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24 avril 2016 7 24 /04 /avril /2016 11:20
DECES DE PAPA WEMBA : UNE ETOILE DE LA MUSIQUE CONGOLAISE VIENT DE S'ETEINDRE

Shungu Wembadio, Papa Wemba, Bokulakala, Bokul, Nkuru Yaka, Ekumani, Kolo Histoire, le chef du village Molokay, etc, vient de s'écrouler sur scène lors d'un concert à Abidjan en Côte-d'Ivoire dans la nuit du samedi 23  au dimanche 24 avril 2016. Nous venons de perdre une icône, une étoile de la musique congolaise qui aura popularisé le concept de la sape en complicité avec Niarkos. Après Prince aux Etats-Unis, c'est le prince de la rumba congolaise, Papa Wemba, qui laisse ses fans orphelins.

La musique a rendu notre souffrance de jeunes sans horizon moins dure à supporter. Avec Shungu Wembadio alias Papa Wemba, nous avons dansé le mokognogno, le Coucou Dindon et bien d'autres danses. De son Viva La Musica sont sortis de grands noms comme Koffi Ollomidé, Kester Emeneya, Reddy Amisi, Djuna Djanana, Stino, Maray, Fafa, Luciana et bien d'autres. Il essayait sans cesse d'inventer de nouveaux concepts musicaux. Sa carrière aura été marquée par une collaboration avec de nombreux artistes comme Rochereau Tabu Ley, Pépé Kallé, Sam Mangwana, J.B. Mpiana, etc. Son album Emotion a connu un succès retentissant au niveau international.

Nos condoléances à la famille de ce génie qui a révolutionné la musique congolaise en y introduisant d'autres influences, notamment celle de la musique traditionnelle batétéla et celle du rock and roll. Nous n'avons pas oublié sa Rumba Rock. Wemba vient de rejoindre Kester Emeneya et son idôle Tabu Ley Rochereau au paradis des artistes. Il laisse une discographie riche et variée. L'homme qui chanta la chanson "mort subite" semble avoir prophétisé sur son propre destin. S'il y avait des gens qualifiés, on aurait peut-être pu le réanimer à temps mais l'Afrique reste l'Afrique. Que son âme repose en paix. Il survivra par sa musique que nous écouterons toujours pour nous remémorer notre jeunesse et notre misère riche en émotions.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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24 avril 2016 7 24 /04 /avril /2016 09:04
Premier ministre virtuel d'une république royale bananière, Clément MOUAMBA, un homme qui a fait couler la banque BCC,  a déjà échoué avant même de commencer.

Premier ministre virtuel d'une république royale bananière, Clément MOUAMBA, un homme qui a fait couler la banque BCC, a déjà échoué avant même de commencer.

Le peuple a vraiment la mémoire courte. Même mes amis les plus critiques au régime de Mpila m'ont envoyé hier le message suivant : "Clément Mouamba, premier ministre". C'est terrible de constater que les gens oublient que Denis Sassou Nguesso a d'abord fonctionné avec Isidore Mvouba comme premier ministre non constitutionnel, ensuite sans premier ministre quand nous l'avons dénoncé et voilà qu'il remet ça comme si c'était important sur le plan systémique. L'homme que Denis Sassou Nguesso place au poste de premier ministre virutel est un traître à son parti l'UPADS puisqu'il participé au dialogue de Sibiti après avoir reçu 200 millions de francs cfa, vient-on de m'apprendre, il y a une minute.

Il est possible que les proches de Clément Mouamba jubilent parce qu'ils se disent que des opportunités d'emplois vont avec l'existence d'une primature. Ils pourront trouver du travail, etc. Nous ce qui nous intéresse, c'est la chose suivante : quel pouvoir réel aura monsieur Clément Mouamba au sein du régime dictatorial de Brazzaville ? Si Mouamba veut savoir à quelle mouambe il sera mangé, il peut se renseigner auprès d'Isidore Mvouba. On pourrait croire que le premier ministre aura les pouvoirs que lui confère la vraie fausse constitution du roi Sassou. Cependant, nous l'avons vu, vous l'avez vécu, au Congo, la constitution n'est pas respectée par notre monarque absolu. Que Clément Mouamba ne se fasse pas d'illusion : en dictature, le premier ministre, c'est le dictateur, c'est le monstre de l'Alima. Denis Sassou Nguesso et son clan décideront de tout. Clément Mouamba aura-t-il la liberté de constituer son gouvernement ? Non. On lui imposera la suite des ministres de pacotille. De toute façon, nous aurons un indicateur qui sera révélateur de ce que nous vous disons : Si Denis Sassou Nguesso conserve le système du ministère des Petits et des Grands Travaux rattaché à la présidence de la république, cela voudra dire que tous les autres ministères attendront que Sassou décide pour qu'ils puissent obtenir un vélo. Par ailleurs, nous attendons de voir comme sera mise en exergue la fameuse décentralisation, tant proclamée mais jamais réalisée.

Les témoignages de Soukoulaty Poaty et de Mvouba montrent bien que le poste de premier ministre ne sert à rien. Le premier ministre ne gouverne pas puisqu'il ne dirige pas le gouvernement. Sassou en bon dictateur contrôlera tout. En bon économiste, Clément Mouamba aura le temps de devenir un homme d'affaires et de s'occuper de ses ... affaires.

On ne change pas un système qui dépouille si bien le pays en surtaxant, en surévaluant le moindre petit projet, en inventant au quotidien des moyens sophistiqués pour ruiner le Trésor Public.

Clément Mouamba est un ancien ministre des finances. C'est donc un homme du passé et du passif qui connaît les rouages du système. Il est donc aussi comptable de la situation actuelle du Congo, dans la mesure où il fait partie de ceux qui devront rendre des comptes un jour au peuple congolais.

Ceux qui ont gobé le discours de "rupture" de Denis Sassou Nguesso ont tout faux. On ne s'improvise pas démocrate après une carrière bien remplie de dictateur encore en exercice. Clément Mouamba revient à la mangeoire publique. Il ne pourra rien changer, d'autant qu'il n'aura aucun pouvoir réel. De toute façon, il va bien falloir que le premier ministre sorte du camp de la majorité - ce qui rend son règne problématique. Nous le disons derechef, il n'existe qu'une forme de rupture face à la dictature : LA DEMOCRATIE. Rien d'autre. 

