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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 16:51
DIASPORA/MARCHE DU 07 MARS 2015 : LES CONGOLAIS DE LA DIASPORA DES DEUX CONGO SE REVEILLENT !
DIASPORA/MARCHE DU 07 MARS 2015 : LES CONGOLAIS DE LA DIASPORA DES DEUX CONGO SE REVEILLENT !
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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 12:39

COMMENTAIRE : Ce n'est pas nouveau : la police du général Jean-François Ndenguet tue et continue à tuer au lieu de protéger les citoyens. L'Observatoire Congolais des Droits de l'Homme dénonce l'assassinat de Noé HARELIMA de nationalité rwandaise, réfugié au Congo, au commissariat central de Kibéliba. Monsieur HARELIMA a été torturé par le gang qui nous tient de police nationale jusqu'à ce que mort s'en suive. C'est un enième meurtre d'Etat qui passe totalement inaperçu parce que la presse officielle est entre les mains des tenants du système Sassou & Nguesso. Nous partageons ici l'indignation de l'OCDH. Vous trouverez de plus amples informations dans leur texte.

Source : http://blog.ocdh.org/post/2015/02/13/Meurtre-au-commissariat-central-de-police-de-Kib%C3%A9liba-%3A-silence%2C-les-policiers-torturent-et-tuent.

OCDH/Meurtre au commissariat central de police de Kibéliba : silence, les policiers torturent et tuent
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15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 15:01

COMMENTAIRE : Depuis que les mages, sorciers et marabouts attitrés de Denis Sassou Nguesso lui ont prédit que son successeur serait un ressortissant de l'ethnie Téké, André Okombi Salissa est dans la ligne de mire des assassins du PCT qui ont juré d'avoir sa peau. Parce que Téké comme Washington Ebina ou comme Marcel Ntsourou... Okombi aurait suggéré des primaires au sein du PCT pour désigner le successeur de Denis Sassou Nguesso à l'élection présidentielle de 2016. Ce que les crocodiles du PCT auraient refusé. Nous parlons au conditionnel car nous ne savons pas si cette information relève de la rumeur ou pas. Les prises de position d'André Okombi Salissa pour le respect de l'ordre constitutionnel sont connues - tout comme sa liberté de ton même quand il était au sein du gouvernement. Ce que les Congolais ignorent ce sont les cauchemars que ferait le grand ndzokou en sursautant dans son sommeil et en criant : " OKOMBI ! OKOMBI !" - ce qui bien entendu, reste du domaine de la rumeur indiscrète des proches du cobra royal. Après tout, un tout petit coq de Lékana peut empêcher un gros éléphant des bords de l'Alima de dormir (1)...

(1) Le coq est l'animal symbole d'André Okombi Salissa tandis que l'éléphant est le totem de Denis Sassou Nguesso.

                                                  ***

Le bureau exécutif de la Convention pour l’action, la démocratie, et le développement (CADD) a confirmé l’information tout en dénonçant l’acte au cours d’un point de presse tenu le 14 févier à Brazzaville.

Le cortège du président de la CADD, André Okombi Salissa, partait du district de Lékana, dans le département des Plateaux, pour Brazzaville dans la nuit du 12 février dernier. « À hauteur du village Lampama, trois personnes cagoulées surgissent, armes à la main, et ouvre le feu. Les véhicules n’ont pas continué leur route sur la ville capitale suite aux conseils des sages et de nombreux sympathisants », à en croire les explications de l’un des membres du bureau exécutif du parti, Alain Marius Ngoyakissi.

«  En tout état de cause, l’attaque à main armée, (…) visait visiblement l’élimination physique du président André Okombi Salissa. Si par de tels actes l’on cherchait à l’intimider par rapport aux débats en cours dans notre pays, c’est peine perdue », a-t-il poursuivi, dans la déclaration officielle du parti à propos de cette attaque. Selon Alain Marius Ngoyakissi « le président du CADD est constant dans ses convictions. Il reste par ailleurs serein et libre de ses mouvements en tant que citoyen congolais ».

Les membres du bureau exécutif de la CADD ont profité de l’occasion pour mettre en garde les pêcheurs en eau trouble, tentés par la démocratie de l’invective et ont appelé au calme les militants de ce parti politique. La CADD exige, par ailleurs, la mise en place d’une commission d’enquête internationale afin d’élucider les circonstances de ladite attaque.

