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8 septembre 2007 6 08 /09 /septembre /2007 13:25
Chers compatriotes, quand un commentaire écrit par un Congolais qui fut marié pendant des années avec une Béninoise nous a confirmé que le patronyme Sassou était bel et bien béninois et qu'il a même  connu une famille Sassou béninoise à Pointe-Noire, certains d'entre vous Sassou-H--tel.jpgdoutaient mais il a aussi dit qu'un hôtel Sassou existait à Ouidah. Nous avons cherché et nous l'avons trouvé mentionné sur un site : nous passons donc d'hypothèses à des choses plus tangibles inscrites dans du béton pour durer des siècles. Nous sommes encore plus proches de la vérité qu'on ne le croit... Voici l'adresse du site  pour les sceptiques afin qu'ils vérifient par eux-mêmes l'authenticité de nos propos : www.southing.com/westafrica/itinerary/itinerary.htm. Donc à Ouidah, on retrouve le patronyme SASSOU et UN HOTEL SASSOU dont il nous faut encore rechercher le propriétaire (Sassou, nous l'avons vu avec le cas de l'hôtel particulier "Suzette", peut utiliser un prête-nom) ! Quand nous avons dit que SASSOU AVAIT CERTAINEMENT INVESTI CHEZ LUI AU BENIN, CETTE HYPOTHESE DEVIENT DE PLUS EN PLUS VRAISEMBLABLE..... Ceux qui veulent se battre contre les évidences ont fort à faire car je sais que les défenseurs du Kotokoli vont flipper que nous nous approchons à grands pas des origines réelles étrangères du bourreau de toute une nation : SASSOU, LE KOTOKOLI...
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3 septembre 2007 1 03 /09 /septembre /2007 22:58
SassouH--telV--sinet.jpgComment se fait-il que nos gaillards de présidents africains n'apparaissent jamais parmi les hommes les plus fortunés de la terre ? Sassou, plus de trente ans de vol, Bongo, plus de quarante ans de pillage mais les milliards accumulés n'apparaissent nulle part.  Où sont  donc passés les diftons ? Le flouze ? Le pognon ? Les moupatasses ? En effet, quand on établit la fortune d'une personne, on y fait entrer la valeur des biens meubles et immeubles. Il  n'y a que les entreprises qui n'entrent pas en compte... et nombreux utilisent cette voie en Europe pour échapper au fisc.
L'affaire "Suzette" ou cet hôtel de 700 mètres carrés que Sassou occupait vient éclairer l'hypothèse que j'avais lancée au départ : la famille est le système de pillage au Congo comme au Gabon. On l'utilise pour camoufler des biens ou de l'argent. La politique du prête-nom ne vaut pas seulement dans le monde des affaires ; elle vaut aussi en politique car nos présidents n'ont pas envie de figurer parmi les milliardaires de ce monde. C'est trop risqué d'afficher comme ça le vol, la prédation ! Il faut faire attention et placer l'argent dans des comptes qui appartiennent aux membres de la famille. Et plus on a d'enfants, plus le système est intéressant. Ca ne vous étonne pas que Sassou Nguesso reconnaisse des enfants à la volée, hein ? Il reconnaît même des gosses nés de femmes mariés ! Dis donc ! Comment expliquer cette insatiable soif de paternité ? Quant au beau-fils, yaya Bongo, poids plume en boxe, son sport favori, il est champion poids lourd de l'adoption ; c'est un mérite ! Et j'adopte un petit Chinois, un petit Indien, question de faire de mon palais United Colors of Benetton. Arrive une certaine Edith et sa fécondité naturelle rebondit comme par enchantement car elle pompe des gosses en peu  de temps. Yaya Bongo aurait retrouvé toute sa  vigueur ? C'est pour leur créer des comptes et y mettre des milliards de pétrocfas. Savez-vous qu'à peine nés, les enfants d'Edith Bongo ont des parts dans les entreprises familiales congolaises comme gabonaises ?  La vérité finit toujours par apparaître au grand jour. Et un jour, vous direz que je voyais si loin dans toutes ces magouilles. Regardez la famille Sassou : les neveux rivalisent avec tonton en matière de villas, d'exhibition de la richesse. C'est simple : tonton les utilise quand il vole et eux se servent au passage...
Sassou.JPGOn croyait "Suzette" du Vésinet appartenir à Sassou mais on découvre que l'hôtel appartenait à son défunt aîné Ambendet. Où Ambendet a-t-il trouvé l'argent pour acheter "Suzette" ? Pourquoi les gosses Nguesso Ambendet n'ont-ils pas réclamé leur héritage puisque Suzette est la propriété de leur père ? Tiens, hé, les Ambendet, c'est à vous qu'appartiendrait "Suzette". Pourquoi c'est tonton Sassou qui y résidait ? La raison en est simple : Sassou a donné de l'argent à son frère pour lui acheter l'hôtel particulier "Suzette" car à l'époque du P.C.T. ou l'époque d'un faux communisme triomphant, il fallait être discret. Et cela, les enfants Ambendet le savaient. Sinon comment Sassou aurait-il pu déclarer à la face du monde : "Je n'ai aucun bien à l'étranger ?" Dans cette affaire, comme nous l'avions écrit, le contexte était doublement favorable : d'abord le départ de Chirac puis le fait que son immunité présidentielle ne pouvait jouer.
Vous voyez ? On vole l'argent du pays, on achète des immeubles cossus et à la fin, les Français qui nous laissent les miettes du pétrole que les Sassou volent, les récupèrent  en usant simplement de la règle de droit. C'est pas bête, ça ? Voler son pays pour restituer l'argent à celui qui nous pille depuis des siècles car n'oubliez pas que "Suzette" vaut maintenant très cher et c'est notre hôtel car il a été payé avec l'argent des Congolais. Voilà où mène la bêtise de ceux qui ne savent même pas voler ou tricher car ceci n'est rien à côté des milliards que les Blancs prendront gratuitement quand mourra Sassou. Et vous vous voulez qu'on se taise ? Qu'on ne dise rien ? Bon sang  ! Il y a des monstres qui dépècent le pays et vous vous taisez ? Mais "Suzette" n'est rien ! En effet, Sassou a un autre hôtel qu'il a payé en utilisant comme prête-nom son épouse, "Ngouli", Tchibota, Antoinette Sassou. Et ne voyez-vous pas que tous ses enfants ont des villas à l'étranger ?
L'affaire Suzette doit faire peur à tous ces brigands qui ont cru qu'il était intelligent de s'acheter des immeubles cossus à l'étranger car ça coûte cher ! Eh oui, il faut payer le fisc ! A la fin, la France rend à la France ce qui est aux Français. Que ça leur serve de leçon... Il faut à présent revendiquer la récupération de cet hôtel au nom du Congo car Ambendet n'est plus là pour nous dire où il a trouvé l'argent pour "épouser" Suzette. Sassou pourrait nous simplifier la tâche en débâllant tout. Congo, si tu savais comme ton héritage est grand à l'étranger ! Il te suffit de le récupérer...
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2 septembre 2007 7 02 /09 /septembre /2007 20:46
 
