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6 avril 2015 1 06 /04 /avril /2015 14:52

En rencontrant madame Lydie Kolélas à Lyon, je lui ai demandé comment faisait son frère en conseil de ministres pour supporter le regard soupçonneux et inquisiteur de Denis Sassou Nguesso dans la mesure où il s'était prononcé contre la modification et le changement de la constitution. On aurait pu comprendre qu'il démissionnât ou que Sassou le démît de ses fonctions mais la logique est ailleurs et pas cartésienne du tout : Sassou ne peut pas commettre deux fois l'erreur faite en limogeant André Okombi Salissa devenu depuis lors un électron libre qui dresse ses ergots de coq gonflé à bloc face à l'éléphant. Nous ne corroborons pas naturellement la rumeur d'une démission de Guy Brice Parfait Kolélas du gouvernement : il veut  certainement aller jusqu'au bout du boukoutage légal. De toute façon, avec le mastodonte de l'Alima, on ne démissionne pas mais on est démis de ses fonctions. Et pour Guy Brice Parfait Kolélas, en 2015, les conseils de ministres se raréfient, le mokilimbembé de l'Alima ayant d'autres vaches à fouetter...

En attendant, il faut un plan pour enrayer l'ambition assumée du jeune Guy Brice Parfait Kolélas qui a déjà déclaré qu'il était candidat à la succession du mastodonte. Il veut être calife à la place de l'éléphant tout en continuant à frétiller devant le monstre. Quel culot ! Un affront de plus que le cobra royal a du mal à digérer au point où il fomenterait de le contrer dans le Pool en relançant la carte de Ntumi et de son CNR selon la LC. Il faut diviser pour rester mettre du jeu et, en l'occurrence, prendre un bon fils du terroir pour l'opposer à un autre fils du terroir. C'est ainsi que Hugues Ngouélondélé  a stoppé net le projet de Mathias Dzon de devenir député. Attendez, si Mathias n'a pas réussi à devenir député devant Hugues, comment peut-il espérer assouvir son obsession de devenir président de la république ? Juste question de rigoler un peu.

Ntumi veut dialoguer. Il l'a fait savoir dans une vidéo postée sur Youtube. Qu'importe l'interlocuteur, le sujet ou le terrain. Et ça, ça flatte notre ndzokou national qui a tendu la carotte du dialogue pour attraper le référendum. Le bâtisseur va peut-être sortir de ses chantiers pour donner un coup de pouce à Denis Sassou Nguesso si on en croit la Lettre du Continent. Cependant, nous vivons un climat d'incertitude politique, les intentions des uns n'étant pas celles des autres. Si Ntumi se rebiffe, Sassou en d'autres cartes "poolistes" à lancer : on peut très bien assister à un affrontement entre frères dans le Pool en cas d'élections présidentielles.

Mabio Mavoungou, Guy Brice Parfait Kolélas, André Okombi Salissa, Mathias Dzon, voilà de sérieux candidats qui veulent tondre notre pachyderme national pour se revêtir de son pouvoir, lui, le nkani à vie. Ceux qui pariaient pour avoir un seul candidat de l'opposition comme au Sénégal ont tout faux. Au Congo, l'ambition reste une affaire individuelle, déjà que les alliés d'hier s'affichent en plein jour - avant que les faux opposants n'allongent la liste des candidats au trône éléphantesque du royaume. Entre vraies et fausses ambitions individuelles, il faudra séparer le bon grain de l'ivraie...

 

SASSOU VEUT RELANCER NTUMI ET SON CNR POUR CASSER GUY PARFAIT KOLELAS
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5 avril 2015 7 05 /04 /avril /2015 12:28
LE CONGRES AFRICAIN POUR LE PROGRES (CAP) VOUS CONVIE A SON COLLOQUE A LYON LE 18 AVRIL 2015

Le Congrès Africain pour le Progrès (CAP) organise un colloque à Lyon, le 18 avril 2015 à l'hôtel Ibis de Perrache sis 28 cours de Verdun 69002 de 9 heures à 19 heure avec pour thème : "Le Congo à l'épreuve de l'alternance en 2016". (Métro Perrache). 

 

Congrès Africain  pour le Progrès-CAP            
Fédération CAP -France
                                                                            Lyon, le 03 mars 2015




INVITATION  COLLOQUE  DU CAP
18 AVRIL 2015- LYON
Quelle gouvernance politique, économique et sociale au Congo en 2016 ?


Madame, Monsieur,


Le Congo est dans un tournant décisif de son histoire avec la perspective de la fin du mandat du président de la république. Tous  les acteurs sont unanimes sur un diagnostic partagé: le pays est dans une impasse sur le plan de la gouvernance politique, économique et sociale. C’est la raison pour laquelle, le Cap organise cette journée de réflexion pour échanger, confronter les idées et dégager des perspectives en vue de la construction d’un projet politique alternatif.