Alain Marius Ngoyakissi a annoncé qu’André Okombi Salissa sera de retour à Brazzaville dans les tout prochains jours. Soulignons que la déclaration de la CADD, sur cette attaque armée, n’a fait état ni de morts ni de blessés.

                          Rominique Nerplat Makaya
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15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 12:15

Hier, j'ai invité à dîner notre compatriote Nsaku Kimbembé Sengele à Lyon. J'en ai profité pour acheter ses trois livres, question de renforcer ma bibliothèque africaniste. J'ai compris que l'histoire de l'Afrique a été manipulée au profit de ceux qui l'ont écrite, à savoir, les occidentaux. Il faut donc encourager tous ceux qui, kamites, africanistes, traditionalistes, réécrivent l'histoire de l'Afrique en achetant leurs ouvrages. Je possède déjà tous les livres du professeur C. Anta Diop, ceux de Martin Bernal et n'arrête pas d'enrichir ma bibliothèque (j'ai plus de livres numériques que physiques par ailleurs). Nous avons en projet une grande conférence sur le patrimoine traditionnel de l'humanité menacée de disparition sous les coups de boutoir de la modernité qui n'est autre que la dictature de la culture occidentale sur les autres cultures vouées aux gémonies. Nous espérons réunir les tenants de la tradition, ceux de la tribalité, les Kamites, les égyptologues véritables et le camp des tradi-républicains que je représente.

J'ai appris de Nsaku que les événements de 1997 avaient en fait commencé en avril et non en juin lorsque des populations kongos furent chassées de Djambala et du nord de la république. Bref, la déformation de l'histoire continue...

Trève de digression. J'aimerais attirer l'attention de mes compatriotes sur les deux types d'alternance qui se profilent dans notre pays en particulier et en Afrique en général. Il existe deux types d'alternance une alternance dictatoriale et une alternance démocratique. Vous allez me dire : que nous sort encore LDM ? Où va-t-il pêcher tout ça ? Je vais vous expliquer le fond de ma pensée. A l'heure actuelle, nous constatons tous une frénésie autour de l'idée du respect de l'ordre constitutionnel. C'est certainement le moyen le moins coûteux en vies humaines de se débarrasser d'un vieux dictateur qui hante l'espace politique congolais depuis plus de 30 ans puisqu'il était déjà ministre de la défense sous la présidence de Marien Ngouabi. Nous savons tous que c'est chez lui que se retrouvaient tous les conspirateurs de la république. Les Congolais aspirent à l'alternance. Ils ne veulent pas que Nguesso succède à Sassou comme Sassou a succédé à Denis. Cependant, quelle alternance aurons-nous si Denis Sassou Nguesso lâche prise et fait comme Joseph Kabila en acceptant de s'en aller ? Nous avons tous appris que Joseph Kabila ne sera pas candidat à la prochain élection. Le clan rwandais a déjà choisi un autre Rwandais pour lui succéder. Et confidence pour confidence, nous avons appris que Denis Sassou Nguesso redoute l'idée d'une transition car il sait que la transition transformerait l'alternance dictatoriale programmée en alternance démocratique avec un président légitime sorti des urnes transparentes comme l'eau de roche...

Il est temps de bien réfléchir. En commentant le texte du PCT, le professeur Charles Zacharie Bowao a bien souligné que la constitution congolaise institutionnalisait une dictature en attribuant tous les pouvoirs à un seul homme. Soit Sassou réussit son coup de force constitutionnel en piétinant la volonté populaire - même au moyen d'un référendum truqué et il maintient sa dictature constitutionnelle en place, soit il s'en va en prenant le temps d'organiser les élections. A quelle sorte d'alternance aurons-nous droit ? Dans les deux cas, si rien n'est fait, dans la mesure où notre constitution actuelle légitime la dictature, à une alternance dictatoriale, un dictateur légitimement institué remplaçant un autre. Il ne pourra sortir que du chapeau du PCT. En sa qualité de president de ce parti, Denis Sassou Nguesso pourra s'il le désire continuer à piloter le système Congo dans l'ombre.

Les choses dans leur configuration actuelle présagent d'une alternance dictatoriale et non d'une alternance démocratique. Voyez-vous, en exigeant que Denis Sassou Nguesso respecte sa constitution, vous vous imposez aussi de la respecter ! Comment ? Le mastodonte respecterait la Constitution du 20 janvier 2002 et vous ne la respecteriez pas ? S'il tombe dans son propre piège, ce dernier est conçu pour que le peuple s'y précipite aussi. Vous me direz : comment faire pour obtenir une alternance démocratique en lieu et place d'une alternance dictatoriale au cours de laquelle un dictateur succède comme par le passé à un autre dictateur ?

Nous estimons qu'il faut une transition. Nous ne pouvons aspirer à une alternance démocratique sans transition. C'est tout simplement impossible. Tout est trafiqué pour qu'il y ait une alternance dictatoriale au cours de laquelle un dictateur du PCT succède à un dictateur du PCT : listes électorales truquées, CONEL, Conseil Constitutionnel aux ordres du PCT, sans oublier une force publique nordisée à souhait avec 90% de généraux d'une même ethnie. Le PCT tient même le tissu économique local directement ou indirectement au travers de prête-noms. TOUT A ETE CONCU POUR QUE LE PCT SUCCEDE AU PCT.

Cette alternance dictatoriale arrange les affaires des Chinois qui déciment nos éléphants à Ouesso pour l'ivoire sans oublier qu'ils pillent allègrement notre bois entre autres ressources. Cette alternance dictatoriale arrange les Libanais, les ouest-africains qui tiennent tous les commerces dans notre pays. Cette alternance dictatoriale dans la continuité de la politique actuelle arrange même les affaires de certains pays occidentaux.

A présent que vous découvrez les deux types d'alternance possibles, vous devez faire votre choix : soit l'alternance dictatoriale, soit l'alternance démocratique qui passe par une transition comme au Burkina Faso afin de défaire tous les pièges tendus par la dictature. Il faut choisir et vite. Plus personne ne peut dire qu'il n'était pas au courant.

VOUS SAVEZ DONC VOUS POUVEZ VOUS DETERMINER EN CONNAISSANCE DE CAUSE. INGUETA !

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 23:56

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 18:33

Le mandat de monsieur Denis Sassou Nguesso au sommet de l'Etat congolais s'achève en 2016, au mois d'août. Août, le mois de l'indépendance du Congo. Tout un symbole d'une confiscation d'indépendance par un dictateur sans scrupules depuis plus de trente ans au total. Deux tendances se livrent une bataille au sein du clan au pouvoir : le premier veut si possible déclencher le chaos pour maintenir le prince des ténèbres au sommet de l'Etat afin que le PCT et les membres du clan continuent à dépouiller le Congo, toutes mandibules ouvertes. Le second, à la lumière des immenses richesses accumulées conseille au grand éléphant de lâcher le pouvoir en organisant une passation de service à un autre membre du clan (c'est d'ailleurs la recommandation des pseudo-sages mbochis). Après tout, ce que le peuple réclame à cors et à cris, toutes griffes dehors, c'est le départ de monsieur Denis Sassou Nguesso et rien d'autre !  

Et si pour l'intérêt du clan et du PCT, Denis Sassou Nguesso organisait les élections avant de transmettre le flambeau à son successeur ? Impensable ? Non, pas du tout ! Il l'a fait en 1992. Il peut le refaire. Cette fois-ci sans le couteau de la conférence nationale souveraine à la gorge. C'est une hypothèse non négligeable. Nous vous avons dit qu'il ne se passera rien en 2015 et 2016 sur le plan du changement de constitution puisque le gangster suprême vous a promis des élections en 2016 et en 2017. S'il change la constitution, il affiche clairement aux yeux du monde que c'est un putschiste incapable de respecter son propre serment. Il perdra le peu de crédit qui lui reste. Peut-être pas que l'honneur...