Hotel-sassou.jpgLe tribunal de Versailles vient de déposséder le président congolais Denis Sassou N’Guesso de son hôtel particulier de 700 m2 au Vésinet, non loin de Paris. Selon l’hebdomadaire satirique Le Canard enchaîné, qui rapporte la nouvelle, le tribunal de Versailles a nommé un administrateur pour gérer la villa, estimant que Sassou n’avait aucun titre de propriété pour l’occuper. Connue sous le nom de «Suzette», la villa se distingue par son luxe insolent : bibliothèque en acajou massif, des tapis d’Aubusson, du marbre blanc de Carrare, des robinets en or et pas moins de six pièces réservées aux domestiques. D’après ceux qui s’y sont rendus, «Suzette» dispose des couloirs permettant de quitter la chambre de Sassou sans se faire remarquer par quelques «malveillants». La villa, désormais au centre d’une bataille juridique, avait été acquise par le frère aîné de Sassou connu à l’état civil sous le nom de Valentin Ambendet Nguesso. Celui-ci avait, avant de décéder en 2004, fait réaliser des aménagements dans «Suzette» estimés à quelque 3 millions d’euros et confiés la Société Inter développement qui réclame 300.000 euros à Sassou. Outre cette rondelette somme, le président congolais doit, selon des sources françaises, plus de dix millions d’euros d’impôts au fisc français au titre de la succession de son frère aîné. Le montant serait même beaucoup plus important en tenant compte des pénalités de 1% de la valeur par mois de retard. Connaissant les relations personnelles de l’ancien président français Jacques Chirac et son homologue congolais, le fisc français n’avait guère manifesté de zèle pour récupérer les droits de succession sur «Suzette». On ignore s’il va désormais profiter de la brèche ouverte en juin dernier par la justice française pour relancer «le contribuable » Sassou. Le parquet de Paris avait, rappelle-t-on, ouvert il y a quelques semaines une enquête préliminaire contre les présidents congolais Denis Sassou Nguesso et gabonais Omar Bongo Ondimba tous les deux soupçonnés par les associations Sherpa et Survie d’avoir illégalement acquis des biens immobiliers en France. L’enquête se poursuit toujours. Et cette fois, l’ami Chirac n’est plus à l’Elysée pour ouvrir le parapluie. Enfin, une bonne nouvelle qui se concrétise comme je vous l'avais annoncé ! Il ne reste plus qu'à attendre le verdict de l'affaire Omar Ondimba Bongo...
 

 

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2 septembre 2007 7 02 /09 /septembre /2007 20:10
             UN REMANIEMENT MINISTERIEL EN VUE
4lions-drinking.jpgLe vrai débat "politique" au Congo-Brazzaville est entre les neveux et les enfants du chef de l'Etat, disent les observateurs.
Le président Denis Sassou Nguesso ne va pas tarder à  former un nouveau gouvernement après l’installation, en septembre, de l’Assemblée nationale issue des "élections" de juin et août derniers. On sent déjà le "rééquilibrage" en cours… D'abord la marginalisation des "grosses gueules" du Parti congolais du travail (PCT) tels que Gabriel Oba Apounou et Théophile Adoua au profit de candidats "politiquement clean" comme Henri Ossébi, ministre de l’enseignement supérieur, et Jean-Claude Ibovi, devenus tous deux députés à la bonne heure. Ensuite, la récompense des opposants ralliés avec la très probable entrée au gouvernement de proches de Bernard Kolelas. D'ex-barons du régime Lissouba, comme Christophe Moukouéké, Victor Tamba-Tamba et Nimi Madingou, élus députés dans le sud-ouest du pays, fief historique de l’ancien président, devraient animer une "opposition modérée". Cependant, le vrai kung fu se déroulera entre les neveux du président qui ont créé des associations à la gloire du chef. Serge Blanchard Oba, administrateur général de Sotelco (Société publique des télécoms), a obtenu dix sièges de députés. Le clan du conseiller spécial Jean-Dominique Okemba, soutenu par le ministre de l’administration du territoire et député d’Oyo, François Ibovi, et par un autre neveu du "chef", le colonel Chenzel (sécurité présidentielle), s'oppose vivement aujourd’hui au trio composé de Raymond Mboulou, secrétaire général de la présidence ; d'Emmanuel Yoka, ministre de la justice, qui a gardé ses réseaux au palais de Mpila  et de l’ancien patron de la sécurité présidentielle, Hilaire Moko. Mais, plus vifs encore sont les conflits qui opposent ces neveux aux enfants Sassou Nguesso. C’est comme toujours non pas de se préoccuper des problèmes du peuple mais de penser à son estomac et au nord, ils ont des estomacs d’ogre ! La bagarre entre les enfants et les neveux se déroule sur le terrain politique et affairiste comme la bagarre entre Judicaël Okemba et Serge Blanchard Oba. A la tête d’Afripa Telecom Congo, société privée de télécoms, la fille de Jean-Dominique Okemba, le conseiller spécial de Denis Sassou Nguesso, est depuis quelque temps en conflit avec Serge Blanchard Oba, administrateur général de la Sotelco (société publique de télécoms). Egalement neveu du chef de l’Etat, Oba qui est un protégé d’Edith Sassou Bongo, la première dame du Gabon, n'apprécie pas la vente par Afripa Telecom de services d’appels téléphoniques internationaux prépayés "à bas prix". Très active dans le business, Judicaël Okemba dirige également une société de location de personnel en mer pour les plateformes (Waitoil’s). C'est la ruée vers l'enrichissement et ça ne s'arrêtera que lorsque le Congo sera totalement dépouillé de toutes ses richesses.
Le Congo est le terrain de jeu d’une famille royale Sassou qui joue à qui sera plus riche que l’autre. Dans cette affaire qui est une vraie pièce dramatique, le peuple congolais assiste, incapable de se lever pour bouter ces prédateurs hors du système politique. Il ne suffit pourtant pas de grand’ chose !
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27 août 2007 1 27 /08 /août /2007 21:15