Nous attendons les prochaines élections législatives pour connaître le successeur de Clément Mouamba. Si l'opération "Je vote , je reste" est rééditée, le Parti Congolais des Tricheurs pourrait perdre la majorité à l'assemblée nationale - mais c'est sans compter sur la fraude. En effet, Clément Mouamba n'est pas membre du PCT mais de l'UPADS, le premier parti de l'opposition pour le moment. Aux prochaines législatives, les choses peuvent changer. Sa présence en qualité de premier ministre virtuel confirme bien l'existence d'une connivence souterraine entre l'UPADS et le Parti Congolais des Tricheurs, entre Denis Sassou Nguesso et le mercenaire politique Pascal Tsaty Mabiala.

Nous n'avons pas besoin de voir Clément Mouamba à l'oeuvre pour conclure qu'avant même de commencer, il a déjà échoué. Quand on est au service de l'échec, entendez Denis Sassou Nguesso, il est prévisible qu'au bout il  n'y ait que l'échec. On reconnaît l'arbre à son fruit et le fruit ne peut produire qu'un arbre de la même espèce. Aussi, n'avons nous aucun mal à affirmer péremptoirement : L'ECHEC PRODUIT TOUJOURS L'ECHEC. Conclusion : Clément Mouamba a déjà échoué. Avant même de commencer...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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23 avril 2016 6 23 /04 /avril /2016 09:08
Le jeune BATISSA TONDELE assassiné dans la fleur de l'âge. Il n'avait que vingt-deux ans...

Le jeune BATISSA TONDELE assassiné dans la fleur de l'âge. Il n'avait que vingt-deux ans...

Quand on possède le pouvoir absolu - sur tous les plans - et que l'on sait qu'il n'existe personne qui puisse vous le prendre, pourquoi terroriser ou tuer ? Pourquoi massacrer au quotidien, de mille et une façons, son propre peuple ? Il n'y a qu'une explication à cela : Sassou a le gène du crime, un gène que seuls les criminels de haut vol ont. Une sorte de chromosome T (pour Tueur) en trop. Le monstre de l'Alima ordonne à ses gangsters d'intimider, de bastonner, d'enlever, de séquestrer, de torturer, de tuer. Juste pour son bon plaisir du goût des larmes et du sang des autres. C'est pathologique. Ca ne peut pas se guérir. C'est génétique. C'est donc transmissible. Denis Christel Sassou Nguesso n'a-t-il pas fait assassiner un jeune garçon à Dolisie pour une banale affaire de cahiers et de crayons ? Tel père, tel criminel de fils.

Pour essaimer, la peur, tuer ! Pour conquérir ou demeurer au pouvoir, tuer ! Dans l'impunité absolue. Oui, lors de ce règne volé au peuple congolais, une nouvelle dictature absolue de cinq ans, l'usurpateur Néron Sassou va tuer, faisant de la mort un jeu et de la vie humaine, une source de larmes et de sang frais à foison. Tout terroriste doublé d'un occultiste, pour répandre la terreur, a soif des larmes et du sang des autres qu'il boit au quotidien.

Avant que je ne publie le message de la famille BATISSA, je tiens à vous signaler qu'un Congolais a été enlevé à Kinshasa, ramené dans le coffre d'une voiture à Brazzaville, cagoulé, avant de disparaître vers une destination inconnue. Nous déplorons que la RDC ait pu laisser violer les règles internationales de protection des individus sur son sol. Au temps de Mobutu, jamais pareille chose n'aurait pu se produire !

"La famille BATISSA annonce aux Congolais épris de paix et de liberté l'assassinat de BATISSA TONDELE survenu lundi 11 avril 2016, après avoir été enlevé par 30 militaires, à quatre (4) heures du matin, dans des BJ, le dimanche 10 avril 2016. Le décès est survenu à 8 heures du matin, suite aux coups reçus au poste de police de Tié-Tié à Pointe-Noire. Le commissaire et le procureur de la république ont été mis au courant mais n'ont pas osé bouger le petit doigt, préférant sauvegarder leurs postes respectifs. Que son âme repose en paix. Il fait désormais partie des innocents qui réclament justice au ciel."

Vous vous imaginez combien de Congolais vont encore être sacrifiés les cinq ans qui viennent ? Au Congo, il y a eu constitutionnalisation du crime de masse, légalisation du crime ordinaire. Tuer pour Denis Sassou Nguesso n'est plus un délit : c'est un droit qu'il s'est constitutionnellement octroyé. Il faut que les Congolais prennent conscience que s'ils ne font rien, ils mourront sous la torture, de faim, de maladie, de dépression, d'AVC. Autant mourir en combattant ce régime. Par tous les moyens.

Nous demandons à tous les Congolais qui peuvent le faire de soutenir le pasteur Ntumi. Par tous les moyens. Le problème est militaire car nous avons affaire à une dictature armée. Sassou est venu par les armes ; il ne partira que par les armes. Que tous ceux qui ont aidé Denis Sassou Nguesso à prendre le pouvoir par les armes et qui se sont rendus compte qu'ils avaient commis une erreur, les reprennent pour le chasser du pouvoir. Il leur faut réécrire l'histoire à l'envers pour corriger leur erreur.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA

 

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22 avril 2016 5 22 /04 /avril /2016 22:13
LA PREUVE QUE TSATY MABIALA EST BIEN UNE TAUPE DU PCT AU SEIN DE L'UPADS

Au moment où Denis Sassou Nguesso lance son mandat d'arrêt contre le pasteur Ntumi, par procuration donnée à  Oko Ngakala, amateur du principe "coller la petite", je dois encore me pencher derechef sur le cas Pascal Tsaty Mabiala, le mercenaire de la politique congolaise.Tant que Denis Sassou Nguesso placera des taupes comme lui au sein de nos partis politiques, toute possibilité de le renverser sera impossible. Pascal Tsaty Mabiala a eu pour mission de s'emparer de l'UPADS, le parti du GRAND PASCAL LISSOUBA, afin de le neutraliser pour le compte de Denis Sasou Nguesso. En 2009, ce parti n'a pas présenté de candidat à l'élection présidentielle face à Denis Sassou Nguesso, Tsaty ayant encouragé l'investiture de son mentor Ange Edouard Poungui comme candidat du parti - alors même qu'il savait que sa candidature allait être invalidée - pour durée de résidence insuffisante. En se présentant lui_même à l'élection du 20 mars 2016, l'homme avait déjà son deal avec Denis Sassou Nguesso. Le monstre de l'Alima n'a-t-il pas déclaré qu'il avait réussi à casser l'UPADS ? Avec un Pascal Tsaty Mabiala à la baguette, le jeu a été plus facile que prévu.