Si Denis Sassou Nguesso respecte sa constitution, qui refusera de la respecter ? S'il accepte de partir, qui lui contestera le pouvoir d'organiser les élections selon ses fausses listes électorales et selon sa CONEL ? Les ambitions des Congolais de l'étranger sont déjà hors-jeu puisque nous sommes à moins de deux ans de l'élection présidentielle, la constitution imposant une limite de résidence à l'étranger de moins de deux ans. Eh oui, il fallait s'y prendre à temps, mes chers ambitieux ! Pour les crocodiles du PCT, c'est le chemin qui se présente comme le moins périlleux. Hélas, personne ne sait qui du coeur chaud de Sassou et de l'esprit froid de Denis emportera le combat intestin qui se joue au sein de l'ego démesuré du pire fils qu'une mère du Congo ait jamais porté. Il y a trop d'orgueil au centimètre cube chez Denis Sassou Nguesso - ce qui le rend assez difficile à cerner. Avant, il consultera certainement ses marabouts car l'homme est très superstitieux. Sassou a pour adversaire Denis. Personne d'autre ; il l'a dit devant ses kanis et ses otwérés : "je ne vois personne..." Quand Sassou empoigne Denis sous le regard abusé de Nguesso, c'est souvent le plus violent et le plus chaud des deux qui l'emporte. Peut-être a-t-il avec l'âge pris le temps de refroidir sa mégalomanie devant une tonne d'incertitude. On verra.

En attendant, au coin du feu, enfants, neveux et cousins affûtent leurs couteaux. Le pouvoir ! C'est une montagne qui s'escalade en solitaire car le roi est seul au sommet de sa gloire. Il n'y a pas de place pour deux. Chacun attend donc la chute du mastodonte avec fracas du haut du manguier. Christel alias Kiki, Jean Dominique et Jean-Jacques fourbissent leurs réseaux pour décrocher le saint graal. Aux alentours du côté de Lékana, Okombi et les autres sont aussi prêts à décocher leurs flèches. C'est une guerre qui se joue entre Sassou & Nguesso avec comme arbitre le Parti Congolais des Tueurs de peuple ou PCT.. Cependant, il faudra redouter que quelqu'un ne vienne perturber les plans de tous ces chasseurs de trône : LE PEUPLE...

 

CLAN SASSOU & NGUESSO : LA GUERRE DE SUCCESSION A L'ELEPHANT A DEJA COMMENCE...
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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 14:12

Hier, s'est joué à Bata (Guinée Equatoriale) le quart de finale de la CAN entre les deux républiques soeurs du Congo et de la République Démocratique du Congo (RDC). Au regard des parties du tour précédent - émaillées de vandalisme dans les grandes villes du Congo - alors même que les Diables Rouges étaient victorieux, le régime a instauré un couvre-feu à partir de 16 heures pour prévenir les troubles du quart de finale de football de la Coupe Africaine des Nations. Malgré l'impressionnant dispositif policier à Brazzaville et dans les grandes villes du pays, il semble qu'il y ait tout de même eu de la casse et du vandalisme hier après la défaite des Diables Rouges devant les Léopards de la RDC au score de 2-4.  J'avais prédit à un ami que la police ne serait pas de taille face à la foule si elle envahissait les rues.

On prétend que face à la fuite des policiers, le régime aurait fait appel à la sécurité militaire, un des groupuscules fortement armés qui composent notre "force publique" bardée de mercenaires. Il semble en réalité que profitant du sport, des jeunes ou des personnes ont trouvé l'opportunité de créer des troubles dans notre pays. Les revendications doivent dépasser le domaine du sport puisque les troubles se poursuivent aujourd'hui. Hier, nous avons reçu des rumeurs de maisons vandalisées ou brûlées mais rien de formel. Je viens juste de recevoir un sms prétendant que sefont entendre en ce moment même des tirs à Bacongo à Brazzaville du côté de la rue des trois francs, semble-t-il. Il semblerait que même à Mouyondzi il y ait eu des troubles. Le QG politique de Claudia Sassou Nguesso aurait été incendié (on lui reprocherait d'être à moitié kinoise. Certains rajoutent une de ses maisons dans la liste de maisons incendiées...) On signale aussi des coups de feu à Mpaka, à Pointe-Noire. A Brazzaville, il y aurait eu six morts hier dont un policier (certainement la raison pour laquelle on aurait fait appel aux militaires). La crise politique qui secoue notre pays va aller crescendo tant qu'il y aura un flou politique.

Quelle mauvaise idée que celle d'instaurer un couvre-feu de 16 heures à minuit en demandant aux magasins, aux pharmaciens, aux commerçants, aux stations, aux bars, etc, de fermer ! Une telle situation ne saurait se comprendre qu'en temps de guerre et non en temps de paix. Pas étonnant que les jeunes se soient mis à piller, à saccager les magasins.

