Depuis 1997, personne n'a osé porter plainte directement contre le criminator Denis Sassou Nguesso à la Cour Pénale Internationale. Vous me direz qu'il y a l'affaire des disparus du Beach mais on peut vous rétorquer qu'il n'est pas personnellement poursuivi. Quant à l'affaire des Biens Mal Acquis, il ne risque pas du tout de dormir dans une prison française. Juste appréhende-t-il de perdre ses hôtels particuliers mal acquis avec de l'argent public volé. Si la justice française envisage de saisir des biens et des comptes, Denis Sassou Nguesso ne redoute pas du tout d'être arrêté. D'ailleurs, la lenteur du procès a quelque chose de navrant, pour ne pas dire suspect.
C'est désormais chose faite car une plainte vise directement le monarque absolu du Congo - même si la recevabilité de celle-ci n'est pas encore acquise pour le moment à la Cour Pénale Internationale. Nous vous tiendrons au courant des suites données à cette plainte introduite par un courageux compatriote à la CPI.
Denis Sassou Nguesso mérite de se retrouver dans la situation d'Omar El Béchir, président du nord-Soudan, pour répondre de ses crimes contre l'humanité et sa planification d'un génocide contre les populations Kongos lors de l'opération qui porte le nom de sa mère Mouébara. Il est plus que temps d'utiliser l'arme juridique pour combattre la dictature du monstre de l'Alima.
Il est intéressant de savoir que les crimes contre l'humanité ne sont pas prescrits - ce qui empêche aux dictateurs de dormir et de se déplacer librement car ils risquent en cas de crime contre l'humanité reconnu, d'être arrêté, n'importe où et n'importe quand. Même si Denis Sassou Nguesso prévoit de ne pas être extradé dans sa nouvelle Constitution - issu de son putsch référendaire - qui transforme le criminel en innocent et l'accusateur en coupable dans son article 89, il arrivera un jour au Congo un gouvernement démocratique qui remettra de l'ordre dans cette légitimisation du crime, le criminel se transformant en un véritable James 007 de la politique avec permis de tuer sans risque d'être un jour extradé - c'est ce qu'on appelle l'impunité absolue avec assurance de mourir dans son village natal sans redouter de répondre de ses crimes. La lutte contre ce régime a pris une nouvelle tournure, la contestation ayant gagné le Congo. Comme on le dit : l'homme propose, Dieu dispose. Et ne dit-on pas : "VOX POPULI, VOX DEI" ?
Nous avons d'éminents hommes de loi, de bons avocats, à l'étranger - notamment en France. Si cette plainte est recevable, il faudra que l'un de vous se dévoue à défendre la cause du peuple...
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB, MBUTA MUNTU