Ce que nous allons vous révéler à présent va finir par vous convaincre que Pascal Tsaty Mabiala est un traître à la cause du peuple, en fait, c'est un serviteur volontaire du monstre d'Edou que les militants de l'UPADS doivent faire tomber à tout prix. Il s'est imposé insidieusement à la tête du parti aux trois palmiers pour le rendre démocratiquement inopérant. Sa mission finale est, si vous ne l'arrêtez pas, de couler le parti.

Voici un texte que je viens de recevoir d'un ami, un texte qui montre la connivence de Tsaty et de Sassou - alors même que le secrétaire général de l'UPADS est l'un des signataires de la charte de la victoire qu'il a allègrement trahie - sans oublier qu'il n'a pas hésité un seconde à trahir une amitié de 50 ans ( il faut croire que ce que Sassou lui a promis a dû lui faire tourner la tête) :

URGENT/Pascal TSATSY MABIALA : la vraie taupe de l'opposition Congolaise au service de Sassou Nguesso. Il balance ses amis et collaborateurs chez Sassou Nguesso ...

" Je suis Pierre Ndion, ancien conseiller de Pascal Lissouba, 5 ans d'exil en Côte-d'Ivoire, 12 ans en France. J'ai accepté d'être directeur de campagne de Pascal Tsaty-Mabiala, ami depuis 50 ans. Je lui ai présenté ses vrais résultats et une lettre de recours au conseil constitutionnel devant témoins. Il a refusé trois fois. Je ne suis pas à l'UPADS. Le jour où la direction de ce parti prend acte des résultats officiels je dîne avec mon ami de 20h à 22h. Il ne me souffle mot de cette grave décision. Le lendemain j'apprends cette information par voie de presse. J'étais anéanti et me sentais profondément trahi. Aujourd'hui ma maison est cernée par la police politique et je vis dans la clandestinité pour échapper à une arrestation pour une raison inconnue. Je mets tout en oeuvre pour identifier l'individu qui osé s'attaquer à mon honneur et ma dignité. "

Monsieur Pierre Ndion ne doit pas chercher très loin celui qui l'a jeté aux orties. Tous les Judas de l'univers dînent avec vous avec de vous donner le baiser du déshonneur et de l'indignité. Voilà la preuve que cet homme, ce Tsaty Mabiala, est de mèche avec Denis Sassou Nguesso. Qui sait qu'il a troqué la mairie de Dolisie au PCT - alors que l'UPADS allait l'emporter contre celle de Mossendjo, estimant que la mairie de Dolisie convenait mieux au Parti Congolais des Tricheurs ? Et il ose se plaindre d'avoir été battu à Dolisie lors du scrutin présidentielle du 20 mars 2016 ?

Monsieur Pierre Ndion subit à présent une intrigue fomentée par son ami de 50 ans (comme quoi, il n'y a pas d'âge pour être un Judas) qui applique à merveille les principes de Machiavel qu'il enseignait à l'école du PCT : " Pour éviter qu'un pion qui vous a servi ne vous trahisse ou ne balance toutes vos magouilles au public, il faut l'intimider pour qu'il comprenne que vous êtes de mèche avec les puissants et prêt à le frapper si nécessaire". Pourquoi Pascal Tsaty Mabiala a-t-il refusé de déposer un recours à la cour constitutionnelle ? Comment celui qui manipule tout le monde au sommet de l'UPADS a-t-il pu dîner avec son directeur de campagne, monsieur Pierre Ndion - sans lui souffler mot qu'il allait prendre acte de la fausse victoire de Sassou ? Etait-ce en quelque sorte le dernier repas de Judas Tsaty avec son vieil ami Ndion ? Ca sent la taupe pctiste à des milliers de kilomètres, mes chers compatriotes. Les militants de ce parti doivent faire chuter l'opportuniste Pascal Tsaty Mabiala de son perchoir. Il  est impossible que l'UPADS continue à s'acoquiner un traître pareil qui a provoqué la mort d'innocents. Dans le même registre, l'IDC-FROCAD doit prendre ses responsabilités. Nous déclarons solennellement la fin de la carrière politique de la taupe du PCT, à savoir, monsieur Judas Tsaty Mabiala au sein de l'UPADS...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

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21 avril 2016 4 21 /04 /avril /2016 11:43
LESLIE VARENNE : LES MASSACRES DU POOL ET LA POLITIQUE DES TROIS SINGES

Le 19 mars dernier, à la veille de l’élection présidentielle au Congo Brazzaville, l’IVERIS concluait l’article « Une élection à huis-clos » ainsi : « Les Congolais seront donc seuls face à ce moment crucial de leur histoire. Si la terre tremble, il n’y aura pas de témoins. » Le « SI » est devenu réalité. Depuis le 4 avril dernier, dans le département du Pool, la terre tremble. Les villages sont bombardés, mitraillés, pillés par un curieux aréopage composé de milices pro-gouvernementales, de militaires de l’armée congolaise, de policiers et de supplétifs recrutés dans la population. Aucun journaliste, aucune ONG, hormis les cinq volontaires de Caritas choisis par le pouvoir pour entrer dans cette zone de 34 000 km2 et de 234 000 habitants, ne sont autorisés à pénétrer dans ce département. Le pays est en état de siège et les Congolais restent désespérément seuls avec leurs centaines de morts, leurs blessés et leurs milliers de déplacés.

