Nous le redoutions, eu égard à la sauvagerie du régime ayant gangrené le pouvoir au Congo. Nous savions que la violence serait la seule réponse possible de cette dictature experte en coups d'Etat - face à la contestation légitime de l'opposition qui a infligé une cinglante défaite politique à Denis Sassou Nguesso, le 20 mars 2016. Ceux qui nous suivent savent que nous avons dit que seule une insurrection armée peut venir à bout de la dictature sassouiste : Sassou ne croit qu'en la force et ne respecte que la force. il est venu par la force ; il ne partira que par la force - voir celle de la rue si le peuple se soulève. La nouvelle - que nous venons de vérifier en ligne - est annoncée ce soir par RFI sur son site au travers d'un texte défilant et dans son journal du soir.
A ceux qui doutent que Denis Sassou Nguesso, assuré d'avoir le soutien de la France, ne recule devant rien, la preuve est faite ce soir qu'il n'y a pas de loi au Congo parce que la LOI, c'est la volonté du monstre d'Edou, Denis Sassou Nguesso.
En arrêtant le Général Jean Marie Michel Mokoko ce soir - alors que Bienvenu Mabilemono dans un commentaire laissé ce soir sur DNCB - nous affirmait qu'il avait quitté la DGST, le régime dictatorial du PCT vient certainement de commettre une de ses plus grandes erreurs.
Nous sommes ce soir très en colère du fait de la garde-à-vue du Général Jean Marie Michel Mokoko à la DGST, vu qu'il n'a commis qu'un seul délit de notre point de vue : battre le monstre de l'Alima dans les urnes - lors du scrutin présidentiel du 20 mars 2016 - alors qu'il n'avait pas du tout d'appareil politique. Il a battu Sassou sans user de corruption de la volonté du peuple avec de l'argent, là où la l'éléphantosaure a échoué malgré les milliards et l'usage de la logistique d'Etat.
A ceux qui imputent les problèmes actuels du Congo à la résistance politique du Général Jean Marie Michel Mokoko, nous disons que cet homme n'a rien à voir si l'économie congolaise est en faillite et contester les résultats d'une élection n'est pas un motif valable d'arrestation. Si les investisseurs étrangers quittent le Congo ou si de nouveaux n'y viennent plus, cela n'a rien à voir avec le soldat Mokoko que ses confrères d'armes doivent à présent sauver. Il faut plutôt imputer cette hécatombe de sociétés qui ferment et qui plient bagage à Denis Sassou Nguesso et à ses complices qui ont détruit le tissu socio-économique du Congo, nonobstant la baisse du prix du baril de pétrole.
Nous avons conseillé au professeur Charles Zacharie Bowao de ne pas se rendre personnellement à la convocation de la police politique du tueur infatigable Denis Sassou Nguesso. Il fallait que le Général J3M se laisse arrêter à son domicile au lieu de se rendre à la convocation de la police politique de monsieur 8% qui doit savoir qu'arrêter Mokoko ne lui donne pas plus de légitimité car il demeure le gangster qui se maintient par la force au sommet de l'Etat congolais qu'il a privatisé. Denis Sassou Nguesso n'est ni le président car jamais élu, ni un chef d'Etat car il n'en a pas l'étoffe. C'est un homme qui a contaminé le pays de sa médiocrité et de son incompétence au point de le ruiner et de le mettre en faillite - alors que la production pétrolière était en hausse pendant toutes ces années où le baril battait des records de hausse.
Ce soir Denis Sassou Nguesso dort à Luanda. C'est toujours quand il est à l'étranger que le dernier mokilimbembé de l'Alima ordonne à ses sbires de commettre des violations arbitraires des libertés individuelles. Cela lui permet de se dédouaner en cas de pépin et surtout de voir la chose de loin. Ses ordres sont dans de tels cas proférés au téléphone.
Cet acte a pour objectif d'intimider et de diviser encore un peu plus la plateforme IDC-FROCAD qui ne doit pas céder à la peur. Par ailleurs, nous demandons à celle-ci de se rappeler sa charte de la victoire à l'article concernant l'arrestation d'un membre signataire. La réponse de l'opposition ne doit pas être la peur ou la division mais la cohésion et l'unité.
Nous espérons que les frères d'armes du Général Jean Marie Michel Mokoko se souviendront de leur solidarité légendaire. La dictature triomphe parce que l'armée a été tribalisée mais nous espérons que cette garde-à-vue arbitraire du Général Jean Marie Michel Mokoko sera le début d'une prise de conscience conduisant à la libération du Congo. Un homme qui bat le dictateur au pouvoir dans les urnes fait la preuve ipso facto qu'il n'a pas besoin d'organiser un coup d'Etat pour prendre le pouvoir.
Nous ne céderons pas. Nous avons la raison, l'histoire et le peuple avec nous. Nous finirons par vaincre cette farce politique servie par une dictature qui vit ses derniers jours au sommet de l'Etat. Patience, chers compatriotes, les jours de Denis Sassou Nguesso au sommet de l'Etat sont désorm comptés...
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
Nous sommes tous mortels et personne n'est à l'abri de la maladie qui est du domaine privé. Surtout quand on prend de l'âge. De toute façon, si la maladie ne t'emporte pas, l'âge t'expédiera de l'autre côté du mystère dont la vie actuelle n'est qu'une première partie. Et il n'est à l'avantage de personne de se réjouir du malheur des autres en matière de maladie - même s'il s'agit de l'ennemi de tout un peuple, d'un assassin politique, du plus vieux criminel politique encore en exercice. Cependant, les hommes politiques sont des hommes publics ; leur état de santé le devient aussi. Nous avons donc le droit de savoir comment vont ceux qui administrent la cité. Hélas, question transparence médicale, les dictateurs voire les présidents démocratiquement élus font mystère de leur état de santé. Il y a comme qui dirait chez tous les hommes politiques de la planète, une dictature de la santé sur la maladie. On l'a vu en France avec les promesses non tenues de Mitterrand qui promettait de publier un bulletin de santé par mois. Il l'a fait une fois puis plus rien.
Elle n'est pas belle la devinette ? Dis-moi qui tu consultes, je te dirai de quoi tu souffres. On se voit mal consulter un podologue quand on a mal à l'oeil ou un ophtamologue quand on a mal au coeur. Personne n'irait consulter un cancérologue pour une gingivite !
Nous savons par notre réseau que Denis Sassou Nguesso consultait un médecin cancérologue à Paris. Même s'il se rend désormais en Espagne, question discrétion, c'est toujours pour consulter un autre cancérologue - tout en liant les vacances aux soins. De passage à Paris, nous savons qu'il continue à le consulter.
La LC porte tout cela à la lumière de ses lecteurs les problèmes de santé des présidents africains qui ont comme on dit la santé de leur âge respectif. Nous avons souligné dans le texte ci-dessous le passage qui concerne notre dictateur national. Il vous suffit de lire entre les lignes - ce que nous avons déjà signalé.
Dieu a certainement inventé la mort des dictateurs parce qu'il avait tant pitié des peuples qui souffrent. Si Denis Sassou Nguesso vit aussi longtemps que Mugabé, restera-t-il encore un avenir au peuple congolais à sa mort ? Combien périront à cause de lui s'il vivait aussi longtemps ? That is the big question. Cela dit, nous ne souhaitons nullement sa mort car il doit, le premier, rendre des comptes. Même sur une chaise roulante...
Il est peut-être plus facile pour un dictateur de gagner le combat contre tout un peuple qu'une bataille contre une maladie. Cela dit, nous souhaitons que Denis Sassou Nguesso reste en vie jusqu'à ce que le Conseil National de Transition l'expédie à la CPI. Même sur une chaise roulante. Nous le devons pour tous les morts du Congo par sa faute - depuis trente-deux ans...
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
Nous l'avons toujours dit : quand la politique va, tout va et inversement. Au Congo, la politique va mal ; rien non plus ne fonctionne correctement, même pas le sport (notre pays a été éliminé de la CAN). En fait, rien, surtout pas l'Etat, ne fonctionne parfaitement. Au Congo, même quand cela part d'une bonne initiative ou d'une bonne intention, avec le mauvais citoyen à la place qu'il ne faut pas, rien ne marche. Bien entendu, dans ce chaos total, les nantis du système tire leur épingle de la souffrance du peuple, chaque occasion étant une opportunité pour puiser dans les caisses du Trésor Public qu'ils pillent allègrement.
