tous remarqué que la maison incendié du défunt journaliste a été rasée au bulldozer pour faire disparaître tout indice criminel et qu'aucune enquête n'a été effectuée parce que non autorisée...

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 14:13

Dans une interview vidéo, monseigneur Louis Portella Mbuyu avait promis que l'Eglise catholique congolaise se prononcerait sur la question du respect de l'ordre constitutionnel au Congo. Nous avons publié puis retiré un message provenant de la Conférence Episcopale du Congo rédigé, semble-t-il à Liambi, un message qui avait fuité dans lequel l'Eglise prenait position pour le respect de la constitution du 20 janvier 2002. A première vue, à cause du démenti publié dans La Semaine Africaine, nous avons cru que ce message si bien structuré contenant de nombreuses références bibliques, ne venait pas de la part de l'Eglise allant jusqu'à des excuses mais un ami bien informé nous a révélé que le texte était bel et bien authentique. Ce qui nous a amené à fustiger monseigneur Louis Portella Mbuyu en sa qualité de président de la Conférence Episcopale du Congo.

Relisez notre article à ce propos dans lequel nous avons affirmé que la publication de ce message était différée à cause des divisions au sein de la conférence Episcopale du Congo. Nous avons alors découvert les divisions au sein de l'Eglise qui dans un premier temps avait sorti un démenti par le secrétaire de la Conférence Episcopale du Congo, un texte qu'il n'a pas eu le courage de signer de son nom. Il nous semblait normal que monseigneur Louis Portella Mbuyu, président de la Conférence Episcopale du Congo, s'exprime pour faire triompher la vérité ; ce qu'il a fini par faire dans le numéro 3459 de La Semaine Africaine.

L'Eglise du Congo est donc bel et bien du côté du peuple, du côté de la justice, du côté du respect de la constitution du 20 janvier 2002. Il y a une tendance claire et majoritaire dans ce sens. Rassemblons-nous, chers compatriotes, afin de préparer l'alternance qui passe par un nettoyage transitionnel des institutions du pays.

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 13:17

Pascal-Lissouba.jpgDans les années 90, le peuple congolais a prié pour le changement, Le Dieu de nos ancêtres a permis l'arrivée d'un de ses oints, Pascal Lissouba, qui nous a prophétisé que le Congo sera une « Petite Suisse ». Le peuple a rigolé de cette prophétie qui devait arriver.

Lissouba négocia des conditions pétrolières plus favorables pour notre pays. Le peuple dans son impatience a commencé à piaffer, à murmurer. « Oh, que c'était mieux sous Sassou ! » L'Eternel a répondu aux prières du peuple en lui envoyant à nouveau Sassou. Le peuple a été massacré et s'est retrouvé dans les forêts. L'ange de la mort est venu frapper ce peuple rebelle.

Avec les contrats que Lissouba avait négociés, et la conjoncture pétrolière qui s'était améliorée (passage du baril de pétrole de 14$ sous Lissouba à 100$ sous Sassou), le budget du Congo passa de 400 milliards de FCFA par an sous la présidence de Lissouba à 4000 milliards de FCFA par an sous Sassou Nguesso.

Malgré ces entrées financières colossales les Congolais sont restés à 80% dans la misère. Les voici maintenant qui demandent le départ de leur Sassou tant vanté il y a dix-huit ans.

Chaque peuple mérite son dirigeant. Le peuple congolais a mérité Sassou car cet homme concentre en lui les tares de ce peuple (haine, jalousie, méchanceté.......).

Ce même peuple qui a refusé l'élu de Dieu Lissouba est-il capable d'accepter un nouveau président qui incarne les vertus de l'amour, du partage, de la justice ? Ne va-t-il pas à nouveau invoquer son Sassou ?

Alors ! Au lieu de pleurnicher aujourd'hui, repentons-nous après du Dieu de nos ancêtres, prions sincèrement pour la libération de la nation congolaise. Prions également pour Sassou Nguesso afin qu'il se repente, qu'il soit en paix et qu'il quitte le pouvoir sans crainte en reconnaissant la souveraineté du Créateur de l'univers, notre Dieu, qui le moment venu le jugera.

Prions pour que le Dieu de nos ancêtres fasse éclore dans notre pays des dirigeants vertueux épris d'amour et de Justice à l'instar d'un Nelson Mandela.

Prions et repentons nous de nos fautes, mes chers frères et sœurs du Congo Brazzaville. Renonçons au mal afin que le Dieu de nos ancêtres par sa miséricorde envoie au peuple un élu qui inaugurera une nouvelle ère d'amour, de partage et de justice.