edithsassoubongoondimba.jpgElle était belle, la mort l'a prise jeune à 44 ans, probablement l'une des femmes les plus riches du monde, elle, fille de président qui a voulu devenir femme de président. Pour donner à sa mère ce que son père a transmuté à Antoinette. Son diplôme de docteur en médecine en poche, Edith Sassou n'a jamais exercé la médecine car elle va devenir madame Bongo Ondimba. Elle largue son petit ami à coups de millions de francs cfa... Aujourd'hui, Edith Bongo vit à Paris, malade, on parle de la maladie de Parkingson, d'un empoisonnement, du fait qu'elle ait touché les fétiches de Bongo ou d'un envoûtement mais une chose est sûre, la richissime Edith, aux dires de ses proches que j'ai rencontrés, porte des couches-culottes pour dormir et se shoote à la seringue. Son goût pour la drogue était connu mais nous passons de la rumeur à un état de fait. Peut-être prend-elle des injections hypodermiques à la morphine. Qui sait ? Elle ne se cache plus pour se shooter. 
Cette femme est à elle toute seule le trait d'union entre deux dictatures qui pillent deux des plus riches pays africains par la famille ; on lui prête une très grande attention - surtout maintenant qu'elle est malade. Elle explique par sa présence au royaume shérifien pourquoi Sassou et Bongo se rendent constamment au Maroc. Elle joue aussi le rôle d'extincteur pour apaiser les tensions au sein des clans constitués autour du pouvoir de son père. Elle participe et arbitre ardemment le pillage du Congo et du Gabon par les deux familles au pouvoir. Enfin, c'est elle la banque humaine du système qui permet à sassou et à Bongo de camoufler des millions de dollars détournés des paieries nationales congolaise et gabonaise.
Comment en est-on arrivé à ce scénario catastrophe ? Comment le conte de fée a-t-il pu brusquement tourner au conte d'enfer ? Tout est parti d'une histoire de nectar : Okombi Salissa, ministre de Sassou, on dit que c'est le seul que l'enfant terrible d'Oyo ne contrôle pas, aurait réniflé le nectar présidentiel réservé à Bongo Ondimba. Les chefs d'Etat ayant la jalousie tenace, Okombi Salissa ne doit, paraît-il d'être encore en vie seulement parce qu'Edith aurait menacé son père : " Si tu le tues, je jette en pâture tous tes crimes aux yeux du monde !"
Sassou a pensé que sa fille était devenue folle. Il a fallu l'intercession de madame Antoinette Sassou auprès de sa belle-fille pour que le statu quo demeure.
Protégée nuit et jour par trois gardes du corps, Edith Lucie Bongo, fille de président, épouse de président, a payé cher un coup tiré dans la griserie du cannabis. Un coup tiré, on marque un but de plaisir mais parfois ce but compte double avec en prime une déliquescence physique ! Bongo l'aurait-il empoisonnée ? S'agit-il d'un envoûtement ? Est-elle simplement malade ? C'est désormais trop privatif pour que mes sources osent poser des questions. 
Son père, Sassou, a dit qu'il n'avait pas voulu de ce mariage car aujourd'hui, sa fille bien-aimée est très mal en point. Le torchon brûle entre Sassou et BongoQuand on mange du Omar, on récolte certes des mbongos (argent) mais attention ! On peut digérer très mal. En effet, les nains sont très redoutables en coups fourrés. Surtout quand ils portent des talons. Un coup de talon, ça peut faire très mal... Ce n'est donc plus demain qu'on verra Edith en public avec son mari dans l'état où elle se trouve. Le conte de fée tourne court. Peut-être que le destin du père, quant à sa fin, sera pire. Dieu seul sait... Bongo et Sassou se croisent dans les rendez-vous officiels. Désormais, les sourires sont de façade.
Quand on ne peut plus retenir ses urines entre autres, on porte des couches-culottes pour dormir. Edith aura compris la leçon mais elle a eu tort de commettre une erreur trop publique. Sa belle-mère Antoinette est beaucoup plus fûtée. Elle se tape des jeunes dans la discrétion et quand la rumeur point à l'horizon, elle fait disparaître le suspect en l'envoyant en mission. N'a-t-elle pas une fondation nommée Congo-Assistance ? En France, par exemple (j'en connais un exemple). Des missions dont on ne revient jamais...
YayaBongotoutSeul.JPGVous avez un doute, hein ? Avez-vous vu la vidéo de la fête de l'indépendance le 15 août 2007 à Owando  sur le site officieux de Sassou ? Il est tout seul, le pauvre petit ! Yaya Bongo est seul ! Il marche les bras pendouillants sur le tapis rouge et dédaigne de regarder la caméra. Jamais Edith n'a manqué une seule fête organisée par papa. Bongo ne peut pas forcer sa droguée de femme à s'afficher dans l'état où elle est ! Il est forcé de venir tout seul, le pauvre ! Vous auriez fait quoi à sa place, hein ? Beau papa t'invite, ça fait vilain et mal poli de ne pas répondre à l'invitation. Donc, l'air de dire : " J'ai pas envie, maman mais je bois quand même ma tasse", Bongo s'amène. Seul ! Il n'a pas de chance avec les nanas, Yaya Bongo : la première se barre avec un musicien, lui préférant un président de la république, la seconde, celle qu'il est allé chercher chez lui, dans son Congo natal, une fille de chef d'Etat, le cocufie avec un vulgaire ministre et aux yeux des gardes du corps ! Comme quoi, question meufs, c'est pas gagné même dans les palais.
Affaire à suivre au palais téké d'Ondimba...
  Nous n'avons pas fini d'apercevoir le côté obscur de la fesse de cette histoire de fesses.

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10 août 2007 5 10 /08 /août /2007 20:02

Marche-IVAN.jpgDans le journalisme usuel, celui du ventre, on ne juge pas, on ne condamne pas, on se contente de balancer de l'information aseptisée de tout commentaire. C'est le journalisme officiel, celui que tient l'Etat ou quelques individus privés qui dictent leur volonté à leurs salariés. Les journalistes ressemblent à des zombies, à des êtres sans émotion, sans coeur. La civilisation est devenue synonyme d'indifférence, de banalisation, d'absence de subjectivité qui fait pourtant l'homme. Des choses graves sont annoncées avec un état d'esprit totalement évaporé. On dépouille les choses de leur gravité, on nous balance des extraits de faits. De toute façon, les choses ne valent que des minutes ou des secondes dans le journalisme officiel. Et ils vont à l'université pendant des années pour nous dire des choses graves en deux secondes ? Ceci n'est qu'une parenthèse.
Quand un enfant de douze ans, IVAN, dont les parents se sont vus refuser l'asile politique, saute par la fenêtre, à cause  des méthodes de gangster de Brice Hortefeux, on en parle car l'événement dépasse le fait divers : il y a de la mort en l'air et s'agissant d'un enfant, nul ne peut être insensible - même pas Le Pen. Généralement quand une affaire déclenche un flot d'émotion, c'est que la régularisation attend quelque part au bout du chemin. On ne nous dira pas si après la survie ou la mort d'Ivan si Andréï, son père et Natalia sa mère d'origine tchétchène seront régularisés. Attention, Brice ! Si tu le fais, tu vas susciter des vocations de chute libre du quatrième étage ! Hein, que vas-tu faire ? Cette affaire attriste ton maître Sarkozy qui n'a pas hésité à donner la nationalité française à une immigrée brûlée par un amoureux éconduit. Ce n'est pas pour rien qu'il demande que toute la lumière soit faite. Qu'elle soit faite et qu'elle brille sur le destin d'une pauvre famille qui sans les quotas aurait pu bénéficier de la régularisation car Ivan est scolarisé !. Si le petit Ivan meurt, cela va susciter une vive émotion nationale, déjà que son père marche en toute liberté dans la rue et ta politique musclée profitant des vacances pendant lesquelles les travailleurs sociaux sont partis et surtout, que les enfants ne sont pas à l'école, risque d'être très critiquée. J'imagine que tu vas prier pour que le petit Ivan survive ! Si la famille d'Ivan obtient des papiers au sacrifice de leur fils, c'est vraiment très cher payé, ta carte de séjour, Brice ! Ca sera la carte du sang, une carte obtenue après le sacrifice de leur propre fils. Ca nous rappelle l'épisode d'Abraham et d'Isaac : sacrifier le fils pour avoir les faveurs divines...
Pour une fois, il ne s'agit pas de Nègres quand on parle d'immigration en France. Eh oui, il y a aussi des Blancs immigrés qui viennent des pays non communautaires comme la Russie ou l'Ukraine. Ca, on le savait pas car la télé parle rarement de cette immigration-là. Cette immigration a l'avantage du white skin dans la rue car leur peau ne dit :"Je viens d'Afrique, contrôlez-moi !" Quand on nous montre une mère en larmes à la télé, c'est pour l'audimat, pas pour l'émotion, pas pour dire qu'une mère risque de perdre son fils ! La France se déshumanise. La France n'est plus qu'en apparence le pays des droits de l'homme car le premier des droits de l'homme est le suivant : l'homme a le droit de quitter un endroit où il est malheureux pour un autre où il peut être plus heureux. Les Français le font tous les jours, pourquoi les autres ne le feraient pas ?
Si Sarkozy est passé par le Sénégal et par le Gabon, c'est parce que ces deux pays appliquent la loi du talion pour ce qui est de la carte de séjour et eux, notamment Wade, n'hésitent pas à expulser des Français sans papiers. Ca vous étonne qu'un Français soit sans papier dans un pays africain ? Mais ils sont nombreux à vivre sans papiers et ils vivent bien car ils bénéficent du coefficient affectif associé à la blancheur. Et puis, les Africains ont une culture d'accueil. Chasser les autres, ça ne se fait pas chez les hérons : "Dis donc, toi qui viens de France pour fuir l'hiver, tu as tes papiers avant de plonger dans l'étang ?"
Le drame d'Ivan montre que les méthodes fascistes où l'on casse une porte à six heures du matin sont de retour. C'est du terrorisme d'Etat, un manque d'éducation dicté par la soif de résultat. Après les mamies délogées de la baignoire, voilà désormais qu'on pousse au suicide ! Le Pen bien qu'ayant perdu son électorat qui a vu en Sarkozy un serviteur des idées de ce dernier, doit se réjouir : en matière d'immigration et de travail, ses idées font un tabac puisqu'elles sont les idées dominantes.
Brice, maintenant qu'on préfère mourir que de quitter la France, que vas-tu faire ? C'est un casse-tête ! Affaire à suivre. De près... Si le petit ne meurt pas et tu ne fais rien, tu passes pour un monstre car il s'est fracassé le crâne, le petit, son avenir est foutu et ce n'est pas en Tchétchénie qu'on peut le suivre médicalement ! Si tu lui files des papiers, je dirai à mes frères Blacks : "Sautez, mais du premier étage en préparant votre chute par des matelas postés à l'endroit prévu pour la chute..."
 
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Publié le 11 août 2007 à 16h42
Les parents d'Ivan autorisés à rester en France

Brice Hortefeux a demandé ''à titre humanitaire'' au préfet de la Somme de délivrer aux parents du petit Ivan ''une autorisation provisoire de séjour de six mois'' pour leur permettre de séjourner légalement en France à ses côtés alors qu'il reste hospitalisé, a annoncé samedi le ministère de l'Immigration.
(Avec AFP).
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Comme quoi, Ivan le petit  fait fléchir Hortefeux le terrible... 
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Le petit Yvan fait des émules !

IMMIGRATION 14/08/07
Un Congolais se défenestre à Lyon devant la police

I mmigré en situation irrégulière, un Congolais d'une trentaine d'années a tenté de fuir la police à Lyon, le 4 août dernier, selon le Progrès de Lyon. Placé en garde à vue par la Police de l'air et des frontières (PAF), il apprend qu'il va être reconduit hors de France. Il aurait alors pris peur et préféré sauter par la fenêtre. Malgré une chute de six mètres, il s'en est sorti. Après l'épisode d'Amiens, les policiers, eux, redoutent de plus en plus ces situations.

Explications : Le collectif RESF manifeste pour dénoncer le durcissement de la politique d'expulsions du nouveau gouvernement.- Th. Prouteau
Explication : Les policiers s'en prennent aux ordres de 'faire du chiffre'.- L.Dragon

La polémique enfle parmi les policiers

Un peu plus d'une semaine après l'accident qui a frappé Yvan, un petit russe de 12 ans, un nouveau drame alimente la polémique sur les reconduites à la frontière et la politique de chiffre imposée par le gouvernement. A Lyon, un jeune Congolais s'est jeté mardi (14 août) par la fenêtre du deuxième étage des locaux de la police de l'air et des frontières (PAF). Il venait d'apprendre sa reconduite à la frontière. Il s'en est sorti par miracle.

Le 4 août dernier, la police l'arrête car il n'a pas de papier. Placé en garde à vue pour situation irrégulière dans les bureaux de la PAF dans le 3ème arrondissement de Lyon, on lui apprend qu'il va être reconduit à la frontière rapidement. Le clandestin, âgé d'une trentaine d'années, préfère alors tenter la fuite, pris de peur. Il saute par la fenêtre du deuxième étage. Par miracle, il sort vivant de cette chute de six mètres, mais la police le rattrape dans la rue. Blessé à la cheville, il a été hospitalisé. Sa garde à vue a aussi été levée. Pour les médecins, cet homme aurait besoin d'aide psychiatrique. Selon le quotidien lyonnais, des sanctions auraient été envisagées contre les policiers présents lors de l'accident.

Avec ce deuxième drame en près d'une semaine, certains d'entre eux ne cachent plus leurs craintes. Ils redoutent de plus en plus les réactions des immigrés qu'ils arrêtent. "Les policiers ont pour mission d'interpeller tout ce qui bouge, de faire du chiffre, la politique contre l'immigration provoque une situation dangereuse", avoue un officier. Une situation tendue, c'est ce que dénonçaient déjà les associations d'aide aux immigrés.