Cependant, lorsque ces cupides coulent une entreprise supposée d'Etat sans que le peuple n'en récolte les bénéfices, et qu'ils demandent aux citoyens lambda de boucher les trous financiers gigantesques qu'ils ont eux-mêmes créés, nous nous posons des questions. On ne peut en appeler au peuple - sans avoir soldé la question des responsabilités. Comment ECAIR peut-elle être en faillite - alors que le carburant est au plus bas ? Comment est gérée cette compagnie ? Qui nous dit que si le bon diagnostic n'est pas posé aujourd'hui que demain - même si on renflouait les caisses d'ECAIR, qu'on ne se retrouve pas avec les mêmes problèmes demain ? Non, blague à part, le boukoutage a trop duré et même en dictature, il y a des limites dans le détournement du denier public.
La société aérienne ECAIR est en faillite et joue avec une curieuse malchance, vu qu'un de ses Boeing 737 a pris feu dans un hangar à Prague en république Tchèque lors d'une révision. Un article de monsieur Ossebi sur Congo-liberty indiquait déjà qu'un BOEING d'ECAIR était abandonné dans le désert aux Etats-Unis. ECAIR est en faillite au point où l'Etat privé congolais demande l'aide du peuple congolais pour renflouer les caisses. Nous venons d'apprendre que la dictature a demandé aux députés d'apporter leur contribution mais que ceux-ci auraient refusé ou cherché à comprendre avant comment était gérée cette société avant de signer le moindre document.
Nous nous posons la question du statut d'ECAIR : est-ce une société étatique, para-étatique, privée ? Un ami prétend qu'elle serait détenue à 99% par l'Etat congolais et à 1% par le port autonome de Pointe-Noire. Dans ce cas, c'est une société étatique ou quelque chose comme ça, me direz-vous. Cependant, quand monsieur Odzali, après un procès intenté en France, avait voulu saisir un avion d'ECAIR, les avocats de l'Etat congolais avaient rétorqué que ce n'était pas une compagnie nationale. Nous avons besoin de clarification dans cette affaire. Quand nous apprenons que les dirigeants de cette société s'en mettent plein les poches pendant qu'ECAIR coule comme une grosse pierre dans l'océan de la déconfiture nationale - parce que l'Etat qui subventionnait cette société n'a plus d'argent, on doit exiger la transparence. Pas que chez ECAIR, d'ailleurs. Il est temps que la lumière et la transparence soient faites sur la manière dont sont gérées les entreprises publiques. Non, il faut un audit complet sur TOUT le service public. Non, il faut carrément s'asseoir pour auditer tout le pays, à tous les niveaux. La baisse du baril du pétrole n'explique pas tout. La preuve, ECAIR avait déjà des problèmes avant la chute des cours du pétrole. Madame Moussa qui dirige cette société doit s'expliquer publiquement sur ses méthodes de gestion. Quand je vous répète que tous doivent rendre des comptes à quelque poste de responsabilité publique que ce soit, j'espère peut-être aujourd'hui me faire comprendre...
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
Nous venons d'apprendre que Pascal le Petit, a un pas d'avance sur les autres traîtres qui le coursent : il n'est pas simplement venu titiller les tétons de sa seconde épouse car il a aussi profité de faire des achats de matériel afin de préparer les législatives de son parti l'UPADS dont les palmiers, les trois, ont été plantés à Oyo en guise de soumission. Notre réseau parle de PC et de sono. Tsaty Mabiala assume sa félonie au moment où Jean Itadi met à son tour le CAP sur le chemin de la trahison de notre peuple en affirmant la nécessité d'un dialogue avec le Parti Congolais des Tricheurs. Comment expliquer que celui qui a refusé le dialogue de Sibiti devienne prédicateur du dialogue de la soumission aujourd'hui ?
