Lors du discours d'investiture d'Ali Baba Sassou, nombreux ont fait une fixation sur le mot "rupture" prononcé par l'usurpateur Ali Baba Sassou. Rupture avec la corruption, le vol, la concussion, etc. Le problème d'Ali Baba Sassou n'est pas seulement de vouloir le pouvoir mais d'en user sans que le peuple en profite vraiment. Les seuls à tirer profit des richesses nationales, c'est d'abord lui, ensuite son clan, enfin ses serviteurs qui défendent becs et ongles le système. Des milliards de pétrocfa gaspillés sans qu'ils n'améliorent la vie de petits Congolais, de mères congolaises, etc.
On peut toujours rêver et se demander : Peut-on envisager la moindre rupture avec Ali Baba Sassou ? Est-il possible de rêver et de croire qu'après 33 ans de règne - sans partage que quelque chose puisse changer dans le système politique pctiste ?
Voilà les raisons pour lesquelles il ne faudra pas espérer la moindre rupture, le moindre progrès comportemental de la part d'Ali Baba Sassou et de son système, le Parti Congolais des Tricheurs :
1) Parce que ce n'est pas la première fois qu'Ali Baba Sassou vous promet une rupture, des changements, des médicaments et soins pour tous. Le système a toujours continué avec les mêmes méthodes violentes, arbitraires, corruptives et corrompues, la même incompétence, le même modèle militariste fasciste et nazi, le même train de vie extravagant, le même mépris pour le petit peuple ;
2) Parce que la rupture ne peut se faire que si Denis Sassou rompt avec Ali Baba Nguesso. Or, ce n'est pas à soixante-treize ans passés qu'un homme mauvais peut changer : le mal est dans l'ADN de Denis Sassou Nguesso. C'est une nature criminelle qui n'hésitera pas à tuer, parce qu'il est à lui tout seul une arme de destruction massive qui se nourrit des larmes et du sang des autres.
Le Général Jean Marie Michel Mokoko parlait lors de sa campagne d'exemplarité. Ali Baba Sassou Nguesso n'est pas exemplaire pour les autres à moins qu'on ne trouve en lui le mauvais exemple. Ali Baba Sassou n'a pas changé : il vous l'a prouvé en vous démontrant qu'il était resté un expert en coup d'Etats successifs (militaire, référendaire, constitutionnel, électoral) un récidiviste qui écrase la volonté du peuple à coups de canons et qui s'impose à lui par la force des armes. C'est un homme usé, fatigué par le pouvoir, un vieil homme qui se shoote aux amphétamines pour paraître en forme mais il reste un éléphant, un glouton qui charge, ravage tout sur son passage et s'offre en matière de ressources financières du Congo, la part de ... l'éléphant ;
3) Parce que le système tourne autour des mêmes hommes depuis plus de vingt ans - à quelques changements d'individus près. Il est plus facile d'entrer dans le système Ali Baba Sassou Nguesso-PCT et apparentés que d'en sortir. Avec Sassou, un ministre ne démissionne pas ou n'est pas démis de ses fonctions : il change juste de ministère. Or, les mêmes hommes reproduisent des comportements identiques, les mêmes incompétences, les mêmes pratiques mafieuses, les mêmes antivaleurs ;
4) La rupture n'est pas possible parce que dans le royaume d'Ali Baba Sassou, personne n'est sanctionné, surtout pas les voleurs, les corrompus, les incompétents. C'est au contraire sur les petites gens que le régime des crocodiles de l'Alima s'acharne comme ces fonctionnaires licenciés dans la Likouala. Par contre, ceux qui ont détourné le denier de l'Etat, les criminels de droit communs du système, courent les rues en toute tranquillité. Plus vous volez, plus vous êtes corrompu, plus vous corrompez, plus vous montez en grade. Le moindre petit papier, le moindre service est un business - y compris les passeports. Dans un pays de rente, la corruption s'installe plus facilement, au mépris du mérite, de l'éthique, du sens de l'honneur ;
5) Il ne peut y avoir en face d'une dictature qu'une seule forme de rupture : la démocratie. Or, vous l'avez tous vu, Ali Baba Sassou ne le permettra jamais tant qu'il aura la supériorité militaire. En fait, l'armée n'est pas là pour la défense les intérêts du peuple. Une armée, quelle qu'elle soit défend d'abord le pouvoir, l'Etat. Même lors des guerres, c'est l'Etat qui est défendu et non le peuple. Par contre, ceux qui sont utilisés pour défendre l'Etat, ce sont les enfants de la nation, parfois des mercenaires étrangers comme nous l'avons vu avec Ali Baba Sassou.
En conclusion, nous nous trouvons dans une continuité systémique, une poursuite de la dictature sassouiste et vous comme moi savez qu'Ali Baba Sassou ne saurait se passer de Bouya, d'Okemba, de Ndenguet, d'Okoi, de Mboulou, De Djombo, d'Oba, de Moungalla, d'Ossébi, d'Edgard Nguesso, de sa fille Claudia, de Kiki, d'Ondongo, d'Ayessa, d'Olessongo, etc. En fait, Ali Baba Sassou est un conservateur qui pense que tous les Congolais sont les mêmes ; donc il n'est pas nécessaire de les changer. C'est un de ses proches qui me l'a appris. Il va prendre pratiquement les mêmes et recommencer.
Ali Baba Sassou va détourner l'argent du Congo et le retourner contre le peuple quand il ne le donnera pas aux étrangers.
Si les Congolais veulent une rupture, il faut aller la chercher par delà les larmes et le sang, au courage, peut-être à la kalachnikov. Ali Baba Sassou possède le sésame qui le maintient au pouvoir. Tant que rien ne changera, il ne bougera pas. En France, ils connaissent son dossier médical. Ils préfèrent laisser faire la nature. En attendant, c'est le peuple congolais qui trinque.
Les stades, les routes surfacturées, les aéroports, les immeubles de l'Etat ne nourriront pas vos enfants. La jeunesse n'aura rien. Quelques jeunes auront quelques postes par le jeu de la proximité ethnique. C'est tout. Comment pouvez-vous croire à la décentralisation quand Ali Baba Sassou conservera le système des grands et petits travaux qui verrouillera et pilotera tout dans notre pays ?
Le Congo sortira à la fin du règne d'Ali Baba Sassou exsangue, surendetté, colonisé par un clan et ses serviteurs, meurtri, ruiné, en faillite. Tous les fonds vautours s'acharneront sur le Congo pour le ronger jusqu'à la moelle, sans industries, avec un système éducatif périmé, un pays totalement sous l'emprise d'étrangers.
Il n'est pas encore trop tard. Un sursaut politique est encore possible. Nous devons d'abord nous débarrasser de politichiens corrompus comme Tsaty Mabiala. un parti comme l'UPADS n'a pas besoin d'une taupe pctiste à sa tête. Il faut que le peuple congolais soit plus exigeant. Nous gardons espoir.
Le sorcier vaudou Ali Baba Sassou peut encore vivre très longtemps. Pour le pire et le pire en ce qui concerne notre pays. Le monstre de l'Alima prépare une dynastie comme au Gabon, au Togo ou en RDC. Si rien n'y fait, les Caca, Kiki et Coco prendront la relève de leur père et l'horreur continuera. Et cela, même Asié Dominique de Marseille l'admet désormais. Un peuple doit gagner son respect face à un monarque absolu qui compromet l'avenir de ses enfants. Dans ce bas monde, il n'y a rien pour rien. Seule la lutte libère...
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU