LE MAL DU CONGO,
C'EST DENIS SASSOU NGUESSO, UN HOMME SOUS INFLUENCE, COUPABLE DE HAUTE TRAHISON POUR BRADAGE DES RESSOURCES DU PAYS A DES PUISSANCES ETRANGERES, DETOURNEMENTS, MEURTRES, VIOLATIONS DES
LIBERTES. NOUS N'AVONS PAS LE CHOIX DE COMBATTRE L'INJUSTICE, JUSTE CELUI DES ARMES ET NOUS N'AVONS QUE DES MOTS ET UNE PLUME CONTRE LA PUISSANCE D'UN ETAT CRIMINEL, ILLEGITIME, VASSAL DE LA
FRANCAFRIQUE...
Mouvimat IBOUANGA LOUNDOU, Le Lion de MAKANDA
Notre objectif : "construire un autre avenir qui regarde le peuple congolais en face pour l'émergence Demain
d'un Nouveau Congo-Brazzaville..."
Ceci est une déclaration conjointe de trois mouvements citoyens africains. Ils dénoncent la situation au Congo.
Depuis quelques jours, le peuple congolais en général et sa jeunesse en particulier est en lutte pour s’opposer au projet de modification de la Constitution du Congo Brazzaville par le président Dénis Sassou N’Guesso (71 ans).
En effet, ce président qui totalise déjà 31 ans de règne (1979-1992) et (1997-2015) à la tête de l’Etat entend organiser un référendum le 25 octobre 2015 pour faire sauter les deux verrous de la Constitution actuelle qui l’empêchent de se représenter à la prochaine présidentielle.
Il s’agit des dispositions relatives à l’âge et à la limitation des mandats présidentiels. Cette tentative de passage en force constitue une atteinte grave à la Constitution du pays et à la République. Le vaillant peuple du Congo convaincu que ce pays -comme tous les autres pays du continent - n’a pas besoin d’hommes forts mais d’institutions fortes n’a jamais cessé de dénoncer cette violation flagrante des règles constitutionnelles et républicaines parfois au prix du sang. L’alternance est un premier pas essentiel pour instaurer un attachement indéfectible à la légalité, à la culture démocratique et donc pour assurer l’avenir de toute une génération.
Nous, mouvements citoyens respectifs et la jeunesse africaine consciente :
Condamnons l’entêtement du président Denis Sassou N’guesso à mettre en péril l’avenir du Congo à travers son ambition d’instaurer un pouvoir à vie,
Appelons les démocrates du continent et du monde à se démarquer et à dénoncer de tels projets qui se situent aux antipodes des aspirations des peuples à une gouvernance démocratique et responsable,
Réaffirmons notre foi à l’alternance démocratique, gage de l’instauration d’une gouvernance responsable,
Demandons à la CMAC et à la communauté internationale de défendre l’aspiration du peuple et de la jeunesse congolaise à plus de démocratie et de justice,
Réitérons notre soutien à la lutte légitime du peuple congolais contre le projet de référendum et de révision de la constitution,
Tiendrons le président Denis Sassou N’guesso responsable devant l’histoire et ses tribunaux divers, du chaos que lui et son clan destinent à la nation congolaise,
Prônons le respect de la liberté des peuples et de la démocratie.
Dans la droite ligne de notre « Déclaration de Ouagadougou », nous, mouvements citoyens africains frères, mettrons en commun nos forces afin de mener des actions communes en soutien à nos frères du Congo.
Seule la lutte libère !
Pour la jeunesse citoyenne africaine
Ont signé
BALAI CITOYEN (Burkina Faso)
Notre Nombre est Notre Force
YEN A MARRE (Sénégal)
Il n’ya pas de destin forclos, il n’ya que des responsabilités désertés
On reconnaît une dictature à son ministère de l'(in)justice. La garantie légale de l'impunité absolue ouvre les portes à toutes sortes de crimes - sans que personne ne puisse avoir de voie de recours. Nous l'avons vu à l'oeuvre avec la violation du Droit constitutionnel, un coup d'Etat original avec simulacre de participation du peuple. Le peuple doit entrer en désobéissance, en résistance et en guérilla contre les forçats du système. Ce régime ne doit plus se sentir en sécurité dans notre pays.