Comme c'est triste de constater que même Christophe Moukouéké est rentré au pays pour aller participer à la soumission au pouvoir. Okombi Tsalissan vient avec les promesses et les boukouteurs salivent. Qu'à cela ne tienne, nous vous rendrons le moungouélé de la soumission et de la trahison, amer à la bouche. Quand Itadi parle de discuter avec la "majorité", ne voit-il pas qu'il se fout de la gueule du peuple congolais ? Denis Sassou Nguesso, majoritaire dans le pays avec 8% de parts de l'électorat national ? Sans blague ! Qui peut croire une telle ineptie ? C'est le raisonnement d'une racaille politique qui a mis le CAP sur la trahison et la soumission au bourreau de notre peuple. Tous pourris de la pourritique jusqu'à l'os. Quand Jean Itadi estime qu'il faut dialoguer avec la dictature, a-t-il au moins demandé au petit Okombi Tsalissan sur quoi ? Pourquoi ? Denis Sassou Nguesso a-t-il besoin d'un dialogue - alors qu'il vient de confisquer le pouvoir après avoir perdu l'élection du 20 mars 2016 ? Jean Itadi se souvient-il au moins de ce qui s'est passé lors des précédentes soumissions à Ewo, Brazzaville, Dolisie, Sibiti ? En fait, ceux qui veulent dialoguer ont déjà intériorisé la soumission au régime illégal de Sassou. Ils se disent que la cause est perdue et qu'il vaudrait mieux prendre les restes qui tombent de la table de Sassou. Ils sont en course pour les législatives et les sénatoriales.
Quand on prend pour logo le régime de palme, c'est-à-dire, l'essentiel du palmier, en se saoulant au tsamba au passage, on se croit malin en envoyant le message que les trois palmiers de l'UPADS ne servent plus à rien puisque dépouillés de leur essence et raison d'être ; il faut juste s'intéresser aux noix de palme pour faire la mouambe. L'UPADS est morte, cap sur le CAP ! Jean Itadi a juste oublié que les palmiers que le petit Pascal a vendus à Sassou ne peuvent pas pousser à Oyo et comme mouambe, il faudra se contenter de parlementer avec Mouamba. Dans la boue de la traîtrise et de la soumission.
Il y a des moments où il faille discuter avec un régime au pouvoir mais quand le pouvoir est légitime - parce que sorti des urnes, s'il vous plaît ! Qui choisira la date du dialogue de la soumission ? Qui en formulera le contenu ? Qui dirigera l'opération de légitimation ? Qui présentera les conclusions déjà toutes faites ? Sassou vous a promis des postes de députés et de sénateurs, monsieur Itadi, pour que vous mettiez le CAP sur la soumission et la trahison.
Ainsi va la corruption qui amène son lot de soumission dans notre pays. L'UPADS est un parti qui était vraiment infesté par des traîtres à la cause du peuple, des ego qui avaient le ventre à la place du cerveau et la main tendue du mendiant à la place du coeur. Même les transfuges du parti aux trois palmiers qui ont cru dérober le régime de noix de palme pour changer de CAP n'ont pas ... changé : un traître comme Moukouéké ne changera jamais. Vous êtes désormais nus. Le peuple voit votre traîtrise : en vous soumettant à un petit comme Okombi Tsalissan, vous démontrez que vous n'avez pas d'envergure, ni d'épaisseur politiques. Il n'y a pas que la chasse à l'éléphant qui est ouverte : il y a aussi celle des rats palmistes.
Que Denis Sassou Nguesso reconnaisse d'abord qu'il a perdu lors du scrutin présidentiel du 20 mars 2016. Ensuite, on discutera des conditions de son départ mais comme ça, sans condition, dire que le CAP doit discuter avec la dictature, quelle soumission ! Vous n'êtes que devant le petit Okombi Tsalissan ; vous baissez déjà le froc ? Vieilles canailles ! Nous ferons tout pour vous barrer la route. Ceux qui se soumettent à la dictature en acceptant de dialoguer - ce qui est une reconnaissance du hold-up électoral - seront considérés comme des ennemis de notre peuple. Nous battrons campagne contre Sassou et contre vous. Sachez que nous n'avons qu'un cap : la délivrance du peuple congolais. Tout autre CAP est soumission et trahison.