On nous parle désormais de douze morts dont deux policiers, un colonel ayant été lynché soi-disant par la foule. A chaque que le PCt arrive au pouvoir, il faut que coule le sang des innocents, il faut qu'il y ait des morts. Ce parti doit être évincé à jamais de la vie politique de notre pays.

Pendant qu'on assiste aux émeutes de la faim et de tueries sauvages, le chef de l'Etat ne se trouve même pas au Congo. Comme s'il avait peur de la tournure des événements, préférant attendre que les choses se calment. Apparemment, à Oyo, les habitants en réaction à la violence policière et militaire auraient sorti leurs "Calibre 12", une information que nous mettons au conditionnel.

Monsieur Denis Sassou Nguesso doit clarifier sa posture politique à l'heure où certains appellent désormais à boycotter les Jeux Panafricains qui se tiendront à Brazzaville en septembre 2015 - sous le prétexte qu'il ne s'agit que d'une manoeuvre habile du pouvoir visant à distraire le peuple pour qu'il se détourne des vraies questions politiques qui minent le pays comme le hold-up constitutionnel programmé par les crocodiles du PCT. C'est vrai que tous ces milliards auraient pu mieux servir mais au pays du gâchis, rien ne nous surprend comme d'apprendre que le ministre Hellot Mampouya aurait reçu 275 milliards de francs cfa pour juste une infrastructure scolaire construite à l'intérieur d'une école primaire... La situation de flou artistique dans laquelle patauge le système politique national ne peut que donner l'impression à notre peuple que nous vivons une période d'indécision. Or, quand il y a indécision, le peuple se fait sa propre idée et cherche à imposer ses leitmotivs. Or, quand le peuple conteste le système, tout se joue dans la rue - de manière violente...

Si des troubles émaillent déjà de simples parties de football, nous nous demandons ce qui se passera si demain Denis Sassou Nguesso proclame haut et fort sa volonté d'imposer un référendum injustifié car non constitutionnel à notre peuple. IL EST TEMPS, MONSIEUR DENIS SASSOU NGUESSO, DE DIRE AU PEUPLE QUE VOUS TIREZ VOTRE REVERENCE EN SORTANT PAR LA PORTE CONSTITUTIONNELLE. SOYEZ CLAIR, SANS DETOURS DANS VOTRE DECLARATION. A MOINS QUE VOUS NE PROJETIEZ ENCORE UNE ENIEME FOIS DE VERSER LES LARMES ET LE SANG DES "AUTRES"...

RUMEURS : QUE SE PASSE-T-IL A BRAZZAVILLE ?
RUMEURS : QUE SE PASSE-T-IL A BRAZZAVILLE ?RUMEURS : QUE SE PASSE-T-IL A BRAZZAVILLE ?
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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 22:16

Joseph Kabila, par une mesure malhabile visant à modifier la loi électorale afin de prolonger subtilement son séjour au sommet de l'Etat, vient de donner à nos frères de la rive gauche du fleuve Congo l'occasion de se rassembler en masse à Paris. C'est probablement l'une des plus grandes manifestations que nos frères de la RDC ont organisées à l'étranger. Les images parlent d'elles-mêmes.

La rive gauche du fleuve montre à sa soeur de droite le processus contestataire à suivre. Les déterminismes politiques sont absolument les mêmes ici et là des deux côtés du fleuve Congo : deux pays immensément riches mais dont les deux peuples gémissent et croupissent dans la misère, deux dictatures maintenues par des armes mises en place à l'aide de forces étrangères (Angola à droite lors du coup d'Etat de Denis Sassou Nguesso, Rwanda, Ouganda et Burundi à gauche pour Kabila), deux dictateurs en fin de règne, des massacres de populations civiles, une occupation étrangère violente à gauche à cause du pillage des ressources minières comme le coltan et économique à droite par l'afflux d'étrangers tenant tous les commerces du pays.

