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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 13:22
4 MARS 2012 - 4 MARS 2015 : LE PETIT HIROSHIMA DE BRAZZAVILLE A TROIS ANS !

4 mars 2012 - 4 mars 2015, voilà trois ans que le petit Hiroshima qui a frappé les quartiers nord de Brazzaville a eu lieu. Ceux de nos concitoyens qui ont la mémoire courte ont déjà oublié - sauf les sinistrés qui sont encore à la rue ou qui vivent dans des tentes dans leurs parcelles qu'ils ne veulent pas quitter. Il est comme ça des anniversaires tragiques, ensanglantés, des souvenirs enfoncés au fer rouge dans la mémoire collective nationale comme la date du 4 mars 2012 où des innocents furent explosés au petit matin dans un petit Hiroshima de bombes sales à l'uranium appauvri héritées de la Lybie de Kadhafi qui se décomposait. Ce dimanche noir, certains ne réveillèrent jamais et passèrent du rêve à trépas et d'autres furent surpris d'ouvrir un oeil tandis que l'autre ne pouvait s'ouvrir tout en constatant, qu'ils avaient perdu, un pied, un bras. Les plus infortunés avaient perdu leur tête tranchée sec dans leur sommeil.

Un accident. Une négligence. Vraiment ? Et si c'était tout simplement un acte délibéré visant à créer un trauma indélébile tout autant qu'une opportunité de recomposition urbaine ? Le pouvoir a trouvé dans le colonel Marcel Ntsourou son bouc émissaire - en profitant de l'occasion pour offrir encore un peu du sang et des larmes des autres à Eblis lors de son arrestation. Est-ce la bonne explication ? Non. Ntsourou n'est certainement pas un saint, lui qui a fébrilement servi le régime du mastodonte, mais il est une chose qu'il n'a certainement pas faite, celle de provoquer un holocauste dans lequel périraient des innocents, un crime odieux qui a laissé de nombreux sinistrés dont la vie et l'histoire ont été effacées un dimanche matin, à l'heure où l'on se prépare à aller à l'église. Le Christ appréciera...

Il nous avait été conté un projet identique à celui de Néron que nous avons pris pour une invention loufoque avant cette tragédie à la romaine mais en voyant comment le pouvoir déplace les populations ayant survécu à ce drame tragique en leur construisant des maisons à Kintélé et compagnie - alors que rien n'empêche qu'on les reloge sur leur propre terrain, je me demande si on ne m'avait pas dit la vérité. Il s'est murmuré à une époque que le Néron noir voulait récupérer une grande partie des quartiers nord de Brazzaville pour y construire des centres commerciaux, des logements de standing, etc, et que quelque chose d'effrayant allait se passer. A l'époque, friand de preuves, nous avons émis des doutes mais en voyant arriver le petit Hiroshima du 4 mars 2012, notre scepticisme se dissipa. Tout ce que l'on voit arriver brusquement est souvent une programmation politique comme l'avait dit un politicien célèbre. Ce fut le cas pour l'horrible drame du 4 mars 2012.

 

L'explosion a été dramatique pour les pauvres populations qui vivaient dans les quartiers sinistrés depuis des générations mais pour le pouvoir, il s'est créé un grand espace qu'on pourrait réaménager à souhait : il suffit de reloger les survivants ailleurs, de laisser passer un peu de temps avant de transformer la zone gagnée au prix du sang, des larmes et urines des autres ou des leurs. Ca n'a aucune importance. Les pauvres font beaucoup de petits puisque le sexe est leur seule distraction avec la prière. Ils oublieront. Certes, quelques récalcitrants n'ont pas voulu s'en aller mais nombreux ont accepté d'être relogés à Kintélé, plus au nord de Brazzaville. L'espace gagné est donc devenu propriété de l'Etat, propriété du roi. 

Le 4 mars 2012 est un crime contre l'humanité qui a créé de nombreuses souffrances et ce n'est pas parce que le régime a donné 3 millions de francs cfa en urgence aux sinistrés et construit des maisons plus loin à certains que cette affaire est terminée - d'autant qu'un crime contre l'humanité est imprescriptible. MEME CONTRE SES PROPRES FRERES, SON PROPRE SANG...

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 13:44

Le griot blanc qui se dépêche à accumuler des milliards de francs cfa de notre Trésor avant de fuir le Congo, de l'argent qui aurait pu nourrir nos enfants amaigris par la faim et la soif, a publié un article dévoilant le complot que les Bokamba Ya Ngouma et consorts ourdissent contre notre peuple en appelant à un "dialogue inclusif" avec le système et avec Denis Sassou Nguesso. Ces traîtres, ces corrompus ont pris l'argent de la "BETE" et parlent selon sa volonté et ses désirs. Ils ont abandonné leur dignité et se sont souillés en obéissant au monstre qui veut imposer un dialogue au peuple congolais qui a repris son pouvoir. VOUS N'AVEZ PAS MANDAT A REPRESENTER NOTRE PEUPLE, CHERS GUIGNOLS. Vous pouvez vous réunir comme vous voulez mais ce que vous déciderez ne concernera pas le peuple congolais.

Le processus politique se déroule sans entraves. Christel Denis Sassou Nguesso a même tout le temps de voler des milliards de francs cfa. Cela, vous n'en parlerez pas, vous n'en discuterez pas. Par contre, vous voulez vous asseoir pour trouver le moyen de prolonger le long règne du monstre de l'Alima qui engloutit l'argent public et qui affame nos enfants.

Vous êtres des TRAITRES à la nation, à votre SANG, à votre PEUPLE, à vos ANCETRES, à votre HISTOIRE. Vous n'allez dialoguer que pour vos propres intérêts et non ceux du peuple congolais qui veut sortir de cet enfer qui n'a que trop duré. De votre dialogue ne sortira que ce que Denis Sassou Nguesso aura mis dans vos bouches corrompues. Rien d'autre. Vous parlez de "CLARIFIER VOS DIVERGENCES POLITIQUES" qui ne regardent que la façon dont vous voulez vous partager la dépouille Congo. Vous voulez renforcer "l'ENTENTE CORDIALE" - ce que nous comprenons bien entre voleurs que vous êtes mais cela ne concerne pas le peuple congolais. Vous évoquez l'idée de "CONSOLIDER LE PROCESSUS DEMOCRATIQUE" - alors que vous voulez pérenniser une dictature sanglante à la tête de laquelle se trouve UN HOMME QUI EST A LUI SEUL UNE ARME DE DESTRUCTION MASSIVE. Vous prétendez "CIMENTER ET CONSOLIDER LA COHESION ET L'UNITE NATIONALES" - alors que vous oeuvrez pour la poursuite d'une hégémonie ethnorégionale qui finira par DIVISER de façon DEFINITIVE notre pays.

Vous serez RESPONSABLES des maux qui vont déferler sur le Congo et sur vos PERSONNES. Vous allez être jugés à l'aune de votre TRAITRISE. Notre peuple est mature. Il a compris que vous n'êtes que des VENDUS qui veulent prolonger l'agonie de vos frères, de vos propres parents, de vos enfants qui souffrent et se meurent depuis dix-huit ans. Vous êtes une HONTE pour notre peuple dont vous usurpez le droit à la démocratie. Si vous voulez résoudre les conflits qui vous opposent à Sassou, faites-le. Cela n'engage que vous mais si vous OSEZ parler au nom du peuple d'un quelconque prolongement du mandat de Denis Sassou Nguesso sous la ruse d'un référendum, VOUS DEVEZ VOUS APPRETER A FUIR LE CONGO POUR NE PLUS Y REVENIR. CECI N'EST PAS UNE MENACE, NON PLUS UNE PROMESSE MAIS UNE PROPHETIE...

Dans quelques mois le calvaire du peuple congolais prendra fin et QUICONQUE oeuvrera dans le sens contraire sera considéré comme un ENNEMI de la nation. Cette fois-ci vous ne verrez pas venir la rage de la rue et la fureur des affamés. ILS N'ATTENDENT QUE CA. Pandore I, II ou III sera pour VOUS et non pour notre PEUPLE. 

Bokamba, Sassou a provoqué la mort de ta fille. Tu l'as oublié pour de l'argent. TOUS CEUX QUI S'EXPOSERONT A CE FAUX DIALOGUE QUI NE CONCERNE EN RIEN LE PEUPLE CONGOLAIS MAIS JUSTE LA SURVIE D'UN TYRAN QUI NE VEUT PAS LACHER PRISE - PAYERONT LE PRIX DE LEUR INFAMIE.

Nous sommes le CONGO, nous sommes le PEUPLE, nous sommes le POUVOIR. NOUS NE CEDERONS PAS CE COUP-CI. VOUS RENDREZ DES COMPTES CAR LE PEUPLE DEVIENDRA SON PROPRE JUSTICIER...

LE DIALOGUE INCLUSIF QUE LES TRAITRES ET CORROMPUS VEULENT ORGANISER NE CONCERNE PAS LE PEUPLE CONGOLAIS
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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 10:54

Nous apportons une information complémentaire à propos des universités d'hiver du Mouvement Congolais Contre la Dictature, en sigle, MCCD, en précisant que le 7 mars, elles auront lieu de 08 heures à 18 heures à la mairie de Gerland dans le septième arrondissement de Lyon dans la grande salle "CHALETS" n°2 au rez-de-chaussée. Pour rejoindre la mairie du septième arrondissement, il suffit de s'arrêter au métro JEAN MACE desservi par métro, bus et tramway.

Nous livrons chacun avec son petit caillou - depuis plusieurs années pour certains - le même combat pour la restauration de la démocratie dans notre pays. Toutes les initiatives visant à atteindre le même objectif - doivent êtres encouragées. Tous les vrais démocrates congolais et d'ailleurs sont contre la dictature. Cette nouvelle expérience qui prend corps à Lyon doit tous nous interpeler afin que nous puissions l'honorer de notre présence. C'est du pays qui nous a donné la vie qu'il s'agit. Le moins que les lyonnais puissent faire, c'est d'honorer cet événement de leur présence. Qu'on le veuille ou non, toutes les forces démocratiques de notre pays finiront par s'unir si nous voulons terrasser le mastodonte une fois pour toutes.

