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9 décembre 2007 7 09 /12 /décembre /2007 10:43
* Accords de coopération : Exaspération des Gabonais de France


Un article tiré sur le site de nos amis du RDPG... On se rend compte que les accords bilatéraux ne sont pas si horizontaux que ça quand on les signe avec l'ancienne -toujours puissance coloniale, à savoir, la France. Entre la loi votée par les élus, pourquoi encore surajouter des accords bilatéraux sinon pour contourner la loi ? Les Gabonais se rendent compte que la France pense d'abord à elle-même et rédige les textes avant tout en sa faveur et même ne se sent pas obligée de les respecter. Sacré terre de l'Egalité, de la Fraternité et de la Liberté ! Entre une république et une républiquette, de surcroît ancienne colonie, on sait de quel côté penche la balance...
Sunday, 09 December 2007
Devant le refus manifeste de nombreuses administrations publiques françaises de respecter les accords bilatéraux et multilatéraux liant la France au Gabon et surtout ceux liés à l’immigration, les ressortissants gabonais de France envisagent une marche sur Paris pour protester contre cette injustice.

Dans un entretien au journal gabonais en ligne Gabonews, le 27 septembre 2007, l’ambassadeur de France au Gabon, monsieur Jean Marc Simon déclarait ceci :

« les relations entre le Gabon et la France sont excellentes, encore qu’elles n’ont jamais été meilleures, mais elles sont à un niveau très satisfaisant. D’abord nous avons eu la visite du président Nicolas Sarkozy en Afrique au mois de juillet dernier, ça déjà, c’est un signe d’une relation bilatérale très vivante et très active. Je crois que c’est un signal fort. Et puis il y a aussi un certain nombre de choses concrètes qui ont été faites récemment, notamment l’accord dans la gestion concertée des flux migratoires entre la France et le Gabon signé par le ministre Brice Hortefeux et le vice Premier ministre Jean Ping, en charge des Affaires étrangères. Ensuite, il y a eu cette décision du club de Paris sur le rachat de la dette extérieure du Gabon avec une décote de 15% montée à 20% pour ce qui est de la France. Si vous voulez, c’étaient les principales récriminations du Gabon et d’un certain nombre de pays africains à l’égard de la France. Donc, les visas et la dette, c’est ce qu’on entend toujours. Je crois que là, nous avons, sur ces deux domaines très importants, fait quelques avancées à mon sens, assez spectaculaires et je crois que ça atteste de la vitalité de la relation franco-gabonaise »

Vous ne croyez pas si bien dire excellence car, s’il est vrai d’une part que les relations France-Gabon sont satisfaisantes sur le plan économique et financier mais d’autres parts, elles sont complètement mauvaises et inégalitaires sur le plan de la circulation et le séjour des personnes entre les deux pays. Les différentes conventions franco-gabonaises liées à l’immigration, signées entre les deux pays, font bénéficier aux ressortissants français au Gabon des conditions d’entrée, de séjour, et de travail très favorisés. Les citoyens français qui arrivent au Gabon peuvent sans visas d’entrée préalablement délivré par une autorité consulaire gabonaise, bénéficier d’une autorisation d’entrée au point de passage frontalier de l’aéroport international Léon Mba de Libreville (5356 en 2004, 9800 en 2005, 10500 en 2006) La mesure de non admission au Gabon pour les non détenteurs de visas consulaires qui souhaitent renter au Gabon, ne s’applique pas pour les ressortissants français. Le Gabon a accordé 25000 visas aux ressortissants français en 2006.

Avec un visa touristique les ressortissants français, peuvent rechercher un emploi au Gabon et se voir par la suite délivrer une carte de séjour d’une validité de deux ans renouvelable sur présentation d’un contrat de travail.

Les citoyens français sont exonérés de droit de cautionnement au moment de l’établissement de leur carte de séjour au Gabon, alors que le versement auprès du trésor français d’une caution de rapatriement est obligatoire pour l’établissement de la carte de séjour des citoyens français qui ne rentrent pas dans le cadre de la coopération. Pour l’établissement de la carte de séjour, les frais de dossier des citoyens français s’élèvent à 150 euros, alors qu’ils sont trois fois plus chers pour les autres étrangers, notamment pour les grands amis du Gabon comme les chinois, les américains du nord ou les marocains.

Enfin, les mesures de reconduite à la frontière appliquées aux étrangers dont le titre de séjour n’est plus valide ne sont pas appliquées aux ressortissants français.

Selon le rapport parlementaire du député Gilbert Gantier fait au nom de la commission des affaires étrangères sur le projet de loi, adopté par le Sénat, autorisant l’approbation de l’avenant n° 1 à la convention sur la sécurité sociale du 2 octobre 1980 entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République gabonaise, 4411 ressortissants français sont salariés au Gabon dont les deux tiers sont des cadres. Les entreprises françaises sont très impliquées au Gabon, dans les secteurs minier, pétrolier, forestier, financier, et dans le bâtiment etc.

Elles le sont aussi dans les services publics : Veolia gère, le service de l’eau et de l’électricité. On compte parmi les entreprises françaises 120 filiales et 150 PME-PMI franco-gabonaises.

La position considérable de la présence économique de la France au Gabon est conforme aux accords économiques franco-gabonais.

En effet, le préambule des accords de coopération du 17 août 1960, pour les matières premières et produits stratégiques entre la France et le Gabon énonce notamment que les deux pays désirent réaliser dans l’intérêt de la défense une coopération concernant les matières premières et produits stratégiques.

La première catégorie est constituée : d’hydrocarbures liquides ou gazeux. La deuxième catégorie est composée : d’uranium, de thorium, de lithium, de béryllium, d’hélium, de leurs minerais et composés. Ensuite, l’article 4 de ces accords stipule que :

« La République gabonaise facilite au profit des forces armées françaises le stockage des matières et produits stratégiques. Lorsque les intérêts de la défense l’exigent, elle limite ou interdit leur exportation à destination d’autres pays » En outre, le titre III, de la coordination des politiques commerciales et financières extérieures prévoit en son Article 13 que : « La France et le Gabon conviennent de maintenir leurs relations commerciales dans le cadre d’un régime préférentiel réciproque qui sera, en tant que de besoin précisé par des accords spéciaux ».

Enfin, l’article 14 prévoit pour les deux Etats des débouchés privilégiés qui peuvent résulter en particulier d’organisation de marchés et le principe de la libre circulation et de la franchise douanière. Le constat est le même sur le plan militaire. Régies par l’accord de défense du 17 août 1960, les relations militaires franco-gabonaises sont importantes. Elles comprennent un premier volet concernant le pré positionnement d’un détachement rattaché à la Force d’action rapide (principalement le 6ème bataillon d’infanterie de marine à Libreville), qui compte près de 800 hommes. Le deuxième volet de coopération militaire se traduit par la présence de coopérants militaires dont 24 assistants techniques qui assistent l’armée gabonaise. Le maintien de ces énormes avantages aux les ressortissants français, qui bénéficient toujours des droits importants et des avantages considérables acquis pratiquement avant et après l’indépendance du Gabon, celui-ci ressemble à un pays d’outre-mer. En terme de réciprocité, la conclusion des accords franco-gabonais liés à l’immigration doivent également permettre aux ressortissants gabonais qui entrent, séjournent ou qui souhaitent travailler en France des facilités administratives.

En effet, les accords franco-africains liés l’immigration devraient permettre sur le plan de la condition juridique des citoyens gabonais en France, de ne pas les traiter durement s’agissant de la circulation, du séjour et de l’emploi en comparaison des autres étrangers dont les Etats n’ont de relation privilégiée avec l’ex puissance coloniale.

Seulement, le constat est amère d’observer aujourd’hui, les mêmes accords qui procurent des privilèges importants aux ressortissants français établis au Gabon, ne permettent pas de procurer aux ressortissants gabonais en France un statut préférentiel. Selon le bulletin officiel du Ministère français de l’Emploi et de la Cohésion sociale du 30 janvier 2006 : « Depuis le 1er février 2004, date de l’entrée en vigueur de la convention d’établissement franco-gabonaise du 1er mars 2002 (décret n°2004-648 du 8 juillet 2004) les ressortissants gabonais qui, résidant déjà régulièrement en France, souhaitent y travailler en tant que salariés, sont également soumis au régime de l’autorisation de travail. Les ressortissants gabonais qui arrivent sur le territoire français pour y exercer une activité professionnelle sont soumis au régime de l’autorisation de travaille depuis le 31 mars 2003, date de l’entrée en vigueur de la convention franco-gabonaise du 2 décembre 1992 relative à la circulation et au séjour des personnes (décret n°2003-963 du 3 octobre 2003).Dès lors, les ressortissants gabonais ne bénéficient plus aujourd’hui en France d’un régime préférentiel d’accès au travail. En vertu de deux conventions franco-gabonaises précitées, ils sont assujettis au paiement à l’ANEAM1 de la taxe sur le renouvellement des autorisations de travail ; leurs employeurs, quant à eux, doivent s’acquitter du paiement de la redevance (ou remboursement) et de la contribution forfaitaires. »

En suivant la logique de cette interprétation qui émane de la Direction de la réglementation de la population et des migrations internationales du ministère français du travail, le Gabon aurait simplement et volontairement décidé de priver ses propres citoyens qui résident déjà en France, donc non aux droits acquis et ceux qui arrivent par la suite d’un régime privilégié en France. Le refus d’appliquer les accords migratoires franco-gabonais à des conséquences néfastes pour les ressortissants gabonais en France.