 

Il aura fallu plus d’une semaine de bombardements avant que quelques voix ne se fassent entendre. Le Haut Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a publié un communiqué dans lequel il s’inquiète de la situation alarmante. L’Union Européenne et le Département d’Etat américain ont, eux aussi, condamnés les violences. Des paroles au demeurant fort timides au regard de l’intensité du drame qui se joue dans ce pays… La France, elle, se tait.
Soutenu par le Vatican, Monseigneur Portella, évêque de Kinkala, chef-lieu du département du Pool, a osé élever la voix et dénoncer publiquement ces bombardements. Depuis cette déclaration, il se retrouve dans la même situation que les opposants et des milliers de leurs sympathisants : il est recherché par la police, a fui et se cache.
Pour le pouvoir de Brazzaville les bombardements sur ces villages du Pool sont « une opération de police ciblée » afin de traquer le pasteur Ntumi, ex-chef des milices Ninja pendant la guerre civile de 1997. Ses hommes et lui se seraient rendus coupables d’avoir attaqué les quartiers sud de la capitale le 4 avril au matin. 
La réalité est toute autre et répond à une tactique beaucoup plus cynique. Pour se maintenir au pouvoir malgré sa quatrième place à l’élection présidentielle, Denis Sassou Nguesso évoque les vieux démons et cherche à récréer la guerre de 1997. Il a réactivé les Cobras, une milice proche de lui qui s’opposait aux Ninjas de Pascal Lissouba. Le calcul est simpliste : créer une sorte de chaos constructeur… mettre le feu, puis éteindre l’incendie et ainsi apparaître comme l’homme fort, le pacificateur et le réunificateur d’un pays tribaliste coupé en deux entre le Nord et le Sud. 
Cette stratégie est vouée à l’échec car elle repose sur une réalité sociale erronée. Le Congo du 21ème siècle n’est plus celui des années 1990 et les résultats de la dernière élection l’ont démontré. Un nordiste, le général Mokoko a obtenu presque 70% des voix à Pointe-Noire, dans le sud du pays, balayant ainsi tous les archétypes sur le vote ethnocentriste

La politique de l’assiette

Cette vieille technique, usée jusqu’à la corde, du pyromane-pompier employée par le président congolais correspond exactement aux thèses propagées, bien avant l’élection présidentielle, par ses soutiens dans certains milieux parisiens : « Sassou doit rester au pouvoir. Il faut se rendre à l’évidence, c’est malheureux mais c’est ainsi, l’Afrique a encore besoin de rois nègres, sans lui, la guerre Nord-Sud reprendra ! »
Bien entendu, ses propos étaient divulgués par des hommes hantés par l’idée que s’évanouisse « la manne Sassou » tant ils sont accoutumés "à ramper jusqu’à l’assiette de la République congolaise"(I). L’absurdité et la vulgarité de ces assertions ne doit pas faire perdre de vue la puissance de ses réseaux qui sont en partie responsables de la chape de plomb qui pèse sur les massacres dans le Pool. L’affaire de l’orchestre de Madame Valls révélée par le Nouvel Observateur en est l’illustration, tout comme l’aide que Denis Sassou Nguesso a apporté à l’organisation de la COP 21. Est-ce à cause de cela que la France se tait sur ce drame et qu’elle applique la politique des trois singes : rien vu, rien su, rien à dire ? En Afrique, comme ailleurs, la diplomatie française est en panne, elle est aveugle, sourde et muette sans vision et conviction. Ce vide est comblé par des hommes dont la politique se résume à celle de leurs intérêts personnels. Les réseaux Foccart ont été abondamment critiqués, le plus souvent à juste titre, mais ils répondaient néanmoins aux directives d’un Chef d’Etat et à la défense des intérêts d’une nation.

La raison du silence…

Ici où là, il s’écrit que le silence de la France servirait ses intérêts au Congo, Total exploitant 60% des puits de pétrole de cet Etat. Sauf à laisser croire, que Denis Sassou Nguesso serait le seul garant de la stabilité du pays, le groupe pétrolier français pourrait tout aussi bien s’accommoder d’un autre chef d’Etat. Il en est de même pour le groupe pétrolier italien ENI, même si son PDG Claudio Descalzi est très lié à la Présidence congolaise. Il doit sa carrière à son épouse Marie-Madeleine Descalzi, une femme d’affaires congolaise très discrète et proche du clan Sassou Nguesso. 
Mais une fois encore, se jouent-là des intérêts personnels et non pas des intérêts d’Etats. En outre, si le Congo Brazzaville est le 4ème producteur de pétrole de l’Afrique subsaharienne, il n’est pas un pays stratégique pour autant. Avec la surproduction pétrolière actuelle et un baril à 42 dollars, cet Etat qui n’a pas su diversifier son économie et reste totalement dépendant de la manne de l’or noir ne présente que peu d’intérêt pour l’Occident. 
Est-ce l’autre raison du silence sur les drames qui se déroulent actuellement dans le Pool ? Au regard de la manière dont l’élection présidentielle s’est déroulée : coupures des communications, arrestations des opposants, pillages des QG des candidats, proclamation des résultats au milieu de la nuit, etc. les Congolais auraient trouvé légitime que la diplomatie internationale se fende de déclarations tonitruantes sur le respect de la démocratie et des droits de l’Homme, des notions décidément à géométrie vraiment variables. En Côte d’Ivoire, en Libye, en Syrie, ils ont sorti l’artillerie lourde, au Congo, ils mettent la tête dans le sable… Jusqu’à quand ?
Pendant combien de temps, les massacres du Pool pourront-ils être cachés à la face du monde ? Qui peut croire que plus de dix jours de bombardements, suivis de mitraillages en règle à partir d’hélicoptères de transports de troupes volant à basse altitude sur des villages puissent ne faire que des dizaines de victimes ? Combien faudra-t-il de lieux de tortures et de détentions pour embastiller tous les Congolais qui souhaitent l’alternance et soutiennent l’opposition ?

Ce silence politique et médiatique, permet à Denis Sassou Nguesso de continuer à se murer dans le déni et de se dérouler le tapis rouge. Son investiture a eu lieu le 16 avril dernier devant un parterre réduit à sa plus simple expression, seuls sept chefs d'Etats africains étaient présents. Heureusement pour compléter l’assemblée dégarnie trois personnalités françaises probablement désintéressées par l’actualité dans le département du Pool ont apporté leur soutien également désintéressé à Denis Sassou Nguesso. Il s’agit de Cécilia Attias, Jean-Louis Borloo et Yamina Benguigui. Lionel Zinzou, un franco-béninois, candidat malheureux à la dernière élection présidentielle au Bénin avait également tenu à participer à la  « fête ». Cet aréopage suffira-t-il à faire oublier les exactions et à rendre sa légitimité à un homme rejeté dans les urnes ?

[i] Cette expression est tirée de "l'Appel d'une mère", un texte de Claudine Munari, opposante et candidate à l'élection présidentielle du 20 mars.

