A l'heure des smartphones, on s'attendait à recevoir de nombreuses images du meeting de Pointe-Noire mais nous devons nous contenter d'une maigre moisson. Voici les premières photos du meeting de Pointe-Noire obtenues sur Facebook. Il est 15:24 à Pointe-Noire. Les organisateurs se concertent, les musiciens font la balance, etc. La mise en place doit être terminée certainement.
Nous rajouterons des images au fur et à mesure que nous les trouverons sur les réseaux sociaux. Merci à Brazza News et à notre frère Kovalin Tchibinda Kouangou. Vous trouverez aussi de courtes vidéos qui vous permettront de comprendre que le Kouilou a répondu présent à l'appel de l'opposition intérieure.
Que Sassou vienne encore mentir pour faire croire que le peuple congolais veut qu'il demeure au pouvoir ! C'est le commencement de la fin. Qui peut croire que le Kouilou dont ce régime tire presque toutes ses ressources financières et qui en retour n'a que saleté, pollution environnementale, chômage, misère, peut soutenir un dictateur monstrueux et criminel comme Denis Sassou Nguesso ?
Comme à Lyon en mai 2014, le peuple chante l'hymne national avec motivation ! Souvenez-vous de mon rêve. Le temps du règne de l'éléphant est compté.
Le meeting qui va avoir lieu dans moins de deux heures inquiète le régime des crocodiles de l'Alima au point où le PCT aurait envoyé sa police dans les quartiers pour intimider ceux qui veulent sortir. D'autre part, nous sommes parfaitement au courant qu'il y aura des infiltrés parmi les manifestants pour essayer de créer des troubles. Chers compatriotes, souvenez-vous que vous êtes et serez plus nombreux qu'eux. S'ils osent la moindre action, maîtrisez-les ! Vous avez l'avantage du nombre. Ne vous laissez plus brutaliser sans réagir : faites agir le principe de la défense légitime si nécessaire...
On vient de m'apprendre que des éléments de l'armée française dépêchés du Gabon où l'armée française possède une base militaire - sont au large en mer proche de Pointe-Noire. En cas de trouble, au nom de l'éternelle sécurité de leurs concitoyens, il est prévisible qu'ils débarqueraient sur notre littoral.
Le meeting aura bien lieu et en ce moment même certains organisateurs sont déjà sur place. Je pense qu'il y a déjà du monde. La police s'y trouve aussi mais à bonne distance. Nous espérons qu'elle se comportera pour une fois comme une police citoyenne.
Nous avons aussi appris pourquoi le régime des crocodiles du PCT a changé l'emplacement du meeting : à cause de sa proximité avec l'aéroport dont la dictature redoutait l'invasion pour je ne sais quelle raison et du fait de la proximité du stade EPB avec le Fond de Tié-Tié très populeux. Denis Sassou Nguesso a estimé que les jeunes allaient avoir plus de latitude à se déplacer (souvenez-vous du meeting du grand-frère Modeste Boukadia). En mettant le meeting au Rond-point Lumumba, il leur serait beaucoup plus difficile de se déplacer - surtout si Honoré Paka bloque les bus et les taxis. Le nouveau lieu du meeting est très petit par rapport au stade EPB. Le régime espère ainsi éviter un public trop nombreux afin de minimiser l'impact du meeting. Cependant, nous connaissons la détermination de notre jeunesse ; elle répondra présente à l'appel.
Le Consultat Général de France à Pointe-Noire confirme qu'il y aura bien un meeting politique demain dimanche 3 mai 2015, Place de la République au "Rond-point des Sept Chemins" ou Rond-point LUMUMBA - preuve que le lieu du meeting a été déplacé si on s'en tient à la lecture de l'affiche. Cela signifie qu'il ne sera pas interdit et qu'il aura bien lieu. Nous venons d'apprendre que le grand marché de Pointe-Noire s'arrêtera à midi. Les précautions d'usage ont été conseillées aux citoyens français de ne pas s'approcher des environs du meeting - notamment du grand marché. Il est évident que demain sera un grand événement. Nous prions pour que nos compatriotes y viennent en masse parce qu'il s'agit d'un événement intérieur important qui sera observé par tous les observateurs internationaux. C'est la première pierre de LA BATAILLE DE LA RUE qui sera posée demain.