Je vous le dis derechef : NE RATONS PAS LE VIRAGE DE 2016 ! Si nous échouons, Denis Sassou Nguesso repartira pour au moins dix-neuf ans de plus : il prendra le temps d'une transition après avoir changé de constitution (peut-être encore 5 ans volés aux Congolais) avant de rempiler pour au moins deux autres mandats de 7 ans. Comme la bête aura soixante-treize ans en 2016, nous risquons une indigestion du sassouisme jusqu'à ses 92 ans. Seul Mugabé aura conservé le pouvoir jusqu'à un tel âge indécent, lui qui est âgé de 91 ans (Mugabé a au moins l'excuse d'avoir reçu le pouvoir de "Dieu"...). NOUS N'AVONS PAS LE CHOIX : IL FAUT TROUVER LE MOYEN DE TERRASSER LA BETE DE L'ALIMA UNE FOIS POUR TOUTES...

 

LES UNIVERSITES D'HIVER DU MCCD A LYON AURONT LIEU DANS LE SEPTIEME ARRONDISSEMENT A LA MAIRIE
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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 00:30
PRESSE/LE MONDE : LES MILLIONS A GENEVE DE DENIS-CHRISTEL SASSOU NGUESSO

COMMENTAIRE : Nous vous l'avons dit : l'occident est en partie responsable des agissements des dictateurs en Afrique en fermant les yeux sur les détournements d'argent public et de ressources parce qu'en dernier lieu, ce sont eux, les occidentaux qui profitent de ces actes de malfaisance qui  pénalisent des peuples entiers. Hélas, et les banquiers, et les politiciens occidentaux complices et nos dictateurs avec leurs entourages, tous sont sans âme et ne peuvent donc pas éprouver de sentiments élevés comme la culpabilité, la pitié, la compassion, le sens éthique. Autrement, les occidentaux nous aideraient à nettoyer nos pays de ces prédateurs. C'est en Europe que ces "animaux politiques" payent maisons, biens de toutes sortes, accumulent dans des comptes bancaires l'argent détourné dans nos Trésors publics. Ils voient tout, savent tout mais ne font rien. En quelque sorte, ils ont trouvé en ces voleurs le moyen de récupérer la plus grand partie des miettes que des multinationales comme Total nous laissent. Voilà pourquoi nous ne devons pas rater le virage de 2016 pour nous débarrasser de ces parasites qui n'ont d'humain que l'aspect physique. Je le répète et le dis en connaissance de cause : ce sont des animaux qui n'ont pas d'âme. Ne vous fiez pas à leurs costumes et à leur apparence : un éléphant reste un animal- même en col blanc et en costume...

                                             LION DE MAKANDA

                                                                   *

Les millions à Genève de Denis-Christel Sassou-Nguesso
Le président congolais Denis Sassou Nguesso, le 5 août 2014 à Washington.

C’est un étrange contrat qu’une source anonyme a fait parvenir à l’ONG suisse La Déclaration de Berne, spécialisée dans les recherches sur la corruption des dirigeants africains, et que révèle l’hebdomadaire suisse Le Matin Dimanche ce 1er mars 2015. Un contrat signé Denis-Christel Sassou Nguesso qui confère à une petite société établie à Genève le droit exclusif d’exportation du pétrole raffiné congolais.

Denis-Christel Sassou Nguesso, fils du président congolais, est aussi le PDG de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) et administrateur général de la Congolaise de raffinage (Coraf). Il a ainsi toute autorité de confier à des intermédiaires des cargaisons de diesel. Mais si ce contrat éveille les soupçons, c’est que la société en question, Philia SA, créée le 24 octobre 2012, selon le registre du commerce de Genève, est inconnue dans le petit monde genevois du pétrole, et que selon les opérations dont Le Matin Dimanche a obtenu les détails, son rôle semble relever davantage du parasite que du facilitateur d’affaires. Il n’y a pas eu d’appel d’offres pour la sélection de Philia SA comme intermédiaire, et elle est autorisée à prélever 2 % de marge, le double des pratiques du marché.

Philia SA, société inconnue aux pratiques suspectes

Ainsi, le 15 octobre 2013, Philia SA a reçu une cargaison de 43 891 tonnes de pétrole raffiné de la part de la raffinerie d’Etat congolaise Coraf et l’a revendue le même jour à la société AOT Trading AG à Zoug (Suisse) pour 29,4 millions de dollars. AOT achemine ce pétrole aux États-Unis, où se trouve l’acheteur final. Mais ce n’est que le 14 décembre 2003 que Philia SA vire la somme sur un compte de l’Etat congolais, prélevant 418 000 dollars de commission au passage.

Ce délai de deux mois est lui aussi suspect, les pratiques du milieu étant plutôt de l’ordre de dix jours. Entre mai et novembre 2013, une douzaine de transactions ont eu lieu, laissant 2,8 millions de dollars de commissions à Philia SA.