 

                                                          Kovalin Tchibinda Kouangou

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 11:50

Eliot_Engel-_official_photo_portrait.jpgIngérence à part, toutes magouilles du PCT cernées et dévoilées, les grandes puissances de ce monde reconnaissent que le temps de notre éléphant national doit s'achever en 2016. France, Etats-Unis, Europe, de nombreuses nations sont en phase pour dire clairement que Denis Sassou Nguesso doit passer la main. Ils sont au parfum des détournements, des achats immobiliers, de voitures de luxe - avec de l'argent public qui auraient pu améliorer le quotidien des Congolais. Par exemple, les Français suivent sur Tracfin tous les mouvements financiers illégaux du régime et sont donc à mesure de dire que le Congo mérite mieux que Denis Sassou Nguesso comme leader politique à la tête de l'Etat qui a par ailleurs été privatisé.

Le représentant démocrate de l'Etat de New York, Eliot Engel, a exprimé clairement devant le Congrès ce que toute l'Amérique pense de l'homme qui loue des chambres d'hôtel aux Etats-Unis à des prix exorbitants et qui s'offre du Champagne hors de prix, en déclarant que les Congolais méritaient un nouveau leader capable de leur apporter une croissance équitable. Cela veut dire, une croissance qui se répartit équitablement entre tous les Congolais - car même les Américains à des milliers de kilomètres se rendent compte que la croissance économique du Congo ne profite qu'à un clan, à quelques individus au détriment de tout un pays. Oyo, avec ses villas vides et tout son luxe insolent, est aujourd'hui le symbole de la part de l'éléphant que les crocodiles de l'Alima se taillent sur les deniers publics. Oui, il faut bien développer le nord du pays mais pas au prix de la déliquescence de toute la république. Pour vous en convaincre, il n'y a qu'à penser à ce projet de gazoduc Pointe-Noire / Oyo totalement disproportionné et injustifié au regard de la taille de cette bourgade qui joue à se "citadiner" plus vite que nécessaire.

Le changement est inéluctable qui passe par une transition démocratique. Même si Denis Sassou Nguesso tentait un baroud d'honneur. La question ne se pose même pas dans la mesure où il s'agit d'une évidence. D'une manière ou d'une autre, l'ère Sassou est sur le point de s'achever. Il est temps de penser au Congo qui nous ressemble, au Congo qui ne laisse personne sur le bord du chemin. Il est temps de construire un avenir qui regarde le peuple congolais en face au lieu de lui tourner le dos.

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 00:11

COMMENTAIRE : Ce texte de ma soeur Abia est d'une telle évidence qu'en le lisant, je croyais entendre mes propos mots dans la bouche de quelqu'un d'autre - comme si je lui avais prêté mon cerveau qui a appris à dire dans le plus simple discours des choses parfois d'une extrême gravité ou d'une importance capitale.

IL FAUT TROUVER LE MOYEN DE SIFFLER LE RASSEMBLEMENT. NOUS Y TRAVAILLONS. EN SECRET. EN SILENCE. LA NATURE NOUS APPREND QU'UNE GRANDE OEUVRE SE FAIT LA NUIT, EN SILENCE DANS LE SECRET POUR QU'AU PETIT MATIN LA SEMENCE DEVIENNE UN JEUNE POUSSE A LA SURPRISE DE LA FORET ENTIERE. LA NATURE PREND LE TEMPS DE MENER A MATURITE SES DESSEINS. NE FRETILLONS PAS D'IMPATIENCE, MES FRERES. LES GRANDES IDEES FINISSENT PAR SE RENCONTRER.

ABIA, J'ENTENDS TA VOIX. TU VEUX LE RASSEMBLEMENT ? QUE LONDRES SE RASSEMBLE. NOUS VIENDRONS SE JOINDRE A VOUS - COMME A CEUX DE NOS FRERES QUI SONT AU CANADA, EN SUISSE, AUX ETATS-UNIS, ETC. NOUS AVONS SEME LA GRAINE DE LA GRANDE ALLIANCE. CEUX QUI SONT DANS LE SECRET ONT COMPRIS...

                                                                       *

marie-louise-abia-dec2013Nous avons tous hurlé notre ire sur Sassou Nguesso en le traitant d'assassin, de voleur, de dictateur, d'incompétent, etc.;

Nous avons copieusement insulté Sassou Nguesso de tous les noms d'oiseaux qui existent sous le ciel;

Nous avons fait des incantations et maudit Sassou Nguesso pour sa méchanceté;

Nous avons tous touché le problème du Congo du doigt et nous avons décidé que le problème du Congo, c'est Sassou Nguesso ;

 

Maintenant que nous avons montré nos capacité oratoires, sortons à présent nos réelles aptitudes politiques.