Nous vous proposons de faire un point avec des personnalités congolaises et étrangères  qui à travers leurs regards croisés vont alimenter les débats et formuler des propositions concrètes sur :

  • La gouvernance politique
  • Le développement économique
  • La politique sociale

Nous avons le plaisir de vous inviter à ce colloque qui se déroulera :


Le samedi 18 avril 2015 de 9h à 18h à l’hôtel Ibis  Lyon centre  Perrache
 28 cours de Verdun Perrache 69002 Lyon-Tel. 04 78 37 56 55.


Le programme détaillé vous sera transmis en temps opportun. 
En vous remerciant d’avance de confirmer votre participation pour une raison d’organisation, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.


                                                        Alexandre Libissa
                                      Premier Secrétaire fédération Cap France

Contact comité d’organisation : Jean LiGNONGO,  06 62 66 47 76 mail : jeanlignongo@hotmail.com
                Jean Didier Ekori,   06 88 20 67 60 mail: ekorijd@yahoo.fr

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5 avril 2015 7 05 /04 /avril /2015 10:57

Certains lui reprochaient son silence. Lui a préféré répondre indirectement en lançant les femmes du CADD en première ligne le dimanche 29 mars 2015 au palais des congrès de Brazzaville. Belle stratégie ! Qui oserait s'en prendre à des femmes sans défense ? Même Jean François Ndenguet se verrait pousser des scrupules.

En prenant pour thème "l'alternance politique", les femmes de la Convention pour l'Action, la Démocratie et le Développement indiquent clairement qu'après Mathias Dzon - bien que sans se prononcer directement, André Okombi Salissa se place en lice pour prendre la place de notre mastodonte national. Et les femmes du CADD y croient !

Il est clair que si l'électorat féminin soutient en masse le plus mbochi des Tékés, il affiche un avantage conséquent. Cette stratégie de la femme jetée en campagne ou en précampagne devrait inspirer ceux qui rêvent de jouer la rue contre la dictature : des femmes qui sortent dans les rues, c'est un spectacle insolite qui pourrait enrayer la gâchette du plus grand chanvreur de la milice de notre ndzokou de l'Alima.


"Notre engagement à défendre la démocratie n’est pas négociable" ou encore " Mobilisons-nous pour une alternance politique crédible et apaisée au Congo ", tout ceci montre qu'Okombi Salissa tient à l'alternance. IL Y CROIT SUREMENT PARCE QU'IL SAIT QU'IL A SES CHANCES. D'aucuns disent qu'il aurait reçu le quitus de l'Elysée lors de son séjour à Paris et aussi celui de Washington.

André Okombi Salissa compte sur sa bonne étoile qui a essaimé de la reconnaissance sur toute l'étendue de la république. La seule question que l'on se pose est la suivante : aura-t-il le culot de défendre la démocratie comme il défendit son front 400 lorsque Denis Sassou Nguesso essayera de passer en force ? Les femmes engagées au CADD pourront-elles envahir les rues du Congo en cas de nécessité ? Il faudra bien que tous les leaders sérieux se préparent à l'épreuve de force que Denis Sassou Nguesso prépare. Pour paraphraser les Romains, nous affirmons : " QUI VEUT LE POUVOIR, PREPARE LA RUE " !

Il fait toujours partie du sérail du PCT à ce que l'on sache ; son poste de député faisant foi. Comment va-t-il s'y prendre pour lâcher les siens et faire cavalier seul ? Il a certainement de nombreux alliés intestins au sein de ce parti qui risque d'exploser si on n'y prend garde : si la constitution poursuivait son petit bonhomme de course contre la montre sans obstacles, nous parions que le Parti des Crocodiles Tricheurs finira par se diviser, pour le bénéfice d'André Okombi Salissa. Seul l'avenir nous le dira... En entendant, une vache du JR Ewing d'Oyo me glisse de vous dire : " Il ne faut pas vendre la peau de l'éléphant avant d'avoir tué tous les crocodiles de l'Alima..." En clair, ne pas battre campagne avant la campagne officiel ! LE PCT n'a pas encore lancé son dernier jet venimeux...

ANDRE OKOMBI SALISSA, DEJA EN CAMPAGNE POUR 2016 !
ANDRE OKOMBI SALISSA, DEJA EN CAMPAGNE POUR 2016 !
ANDRE OKOMBI SALISSA, DEJA EN CAMPAGNE POUR 2016 !
ANDRE OKOMBI SALISSA, DEJA EN CAMPAGNE POUR 2016 !
ANDRE OKOMBI SALISSA, DEJA EN CAMPAGNE POUR 2016 !
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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 15:01

En écoutant Denis Sassou Nguesso sur la BBC, on peut se demander si ceux qui estiment qu'un dictateur ne peut être évincé que par la force n'ont pas raison. En effet, le droit appelle le droit et la force appelle la force. Nous l'avons dit depuis longtemps : "la force ne respecte que la force". L'attitude du régime de Brazzaville à l'égard du pasteur Ntumi le démontre en suffisance... 