Nous mettons en ligne une vidéo du passage des colonels Boungouanza, Kinfouissa, du professeur Marion Mandzimba et de Clément Miérassa devant Oko Ngakala, un homme qui, dans un français approximatif éclairant sa méconnaissance totale du droit, parle sans écouter et sans accorder à autrui le droit de parler. En effet, l'injustice commence par vous ôter le droit de parler ou de vous exprimer.
Voilà la preuve de l'injustice en action au travers d'un homme qui en a reçu procuration, le procureur Oko Ngakala, un homme qui manie l'arrogance avec subtilité en jouant la surdité à fond. On doit l'écouter, lui obéir et ne rien dire. Voilà l'injustice travestie en justice dans un pays où le régime du PCT pratique l'impunité pour ses membres et l'arbitraire pour les autres.
La première tâche de vrais démocrates congolais reviendra à réformer la justice et son bras armé, la force publique. Nous vous l'avons dit, au Congo, ils sont nombreux qui doivent rendre des comptes. Nous jugerons - même les juges pour condamner leur iniquité. Ne dit-on pas que nul n'est au-dessus des lois ? Eh bien, pas même celui qui exerce la loi, qui plus est, la loi de la jungle...
A l'instant où j'écris ce texte, nous avons écho des bruits de bottes des mercenaires étrangers surarmés que le monstre d'Edou déploie dans le pays à la vue de tous : la soldatesque rwandaise, burundaise, entre autres, hante nos quartiers. Cependant, il faut bien que les gens aillent voter et c'est là, le problème. Des notables du PCT se sont même déplacés dans les quartiers pour remettre des cartes d'électeur aux populations qui n'en veulent pas car elles savent que leurs votes ne comptent que pour du beurre, les urnes, nous dit-on, étant déjà bourrées.
A l'examen de la protestation généralisée qui a émaillé les rues du Congo, ces jours-ci, Denis Sassou Nguesso sait que demain les foules ne se bousculeront pas au portillon pour participer à son coup d'Etat référendaire. Qu'importe ? Il faut juste créer l'illusion que le vote a eu lieu. Que fait un régime dictatorial à l'heure d'internet pour donner l'illusion au médias du monde entier qu'il y a eu un vote et que les citoyens étaient au rendez-vous ? On organise des rangs avec des gens comme s'ils allaient voter mais en fait, on leur distribue un peu d'argent et demain, le 25 octobre 2015, vous entendrez que la population de Pointe-Noire est allée voter et on vous montrera des images de ce genre à Téléfoufou. C'est la preuve flagrante de la mise en scène non pas de la fraude électorale qui aura lieu demain mais du montage grossier d'une élection avant l'heure. C'est nouveau. Sony l'a rêvé. Sassou vient de l'inventer :
Face au fascisme de Denis Sassou Nguesso, nous, le peuple, sommes vent debout pour dire non à la mue de notre république en royaume. Nous, le peuple, n'avons pas le droit de perdre cette bataille contre la dictature éternelle que le clan Sassou & Nguesso veut instaurer dans notre pays. Si nous lâchons prise, la dictature va devenir encore plus oppressante et quinze ans plus tard, le Congo sera une épave dans laquelle les Congolais ne se sentiront même plus chez eux. Imaginez la dette publique, imaginez le niveau de la corruption, des antivaleurs, de l'injustice, de la saleté, de la misère collective, de la chute du niveau de l'éducation, de la mortalité infantile, etc.
Avec sa nouvelle Constitution qu'il n'a même pas eu la décence de présenter au peuple congolais, Denis Sassou Nguesso se muera en JAMES 007 avec permis de tuer sans être inquiété par qui que ce soit.Ensuite, son fils Christel Denis Sassou Nguesso prendra place sur le fauteuil royal de son père. Si nous perdons ce combat, le régime des crocodiles de l'Alima nous traînera dans la boue plus bas que l'animal. Nous deviendrons pire que des esclaves, des intouchables dans une société castifiée où la caste des seigneurs aura tous les droits et toute l'impunité pour traiter le peuple avec dédain et mépris : ils auront sur nous droit de vie et de mort - sans que personne ne soit en mesure de les traîner devant les tribunaux nationaux ou internationaux.