C.S-L.

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AVANT IVAN, UN AUTRE SANS-PAPIERS S’ÉTAIT DÉJÀ JETÉ DANS LE VIDE (France)

14/08/2007 - Le 4 août, à Roussillon (Isère), cinq jours avant le drame d’Amiens, un jeune Congolais avait déjà chuté du 2e étage après s’être vu signifier sa prochaine expulsion. À l’instar du jeune Ivan, Laurent (1) est un autre symbole du drame que vivent cet été de nombreux sans-papiers en France. Survenu il y a près de dix jours, l’accident de ce garçon d’environ vingt-cinq ans, originaire de la République démocratique du Congo (RDC), rappelle les circonstances de la chute, jeudi, de l’adolescent d’Amiens.

Résidant habituellement à Roussillon (Isère), Laurent se rendait le 4 août dernier à la plate-forme d’accueil des étrangers de Vienne. En quête de papiers, travaillant par intermittence, il tentait de mettre en règle sa situation auprès des services compétents : « Il avait été débouté deux fois de ses demandes d’asile, mais avait encore d’autres procédures en cours », explique Jean-Félix Vial, un des responsables du Réseau éducation sans frontières (RESF) du département. « Il était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français », précise Maryse Dhil, première adjointe au maire de Roussillon. C’est en chemin qu’il a croisé la police aux frontières (PAF) « qui a pris l’habitude de faire la chasse aux sans-papiers. Les contrôles d’identité deviennent monnaie courante, comme à proximité des Restos du coeur ou des centres d’hébergement d’urgence. Ce jour-là, ils ont embarqué Laurent sans explication », raconte Jean-Félix Vial. Le jeune homme est ensuite conduit dans les locaux de la PAF de Lyon pour y être interrogé, sur ordre de la préfecture. « Ils lui ont signifié que les procédures avaient changé. Ils voulaient le mener directement au centre de rétention administratif de Lyon-Satolas, pour qu’il prenne, dès que possible, un avion pour la RDC », indique le membre de RESF.

C’est alors que Laurent, qui avait bénéficié d’un parrainage citoyen en octobre dernier et se disait menacé dans son pays, s’est précipité pour se jeter dans le vide : « Il a ouvert la fenêtre, s’est accroché à la rambarde du balcon et a sauté du deuxième étage », raconte Maryse Dhil. Arrivés sur place, les pompiers décèlent des blessures au dos, au pied et à la jambe, mais se heurtent au refus de la police d’emmener le garçon à l’hôpital. Ce dernier, après avoir été mis en garde à vue, est finalement transporté dans un centre médical de Lyon où les forces de l’ordre souhaitent instaurer une étroite surveillance. « L’équipe de soins a dû imposer, non sans mal, la priorité impérative des soins et le respect des exigences déontologiques », affirme un communiqué de RESF. Selon Maryse Dhil, « l’expert psychiatrique pensait que la présence des policiers accentuait les tendances suicidaires de Laurent ». Ces derniers doivent finalement se résigner à quitter l’établissement. Le jeune homme est par la suite placé en hospitalisation d’office durant trente jours, une période pendant laquelle il ne pourra être inquiété par l’administration.

Un rassemblement, à l’initiative de RESF, avait lieu hier devant les bâtiments de la préfecture de Grenoble pour protester contre « la traque et le harcèlement systématiques et honteux dont sont victimes les demandeurs d’asile et les sans-papiers les terrorisent au point de les amener à des gestes désespérés ».

(1) Le prénom a été changé.

Antoine Aubert
© L'Humanité

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1 août 2007 3 01 /08 /août /2007 10:40
BernardTapie2.jpgTAPI-SASSOU-copie-1.jpgTonton Tapie, celui qui a été tour à tour homme d'affaires, ministre de la ville en France, Président de l'équipe Olympique de Marseille et qui à présent écume les planches et le petit écran, a soif de déplumer quelqu'un ces temps-ci. Les diamants et les châteaux de Bokassa, fini tout ça. Les affaires louches l'appellent désormais au Congo car Coco Tapie flaire les bons coups. C'est un homme au pif extraordinaire qui brusquement s'intéresse à la jeunesse congolaise comme s'il n'y avait pas assez de chômage au sein de la jeunesse française ! Peut-être va-t-il devenir Congolais ou simplement rêve-t-il de se goinfrer dans la marmite de Koka-Mbala comme Le Floch Prigent ou Tarallo. Sassou sait inviter ses convives à la table mirifique de  la république zombie du Congo-Brazzaville remplie de pétrocfas...
Tout est-il que l'homme a été reçu par Sassou en mal de dissimulation d'argent face à des prédateurs comme Kensington. Peut-être lui demande-t-il simplement de lui porter conseil dans la défense de ses biens privés car monsieur le président Sassou a un procès pour une demeure payée grassement aux frais du contribuable congolais. La magouille appelle la magouille et cette alliance sent la bouillabaisse de Marseille, les matchs truqués et la théâtralisation de la vie politique. Tapie, le bon parleur, Tapie le séducteur, a-t-il été invité par Sassou ou a-t-il demandé audience ? Est-ce Sarkozy qui l'envoie ? Tant de questions sans réponses qui taraudent mon esprit. Entre les planches, le petit écran lourd de textes à mémoriser et l'affairisme, reste-t-il encore de l'énergie à Superman Tapie pour faire l'amour à sa femme ? Que oui !  il se torche désormais au kélé-wélé que lui a fait découvrir le vénérable maître Sassou alias Otsoumba... De play-boy à play-boy, l'étincelle passe, le courant grésille et ça sent la frite que l'on va manger sur le pif des pauvres Congolais... Tout ça à l'huile sanguine de pétrole...
Sassou devrait se méfier comme toute bonne souris sait le faire car il n'y a pas d'amitié entre les loups de la finance et les souris -même si celles-ci s'avèrent vénimeuses. Tapie a dégraissé et il lui faut refaire peau neuve. Nous savons que l'Afrique, cette jungle où toute graille est à la portée de tout carnivore, sait se montrer accueillante comme une péripaticienne forcée qui a les cuisses et le ventre écartelés depuis des siècles...
Nous attendons l'accouchement du fils de la souris Sassou et de l'ogre Tapie, celui qui a eu raison du Crédit Lyonnais. A votre imaginaire, mes amis! Il y a un monstre à prédire dans la nouvelle classe des sassoutapievores...
  Ca vient d'arriver, c'est nouveau, c'est made in Oyo-Paris-Marseille-Magouille !

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Un article de Libération (quotidien français)  sur un livre qui traite des "Blancs pas très nets du continent noir". C'est édifiant :

Livre. A coups d'exemples édifiants, le journaliste épingle tous ces Français qui se servent de l'Afrique plus qu'ils ne la servent.
Les Blancs pas très nets du continent noir
Par Thomas HOFNUNG
QUOTIDIEN : jeudi 8 février 2007
Les Sorciers blancs, enquête sur les faux amis français de l'Afrique par Vincent Hugeux, Fayard, 319 pages, 20 euros.  
 