Denis Sassou Nguesso méprise le peuple congolais et cette évidence, il l'a déjà démontrée en abrogeant la constitution du 15 mars 1992 - sans organiser le moindre référendum ou sans demander son reste à personne. Il se croit tout permis en sa qualité de roi de la république royale franc-maçonne du Congo.

Quand il affirme qu'un dirigeant de l'opposition ne peut gouverner à partir de la constitution du 20 janvier 2002, il confirme que le logiciel  installé dans le processeur politique national est conçu pour ne faire élire qu'un membre du PCT. Il oublie que lui-même procède beaucoup par décret sans rien demander à personne. Cependant, il est tout à fait possible qu'une simple révision suffise pour améliorer ces dispositions de la constitution ! Où se trouve donc la nécessité de changer, c'est-à-dire, d'abroger ladite constitution si c'est juste pour permettre au futur président de révoquer l'assemblée ?

Qui peut croire que dans le contexte actuel un opposant véritable peut gagner une élection présidentielle au Congo - alors que tous les dés sont pipés ? Sassou veut faire croire que le changement de la constitution n'est pas associé à son envie de rester au pouvoir mais c'est pourtant le cas. La preuve ? Il refuse de se prononcer dès qu'on lui parle de troisième mandat. Il ne veut pas se trahir. Il veut surprendre son petit peuple. Si on doit juste reconsidérer la constitution pour que le nouveau président puisse révoquer l'assemblée et provoquer de nouvelles élections, rien n'empêche de le faire au travers d'une simple révision, ces dispositions n'étant pas frappées du sceau de la permanence absolue. Le changement de constution n'est pas nécessaire sauf dans un cas : permettre à Denis Sassou Nguesso de se présenter à un troisième mandat. Tant que la constitution du 20 janvier 2002 restera en vigueur, Denis Sassou Nguesso ne peut s'autoriser un troisième. IL DOIT ASSASSINER LA CONSTITUTION COMME COMME IL ASSASSINA MARIEN NGOUABI. Il a déjà fourbi l'arme destructirce : SON référendum !

Denis Sassou Nguesso ne lâchera pas la proie qu'il tient entre se griffes, la proie Congo ne s'échappera pas des filets de sa mégalomanie. Il faut envisager toutes les options pour le faire partir. Autrement, il ne partira pas.

Pour notre part, notre exigence est claire : il faut suspendre la constitution parce que Denis Sassou Nguesso a  pris le pouvoir par la force, violant ainsi la constitution de 1992. On referme la parenthèse dictatoriale à travers une transition qui permettrait d'organiser comme en 1992 de vraies élections libres, transparentes et plurielles. Ensuite, le président légitme qui viendra - car Sassou est un dictateur illégitime qui n'a jamais été élu - prendra le soin de reconsidérer la donne constitutionnelle.

Le Congo se dirige droit vers une zone de turbulences politiques puisque Denis Sassou Nguesso accumule des nuages sur la tête de son peuple. Denis Andreas Sassou-Lubitz Nguesso conduit l'avion Congo avec quatre millions de personnes à bord vers un crash volontaire très violent. Que va-t-il se passer après le dialogue ? En invitant des personnalités comme Tsaty Mabiala pour jouer le rôle de contradicteur à son dialogue, nous savons que ce débat n'aboutira à rien de consensuel, justement ce que veut l'enfant terrible d'Edou. C'est le prétexte qui lui ouvrira les portes de son référendum qui masque en fait sa véritable intention de fomenter son dernier putsch constitutionnel. Dans un pays où la fausse opposition survit aux frais du pouvoir, il faut se dire que la parole du monarque fait office de "vérité politique", de mot d'ordre à suivre. En leur qualité de francs-maçons, la plupart des hommes politiques du Congo sont volontairement soumis à Denis Sassou Nguesso en sa qualité de grand maître de la Grande Loge du Congo.