Un peuple n'a pas le droit de renoncer à ses droits. Nous avons le devoir de livrer cette guerre jusqu'à la victoire car un peuple qui ose livrer bataille gagne toujours. Ce ne sont ni les mercenaires, ni les puissances du monde qui soutiennent les dictatures qui nous empêcheront de chasser le tyran Denis Sassou Nguesso. Tous les arsenaux militaires du monde ne peuvent suffire à réduire à néant la volonté de tout un peuple.
Prenons exemple sur le Burkina-Faso : ils ont dû s'y prendre à deux reprises pour assurer la bonne marche de leur destin vers la démocratie. Certes, le combat est difficile, la lutte semble inégale car eux ont les armes payées avec l'argent public et nous n'avons que notre détermination.Mais, qui vous a dit qu'en politique, c'est le plus armé qui gagne forcément ? Souvenez-vous de 1991-1992. Nous avons vaincu le monstre de l'Alima sans tirer une seule balle. Ce n'est pas maintenant que nous avons versé notre sang que nous allons rebrousser chemin.
Nous nous battons pour l'histoire, pour nous frayer un destin là où la dictature nous promet un seul avenir : la mort. Souvenez-vous que la vie triomphe de tout, même de la mort car elle se réplique indéfiniment et trouve même l'énergie de faire pousser des fleurs sur les montagnes les plus rocailleuses.
Ce 24 octobre 2015 est proclamé journée morte sur toute l'étendue du territoire national. Respectez cette consigne jalousement et faites en sorte qu'elle soit respectée par tous. Nous savons que certains d'entre-vous nous lisent du Congo. Fortifiez-vous car nous apercevons un peu de lumière comme une lueur d'espoir. François Hollande vient de revoir sa copie et réaffirme le droit du peuple et le principe de respect de la Constitution.Son propre parti, le parti socialiste, avait pris le soin de rectifier son tir.Le président de la république française ne doit pas se tromper d'époque : nous sommes au xxième siècle et c'est celui de la libération des peuples d'Afrique de l'oppression. Cela se fera avec ou sans la France.
Vous, les jeunes, avez reçu les consignes pour saboter le coup d'Etat référendaire. Appliquez-les. Il nous reste peu de temps maisc'est dans le money-time que se gagnent les parties les plus difficiles.Dans ce sanglant jeu d'échec, nous avons encore une journée pour mettre le roi Sassou en échec et mat.
Nous déplorons l'attitude du FROCAD et de l'IDC consistant à négocier avec le régime de Mpila pour la "paix". On ne négocie pas la paix avec un meurtrier qui a ordonné à des mercenaires étrangers de tuer nos compatriotes - ce qui constitue en soi un cas de HAUTE TRAHISON. De toute façon, Denis Sassou Nguesso n'a besoin de personne pour retirer son projet de coup d'Etat et nous savons tous qu'il ne le fera pas. Ce que les dirigeants du FROCAD et de l'IDC s'apprêtent à négocier ressemble tristement à une reddition, à un abandon de la cause du peuple souverain.Sachez que le peuple ne suivra plus les traîtres à la nation qui trahissent l'ensemble du pays pour des intérêts personnels.
Le préalable à toute négociation qui ne peut concerner que le départ de Denis Sassou Nguesso est le retrait de son projet assassin de constitution et de référendum anticonstitutionnel. Négocier sans cette condition initiale revient à trahir le peuple.
ENTENDONS-NOUS BIEN : LE PEUPLE EST PRET A SE PASSER DE VOUS SI VOUS TRAHISSEZ L'IDEAL COMMUN QUI EST CELUI DE LA RESTAURATION DE LA DEMOCRATIE.
Nous ne voulons pas d'une fausse paix qui préserve le statu quo de la domination d'un clan sur l'ensemble de la nation. Nous refusons que le Congo devienne un royaume.
Si la France ne veut pas que le Congo-Brazzaville s'embrase, elle ferait mieux d'arrêter la folie de son gouverneur noir. Par ailleurs, il serait important que les députés français vérifient le financement de la COP21. Des rumeurs prétendent que Denis Sassou Nguesso l'aurait financée à hauteur de 70%. Ceci pourrait expliquer le brusque changement d'attitude au sommet de l'Etat français. Quoi qu'il en soit, nous les vrais démocrates, appelons tous les Français d'origine africaine de faire de la politique intérieure française un enjeu pour l'émancipation démocratique de notre continent. VOTEZ POUR CEUX QUI VEULENT EMANCIPER LE CONTINENT ET NON POUR CEUX QUI VEULENT NOUS MAINTENIR EN SERVITUDE !