Nous diffusons cette vidéo en guise de solidarité avec nos frères d'en-face qui disent ouvertement : "Kabila, dégage !" comme nous avons aujourd'hui le devoir de dire : "Sassou, dégage !" Ce qui est du fait de l'homme peut être défait par l'homme. Nous notons par ailleurs la présence des Congolais de Brazzaville parmi les manifestants lors de cette marche gigantesque ; vous les reconnaîtrez par les drapeaux vert-jaune-rouge. Il s'agira désormais de faire cause commune car tant que la toile dictatoriale recouvrira un des deux Congo, l'autre ne sera jamais en paix. Brazzaville doit soutenir Kinshasa pour que Kinshasa aussi soutienne Brazzaville et vice-versa. Tous les pays africains devraient autant que faire se peut s'entendre pour manifester ensemble. Nous devons au niveau africain organiser par exemple une grande marche contre Boko Haram dont le terrorisme ne connaît pas de frontières.

Aucune dictature n'est toute-puissante devant un peuple debout qui n'accepte plus l'inacceptable, qui ne respecte plus l'irrespectable. Nous attendons l'ouverture des hostilités au Congo-Brazzaville : Que Denis Sassou Nguesso jette la première sottise sur les tables de la loi constitutionnelle...

                                               LION DE MAKANDA

 


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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 15:26

lions.jpgB., bonjour. 

J'ai avant toi fait la même analyse. Je crois que Sassou a deux problèmes majeurs en interne sans oublier la pression internationale en externe qui n'est pas des moindres :

1) auprès des siens, il doit éviter la répétition du sort du président Marien Ngouabi en annonçant trop vite qu'il quitte le pouvoir ; ce qui pourrait être perçu comme une trahison de sa part par ceux qui l'ont porté au pinacle du pouvoir en donnant de leur sang, de leur sueur et de leurs larmes ;

2) auprès du peuple, il joue à donner bon espoir à son camp afin de ne pas être lâché et trahi, en se disant qu'il peut forcer le passage du côté du référendum - alors que juridiquement il n'a pas d'issue - ce qui le mettrait dans une situation de putschiste constitutionnel - avec des conséquences irréparables dans son curriculum vitae de dictateur né.

Les deux options restent sur la table : s'il dit aux siens, qu'il s'en va, ils le tuent et s'il fonce tête baissée dans l'affrontement avec le peuple, il y aura de la casse - même chez lui à Oyo avec le risque de la CPI pour lui et les siens qui se défilent déjà aux dernières nouvelles pour certains au point où il ne pourra compter que sur sa milice de Tsambitso et encore. Il peut choisir de passer par la casse comme le soldat qu'il est mais, à mon avis, il temporise pour ne pas tomber dans l'un ou l'autre cas - surtout que la communauté internationale l'attend au tournant, lui le "sage" qui adore jouer au médiateur et qui risque de trahir son propre serment et passer pour un homme sans honneur. J'ai fait le pari qu'il ne se passera rien en 2015 - surtout pas avant les jeux panafricains. Il peut surprendre tout le monde. Je n'écarte pas cette hypothèse...

Compatriotiquement,

                                                       LION DE MAKANDA

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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 00:35

Can-congo-Burkina-v2.jpgCe dimanche, 25 janvier 2015, après la réunion avec madame Lydie Kolélas en tournée à Lyon, nous avons assisté, chez "Tyson", un bar très connu des Congolais de Lyon, en direct, à la qualification de notre sélection nationale au tour suivant de la coupe d'Afrique des Nations de football. L'équipe nationale est qualifiée en quart de finale du tournoi. Après quinze ans. Nous tenons à la féliciter car elle termine en tête de son groupe suivie du pays organisateur la Guinée Equatoriale. Les Congolais très excités ont chanté du " muntu fua" après la victoire du Congo contre le Burkina Faso sur le score de 2 buts à 1. Le jeu collectif l'emporte sur le jeu individuel dans cette équipe qui semble très soudée sous la direction de l'entraîneur français Claude Leroy. Nous souhaitons à notre équipe nationale d'aller le plus loin possible au cours de cette compétition.

Nous déplorons les actes de vandalisme qui accompagnent les victoires de notre équipe nationale à Brazzaville. Il s'agit de marquer l'unité nationale par le sport au lieu de semer la désolation en détruisant ce que les compatriotes ont mis des années à bâtir.

 

                                    LION DE MAKANDA

Congo_Diables_Rouges.jpg

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