La soupe est bonne en Afrique, mais certains refusent d'y tremper leur cuillère. Ces ingrats préfèrent sauter à pieds joints dedans, au risque d'éclabousser la cohorte d'avocats, de journalistes, d'hommes politiques et de conseillers en communication qui, eux, n'ont pas leur pudeur.
Journaliste à l'Express, Vincent Hugeux a enquêté sur ces «sorciers blancs», «les faux amis français de l'Afrique». De quoi se faire un paquet d'ennemis. «Que vient-on y chercher ?» demande l'auteur, qui arpente le continent depuis des années. «Les honneurs que l'on se voit refuser ailleurs, l'argent facile, l'illusion du pouvoir.» Surtout l'argent... «Là où vous gagnez 100 ailleurs, vous touchez 300 à 400 sur le continent. Les Africains sont très généreux», affirme Bernard Rideau, spécialiste en marketing politique. Du moins leurs dirigeants...
Le livre abonde en exemples édifiants. Au Congo-Brazzaville, véritable paradis des sorciers blancs, c'est le champion du microcrédit, Jacques Attali, qui décroche un contrat à 10 millions de francs (en 1998) en tant que «conseiller général» du président Denis Sassou-Nguesso, réputé pour sa générosité. Malgré tout, le publicitaire Thierry Saussez se paie le luxe de se voir reprocher par le même Denis Sassou-Nguesso ses tarifs trop gourmands. Il n'y a plus ni gauche ni droite en Afrique, juste un gâteau à se partager. A Abidjan, dans l'antichambre du président Laurent Gbagbo, on croise tout aussi bien Roland Dumas que Jacques Vergès...
Faisant fi de tout réflexe corporatiste, Hugeux n'hésite pas à épingler à son tableau de chasse les «plumitifs». L'auteur réserve une place de choix à l'hebdo Jeune Afrique et à son patron, Béchir ben Yahmed, témoignages d'anciens collaborateurs ou de politiques africains à l'appui. L'un d'entre eux évoque ainsi «deux versions d'une analyse sur le Burundi. L'une élogieuse, l'autre sévère», ajoutant que «c'est l'accueil réservé par les autorités de Bujumbura à une offre commerciale qui a dicté le choix final». 
Quel mystérieux ressort pousse les dirigeants locaux à débourser des sommes imposantes pour les beaux yeux de conseillers français, souvent incompétents ? Un début d'explication : «Le chef préfère livrer ses secrets de famille à l'étranger plutôt qu'au frère ou au cousin.» Plus de quarante ans après les indépendances, la fascination du «Blanc» opère toujours, même si elle va s'estomper avec l'arrivée aux commandes d'une nouvelle génération de dirigeants.
Certains reprocheront à l'auteur de livrer une vision partielle des rapports entre la France et l'Afrique, en ne donnant pas à voir ces hommes et ces femmes qui, sincèrement attachés au continent, y travaillent et aident à son développement. Mais Vincent Hugeux a fait un choix, et il s'y tient. Son entreprise a même quelque chose de salutaire. Car, du Cameroun au Sénégal en passant par le Togo et le «Congo-Brazza», la colère gronde contre ces Français qui se servent de l'Afrique plus qu'ils ne la servent.
Le jour venu, elle pourrait bien emporter ce qui reste sur le continent de ces liens si particuliers entre Français et Africains
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31 mars 2007 6 31 /03 /mars /2007 11:34

Tout homme un peu avisé sait que les médias sont tous des médias sous influence. Aussi, quand on voit des médias français du câble présenter au grand jour le fait que les deux familles présidentielles du Congo-Brazzaville et du Gabon pillent à l'extrême ces deux pays, on peut se dire qu'il y a de l'abus qui confine à la folie.

Piller ici doit se comprendre comme le fait d'amasser dans des périodes très courtes d'immenses richesses tirées du revenu national, notamment des revenus pétroliers et forestiers par le vol car on ne saurait expliquer autrement l'enrichissement outrancier des deux familles présidentielles congolaise et gabonaise.

On ne peut pas dire que le musulman qui dissimule son dry gin dans un bouteille de boisson gazeuse, Omar Ondimba Bongo, ne pillait pas son pays avant son mariage avec la fille du bourreau de Brazzaville mais tout observateur attentif constatera une accélération avec l'arrivée d'Edith Bongo Nguesso, cette Jezabel qui a introduit les méthodes de pillage de son père Sassou Nguesso au palais de maître Omar, le franc-maçon. Il s'agit de transformer de l'argent public en argent privé au travers de sociétés anonymes ou d'acquisitions immobilières ou de le dissimuler simplement dans le compte des enfants.

 Et à ce propos, même des bébés ont des parts ou des actions dans les sociétés d'Edith Nguesso Bongo, première née de Sassou qui a le tort d'être une femme car cela l'exclut de prétendre demain à la présidence ou du Gabon ou du Congo. Par ailleurs, elle n'aime pas trop ses cousins, les Willy, Okemba et consorts sur lesquels son père s'appuie, souhaitant que ce dernier pousse plus en avant ses enfants de sang.

 

 

 

C'est au travers de la progéniture que se fait la plus grosse dissimulation d'argent. A ce titre, pour prétendre à une grosse part de l'héritage du nain téké président du Gabon, Edith s'est empressé de lui donner une nombreuse descendance car on sait que maître omar et c'est peut-être son seul mérite, a plusieurs enfants adoptifs. Edith a compris qu'il lui fallait avoir une progéniture rapidement, même si Omar n'en était pas vraiment le père : un homme qui sait être un père adoptif exemplaire n'aura pas de mal à accepter une naissance de sa femme comme son propre enfant.

Sassou de son côté reconnaît des enfants au quart de tour au point où il a des enfants dans toutes les ethnies du Congo (ça aurait pour but de lui attirer aussi des sympathies électorales) : tout enfant d'une amante présenté comme le sien, il s'empresse de le reconnaître car c'est pour lui l'occasion de créer un nouveau compte où il pourra dissimuler l'argent du Congo tout en gérant ce compte lui-même - parfois à l'insu du rejeton...

Il faut éviter d'apparaître au grand jour comme un milliardaire en dollars ; ça ferait tache d'huile quand on essaie d'admettre son pays comme un pays pauvre très endetté... Ca ne vous étonne pas que nos présidents africains qui sont au pouvoir  depuis plus de trente ans n'apparaissent jamais parmi les milliardaires de ce monde ? C'est en dissimulant de l'argent dans les comptes de leurs enfants et dans des sociétés qu'ils réussissent ce manège.