Leslie Varenne
Directrice de l'IVERIS

SOURCE : https://www.iveris.eu/list/tribunes_libres/165les_massacres_du_pool_et_la_politique_des_trois_singes

 

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19 avril 2016 2 19 /04 /avril /2016 20:18
AVEC ALI BABA SASSOU, UNE RUPTURE  POLITIQUE EST IMPOSSIBLE

Lors du discours d'investiture d'Ali Baba Sassou, nombreux ont fait une fixation sur le mot "rupture" prononcé par l'usurpateur Ali Baba Sassou. Rupture avec la corruption, le vol, la concussion, etc. Le problème d'Ali Baba Sassou n'est pas seulement de vouloir le pouvoir mais d'en user sans que le peuple en profite vraiment. Les seuls à tirer profit des richesses nationales, c'est d'abord lui, ensuite son clan, enfin ses serviteurs qui défendent becs et ongles le système. Des milliards  de pétrocfa gaspillés sans qu'ils n'améliorent la vie de petits Congolais, de mères congolaises, etc.

On peut toujours rêver et se demander : Peut-on envisager la moindre rupture avec Ali Baba Sassou ? Est-il possible de rêver et de croire qu'après 33 ans de règne - sans partage que quelque chose puisse changer dans le système politique pctiste ?

Voilà les raisons pour lesquelles il ne faudra pas espérer la moindre rupture, le moindre progrès comportemental de la part d'Ali Baba Sassou et de son système, le Parti Congolais des Tricheurs :

1) Parce que ce n'est pas la première fois qu'Ali Baba Sassou vous promet une rupture, des changements, des médicaments et soins pour tous. Le système a toujours continué avec les mêmes méthodes violentes, arbitraires, corruptives et corrompues, la même incompétence, le même modèle militariste fasciste et nazi, le même train de vie extravagant, le même mépris pour le petit peuple ;

2) Parce que la rupture ne peut se faire que si Denis Sassou rompt avec Ali Baba Nguesso. Or, ce n'est pas à soixante-treize ans passés qu'un homme mauvais peut changer : le mal est dans l'ADN de Denis Sassou Nguesso. C'est une nature criminelle qui n'hésitera pas à tuer, parce qu'il est à lui tout seul une arme de destruction massive qui se nourrit des larmes et du sang des autres.

Le Général Jean Marie Michel Mokoko parlait lors de sa campagne d'exemplarité. Ali Baba Sassou Nguesso n'est pas exemplaire pour les autres à moins qu'on ne trouve en lui le mauvais exemple. Ali Baba Sassou n'a pas changé : il vous l'a prouvé en vous démontrant qu'il était resté un expert en coup d'Etats successifs (militaire, référendaire, constitutionnel, électoral) un récidiviste qui écrase la volonté du peuple à coups de canons et qui s'impose à lui par la force des armes. C'est un homme usé, fatigué par le pouvoir, un vieil homme qui se shoote aux amphétamines pour paraître en forme mais il reste un éléphant, un glouton qui charge, ravage tout sur son passage et s'offre en matière de ressources financières du Congo, la part de ... l'éléphant ;

3) Parce que le système tourne autour des mêmes hommes depuis plus de vingt ans - à quelques changements d'individus près. Il est plus facile d'entrer dans le système Ali Baba Sassou Nguesso-PCT et apparentés que d'en sortir. Avec Sassou, un ministre ne démissionne pas ou n'est pas démis de ses fonctions : il change juste de ministère. Or, les mêmes hommes reproduisent des comportements identiques, les mêmes incompétences, les mêmes pratiques mafieuses, les mêmes antivaleurs ;

4) La rupture n'est pas possible parce que dans le royaume d'Ali Baba Sassou, personne n'est sanctionné, surtout pas les voleurs, les corrompus, les incompétents. C'est au contraire sur les petites gens que le régime des crocodiles de l'Alima s'acharne comme ces fonctionnaires licenciés dans la Likouala. Par contre, ceux qui ont détourné le denier de l'Etat, les criminels de droit communs du système, courent les rues en toute tranquillité. Plus vous volez, plus vous êtes corrompu, plus vous corrompez, plus vous montez en grade. Le moindre petit papier, le moindre service est un business - y compris les passeports. Dans un pays de rente, la corruption s'installe plus facilement, au mépris du mérite, de l'éthique, du sens de l'honneur ; 

5) Il ne peut y avoir en face d'une dictature qu'une seule forme de rupture : la démocratie. Or, vous l'avez tous vu, Ali Baba Sassou ne le permettra jamais tant qu'il aura la supériorité militaire. En fait, l'armée n'est pas là pour la défense les intérêts du peuple. Une armée, quelle qu'elle soit défend d'abord le pouvoir, l'Etat. Même lors des guerres, c'est l'Etat qui est défendu et non le peuple. Par contre, ceux qui sont utilisés pour défendre l'Etat, ce sont les enfants de la nation, parfois des mercenaires étrangers comme nous l'avons vu avec Ali Baba Sassou.

En conclusion, nous nous trouvons dans une continuité systémique, une poursuite de la dictature sassouiste et vous comme moi savez qu'Ali Baba Sassou ne saurait se passer de Bouya, d'Okemba, de Ndenguet, d'Okoi, de Mboulou, De Djombo, d'Oba, de Moungalla, d'Ossébi, d'Edgard Nguesso, de sa fille Claudia, de Kiki, d'Ondongo, d'Ayessa, d'Olessongo, etc. En fait, Ali Baba Sassou est un conservateur qui pense que tous les Congolais sont les mêmes ; donc il n'est pas nécessaire de les changer. C'est un de ses proches qui me l'a appris. Il va prendre pratiquement les mêmes et recommencer.

Ali Baba Sassou va détourner l'argent du Congo et le retourner contre le peuple quand il ne le donnera pas aux étrangers.

Si les Congolais veulent une rupture, il faut aller la chercher par delà les larmes et le sang, au courage, peut-être à la kalachnikov. Ali Baba Sassou possède le sésame qui le maintient au pouvoir. Tant que rien ne changera, il ne bougera pas. En France, ils connaissent son dossier médical. Ils préfèrent laisser faire la nature. En attendant, c'est le peuple congolais qui trinque.

Les stades, les routes surfacturées, les aéroports, les immeubles de l'Etat ne nourriront pas vos enfants. La jeunesse n'aura rien. Quelques jeunes auront quelques postes par le jeu de la proximité ethnique. C'est tout. Comment pouvez-vous croire à la décentralisation quand Ali Baba Sassou conservera le système des grands et petits travaux qui verrouillera et pilotera tout dans notre pays ? 