Selon la maison du Gabon à Toulouse, il y aurait actuellement environ 500 ressortissants Gabonais en situation irrégulière en France. Des sans papiers gabonais fabriqués par les lois PASQUA, SARKOZY, et maintenant HORTEFEUX au mépris des accords bilatéraux franco gabonais. Sous prétexte de réprimer les "illégaux", on précarise les réguliers GABONAIS qui sont eux aussi soumis aux vexations. Tous les gabonais partout en France, qui souhaitent actuellement passer d’un statut d’étudiant au statut salarié, la carte de séjour n’est plus délivrée, opposition de l’emploi oblige, et c’est l’invitation à quitter le territoire français qui leur est délivrée en guise de document administratif. Il ne s’agit plus seulement, d’étudiant gabonais, nous avons des mineurs à qui les documents de circulation sont refusés, les salariés dont les titres ne sont plus renouvelés, des personnes âgées, les pères et mères de nationalité Gabonaise dont les enfants adultes sont français, les gabonais dont le père ou la mère est français, les gabonais mariés au français en instance de divorce , les parents gabonais d’enfants malades etc. Toutes ces personnes sont en grande précarité juridique et sociale. Certains vivent dans la peur et aujourd’hui la terreur de se voir reconduire à la frontière. Nous recevons des gabonais dans nos permanences qui ont développés des pathologies, obésité, dépression, hypertension, plusieurs tentatives de suicide, abandon d’enfant à l’aide sociale à l’enfance sans parler des conséquences financières lourdes que cette situation engendre dans leur vie , surendettement, impayé de loyer, les huissiers font partie de leur quotidien. Nous sommes confrontés à la souffrance humaine des sans papiers gabonais.

Toutefois, du côté gabonais, on accuse ouvertement la France de ne pas appliquer les accords liés à l’immigration… Dans un article de presse rédigé et publié le 04/07/2007 par la correspondante de Radio France Internationale à Libreville au Gabon, Mme Pauline Simonet, il est rapporté que la France n’applique pas les accords franco-gabonais en matière d’immigration.

« Il existe des conventions de 1992 et de 2002 entre nos deux pays et elles ne sont pas appliquées… ( )... elles stipulent que les ressortissants des deux pays doivent avoir les mêmes droits sur le territoire de l’autre... » selon M. André Mba Obame, le Ministre d’Etat Gabonais de l’Intérieur. Les propos du ministre gabonais de l’intérieur se rapprochent de ceux tenus un an avant par son collègue, l’ex ministre délégué aux affaires étrangères. En effet, le mercredi 22 juin 2006, lors d’une interpellation du premier ministre gabonais Jean Eyeghe Ndong et son gouvernement par les députés, ces derniers vont réclamer le durcissement des conditions d’immigration et d’emploi des français au Gabon en guise de réciprocité aux tracasseries imposées aux gabonais vivant en France et souhaitant se rendre dans l’hexagone.

Les députés gabonais estiment que la France n’applique pas les conventions conclues avec Libreville en matière de circulation et d’établissement de personnes. Les élus gabonais vont dénoncer aussi le fait que Paris est trop dur en matière d’embauche des gabonais sollicitant un emploi en France. En réponse aux préoccupations des députés, le Ministre gabonais délégué au Affaires étrangères, Jean-François Ndoungou a eu à s’expliquer en lieu et place de son Ministre d’Etat, Jean Ping sur les accords de coopération entre le France et le Gabon en ce qui concerne notamment la libre circulation des personnes. Les accords franco-gabonais se heurtent aujourd’hui aux nouvelles dispositions législatives françaises en matière d’immigration. M. Jean-François Ndoungou a rappelé que le 17 août 1960, le jour de l’indépendance du Gabon, la France et Gabon ont conclu une convention sur la libre circulation et l’établissement. Selon cet accord, les français et les gabonais avaient le droit de circuler librement, sans visa, dans les deux territoires. Le document ouvrait droit au principe d’égalité et de réciprocité.

La France a tenté de réviser unilatéralement cet accord et c’est pourquoi le Gabon avait refusé de ratifier le nouveau document proposé du 12 février 1974. La ratification avait pourtant été autorisée dans les deux pays, mais le Gabon s’est abstenu d’effectuer l’échange des instruments d’approbation. C’est finalement en 1992, que l’accord a été révisé. Il a à nouveau subit une modification en 2002. Les citoyens des deux pays sont assujettis à un visa d’entrée dans le territoire de l’autre depuis 1992 mais la France applique cette convention avec plus de rigueur par rapport au Gabon, avait encore reconnu le ministre gabonais. Dans la communauté gabonaise de France c’est l’incompréhension et la désapprobation. Des associations de défenses des droits gabonais en France voient le jour. C’est le cas de l'association, la Maison du Gabon de Toulouse, dont l’un des objectifs, a consisté à mettre en place une cellule de veille sur le respect de toutes les conventions franco-gabonaises. La Maison du Gabon de Toulouse, par la voix de sa présidente, Mme NTOUTOUME dit FOH, intervient actuellement dans toutes les instances administratives et judiciaires dont elle a connaissance et qui mettraient en cause un refus d’application des dits accords par les administrations françaises.

Pour mieux comprendre le contenu des différents accords franco-gabonais liés à l’immigration et son interprétation par les tribunaux français, afin de mieux s’en prévaloir devant les autorités françaises et différents pouvoirs publics qui gèrent les étrangers, la Maison du Gabon a sollicité l’appui d’un expert et consultant gabonais sur les accords franco-gabonais liés à l’immigration, en la personne de M. Steve Ndinga. Détenteur par ailleurs d’un doctorat en droit public lié aux questions migratoires. Le souhait des ressortissants gabonais en France et ceux des associations gabonaises, c’est de voir leur pays par l’entremise du Chef de l’Etat Omar Bongo Ondimba, pour qui la jeunesse gabonaise est sacrée, intervenir maintenant auprès des autorités françaises, cela éviterait une descente prochaine des gabonais dans les rues françaises pour qu’enfin les accords soient respectés et notamment le droit de travailler qui en découle.

Selon l’article 1 de l’accord multilatéral sur les droits fondamentaux de la Communauté que le Gabon a signé le 15 Août 1960 à Brazzaville au Congo :

«Les nationaux des Etats de la Communauté bénéficient du libre exercice des activités économiques, professionnelles, et sociales dans les mêmes conditions que les français… »

Cet accord donne aux ressortissants gabonais le droit de travailler dans les mêmes conditions que les français. Cette liberté des activités professionnelles est confirmée par l’article 1er de la convention d’établissement France/Gabon du 11 mars 2002. Selon cette stipulation conventionnelle :

«Les nationaux de chacune des parties contractantes jouissent sur le territoire de l’autre partie des libertés publiques dans les mêmes conditions que les nationaux de cette dernière partie ».

Les libertés considérées sont énumérées dans le préambule, il s’agit notamment : « Du libre exercice des activités culturelles, religieuses, économiques, professionnelles, sociales, les libertés individuelles et publiques telles que la liberté de pensée, de conscience, de religion et de culte, d’opinion, d’expression, de réunion, d’association, ainsi que la liberté syndicale».

S’agissant du contenu de l’accord d’établissement du 11 mars 2002, il dit ceci dans son article 5 al 2 :

« Les nationaux de chacune des parties contractantes bénéficient sur le territoire de l’autre des dispositions de la législation du travail, des lois sociales et sécurité sociale dans les mêmes conditions que les nationaux de cette partie, sous réserve qu’ils soient en situation régulière »

Il est clair que les ressortissants gabonais en France ne peuvent pas se voir opposer la situation de l’emploi. Par conséquent, l’analyse faite sur les accords franco-gabonais liés à l’immigration est complètement injuste. Il faut également s’étonner que la France propose encore d’autres accords au Gabon, à l’exemple de l’accord sur la gestion concertée sur l’immigration qui doit permettre aux gabonais de travailler mais avec un salaire de 1800 euros, soit une fois et demie le SMIC français, ce qui signifie que l’accord ne pourra pas s’appliquer car, peut-on fixer le salaire des ressortissants d’un Etat qui veulent travailler dans une convention bilatérale en passant outre le code du travail ou les conventions collectives ? Ces nouveaux accords sont irréalistes, au sens où ils se fondent sur une volonté sans connaissance historique des lois sociales et économiques qui gouvernent les mouvements de la population gabonaise en France et de la population française au Gabon. De même, pourquoi proposer au Gabon d’autres accords, alors que les accords précédents ne sont appliqués qu’au bon gré d’une partie contractante ? C’est quoi cette coopération jugée excellente qui accepte le commerce, les affaires et les finances mais qui rejette les hommes ?