Lire aussi : SwissLeaks : quand les forêts d’Afrique remplissent les comptes secrets d’HSBC

Selon le registre du commerce, la société a un capital social de 100 000 francs suisses (près de 93 600 euros) et un seul administrateur, un certain Ikenna Okoli, ancien analyste chez Ernst & Young, actuellement banquier d’affaires établi à Signy-Avenex, village de 486 habitants au-dessus de Nyon, en Suisse, à 26 km de Genève. Les profils LinkedIn permettent d’identifier cinq autres employés de Philia SA, dont le trader Jim Fleet, ayant travaillé à Genève pour les pétroliers russes Souz Petrolium, le responsable du risque et du crédit Jim de Root, et pour le développement, Daniel Ndiaye, un ancien de Total et de la Banque Natexis. La société a changé deux fois d’adresse en deux ans, elle a actuellement son siège dans la très sélect rue du Rhône, fameuse pour ses banques, ses bijouteries et ses magasins de montres de luxe.

Marc Guéniat, responsable des enquêtes de la Déclaration de Berne, a déclaré au Matin Dimanche : « Pour la Coraf, le choix de Philia SA comme partenaire n’est pas fondé sur des critères économiques, au contraire. Elle prend non seulement des risques financiers inutiles, mais se prive aussi de juteux bénéfices ». Marc Guéniat soupçonne que Philia SA agit sous la commande de Denis-Christel Sassou-Nguesso afin d’empocher une part des recettes pétrolières du Congo.

Au service des ambitions politiques de Denis-Christel Sassou Nguesso ?

Denis-Christel, le fils du président Denis Sassou-Nguesso, surnommé « Kiki le pétrolier », a déjà été épinglé à deux reprises pour ses dépenses extravagantes. En 2007, l’ONG britannique Global Witness publiait ses relevés de carte de crédit qui trahissait ses séjours à l’hôtel Bristol à Paris - alors que la famille ne possède pas moins d’une vingtaine de résidences parisiennes - et ses achats chez Christian Dior, Chistian Lacroix ou Louis Vuitton. D’autres achats plus récents ont été détaillés par l’enquête des juges français sur les biens mal acquis (BMA) : 473 796 euros pour de l’habillement entre 2005 et 2011 dans plusieurs boutiques parisiennes de luxe, ainsi que sept voitures - Porsche Cayenne, Maserati, Bentley coupé et autres. La plupart de ces achats avaient été réglés par des virements en provenance de banques suisses.

Lire aussi : SwissLeaks : qui sont les millionnaires africains de HSBC ?

Ces millions engrangés par la société Philia SA à Genève sont-ils destinés à continuer d’assouvir sa fièvre d’achats de luxe ? Pour un expert de la politique congolaise, qui préfère garder l’anonymat, c’est plutôt une explication politique qu’il faut chercher. « Tout le monde est en train de se résoudre à une nouvelle candidature de Denis Sassou-Nguesso à la présidentielle en 2016, dit-il. Mais plusieurs ambitieux préparent le coup d’après, dont son fils Denis-Christel ainsi que Jean-Dominique Okemba, ancien patron des services et actuel patron de la BGFI Bank Congo. Chacun tente de constituer un trésor de guerre pour se profiler dans l’après Sassou ».

Lire aussi : Ces chefs d’Etat africains qui s’accrochent au pouvoir

Denis-Chistel, lui-même, cache à peine ses ambitions. Dans une interview accordée en janvier 2014 à Jeune Afrique, il déclarait : « Avant d’être le fils du président Sassou Nguesso, je suis un citoyen congolais, avec les mêmes devoirs mais aussi les mêmes droits que mes compatriotes. À ce titre, et si un jour je décide de le devenir [chef de l’État, NDLR], ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, je le ferai savoir clairement et publiquement. À ce moment-là, les Congolais qui auront à se prononcer devront comprendre que cette ambition est aussi noble et légitime que celle de tout autre compatriote. Ils ne devront pas la percevoir comme illégitime a priori parce que je m’appelle Sassou Nguesso ».


En savoir plus sur

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/03/01/les-millions-a-geneve-de-denis-christel-sassou-nguesso_4585410_3212.html#MEJoLICfWABvs3OQ.99