Qui peut arrêter Denis Sassou Nguesso ? Avec quels moyens ? La rue ? La communauté internationale ? L'armée ? Sassou Nguesso proclame  tous azimuts que le Congo ne doit souffrir d'aucune ingérence étrangère - alors que lui a opéré son coup d'Etat avec l'aide de Dos Santos, un allié avec lequel il vient de signer un protocole de défense. L'armée a perdu son caractère républicain : c'est une simple milice tribale qui nous tient de force publique. La rue reste une option aléatoire car le peuple n'a pas confiance en l'opposition intérieure qui fait le jeu de Denis Sassou Nguesso. Il faut désormais envisager toutes les options. Y COMPRIS LA FORCE. Elle deviendra légitime si Denis Sassou Nguesso se maintient au pouvoir après le 14 août 2016 à 14 heures. QUI PREND LE POUVOIR PAR LA FORCE N'EN PEUT ETRE CHASSE QUE PAR LA FORCE LORSQUE LE DROIT NE PEUT LE FAIRE. Le mastodonte de l'Alima s'arme en conséquence. Il a déjà entrevu l'épreuve de force. Certes, nous ne voulons pas l'usage de la force dans notre pays mais NOUS N'AVONS PAS LE CHOIX DES ARMES : C'EST LE DICTATEUR QUI NOUS LES IMPOSE !  Nous en appelons à un sursaut républicain de tous ceux qui ont gardé l'esprit républicain dans l'armée. SI LE 14 AOUT 2016, DENIS SASSOU NGUESSO NE QUITTE PAS LE POUVOIR, IL FAUDRA LE DEPOSER...

 

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 17:04
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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 12:19

Fredy Mathe, bonjour. Peu de gens me connaissent depuis dix-huit ans que nous avons commencé ce combat avec mon frère Jean Claude Béri à Lyon. Tout a commencé à Lyon avec la RESCO.

Pour accuser quelqu'un de complicité avec un système qu'il combat depuis dix-huit ans, il faut vraiment détenir des preuves solides. Proposer l'idée d'une transition après Sassou au lieu de se précipiter dans une nouvelle élection qui consacrera la poursuite du règne du PCT, n'est pas une collusion avec le régime des crocodiles de l'Alima. Ne vaut-il pas mieux faire comme les Burkinabés en prenant le temps d'une transition qui aurait pour mission de créer les conditions d'une élection présidentielle libre, transparente et plurielle ? C'est la voie choisie par le Burkina-Faso. Les Burkinabés auraient pu, après Blaise Compaoré, respecter la constitution en laissant le président du sénat, un proche de Compaoré, diriger le pays et organiser les élections dans le délai légal prévu par la loi. Ils ne l'ont pas fait. Compaoré parti, ils ont pris le temps de suspendre la constitution pour un nettoyage transitionnel.

Le départ d'un dictateur ou d'un chef d'Etat ne signifie pas la mort de son système qui tient souvent tous les rouages d'un pays : politiques, économiques, sociaux, culturels, médiatiques, etc. Denis Sassou Nguesso lui-même a pris cinq ans de transition pour nettoyer le système laissé par Pascal Lissouba : il fallait nettoyer l'armée, la police, la gendarmerie, la fonction publique, les ambassades, l'assemblée nationale, le sénat, les directions, etc, des personnalités laissées par l'ancien régime. Sassou a pris le temps au cours d'une transition flexible. Nous ne demandons que trois ans et nombreux partagent notre avis.

LA TRANSITION SE DEROULERA SANS SASSOU ET APRES SON MANDAT. Posez-vous cette question : Y aura-t-il des élections en 2016 ? POUR MA PART, JE FAIS MAINTENANT L'HYPOTHESE DE REPONDRE : NON. Organiser des élections en 2016 signifierait que Denis Sassou Nguesso accepte de respecter la Constitution du 20 janvier 2002. OR, IL VEUT L'ASSASSINER ! Par conséquent, cet homme n'a pas envie d'organiser des élections pour que quelqu'un d'autre prenne sa place. S'il réussit son putsch constitutionnel, il mettra en place une transition d'une autre nature, celle dont vous faites allusion certainement.

Tout le monde semble oublier que Denis Sassou Nguesso n'a pas pris le pouvoir démocratiquement mais par les armes et c'est ce qui compte - car le reste ne relève que de mécanismes subtils pour conserver le pouvoir. Il est donc nécessaire qu'après cette parenthèse dictatoriale, quand il aura fini son mandat, qu'on instaure une transition suspensive (de la constitution) - comme l'a fait le Burkina-Faso - pour mettre à plat le système afin que nous ayons un président légitime. Ce dernier aura vocation de par sa légitimité à poser la question de l'adaptation de la constitution du 20 janvier 2002 dont une bonne révision suffirait pour l'adapter. C'est notre point de vue partagé par de nombreuses personnalités.

IL FAUT JUSTE DISTINGUER LA TRANSITION AVEC SASSOU (CELLE QUE VEUT LE PCT POUR ATTENDRE QUE LA DROITE REPRENNE LE POUVOIR EN FRANCE) ET LA NOTRE QUI INSISTE SUR LA NON ORGANISATION DES ELECTIONS EN 2016 POUR EVITER DE PROLONGER ARBITRAIREMENT LE REGNE DU PCT. J'espère que je suis encore un peu pédagogue pour me faire comprendre clairement, mon cher, Fredy Mathe..