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6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 21:16
1059452868-n-djamena-assure-que-la-force-europeenne-n-est-pas.jpgQuand Nicolas Sarkozy se rend un dimanche au Tchad, précisément à Ndjaména et qu'il revient avec des journalistes français détenus, un dimanche, jour où les juges tchadiens sont censés ne pas travailler, et lui Sarkozy le sait, le monde entier voit un chef d'Etat étranger en imposer à un autre chef d'Etat, Idriss Déby Etno, président du Tchad, qui force sa justice à faire une manoeuvre politicienne. Françafrique oblige. C'est une petite victoire du maître sur l'esclave, sur le serviteur : il vient, il dit, Déby s'exécute ! Où est la souveraineté tchadienne dans cette histoire ? Sarkozy était sûr de son fait sinon il ne se serait pas déplacé ! Il savait pourtant que les journalistes et autres innocents allaient être libérés. il a fallu qu'il montre que le Tchad est toujours dans l'esprit esclavagiste de la Françafrique une ex-toujours colonie française. Pour preuve, la base militaire française qui existe toujours au Tchad pour une raison inconnue. D'ailleurs, les Français ne manquent pas de dire qu'ils ont  mis Idriss Déby en place. Il leur est donc redevable  de sa félicité présidentielle. Les choses auraient pu s'arrêter là si ce n'est que Sarkozy a affirmé qu'il allait retourner au Tchad chercher les autres. Voilà une petite phrase qui ne tient pas compte de la souveraineté d'un pays, une expression qui a l'air de nous dire entre deux mots qu'il a déjà l'assentiment d'Idriss Déby qui a déjà fait une extorsion à sa propre justice : tout se passe comme dans un scénario qu'il aurait déjà écrit d'avance, les choses n'attendant que le temps de se décanter.
Nous avons entendu  la réaction du ministre de l'intérieur tchadien qui a affirmé que ce n'était pas Sarkozy qui décide mais nous n'avons pas entendu le point de vue de l'esclave de Sarkozy, Idriss Déby, car au final, c'est lui qui aura le dernier mot et qui décidera du sort des Français. Sarkozy aurait-il tenu de tels propos face aux Etats-Unis ? A l'Angleterre ? Là, il sait qu'il a les cartes en main : il pourrait simplement exercer un chantage sur le président tchadien au cas où la corruption et le relationnel ne marcheraient pas. Certes le peuple tchadien sera une fois encore humilié mais qu'importe ? Ca ne sera pas la première ou la dernière fois ! Idriss Déby a-t-il le pouvoir de dire non à Sarkozy si ce dernier revenait à Ndjaména chercher les siens ? Sur le papier, oui mais dans la structuration des forces et le jeu vertical de la Françafrique, non ! Le président hyperactif ne pouvait lancer une telle assertion s'il n'était pas sur de son fait. D'où la question : "Le Tchad est-il vraiment un pays souverain ? Que veut dire souveraineté quand un chef d'Etat d'une ancienne colonie vient vous dicter sa loi ? Sarkozy méprise les Noirs ; il l'a prouvé par son discours au Sénégal ou il a estimé que les nègres n'étaient pas entrés dans l'histoire.
Les Français prétextent d'un accord judiciaire qui pourtant ne prévoit pas l'extradition et, d'ailleurs, la justice française n'est même pas encore entrée en contact avec la justice tchadienne. Voilà, on vous met en place des dictateurs ; on sait d'avance que votre justice ne vaut rien et qu'on ne prendra même pas la peine de dialoguer avec vous !  C'est donc si déshonorant d'être jugés en Afrique pour des Français ? Eh bien, oui ! L'esclave qui juge le maître et qui commettrait l'outrage de le condamner, c'est inadmissible,  c'est inacceptable quelles que soient les fautes et les crimes du maître  (ce n'est pas moi qui le dit mais Nicolas Sarkozy !) ! C'est le symbole qui est mauvais pour la blancheur que les nègres condamnent leurs maîtres. Tout le reste n'est que verbiage ; c'est dans le subconscient du Français, du Blanc  qu'il faut pénétrer pour comprendre les propos de Sarkozy car il a bien dit que quelles que soient les fautes commises, les Français doivent rentrer à la maison. Cela voudrait-il dire qu'il est prêt à renverser Déby si celui-ci lui tenait tête ? Pour l'instant, dans la sphère de la Françafrique, seul Bagbo, le président de la Côte d'Ivoire, a tenu tête à la France et j'ai pu voir sur des pancartes : "La Côte d'Ivoire n'est pas le Congo" comme pour dire que chez Sassou, dans notre Congo natal, les Français ont encore tous les droits. En tout cas, Sassou Nguesso n'aurait même pas arrêté les Français à l'aéroport si l'affaire s'était déroulée au Congo. Dans cette histoire que l'on a tort de ne regarder que sur le point judiciaire, devant nos yeux se joue un rapport de force qui nous montre combien le regard du colon sur le colonisé n'a pas changé car le colon descend de l'esclavagiste et face à l'inférieur, à celui que l'on a fait, à qui on donné une indépendance factice, celui qu'on a tiré de la nudité, on a du mal à s'exécuter. Aussi, verra-t-on rarement des nègres occuper des postes de direction pour donner des ordres aux Blancs en France, le pays où l'intégration est en fait désintégration. Vous vous demandez encore pourquoi tout le cabinet de Rachida Dati a démissionné ? Vous avez tout compris. Les préjugés qui ont perduré pendant des siècles, qui ont même été admis par l'église, ont la dent dure et même si le maître a tort, même s'il tue l'esclave, il n'a pas tort et doit rentrer à la maison - comme un innocent ! Le rapt d'enfant est-il non condamnable en France ? Alors, pourquoi le serait-il au Tchad ? En quoi la justice française ferait plus justice que la tchadienne ? Quand on humilie un Noir, ce sont tous les noirs qu'on humilie... Tout est dans la tête, dans les représentations qui ne veulent pas mourir et il faut dire que le complexe d'infériorité a longtemps maintenu le Blanc dans de tels préjugés mais les choses sont en train de changer. Hélas, pas assez vite à mon goût. De toute façon, le maître a deux arguments de poids qui ont été inventés pour contenir l'esclave dans l'obéissance : l'argent (la force psychique qui détermine toute l'existence humaine) et la force militaire susceptible de détruire toute volonté contraire. Le monde dans lequel nous vivons, mes frères, est un condensé de forces, un jeu d'influences hiérarchisées et celui qui tient la force fait la raison du monde : c'est en fait lui, le Dieu de ce monde...
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4 novembre 2007 7 04 /11 /novembre /2007 19:37

390425373-l-affaire-de-l-arche-de-zoe-rouvre-des-plaies.jpgL'actualité médiatique en France depuis plus d'une semaine, c'est l'affaire de l'arrestation des membres d'une association humanitaire française, l'Arche de Zoé, arrêtés avec quelques Européens, notamment des Espagnols (pilotes, infirmières), sans oublier quelques journalistes qui viennent de retrouver la liberté grâce à l'interventionnisme du président premier premier ministre, Nicolas Sarkozy, à l'heure où nous écrivons ces lignes. L'avion qui ramène Sarkozy en France fera une escale à Madrid avant de rentrer à Paris. Si l'équipage de l'avion affrété et les journalistes sont libres, il reste encore à Ndjaména les membres de l'Arche de Zoé, une association qui nous fait penser à l'arche de Noé qui embarqua un couple de chaque créature pour repeupler la terre après le déluge programmé par D.ieu, selon les écrits bibliques. Hélas, Zoé n'est pas Noé. Ici, ce n'est même pas la France qui a mandaté l'association - même si elle lui a accordé des facilités logistiques, notamment un avion militaire...
Ce n'est pas la première fois que des Français sont jugés à l'étranger ; on se souvient des jeunes filles arrêtées à Londres prises à tort pour des passeuses d'immigrés (l'Angleterre n'est pas une ancienne colonie française) mais dans le cas du Tchad, le contexte est différent et l'analyse que nous faisons sur le plan de la psychanalyse est celle-ci : Le Tchadien juge le le Français/Le colonisé juge le colonisateur/Le Nègre juge le Blanc/L'esclave juge le maître. Ce qui est inadmissible dans le subconscient collectif français. On réclame que les Français soient jugés en France. Au nom de quoi ? Même François Hollande s'y met en réclamant que les Français soient jugés en France ! La réponse du ministre de l'intérieur tchadien a le mérite d'être clair concernant les Tchadiens qui commettent des délits en France : " Ceux qui commettent des délits en France, est-ce qu'on les juge au Tchad ? " On se dissimule derrière des mauvaises conditions d'incarcération ou derrière un accord judiciaire bilatéral qu'on n'a pas encore vu fonctionner dans le sens France/Afrique qui stipule qu'on pourrait juger un Français détenu au Tchad en France et vice-versa (le versa reste à prouver...). On se dit que Déby veut faire pression sur la France à propos de la force européenne qui devrait prochainement être déployée au Tchad. On oublie un peu vite que la France possède encore une base militaire au Tchad ; ce qui laisse perplexes les Français qui estiment que Déby devrait libérer les Français au nom de la reconnaissance des services militaires concédés par la France grâce auxquels il se doit d'être toujours au pouvoir. Dans cette histoire, nous constatons qu'une indépendance politique vis-à-vis de la France est possible - même s'il n'existe pas d'indépendance économique et militaire...
Certes l'intention de l'arche de Zoé est bonnement grandiose : sauver des orphelins du Darfour qui n'en sont pas vraiment, dans une mise en scène qui nous laisse interrogatif quant aux vrais enjeux de la mission puisque des familles françaises en mal d'enfants qui ont donné des milliers d'euros à l'association viennent de porter plainte : elles n'ont pas reçu l'enfant qu'elles avaient "acheté !" Mais n'y a-t-il pas là une affaire de trafic d'enfants en marge de l'adoption internationale qu'on doit bien distinguer des lois de l'adoption nationale, interne ? Loin de croire aux premiers propos d'Idriss Déby qui clamait que les petits Tchadiens allaient être exposés à la pédophilie ou à la vente d'organes, c'est-à-dire, à une mort certaine. 2171934419-premieres-auditions-des-inculpes-de-l-arche-de-zoe.jpgD'où toute sa colère et la volonté de juger ces Français qui se croient tout permis au Tchad. Entendons-nous bien : Déby est un dictateur mais dans l'affaire, il tient tête à la puissance coloniale, à la puissance militaire qui soutient son régime au nom de la justice car il y a une procédure légale pour l'adoption puisque les enfants en question ne sont pas des orphelins comme l'Arche de Zoé le prétendait. Nous ne nous posons qu'une question : " SASSOU NGUESSO AURAIT-IL AGI COMME DEBY ?  AURAIT-IL EU LE COURAGE DE JUGER LES FRANCAIS ?" NOUS PENSONS QU'IL AURAIT CEDE A LA VOLONTE DU MAITRE SANS PASSER PAR LA JUSTICE CONGOLAISE...
Revenons un peu à l'affaire propement dite et dénombrons les parties prenantes :
1) L'association l'Arche de Zoé qui aura insinué avoir affaire à des enfants du Darfour alors qu'il s'agit des petits Tchadiens en aucun cas orphelins qui devraient être exfiltrés sous avion médicalisé en les faisant passer pour des malades car certains avaient des catétères ;
1057014469-arche-de-zoe-sarkozy-ramene-du-tchad-hotesses-et-journalistes.jpg2)Le gouvernement français qui prétend ne pas avoir eu vent de l'affaire alors même qu'il a affrété un avion pour l'association. On comprend pourquoi Sarkozy se déplace et il était hors de question qu'il perde la face : Déby a fait un geste ! On ne voit pas les présidents africains s'impliquer de la sorte quand les Africains sont en mal de reconnaissance de droit en France : un citoyen français vaut-il plus qu'un citoyen africain aux yeux des Etats ?  On notera que la France est un pays très interventionniste à raison pour sortir ses ressortissants d'un mauvais pas, à tort quand elle va prêter main forte à des dictatures amies. Une démocratie amie de dictatures...! Mais quelle est donc cette démocratie ?
3)les familles d'accueil qui ont toutes donné plus de 2000 euros pour "accueillir" des enfants ; ce qui est étonnant et suspect. Pourquoi donner de l'argent pour accueillir un orphelin ? Qu'est-ce qui justifie cet argent, des sommes assez considérables ? Quand on image le coût d'une adoption en due et bonne forme, on comprend que ces familles aient trouvé ces sommes dérisoires. Nous suggérons que cette partie de l'affaire soit instruite en France car cela se pourrait qu'il soit question d'une violation des lois de l'adoption internationale. Ce n'est pas parce que l'on désire donner un toit et une éducation à un enfant qu'il faut le faire à tout prix et dans n'importe quelle condition ;
4) les journalistes qui ne faisaient que leur travail mais il fallait bien que les Tchadiens séparent le bon Français du mauvais après un jugement ;
5)les familles des enfants tchadiens qui disent qu'on est venu prendre leurs enfants en prétendant qu'une nouvelle école avait été créée, familles qui ont été surprises d'apprendre que leurs enfants étaient sur le point de se retrouver en France, et avec la nouvelle rigueur de Brice Hortefeux, on se demande quel aurait été leur sort en France. L'Arche de Zoé les aurait fait passer pour des enfants du Darfour et le tour était joué ;
6)L'Etat tchadien qui a eu la vigilance d'arrêter l'avion avant son décollage et de montrer de la fermeté dans cette affaire - même si les propos du président Déby semblent exagérés. Cet Etat a dû violer l'indépendance judiciaire pour satisfaire un allié important en la personne de monsieur Sarkozy ; ce qui explique une protestation de la part de la magistrature tchadienne qui a forcé ses juges à travailler le dimanche pour lever le mandat de dépôt afin de permettre à Sarkozy de ne pas rentrer les mains vides. Cependant, notons qu'on ne fait pas du bien à un enfant contre son gré, en donnant des prétextes fallacieux pour l'éloigner de sa famille afin de satisfaire des hormones françaises en mal de maternité...
659239516-les-europeens-impliques-dans-l-affaire-de-l-arche-de.jpgLa France a un rang de grande puissance à tenir. Aussi s'efforce-t-elle de toujours tirer ses ressortissants d'un mauvais pas à l'étranger. Surtout en Afrique, a fortiori dans les ex-colonies ! Hélas, cette fois-ci, l'Afrique par le Tchad montre que le complexe d'infériorité ou le complexe du colonisé s'estompe quelque peu et que la souveraineté des pays africains n'est pas un vain mot et qu'à l'avenir, la France devra faire avec. Cependant, Sassou Nguesso dont la première phrase après la prise de pouvoir a été : " il faut réconcilier la France et le Congo", n'aurait certainement pas pris la peine de défendre ses concitoyens pour ne pas vexer son ancien colonisateur qui tient encore le Congo par les pétrocfas au travers de sa multinationale Total-Elf-Fina...(Après avoir certainement lu cet article, Sassou a suspendu les adoptions au congo...)
Pour comprendre cette affaire raisonnons à l'envers : que les Français imaginent des Tchadiens venant prendre des petits français en les faisant passer pour des enfants belges !
Doit-on juger les prévenus au Tchad - alors que le délit s'est produit en France ? Nous comprenons que faisant passer l'affectif avec le rationnel que des Français organisent des marches de protestation. Cependant, ils doivent comprendre que la justice ne doit pas être injuste et la justice n'est pas moins justice au Tchad qu'en France !
L'image de l'humanitaire paraît écornée mais ne nous leurrons pas : l'humanitaire a encore de beaux jours devant elle mais il s'agira de la recadrer pour que les associations ne sortent pas des pointillets pour faire de l'aventurisme... même avec la complicité des Etats ! Parce que l'Afrique de papa, pour paraphraser Rama Yade est en train de changer. Il faut que le président Sassou Nguesso en prenne de la graine !

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1 novembre 2007 4 01 /11 /novembre /2007 16:56
Voici un article lu sur le site du journal l'Express qui renseigne sur la nouvelle ruse trouvée par Brice Hortefeux pour atteindre le quota fixé par son maître Sarkozy : faire croire aux immigrés en situation irrégulière qu'ils vont être régularisés ! Et le pauvre immigré se rend tout seul dans la gueule du loup. La préfecture n'a plus qu'à le renvoyer dans son pays. En voilà des méthodes pas très catholiques ! Nous avons pris connaissance de cet article grâce au mail envoyé par nos amis du RDPG. C'est un mensonge que de dire qu'on va régulariser quelqu'un alors que l'intention véritable en est le contraire et même pire : l'expulsion ! C'est une violation flagrante du droit français et même des droits de l'homme. Hélas, le gouvernement Sarkozy qui est dans une logique de rupture totale avec ses prédécesseurs, l'est aussi avec les droits de l'homme. Epouser une Française ne garantit plus l'inexpulsabilité. Brice Hortefeux, l'homme des sales besognes, est là pour matérialiser ce qui rapproche Sarkozy de Le Pen, ce pourquoi l'électorat de ce dernier l'a plébiscité : LA HAINE DE CELUI QUI VIENT D'AILLEURS, LA HAINE FEROCE DE L'IMMIGRE, SOURCE DESIGNEE, BOUC EMISSAIRE DE TOUS LES MAUX DE LA FRANCE !
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U
n sans-papiers nigérian de 25 ans a été interpellé le 11 octobre, puis placé en rétention et expulsé, alors qu'il s'était rendu à la préfecture de l'Essonne pour répondre à une convocation de délivrance d'autorisation provisoire de séjour.

Marié à une Française depuis novembre 2006, le jeune homme était entré en France avec un visa court séjour en mars 2004, a expliqué Camille Nicaise, juriste à la LDH, confirmant une information de RMC-Info.

Selon Mme Nicaise, il faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) de mars 2007 car il ne disposait pas du visa long séjour requis pour être régularisé en qualité de conjoint de Française.

Mais un mois plus tard, il pouvait demander un visa long séjour en France sans avoir à retourner dans son pays d'origine pour le faire, car il vivait depuis plus de six mois avec son épouse.

"Convocation piège"
Il avait reçu une convocation datée du 5 octobre pour se voir délivrer une autorisation provisoire de séjour (APS) de deux mois. C'est alors qu'il venait retirer cette APS que le jeune Nigérian a été interpellé, sous les yeux de son épouse qui l'accompagnait.

Placé au centre de rétention administrative de Palaiseau (Essonne), le jeune homme a été expulsé moins de 48 heures après par avion vers Lagos, capitale du Nigeria.

Le préfet de l'Essonne, Gérard Moisselin, a déclaré sur RMC que le Nigérian s'était "présenté de lui-même" à la préfecture, et a affirmé ne pas avoir eu connaissance de l'existence de cette convocation.

La LDH oeuvre pour qu'il puisse obtenir un visa le plus rapidement possible et qu'il puisse revenir en France, selon Mme Nicaise, qui dénonce une "convocation piège", et invoque un arrêté du 6 février 2007 déclarant ce type de pratiques contraire à la Convention européenne des Droits de l'Homme.

