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Le tribunal de Versailles vient de déposséder le président congolais Denis Sassou N’Guesso de son hôtel particulier de 700 m2 au Vésinet, non loin de Paris. Selon l’hebdomadaire satirique Le Canard enchaîné, qui rapporte la nouvelle, le tribunal de Versailles a nommé un administrateur pour gérer la villa, estimant que Sassou n’avait aucun titre de propriété pour l’occuper. Connue sous le nom de «Suzette», la villa se distingue par son luxe insolent : bibliothèque en acajou massif, des tapis d’Aubusson, du marbre blanc de Carrare, des robinets en or et pas moins de six pièces réservées aux domestiques. D’après ceux qui s’y sont rendus, «Suzette» dispose des couloirs permettant de quitter la chambre de Sassou sans se faire remarquer par quelques «malveillants». La villa, désormais au centre d’une bataille juridique, avait été acquise par le frère aîné de Sassou connu à l’état civil sous le nom de Valentin Ambendet Nguesso. Celui-ci avait, avant de décéder en 2004, fait réaliser des aménagements dans «Suzette» estimés à quelque 3 millions d’euros et confiés la Société Inter développement qui réclame 300.000 euros à Sassou. Outre cette rondelette somme, le président congolais doit, selon des sources françaises, plus de dix millions d’euros d’impôts au fisc français au titre de la succession de son frère aîné. Le montant serait même beaucoup plus important en tenant compte des pénalités de 1% de la valeur par mois de retard. Connaissant les relations personnelles de l’ancien président français Jacques Chirac et son homologue congolais, le fisc français n’avait guère manifesté de zèle pour récupérer les droits de succession sur «Suzette». On ignore s’il va désormais profiter de la brèche ouverte en juin dernier par la justice française pour relancer «le contribuable » Sassou. Le parquet de Paris avait, rappelle-t-on, ouvert il y a quelques semaines une enquête préliminaire contre les présidents congolais Denis Sassou Nguesso et gabonais Omar Bongo Ondimba tous les deux soupçonnés par les associations Sherpa et Survie d’avoir illégalement acquis des biens immobiliers en France. L’enquête se poursuit toujours. Et cette fois, l’ami Chirac n’est plus à l’Elysée pour ouvrir le parapluie. Enfin, une bonne nouvelle qui se concrétise comme je vous l'avais annoncé ! Il ne reste plus qu'à attendre le verdict de l'affaire Omar Ondimba Bongo... |
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Elle était belle, la mort l'a prise jeune à 44 ans, probablement l'une des femmes les plus riches du monde, elle, fille de président qui a voulu devenir femme de président. Pour donner à sa mère ce que son père a transmuté à Antoinette. Son diplôme de docteur en médecine en poche, Edith Sassou n'a jamais exercé la médecine car elle va devenir madame Bongo Ondimba. Elle largue son petit ami à coups de millions de francs cfa... Aujourd'hui, Edith Bongo vit à Paris, malade, on parle de la maladie de Parkingson, d'un empoisonnement, du fait qu'elle ait touché les fétiches de Bongo ou d'un envoûtement mais une chose est sûre, la richissime Edith, aux dires de ses proches que j'ai rencontrés, porte des couches-culottes pour dormir et se shoote à la seringue. Son goût pour la drogue était connu mais nous passons de la rumeur à un état de fait. Peut-être prend-elle des injections hypodermiques à la morphine. Qui sait ? Elle ne se cache plus pour se shooter.
Cette femme est à elle toute seule le trait d'union entre deux dictatures qui pillent deux des plus riches pays africains par la famille ; on lui prête une très grande attention - surtout maintenant qu'elle est malade. Elle explique par sa présence au royaume shérifien pourquoi Sassou et Bongo se rendent constamment au Maroc. Elle joue aussi le rôle d'extincteur pour apaiser les tensions au sein des clans constitués autour du pouvoir de son père. Elle participe et arbitre ardemment le pillage du Congo et du Gabon par les deux familles au pouvoir. Enfin, c'est elle la banque humaine du système qui permet à sassou et à Bongo de camoufler des millions de dollars détournés des paieries nationales congolaise et gabonaise.
Comment en est-on arrivé à ce scénario catastrophe ? Comment le conte de fée a-t-il pu brusquement tourner au conte d'enfer ? Tout est parti d'une histoire de nectar : Okombi Salissa, ministre de Sassou, on dit que c'est le seul que l'enfant terrible d'Oyo ne contrôle pas, aurait réniflé le nectar présidentiel réservé à Bongo Ondimba. Les chefs d'Etat ayant la jalousie tenace, Okombi Salissa ne doit, paraît-il d'être encore en vie seulement parce qu'Edith aurait menacé son père : " Si tu le tues, je jette en pâture tous tes crimes aux yeux du monde !" Sassou a pensé que sa fille était devenue folle. Il a fallu l'intercession de madame Antoinette Sassou auprès de sa belle-fille pour que le statu quo demeure.
Protégée nuit et jour par trois gardes du corps, Edith Lucie Bongo, fille de président, épouse de président, a payé cher un coup tiré dans la griserie du cannabis. Un coup tiré, on marque un but de plaisir mais parfois ce but compte double avec en prime une déliquescence physique ! Bongo l'aurait-il empoisonnée ? S'agit-il d'un envoûtement ? Est-elle simplement malade ? C'est désormais trop privatif pour que mes sources osent poser des questions.
Son père, Sassou, a dit qu'il n'avait pas voulu de ce mariage car aujourd'hui, sa fille bien-aimée est très mal en point. Le torchon brûle entre Sassou et Bongo. Quand on mange du Omar, on récolte certes des mbongos (argent) mais attention ! On peut digérer très mal. En effet, les nains sont très redoutables en coups fourrés. Surtout quand ils portent des talons. Un coup de talon, ça peut faire très mal... Ce n'est donc plus demain qu'on verra Edith en public avec son mari dans l'état où elle se trouve. Le conte de fée tourne court. Peut-être que le destin du père, quant à sa fin, sera pire. Dieu seul sait... Bongo et Sassou se croisent dans les rendez-vous officiels. Désormais, les sourires sont de façade.
Quand on ne peut plus retenir ses urines entre autres, on porte des couches-culottes pour dormir. Edith aura compris la leçon mais elle a eu tort de commettre une erreur trop publique. Sa belle-mère Antoinette est beaucoup plus fûtée. Elle se tape des jeunes dans la discrétion et quand la rumeur point à l'horizon, elle fait disparaître le suspect en l'envoyant en mission. N'a-t-elle pas une fondation nommée Congo-Assistance ? En France, par exemple (j'en connais un exemple). Des missions dont on ne revient jamais...
Vous avez un doute, hein ? Avez-vous vu la vidéo de la fête de l'indépendance le 15 août 2007 à Owando sur le site officieux de Sassou ? Il est tout seul, le pauvre petit ! Yaya Bongo est seul ! Il marche les bras pendouillants sur le tapis rouge et dédaigne de regarder la caméra. Jamais Edith n'a manqué une seule fête organisée par papa. Bongo ne peut pas forcer sa droguée de femme à s'afficher dans l'état où elle est ! Il est forcé de venir tout seul, le pauvre ! Vous auriez fait quoi à sa place, hein ? Beau papa t'invite, ça fait vilain et mal poli de ne pas répondre à l'invitation. Donc, l'air de dire : " J'ai pas envie, maman mais je bois quand même ma tasse", Bongo s'amène. Seul ! Il n'a pas de chance avec les nanas, Yaya Bongo : la première se barre avec un musicien, lui préférant un président de la république, la seconde, celle qu'il est allé chercher chez lui, dans son Congo natal, une fille de chef d'Etat, le cocufie avec un vulgaire ministre et aux yeux des gardes du corps ! Comme quoi, question meufs, c'est pas gagné même dans les palais.
Affaire à suivre au palais téké d'Ondimba... Nous n'avons pas fini d'apercevoir le côté obscur de la fesse de cette histoire de fesses.