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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 20:01

Je reviens de Paris où j'ai participé à la réunion d'initiation d'une coalition républicaine pour la restauration de la démocratie. Comme l'a si bien dit Raphael Goma qui présidait la séance, il ne s'est pas agi de créer un nouveau parti ou de lancer une nième association loi 1901. Il s'agit désormais de mettre sur pied une coalition républicaine pour la restauration de la démocratie avec objectif de porter la dynamique démocratique de la diaspora sur place au Congo en se déplaçant massivement. Jean Claude Béri a rappelé les tenants et les aboutissants de ce qui s'était dit à Lyon lorsqu'il posait la question suivante : pourquoi ne parvient-on à se rassembler ? La session du samedi 28 mars 2015 s'efforçait de répondre à la manière dont il fallait s'y prendre por faire partir Denis Sassou Nguesso. Avant de lancer le débat, les organisateurs ont tenu à donner la parole aux panafricanistes venus participer l'événement.

Lors de mon intervention qui a par ailleurs été remarquée par monsieur Bamba du Mali, j'ai tenu à exposer la démarche des anciens kamites en vigueur à l'époque du royaume du Kongo et même pratiquée en Egypte pharaonique. Face à un problème, les anciens avaient une démarche bien spécifique :

1) S'agit-il d'un problème déjà rencontré par le passé ou non ? Ce premier questionnement est capital : il faut un bon diagnostic pour trouver le bon remède. Toute erreur de discernement à cette étape conduit droit au mur. C'est comme si un médecin faisait un mauvais diagnostic médical - ce qui lui conduirait inéluctablement à vous administrer un traitement inadéquat.

2) Si oui, quelle fut la solution apportée à l'époque ? Avait-elle fonctionné ? Si oui, les conditions, le contexte et les paramètres actuels étaient-ils les mêmes que par le passé ? Qu'est-ce qui avait changé ? Les Egyptiens consultaient ce qu'ils appelaient leurs annales pour trouver une solution appliquée à telle ou telle époque. Dans le monde kamite régi par l'oralité, c'est la mémoire collective qui était soumise à contribution.

3) Si non, il fallait réfléchir ensemble pour trouver d'éventuelles solutions et en choisir celle qui apparaît comme la plus appropriée - peu importe qui la propose tant que le crédit rejaillit sur la société entière. Une solution éprouvée finissait par intégrer le corpus de la tradition.

J'ai fait remarquer qu'il y avait au Congo un précédent qui avait déjà permis de se débarrasser de Denis Sassou Nguesso sans manifestation de rue, sans tirer une seule cartouche : ce fut le processus d'instauration de la démocratie en 1991-1992 qui permit des élections libres, transparentes et plurielles dans notre pays. La restauration de la démocratie devrait, à mon humble avis, s'inspirer de ce qui se fit à l'époque. Bien entendu, je conçois que le contexte ait changé parce que les syndicats ne sont plus aussi puissants et aussi unis qu'à l'époque de Sassou I et comme l'a dit un jeune frère, la neutralité de l'armée relève plus de l'utopie que du fait mais cela ne signifie en rien qu'une autre force sociale ne puisse pas émerger pour galvaniser la société. Je pense qu'il n'est plus nécessaire de procéder comme ce fut le cas à cette époque avec une longue conférence nationale souveraine de défoulement puisqu'il nous suffit de passer aux étapes les plus déterminantes : Décision d'une transition ==> Gouvernement de transition ===> Mise en ordre du système électoral ==> Organisation d'une élection libre, transparente et plurielle ==> Election d'un nouveau président de la république.

Il ne vous échappe pas que la configuration politique actuelle a un logiciel politique programmé pour faire gagner le PCT et ses candidats à chaque fois, à tout prix (corruption, sang, larmes, urine, etc). Aucune personne sensée ne peut prétendre vouloir restaurer la démocratie en laissant Denis Sassou, le PCT et ses ministres contrôler le processus électoral. L'ex-ministre Jean-Luc Malékat partage cet avis tout comme son Excellence l'ancien ambassadeur Marcel Makomé.