Tous les consulats occidentaux, y compris les Etats-Unis, ont envoyé des messages au travers de leurs consulats et de leurs représentations à leurs ressortissants résidant à Pointe-Noire leur conseillant de ne pas s'approcher du lieu du meeting ; ce qui corrobore que le meeting de ce dimanche sera étroitement surveillé par la communauté internationale. Le Général Jean-François Ndenguet se devra de discipliner ses forces de police. Denis Christel Sassou Nguesso a tenu un meeting en lieu et place de celui de l'opposition - sans que l'on ait constaté la moindre scène de violence. Il nous paraît légitime d'exiger la même retenue de la part de la force publique. Ce meeting pourrait être la plus belle démonstration du rejet de l'oppression dictatoriale sassouiste.
Le préfet Alexandre Honoré Paka doit laisser les bus et les taxis desservir la zone du meeting au lieu de les interdire. Il faut bien que les gens se déplacent s'il ne veut pas que la circulation soit perturbée dans la ville océane. Nous suivrons de près ce meeting qui doit se dérouler sans brutalité et sans provocations de la part des forces de l'ordre. La liberté d'expression, de manifestation et de rassemblement est constitutionnellement garantie dans notre pays.
COMMENTAIRE : Denis Sassou Nguesso prétend que dans son royaume nul n'est arrêté ou emprisonné sans raison. Voilà pourtant de longs mois que Maître Samba Mountou Loukossi est détenu arbitrairement sans la moindre accusation et par conséquent, sans le moindre jugement. Le texte qui suit a été rédigé par son comité de soutien sur Facebook : "Soutenons Samba Mountou Loukossi".
Quelle est donc cette pseudo affaire Me Jean-Martin Mbemba dans laquelle le personnage principal est libre tandis que des innocents croupissent en prison sans accusation et sans procès ? Est-ce parce que Jean-Martin Mbemba est un trop gros poisson pour être inquiété ? Bien entendu, cela ne gêne pas notre ministre de l'injustice, l'inamovible Emmanuel Yoka, ni même Denis Sassou Nguesso, tellement préoccupé à courir après les fétiches du Kouilou selon Souchlaty Poaty, encore moins Jean-François Ndenguet qui claironne qu'il est là pour appliquer la "loi" - alors qu'il ne cherche même pas à savoir si elle est en cause ou pas. L'injustice et l'arbitraire doivent être arrêtées. Quand nous réformerons la justice et la force publique, nombreux rendront des comptes pour de telles arrestations arbitraires...
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CRI DE DETRESSE
" Chers amis et chères amies,
Les nouvelles concernant la situation de Me Samba sont extrêmement alarmantes, vu ses conditions de détention à la Maison d'Arrêt de Brazzaville et la torture physique et psychologique barbare qu'il ne cesse de subir. Après son passage au QD (Quartier Disciplinaire), il avait été transféré dans une nouvelle cellule, dans laquelle il se trouve actuellement, dans des conditions catastrophiques. Comme vous l'aurez compris, il est très malade depuis quelque temps et donc au moment où ce post est publié.
En effet, le 14 avril 2015 il s'est évanoui dans sa cellule, très certainement sous l'effet de la torture, mais aussi à cause de ses conditions de détention très médiocres et inhumaines. Ce n'est que le 20 avril 2015 qu'il a pu avoir la chance d'etre transféré au C.H.U. de Brazzaville pour y subir des examens médicaux, accompagnés d'un traitement qui ne donne toujours pas de résultats positifs. Sa situation ne fait que s'aggraver sans cesse. C'est dans ce contexte que ce dimanche 26 avril 2015 il a vomi beaucoup de sang.
Cela donne une idée claire de la brutalité de ses bourreaux à laquelle il est obligé de faire face, en compagnie de ses compagnons d'infortune, tous arrêtés dans le cadre de l'affaire Me Jean-Martin MBEMBA, qui n'est en réalité qu'un vrai complot politico-judiciaire, vu qu'il n'existe à ce jour aucune preuve de leur culpabilité.
Nous mettons au défi les autorités congolaises de nous livrer les vraies preuves de leurs fausses accusations, puisqu'elles n'ont jamais réussi à le faire depuis deux ans, le temps passé par Me Samba et ses compagnons d'infortune en prison.
Pourquoi le pouvoir de Brazzaville traite avec tant de cruauté des personnes qu'elles n'a jamais accusées formellement et qu'elle n'a jamais jugé jusqu'à ce jour ?
Est-ce vraiment cela un Etat de droit, là où les droits de l'homme sont quotidiennement bafoués en toute impunité et sans le moindre regret ? "
Décidément, l'apprentissage de la démocratie n'est pas aisé en Afrique - surtout centrale ! On se dote de constitutions par mimétisme à l'Occident mais on réchigne à les respecter ! Comme s'il s'agissait de documents sans importance, sans valeur ! Alors que la Constitution est le texte politique le plus sacré d'une république qui se respecte ! La dictature en Afrique a la mort difficile. Elle fait de la résistance mais pour une fois, la rue a décidé de lui faire lâcher prise. En fait, ceux qui ne respectent pas les Constitutions en Afrique ne respectent pas les peuples. Aux peuples de gagner le respect en faisant respecter les Constitutions...