Emerge doucement en Afrique une classe d'hommes qui ne veut plus servir les intérêts étrangers au détriment de leurs propres populations. Nous ne voulons plus voir les Africains souffrir à cause des traîtres et des suppôts de l'impérialisme occidental qu'on nous oblige à tolérer au sommet de l'Etat. C'est pour cela qu'ils ont inventé la franc-maçonnerie à l'africaine pour tenir les gouverneurs noirs par les testicules, parce qu'ils baissent tous le froc dans des rituels dégradants.
A mes compatriotes congolais : ce n'est pas une guerre tribale nord-sud - comme le pouvoir vous le fait croire en vous manipulant. Non, cette fois-ci, tous les Congolais ont compris que c'est la politique qui a instrumentalisé l'ethnie à des fins de division pour asseoir le règne des gouverneurs noirs qui ne sont là que pour servir des intérêts étrangers et les leurs au passage. De quelque endroit du Congo que vous veniez, vous souffrez, vous avez les mêmes difficultés que les autres, même si certains quartiers sont mieux lôtis que d'autres. Nous avons compris que ceux qui veulent nous éblouir avec quelques infrastructures qui ne logent ni ne nourrissent personne pensent d'abord à leur propre ambition personnelle au lieu de servir d'abord l'ambition collective. C'est pour cela que le peuple s'est radicalisé dans tout le pays. Cette résistance à l'oppression déterminera l'histoire et en changera son cours. NOTRE DESTIN. PAS QUE LE NOTRE. CELUI AUSSI DE NOTRE POSTERITE. UN COMBAT QUI VA TRANSFORMER POSITIVEMENT LE FUTUR MERITE D'ETRE MENE. A TOUS LES PRIX !
SI LE FROCAD ET L'IDC PRENNENT DES RESOLUTIONS CONTRAIRES A L'INTERET DE TOUS ET DE LA RESTAURATION DE LA DEMOCRATIE, NE LES SUIVEZ PLUS. AGISSEZ JUSQU'A LA CHUTE DE L'ELEPHANT.
Que vaut leur "paix" dans la faim, la maladie, le chômage, l'injustice, le désespoir ? Et tout cela dans un environnement insalubre, sans eau potable, ni électricité ? Sans infrastructures dignes de ce nom ? Sans bonne éducation pour nos enfants ? Sans avenir pour de nombreuses générations ? Non, notre combat est juste et il faut le mener jusqu'au bout. NOUS VOULONS TRANSFORMER LES RAPPORTS POLITIQUES ACTUELS POUR MODIFIER LE FUTUR. ALORS, DEMOLISSONS LE PRESENT POURRI PAR LA GANGRENE DE L'ETHNISME ET DE LA CORRUPTION POUR CONSTRUIRE DEMAIN UN AVENIR QUI REGARDE LE PEUPLE CONGOLAIS EN FACE...
Le Lion De Makanda n'a jamais voulu se mêler de la politique intérieure française bien que certains de mes amis me le demandent - car ils pensent que le sociologue que je suis pourrait apporter une vision nouvelle. Je m'y refusais. Je vais faire une exception aujourd'hui.
Quand François Hollande, qui affirmait comme nous qu'on ne pouvait pas à la fois être le problème et la solution, soutient désormais le dictateur Denis Sassou Nguesso, lui accordant sa bénédiction pour qu'il puisse perpétrer son coup d'Etat constitutionnel, alors qu'il pensait le contraire avant sa dernière rencontre avec le monstre d'Edou à l'Elysée, les démocrates de nationalité française issus du continent africain doivent se sentir concernés par une telle politique qui va certainement inspirer des dictateurs comme Kabila en RDC, Ali Bongo au Gabon, Paul Kagamé au Rwanda, Idriss Déby au Tchad, etc.