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19 août 2007 7 19 /08 /août /2007 08:59
Qu'un homme ordinaire soit ami des riches et se fasse payer ses vacances par ses amis fortunés, cela se conçoit mais qu'il s'agisse d'un président de la république française, la chose a de quoi faire peur. Sarkozy est l'ami des riches, le président des riches et il assume. Dans le monde des affaires, Sarkozy le sait, il n'y a pas d'amitiés, il n'y a que des intérêts. Il s'agit de savoir ce que les Cromback et les Agostinelli attendent en retour des 44000 euros investis dans les vacances de Sarkozy. Oui, Sarkozy a le droit de prendre des vacances, oui, il peut inviter Rachida Dati mais la question est : " Pourquoi ne les payent-ils pas lui-même ? Il est tout de même président de la république ! Ce n'est donc pas 44000 euros qu'il ne peut pas avoir !"
 Quand des intérêts privés représentés par deux familles rencontrent des intérêts publics représentés par le président de la république française Nicolas Sarkozy, il y a du fric sous roche (je donne sous la roche gauche et tu me le rends sous la roche droite). De toute façon, dans toutes les décisions qui sont gravées dans des lois papiers que prend Sarkozy, les riches gagnent déjà. Sarkozy apparaît encore et encore comme le président des riches. Normal, c'est un riche, gosse de riche, membre d'une famille de riches...


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4197008747-les-vacances-de-nicolas-sarkozy-ont-ete-payees-par-deux.jpgPARIS (Reuters) - Deux riches familles ont payé la location d'une luxueuse propriété à Wolfeboro, dans l'état américain du New Hampshire, où Nicolas Sarkozy, sa femme, leurs enfants et des amis ont passé leurs vacances.

 

C'est le président français lui-même qui a appelé le quotidien Le Monde vendredi pour confirmer cette information, sur laquelle le journal enquêtait.

"Il a expliqué que la villa où il a séjourné 'a été louée par nos amis, les Cromback et les Agostinelli qui nous ont invités à y séjourner avec nos enfants'", précise le quotidien.

Les locations dans cette cité huppée s'élèvent habituellement à plusieurs dizaines de milliers d'euros pour le temps passé par les Sarkozy, deux semaines. Le Monde avance le chiffre de 44.000 euros pour la facture de location de l'ancienne résidence de l'ex-président de Microsoft, Mike Appe. Le couple présidentiel devait rentrer ce samedi à Paris.

A Toulon, François Hollande n'a pas souhaité s'en prendre au président à ce sujet. "Nicolas Sarkozy a le droit de prendre des vacances où il veut, avec qui il veut. Nous ne sommes pas là pour surveiller et ses destinations et ses dépenses", a-t-il dit aux journalistes.

"La seule question, je dirai qu'elle est secondaire, c'est par qui il est invité et qui paie. Et là c'est à lui de faire un effort de transparence. Ce qui est le plus important, ce n'est pas de savoir combien coûtent les déplacements de Nicolas Sarkozy aux Etats-Unis mais combien va coûter la politique de Nicolas Sarkozy aux Français", a-t-il ajouté.

Agnès Cromback est présidente du bijoutier Tiffany-France. Roberto Agostinelli est un ancien banquier d'affaires ayant travaillé un temps pour la banque Lazard, proche de l'ancien RPR. Mathilde Agostinelli, son épouse, est responsable de communication de Prada-France et aussi la belle-soeur de Pierre-Jérôme Hénin, porte-parole adjoint de l'Elysée, écrit Le Monde.

ROBE PRADA

Cécilia Sarkozy portait une robe Prada lors de la cérémonie d'investiture de son mari à l'Elysée, ce qui a été très commenté dans la presse 'people' et largement illustré.

"Il n'y a pas de mystère, je n'ai rien à cacher. Mais je trouve infernal d'avoir eu sans cesse en face du ponton de la maison des bateaux couverts de photographes", a dit le président français au Monde, en réponse aux accusations selon lesquelles il souhaiterait garder le secret sur ses vacances.

Un début de polémique s'est fait jour en France au début des vacances présidentielles. Le porte-parole de l'Elysée avait alors refusé de répondre aux questions, estimant que la question relevait du domaine de la vie privée.

La polémique a été brièvement relancée quand la presse a rapporté une altercation le 5 août entre Nicolas Sarkozy et des photographes sur le bateau de ces derniers. Le locataire de l'Elysée y est monté et a un temps retiré manu militari leurs appareils aux photographes en leur reprochant leurs entreprises.

Les photos prises malgré tout durant le séjour des Sarkozy ont montré que Rachida Dati, ministre de la Justice et amie proche de Cécilia, était aussi invitée.

Une partie de l'opposition socialiste estime que le chef de l'Etat français ne devrait pas se faire financer ses vacances par les représentants d'intérêts privés, qui pourraient à ses yeux y trouver un moyen d'améliorer leurs affaires.

La polémique avait déjà commencé dès les jours ayant suivi l'élection victorieuse de mai, lorsque Nicolas Sarkozy et sa femme ont passé quelques jours sur le yacht du milliardaire français Vincent Bolloré, aux frais de ce dernier, qui avait payé tant le déplacement en avion privé que le séjour.

Nicolas Sarkozy a expliqué en substance à l'époque que Vincent Bolloré n'avait pas d'affaires avec l'Etat français, ce qui a été ensuite contesté par plusieurs médias.

La présidence de la République française dispose de plusieurs résidences entretenues et surveillées constamment sur fonds publics, notamment le fort de Brégançon, dans le Var.

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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 15:48
Ainsi va le monde, les grands de ce monde ne veulent pas qu'il change et font tout pour - alors qu'ils devraient travailler à le changer dans le meilleur sens du terme - et nous, nous luttons pour que les choses en aillent autrement. En fait, pour les politiciens, le monde n'est qu'un paquet d'intérêts. Nous avons signalé le passage de Bongo chez Sarkozy. Peu après, c'est beau-père Sassou qui débarque à l'Elysée pour demander de l'aide dans les procès qui l'accablent à Nicolas Sarkozy. D'abord le beau-fils puis le beau-père ; Sarkozy respecte l'ordre de la préséance par ancienneté en honorant la françafrique. Pour s'en convaincre, il n'y a qu'à voir sa réaction lors de l'entretien face aux journalistes. Il a même osé parler de néocolonialisme et de racisme pour des questions qui n'ont rien à voir avec ces sujets ! Quant à la plainte sur ses appartements français, il a jugé que lui et son beau-père étaient des cibles sur lesquelles on s'acharnait. Agacé et à bout d'arguments face à l'impertinence de la journaliste, Sassou a coupé court à l'entretien avec la presse. Voilà des manières cavalières qui en disent long sur le cobra suprême qui n'aime pas qu'on parle de ses magouilles en public.
Sassou a été bien vague sur le contenu de l'entretien avec Sarkozy mais on devine aisément qu'il est venu demander de l'aide au président de la Françafrique pour le tirer d'une mauvaise passe judiciaire ; il n'a pas besoin d'argent puisqu'il a encore les 800 millions d'euros de Kensington. Nous jugerons Sarkozy à ses actes et verrons s'il encourage ou non la tyrannie et le pillage des pays africains en soutenant les dictatures. Dans l'affaire des disparus du Beach, il faudrait dire que c'est tout bonnement un crime passible d'être jugé par le tribunal pénal international. On ne tue pas impunément plus de trois cents personnes sans que l'humanité vous demande des comptes ! Mais où va ce monde s'il n'a plus aucune considération pour la plus petite des vies humaines ? Monsieur Sarkozy, ce n'est pas dans la défense partiale et injuste des grands de ce monde que vous reconstruirez la grandeur de la France mais dans la défense des nobles causes, même si elle ne concerne que des citoyens ordinaires.
Certes, la France a du sang africain sur les mains mais ce sang-là est celui du passé colonial -même si en Côte d'Ivoire, elle s'est autorisée à tirer sur une foule en réalité sans armes ; qu'elle se préserve donc de s'enduire un peu plus du sang d'innocents en prenant la défense de ceux qui l'ont fait tomber par terre par pure méchanceté. Si la France doit changer, il faut qu'elle change à tous les niveaux tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Et ce n'est pas en soutenant des criminels que va retrouver sa place dans le concert des nations. Celui qui a parlé des "affaires d'un autre âge", n'est-ce pas Nicolas Sarkozy ? Il faut donc que cette parole ne soit pas pur slogan mais qu'il comprenne  qu'ayant le pouvoir de changer cet  ancien en âge nouvel âge, Sarkozy ne doit pas laisser tomber l'Afrique, déjà qu'il ferme la porte à une immigration de couleur pour ne laisser qu'une immigration blanche. Sassou et Bongo vivent encore dans "cet âge-là" et il va bien falloir que quelqu'un les fasse entrer dans l'âge nouveau où tous les crimes se paient !
Sassou vient de démontrer une fois de plus que son but principal est le pouvoir pour le pouvoir car les élections législatives ont été un fiasco complet. Le taux d'abstention avoisine les 90% et on voudrait valider une telle mascarade ?
Qu'il vous souvienne que Sassou, au sortir de la guerre civile de 1997,  a fait un procès au professeur Lissouba concernant son hôtel particulier rue de Prony à Paris censé être acheté avec le denier du Congo. Il ne peut donc pas reprocher à ceux qui lui font la même chose de lui intenter un procès qui par ailleurs est justifié car je me souviens qu'il avait fait cette déclaration :" Je n'ai aucun bien à l'étranger " ! Comme les temps ont changé, monsieur le président !
Nous savons que la France est attentive à ce qui se passe au Congo. Nous lui demandons pour une fois d'être véritablement juste car Sassou qui doit de l'argent à Kensington n'est pas le Congo et il faudrait que la France ne s'en mêle pas car cet homme Sassou allie délinquance politique à la délinquance financière, la délinquance financière à la délinquance sexuelle et nous demandons à Sarkozy de ne pas trahir le peuple congolais en soutenant un homme qui n'a rien à faire à la tête de l'Etat de mon pays.
Même si on rétorque que Sassou a été élu démocratiquement (ce qui reste à prouver), cela ne lui donne pas le droit de tuer, de voler son peuple sans que personne ne puisse lever le petit doigt ! Il y a forcément eu un tête-à-tête Sassou/Sarkozy où notre bourreau a bien évoqué ces choses-là d'un autre âge... Comme quoi, il y a des âges qui ont la dent dure...
En conclusion, Nicolas Sarkozy continue à honorer ses esclaves de la Françafrique car aucune puissance de ce nom ne l'est que si elle continue à être servie par des entités de rang inférieur. Ensemble de liens tenaces, secrets, sectaires, mortels (pour le juge Borrel, entre autres), la Françafrique fait tenir à la France son rang d'empire et on aurait du mal à croire que les choses changeraient avec l'arrivée d'un bonapartiste au pouvoir en la personne de Nicolas Sarkozy. Sassou pourra compter sur maître Sarkozy dans ses pépins de tous bords car le maître n'abandonne pas son esclave...
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4 juin 2007 1 04 /06 /juin /2007 13:14

 Il y a des immigrés partout : aux Etats-Unis, au Royaume Uni, en Arabie saoudite, au Congo-Brazzaville, -même au pôle nord. Bref, l'histoire de l'humanité peut être assimilée à une histoire de l'immigration, tellement les hommes cherchent des espaces où ils peuvent avoir un "mieux-être", un "mieux-vivre". Curieusement, seule la France en fait un argument électoral fondamental avec un parti comme le Front National qui fonde toute sa politique sur l'immigration en lui agrafant tous les maux de la France. Ayant emprunté les thèmes immigrationnels du Front National, Sarkozy a bénéficié d'un important report des voix lepenistes comme le thème de l'insécurité avait permis à Chirac d'être au deuxième tour. Voilà donc un pays où le président de la république est élu sur la base d'un aspect migratoire. "Les immigrés apportent l'insécurité, ruinent la France, coûtent cher, ils sont polygames, ils sont paresseux, ils mangent le pain des Français (comme s'il n'y avait pas de boulangers issus de l'immigration),  ils ne s'intègrent pas à l'identité française (nous attendons que Brice Hortefeux la définisse) parce qu'ils ne mangent pas le camembert, ils parlent mal le français (alors que de nombreux écrivains étrangers font la grandeur de la langue française), bref, tout est la faute de cet immigré, de ceux qui viennent de loin." Cette idéologie est bien sûr politisée mais elle ne correspond pas à la réalité : les immigrés ne coûtent que 0,3% du PIB de la France. Et là, je ne parle même pas de ce que la France prend dans nos pays ! Notez que presque toutes les entreprises du CAC 40 font la plus grosse part de leurs bénéfices à l'étranger. Je ne citerai que le cas de la plus riche, Total avec des bénéfices de plus de 13 milliards en 2006. Quant à l'insécurité, elle n'est pas le fait des immigrés mais des Français puisque les enfants nés en France - même de parents immigrés - sont des Français à part entière puisqu'ils ne connaissent pas l'Afrique et ne portent pas les valeurs de ce continent et je puis dire, moi, qui côtoie ces jeunes tous les jours devant ma porte, qu'il s'agit d'une jeunesse abandonnée, en révolte contre leur pays qui a réduit leurs parents à l'état de légume car leurs pères sont pour beaucoup des invalides et à cette jeunesse, on ne propose rien sinon la drogue. Les Africains polygames ? C'est complètement absurde ! Il doit y avoir quelques cas mais de là à généraliser... Il est à signaler que François Miterrand était un polygame mais personne n'osera dire que celui qui a été président de la république était un Africain ! De nombreux Français ont des maîtresses mais ça ne compte pas dans la mesure où ça n'apparaît pas dans les statistiques !  Eh bien, que nous disent les stats à propos de la polygamie des Blacks, par exemple ?  En effet, parler de l'immigration, c'est parler de l'immigration visible, de cette immigration inscrite sur l'épiderme. De toute façon, on a fait l'Europe pour lutter contre l'immigration des Nègres et des Bougnoules car ceux-là, on en veut pas. Pour ce qui est de la paresse, il faudra être aveugle pour ne pas voir cette horde de Maliens qui nettoient la France tous les matins, pour ignorer les immigrés qui travaillent dans la restauration, dans le bâtiment, dans la sécurité, ces mains noires qui travaillent chez Renault. Il faudra qu'on nous dise  pourquoi le petit Français noir qui a été major à la Sorbonne ne travaille pas dans son domaine comme le petit Français blanc. Nous avons été dans les mêmes universités, suivi les mêmes formations mais à la sortie, nous n'avons pas le même traitement. Préférence nationale oblige ! Hélas, là, il y a un problème car la France est multiple racialement et son identité, on se demande ce que c'est. Monsieur Sarkozy, c'est quoi l'identité française ? Est-elle unique ? Quels sont ses attributs ? S'agit-il de valeurs  que les Nègres ne peuvent avoir ? Si oui, quelles sont-elles ? Je signale que la couleur de la peau pour une fois ne peut être un argument puisque le Polonais est blanc comme le Tchèque ou le Russe ou le Roumain. Qu'est-ce qui définit le Français ? La langue ? Dans ce cas, tous les pays francophones peuvent se revendiquer de l'identité française. Le cartésianisme ? Je suis cartésien donc je suis Français. Le fait de manger le camembert ? De temps en temps, je broute un peu de fromage. Alors ? Qu'on nous définisse ce qu'est un Français. Si l'on prend comme critère la souche, on tombe dans un cinglant démenti car Sarkozy a des origines juives et hongroises et personne ne peut dire qu'il n'est pas Français puisqu'il est même président de la république. Voilà donc un pays bourré d'incertitudes qui a trouvé le moyen d'en faire des certitudes en renvoyant tout sur le dos des immigrés. Le mal, c'est l'étranger. C'est tellement facile !

A la place du maître pour s'occuper de la préoccupation numéro un des Français, l'immigration, Brice Hortefeux trimbale la réputation d'être plus radical et plus dur que Sarkozy. Hortefeux est le berger allemand de Sarkozy. Il se donne des objectifs chiffrés car le quantitatif frappe les esprits mais quand il renvoie un immigré combien d'autres entrent en France ? On va accentuer les contrôles au faciès pour atteindre les 25000 clandestins éloignés. Des clandestins que la France elle-même fabrique car le ministère de l'intérieur est devenu une machine à fabriquer du clandestin. Hélas, il pourra mettre des clandestins de force dans l'avion, renvoyer 50000 clandestins qu'il n'aura pas vaincu l'immigration car arrêter ce processus naturel est impossible. De plus, toutes ces expulsions ont un coût ! En effet, pourquoi limiter les objectifs à 25000 clandestins et ne pas les attraper tous et les renvoyer chez eux ? Si la France s'y prenait mieux, aucun immigré ne disparaîtrait dans la nature car après le dépôt d'une demande d'asile ou après l'obtention d'un premier titre, rien n'empêche l'immigré de disparaître de se fondre dans la population. Non, il faudrait les parquer comme des bêtes dans des camps et les suivre partout, les filer (ce que savent faire les renseignements généraux) pour les mettre dans l'avion just in time quand la justice le décide. Et là encore, il y a un problème : des Français s'opposent à des expulsions musclées car ce sont des êtres humains qui ont de l'empathie pour leurs semblables. Quand on voit un Noir être étranglé par des policiers, on ne veut pas être complice d'un assassinat : les valeurs républicaines vous obligent de réagir ! Eh oui, la France est une république et non une mosaïque de couleurs.

Voilà un pays qui discrimine les immigrés et qui les pointe du doigt, alors que la France est une terre d'immigration, qu'elle a été construite par des immigrés qui se sont battus pour elle. Rares sont les Français qui n'ont pas un ascendant immigré. On ferme les frontières avec l'Afrique mais on ouvre celles de l'Europe.

L'Européen, tant qu'il est blanc, n'est pas un immigré : c'est un Blanc ; son origine n'est pas inscrite sur son épiderme. Donc politiquement, il passe inaperçu. En effet, on ne dit pas :" Il y a trop de Blancs en France " mais " Il y a trop de Noirs, il y a trop d'Arabes en France".

On nous parle de lutte contre l'immigration clandestine mais on ignore les plans de Sarkozy pour l'immigration régulière. Voilà un pays qui crée des ghettos et qui se plaint ensuite de ne pas pouvoir pénétrer dans ce que j'appelle les morceaux de république abandonnés. Il y a une mixité dans les écoles grâce à la carte scolaire mais il n'y a pas une mixité dans le logement car on discrimine par le logement comme on discrimine par le travail. Il y a des Frances dans la France comme l'a bien compris DIAM'S. Qu'on ne vienne donc pas nous parler d'une identité unique ! Liberté, égalité, fraternité. Des slogans, des mots creux, sans substance, sans vie. On ne peut être libre que si personne ne vous empêche de l'être car les libertés sont partout confisquées. Prenez un salarié. Est-il libre quand le droit donne un pouvoir de subordination au patron ? J'adore la France, j'adore voir ce pays paré de génies se vautrer dans ses contradictions.

Sarkozy a fait des promesses aux Français ; il a à coeur de les tenir. Déjà, il faudra les foutre en prison plus jeunes, peut-être à 10 ans, qui sait ? Il faudra multiplier les prisons car il n'y a pas assez de places.

Cette racaille qui hante les quartiers dans lesquels elle a été parquée, même si elle vient de l'immigration car l'immigration a été isolée dans des ghettos, est avant tout française et le karsher ne suffira pas pour s'en débarrasser : une  mère ne jette pas son enfant parce qu'il n'est pas beau.