Le Congo sortira à la fin du règne d'Ali Baba Sassou exsangue, surendetté, colonisé par un clan et ses serviteurs, meurtri, ruiné, en faillite. Tous les fonds vautours s'acharneront sur le Congo pour le ronger jusqu'à la moelle, sans industries, avec un système éducatif périmé, un pays totalement sous l'emprise d'étrangers.

Il n'est pas encore trop tard. Un sursaut politique est encore possible. Nous devons d'abord nous débarrasser de politichiens corrompus comme Tsaty Mabiala. un parti comme l'UPADS n'a pas besoin d'une taupe pctiste à sa tête. Il faut que le peuple congolais soit plus exigeant. Nous gardons espoir.

Le sorcier vaudou Ali Baba Sassou peut encore vivre très longtemps. Pour le pire et le pire en ce qui concerne notre pays. Le monstre de l'Alima prépare une dynastie comme au Gabon, au Togo ou en RDC. Si rien n'y fait, les Caca, Kiki et Coco prendront la relève de leur père et l'horreur continuera. Et cela, même Asié Dominique de Marseille l'admet désormais. Un peuple doit gagner son respect face à un monarque absolu qui compromet l'avenir de ses enfants. Dans ce bas monde, il n'y a rien pour rien. Seule la lutte libère...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

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18 avril 2016 1 18 /04 /avril /2016 22:03
MOLINE INANGA : LETTRE OUVERTE A MONSIEUR TSATY MABIALA

Lettre ouverte à Mr Tsaty-Mabiala.

Bonjour,

Je suis une sympathisante de première heure de l'upads. En 1992, nous avons participé activement à l'élection de Mr Lissouba à la magistrature suprême. Pendant tout le règne du professeur nous sommes restés à l'ombre sans jamais casser du sucre sur son dos malgré les dysfonctionnements du parti et de son entourage que nous observions. Sa chute a entraîné tout le monde dans le malheur et a emprisonné la démocratie.

Le retour de Mr Sassou au pouvoir par les armes ne présageait rien de bon pour le pays.
Notre pays est riche, mais le peuple est pauvre et souffre de tous les maux.
Malgré notre opposition au changement de la constitution, Mr Sassou est passé en force. Sans crier gare, il a anticipé les élections présidentielles dont vous avez pris part.
Les militants et sympathisants de l'upads vous ont fait confiance, Mr Tsaty-Mabiala. Certains ont perdu la vie à Pointe-Noire d'autres croupissent en prison.
Le 20 mars 2016, le peuple a entrevu une lueur d'espoir : Mr Sassou a été battu au premier tour par Mrs Mokoko et Kolélas.

N'étant pas un démocrate, Mr Sassou n'a pas accepté le verdict des urnes. Une fois de plus, il a utilisé les armes pour voler la victoire du peuple.
Mr Tsaty-Mabiala, vous savez bien que la cour constitutionnelle est à la solde de Mr Sassou. 
FROCAD-IDC devrait parler d'une même voix. Vous savez ce que vous avez signé comme accords avec tous les membres de l'opposition. Aujourd'hui, qu'est ce que vous faites de votre abominable parjure ? 

Les manigances, les nguiris, l'obsession d'avoir un gros poste dans le gouvernement de Mr Sassou et la notoriété vous ont fait perdre votre âme pour valider la mascarade de la cour constitutionnelle ? 
Avez-vous consulté la base de l'upads ? Mr Tsaty-Mabiala, si vous vous mettez plein les poches en tant que député c'est parce que les militants de l'upads existent. Vous êtes égoïste, assoiffé de pouvoir et perfide comme la grande partie des dirigeants de ce parti. Mais qu'est ce que vous faites des morts de Pointe-Noire, de Brazzaville et du Pool? L'upads ne vous appartient pas. Nous, la base de ce parti, ne voulons plus de vous. 

La décision de Mr Parfait Kolélas ne surprend personne. Il a agi en son propre nom. Un serpent à sonnette ne met bas qu'à un petit serpent à sonnette aussi venimeux que son parent. Bon sang ne saurait mentir, il a trahi les gens du Pool qui se font tuer gratuitement comme l'avait fait son père en son temps. S'il lui reste un peu d'humanité, il devait se pendre comme Judas. Nous espérons que les gens du Pool ont compris la leçon cette fois-ci. 

Mais, vous; Mr Tsaty Mabiala, qui nous avez bradés auprès de Mr Sassou, vous méritez le même sort que feu Mr Kississou-Boma J. Royal. Lui au moins ne cachait pas son appartenance au clan Sassou.

J'invite tous les démocrates congolais à qui on a volé la victoire à traquer dans les quatre coins du monde Mrs Tsaty-Mabiala et Kolélas afin de les présenter à la vindicte populaire.

Moline Inanga.

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16 avril 2016 6 16 /04 /avril /2016 21:27
Denis Sassou Nguesso reçoit le drapeau congolais d'un soldat. C'est bien de l'armée que lui vient son pouvoir. Le symbole est fort.

Denis Sassou Nguesso reçoit le drapeau congolais d'un soldat. C'est bien de l'armée que lui vient son pouvoir. Le symbole est fort.

Quand le pouvoir est comparé à un gibier coincé dans le filet d'un chasseur, à moins de chasser le chasseur, on ne peut libérer le gibier. Nous avons tous enfin compris que Denis Sassou Nguesso ne quittera pas le pouvoir - quoi que l'on fasse puisque la voie des urnes ne sert à rien, les élections n'étant qu'une farce pour amuser la galerie des nations occidentales. C'est un roi, le roi des voleurs. Oui, il faut le dire : la Kalachnikov, le sésame des sésames, rend Ali Baba Sassou irrésistible. Il peut après avoir volé les votes des Congolais prêter le serment du voleur qui continuera à piller le pays en toute impunité. N'a-t-il pas constitutionnalisé le crime de sorte à le commettre dans l'impunité absolue ? Reste à nommer les 40 ministres voleurs qui formeront son équipe.

Que rien ne vous trompe : un éléphant, ça trompe énormément. Les promesses sont pour la bagatelle. Quand on est un monarque absolu, la seule promesse que l'on tient c'est la satisfaction de ses propres vices : cupidité, goût du sang et des larmes des autres, etc. Pendant qu'avec son petit monde, il parade sur sa chaîne Téléfoufou, le sang de nos compatriotes du Pool n'a pas fini de sécher d'autant qu'il coule toujours. C'est le pied dans une rivière de sang qu'il a prêté serment. A Ali Baba Sassou, le pouvoir et à Lucifer, le sang de nos martyrs.