Le face-à-face entre la rue et la volonté de puissance d'un seul homme a commencé depuis le 25 avril 2015 au Burundi. Cette affaire nous a donné l'occasion de nous pencher sur ce pays enclavé qui ouvre sur le lac Tanganyka. Ce pays d'à peine 27834 kilomètres carrés - avec pour voisins la RDC, le Rwanda et la Tanzanie, a une population de près de dix millions d'habitants avec une proportion importante de jeunes (46% de la population en 2008) - comme la plupart des pays de l'Afrique centrale. Ce sont d'ailleurs ces jeunes qui sont dans la rue s'insurgeant contre monsieur Pierre Nkurunziza, l'actuel chef de l'Etat qui veut briguer un troisième mandat en violation de l'article 96 de la constitution de ce pays. Il est est évident que cet affrontement entre le Droit (LA RUE) et la dictature (LA FORCE PUBLIQUE avec légitimité de coercition et de violence physique) intéresse les dictateurs comme Denis Sassou Nguesso ainsi que les démocrates comme votre serviteur - qui appellent à la métamorphose démocratique de l'Afrique. Après la victoire de la rue burkinabée, nous aspirons à la victoire de la rue burundie.
Que se passe-t-il au Burundi ? Le président Pierre Nkurunziza a été intronisé candidat de son parti par plus de neuf cents (900) délégués de la majorité présidentielle CNND-FDD (Conseil National pour la Défense de la Démocratie-Forces de Défense de la Démocratie) ce 25 avril 2015 comme le candidat de la mouvance présidentielle aux prochaines élections présidentielles en sachant qu'il termine son second mandat de cinq ans, vu qu'il est au pouvoir depuis 2005 et que la constitution ne lui donne pas la possibilité d'un troisième. Il s'en est suivi une contestation qui a déjà fait six morts et au moins neuf blessés après cinq jours de protestation dans les rues de Bujumbura. Le campus universitaire vient d'être fermé pendant que le Conseil Constitutionnel est saisi pour des questions de validité. Nous espérons que ce dernier qui aurait dû faire entendre le Droit depuis longtemps ne se fourvoiera pas en défendant l'indéfendable - au risque de bafouer la Constitution dont il est le gardien : l'article 96 de la constitution de ce pays est clair : on ne peut effectuer plus de deux mandats. Si Denis Sassou Nguesso a choisi de contourner la difficulté constitutionnelle par l'assassinat référendaire de son propre bébé, Pierre Nkurunziza prétend que son deuxième mandat ne vient pas du peuple mais du parlement (qui pourtant représente le peuple). C'EST TOUT DE MEME UN MANDAT PRESIDENTIEL DE CINQ ANS !
Entre le Droit soutenu par la rue et la dictature soutenue par la force publique qui pourtant devrait être du côté du peuple, cette bataille de la volonté de l'UN contre la volonté de TOUS inaugure une nouvelle ère politique en Afrique : LE PEUPLE OSE DESORMAIS SE LEVER POUR DEFENDRE LE DROIT ! Si la rue (le DROIT) gagne cette guerre, sans nul doute que les dictateurs africains vont se faire du sang d'encre. SI LA RUE BURUNDAISE PERSISTE ET NOUS LUI DEMANDONS DE PERSISTER, ELLE L'EMPORTERA. Les peuples doivent apprendre à se faire respecter. DE FORCE ET DANS LA RUE SI NECESSAIRE.
PEUPLE CONGOLAIS, TON TOUR DE MISE A L'EPREUVE ARRIVE BIENTOT ! LA RUE DOIT S'IL LE FAUT REPRENDRE LE POUVOIR ! PEUPLES D'AFRIQUE ET DU MONDE, PRENEZ LE POUVOIR !
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Dans un monde doué d'êtres logiques et rationnels qui privilégient l'importance des idées et non le positionnement préalable des personnes, ceux qui portent les mêmes idées, du moins en partie, devraient facilement se regrouper et s'entendre. Les discussions et les débats devraient ensuite porter sur les processus et la faisabilité dans le respect d'une certaine éthique dont l'objectif final ne peut être que l'amélioration de l'exercice de la démocratie et de la qualité de vie dans notre pays dans la préservation de nos intérêts nationaux, de notre environnement, bref de notre avenir. La question de la valeur des hommes ne peut se faire qu'une fois que l'on a fait consensus et que soit par une cooptation intelligente faisant une large part à l'éthique ou soit par élection, on a déterminé le choix des hommes INTEGRES qui doivent porter les idées consensuelles.