Ils me disent : "On s'ennuie, rien n'est prévu pour nous, nous n'avons pas la même culture que nos parents car nous sommes nés en France. Nous ne restons pas chez nous car on est à dix sur une télé. Le système nous rejette et on s'enferme dans la drogue dès l'âge de 14 ans et après, on ne sait plus comment décrocher."

L'immigration a la dent dure : personne n'a réussi à l'endiguer totalement, pas même Pasqua qui aboyait comme un bouledogue. Il y a une autre solution : on régularise tout le monde, on donne la nationalité française à tous les immigrés, on ferme les frontières, de sorte qu'il n'y ait plus en France que ... des Français. La soustraction n'est pas la seule opération. On peut passer par l'addition si ça paraît plus facile à réaliser mais là, je crois que je rêve un peu...

 Le jour où la France ne comptera plus un seul immigré, c'est que ce pays sera devenu un pays du tiers-monde car il aura cessé de nous faire rêver, de nous inspirer. Qu'elle se tienne tranquille, de nombreux immigrés lorgnent désormais vers l'Irlande ou même l'Espagne ou l'Italie car le niveau de vie de la France décroît. Et cela pas à cause de l'immigration : ce n'est pas pour fuir les immigrés que les entreprises sont délocalisées et sur ce sujet, Sarkozy n'a pas de solution car il ne peut toucher ses amis de la bourgeoisie patronale.

La police va se concentrer sur l'immigration et laisser le reste en jachère. Vous avez la preuve que la France ne sait plus se définir que par l'immigration. Etre Français, c'est être contre l'immigré. Quand on ne se définit plus par soi-même mais par l'autre, c'est que l'on se meurt...

On se demande si ce n'est pas l'immigré qu'on devrait protéger de la haine du Français, une haine institutionalisée par le F Haine qui est devenue la seule politique de la France car partout ailleurs, les autres pays européens la dépassent et dans ces pays, l'immigré est mieux traité, mieux intégré.

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Brice Hortefeux mobilise les forces de l'ordre sur l'immigration

 

BRICE HORTEFEUX FIXE DES OBJECTIFS SUR L'IMMIGRATION CLANDESTINE
agrandir la photo

PARIS (Reuters) - Brice Hortefeux a annoncé lundi aux responsables des forces de l'ordre les objectifs à atteindre en 2007 en matière de lutte contre l'immigration clandestine, dont celui d'"éloigner" 25.000 sans-papiers, annonce son ministère dans un communiqué.

Le ministre de l'Immigration, de l'Identité nationale et du Codéveloppement a reçu à cette fin les directeurs généraux de la police et de la gendarmerie nationales, le préfet de police et le directeur général des douanes.

Outre "l'éloignement" de 25.000 clandestins, Brice Hortefeux a fixé trois objectifs nouveaux, à commencer par une hausse du nombre d'interpellations de sans-papiers.

"Le ministre a défini un objectif de 125.000 personnes mises en cause pour infractions à l'entrée et au séjour des étrangers", précise le communiqué.

Brice Hortefeux souhaite renforcer la lutte contre le travail illégal des étrangers via, notamment, "la fixation d'objectifs mensuels précis en matière de répression de l'emploi d'étrangers sans titre".

Le ministre prône, enfin, "une lutte plus efficace contre les fraudes à l'identité".

"Ces trois actions contribueront au démantèlement des filières qui exploitent la misère des immigrés clandestins", explique le ministère dans son communiqué.

Brice Hortefeux souhaite par ailleurs faire passer à 2.500 cette année le nombre de personnes bénéficiant d'une aide au retour volontaire, "soit une augmentation de 25% par rapport à 2006".

 

 

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18 mai 2007 5 18 /05 /mai /2007 12:03

Après la nomination hier du premier ministre François Fillon, grand artisan de la victoire de Sarkozy,  ce vendredi à 9 heures 40 minutes, c'était le tour du gouvernement d'être connu avec ses quinze ministres dont huit hommes dont un socialiste et un centriste, et sept femmes, le même que celui présumé par les indiscrétions médiatiques, à une exception près.

L'ouverture à gauche et au centre tranche avec les propos d'un Sarkozy candidat qui reprochait à Bayrou de manquer de positionnement politique clair car il débauche à gauche Kouchner et au centre Morin, par exemple. En gros, il veut faire du neuf avec du vieux car on retrouve Juppé, le seul ministre d'Etat, à l'écologie, Alliot-Marie au ministère de l'intérieur amputé de nombreux dossiers en faveur du ministère de l'immigration et de l'identité nationale attribué à Brice Hortefeux, Bachelot, Hortefeux ne pouvant être considéré comme un homme neuf puisqu'il travaille avec Sarkozy depuis des années. Rachida Dati a hérité d'un difficile ministère de la justice car les magistrats ne sont pas faciles à manier et elle qui vient de l'immigration cristallisera tous les regards quand Sarkozy tapera de façon populiste sur les pauvres immigrés. Jean Louis Borloo prend le ministère de l'économie et de l'emploi tandis que Christine Boutin se retrouve au logement. On compte aussi quatre secrétaires d'Etat.

En brouillant les pistes, Sarkozy se positionne pour gagner les législatives car il veut donner l'illusion d'un homme qui se situe au-dessus des partis et qui veut travailler avec tous les talents de France d'où qu'ils viennent. On verra bien si la mayonnaise prendra avec ce tour de passe cosmétique, vu que les seuls changements auxquels on assiste sont des déplacements de chaises musicales. Hollande en excluant Kouchner du parti socialiste a compris que cet homme avait tout simplement changé de camp.

A ce que je vois, la politique française montre une constante : elle se joue à 90% sur l'immigration comme si c'était là le gros du problème, alors que l'immigration n'occasionne que 0,3% des dépenses de la sécurité sociale. Et je ne parle même pas de ce que nos pays rapportent à la France puisque nombre de grandes entreprises françaises font leurs plus grosses parts de bénéfices à l'étranger comme Total qui nous pompe notre pétrole en se faisant des milliards d'euros au passage toutes les années.

La machine est en place. Il reste à savoir comment elle va fonctionner et comment l'environnement va réagir car la France n'est pas un pays facile à réformer, pas plus que l'immigration une question facile à résorber. A l'instant où j'écris, Pascal Clément cède son fauteuil à Rachida Dati et laisse à une fidèle lieutenant de Sarkozy d'assurer l'indépendance de la justice et garantir les valeurs de la république française de solidarité, de fraternité et d'égalité. Ce n'est pas demain que la justice fera bon ménage avec la politique car la France a du mal à instaurer une juste égalité entre tous ses enfants, notamment entre ceux qui sont nés sans aucun parent immigré et les autres. On verra si Sarkozy sera capable d'apporter en France une égalité "plus égale" que les autres, une solidarité plus solidaire que les précédentes et une fraternité plus fraternelle que celles d'avant...

Sarkozy est le maître du jeu. Attendons voir les règles du jeu. Voyons voir si pour l'Afrique le concept de rupture aura un sens. Tranquille ou pas, peu nous importe s'il peut nous aider à combattre les dictatures. Tant qu'elles (les dictatures) existeront et qu'il y aura un avion capable de nous amener en France, et même s'il faut venir en pirogue ou à la nage, mon cher président, il y aura de l'immigration non choisie car toute bonne immigration qui se respecte n'a pas le temps de choisir ; elle n'a que le temps de partir pour fuir la misère, la dictature. Vivra qui verra si la rupture peu être tranquille car en amour, peu de ruptures le sont...

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Voici la liste complète du gouvernement Fillon :

-  Alain Juppé : ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables
-  Jean-Louis Borloo : ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi
-  Michèle Alliot-Marie : ministre de l’Intérieur, de l’Outre-Mer et des Collectivités territoriales
-  Bernard Kouchner : ministre des Affaires étrangères et européennes
-  Brice Hortefeux : ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement
-  Rachida Dati : garde des Sceaux, ministre de la Justice
-  Xavier Bertrand : ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité
-  Xavier Darcos : ministre de l’Education nationale
-  Valérie Pécresse : ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
-  Hervé Morin : ministre de la Défense
-  Roselyne Bachelot-Narquin : ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports
-  Christine Boutin : ministre du Logement et de la Ville
-  Christine Lagarde : ministre de l’Agriculture et de la Pêche
-  Christine Albanel : ministre de la Culture et de la Communication, Porte-Parole du Gouvernement
-  Eric Woerth : ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique
-  Roger Karoutchi : secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement
-  Eric Besson : secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé de la Prospective et de l’Evaluation des politiques publiques
-  Dominique Bussereau : secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables, chargé des Transports
-  Jean-Pierre Jouyet : secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé des Affaires européennes
-  Martin Hirsch : haut commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté

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13 mai 2007 7 13 /05 /mai /2007 10:46

Vincent Bolloré, breton et catholique, est classé 451 ième fortune mondiale selon Forbes. Il est entré en affaires en rachetant la papeterie familiale pour un euro symbolique en 1981, année où Mitterand prend le pouvoir. Il dirige un groupe de 33000 salariés présent dans le papier, les films plastiques, les plantations et le fret maritime. Depuis deux ans, l'homme s'attaque aux médias, à l'instar de Silvio Berlusconi. Il détient 26,6% du capital de Havas, sixième groupe publicitaire mondial, une chaîne de télévision Direct 8 (TNT) ainsi que des quotidiens gratuits comme Direct Soir et MatinPlus, en cheville avec le Le Monde. On le dit intéressé par Les Echos.