Nous nous sommes bien amusés, tout le monde nous a vus, tout le monde sait désormais de quel bois nous nous chauffons, maintenant, TRAVAILLONS!

 

Il est clair que toutes les forces politiques de l'opposition - du moins celles de la Diaspora - semblent avoir le regard tourné vers un seul et même objectif: " Sassou Nguesso, out ! "

 

Mais pour atteindre cet objectif, pour éviter que cet objectif ne devienne juste un lointain rêve amer et inaccessible, chaque aspirant politique devrait s'imposer l'effort d'accepter de travailler franchement avec les "fous" et les "idiots" du Congo qui partagent le même objectif, afin qu'ensemble ils puissent se concocter une sauce composée des ingrédients suivants:

 

  • Une réelle détermination patriotique

  • De fortes convictions politiques

  • Une intelligence "astucieuse"

  • Une sage humilité

  • Une mure stratégie et une discrétion absolue

  • Une coalition politique impérative pour pouvoir fonctionner en REELLE UNITE.

  • Se ranger derrière un seul leader qui soit ici ou sur le terrain, car il n'y a QU'UN SEUL FAUTEUIL PRESIDENTIEL.

 

Par contre, le Congo étant un vaste chantier ou tout est à faire, les postes politiques ne manqueront pas, pour tous ceux qui ambitionnent d'y jouer un rôle politique important. Le Congo a besoin de maires, de préfets, de directeurs, etc. Donc, tout le monde aura l'opportunité d'apporter sa pierre à l'édifice, même dans son propre village.

 

Mais il faut avant tout savoir qu'aucun combat, aucune guerre, aucune lutte ne se gagne dans le désordre, la dispersion, la fanfaronnade et le « moi-moi ».

 

Cette REELLE UNITE aurait des atouts majeurs en faveur de nos actions :

- La Diaspora aura une bonne maitrise de son agenda et de ses actions

- Ce qui éviterait des sorties ou prises de position tous azimuts et non concertées au préalable dans la coallition

- La Diaspora aura une meilleure visibilité nationale et internationale, et une belle opportunité pour "réseauter" positivement et efficacement au niveau international.

 

Pour dire vrai, à l'heure actuelle, lorsque l'on nous observe, au vu de notre façon de faire, l'on se rend compte que notre sauce est immangeable, et que nous préparons  plutôt la table du festin pour Sassou Nguesso qui est en train de mieux enraciner son système.

 

Si nous ne pouvons pas nous concocter cette sauce aujourd'hui, parce que nous sommes trop "savants" ou trop je ne sais quoi d'autre, nos petits-enfants seront à notre place après-demain pour tenter de faire la même chose que nous.

 

UN BON GUERRIER NE COMMET JAMAIS LA MALADRESSE DE SOUS-ESTIMER SON ADVERSAIRE, ENCORE MOINS SES ALLIES.

 

L'UNION FAIT LA FORCE  MAIS LA FORCE NE FAIT PAS L'UNION !

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 14:33

charbcabu.jpgDepuis la publication des caricatures de Mahomet par le satirique journal Charlie Hebdo, ses membres travaillaient sous surveillance policière à cause de la fatwa prononcée par une frange extrémiste de l'islam radical. Charlie Hebdo, le journal satirique bien connu, vient de subir une attaque meurtrière à son siège à la roquette et à la kalachnikov. Deux policiers français sont parmi les douze victimes. Nous nous insurgeons contre cette ignoble attaque qui tue pour réduire la liberté d'expression au silence. Au nom de l'obscurantisme religieux. Certes, en France, il n'est pas autorisé au nom de la liberté d'expression de tout dire, d'évoquer certains sujets susceptibles de réveiller la douloureuse mémoire des uns et des autres ou au simple titre du spectre de la menace judiciaire (diffamation, etc) mais lorsqu'on tue pour qu'une plume ou une bouche se taise à jamais, c'est que l'objectif est de terroriser la profession ou la société entière pour qu'elle prenne peur et se taise.