C'est à se demander ce qui motive vraiment la haine française du président Assad en Syrie - puique François Hollande n'a aucun scrupule à prendre le parti d'un dictateur comme Denis Sassou Nguesso au détriment de son peuple. UN DICTATEUR RESTE UN DICTATEUR ET EN VAUT UN AUTRE. Comment comprendre une telle conception paradoxale de la démocratie et de la dictature ? Attendez, est-ce juste en France et en Occident que la démocratie est le pouvoir du peuple par le peuple pour le peuple pour qu'on se refuse de prendre en compte la voix du peuple congolais, par exemple ? Le président Assad de Syrie est-il moins ou plus dictateur que Denis Sassou Nguesso pour que l'Etat français gaspille des milliards d'euros à aller bombarder la Syrie ? N'ont-il pas massacré et ne massacrent-ils pas tous les deux leurs propres populations en Syrie et au Congo ? Alors, pourquoi détester l'un et soutenir l'autre ? Je veux qu'on m'explique car j'ai du mal à comprendre...
Finalement, l'attitude de François Hollande devrait interpeller les démocrates du monde entier. L'immigration massive actuelle qui envahit l'Europe en provenance de l'Irak, de la Syrie, de la Lybie est bel et bien une conséquence d'une certaine attitude politique.On ne peut être la cause d'un phénomène sans en assumer les conséquences.
Je n'aime pas écrire pour écrire. Ce que j'écris doit en valoir la peine et je pense sincèrement que ceci en vaut la peine. Que croyez-vous que dira François Hollande si demain Joseph Kabila décidait de se lancer lui aussi dans un coup d'Etat référendaire ? Paul Kagamé ? Ali Bongo Ondimba ? Idriss Déby Itno ? François Hollande leur donner certainement son quitus car le cas Denis Sassou Nguesso constitue en la matière un précédent sur lequel de nombreux dictateurs vont s'engouffrer.
Nous approchons d'une élection régionale en France. L'élection présidentielle suivra. Vous êtes Français. Votre corps et votre esprit sont en France mais une partie de vous, peut-être même tout votre coeur est resté attaché à votre pays d'origine où vous êtes nés, où vous avez des parents, des amis. Vous avez un pouvoir électif dans l'Hexagone. Exercez-le intelligemment désormais. Dites-vous que par vos votes, vous influencez la politique africaine de la France, voire la politique étrangère de la France. Vous êtes ainsi considérés, des millions de voix. Ensemble, vous avez le pouvoir de (re)battre les cartes politiques en France. Ne pensez pas qu'à vous. Pensez aussi au reste de l'humanité.
Nombreux se posaient des questions, m'appelaient à ce propos ; ils ont désormais une réponse : probablement outrés par les propos de François Hollande qui a pris parti pour Denis Sassou Nguesso - le dictateur, contre le peuple congolais, nous apprenons que nos compatriotes des quartiers nord de Brazzaville jusque-là observateurs de l'insurrection populaire, ont commencé à manifester leur rejet du coup d'Etat référendaire programmé pour ce 25 octobre 2015. Comme éléments indicateurs, les réseaux sociaux disent que le PSP (POSTE DE POLICE) de Ouenzé aurait été brûlé, une station d'essence a été incendiée dans la nuit à la Tsiémé aurait causé deux morts.
André Okombi Salissa, le professeur Marion Mandzimba et Blanchard Oba doivent motiver nos compatriotes des quartiers nord : il ne s'agit pas d'un conflit ethnique mais d'une lutte pour l'accès de tous, d'où qu'ils viennent, aux mêmes droits et aux mêmes devoirs. Il y a de la place pour être heureux ensemble dans notre petit Congo si riche - si on sort de la manipulation politique qui a réussi à instrumentaliser l'ethnie en facteur de division politique.
Nous l'avons dit et nous le redisons encore ici pour que l'idée soit comprise. Denis Sassou Nguesso n'a qu'une ethnie : LE POUVOIR. Il est prêt à massacrer tous ceux qui se présentent en obstacle entre lui et le pouvoir. Son ethnocentrisme politique est juste une stratégie de conservation du pouvoir car il sait qu'un peuple divisé peut difficilement se soulever. En opposant une partie du peuple à l'autre, une dictature est assurée de régner sur un pays le plus longtemps possible. Vous en avez une illustration dans l'ethnisation des milices qui nous tiennent lieu de forces armées : elles sont programmées pour tirer sur les ethnies présentées comme ennemies au régime pour renforcer le sentiment de sécurité et de privilégiées des ethnies auxquelles les mercenaires miliciens et le régime appartiennent. Une manipulation mentale qui fonctionne !