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
Après une première comparution qui s'est soldée par l'absence remarquée du juge - pour ne pas dire du procureur politique Oko Ngakala, le prisonnier politique congolais Paulin Makaya se présente encore une fois devant ses accusateurs ce 13 juin 2016. Certes, certaines charges trop farfelues contre lui ont été abandonnées mais en fait, ce sont toutes les charges qui devaient l'être.
Nous demandons aux populations de Brazzaville et de ses environs de venir nombreux au Tribunal de Grande Instance de Brazzaville soutenir le prisonnier politique Paulin Makaya ce 13 juin 2016. Ce monsieur mérite notre soutien.
Ailleurs, on rend justice au nom du peuple ; chez nous, on condamne injustement au nom du roi Sassou. Par sa présence nombreuse et remarquée, le peuple doit reprendre possession de son rôle de justicier suprême.
A chaque fois que nous gardons le silence ou restons inactifs face à l'injustice, cette dernière prolifère et avec elle, la violence, en fait, toute forme de violence.
La dictature fait bon ménage avec la violence qui est fille de l'injustice. Nous ne pouvons vaincre la dictature du monstre de l'Alima avec un ministère de l'injustice à la place du ministère de la justice. Patience, il y aura un temps pour la justice, la vraie.
Nombreux sont les prisonniers politiques et d'opinion qui croupissent dans les geôles du système tyrannique de Brazzaville comme Modeste Boukadia, le colonel Marcel Ntsourou et tant d'autres. Il est temps que tous soient libérés.
Ceux qui sont injustement arrêtés au nom du peuple doivent bénéficier de l'appui du peuple : ils défendent le peuple et doivent être défendus par le peuple. Paulin Makaya - parmi tant d'autres - mérite notre soutien car nous n'acceptons pas l'injustice et l'arbitraire qui font la loi dans notre pays. Le peuple doit soutenir ceux qui portent sa voix.
Nous espérons que ce coup-ci, le juge ne brillera pas par son absence au Tribunal de Grande Instance de Brazzaville. Nous exigeons que si cette fois-ci, il n'est pas jugé, que Paulin Makaya soit purement et simplement libéré. C'est déjà suffisant qu'il ait pu passer des mois en prison - alors qu'il ne le méritait pas. Il n'y a pas le moindre début d'un fait contre lui. Son avocat, Maître Yvon Eric Ibouanga, doit plaider la relaxe. En fait, au Congo, on vous embastille d'abord, ensuite on invente un motif d'incarcération. On ne vous juge que pour légaliser l'injustice.
Le régime illégal et illégitime de Denis Sassou Nguesso et du PCT doit libérer tous les prisonniers politiques et d'opinion congolais injustement arrêtés. Que les bourreaux de notre peuple sachent que ceux qui aujourd'hui jugent - sans véritable motif juridique - seront jugés demain. Tous rendront des comptes. A commencer par les juges. La restauration de la démocratie commencera par le redressement de la justice...
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
COMMENTAIRE : Il se sait qu'un homme politique ne se déplace pas pour voir un homologue pour rien. Même lorsqu'il s'agit d'aller voir un dictateur comme Denis Sassou Nguesso. Tout a son importance : le moment (temps) comme le lieu (espace) de la rencontre. Nous n'oublions pas, bien entendu, l'objet de la rencontre (motif). Le reste est juste une question d'enfumage de l'opinion. Lorsque Denis Sassou Nguesso reçoit un hôte à Brazzaville, cela n'a pas la même importance s'il le recevait à Oyo. A Brazzaville, c'est une visite officielle ; à Oyo, une visite secrète ou privée. Il y a un proverbe de mon cru qui dit : Quand on entre dans la forêt de l'éléphant, on mesure l'épaisseur de sa puissance tantôt nuisible, tantôt bienfaisante...
Nous avons tous été surpris d'apprendre qu'Ali Bongo Ondimba s'était rendu à Oyo - pour la première fois rencontrer le monstre de l'Alima, son Eléphantissime tricheur infatigable Denis Sassou Nguesso, tout autant tricheur que tueur infatigable - avec impunité absolue.