Dans le journalisme usuel, celui du ventre, on ne juge pas, on ne condamne pas, on se contente de balancer de l'information aseptisée de tout commentaire. C'est le journalisme officiel, celui que tient l'Etat ou quelques individus privés qui dictent leur volonté à leurs salariés. Les journalistes ressemblent à des zombies, à des êtres sans émotion, sans coeur. La civilisation est devenue synonyme d'indifférence, de banalisation, d'absence de subjectivité qui fait pourtant l'homme. Des choses graves sont annoncées avec un état d'esprit totalement évaporé. On dépouille les choses de leur gravité, on nous balance des extraits de faits. De toute façon, les choses ne valent que des minutes ou des secondes dans le journalisme officiel. Et ils vont à l'université pendant des années pour nous dire des choses graves en deux secondes ? Ceci n'est qu'une parenthèse.
Quand un enfant de douze ans, IVAN, dont les parents se sont vus refuser l'asile politique, saute par la fenêtre, à cause des méthodes de gangster de Brice Hortefeux, on en parle car l'événement dépasse le fait divers : il y a de la mort en l'air et s'agissant d'un enfant, nul ne peut être insensible - même pas Le Pen. Généralement quand une affaire déclenche un flot d'émotion, c'est que la régularisation attend quelque part au bout du chemin. On ne nous dira pas si après la survie ou la mort d'Ivan si Andréï, son père et Natalia sa mère d'origine tchétchène seront régularisés. Attention, Brice ! Si tu le fais, tu vas susciter des vocations de chute libre du quatrième étage ! Hein, que vas-tu faire ? Cette affaire attriste ton maître Sarkozy qui n'a pas hésité à donner la nationalité française à une immigrée brûlée par un amoureux éconduit. Ce n'est pas pour rien qu'il demande que toute la lumière soit faite. Qu'elle soit faite et qu'elle brille sur le destin d'une pauvre famille qui sans les quotas aurait pu bénéficier de la régularisation car Ivan est scolarisé !. Si le petit Ivan meurt, cela va susciter une vive émotion nationale, déjà que son père marche en toute liberté dans la rue et ta politique musclée profitant des vacances pendant lesquelles les travailleurs sociaux sont partis et surtout, que les enfants ne sont pas à l'école, risque d'être très critiquée. J'imagine que tu vas prier pour que le petit Ivan survive ! Si la famille d'Ivan obtient des papiers au sacrifice de leur fils, c'est vraiment très cher payé, ta carte de séjour, Brice ! Ca sera la carte du sang, une carte obtenue après le sacrifice de leur propre fils. Ca nous rappelle l'épisode d'Abraham et d'Isaac : sacrifier le fils pour avoir les faveurs divines...
Pour une fois, il ne s'agit pas de Nègres quand on parle d'immigration en France. Eh oui, il y a aussi des Blancs immigrés qui viennent des pays non communautaires comme la Russie ou l'Ukraine. Ca, on le savait pas car la télé parle rarement de cette immigration-là. Cette immigration a l'avantage du white skin dans la rue car leur peau ne dit :"Je viens d'Afrique, contrôlez-moi !" Quand on nous montre une mère en larmes à la télé, c'est pour l'audimat, pas pour l'émotion, pas pour dire qu'une mère risque de perdre son fils ! La France se déshumanise. La France n'est plus qu'en apparence le pays des droits de l'homme car le premier des droits de l'homme est le suivant : l'homme a le droit de quitter un endroit où il est malheureux pour un autre où il peut être plus heureux. Les Français le font tous les jours, pourquoi les autres ne le feraient pas ?
Si Sarkozy est passé par le Sénégal et par le Gabon, c'est parce que ces deux pays appliquent la loi du talion pour ce qui est de la carte de séjour et eux, notamment Wade, n'hésitent pas à expulser des Français sans papiers. Ca vous étonne qu'un Français soit sans papier dans un pays africain ? Mais ils sont nombreux à vivre sans papiers et ils vivent bien car ils bénéficent du coefficient affectif associé à la blancheur. Et puis, les Africains ont une culture d'accueil. Chasser les autres, ça ne se fait pas chez les hérons : "Dis donc, toi qui viens de France pour fuir l'hiver, tu as tes papiers avant de plonger dans l'étang ?"
Le drame d'Ivan montre que les méthodes fascistes où l'on casse une porte à six heures du matin sont de retour. C'est du terrorisme d'Etat, un manque d'éducation dicté par la soif de résultat. Après les mamies délogées de la baignoire, voilà désormais qu'on pousse au suicide ! Le Pen bien qu'ayant perdu son électorat qui a vu en Sarkozy un serviteur des idées de ce dernier, doit se réjouir : en matière d'immigration et de travail, ses idées font un tabac puisqu'elles sont les idées dominantes.
Brice, maintenant qu'on préfère mourir que de quitter la France, que vas-tu faire ? C'est un casse-tête ! Affaire à suivre. De près... Si le petit ne meurt pas et tu ne fais rien, tu passes pour un monstre car il s'est fracassé le crâne, le petit, son avenir est foutu et ce n'est pas en Tchétchénie qu'on peut le suivre médicalement ! Si tu lui files des papiers, je dirai à mes frères Blacks : "Sautez, mais du premier étage en préparant votre chute par des matelas postés à l'endroit prévu pour la chute..."
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Publié le 11 août 2007 à 16h42
Les parents d'Ivan autorisés à rester en France
Brice Hortefeux a demandé ''à titre humanitaire'' au préfet de la Somme de délivrer aux parents du petit Ivan ''une autorisation provisoire de séjour de six mois'' pour leur permettre de séjourner légalement en France à ses côtés alors qu'il reste hospitalisé, a annoncé samedi le ministère de l'Immigration.
(Avec AFP).
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Comme quoi, Ivan le petit fait fléchir Hortefeux le terrible...
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Le petit Yvan fait des émules !
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La polémique enfle parmi les policiers
Un peu plus d'une semaine après l'accident qui a frappé Yvan, un petit russe de 12 ans, un nouveau drame alimente la polémique sur les reconduites à la frontière et la politique de chiffre imposée par le gouvernement. A Lyon, un jeune Congolais s'est jeté mardi (14 août) par la fenêtre du deuxième étage des locaux de la police de l'air et des frontières (PAF). Il venait d'apprendre sa reconduite à la frontière. Il s'en est sorti par miracle.
Le 4 août dernier, la police l'arrête car il n'a pas de papier. Placé en garde à vue pour situation irrégulière dans les bureaux de la PAF dans le 3ème arrondissement de Lyon, on lui apprend qu'il va être reconduit à la frontière rapidement. Le clandestin, âgé d'une trentaine d'années, préfère alors tenter la fuite, pris de peur. Il saute par la fenêtre du deuxième étage. Par miracle, il sort vivant de cette chute de six mètres, mais la police le rattrape dans la rue. Blessé à la cheville, il a été hospitalisé. Sa garde à vue a aussi été levée. Pour les médecins, cet homme aurait besoin d'aide psychiatrique. Selon le quotidien lyonnais, des sanctions auraient été envisagées contre les policiers présents lors de l'accident.
Avec ce deuxième drame en près d'une semaine, certains d'entre eux ne cachent plus leurs craintes. Ils redoutent de plus en plus les réactions des immigrés qu'ils arrêtent. "Les policiers ont pour mission d'interpeller tout ce qui bouge, de faire du chiffre, la politique contre l'immigration provoque une situation dangereuse", avoue un officier. Une situation tendue, c'est ce que dénonçaient déjà les associations d'aide aux immigrés.
C.S-L.
14/08/2007 - Le 4 août, à Roussillon (Isère), cinq jours avant le drame d’Amiens, un jeune Congolais avait déjà chuté du 2e étage après s’être vu signifier sa prochaine expulsion. À l’instar du jeune Ivan, Laurent (1) est un autre symbole du drame que vivent cet été de nombreux sans-papiers en France. Survenu il y a près de dix jours, l’accident de ce garçon d’environ vingt-cinq ans, originaire de la République démocratique du Congo (RDC), rappelle les circonstances de la chute, jeudi, de l’adolescent d’Amiens.
Résidant habituellement à Roussillon (Isère), Laurent se rendait le 4 août dernier à la plate-forme d’accueil des étrangers de Vienne. En quête de papiers, travaillant par intermittence, il tentait de mettre en règle sa situation auprès des services compétents : « Il avait été débouté deux fois de ses demandes d’asile, mais avait encore d’autres procédures en cours », explique Jean-Félix Vial, un des responsables du Réseau éducation sans frontières (RESF) du département. « Il était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français », précise Maryse Dhil, première adjointe au maire de Roussillon. C’est en chemin qu’il a croisé la police aux frontières (PAF) « qui a pris l’habitude de faire la chasse aux sans-papiers. Les contrôles d’identité deviennent monnaie courante, comme à proximité des Restos du coeur ou des centres d’hébergement d’urgence. Ce jour-là, ils ont embarqué Laurent sans explication », raconte Jean-Félix Vial. Le jeune homme est ensuite conduit dans les locaux de la PAF de Lyon pour y être interrogé, sur ordre de la préfecture. « Ils lui ont signifié que les procédures avaient changé. Ils voulaient le mener directement au centre de rétention administratif de Lyon-Satolas, pour qu’il prenne, dès que possible, un avion pour la RDC », indique le membre de RESF.
C’est alors que Laurent, qui avait bénéficié d’un parrainage citoyen en octobre dernier et se disait menacé dans son pays, s’est précipité pour se jeter dans le vide : « Il a ouvert la fenêtre, s’est accroché à la rambarde du balcon et a sauté du deuxième étage », raconte Maryse Dhil. Arrivés sur place, les pompiers décèlent des blessures au dos, au pied et à la jambe, mais se heurtent au refus de la police d’emmener le garçon à l’hôpital. Ce dernier, après avoir été mis en garde à vue, est finalement transporté dans un centre médical de Lyon où les forces de l’ordre souhaitent instaurer une étroite surveillance. « L’équipe de soins a dû imposer, non sans mal, la priorité impérative des soins et le respect des exigences déontologiques », affirme un communiqué de RESF. Selon Maryse Dhil, « l’expert psychiatrique pensait que la présence des policiers accentuait les tendances suicidaires de Laurent ». Ces derniers doivent finalement se résigner à quitter l’établissement. Le jeune homme est par la suite placé en hospitalisation d’office durant trente jours, une période pendant laquelle il ne pourra être inquiété par l’administration.
Un rassemblement, à l’initiative de RESF, avait lieu hier devant les bâtiments de la préfecture de Grenoble pour protester contre « la traque et le harcèlement systématiques et honteux dont sont victimes les demandeurs d’asile et les sans-papiers les terrorisent au point de les amener à des gestes désespérés ».
(1) Le prénom a été changé.
Antoine Aubert
© L'Humanité
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Un article de Libération (quotidien français) sur un livre qui traite des "Blancs pas très nets du continent noir". C'est édifiant :
Tout homme un peu avisé sait que les médias sont tous des médias sous influence. Aussi, quand on voit des médias français du câble présenter au grand jour le fait que les deux familles présidentielles du Congo-Brazzaville et du Gabon pillent à l'extrême ces deux pays, on peut se dire qu'il y a de l'abus qui confine à la folie.
Piller ici doit se comprendre comme le fait d'amasser dans des périodes très courtes d'immenses richesses tirées du revenu national, notamment des revenus pétroliers et forestiers par le vol car on ne saurait expliquer autrement l'enrichissement outrancier des deux familles présidentielles congolaise et gabonaise.
Et à ce propos, même des bébés ont des parts ou des actions dans les sociétés d'Edith Nguesso Bongo, première née de Sassou qui a le tort d'être une femme car cela l'exclut de prétendre demain à la présidence ou du Gabon ou du Congo. Par ailleurs, elle n'aime pas trop ses cousins, les Willy, Okemba et consorts sur lesquels son père s'appuie, souhaitant que ce dernier pousse plus en avant ses enfants de sang.
C'est au travers de la progéniture que se fait la plus grosse dissimulation d'argent. A ce titre, pour prétendre à une grosse part de l'héritage du nain téké président du Gabon, Edith s'est empressé de lui donner une nombreuse descendance car on sait que maître omar et c'est peut-être son seul mérite, a plusieurs enfants adoptifs. Edith a compris qu'il lui fallait avoir une progéniture rapidement, même si Omar n'en était pas vraiment le père : un homme qui sait être un père adoptif exemplaire n'aura pas de mal à accepter une naissance de sa femme comme son propre enfant.
Il faut éviter d'apparaître au grand jour comme un milliardaire en dollars ; ça ferait tache d'huile quand on essaie d'admettre son pays comme un pays pauvre très endetté... Ca ne vous étonne pas que nos présidents africains qui sont au pouvoir depuis plus de trente ans n'apparaissent jamais parmi les milliardaires de ce monde ? C'est en dissimulant de l'argent dans les comptes de leurs enfants et dans des sociétés qu'ils réussissent ce manège.