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 20:51
COMMENTAIRE : Décidément, jouer les médiateurs dans des conflits africains ou sous-régionaux - plaît au monstre des rives de l'Alima car cela lui permet de cultiver a contrario l'image d'un homme de paix - alors que c'est un meurtrier de masse qui tue par les bombes (4 mars 2012), par la faim, la soif, l'absence de soins, le manque d'électricité qui paralyse l'économie du pays, par l'ignorance, le chômage, la désinformation et par le meurtre rituel ou gratuit (attaque au domicile du colonel Marcel Ntsourou sur un prétexte fallacieux). Cherchez et vous verrez que Denis Sassou Nguesso n'a jamais résolu une seule affaire depuis qu'il joue les médiateurs ; c'est plutôt une calamité qui apporte intrigues et désordres. N'est-il pas celui qui a mené son fils initiatique François Bozizé en bateau à Libreville ? Quelle affaire a-t-il déjà résolue pour qu'on lui fasse confiance même à un sur million ? Aucune. Au contraire, à lui seul, Denis Sassou Nguesso est une arme de destruction massive de son propre peuple qui veut se faire passer pour un homme de paix - alors même que par l'opération Pandore III menée conjointement par SA garde républicaine et la gendarmerie, il démontre une fois de plus qu'il est prêt à faire couler les larmes, les urines et le sang des autres. C'est un violent qui ne croit et ne respecte que la force. Qui  a armé la Séléka ? Qui a fourni machettes et couteaux aux Antibalakas ? Cherchez et vous trouverez...
Dans l'affaire centrafricaine au cours de laquelle musulmans de la Séléka et Antibalakas chrétiens et animistes se déchirent, Denis Sassou Nguesso démontre la noirceur de son âme en cassant des cacahuètes sur le dos de Catherine Samba Panza au travers d'une double médiation : une avec elle et une autre sans elle - ce qui a fini par brouiller les relations entre la présidente de la transaction centrafricaine et l'enfant terrible des rives de l'Alima. Il est un proverbe qui dit : "lorsque qu'on se couche dans le lit d'un serpent venimeux, il ne faut pas croire que l'on ait à l'abri de son venin..." Comprenne qui pourra !
 Pendant qu'il se trouve en Italie, une délégation d'hommes politiques centrafricains composée d'au moins quatre anciens premiers ministres s'y trouve aussi et difficile de croire qu'ils ne vont pas se retrouver dans une curie romaine, l'église du mensonge s'y prêtant à souhait...
Dans les médiations qu'il a conduites par le passé et même dans celles qu'il conduit aujourd'hui ou conduira demain, il n'y aura qu'un seul gagnant, un seul glorieux gagnant : DENIS LUCIFER NGUESSO. TOUT POUR SA GLOIRE, RIEN QUE POUR SA GLOIRE !
 
                                                             *

Une délégation de politiques centrafricains se trouvent à Rome, depuis jeudi, à l'invitation de la communauté catholique Sant'Egidio, qui fait œuvre de médiation dans certains conflits. Ils doivent y rester environ une semaine pour préparer le prochain Forum de Bangui, mais en Centrafrique, on s’interroge beaucoup sur cette nouvelle initiative diplomatique.


Pas moins de quatre anciens Premiers ministres, Martin Ziguélé, Nicolas Tiangaye, Anicet George Dologuélé et Enoch Dérant-Lakoué, ont fait le déplacement à Rome. Avec eux, il y a aussi la vice-présidente du CNT, le Parlement de transition, Léa Koyassoum-Doumta et Béatrice Epaye, qui préside le comité d'organisation du Forum de Bangui.

Ce n'est pas la première fois que Sant'Egidio se penche sur le cas centrafricain. En novembre 2013, la communauté avait fait signer aux autorités de l'époque, à la société civile et aux communautés religieuses, un « pacte républicain ». Les signataires promettaient de promouvoir sécurité, désarmement, dialogue politique et démocratie. Mais un mois plus tard, Bangui était à feu et à sang. 

Alors que le Forum de réconciliation approche, la délégation présente à Rome ce vendredi serait là pour en expliquer les enjeux. Beaucoup dans les cercles du pouvoir actuel à Bangui s'étonnent du calendrier choisi alors que la préparation du Forum prend du retard. « C'est tout à fait normal d'impliquer les politiques, explique Rainaldy Sioké du RDC, parti dont le nouveau leader Désiré Kolingba se trouve à Rome également. C'est une crise politique au départ, devenu politico-militaire. Mais la solution doit être politique. »

Faut-il y voir un lien, le médiateur Denis Sassou-Nguesso est en visite officielle de trois jours dans la capitale italienne.
 

 

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 17:23

C'est l'affaire de l'épine de pinède hexagonal qui ne veut pas quitter la belle chaussure Pierre Cardin de Denis Sassou Nguesso - même si pour l'instant, c'est lui qui se pique mais ce sont les siens qui ressentent des douleurs. Cette épine nommée BMA (Biens Mal Acquis) a décidé de s'en prendre à la famille la plus puissante du Congo avec ses centaines de comptes bancaires et ses nombreuses propriétés en France, entendez, palaces en tous genres - sans oublier tous les biens luxueux : voitures, bijoux, fringues, etc, qui accompagnent le sac du Trésor public congolais. 

Vous avez certainement lu l'article concernant la perquisition faite à Paris dans la luxueuse demeure de 638 mètres carrés d'Edgar Nguesso, "fils" de Denis Sassou Nguesso selon la logique mbochie patriarcale - même si dans la nomenclature occidentale de parenté, il ne s'agit que de son neveu. Sassou y voit des intrigues politiques venant de la part de la Gauche - alors que cette affaire a commencé sous la présidence de son ami Nicolas Sarkozy qui n'a pas réussi à lui retirer l'épine du pied : en France contrairement au Congo, la justice est indépendante. Alors, Sassou pas content, on s'en fout !  Il n'a pas les moyens d'en vouloir à ses maîtres, ceux-là mêmes qui l'ont porté au sommet de l'Etat en finançant son coup d'Etat. Il peut bouder, aller en Belgique ou en Russie que rien ne changera sur le plan judiciaire. Lui aussi s'en fout de laisser notre peuple dans la pauvreté, la saleté, la soif et la maladie, dans l'obscurité. Nous regrettons juste le fait que la justice française saisisse des biens de grande valeur, de l'argent liquide chez les Sassou & Nguesso - sans que cet argent ou ces biens ne puissent retourner à son vrai propriétaire : LE PEUPLE CONGOLAIS...