Oyo est la capitale du royaume de Sassou. C'est un lieu chargé mystiquement où le souffle et l'odeur du diable se font sentir à chaque millimètre carré. Qui s'y rend le fait à ses risques et périls tant sur le plan humain que politique. Cependant, on peut aussi en revenir avec des mallettes pleines ou un quelconque avantage en nature comme un nouvel acte de naissance. Qui sait ? Ali Bongo Ondimba n'a certainement pas manqué de se barricader mystiquement derrière de puissants fétiches vaudous que lui aurait fournis son directeur de cabinet Acrombessi.
Ce n'est un secret pour personne qu'Ali et Sassou bien que parents par alliance ne s'apprécient pas beaucoup mais, en famille - même par alliance, on se sert les coudes dans les moments difficiles. Certains intérêts sont plus importants que les petites animosités personnelles qu'il faut diplomatiquement dépasser quand cela s'avère nécessaire.
Cela soulève tout de même quelques questions de notre part :
pourquoi Ali Bongo Ondimba ne s'est-il jamais rendu auparavant à Oyo, ne serait-ce que pour honorer la mémoire de l'épouse défunte de son père ? En assistant à l'intronisation du pseudo-chef d'Etat Sassou, dictateur nu d'une république prise en otage, Ali Bongo Ondimba a-t-il voulu se concilier les bonnes grâces de ce dernier ? Dans quel intérêt ? Certains observateurs prétendent que le président gabonais, lui-même mal élu par ailleurs, voulait que cette visite passe inaperçue dans les médias. C'était sans compter sur le crocodilosaure de l'Alima qui a vite fait d'ébruiter sa présence à Oyo. Une chose est certaine, Ali avait besoin de rencontrer Sassou. Il s'agit de se demander pourquoi. Sa visite est-elle liée à la prochaine élection présidentielle gabonaise ? En tout cas, ce n'est pas pour aller admirer les vaches de Sassou qu'Ali s'est rendu à Oyo. L'hypothèse liant la visite d'Ali à l'élection présidentielle prochaine au Gabon a de fortes chances d'être vraie...
Voici une correspondance que nous avons reçue comme analyse et réflexion de la part d'un observateur avisé de la politique africaine, l'homme qui nous avait révélé que le Général Diendéré préparait un coup d'Etat au Burkina-Faso avec cinq mois d'avance :
" Salut LDM,
La violence est à la dictature ce que la propagande est à la démocratie disait Bernays, l'homme qui a inventé le "gouvernement invisible" en manipulant le peuple américain au travers de la propagande. Une dictature sans violence et sans arbitraire perdrait son âme et le système s'écroulerait très vite. Aussi, dans un pays comme le Congo on assiste à des arrestations arbitraires, des enlèvements, des emprisonnements injustifiés non notifiés par la justice qui reste le bras accusateur du régime, des assassinats, des empoisonnements par de vrais poisons, par l'eau souillée à la merde de Sassou et de ses enfants, les aliments, l'environnement, etc. On meurt pour un rien au Congo, faute de soins. La faim tue plus que la malaria, l'eau polluée plus que la faim.
Tant que la dictature du PCT ne sera pas reconnue par l'opposition, Denis Sassou Nguesso usera de violence pour domestiquer les esprits rebelles. L'opposition intérieure congolaise doit tenir bon. Denis Sassou Nguesso ne sera plus un chef d'Etat en août 2016 selon la constitution du 20 janvier 2002 - la seule toujours en vigueur. A ce moment-là, on pourra dialoguer sur son départ. Nous ne croyons pas trop à la rumeur qui voudrait que le régime de Mpila libère les prisonniers politiques pour mieux détendre l'atmosphère politique, rendant ainsi possible un éventuel dialogue avec l'opposition. Il est évident que des pressions sont exercées sur le système. Cependant, le monstre d'Edou n'est pas homme à céder aux exigences extérieures - tant qu'il reste un bon serviteur de la France dont il est le gouverneur noir. Il l'a prouvé en organisant son référendum illégal et en se proclamant vainqueur d'une élection qu'il a pourtant perdue. Monsieur 8% sait que la France et ceux qui le soutiennent se cacheront derrière la non-ingérence pour ne rien faire. Sassou peut embastiller à domicile les opposants, les arrêter sans procès, les convoquer sans raison, personne ne viendra au secours des Congolais. La preuve, le Pool : deux mois de bombardements sans que la communauté internationale ne s'en émeuve...