Monsieur Bamba (le Malien car il y avait un autre Bamba ivoirien) a estimé qu'il fallait aussi regarder ce qui se faisait ou s'était fait ailleurs et dans les environs. Cela dit, il conclut pourtant qu'il faille des élections au Congo - dans un environnement corrompu et totalement à la solde du PCT. Lui qui nous demande de regarder ce qui s'est fait ailleurs, pour un Africain de l'ouest, je suis curieux de comprendre pourquoi il n'a pas tiré les leçons de l'expérience burkinabée : certes ce pays est retombé entre les mains de militaires proches de Blaise Compaoré mais il a fallu faire partir celui qui voulait violer la constitution de son pays. Un panafricaniste sénégalais, ancien membre du mouvement Y en a Marre, a même aussi suggéré de s'inspirer de l'expérience sénégalaise : Wade a modifié la constitution mais a été battu par une opposition unie, un contexte qui ne fonctionnera pas chez nous où tout le monde rêve de devenir président de la république et, surtout, organisant les élections, le PCT ne manquera pas de proclamer son champion vainqueur. Non, la solution à la sénégalaise est trop risquée - encore que légalement rien ne justifie un changement de constitution. Si le mouvement de la rue augure de la récupération du pouvoir par les militaires, alors les civils ont intérêt à se coaliser pour leur opposer un refus quant à la conduite de la suite des événements politiques après Denis Sassou Nguesso. L'armée est organisée, hiérarchisée, respectueuse des ordres hiérarchiques, elle possède les moyens d'imposer son point du vue puisqu'elle dispose du permis de tuer - pourtant pour défendre le peuple mais souvent, très souvent, elle retourne l'arme contre le peuple qui le nourrit et qui a mis au monde les soldats qui la composent.

Bien que cela ne se rapportait pas directement à la question posée, certains ont évoqué la question du dialogue, claironnant fièrement qu'ils allaient participer au "dialogue" - sans en connaître le contenu, en sachant qu'il sera complètement verouillé par le PCT et ses alliés corrompus. Or, participer au dialogue, c'est déjà faire le jeu de Denis Sassou Nguesso : le mastodonte a déjà annoncé la couleur, le dialogue n'étant qu'un prétexte qui lui ouvrira la voie vers la convocation d'un référendume illégal. DONC QUICONQUE PARTICIPERA A CE DIALOGUE-LA, SERA IPSO FACTO UN TRAITRE, UN COMPLICE DE DENIS SASSOU NGUESSO. NOUS SAVONS QUELS NOMS SONT SUR LES LISTES DE PERSONNES QUI VONT QUITTER LA FRANCE POUR Y PARTICIPER, LISTES QUE CONFECTIONNE L'AMBASSADE DU CONGO EN FRANCE.

En effet, si Denis Sassou Nguesso n'organise pas son dialogue, il lui faudra trouver un autre moyen funeste pour perpétrer son coup d'Etat constitutionnel. Si ce faux dialogue qui n'a de dialogue que le mot est l'étape indispensable pour aller vers un faux référendum illégal, il faut l'empêcher à tout prix. Et quiconque soutient une telle escroquerie, qu'il vienne arrogamment parler de son parti ou d'autre chose devant ceux qui veulent arrêter la bête, est un TRAITRE coupable de HAUTE TRAHISON qu'il faudra juger le jour venu. LE SEUL DIALOGUE QUI VAILLE EST CELUI DE SAVOIR COMMENT FAIRE POUR RESTAURER NOTRE DEMOCRATIE. LE RESTE EST UNE ESCROQUERIE, UNE HAUTE TRAHISON...

                                              LION DE MAKANDA

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 08:15
DIASPORA CONGOLAISE/FRANCE : MISE EN PLACE D'UNE COALITION REPUBLICAINE CE SAMEDI 28 MARS A PARIS (PORTE DE CLICHY)
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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 23:02

Au commencement de la dictature Sassou, étaient la dispersion, le découragement, la démobilisation, la fuite de l'élite politique à l'étranger, la résignation, le découragement, l'abattement du peuple. Puis vinrent l'indignation, la révolte, la résistance de quelques enfants du Congo à l'étranger. Rares sont ceux qui ont fait ce long cheminement qui façonne les vrais résistants. Certaines personnalités viennent de rejoindre la dynamique du changement il y a à peine quelques années, voire quelques jours. TOUS SONT LES BIENVENUS, LE CONGO ETANT UN PATRIMOINE COMMUN. Tous veulent devenir les plus en vue, tous veulent d'abord faire triompher l'ambition personnelle avant l'ambition collective.

Ah, mes compatriotes, tous plus intelligents les uns que les autres, toujours plus hautains, plus arrogants, égoïstes à souhait ne voulant jamais que les autres fassent quelque chose qui ne les mettent pas au premier plan. Pourtant, il semble que nous voulons tous le départ du mastodonte qui massacre la "forêt" nationale, oui, tous nous sommes pour la restauration de la démocratie perdue mais dès qu'une initiative de rassemblement jaillit ici ou là, on boude. Chacun est président de quelque chose et refuse de s'associer à autrui pour ne pas se diluer dans le grand nombre. Comme ils brillent tous, ces astres de la contestation, de la trahison, de la jalousie ! On veut récolter mais que personne d'autre ne cultive sauf moi ! Je suis le plus malin, je suis le plus intelligent, seul je peux tout ! Quel genre de souverain mérite un peuple peu enclin à se rassembler pour devenir une force politique véritable ? Si vous étiez si intelligents tous seuls dans vos coins, comment se fait-il que vous ne parvenez pas à chasser Denis Sassou Nguesso qui fait tant de mal au peuple ? Pourquoi ne vous servez-vous pas de vos ambitions individuelles si performantes pour terrasser celle de Denis Sassou Nguesso ?

