COMMENTAIRE : Monsieur Denis Sassou Nguesso a parlé pour la seconde fois au peuple congolais. Quelques données financières sont données mais pas d'utilisation précise des fonds destinés à la gestion du coronavirus Covid-19.
J'ai décidé de critiquer ce discours inutile car nous connaissons l'incompétence de notre gouvernement. Vous trouverez mes critiques en rouge.
"Mes chers compatriotes,
Pour la seconde fois, je vais devoir m’adresser à vous sur notre riposte au COVID-19 tout en soulignant, à nouveau, l’incidence très alarmante de cette crise sanitaire ravageuse.
Je voudrais, au préalable, présenter les condoléances de la Nation aux familles endeuillées du fait de cette pandémie et m’incliner devant la mémoire des disparus (ndlr : Ici, Sassou aurait dû ajouter la responsabilité de l'Etat qui n'a rien fait pour essayer de sauver ceux qui sont morts et qui n'ont reçu aucun traitement, d'autant que nos hôpitaux n'ont pas de respirateur ou de lits adaptés au coronavirus chinois Covid-19. Il faut aussi ajouter les problèmes qui se sont posés à la morgue et lors des enterrements, les ambulances refusant de transporter les cercueils).
Ainsi, je rends également hommage à ceux des personnels de santé qui se sont illustrés, avec beaucoup de patriotisme, sur les premières lignes de ce combat.
Le disant, mes pensées sont tournées vers nos deux médecins qui ont perdu la vie en allant sauver celle des autres. Tout comme les soldats au front, ce sont des héros et ils méritent toute notre reconnaissance (Sassou devrait avoir honte pour avoir mal protégé les médecins et le personnel de santé. C'est lui qui maintient l'incompétente Jacqueline Lydia Mikolo à son poste. Ces gens ont été mal équipés - sans tenue adaptée à cette pathologie très volatile. Madame Lucifer en talons aiguilles Mikolo n'a même pas réservé de la chloroquine pour soigner le personnel de santé ! Le travail d'un médecin n'est pas à confondre avec celui d'un soldat : le soldat sert à tuer et à se faire tuer pour défendre ici sa dictature tandis que le médecin a pour fonction de sauver les vies des malades - sans exposer la sienne propre à la mort. Si tous les médecins meurent lors de l'exercice de leurs fonctions, qui soignera les malades ? Cette comparaison entre soldats et personnels de santé est irresponsable et insultante, une vraie marque de mépris.
Par contre, à tous ceux qui se seraient éloignés de leur serment d’Hippocrate, il importe qu’ils retrouvent le chemin du devoir, pour soulager leur conscience de la lourde incrimination de non-assistance à personne en danger (J'avais prédit que nombreux parmi le personnel de santé national prendraient la fuite car très mal équipés face à cette pandémie. Les médecins ne sont pas des suicidaires et le serment d'Hippocrate n'est pas une exposition à la mort. Ils sont blâmables mais on peut les comprendre face au délabrement de notre système de santé).
Au moment où je prends la parole, les statistiques source OMS, au niveau mondial, affichent 2.804.796 personnes contaminées et 193.710 décès répartis entre 185 pays touchés sur les 198 que compte la planète.
Pour sa part, l’Afrique cumule 30.135 cas de contaminations et 1.380 décès. Ces nombres comptabilisent, bien sûr, les décès et 209 sujets contaminés de la République du Congo, alors que nous étions à 19 cas le 28 mars 2020 lorsque j’intervenais, pour la première fois, sur cette grave crise sanitaire (Avec un si petit nombre de sujets contaminés, le Congo n'aurait pas eu de peine à soigner les malades du Covid-19 si notre Etat était un Etat responsable digne de ce nom).
Avec 143 cas à Brazzaville et 57 cas à Pointe-Noire, ces deux agglomérations constituent les principaux foyers de COVID-19 dans notre pays.
Le bilan de notre pays pourrait même être revu à la hausse en cas de systématisation des tests de masse au coronavirus.
Tout autant, ce tableau aurait pu être bien moindre si nous avions consenti plus de rigueur dans le respect des gestes barrières (les gestes barrières ne suffisent pas : il faut y ajouter la protection avec les masques lavables ou jetables, les gels. Or, même l'eau pour laver les mains manque à l'appel ! Et avec ça, nous sommes en zone tropicale. Quelle honte !).
Beaucoup de nos compatriotes gagnent leur vie au jour le jour en réalisant eux-mêmes des activités marchandes ou en occupant des emplois journaliers rémunérés à la tâche. Cela, nous le savons et c’est difficile. Mais, nous le comprenons. La discipline implique des sacrifices. Cela aussi, nous en avons pleinement conscience (Attendez, l'Etat aussi doit consentir des sacrifices : c'est pour cela que l'Etat a un sens. Sinon, à quoi sert-il ? Juste à garantir l'avenir des Mbochis comme l'a dit le Général Nianga Mboualé Ngatse ?).