PRESSE/BMA : SASSOU PAS CONTENT QU'ON AIT PERQUISITIONNE CHEZ SON "FILS" EDGAR NGUESSO A PARIS...
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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 14:09
LE MOUVEMENT CONGOLAIS CONTRE LA DICTATURE (MCCD) ORGANISE SES UNIVERSITES D'HIVER A LYON EN MARS (7-8)
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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 14:57
Dans la mythologie grecque, Pandore, une sorte d'Eve, a ouvert la boîte qui contenait tous les maux du monde. Pandore est le symbole des maux, des douleurs, des larmes et du sang à venir. Bref, un mauvais augure. Donner le nom de Pandore, à une opération conjointe de la gendarmerie et de la garde républicaine congolaises, indique que l'exercice vise à s'entraîner à frapper avec dureté sa cible, de façon à lui asséner tous les maux possibles, y compris le trépas. Lorsque Denis Sassou Nguesso intime l'ordre de la mise en place de l'opération Pandore III, à Brazzaville, le 19 février 2015, devant deux ministres (Charles Richard Mondjo de la défense nationale et Zéphirin Mboulou de l'intérieur) ainsi que tout le haut commandement de la force publique, cela signifie qu'il veut envoyer un message d'intimidation au peuple congolais : " Vous vous couchez lorsque j'exécuterai mon hold-up constitutionnel ou je vous inflige les pires souffrances de la terre..."

Cette opération survient après les troubles qui ont émaillé les matchs des Diables Rouges dans les grandes villes du Congo - lors de la récente CAN en Guinée Equatoriale. En prévision d'un soulèvement plus important, le mastodonte veut tester sa gendarmerie et sa garde républicaine avec plus de sept cents hommes, un hélicoptère et des véhicules blindés, entre autres. Comme s'il s'agissait d'un guerre ! Eh oui, il s'agit bien de préparer une bataille contre le peuple qui ose montrer ses dents face au changement annoncé de la constitution. Au passage, entre nous, juste pour la petite indiscrétion, les fameux pseudo-sages du Kouilou rasent les murs en redoutant la vindicte populaire : en effet, c'est bien de recevoir l'argent de Sassou afin de dire tout haut que l'on soutient un coup d'Etat constitutionnel mais il faut échapper à la colère du peuple qui promet de brûler vos maisons si votre maître passait à l'action. ET JE VOUS APPRENDS QUE LE PEUPLE NE PLAISANTE PAS...

SELON SAINT SASSOU, AUX TRES TRES PETITS MAUX, LES GRANDS REMEDES. AUX GRANDS MAUX, DES REMEDES PANDORIENS pour être certain d'éradiquer la vermine populaire. Après tout, comme le dit si bien Denis Sassou Nguesso : "Le peuple ne compte pas ; seul le pouvoir vaut la peine que l'on se batte pour lui, qu'on tue pour le conserver". Il peut donc avec une telle inclinaison verser les larmes, les urines et le sang des autres en buvant son verre de Champagne au citron et en dégustant son fromage made in Oyo devant un plat de maboké au poisson-chat de ses étangs.

Non, Pandore I, II ou III, dans le passé, le présent comme dans le futur, augure de choses funestes, morbides, cruelles, fatidiques, mortelles, sanglantes. Il s'agit encore et toujours, dans le passé, le présent ou le futur, de frapper les chairs pour soumettre les esprits. C'EST LA LOI DE LA DOMINATION. C'EST POUR CELA QUE LES ESPRITS IMMORTELS ONT ETE ENFERMES DANS LES CHAIRS CAR AUTREMENT, EUX QUI N'EPROUVENT NI DOULEUR, NI JOIE, NI PEUR, NI PITIE, NE PEUVENT PAS ETRE DOMPTES. SEULS LEs INITIES LE SAVENT. JE VOUS L'APPRENDS...

OPERATION PANDORE III : QUAND SASSOU EXERCE SES MOLOSSES A REPANDRE LES PIRES LARMES ET LE SANG DES AUTRES
OPERATION PANDORE III : QUAND SASSOU EXERCE SES MOLOSSES A REPANDRE LES PIRES LARMES ET LE SANG DES AUTRES
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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 14:27

Le CNT ou Conseil National de Transition est né d'un constat simple :  comment restaurer la démocratie après près de vingt ans de dictature alors même que le régime PCT et alliés contrôle toutes les structures et tous les centres de décision du pays ? Le PCT n'a pas perdu une seule élection depuis le retour de Denis Sassou Nguesso aux affaires louches de la république, un retour qui a ouvert derechef une parenthèse dictatoriale qu'on avait cru fermer définitivement en 1992. Evidemment, cela se comprend car le PCT maîtrise tout le processus électoral dans notre pays, processus électoral pas du tout indépendant. Le PCT n'a jamais gagné une seule élection véritablement transparente, libre, plurielle et crédible.