Au moment où la mangue est mûre sur le manguier du bord de l'Alima, la division règne affaiblissant ipso facto l'ambition politique collective. Or, sans ambition collective, pas d'ambition politique du tout. La démocratie est comme un moteur à trois temps : l'ambition collective, l'ambition individuelle et le projet de société. On ne peut passer la seconde sans être passé par la première, la troisième sans la seconde.

Si faire de la politique consistait juste à crier, les babouins seraient meilleurs politiciens que les Congolais. L'orgueil ! Péché qui appelle le démon de l'égoïsme et l'égoïsme fait à son tour la courte échelle à la convoitise. La convoitise finit par entraîner la division, la division amène la décadence et cette dernière finit par tuer même une grande civilisation. Ceux qui nous tiennent dans leur carcan, "ba mindélé", savent se servir du moteur à trois temps. L'ambition collective est une école de discipline, d'humilité où l'on apprend à écouter ce qui sort du cerveau de l'autre parce que tout être a des limites et une grande idée peut naître même d'un tout petit cerveau. Ambition collective = pensée collective + action collective.

C'est ensemble que nous ferons partir Denis Sassou Nguesso. Par contre, c'est dispersés que nous échouerons, chacun ne regardant que son nombril. Ce n'est pas un individu seul aussi brillant soit-il qui réussira à vaincre une système armé jusqu'aux dents comme Tartarin de Tarascon. C'est sur le cheval de la force collective que galope la grande ambition individuelle. Les petites idées font le lit des grandes. Les petites alliances préfigurent les grandes révoltes.

Si vous n'aimez pas la cuisine de votre voisin, pourquoi apprécierait-il la vôtre ? Pourtant, quand vous faites des recettes - même non épicées, ils viennent manger mais vous, vous boudez leur cuisine - parce que vous croyez avoir réussi à incarner l'esprit du Congo. Par quel mystère ? Parce que vous vous croyez meilleurs que les autres ? Il y a ceux qui depuis dix-huit ans n'ont pas arrêté de lancer leur intifada de mots sur le système carcéral politique congolais - sans rechercher la moindre gratification personnelle et de l'autre côté, il y a ceux qui viennent d'entrer dans la danse qui veulent déjà danser plus vite que le tam-tam. Les lumières qui veulent briller trop vite malgré le peu d'oxygène finissent par éteindre même le feu de la révolte. Criminel est celui qui par orgueil veut faire échouer dix-huit ans de lutte.

Les grands hommes se reconnaissent à leur capacité à apprécier les petites choses qu'ils savent transformer en grandes choses. Là où mon frère m'appelle pour qu'à deux nous soyons plus forts que tout seul, j'accours. Si vous avez déjà en vous le mépris de l'action des autres, si vous n'osez pas écouter ou vous associer aux autres pour leur faire profiter de votre grande lumière, en quoi ne présagez-vous pas faire demain pire que Denis Sassou Nguesso ? La grandeur de l'âme n'accouche pas du rejet de l'autre car c'est d'un alliage qui associe toutes les énergies que naît un peuple libre.

Ceux qui ne viennent pas encourager les autres à agir pour le Congo n'aime pas les autres mais, n'aimant pas les autres, ils n'aiment pas le Congo. Quel est donc ce moule qui crée l'orgueil congolais à la chaîne au point de nous faire perdre la face ? Est véritablement grand celui qui transforme les petites graines de rassemblement en pépites démocratiques. Et si l'or s'amalgame pour prendre plus de valeur, il s'étire aussi aussi à l'infini pour se dissiper dans l'espace.

Celui qui n'aime pas les autres ne s'aime pas lui-même car c'est dans le miroir de l'amour que l'on donne aux autres qu'on lit celui qu'on se consacre soi-même.

Ce samedi, si vous ne venez pas, vous ne boycotterez pas quelques citoyens mais votre pays. Et le faisant, on saura dans quel camp vous êtes. C'est au fruit que l'on reconnaît la valeur de l'arbre mais c'est au goût qu'on reconnaît celui du fruit. Si vous n'êtes pas capables d'écouter les autres, vous êtes déjà des dictateurs en puissance. LE CHRIST N'A-T-IL PAS DIT : "QUE CELUI QUI VEUT ETRE LE PLUS GRAND D'ENTRE-VOUS SOIT LE SERVITEUR DES AUTRES" ?