Ca ne vous étonne pas que nos présidents africains qui sont au pouvoir  depuis plus de trente ans n'apparaissent jamais parmi les milliardaires de ce monde ? C'est en dissimulant de l'argent dans les comptes de leurs enfants et dans des sociétés qu'ils réussissent ce manège.

Edith Lucie Bongo est la pièce centrale de ce pillage à outrance : elle a la possibilité de prendre au Gabon pour dissimuler au Congo-Brazzaville et prendre au Congo-Brazzaville pour dissimuler au Gabon. Elle est bien la fille de son père. A ce sujet, savez-vous que Sassou a voulu donner en noces une de ses filles à Kabila fils ? Heureusement, ce dernier a eu la clairvoyance de refuser. Les méthodes sassouistes s'étendraient encore un peu plus en Afrique centrale.

 Sassou utilise ses propres enfants pour accroître son influence dans les pays voisins. Vous serez surpris de savoir que ses filles sont mariées à de puissants généraux au Centrafrique ou ailleurs.

La famille (lisez l'article sur la famille comme mode de gouvernance), nous l'avons déjà démontré sur ce blog, apparaît comme le moyen le plus sûr pour conserver le pouvoir le plus longtemps possible tout en pillant allègrement - sans critiques internes et en toute confiance. Les Gabonais doivent savoir que maître Omar prépare Bongo Ali à le succéder au trône du royaume téké du Gabon... et chez les Nguesso, Willy Nguesso se voit succéder à tonton mais Jean Dominique Okemba qui assume l'interim présidentiel pour garder le fauteuil présidentiel quand Sassou est hors du Congo a aussi les mêmes ambitions, et on ne parle pas encore des fils de Sassou ! Si Sassou venait à mourir brusquement, on assisterait à une véritable guerre du pouvoir - à moins que l'esprit de conservation ne prévale et ne fasse triompher l'intérêt d'un clan par rapport à l'intérêt d'un peuple...

Tout se passe comme si parce que unies par le mariage, les deux familles n'en forment plus qu'une et uniformisent leurs méthodes de prédation. Il est connu de tout Gabonais que tout nouveau ministre gabonais est observé dès qu'il est nommé aux affaires. Si au bout de trois mois, il ne vole pas, il est carrément remercié car n'ayant pas témoigné de la volonté à s'enrichir. Le clan Omar Bongo aura apporté cette pratique dans l'escarcelle des méthodes familles mises en commun. Il faut donc se débarrasser à la fois de Sassou et de Bongo pour éviter que la solidarité ne joue comme cela a été le cas lors de la reprise du pouvoir par Sassou car les avions cargos atterrissaient à Libreville bondés d'armes avant d'être acheminées à Oyo au nord Congo. Si Sassou doit partir, Bongo doit aussi partir. L'alternance politique doit s'exercer à la fois au Congo et au Gabon pour que ces deux peuples puissent respirer... un air vraiment démocratique !

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23 janvier 2007 2 23 /01 /janvier /2007 11:10

Sarkozy détaille son programme économique et social 

Sarkozy vient de dévoiler son programme économique et social et il est assez étonnant que nombre de ces mesures aient à voir avec l'argent, donc en filigrane avec ceux qui en possèdent, c'est-à-dire, les puissances de l'argent, les 200 familles qui possèdent la France (famille Bettencourt, famille  Mulliez, famille Arnault, famille Pinault, famille Dumas, Puech et Guerrand, famille Dassault, famille Halley, famille Peugeot, famille Louis-Dreyfus, famille Rothschild, famille Decaux, famille Wertheimer, famille Defforey et Fournier, famille Servier, famille Bouygues, familles David-Weill et Meyer, famille Fabre, famille Bouriez, famille Durand, familles Meyer, Moulin et Heilbronn, famille Baud, famille Courtin, famille Michelin, famille Bellon, famille Besnier, famille Hersant, famille Mérieux, famille Roquette, familles Ricard et Pernod, famille Bolloré, famille Rocher, famille Lescure et Gairard, famille Guerlain, familles Bleustein-Blanchet, Badinter et Dulac, famille Roullier, famille Hériard-Dubreuil, famille Hennessy, Moët et Mercier, famille Castel, famille Despature, famille Le Lous, famille Seillère (Wendell), famille Cardin, famille Leclercq, famille Merceron-Vicat, famille Biotteau, famille Cohen-Skalli, famille Beaufour, familles Coisne et Lambert, famille Desseigne-Barrière, famille Zanier, famille Bongrain, famille Doux, famille Mentzepoulos, famille Rodriguez, familles Braud et Himsworth, famille Bénéteau-Roux, famille Seydoux (Schumberger), famille Amaury, famille Lagardère, famille Bonduelle, famille Colonna di Giovellina, famille Magrez, famille Saadé, famille Dewavrin, famille Savare, famille Descours, famille Fiévet, famille Gallimar et Toso, famille Partouche, famille Gaspard,  famille Duval, familles Lambert et Chanereul, familles Guilbert et Cuvelier, famille Rouzaud, famille Decelle, famille Merlaut, famille Soufflet, famille Gervoson, famille Mane, famille Rombi, famille Prouvost, famille tranchant, famille Guichard, famille Boiron, famille Fayat, famille d'Ornano, famille Pasquier, famille Dentressangle, famille Ginestet, famille Poix, famille Guichard, famille Chateauvieux, famille Cligman, famille Entremont, famille Renand, famille Tattinger, famille Arlaud, famille Cayard, famille Gras et Lucas, famille Frydman...pour ne citer que les 100 premières) qui vont en bénéficier.

Parmi ces familles, aux premières loges, de nombreuses familles juives  parmi lesquelles la famille Rothschild dont est issu Alain Bauer, l'ancien maître franc-maçon du Grand Orient, son conseiller... Ce sont donc pour beaucoup des mesures communautaristes réservées à une poignée de privilégiés de la république française.

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lun 22 jan, 18h02        

PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy détaille son programme économique et social dans une interview au Monde, proposant notamment de réduire les prélèvements obligatoires de quatre points pour les ramener à la moyenne européenne.

"Il faut que les Français en aient pour leur argent", affirme le candidat UMP à l'élection présidentielle, qui ajoute: "Les socialistes veulent augmenter les impôts. Nous voulons les réduire. Voilà l'un des grands débats de la présidentielle".

Reprenant un formule qu'il avait déjà employée dans les Ardennes en décembre, il assure vouloir conduire une "véritable révolution économique" et donne davantage de détails sur ses propositions concernant notamment les cotisations et la fiscalité, dans cet entretien au quotidien daté du 23 janvier.

Selon M. Sarkozy, "on peut donner (aux Français) des prestations meilleures en dépensant moins. Si on réduit de 4 points nos prélèvements obligatoires, on rend 68 milliards d'euros aux Français: 2.000 euros rendus par foyer et par an, y compris les retraités, et 4.900 euros par foyer si on s'en tient à la France qui travaille", calcule-t-il.