Les choix ne sont pas énormes en matière de retour à la démocratie en réalisant bien que le Congo vit une dictature avec les oripeaux d'une démocratie électorale, bref, une démocrature. Voici le schéma de notre histoire politique tumultueuse depuis 1960 : Indépendance ==> Dictature émaillée de coups d'Etat ==> Conférence Nationale Souveraine  ==> Transition Milongo ==> Démocratie ==> Coup d'Etat ==> Dictature Sassou II avec transition de cinq ans ==> Démocrature (dictature paradoxalement élue).


Soit, on se fie au statu quo actuel et ou Sassou succède à Sassou ou un autre membre du PCT succède à Sassou, prolongeant la dictature et le règne de l'arbitraire. Soit, on trouve le moyen de passer de la dictature avec illusion électorale (démocrature) à la démocratie et là, il faut trouver le mécanisme régulateur. Si l'on reprend les choses depuis 1991, il s'est avéré nécessaire de mettre en place une transition et un gouvernement de transition dirigé par monsieur Milongo pour permettre des élections libres, plurielles et transparentes de se tenir. Autrement, l'appareil PCT aurait contrôlé le processus électoral et Denis Sassou Nguesso se maintenait au pouvoir (un peu le même contexte aujourd'hui avec une hégémonie totale du PCT : économique, politique, culturelle, médiatique, etc, en plus). 


Quand Sassou arrive en 1997, il défait les institutions de la démocratie au cours d'une longue transition de cinq ans (1997-2002) avant d'instaurer une dictature inscrite dans le marbre constitutionnel dès 2002. Si Denis Sassou Nguesso réussit son putsch constitutionnel qu'il projette actuellement, on n'est pas sorti de l'auberge dictatoriale. On continue le même système, les mêmes manœuvres destructrices pour le pays : meurtres, détournements, arbitraire, violation des droits primaires, misère sociale, décadence, etc. Si aujourd'hui, par aventure, Denis Sassou Nguesso s'en allait sans qu'il y ait un processus de rupture avec l'ordre ancien, il est à peu près sûr que le PCT se succèdera au PCT, la dictature à la dictature et, en président du PCT, Denis Sassou Nguesso pourra continuer à tirer les ficelles dans les coulisses. 


Nous estimons pour notre part qu'il faut une période de transition qui permette de déconstruire l'Etat-PCT pour asseoir les conditions d'une élection crédible. La transition nous semble incontournable, une idée que Sassou redoute car il en a peur, au risque même de laisser tomber le pouvoir s'il le faut afin de garantir le règne du PCT, le règne de l'arbitraire. C'est le plan B qu'il a en réserve.

Nous allons faire notre sortie officielle courant mai si tout le bureau le consent. Si vous admettez qu'il n'y a pas un autre moyen de restaurer la démocratie (one man one vote crédible) que par un nettoyage transitionnel, rejoignez-nous. Il y a de la place pour tous. Vous envoyez votre lettre de candidature en précisant qui vous êtes, vos attaches au Congo (père, mère, etc), vos anciennes expériences politiques si vous en avez, vos compétences professionnelles pour une optimisation de votre rôle au sein de l'organisation. Notre credo,  la discrétion. Notre force, nous sommes la seule organisation congolaise où les membres sont liés de façon étroite. 


Sans transition, si l'on poursuit les choses en l'état avec une CONEL aux ordres de Sassou, un conseil constitutionnel corrompu, des listes électorales truquées, nous ne pourrons pas restaurer la démocratie.  Le PCT contrôle l'armée et la force publique (opération Pandore III vient d'illustrer l'intention que le PCT va sévir par la violence en cas de contestations) ; même les quelques opérateurs économiques du pays sont du PCT. Bref, sans transition, point de possibilité à un retour démocratique. La transition est une nécessité qui s'est imposée même aux Burkinabés. Il n'est pas nécessaire de passer par la rue pour en arriver là : il suffit de travailler pour rendre l'idée de Transition irrésistible. La Conférence Nationale Souveraine est partie aussi d'une élite. Nous pouvons économiser des étapes, des conflits, des morts, du sang, des larmes si on convenait d'une transition véritablement démocratique puisque nécessaire. 


Je ne sais pas si vous vivez en France ou en Europe. Nous avons besoin de citoyens pour vulgariser cette idée soutenue par plusieurs personnes. Il a fallu un cadre, un lieu pour concevoir, creuser, porter, vulgariser et conduire le projet de transition, c'est-à-dire, faire passer une idée de quelques individus à un projet de nécessité nationale : c'est la raison d'être du Conseil National de Transition.

Nous avons besoin de personnes vertueuses, discrètes, patriotes, désintéressées qui font passer l'intérêt du pays avant leur petite personne. Nous sommes tous au CNT au service d'un projet. Donc nul besoin de regarder qui est qui car cela n'a pas d'importance puisque nous avons placé le Congo au-dessus de TOUT ! Voilà, monsieur K.


                             LION DE MAKANDA, VICE-PRESIDENT DU CNT 

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18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 19:54
RDC : JOSEPH KABILA PROMET DE SORTIR PAR LA PORTE CONSTITUTIONNELLE. QUE SASSOU EN PRENNE DE LA GRAINE...