Que notre peuple, notamment les jeunes qui se sentent trahis, se dise que seules les batailles qu'on ne livre pas sont perdues d'avance. Toute honte bue pour ses honneurs, sa cupidité et la peur de se retrouver à la CPI, Ali Baba Sassou a usé de la formule magique : " Pouvoir ouvre-toi, peuple, ferme-la sinon je tire ! " Il rempile pour cinq ans de magouilles - alors que le peuple l'a vomi.

Ali Baba Sassou n'est que le roi des voleurs, pas celui de notre peuple qu'il ne sert  parce qu'il ne le respecte pas. Si la dictature ne renonce pas, la démocratie et les démocrates non plus ne doivent pas baisser les bras. Cet homme, ce monstre, cet usurpateur, a perdu tout sens des réalités. Il l'a dit lui-même dans son livre : " Si on n'y prend garde, le pouvoir peut rendre fou.." Sassou est fou du pouvoir, sans aucun doute. Et nous sommes, nous, fous de liberté, de justice et de démocratie. Nous rempilons aussi pour cinq ans - si nécessaire. 

Ali Baba Sassou n'est là que parce qu'il a le sésame qui lui ouvre les caisses du Trésor public pour s'acheter les armes et les consciences quand il ne les liquide pas.

Nous souffrons pour notre peuple. Pour son histoire souillée à jamais, pour l'avenir de la jeunesse sacrifiée. Avec Ali Baba Sassou, notre avenir est un cul-de-sac. Tant qu'il y aura une goutte de pétrole à vendre, Ali Baba Sassou sera prêt à verser le sang de nos compatriotes jusqu'à la dernière goutte. N'a-t-il pas dit : "Même s'il restait deux personnes (lui et sa femme), il régnera " ?

François Mitterrand avait raison de dire qu'un dictateur n'a pas d'adversaire tant que le peuple ne relève pas le défi. Nous avons commencé le braver. Il a été battu en esprit dans les urnes mais il continue à sévir sur le plan physique qui est le plan du Diable par excellence, Dieu étant Esprit. Comme les urnes ne suffisent pas, il ne nous reste plus beaucoup d'options. De toute façon, ce Parti Congolais des Tricheurs est parti pour conserver le pouvoir pendant très longtemps. Sauf, s'il y a un vrai sursaut populaire.

Ce qui s'est passé aujourd'hui ne nous concerne pas - même si cela hypothèque les ressources et l'avenir de nos enfants pour au moins quinze ans. Il y a longtemps que le monstre de l'Alima, le ndzokosaure, ne représente plus rien pour nous. La prestation d'Ali Baba Sassou en tant que chef des voleurs n'est pas une fin en soi mais le début d'une lutte plus âpre. Il a les armes payées avec l'or noir de notre littoral et des serviteurs prêts à tuer pour son bon plaisir mais tant qu'il restera une goutte de sang sorti du Congo profond, elle criera : " LIBERTEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE ! " Ali Baba Sassou n'a qu'une vie devant lui, notre peuple a toute l'éternité pour vaincre...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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15 avril 2016 5 15 /04 /avril /2016 14:03
PETITION : Appel pour une décision de l'ONU sur les crimes contre l’Humanité au Congo-Brazzaville
PETITION : Appel pour une décision de l'ONU sur les crimes contre l’Humanité au Congo-Brazzaville

Mesdames et messieurs,

chers compatriotes,

chers démocrates et amoureux de la liberté et de la vie,

nous vous invitons à signer une pétition qui se trouve en ligne sur le site de change.org. Il s'agit d'inciter l'ONU à prendre une résolution sur les crimes contre l'humanité commis au Congo-Brazzaville, en ce moment même. Il n'y a pas de raison qu'on condamne Omar Hassan Al-Béchir, le président du nord-Soudan, pour ses crimes contre l'humanité au sud-Soudan et qu'on dédouane Denis Sassou Nguesso de ses crimes de masse. Même pour du pétrole.  Les vies des Congolais ne valent-elles donc pas celles des Soudanais ?  Il faut que l'ONU condamne le génocide en cours dans le Pool et tous les crimes de sang perpétrés par le régime sanguinaire de du monstre de l'Alima.

Monsieur Denis Sassou Nguesso est un criminel. Le crime est le moyen par lequel il se maintient au pouvoir. Cet homme viole les droits de l'homme et la communauté internationale reste curieusement inactive. Il est temps d'arrêter la Bête !

Lors du scrutin du 20 mars 2016, les Congolais ont montré qu'ils pouvaient voter pour tout candidat de quelque provenance que ce soit - mettant à mal la logique de clivage ethnique érigée par Sassou pour se maintenir au sommet de l'Etat dans notre pays. NOUS SOMMES UN SEUL PEUPLE. NOUS NOUS NE RECLAMONS QUE LA LIBERTE, LA JUSTICE ET LE BIEN-ETRE DE TOUS. Et personne ne mérite la mort pour cela.

Aucun Congolais ne doit accepter que l'on tue un autre Congolais sans raison. Ne pas protester devant un tel arbitraire revient à devenir complice du meurtre gratuit, de l'assassinat politique d'innocents par un sanguinaire assoiffé de sang et de pouvoir. Qui que vous soyez, cher compatriote, ne perdez pas votre humanité pour la folie d'un monarque : en regardant sans réagir le massacre gratuit d'innocents, en ne disant rien, vous encouragez le meurtre. Naître à tel ou tel endroit est un hasard. Le sang qui coule dans vos veines, du nord au sud, d'est en ouest, est le même que celui qu'on verse dans le Pool. Administrer la mort sans raison est un signe de folie.

NOS VIES VALENT PLUS QUE DU PETROLE. Ne restez pas indifférent face à la folie d'un sanguinaire monarque qui détruit l'avenir de quatre millions d'êtres humains. Rejoignez les 1000 autres personnes dont je fais partie qui ont déjà signé cette pétition en cliquant sur le lien ci-dessous (voir fin de l'article).  