"Nous le ferons en réduisant la fiscalité qui pèse sur le travail", ajoute-t-il (pour les entreprises, pas de cotisations sur les heures supplémentaires, pour les salariés, pas d'impôt sur ces mêmes heures).

Il propose le même taux de rémunération des heures supplémentaires, à 25%, que les entreprises aient moins ou plus de vingt salariés.

Une autre nouveauté concerne les dépenses de santé: M. Sarkozy estime qu'"il faut instaurer une franchise modeste par famille, et pas par individu".

"Je suis en revanche réservé sur le forfait d'un euro sur les boîtes de médicaments, qui pénalise, c'est un comble, ceux qui sont le plus gravement malades", précise-t-il.

"Tous les ans, il y aura un débat au Parlement", promet le candidat. "Si l'objectif national de dépenses est respecté, on baissera la franchise. Si ce n'est pas le cas, on l'augmentera".

M. Sarkozy propose également "deux réformes sur l'hôpital: celle de la gouvernance, car les hôpitaux ont besoin d'un patron, et celle de la carte hospitalière". Il souhaite néanmoins "conserver des équipements de proximité".

A propos de l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF - qui a provoqué la semaine dernière une polémique entre PS et UMP), M. Sarkozy réaffirme qu'il ne la supprimera pas s'il est élu.

"Il est normal que ceux qui ont les plus gros patrimoines paient davantage. En revanche, je crois à un bouclier fiscal à 50% intégrant la contribution sociale généralisée (CSG) et la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS)", explique-t-il.

"J'entends donc donner à ceux qui paient l'ISF la possibilité de déduire de cet impôt, par exemple jusqu'à 50.000 euros, à condition de l'investir dans les PME", précise-t-il également.

Le ministre-candidat propose par ailleurs de doubler la fiscalité écologique (en la portant de 2,5% à 5% du PIB). Pour y parvenir, il veut faire "payer les pollueurs".

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22 janvier 2007 1 22 /01 /janvier /2007 09:57
L'abbé Pierre, de son véritable nom Henri Grouès, est mort aujourd'hui, à 94 ans d'une infection pulmonaire. Nous rendons hommage à celui qui est digne d'être appelé "être humain" qui aura vécu pour son prochain, qui aura manifesté de la compassion à l'égard des déshérités comme un chrétien véritable, comme une image du christ que devrait être un chrétien. En perdant l'abbé Pierre, l'humanité perd un être humain car pour nous, l'être humain est celui qui en tout point s'identifie et se dépasse dans son prochain, en trouvant sa joie dans le bonheur de l'autre, en se réjouissant de relever le plus petit d'entre nous qui vit plus bas que terre. Son combat pour les sans-logis aura été remarquable. Emmaüs, sa fondation est à tout point de vue une oeuvre humaine remarquable. Si vous avez compris, si toute la terre était remplie de gens comme l'abbé Pierre, nous réaliserions le "paradis" sur terre. En effet, que sert-il de vouloir que le paradis soit ailleurs que sur terre, alors qu'au ciel divin des principes, Dieu, les anges et toute la cohortes des êtres célestes, n'ont besoin de rien ? En réalité, l'abbé Pierre n'est pas mort : c'est maintenant qu'il va vivre...dans l'éternité car l'éternité, c'est vivre à jamais dans la mémoire de l'humanité et des autres...

A l'heure du vote en France d'une loi sur le logement opposable, en pleine campagne électorale, il n'est pas inimaginable que son combat soit politiquement récupéré...voire même écclesiastiquement récupérée par une canonisation, sans nul dout mérité.
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QUELQUES ELEMENTS SUR L'HOMME...

Henri Grouès, sous le nom de l'abbé Pierre, s'engage dans la résistance où il aide des juifs à se cacher. Recherché par la Gestapo, il rencontre le général De Gaulle en 1943 à Alger. Après la guerre, il est élu député de Meurthe-et-Moselle de 1945 à 1951. En 1949, il fonde "Emmaüs" communauté de chiffonniers construisant des logements provisoires pour les "sans domicile".

Lors de l'hiver rigoureux de 1954, l'abbé Pierre lance à la radio un appel à "l'insurrection de la bonté" en faveur des sans-logis, déclenchant un vaste mouvement de solidarité. Il est également entendu par le Parlement qui, quelques semaines plus tard, décide de lancer un programme de 12000 logements d'urgence.

L'association d'Emmaüs s'internationalise et comprend de nombreuses communautés dans près de quarante pays. En 1988, il crée la "Fondation de l'abbé Pierre" pour le logement des défavorisés. Le Président de la République le fait Grand Officier de la Légion d'Honneur en 2001.

Le 1er février 2004, cinquante ans après son appel pour "l'insurrection de la bonté", il réitère son appel, et s'engage avec Emmaüs pour un nouveau "Manifeste contre la pauvreté" dans un pays où il y a cinq millions d'exclus, dont un million d'enfants.

Toute sa vie durant, avec son franc-parler qui tranche avec le langage policé des autorités catholiques, l'abbé Pierre mène une croisade pour défendre les plus pauvres. Aujourd'hui, il passe un mois sur deux dans la solitude austère et la prière dans un couvent de capucins en Normandie.
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Quelques citations de l'abbé Pierre :
"Je ne crois pas à Dieu. Je ne crois pas en Dieu. Je pense que l'amour, la solidarité et le partage sont les choses les plus importantes. C'est pourquoi, je suis convaincu que le partage fondamental de l'humanité ne passe pas entre ceux que l'on dit croyants et ceux que l'on nomme ou qui se nomment eux-mêmes non-croyants. Il passe entre les "idolâtres de soi" et les "solidaires", entre ceux qui devant la souffrance des autres se détournent et ceux qui luttent pour les libérer. Il passe entre ceux qui partagent et ceux qui refusent de partager."
(Mémoires d'un croyant, 1997)

""L'enfer, c'est les autres", écrivait Sartre. Je suis intimement convaincu du contraire. C'est une chose détestable que d'être soi-même coupé des autres. "Tu as vécu en te voulant suffisant. Suffis-toi !" A l'inverse, le plus important, c'est d'être solidaire. C'est la joie du partage, de l'échange."
(Mémoires d'un croyant, 1997)

"La vraie vie ne commence pas après la mort." Elle commence maintenant dans le choix que nous faisons chaque jour d'être égoïste ou d'être solidaire et sensible aux joies et aux peines des autres. Le plaisir, ce sera cet instant de pleine conscience où chacun se verra tel qu'il s'est fait : égoïste ou solidaire."
(Mémoires d'un croyant, 1997)

"Il n'y a rien de plus important que l'amour, la solidarité, la générosité…."
(Miettes de vie / 1999)



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