Ca ne vous étonne pas que nos présidents africains qui sont au pouvoir depuis plus de trente ans n'apparaissent jamais parmi les milliardaires de ce monde ? C'est en dissimulant de l'argent dans les comptes de leurs enfants et dans des sociétés qu'ils réussissent ce manège.Edith Lucie Bongo est la pièce centrale de ce pillage à outrance : elle a la possibilité de prendre au Gabon pour dissimuler au Congo-Brazzaville et prendre au Congo-Brazzaville pour dissimuler au Gabon. Elle est bien la fille de son père. A ce sujet, savez-vous que Sassou a voulu donner en noces une de ses filles à Kabila fils ? Heureusement, ce dernier a eu la clairvoyance de refuser. Les méthodes sassouistes s'étendraient encore un peu plus en Afrique centrale. Sassou utilise ses propres enfants pour accroître son influence dans les pays voisins. Vous serez surpris de savoir que ses filles sont mariées à de puissants généraux au Centrafrique ou ailleurs.
La famille (lisez l'article sur la famille comme mode de gouvernance), nous l'avons déjà démontré sur ce blog, apparaît comme le moyen le plus sûr pour conserver le pouvoir le plus longtemps possible tout en pillant allègrement - sans critiques internes et en toute confiance. Les Gabonais doivent savoir que maître Omar prépare Bongo Ali à le succéder au trône du royaume téké du Gabon... et chez les Nguesso, Willy Nguesso se voit succéder à tonton mais Jean Dominique Okemba qui assume l'interim présidentiel pour garder le fauteuil présidentiel quand Sassou est hors du Congo a aussi les mêmes ambitions, et on ne parle pas encore des fils de Sassou ! Si Sassou venait à mourir brusquement, on assisterait à une véritable guerre du pouvoir - à moins que l'esprit de conservation ne prévale et ne fasse triompher l'intérêt d'un clan par rapport à l'intérêt d'un peuple...
Tout se passe comme si parce que unies par le mariage, les deux familles n'en forment plus qu'une et uniformisent leurs méthodes de prédation. Il est connu de tout Gabonais que tout nouveau ministre gabonais est observé dès qu'il est nommé aux affaires. Si au bout de trois mois, il ne vole pas, il est carrément remercié car n'ayant pas témoigné de la volonté à s'enrichir. Le clan Omar Bongo aura apporté cette pratique dans l'escarcelle des méthodes familles mises en commun. Il faut donc se débarrasser à la fois de Sassou et de Bongo pour éviter que la solidarité ne joue comme cela a été le cas lors de la reprise du pouvoir par Sassou car les avions cargos atterrissaient à Libreville bondés d'armes avant d'être acheminées à Oyo au nord Congo. Si Sassou doit partir, Bongo doit aussi partir. L'alternance politique doit s'exercer à la fois au Congo et au Gabon pour que ces deux peuples puissent respirer... un air vraiment démocratique !