Nos compatriotes doivent comprendre que nous sommes tous issus du même fond bantou et lorsqu'on sort du domaine de la politique, cela se vérifie. L'instrumentalisation de l'ethnie à des fins de conservation du pouvoir doit prendre fin. Il y a de la place au bonheur pour quatre petits millions de personnes à partir du moment où on reconnaît les droits et les devoirs de tous. Une république pose un cadre de vie et de progrès accessible à tous ; le talent des uns et des autres fait la différence dans la solidarité avec les plus faibles. L'eau pour tous, l'électricité pour tous, la santé pour tous, une bonne alimentation pour tous, l'école de qualité pour tous, les nouvelles technologies de la communication accessibles à tous, la fonction publique, la force publique, l'admnistration, accessibles à tous les enfants du Congo - selon leurs capacités, aptitudes et compétences. Voilà le Congo auquel nous aspirons et, avec les ressources dont nous disposons, un tel projet est réalisable en à peine cinq ans.
Pour cette troisième journée, une autre station d'essence, à Brazzaville, celle de Puma dans la rue Etoumbi, serait en feu. Il m'a même été rapporté un sabotage de la voie ferrée - je ne sais pas à quel niveau. La garde présidentielle accompagnée de mercenaires burundais et rwandais empêcherait à des prêtres de quitter le domicile de Parfait Kolélas qui est assiégé : le régime des crocodiles du PCT veut l'empêcher de se déplacer. André Okombi Salissa est aussi encerclé par les éléments de la garde républicaine renforcée de Rwandais et de Burundais. Deux médiations seraient en cours entre le pouvoir et l'opposition seraient en cours. Voici ce que nous avons pu lire sur la page de ZIANA TV :
" Deux médiations sont actuellement menées à Brazzaville entre les leaders de l'opposition et le pouvoir. L'une menée par le médiateur national et Monseigneur Milandou, archevêque de Brazzaville, l'autre par la communauté internationale et le PNUD. Les leaders de l'opposition ne peuvent s'y rendre car certains font l'objet d'un siège (Okombi - Kolélas / IDC) et d'autres sont actuellement dans le bureau du procureur Oko Ngakala (Miérassa, kinfoussia... FROCAD ). Les deux parties sont actuellement attendues à l'évêché de Brazzaville et au PNUD. "
De notre avis, il n'y a jamais eu de négociation avec Denis Sassou Nguesso qui finit toujours par imposer son diktat, sa volonté. De toute façon, ce n'est plus le moment de négocier avec tous ces morts et nos compatriotes qui sont vent debout : la seule chose que Denis Sassou Nguesso peut faire est connue de tous : RENONCER A SON PUTSCH CONSTITUTIONNEL ET SE RETIRER POUR CREER LES CONDITIONS DE L'APAISEMENT.
A Pointe-Noire, il y aurait eu hier 4 morts à Mpaka et 3 à Mvoungou. Mpouélé aurait avancé le chiffre de vingt morts et plusieurs blessés.
Il semblerait que le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, qui a reçu des milliards de francs cfa de monsieur Denis Sassou Nguesso, aurait joué en sa faveur auprès de François Hollande pour que ce dernier prenne son parti. Comme quoi, la corruption des autres présidents africains au travers de faux prêts a du bon. François Hollande a dû recevoir l'ordre de la GNLF de soutenir le "frère" Denis Sassou Nguesso.
Cependant, compte tenu de la situation actuelle, il n'y a peut-être pas lieu de l'alarmer si vite - même si des proches de Denis Sassou Nguesso l'avait publiquement menacé sur Téléfoufou. Que le régime dictatorial de Brazzaville sache que de telles arrestations arbitraires, s'il en est, n'arrêteront pas la détermination du peuple.