Vincent Bolloré, tenez-vous bien, envisagerait de prendre une participation dans certains groupes industriels publics; ce qui implique un arbitrage de l'Etat. Il paraît qu'il aimerait entrer dans le capital de TF1 si Bouygues devait s'en séparer.

 

 

Vincent Bolloré ne fait-il pas affaire avec l'Etat ? Nous venons de voir que dans le futur, certains projets nécessiteront l'arbitrage de l'Etat, d'où les inquiétudes fondées de collusion d'un futur président de la république avec les milieux d'affaires.

A lire le Figaro, Vincent Bolloré a menti car il est en affaires avec l'Etat...

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"Nous n'avons aucun contrat avec la puissance publique" a réaffirmé vendredi matin Vincent Bolloré dans une interview au Parisien et une autre sur RTL. Après la polémique née du prêt de son yacht au futur chef de l’Etat défend son indépendance : "Nous sommes le groupe français par excellence qui reste totalement indépendant de l'Etat". Une affirmation également relayée par Nicolas Sarkozy, pour qui le patron français «n'a jamais travaillé avec l'Etat».

A lire le Journal Officiel, la réalité est quelque peu différente. Il suffit d’une petite recherche sur son site web pour retrouver trace d’au moins deux marchés publics attribués au groupe ces dernières années.

Un premier marché «sensible», celui du traitement de la valise diplomatique «fret» du ministère des Affaires étrangères, est attribué le 10 août 2006 à SDV, une société de logistique, filiale du groupe Bolloré. Montant du marché : 1,4 à 5,6 millions d’euros hors taxes, «pour une durée de 48 mois».

Un autre marché est passé le 17 juin 2005 entre la même société SDV et le ministère de la Défense. Il s’agissait cette fois d’un «transport de fret par voie aérienne commerciale», pour un montant de 36 millions d’euros hors taxes.

"Un pour mille du chiffre d'affaires"

"Cela ne représente quasiment rien de notre activité" se justifie Vincent Bolloré dans le Parisien. "Ces marchés ne représentent au total même pas un pour mille du chiffre d'affaires de notre groupe". Déjà, interrogé hier par lefigaro.fr, l’entourage du groupe Bolloré avait tenu la même ligne de défense : «Les contrats cités représentent moins de 50 millions d’euros, sur un chiffre d’affaires de 6 milliards. Bolloré est un groupe qui fait 99,2% de son chiffre d’affaires avec le privé». Même s’il reconnaît avoir «quelques petits contrats qui traînent», le groupe insiste sur le fait que «très peu d’autres grandes entreprises françaises ont aussi peu de liens commerciaux avec l’Etat».

 

 

Par ailleurs, la section CGT de France 3 avait affirmé hier dans un communiqué que le groupe Bolloré était également actionnaire à hauteur de 40,6% d’Euro Media Télévision, qui détient la Société Française de Production, qui bénéficie de commandes publiques, notamment pour la location de studios. L’un de ces espaces a d’ailleurs abrité le débat entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. 

"Je suis devenu propriétaire de la SFP lorsqu'elle était à capitaux publics et à l'agonie. Il fallait donc un actionnaire privé pour la sauver" répond vendredi Vincent Bolloré. "Aujourd'hui je ne détiens que 40% de la SFP, la majorité étant entre les mains de la famille Bari. Je suis un "partenaire dormant", je n'ai aucun pouvoir sur la gestion." explique-t-il.

Enfin, revenant  sur la "tradition d'accueil" de sa famille, Vincent Bolloré réaffirme que Léon Blum a bien séjourné dans leur manoir de Bretagne, après la guerre à l'été 46, photo et lettre de remerciement à l'appui. Christine Blum, qui avait démenti par communiqué tout lien de son aïeul avec les Bolloré, aurait admis son erreur selon RTL.

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10 mai 2007 4 10 /05 /mai /2007 09:29

Son pouvoir n'est même pas encore pris que Nicolas Sarkozy défraie déjà la chronique en prenant des vacances de milliardaire dans le yatch de Vincent Bolloré, treizième fortune de France et 451 ième fortune mondiale, un homme qui a des accointances avec Sassou car il a investi au Congo où il se fait des couilles en or dans plusieurs domaines comme le transport entre autres. C'est Sarkozy qui boit le Champagne lors de vacances qui n'ont rien de monastiques et c'est le peuple français qui a la gueule de bois.

Les Français mesurent l'écart entre le discours et la réalité d'un homme qui va les livrer pieds et poings liés au grand capital car en affaires comme en politique, il n'y a pas d'amitié mais seulement des intérêts. Mais attendez, vous n'avez encore rien vu !

Vincent Bolloré affirme ne pas faire d'affaires avec l'Etat français puisqu'il a l'Etat gabonais et l'Etat congolais entre autres, une situation qui ne va pas certainement rester éternelle (quand l'on sait que les affaires étrangères sont le domaine régalien du président de la république en France, on sait ce que Vincent Bolloré a dit à Sarkozy : influer sur les chefs d'Etats africains pour qu'il ait les coudées plus  franches dans les ex-toujours-colonies françaises).

En effet, Sarkozy trouvera le moyen de remercier les siens car si l'homme estime qu'il n'y a pas de honte à être riche, il ne dit pas pour autant qu'il est pour éradiquer la pauvreté. Au contraire, il va l'aggraver ! Sarkozy en épousant le point de vue des riches ne peut que penser qu'il est normal d'être pauvre, alors que la pauvreté est anormale ! 

- En exonérant les heures supplémentaires de tout impôt, il donne déjà aux riches et réduit la classe ouvrière à la servitude car on assistera à des horaires de plus en plus extravagants !

- En obligeant tout chômeur à ne pas refuser plus de deux offres d'emploi, Sarkozy va instaurer une sorte de dictature par le travail car il faut bien qu'au pays de la liberté, les gens choisissent de travailler dans des domaines qui leur correspondent. Donc cette mesure va concerner avant tout les immigrés qui n'auront plus le choix que de travailler dans n'importe quoi car Sarkozy se refuse à les voir au chômage.

 Nous allons revenir à l'époque de l'esclavage, chers amis : travailler sans compter dans tout et n'importe quoi...

La presse française fait semblant de se déchaîner contre Sarkozy, elle qui sait que l'homme adore l'argent et va certainement plus que Chirac exploser le budget de l'Elysée, elle qui l'a encensé pour le faire élire avec les idées de Jean-Marie Le Pen. La France politique de droite  se range à droite toute (c'est-à-dire à l'extrême) avec Sarkozy et le pays va certainement connaître des heures dures et, connaissant la nature combattante des Français, les manifestations de demain n'auront rien à voir avec les 300 personnes qui montrent leur colère dans les rues avant le début de la tempête infernale.

Français, Sarkozy aime la France et il va vous montrer comment il l'aime : en la mettant au pas, en l'asservissant et en la tuant au travail pour ses amis les riches car sinon comment obtiendra-t-il le plein emploi ?...

 

 

 

 

 

La croisière de Sarkozy dans la presse

La croisière de Nicolas Sarkozy au large de Malte, dans un yacht de luxe, faisait la une des journaux mercredi
- Le Paloma, yacht de Vincent Bolloré - F2 -
Le Paloma, yacht de Vincent Bolloré - F2
Alors que l'Humanité s'offusque des luxueuses vacances à bord du yacht du milliardaire Vincent Bolloré, Laurent Joffrin, dans Libération, estime que le nouveau président illustre "l'idée d'une droite décomplexée".

Nicolas Sarkozy, qui souhaitait prendre quelques jours de vacances avant de prendre ses fonctions, est à Malte jusqu'à mercredi soir.

Nicolas Sarkozy affiche "un goût immodéré pour le grand luxe". "A la façon d'un nouveau riche qui aurait remporté la cagnotte du loto. Mais L'Élysée n'est  pas la Française des jeux", ironise Jean-Christophe Giesbert dans La Dépêche du  Midi.

Au chapitre du luxe, Le Parisien / Aujourd'hui détaille, photos à l'appui, les prestations offertes par le yacht Paloma. Libération entend décrypter le "style Sarkozy", "Fouquet's, jet-set, paillettes", et le compare à Silvio Berlusconi, "modèle" du genre selon le quotidien.

"Une façon d'étaler l'argent qui rappelle Silvio Berlusconi", estime aussi Jean-Marcel Bouguereau, dans La République des Pyrénées.

Alors que Libération ironise sur "les chères vacances du 'candidat du peuple'", Patrick Apel-Muller, dans L'Humanité, écrit: "Finie la voix vibrante des meetings évoquant les ouvriers délaissés par tous ou la France qui se lève tôt". Dans le Républicain Lorrain, Philippe Waucampt souligne que Nicolas Sarkozy "oublie Blum et Jaurès, ce qui ne constitue pas une surprise".

Si Jacques Camus estime normal que le futur  président "décompresse" dans les meilleures conditions, l'éditorialiste de La République du Centre explique toutefois que "la retraite monastique annoncée a tourné à la croisière de luxe" et que "ce changement de cap altère l'image  donnée dimanche soir par un Nicolas Sarkozy , rassembleur et humble".

Le Figaro reste sobre, ne titrant pas sur les vacances du président élu mais sur son retour à Paris. Il parle de "changement" de programme pour ces vacances mais souligne que son "équipée nautique (...) inquiète nombre des amis de Nicolas Sarkozy".

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