Je serai à Paris ce samedi avec mes frères de combat, ceux qui font les petites choses qui donnent du courage au peuple. Hier, on se comptait sur les doigts de la main ; aujourd'hui, on marche sur les fautes d'orthographe pour parler du Congo sur les réseaux sociaux ; j'en suis si fier.

L'AMOUR NE SE RECONNAIT QU'AU SACRIFICE CONSENTI POUR L'HONORER. IL N'Y A CERTAINEMENT PAS D'AMOUR DU CONGO EN VOUS. NOTRE PAYS NE SERA PLUS LE MARCHE-PIED DES AMBITIONS SOLITAIRES.

MON MESSAGE A LA DIASPORA : N'EXECUTONS PAS LA DANSE DE L'AMBITION PERSONNELLE AVANT LA MUSIQUE DE LA DEMOCRATIE RETROUVEE ! C'EST COMME DANSER SEUL DANS LE VIDE, DANS LE VICE...

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 13:43

Une bonne idée finit par être partagée par tous. L'idée de la transition fait son trou. Ce n'est encore qu'une idée qui devra trouver le cheminement de sa réalisation. Peu importe là d'où elle provient en premier ; l'essentiel que nous en comprenions tous la nécessité. Quant au passage de l'idée à sa réalisation, c'est le travail de tout le peuple congolais.

Juste une digression : quand Mathias Dzon dit qu'il a soutenu que la constitution actuelle est mauvaise mais qu'il s'oppose à son changement mais aspire à des élections avec le PCT et Denis Sassou Nguesso aux manettes, juste après quelques retouches de listes électorales, son subconscient lui dit qu'il pourrait bien dans ces conditions remporter l'élection présidentielle. L'homme dans une vidéo a bien dit que devenir président est son obsession. C'est là où il se trompe : Denis Sassou Nguesso n'a pas l'intention de laisser le pouvoir puisque la suite de son plan est déjà affichée : Dialogue-Echec du dialogue-Référendum-Conservation du pouvoir. Le fait qu'il embauche des milliers de gendarmes montre qu'il se prépare à affronter la colère de la rue si nécessaire.

Le dialogue ? A quelle fin ? Sassou le veut comme prétexte à son référendum - pendant que le PCT brandit la carotte de la transition arrosée de sacs d'argent et les lapins frétillent à l'idée de devenir des ministres. Ne nous leurrons pas : il n'y aura pas de vrai dialogue horizontal mais un diktat. La preuve ? On ne vous dit même pas de quoi vous allez vraiment dialoguer car tout dont les Bokamba ont mis en objectif ne veut rien dire. C'est eux qui eux qui danseront la danse du dialogue mais c'est Denis Sassou Nguesso qui en jouera la musique.

Jean-Luc Malékat a été ministre des finances de la transition qui a permis la seule et unique élection présidentielle démocratique du Congo en 1992. Il est donc normal qu'il adhère à l'idée d'une transition à partir de la seizième minute (16:10). Il s'agit de refermer la parenthèse dictatoriale ouverte par Denis Sassou Nguesso en 1997. Il partage mon idée que dans la configuration actuelle, il n'est pas possible d'organiser une seule petite élection que le PCT ne gagnera pas. Même avec des listes nouvelles, il suffira que le régime PCT qui organise les élections et qui les proclamera par son ministère de l'intérieur déclare son champion comme vainqueur. Franchement, la transition est incontournable. Nous estimons qu'elle doit durer trois ans au lieu de deux car il y aura une audit complète des comptes de l'Etat, un recensement général de la population et de l'habitation, la révision des listes, le redressement de certaines institutions comme la justice, la force publique, l'éducation, la santé. Deux ans me paraissent trop courts. Cependant, il reviendra au peuple d'en décider s'il adopte l'idée d'une transition démocratique véritable. Oui, nous avons introduit l'idée de la transition et si les Congolais veulent un vrai sujet de débat, il est tout trouvé : ON PEUT DIALOGUER DEs CONTOURS DE LA PROCHAINE TRANSITION.

Aux sceptiques, je renvoie à un constat : pourquoi les Burkinabés qui ont chassé Blaise Compaoré en envahissant les rues n'ont pas appliqué la constitution mais décidé d'organiser une transition démocratique - qui a de fait suspendu ladite constitution ? On aurait dû nommer le président du sénat comme président de la république avec mission d'organiser l'élection présidentielle dans un certain délai. Ils ont choisi de suspendre la constitution pour une transition. Qu'est-ce qui rend donc cette transition si nécessaire ? Répondez donc !

 

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