Cela dit, nos lecteurs savent que nous soutenons l'idée d'une transition et nous avons été assez explicite au point où nos arguments sont repris par bon nombre de nos compatriotes. Pour ceux qui veulent en savoir plus, prière de lire nos articles à ce propos mais pour résumer, voici les idées essentielles qui plaident pour une transition - même si certains de mes amis ironisent en me disant : "LDM, tu t'es battu toutes ces années juste pour une transition ?" A ceux-là, je réponds : "Bien sûr que non mais la TRANSITION comme mécanisme de réinitialisation politique est un préalable si nous voulons fermer la parenthèse dictatoriale".
1. Il faut que nos compatriotes se souviennent qu'en 1992, nous avons mis en place un régime démocratique consensuel sur toute l'étendue du territoire. Il faudra revenir là où ce régime s'est arrêté pour reprendre la marche positive ;
2. Nombreux oublient que Denis Sassou Nguesso qui a abrogé la constitution du 15 mars 1992 n'est pas revenu au pouvoir en suivant la voie constitutionnelle mais par coup d'Etat. Et seule compte en politique, la façon dont on arrive la première fois au pouvoir, celle-là détermine d'emblée si un chef d'Etat un est démocrate ou un dictateur. Sassou a interrompu (je parle d'interruption) le processus démocratique dans notre pays pour ouvrir une parenthèse dictatoriale qu'il faudra absolument refermer pour que la marche démocratique du Congo retardée de près de vingt ans reprenne sa route ;
3. Dans la mesure où le logiciel politique est programmé pour que le PCT se succède au PCT au sommet de l'Etat, l'alternance démocratique est donc bloquée et tronquée. Il nous faut défaire tout ce qui empêche que soient organisées au Congo des élections libres, plurielles et transparentes au cours desquelles chaque Congolais aura sa chance, assurant le peuple que les hommes qui sont aux commandes du pays sont bien ceux qu'il a choisis ;
4. La puissance du PCT est manifeste à tous les niveaux : politique, économique, médiatique, etc. Le PCT qui n'a jamais dépassé les 15% de proportion électorale remporte désormais toutes les élections depuis 1997 dans notre pays.
Cette configuration pipée nous pousse à une SEULE conclusion : le Congo a besoin d'une TRANSITION pour une réinitialisation du logiciel politique comme ce fut le cas en 1991-1992. Cette TRANSITION est une étape nécessaire, salutaire si nous voulons le redressement de notre pays.
Voilà succintement rappelés nos arguments à ce propos. LA QUESTION DE LA TRANSITION EST UNE QUESTION NATIONALE QUE NOUS DEVRIONS DISCUTER APRES LA FIN DU REGNE DE DENIS SASSOU NGUESSO AU COURS D'UN DIALOGUE SUSPENSIF (DE LA CONSTITUTION), ENSEMBLE - APRES AVOIR ECARTE TOUTES LES FORCES RETROGRADES DU PAYS.
Les bonnes idées sont contagieuses. Nous apprécions que nos idées soient reprises ici et là par nos compatriotes ; elles n'existent que dans cet objectif - dans la mesure où nous croyons qu'une bonne idée n'appartient pas à son concepteur ou à son émetteur mais à l'humanité tout entière. C'est le rôle d'un faiseur d'opinion de focaliser l'attention de ses compatriotes vers les grandes idées. Nous surveillons donc de très près la propagation de l'idée de TRANSITION sur le plan politique dans notre pays. Nous avons été attirés par la déclaration du PAPE, le PARTI DU PEUPLE du 27 avril 2015 dans laquelle monsieur François Xavier ONGANDOU, en sa qualité de secrétaire général de ce parti, soutient l'idée d'une transition comportant une constituante.
Si nous sommes d'accord pour la TRANSITION, parler de CONSTITUANTE nous semble prématuré, déplacé et dangereux : prématuré parce que nous n'avons pas encore discuté de l'opportunité d'abroger l'actuelle constitution dont nous défendons mordicus l'existence, déplacé parce que ce n'est pas l'enjeu le plus important du moment et dangereux parce que cette idée émise par le PAPE risque de conforter Denis Sassou Nguesso dans son obsession de changement de constitution en se disant : " Après tout, ne veulent-il pas au PAPE la même chose que moi en appelant à une constituante ?"