Cependant, le Congo ne saurait être un îlot de miraculés dans une situation dramatique d’aussi grande envergure qui affecte la planète entière.
La nature invisible de cet ennemi pernicieux contribue davantage à accroître le laxisme et la désinvolture. D’aucuns émettent même des doutes sur l’existence du COVID-19 dans notre pays. Cela n’arrive qu’à l’Autre, jamais à soi-même. Pourtant le virus mortel ne choisit pas. Toute démagogie sur cette question relèverait de l’irresponsabilité.
• Mes chers compatriotes,
Nous sommes conscients des insuffisances de notre propre système sanitaire qui n’était pas préparé à affronter un tel défi. Si les pays nantis sont confrontés à d’innombrables difficultés, alors combien de fois le nôtre (Etre conscient des insuffisances de notre système sanitaire, Sassou l'est depuis 24 ans. En vingt-quatre ans, beaucoup aurait pu être fait pour améliorer les conditions d'exercice de la médecine dans notre pays. Qu'a fait Denis Sassou Nguesso ? Rien, d'autant que lui, sa famille et ses amis vont se faire soigner à l'étranger).
A l’heure de ce premier bilan, Je n’entends pas, non plus, occulter ici les graves manquements encore perceptibles au sein de notre société.
Dans certains quartiers de nos villes, les jeunes continuent à pratiquer des sports collectifs, au mépris des mesures de protection édictées dans le cadre de la lutte contre le COVID-19.
Des rassemblements de plus de 50 personnes continuent à être organisés comme en temps normal, dans l’insouciance la plus complète du danger encouru devant le COVID-19.
Des désordres inacceptables ont été observés dans les rues et les marchés domaniaux, en particulier les lundis, les mercredis et les vendredis, jours d’ouverture de ces sites.
Malgré toutes les entraves, notre stratégie restera basée sur la prévention, car mieux vaut prévenir que guérir (la prévention ? En quoi faisant ? Quelle est la mesure incitative prise par l'Etat pour que les populations restent chez elles ? On voit ce qu'ont fait Ali Bongo Ondimba ou Paul Kagamé pour leurs concitoyens. Même quand on donne des vaches pour aider à lutter contre le Covid-19, Denis Sassou Nguesso en profite pour nourrir ses gendarmes).
C’est pourquoi Je demande à la Force publique de veiller scrupuleusement, avec professionnalisme et sans dérapage, à l’application salvatrice du confinement à domicile de l’ensemble des populations, selon les règles déjà en vigueur (Force publique ? Asié Savon de Marseille l'avait qualifiée de Faiblesse publique. Elle n'a aucun professionnalisme. Quand vous transformez des pêcheurs, des paysans des drogués en soldats, policiers et gendarmes, que pouvez-vous espérer ? Ces barbares violentent notre peuple chaque jour que Nzambi fait. Les dérapages sont légions au quotidien).
J’exhorte les dirigeants politiques et les Organisations de la Société civile à renforcer la communication de proximité pour l’information et l’encadrement des populations, à l’effet de mieux les prévenir du danger.
Sur le plan économique, du fait de cette pandémie, le monde enregistre une hausse historique du chômage devant les pertes massives d’emplois dues à l’ampleur inédite des fermetures d’entreprises (Le chômage n'a pas attendu le Covid-19 pour être élevé dans notre pays).
A ce propos, le gouvernement a créé le Fonds national de solidarité, sous forme d’un compte spécial de trésor qui est inscrit dans le projet de loi de finance rectificative pour un montant de 100 milliards de Francs CFA (A quoi sert cet argent s'il ne sert ni à l'hôpital, ni aux malades en général, ni au personnel hospitalier qui font des grèves pour salaires impayés ? D'où sort cet argent - alors que les étudiants et les retraités meurent de faim ?).
Pour amorcer la mobilisation de cette ressource, les contributions de généreux donateurs ont permis de recueillir à ce jour, 2 milliards 584 millions 36 mille Francs CFA, répartis comme suit :
- Fonds COVID-19 : 1 milliard 124 millions de Francs CFA ;
- Fonds national de solidarité : 1 milliard 460 millions 36 mille Francs CFA (Ici, nous aurions eu besoin de détails car ce flou caché dans des attributions globales prélude de la mégestion de cet argent...).
Tout en remerciant ces derniers, J’invite, malgré la dureté des temps, les uns et les autres à un plus grand engagement en faveur de cette initiative salutaire, dédié à la prise en charge des chocs économiques et financiers engendrés par le COVID-19.
J’annonce que, pour sa part, l’Etat vient de faire un apport de 50 milliards de Francs CFA au Fonds national de solidarité (Qu'on m'explique comment on décaisse 100 milliards de francs CFA mais juste 50 milliards au Fonds national de solidarité - sans nous dire comment cet argent va être utilisé).