Pauvre colonel Thomas Bakala Mayinda à qui le pouvoir demande de jouer les mauvais rôles. Pourquoi Ndenguet ou Jean Dominique Okemba ne s'occupent pas eux-mêmes de convoquer les opposants ? C'est un sudiste aux ordres que l'on utilise toujours pour faire le sale boulot. Que le colonel Bakala sache qu'il ne sera jamais Général et même s'il le devenait, le moindre caporal mbochi aura plus d'importance aux yeux de Sassou que lui.
Qu'est-ce que le professeur Charles Zacharie Bowao a à voir avec les événements du 4 avril 2016, ce grotesque montage de la dictature sassouiste qui a mis en scène d'anciens ninjas à sa solde ? Ce n'est plus le pasteur Ntumi, le coupable présumé dans cette affaire pour qu'on s'intéresse désormais à Charles Zacharie Bowao ? Convoquer Bowao est une provocation, une tentative d'intimidation.
Quant à ceux qui disent que le régime du PCT veut assassiner l'homme qui dirige la coalition IDC-FROCAD, c'est simplement grotesque : lorsqu'il est trop gros comme un poing sur la figure, le meurtre politique n'est plus possible. Du moins, pas au su de tous. Bowao subit des menaces parce que le coup d'Etat connaît des difficultés pour un trop grand rejet extérieur et intérieur - dans un climat de crise économique qui confine à la faillite d'Etat. Il faut donc distraire le peuple pour qu'il se focalise sur la théâtralisation de la vie politique nationale, de façon à ne pas voir que le pays chavire doucement.
Le professeur Charles Zacharie Bowao ne doit pas répondre à la convocation du colonel Bakala car il n'a rien à voir avec les événements du 4 avril 2016 que le régime du monstre d'Edou à lui-même fomentés pour intimider la cour constitutionnelle. On n'a pas à se justifier sur quelque chose dont on n'était même pas témoin oculaire et qui ne vous concerne en rien. Bowao n'est pas un ninja que je sache. Le premier acte de résistance consiste à ne pas céder à l'arbitraire, professeur. Si le régime dictatorial de Sassou a des raisons de vous arrêter, eh bien, qu'il le fasse mais il est hors de question de donner du sens à ce qui n'a aucun sens. Au mieux, envoyez votre avocat s'enquérir sur ce qu'on vous reproche.
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
Contrairement à mes jeunes compatriotes qui pensent que ce bus réservé au transport de personnel du ministère à la présidence chargé des Zones Economiques Spéciales n'a été déplacé que lors du retour de monsieur le cerveau bleu - parce que pourri de monsieur Alain Akouala Atipault - au gouvernement, nous pensons que ce bus se trouve dans cette parcelle beaucoup plus longtemps. En témoigne la roue trouée qui l'empêche de circuler depuis bien longtemps. C'est un cas flagrant d'abus de biens sociaux qui doit intéresser Oko Ngakala, alias "Coller la petite chaudasse"et le nouveau ministre de la justice Pierre Mabiala, alias "Chien (bakugni) méchant". Ce cas est symptomatique du détournement des biens publics par les ministres et les agents de l'Etat. Il n'y a pas que l'argent que l'on détourne ; vous avez la preuve que même le matériel de l'Etat est détourné. On vole jusqu'aux ampoules et aux carreaux dans les ministères...
Le cerveau bleu est-il pourri jusqu'au dernier neurone ? En tout cas, Alain Akouala Atipault doit s'expliquer. Ce n'est pas parce que nous sommes en dictature que l'on doit laisser le vol du bien public s'étaler à la face du monde. Déjà que nous sommes surpris de voir monsieur Alain Akouala Atipault revenir au ministère où il a fait la preuve par neuf de son incompétence, voilà que nous nous offusquons de constater qu'un bus de son ministère, un bus public, se retrouve dans une parcelle privée.