Nous sommes une diaspora importante à l'étranger. 1000 signatures ne rendent pas compte de ce fait. A moins que le sort de vos compatriotes ne vous intéressent pas. Vous avez peut-être oublié d'où vous venez, de quel peuple vous faites partie. Le sang qu'on fait boire à la terre qui l'a engendré est aussi le vôtre, c'est peut-être celui qui vous a donné la vie. Il s'agit de préserver des vies humaines en arrêtant l'holocauste qui se commet actuellement dans le Pool.

A CEUX QUI SOUTIENNENT LE NDZOKOSAURE : REFUSEZ QUE DENIS SASSOU NGUESSO TUE EN VOTRE NOM CAR VOUS N'ETES PAS DES CRIMINELS COMME LUI. MEME POUR LA CONSERVATION DU POUVOIR, UN HOMME SAIN D'ESPRIT NE PEUT TOLERER QU'ON TUE DES INNOCENTS SANS DEFENSE. Rien ne justifie qu'on bombarde des écoles, qu'on massacre des pauvres innocents dans le Pool.

Si maman Mouébara était en vie, elle aurait honte d'avoir engendré Denis Sassou Nguesso. Aucune mère ayant donné la vie ne peut soutenir l'idée qu'on la prenne gratuitement, même s'il s'agit de son propre fils qui agit en bourreau !

Je prends le pari de faire connaître un bond spectaculaire à cette pétition en moins d'une heure. Je vous remercie.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

https://www.change.org/p/barack-obama-appel-pour-une-d%C3%A9cision-de-l-onu-sur-les-crimes-contre-l-humanit%C3%A9-au-congo-brazzaville?recruiter=525321845&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink​

 

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15 avril 2016 5 15 /04 /avril /2016 09:11
" Face à un dictateur, le MESSIE, c'est l'ensemble du peuple révolté ". Lion De Makanda

" Face à un dictateur, le MESSIE, c'est l'ensemble du peuple révolté ". Lion De Makanda

Que s'est-il passé le jour où la cour constitutionnelle a proclamé Denis Sassou Nguesso vainqueur d'une élection qu'il a perdue ? On a fini par savoir ce qui s'est passé mais j'avais déjà dit que les juges de cette cour étaient sous la menace d'armes collées sur leurs tempes. Voici un texte que j'ai trouvé sur les réseaux sociaux, texte pris sur la page du journaliste Christian Perrin (qui lui ne cite pas ses sources), un texte qui révèle l'irruption de soldats et de barbouzes de Sassou au sein de cette institution afin d'exercer une contrainte armée sur les juges - ce qui fait que la décision rendue n'a aucun effet en matière de droit. Il est important de le publier pour que le peuple congolais sache que tous ces crimes contre l'humanité actuellement commis dans le Pool par Denis Sassou Nguesso et ses mercenaires de tous acabits doivent être jugés. Pourquoi ? PARCE QUE RIEN NE PROTEGE DENIS SASSOU NGUESSO. RIEN, MEME PAS SA FAUSSE CONSTITUTION. Dans la mesure où il n'a pas passé le premier tour du scrutin présidentiel du 20 mars 2016, en remontant même depuis son coup d'Etat référendaire qui le met en situation de HAUTE TRAHISON, Denis Sassou Nguesso n'est plus ni le "président" de la république, ni un chef d'Etat. Et comme sa merde de constitution ne protège qu'un chef d'Etat dûment élu, Denis Sassou Nguesso n'est protégé par rien. Il est passible de la Cour Pénale Internationale. En commettant des crimes contre l'humanité dans le Pool, il s'enfonce car nous finirons par avoir les preuves de ses massacres, de ses fosses communes et de toutes les destructions gratuites de vies qu'il commet en ce moment.

Sassou, le Pool n'est pas un terrain de jeu. Les Kongos sont les fils de la terre du Congo depuis des millénaires. Essayer d'éradiquer les Kongos relève du génocide, de l'holocauste. C'EST UN CRIME CONTRE L'HUMANITE NON PRESCRIPTIBLE. Denis Sassou Nguesso, Ce que tu fais ne restera pas impuni. 

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

LU POUR VOUS

Témoignages des patriotes membres de la Cour Constitutionnelle le matin 04/04/2016 au Palais de Sassou.

Les armes sur la tempe, ils ont exécuté ! Résultats nuls et de nul effet.

" C'est le plus mauvais jour de notre vie. Nous sortons de l'enfer, figurez-vous qu'on a été pratiquement séquestrés. Beaucoup de membres n'étaient pas au courant de l'ordre du jour puisque qu'on s'étaient séparés vendredi 01/04/2016, la préparation des dossiers étaient encore au niveau technique.

On prévoyait les premières réunions au plutôt jeudi et donc les premières audiences, d'abord relatives aux contestations des élections pour vendredi et la proclamation pour samedi.

Ce matin, le 04 Mars 2016 à 10 heures, nous pensions que c'était pour une communication que nous avions été convoqués.

A notre stupéfaction, dès que nous rentrions dans la salle, ce sont des chars et autres véhicules militaires qui sont arrivés avec la consigne de proclamer les résultats le même (jour).

Aucun membre n'a même eu le temps d'examiner ne fut ce que le moindre procès verbal ou feuilles de pointage. On ne pouvait plus sortir. Ils nous ont apporté des croissants et des rafraîchissements.

Malgré nos explications sur le fait que séance tenante on ne pouvait rien faire, on nous a répondu qu'on avait qu'à faire le copier-coller de la décision des élections présidentielles de 2009.

On nous a imposé, sans le moindre état d'âme, de déclarer la requête de Parfait Kolelas irrecevable. On a dû s exécuter.

Il n'y a pas eu de débats, nous étions traumatisés et en état de choc. Tout cela se passe pendant que les tirs à l'arme lourde des ''ninjas'' étaient à moins de 200 mètres de la cour.

On les a suppliés de nous laisser partir à 17 heures pour revenir le lendemain, ils ont refusé.

Voilà comment on était obligé de faire comme ils avaient demandé et de proclamer à 18 heures 45, sans avoir examiné à fond les résultats, on a juste avalisé les résultats de la CNEI.

Nous sommes dégoutés. "

QUESTION : En connaissant ce qui suit, comment Guy Brice Parfait Kolélas peut-il respecter la décision rendue par la cour constitutionnelle proclamant, armes sur tempes, Sassou vainqueur - alors que lui Guy Brice Parfait Kolélas est arrivé en tête du scrutin présidentiel du 20 mars 2016 ? Cherchez l'erreur...

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