NOUS N'AVONS PAS BESOIN DE L'AIDE DE LA FRANCE POUR LIBERER NOTRE PAYS DE LA TYRANNIE. LA FRANCE N'A PAS AIDE LE BURKINA-FASO DANS LA CHUTE DE BLAISE COMPAORE ; AU CONTRAIRE, ELLE A AIDE LE DICTATEUR A S'EXTIRPER DU COURROUX POPULAIRE. LE SOUTIEN DE L'ETAT FRANCAIS AUX DICTATEURS AFRICAINS EST UNE MARQUE DE MEPRIS POUR NOS PEUPLES. EN EFFET, ON NEGOCIE PLUS FACILEMENT LE PILLAGE DES RESSOURCES AVEC UN DICTATEUR QU'UN PRESIDENT DEMOCRATIQUEMENT ELU. LA PREUVE : LISSOUBA, DEMOCRATIQUEMENT ELU, A RENEGOCIE LES CONTRATS PETROLIERS. SI VOUS AVEZ COMPRIS CELA, VOUS AVEZ TOUT COMPRIS...
NOUS SOMMES SEULS FACE A NOTRE DESTIN. PROUVONS A LA FRANCAFRIQUE QUE NOUS VALONS PLUS QUE LEURS PROFITS ET LEURS MAGOUILLES.
On a déploré son silence mais on déteste désormais le fait qu'il ait parlé pour donner à Denis Sassou Nguesso le permis de massacrer son peuple en toute impunité sans craindre d'être extradé au travers de l'article 96 de sa nouvelle constitution. En affirmant que Denis Sassou Nguesso avait le droit de consulter son peuple, François Hollande a déçu ceux qui espéraient trouver en lui un réconfort oubliant que la voix de la France est de tous temps celle de ses intérêts. La France est passée en matière de politique étrangère à l'égard du Congo du conseil de la recherche du consensus au soutien ouvert avec un éloquent silence au milieu. Au moins, cela a l'avantage de prouver que l'adage qui veut qu'en cas de litige avec la poule, la blatte aurait tort d'aller chercher justice auprès du coq, reste valable.
Ce n'est pas la consultation du peuple qui est en question mais la NATURE de la consultation de par son inconstitutionnalité, l'abrogation de la constitution du 20 janvier 2002 n'étant pas prévue comme une possible évolution des institutions du Congo.
Je n'ai pas été surpris par le discours de François Hollande - même s'il ajoute que Denis Sassou Nguesso doit rassembler, respecter et apaiser. RESPECTER QUI ? En tout cas, cela n'a pas apaisé l'opposition à la dictature. Rassembler ? Comment Denis Sassou Nguesso peut-il rassembler un peuple qu'il divise à souhait en accordant des privilèges à certains par la proximité ethnorégionale au roi ? On attendait de François Hollande qu'il appelle à la suspension du référendum afin que les deux camps examinent leur différend constitutionnel au regard de la loi.
De Gaulle n'a jamais été démenti quand il affirma qu'en politique, la France n'a pas d'amis mais juste des intérêts. Et en matière d'intérêts, quoi de plus judicieux que de soutenir celui qui les défend le mieux ?
Je n'ai jamais oublié la première phrase prononcée par Denis Sassou Nguesso devant les caméras françaises en 1997, juste après son coup d'Etat : " Il faut réconcilier le Congo avec la France..." A quel moment donc les deux pays étaient-ils fâchés ? Certainement quand Pascal Lissouba exigeait de recevoir un peu plus de notre pétrole. En dépit de l'affaire des Biens Mal Acquis qui traînent des pieds, on peut dire que Denis Sassou Nguesso vient de réussir un coup politique : celui de concilier une dictature et une démocratie.
En matière de politique africaine, il faudra bien que les électeurs français issus de mon pays se souviennent qu'il y a très peu de différence entre Droite et Gauche en matière de politique aficaine.
Cela doit nous convaincre que le peuple congolais ne peut compter que sur lui-même pour restaurer sa démocratie. De toute façon, ce qui intéresse les puissances du monde en Afrique, ce ne sont pas les hommes qui ne sont que du bétail mais les matières premières.
Mon peuple peut triompher d'un dictateur sans l'aide de personne. Ceux qui me lisent en savent gré sur mon scepticisme quant à la probité politique de la communauté internationale mais c'est bien d'être convaincus que NOUS SOMMES SEULS FACE A NOTRE DESTIN. Nous avons assez d'énergie pour nous tirer d'une dictature car nous sommes un peuple qui vient d'oser et qui ne renoncera plus.
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JOURNAL D'ACTUALITES ANIME PAR LE LION DE MAKANDA. SITE WEB DES DEMOCRATES CONGOLAIS COMBATTANT LA DICTATURE SASSOU NGUESSO
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Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.