• Mes chers compatriotes,
Le tableau ainsi décliné nous impose de consolider notre action contre le COVID-19 afin d’anéantir la chaîne meurtrière de propagation (En quoi faisant ? juste avec des mots ?).
Aussi, après consultation du comité d’experts, du gouvernement et des Présidents des deux Chambres du Parlement, J’ai décidé :
- de la prorogation de l’Etat d’urgence sanitaire, conformément aux dispositions de la loi récemment adoptée à cet effet par le Parlement c’est-à-dire jusqu’au 10 mai 2020 ;
- de la prolongation du confinement à domicile de l’ensemble de la population, pour 15 jours, dans les mêmes conditions que celles de la première phase qui s’achève ce 30 avril 2020 ;
- la mise en œuvre, à grande échelle, du test de dépistage au CORONAVIRUS ;
- du renforcement des moyens de la riposte clinique et biologique ;
- du port obligatoire du masque pour toute personne présente dans les espaces publics fermés ou ouverts.
A cet effet, une première commande de 1.500.000 masques locaux a été faite chez nos artisans par le gouvernement en vue de leur distribution gratuite et encadrée aux populations démunies (On ne mange pas les masques. En dehors des mesures répressives, on ne voit rien de concret en direction de notre peuple. Je doute que des tests généralisés soient effectués sur les populations car nos hôpitaux n'ont pas le matériel adéquat).
L’intérêt manifeste observé dans le pays en ce qui concerne la fabrication locale des masques devrait inciter à soutenir les initiatives de production, selon les normes de l’Organisation mondiale de la santé et leur vulgarisation à un prix préférentiel n’excédant pas 1.000 Francs CFA.
Les cadres pourraient équiper leurs entourages en masques. Les dirigeants d’entreprises devraient s’organiser pour en assurer des dotations à leur personnel.
Pour accompagner ces mesures, outre celles qui ont déjà été prises, J’ai demandé au gouvernement de réaménager les obligations fiscales et sociales des entreprises.
Le Gouvernent devra par ailleurs négocier, avec les établissements de crédit nationaux, la mise en place des moratoires et des rééchelonnements, au profit des entreprises en difficulté, des prêts accordés avant la survenue de la pandémie.
Dans cette même optique, les opérateurs financiers sus-cités sont invités à proposer, autant que possible, de nouvelle facilités de crédit, avec ou sans la garantie de l’Etat, pour permettre aux entreprises de reconstituer, dans les meilleurs délais, leur trésorerie.
Le gouvernement a reçu mes instructions pour examiner, après l’adoption du collectif budgétaire, la possibilité d’apporter une aide directe aux entreprises et aux acteurs maîtrisés du secteur informel se trouvant dans des situations financières critiques (Ici, on peut imaginer qui recevra cette aide directe - vu que l'ethnodiscrimination est la règle dans notre pays. Par ailleurs, on sait qui sont ceux qui possèdent des entreprises dans notre pays : ce sont pour la plupart le gangster en chef lui-même, sa famille, son clan et son ethnie).
Dans le domaine social, Je réitère mes directives au gouvernement pour organiser des transferts monétaires au profit de 200.000 ménages les plus vulnérables, dont 100.000 à Brazzaville, 60.000 à Pointe-Noire et 40000 dans les départements. La somme totale allouée s’élève à 10 milliards de Francs CFA (On se demande comment ont été retenues ces ménages vulnérables. Nous avons besoin d'en connaître les critères pour éviter que ces transferts souffrent de la discrimination ethnique qui sévit dans notre pays).
Mes chers compatriotes,
Le confinement actuel s’étendra du 1er au 15 mai 2020. Durant cette période, nous évaluerons l’efficacité de sa mise en œuvre.
Au cas où les résultats observés se révélaient au fur et à mesure encourageants, le gouvernement pourrait alors étudier, au même moment, un plan de déconfinement ordonné, applicable par paliers à partir du 16 mai 2020.
La réussite de la phase actuelle de confinement ainsi que le respect des gestes barrières de prévention et le renforcement de nos capacités de test de masse au COVID-19 constituent les conditions nécessaires pour évoluer vers un déconfinement ordonné et efficient (Je doute de la réussite de la phase actuellement de confinement. Les pays africains sont différents de ceux de l'Europe).
Cette triple exigence prépare le retour progressif de notre pays à une vie normale.
Mais, il nous faut préalablement continuer à assumer, dans la responsabilité, les prescriptions recommandées à ce sujet (La responsabilité ? L'ethnie-Etat ne sait pas ce que c'est. Cependant, Denis Sassou Nguesso demande au peuple d'être responsable. Tiens donc !).
- Vive la REPUBLIQUE !
- Vive le CONGO !"