C'est faux de croire que la constitution du 20 janvier 2002 ne peut pas permettre à un autre président non issu du PCT de gouverner : des spécialistes ont déjà observé qu'elle contient des mécanismes de régulation permettant de contourner les difficultés d'une cohabitation. Cependant, il faudra la réviser. Cette décision reviendra au nouveau président ELU DEMOCRATIQUEMENT dans notre pays après la TRANSITION.
LION DE MAKANDA
COMMENTAIRE : Nous avons écrit un article qui demandait à nos lecteurs d'éclairer ce qui se passait à Impfondo. Un compatriote en la personne de monsieur Alain Ngakosso vient de nous envoyer un texte en commentaire. Vu l'importance du message, nous avons décidé d'en faire un article. Dans le cas présent, nous diffusons le nom de monsieur Alain Ngakosso puisqu'il est déjà dans le domaine public à travers le commentaire qu'il a posté mais surtout, il ne s'agit pas d'un problème politique pour qu'on puisse craindre quoi que ce soit pour sa vie. Au contraire, en sa qualité de partie civile dans cette affaire, la justice de notre pays (pour ce qui en reste) peut trouver en sa personne un interlocuteur de premier plan.
Nous sommes en face de deux bavures policières ayant entraîné la mort de deux citoyens innocents. Dans le premier cas, nous ne savons pas s'il y a eu préméditation mais dans le second, lorsqu'on tire volontairement sur une personne dans la foule, on peut choisir juste de le blesser ou même de faire seulement peur en tirant en l'air - ce qui s'appelle un tir de sommation. Or, nous n'avons pas l'impression que ce fut le cas dans cette affaire.
Nous espérons que la famille Ngakosso et celle de l'autre personne décédée ont porté plainte. IL FAUT TOUJOURS PORTER PLAINTE POUR ENSUITE FAIRE CONSTATER LE DENI DE JUSTICE DANS NOTRE PAYS. CEPENDANT, NOUS AVONS LA FAIBLESSE DE CROIRE QU'AYANT DIFFUSE CET ARTICLE, LA SITUATION D'IMPFONDO ATTIRERA L'ATTENTION DES AUTORITES SI CE N'EST DEJA LE CAS...
Le Général Jean-François Ndenguet devrait suspendre le chef de la police d'Impfondo impliqué dans cette affaire et l'inculper au lieu de se contenter de l'entendre. Et aussi le policier en cause dans l'affaire du Djakarta. Il s'agit d'un homicide. La question de savoir s'il s'agit d'un homicide volontaire ou involontaire est du ressort de la justice. On claironne partout que le Congo est un Etat de Droit mais quand il s'agit de rendre le Droit, il n'y a plus d'Etat ! Ce qui donne l'impression aux coupables de crimes de droit commun qu'ils jouissent d'une impunité dans notre pays. Un jour, nous remettrons de l'ordre dans notre force publique et dans notre justice. Si le policier avait fait correctement son travail, nous ne déplorerions pas la mort de deux compatriotes qui ont laissé des familles en détresse. PUISQUE C'EST LA FAUTE DE L'ETAT QUI NE FORME PAS ASSEZ SES POLICIERS FUMEURS DE CHANVRE INDIEN, L'ETAT DOIT VERSER DES PENSIONS AUX FAMILLES DES DISPARUS.
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Bonjour cher compatriote.
Oui, il y a des tensions à Impfondo suite à la mort de mon neveu et un citoyen. Abusivement certains emploient le mot "guerre". Hélas, c'en n'est pas une.
A Impfondo par manque de moyens de transport, il y a des scooters 2 roues en provenance d'Asie appelé ''Jakarta'' au Congo qui servent de transport. Mon petit neveu en détenait un comme moyen de survie et aurait été interpellé par un policier '' pour un contrôle de routine '' mais mon neveu soi-disant aurait refusé d'obtempérer et se serait sauvé. Pourquoi ? Reste à savoir. Le lendemain, reconnu par le même policier, ce dernier l'aurait frappé d'un coup de madrier au visage et (il) serait tombé tête contre l'asphalte, crâne ouvert, le cerveau étalé au sol et mort sur le coup. Propos recueilli par sa cliente sur son Jakarta au moment des faits (ndlr : cette femme est un témoin privilégié).
D'où ma famille s'est sont révoltée en se rendant au commissariat avec tous les moyens de défense possibles pour obtenir justice. Arrivés sur place, le chef de la police ''se serait senti menacé '' Pourquoi ? Il aurait tiré sur une personne dans la foule qui est mort aussi, ce qui n'a fait qu'attiser le feu.
Mais les choses se calment et le policier est en prison et son chef entrain de se justifier de son acte donc on attend avoir justice.
Ça fait plaisir de voir qu'aussi loin d'Impfondo, cela vous intéresse.
A plus.