Qu'un zizi albinos se trémousse sur les réseaux sociaux ou que Rocco Siffredi Mottom s'exhibe, on peut dire que cela relève du domaine de la vie privée mais dans le cas d'espèce, la preuve est faite qu'un bien public n'est pas à la bonne place et on s'en fiche que le cerveau pourri soit bleu, rouge ou vert, il va devoir s'expliquer. Nous demandons à monsieur Okok Ngakala qui arrête des citoyens honnêtes sur des bases fallacieuses d'ouvrir une enquête. C'est un cas de flagrance qui coûte cher à l'Etat si tous les ministres se comportent de cette façon. Finalement, la fausse nouvelle ripoublique recycle des délinquants de haut vol, incompétents partout sauf quand il s'agit de dérober l'argent et les biens publics. Ces malotrus bandent fort dans l'art du détournement du denier et des biens publics. Et l'érection se poursuit jusqu'à coller la petite chaudasse au derrière. C'est facile avec l'argent et les voitures volés à l'Etat...
Les affaires de l'Etat se réduisent à des orgies, à de la pornocratie et à de la cleptomanie enrobées dans de la haute incompétence. Et ceci du gangster suprême, voleur et tueur infatigable, au petit ministre analphabète en passant par tous les cerveaux pourris de la pourritique, quelles qu'en soient la couleur et l'odeur malsaine. Quand viendra la transition, nous ferons un audit sévère pour restituer au domaine public ce qui lui appartient. TOUS - SANS EXCEPTION - DOIVENT RENDRE DES COMPTES. Vous pouvez croire en notre détermination.
Mikolo nionso, fêti na fêti, moyibi na moyibi. Ba yiba, ba tala té. C'est normal ensuite que ba pessa ba tala té. Nous devons mettre fin à la ripoublique de l'orgie et du vol où la pourritique a fait son nid de serpent depuis trop longtemps. Nous avons un peuple à sauver des mains de barbares. Le temps nous est compté...
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
Mohamed Ali est mort le 3 juin 2016. Ses coups de mots faisaient parfois plus mal que ses coups de poing.
Mohamed Ali s'est éteint ce 3 juin 2016 à l'âge de 74 ans (1942-2016), après avoir perdu son dernier combat qu'il livrait contre la maladie de Parkinson depuis trente-deux ans. Il ne rentre pas dans l'histoire seulement comme le plus grand boxeur de tous les temps mais aussi comme un humaniste, grand défenseur de la cause "noire". Une belle âme dans un beau véhicule de chair tout en force, force physique et force mentale. Il ne donnait pas des coups seulement avec ses poings mais aussi avec sa grande gueule. Il savait manier les mots autant que les coups de poing. Avec d'autres personnalités comme Malcom X, il aura fait avancer la cause des Afro-américains aux Etats-Unis. En refusant de s'engager dans la guerre du Vietnam, il est emprisonné et ses trois titres de champion du monde seront confisqués. L'homme qui jeta sa médaille olympique dans l'eau estimant que l'Amérique ne la méritait pas sera plus tard réhabilitée par la justice américaine.
Que son âme repose en paix car il n'aura plus à combattre dans l'autre monde mais demeurera un exemple pour tous ceux qui comme LDM ne supportent pas l'injustice et l'arbitraire dans une privation de liberté et de droits de l'homme. La leçon de vie qu'il nous laisse est la suivante : la plus grande bataille d'un homme consiste à se battre pour les autres afin de les élever vers plus de dignité humaine.
Non violent, LDM n'a jamais frappé personne mais en quelque sorte, il se sent héritier du grand Mohamed Ali parce qu'il donne lui aussi des coups de mots depuis qu'il a lancé l'intifada des mots pour la libération de la parole confisquée du peuple congolais Je donne des coups de mots pour abattre les maux dont souffre notre peuple. Que son esprit renaisse en Afrique là où les ténèbres de l'oppression ne cessent de recouvrir la terre de l'homme premier, ancêtre de toute l'humanité.
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
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