L'attaque semble avoir été perprétée par trois personnes armées et cagoulées, des individus très déterminés qui n'ont pas hésité à tuer des policiers. C'est une attaque contre la liberté tout court qui commence par son expression verbale ou écrite. La liberté d'expression, c'est la libération de la parole. Dès lors que des religions ou des organisations quelconques sacralisent la parole dite sainte, ne permettant aucun avis contraire de façon dictatoriale, empêchant les journalistes satiriques comme Charlie Hebdo ou les comédiens  de s'exprimer librement, nous nous demandons si en France la liberté d'expression existe vraiment pour tous et à l'égard de tous, tellement il existe des catégories de populations qui semblent au-dessus des autres. La question n'est plus de savoir si la liberté d'expression existe mais si elle est aussi universelle qu'on le prétend - notamment face aux intégrismes religieux de tous bords.

Tous les intégrismes religieux - SANS EXCEPTION - souillent ce monde et provoquent de nombreux conflits meurtriers au nom du dogme d'un dieu silencieux qui n'a jamais ordonné de tuer personne. Franchement, ce monde irait beaucoup mieux sans ces idéologies religieuses qui sont autant de formes de domination de la pensée qui finissent par s'extérioriser par la violence, par le terrorisme, par le meurtre.

Nos condoléances aux familles des victimes. Nous qui écrivons depuis des années savons ce que c'est d'endurer la haine d'un système, d'un pouvoir, d'une dictature qui veut bâillonner ceux qui prônent la liberté qui commence par la libération de la parole - sous quelque forme que ce soit. Nous sommes donc solidaires à ce titre de Charlie Hebdo.

La différence tue. La dictature tue. Le profit tue. La religion tue au travers du fanatisme religieux et de l'intégrisme. Désormais, la presse est une cible comme une autre. Même en France. Que réclament les intégrismes de tous bords ? LA SOUMISSION, EN SILENCE, AU PAS. A UN DIEU QUI A CREE LA BOUCHE MAIS QUI EST INCAPABLE DE PARLER. AU NOM DE CE DIEU QU'ON PRETEND ESPRIT MAIS QUI N'HESITE PAS A SE MELER DES AFFAIRES DU MONDE PHYSIQUE. EN FAIT, ON VOUS DEMANDE DE VOUS SOUMETTRE DEVANT LES REPRESENTANTS AUTOPROCLAMES DE CE DIEU SUR TERRE. QUEL QU'IL SOIT. QUEL QU'IL SE NOMME...

La dictature politique est aussi un intégrisme comme un autre, un fanatisme qui s'efforce de détruire tout ce qui s'oppose à elle. Pour preuve, au Congo, la presse n'est pas libre ; le régime emprisonne ceux qui osent s'opposer au gangstérisme politique de monsieur Denis Sassou Nguesso appuyé par un clan saurien, carnassier et assassin. Nous apprenons que des étrangers, notamment des Marocains, seraient arrêtés avec des armes lourdes afin de trouver prétexte à arrestation de certaines personnalités politiques qui osent désormais s'opposer ouvertement au régime.

On a tiré sur Charlie Hebdo, on a tiré sur la liberté d'expression mais même si des grands dessinateurs sont morts comme Cabu ou Charb ou Wolinski, même si d'éminentes plumes sont parties, nous pensons que la liberté d'expression n'est pas morte parce que nous n'avons pas renoncé à critiquer cette fausse sacralité qui ne respecte pas la vie, en fait, ce qu'il y a de plus sacré sur terre mais qui prétend honorer ce que personne ne voit ni n'entend et qui n'a soi-disant besoin de personne pour exister.

IL N'Y A PAS DE PLUS GRANDE RELIGION QUE LA VERITE, LA VERITE DANS SA LIBRE EXPRESSION, LA VERITE QUE L'ON VOUS CACHE, LA VERITE QUE L'ON NE VEUT PAS QUE VOUS TROUVIEZ PAR VOS PROPRES MOYENS. LE DOGME RELIGIEUX RESSEMBLE A UNE DICTATURE DU MENSONGE SUR LA PENSEE POUR VOUS MAINTENIR PRISONNIERS DES OMBRES, DE LA FOLIE DE QUELQUES-UNS QUI PASSE POUR LA VERITE.

Nous savons que la police française finira par arrêter les coupables car elle est efficace. 