Sarkozy détaille son programme économique et social
Sarkozy vient de dévoiler son programme économique et social et il est assez étonnant que nombre de ces mesures aient à voir avec l'argent, donc en filigrane avec ceux qui en possèdent, c'est-à-dire, les puissances de l'argent, les 200 familles qui possèdent la France (famille Bettencourt, famille Mulliez, famille Arnault, famille Pinault, famille Dumas, Puech et Guerrand, famille Dassault, famille Halley, famille Peugeot, famille Louis-Dreyfus, famille Rothschild, famille Decaux, famille Wertheimer, famille Defforey et Fournier, famille Servier, famille Bouygues, familles David-Weill et Meyer, famille Fabre, famille Bouriez, famille Durand, familles Meyer, Moulin et Heilbronn, famille Baud, famille Courtin, famille Michelin, famille Bellon, famille Besnier, famille Hersant, famille Mérieux, famille Roquette, familles Ricard et Pernod, famille Bolloré, famille Rocher, famille Lescure et Gairard, famille Guerlain, familles Bleustein-Blanchet, Badinter et Dulac, famille Roullier, famille Hériard-Dubreuil, famille Hennessy, Moët et Mercier, famille Castel, famille Despature, famille Le Lous, famille Seillère (Wendell), famille Cardin, famille Leclercq, famille Merceron-Vicat, famille Biotteau, famille Cohen-Skalli, famille Beaufour, familles Coisne et Lambert, famille Desseigne-Barrière, famille Zanier, famille Bongrain, famille Doux, famille Mentzepoulos, famille Rodriguez, familles Braud et Himsworth, famille Bénéteau-Roux, famille Seydoux (Schumberger), famille Amaury, famille Lagardère, famille Bonduelle, famille Colonna di Giovellina, famille Magrez, famille Saadé, famille Dewavrin, famille Savare, famille Descours, famille Fiévet, famille Gallimar et Toso, famille Partouche, famille Gaspard, famille Duval, familles Lambert et Chanereul, familles Guilbert et Cuvelier, famille Rouzaud, famille Decelle, famille Merlaut, famille Soufflet, famille Gervoson, famille Mane, famille Rombi, famille Prouvost, famille tranchant, famille Guichard, famille Boiron, famille Fayat, famille d'Ornano, famille Pasquier, famille Dentressangle, famille Ginestet, famille Poix, famille Guichard, famille Chateauvieux, famille Cligman, famille Entremont, famille Renand, famille Tattinger, famille Arlaud, famille Cayard, famille Gras et Lucas, famille Frydman...pour ne citer que les 100 premières) qui vont en bénéficier. ----------------------------------------------------------------------------
"Il faut que les Français en aient pour leur argent", affirme le candidat UMP à l'élection présidentielle, qui ajoute: "Les socialistes veulent augmenter les impôts. Nous voulons les réduire. Voilà l'un des grands débats de la présidentielle".
Reprenant un formule qu'il avait déjà employée dans les Ardennes en décembre, il assure vouloir conduire une "véritable révolution économique" et donne davantage de détails sur ses propositions concernant notamment les cotisations et la fiscalité, dans cet entretien au quotidien daté du 23 janvier.
Selon M. Sarkozy, "on peut donner (aux Français) des prestations meilleures en dépensant moins. Si on réduit de 4 points nos prélèvements obligatoires, on rend 68 milliards d'euros aux Français: 2.000 euros rendus par foyer et par an, y compris les retraités, et 4.900 euros par foyer si on s'en tient à la France qui travaille", calcule-t-il.
"Nous le ferons en réduisant la fiscalité qui pèse sur le travail", ajoute-t-il (pour les entreprises, pas de cotisations sur les heures supplémentaires, pour les salariés, pas d'impôt sur ces mêmes heures).
Il propose le même taux de rémunération des heures supplémentaires, à 25%, que les entreprises aient moins ou plus de vingt salariés.
Une autre nouveauté concerne les dépenses de santé: M. Sarkozy estime qu'"il faut instaurer une franchise modeste par famille, et pas par individu".
"Je suis en revanche réservé sur le forfait d'un euro sur les boîtes de médicaments, qui pénalise, c'est un comble, ceux qui sont le plus gravement malades", précise-t-il.
"Tous les ans, il y aura un débat au Parlement", promet le candidat. "Si l'objectif national de dépenses est respecté, on baissera la franchise. Si ce n'est pas le cas, on l'augmentera".
M. Sarkozy propose également "deux réformes sur l'hôpital: celle de la gouvernance, car les hôpitaux ont besoin d'un patron, et celle de la carte hospitalière". Il souhaite néanmoins "conserver des équipements de proximité".
A propos de l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF - qui a provoqué la semaine dernière une polémique entre PS et UMP), M. Sarkozy réaffirme qu'il ne la supprimera pas s'il est élu.
"Il est normal que ceux qui ont les plus gros patrimoines paient davantage. En revanche, je crois à un bouclier fiscal à 50% intégrant la contribution sociale généralisée (CSG) et la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS)", explique-t-il.
"J'entends donc donner à ceux qui paient l'ISF la possibilité de déduire de cet impôt, par exemple jusqu'à 50.000 euros, à condition de l'investir dans les PME", précise-t-il également.
Le ministre-candidat propose par ailleurs de doubler la fiscalité écologique (en la portant de 2,5% à 5% du PIB). Pour y parvenir, il veut faire "payer les pollueurs".