L'Afrique se bat pour se frayer un chemin vers la démocratie alternative par la voie des urnes. Tout n'est pas parfait mais on avance. Certains en Occident comme l'ancien président Jacques Chirac, doutent qu'elle y parvienne. Entre la dictature et la démocratie, se trouve la Constitution qui appelle désormais à plus de respect des tables de sa loi constitutionnelle. En voyant déferler la "révolution de jasmin" en Afrique du nord, une révolution partie de la tunisie qui fit détaler le monarque Ben Ali et sa famille, l'Europe affirmait péremptoirement que cette révolution populaire ne traverserait pas les Tropiques. Nous avons été parmi les rares qui ont prédit le contraire (nos 517 abonnés peuvent le témoigner). Le vent de liberté a ensuite gagné le Burkina Faso inspirant ce que certains résistants aux dictatures anthracites ont appelé la "ouagattitude". Blaise Compaoré balayé par la révolte de la rue, les regards se sont tournés vers l'Afrique centrale avec sa cohorte de dictateurs qui doivent pour certains quitter le pouvoir en 2015 ou 2016. Les Bongo, Sassou, Kabila étaient désormais dans la ligne de mire.

Nous avons prédit que les choses commenceraient par dégénérer sur la rive gauche du Congo. En essayant de modifier la loi électorale, Joseph Kabila a déchaîné la vindicte des députés de l'opposition et l'indignation populaire. Le peuple fatigué de supporter le premier Rwandais du Congo a vu dans cette tentative de la modification de la loi électorale par l'intermédiaire d'un vote à l'assemblée nationale une manoeuvre dilatoire. Les jeunes se sont déchaînés. Kengué Wa Dondo a trouvé une voie de repli en affirmant que la loi électorale ne serait plus modifiée de sorte à conditionner la prochaine élection présidentielle par un recensement général de la population. Ce qui aurait pu prendre quelques années, vu la superficie gigantesque de la RDC. Joseph Kabila a fini par annoncer, le 5 février 2015 (une date qui parle à "l'homme du 5 février 1979"), par la voix de son porte-parole qu'il ne restera pas au pouvoir en 2016. Aujourd'hui, les débats portent désormais sur le coût exorbitant de l'élection présidentielle en RDC : un milliard de dollars que le pays risque  de ne pas trouver, certains redoutant que le manque de financement soit une autre façon de maintenir le cheval de Troie du président sur échasses, Paul Kagamé, en RDC. Nous savons que ce grand pays frère n'aura aucun problème à trouver les moyens pour financer cette élection présidentielle qui permettra aux Congolais de voter un fils du Congo afin qu'il nettoie le pays de la pègre rwandaise...

Sur la rive droite, lors de la dernière CAN, surfant sur la victoire des Diables rouges sur l'équipe nationale du Burkina Faso, les fanatiques du mastodonte politique congolais Denis Sassou Nguesso ont affiché des banderoles : "Le Congo n'est pas le Burkina..." Nous y avons déjà répondu que le Congo n'était pas le Burkina puisque nous avons été le premier pays africain à chasser un président de la république le 15 août 1963 au travers d'une marche populaire. Nous ne sommes pas plus lâches ou moins courageux que les Burkinabés. D'ailleurs, nos jeunes l'ont montré à Talangaï lors de la CAN en pillant les commerces des prête-noms du pouvoir. Les crocodiles du PCT ont vite fait de crier au complot, à la manipulation, eux qui s'y connaissent avec leurs docteurs en agitation politique et leurs experts en complots de toutes sortes.

Nous avons déjà averti que ce qui vient de se passer au Congo Démocratique ne manquera pas de se passer chez nous : il suffira que Denis Sassou Nguesso annonce péremptoirement qu'il veut se maintenir au pouvoir au travers d'un référendum anticonstitutionnel, par exemple. Qu'il jette donc la première sottise sur la porte constitutionnelle dont les tables de la loi se referment doucement derrière lui en le poussant à rejoindre des vaches, ses autruches et ses poissons-chats au bord de l'Alima. Prudent, le grand ndzokou veut jouer la carte du dialogue avec une fausse opposition acquise à sa cause - alors que de nombreux alliés se démarquent déjà comme le RDPS, le MUST, le MCCDI, le RDD, en disant "NIET" au changement de la constitution. Habitué au coup de force, Denis Sassou Nguesso veut jouer sa dernier carte : dialogue - échec (du dialogue) - référendum - nouvelle constitution - transition qui lui ferait gagner quelques années de plus - puis élection présidentielle, législative et sénatoriale. Il s'agit de passer comme toujours par dessus le peuple en jouant la carte d'une pseudo-opposition acquise à sa cause. Seulement, voilà, le peuple n'entend plus se faire dicter la loi du plus fort, du plus assassin. Au nord comme au sud, à l'est comme à l'ouest, les Congolais sont fatigués par trente ans de prédation tous azimuts.

A présent que Joseph Kabila vient de jeter l'éponge, que Denis Sassou Nguesso se rassure : il sera le suivant à subir le courroux populaire. C'est à lui de choisir la façon dont il exécutera sa derrière pirouette politique : où il renonce à faire couler les larmes et le sang des autres ou il le fait et, cette fois-ci, les larmes et le sang des siens risquent aussi de couler. Ceci n'est pas une hypothèse mais une prophétie...

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