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4 janvier 2015 7 04 /01 /janvier /2015 14:08

PCT_Dissolution.jpg

Nul n'est censé ignorer la loi. Surtout pas le parti aux  "affaires" au Congo-Brazzaville, le Parti Congolais du Travail (P.C.T.) depuis plus de trente ans. Réunis en session extraordinaire le 24 décembre 2014 à Brazzaville, les membres du P.C.T. ont publiquement appelé au changement de la constitution du 20 janvier 2002. Or, il s'agit là d'une violation du texte le plus fondamental, le plus sacré de la république : il n'y a en effet dans la constitution actuelle aucune disposition qui autorise son abrogation, c'est-à-dire, son changement et même le référendum est soumis à condition puisqu'il ne saurait concerner les articles 57, 58 et 185. Le P.C.T. invite donc Denis Sassou Nguesso à ourdir un putsch constitutionnel. C'est un acte de HAUTE TRAHISON de la république qui mérite une réponse appropriée à la hauteur de l'incitation à la violation de la plus haute loi républicaine.

Le PCT par sa position hégémonique sur le pays est responsable de la souffrance du peuple congolais depuis plus de trois décennies et il veut continuer son oeuvre de destruction du peuple congolais par sa gabegie et sa décadence. Nous avons le devoir d'arrêter ce parti qui a assassiné son fondateur, le commandant Marien Ngouabi - en le renvoyant aux oubliettes à jamais.

Il n'y a pas au Congo débat sur la constitution du 20 janvier 2002. Faux, archifaux ! En effet, pour débattre sur un sujet, il faut être deux avec des positions opposées et bien tranchées. Pour l'instant, il n'y a que le P.C.T. qui monologue avec le P.C.T. ; ce qui ne saurait constituer un débat. Au Congo, la communauté internationale peut témoigner que tous ceux qui appellent au respect de la constitution du 20 janvier 2002 sont molestés ou emprisonnés comme dans le cas des proches de Clément Miérassa arrêtés à son domicile.

En soutenant une position illégitime et putschiste, le PCT se place hors du cadre de la loi dans une situation qui peut être clairement qualifiée de "HAUTE TRAHISON" et doit être sanctionné par la loi. Ce parti qui fonctionne aujourd'hui encore comme au temps du monopartisme doit être poursuvi à ce titre et dissous - même si cela fera mal au président Marien Ngouabi dans sa tombe. L'existence du PCT n'a plus lieu d'être dans la mesure où ce parti a perdu le moindre caractère républicain : il soutient les forfaitures, les crimes politiques, les violations des droits primaires, l'ethnodiscrimination, la corruption, le détournement du denier public. Il est plus que temps de juger et de condamner ce parti avant de le vouer à interdiction.

Que Pierre Ngolo et les hauts dignitaires de ce parti sachent que nous les jugerons pour HAUTE TRAHISON si ce projet de putsch constitutionnel était mené jusqu'au bout. Nous avons aussi appris que Denis Sassou Nguesso, en rusé qu'il est, n'aurait pas signé cette déclaration illégitime. Avez-vous oublié que Denis Sassou Nguesso a fait le serment de protéger et de défendre la constitution du 20 janvier 2002 ? Nous savons que vous prétendez que tout ceci n'a rien avec Sassou mais si tel est le cas, on peut très bien dialoguer en 2017 : pourquoi perturber la fin de mandat de monsieur Denis Sassou Nguesso - alors qu'il doit se concentrer sur son travail - même s'il en fait le moins et d'abord au profit des siens qui insistent pour qu'il reste afin qu'ils continuer à piller les richesses de notre pays ?

Qu'on se souvienne que cette arnaque constitutionnelle sur fond partisan est partie de pseudo-sages qui ne savent même pas lire, à qui on a fait dire qu'il fallait changer de constitution, des analphabètes qui ne savaient même pas de quoi il était question, dixit Thierry Moungalla. Ensuite, il y a eu la vague Mabiala-Koumba, enfin le PCT. Jusque-là, je ne vois pas de débat car ce n'est pas comme si eu égard à un blocage institutionnel énorme ayant provoqué une grave crise politique, deux camps avaient décidé de s'affronter dans une guerre idéologique. Alors, où est le débat si le PCT et le régime interdisent à ceux qui sont contre le changement ou la modification de manifester et de s'exprimer librement dans notre pays ?

NOUS SOMMES LE PEUPLE. NOUS SOMMES LE POUVOIR. NOUS NE CEDERONS PAS. VOUS SEREZ JUGES ET CONDAMNES. NOUS AVONS LE DEVOIR DE DISSOUDRE LE P.C.T. POUR QU'IL CESSE DE NUIRE A L'AVENIR DE NOTRE PAYS...

                    INGUETA !

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  • : JOURNAL D'ACTUALITES ANIME PAR LE LION DE MAKANDA. SITE WEB DES DEMOCRATES CONGOLAIS COMBATTANT LA DICTATURE SASSOU NGUESSO
  • : Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
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