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29 juin 2016 3 29 /06 /juin /2016 11:34
FONDS SOUVERAIN DU CONGO : ONDONGO AVOUE QUE L'ARGENT A ETE DEPENSE

Nous nous rappelons avoir incité le "gouvernement" du Congo à créer un Fonds Souverain national à l'instar de celui du Gabon qui venait d'être créé. Vous pouvez si vous le désirez faire une recherche à propos sur notre blog pour retrouver l'article en question. Le gouvernement a suivi. Nous ignorons à combien s'élevait le montant dans la cagnotte du fonds souverain avant qu'on ne puise dans la réserve (curieux que le montant d'un Fonds public ne soit pas connu par le grand public). Certains estiment qu'il contenait plus de 1000 milliards de francs cfa mais ce n'est qu'une rumeur. Il semble cependant qu'il y ait beaucoup de liquidités sur ce compte souverain dont la nature et la gestion échappent au peuple congolais. En dehors du régime, personne ne sait où Sassou cache ce pactole. Cet argent devait être préservé pour les générations futures et pour préparer l'après-pétrole. Un démon est passé. La crise s'est installée. Et le gouvernement a regardé du côté du Fonds de réserve pour les générations futures. Une main noire cupide passa. Et puis plus rien dans la caisse - même s'ils disent qu'il reste quelque chose...

Je vous rappelle ce que Denis Sassou Nguesso a dit sur le financement des infrastructures dans notre pays : "les infrastructures ont toujours été financées par de l'endettement...". Cette vidéo existe en ligne. Vous pouvez la retrouver. Que monsieur Gilbert Ondongo ne nous dise pas que l'Etat a changé de politique pour que désormais les infrastructures en cours - donc déjà budgétisées - soient financées avec l'argent des générations futures - alors qu'on s'est au préalable endetté pour les réaliser ! Etrange. Les investissements en cours étaient déjà financés. Comment expliquer qu'il faille à nouveau les refinancer - d'autant que les retombées sur le peuple ne se font pas assez ressentir ? Il y a un truc qui ne colle pas.

De grâce, qu'on arrête des dépenses de prestige qui ne visent que la gloire du monstre de l'Alima ; cet argent peut être mieux employé pour l'intérêt du peuple. Avant d'utiliser l'argent public, il faut d'abord en prouver l'intérêt public. Quand Ondongo parle de rythme de développement et d'ambitions, il ne démontre en rien en quoi les petites bricoles du régime dictatorial profitent à notre peuple dans son ensemble. Le développement profite à tous et non à quelques-uns et il doit venir vous trouver devant votre porte. Dans un pays où l'eau courante et l'électricité manquent ainsi que la nivaquine, on ne peut pas parler de "développement" parce que le président construit des palais présidentiels qui ne servent à rien aux quatre coins du pays. Je ne vous parle même de la tomate que nous importons...

Souvenez-vous de la vague réponse de Denis Sassou Nguesso à la question d'un journaliste qui voulait savoir où était passé l'argent des générations futures. Gilbert Ondongo, ancien ministre des finances de Denis Sassou Nguesso a répondu à la question selon un ami. Il affirme que le régime illégal de Brazzaville a puisé dans le Fonds de réserve pour payer les salaires des fonctionnaires et les bourses des étudiants. L'ancien argentier de Denis Sassou Nguesso reconnaît qu'au Congo, les dépenses sont désormais largement supérieures aux recettes - d'où la nécessité de faire une ponction dans le Fonds de réserve des générations futures : cela indique que l'Etat congolais a de plus en plus de mal à emprunter auprès de ses anciens débiteurs et il serait important de savoir depuis quand Sassou a commencé à piocher dans la cagnotte. Combien d'argent s'y trouvait ? Combien a été pris ? Combien reste-t-il ? Où se trouve ce pognon ? Qui s'en occupe personnellement ? Qu'est-ce qui nous prouve qu'il a vraiment été utilisé dans l'intérêt des Congolais ? Monsieur Gilbert Ondongo, bien que plus précis que son maître Denis Sassou Nguesso, n'a pas apporté ces détails. Les générations futures dans notre pays sont soi-disant sacrifiées au profit des générations présentes - alors qu'en réalité l'argent du pays est détourné pour acheter des villas cossues en Espagne, en France, au Portugal quand il ne finit pas dans les paradis fiscaux.

Il faudra que la dictature nous justifie comment un tout petit pays comme le Congo peut avoir une masse salariale de 410 milliards par an. Monsieur Gilbert Ondongo - même s'il n'est plus aujourd'hui ministre des finances doit un jour rendre des comptes car il sait ce qu'il en est de l'argent du contribuable et du citoyen congolais. Il a longtemps été au coeur du système puisque rien ne fonctionne et ne se fait sans argent. Par conséquent, où qu'il se cache, il faudra aller le chercher. Et il n'est pas le seul : TOUS les anciens ministres de finances du Congo - sans exception doivent rendre des comptes - sans oublier le dernier en exercice. La transition démocratique y veillera au moment opportun.

Denis Sassou Nguesso a été obligé de remplacer Gilbert Ondongo au ministère des finances car ce corrompu ne pouvait plus y être maintenu mais il était au coeur  du dispositif du détournement de l'argent public dont des millions d'euros ont été retrouvés dans sa villa au Portugal. Sa longévité à ce poste fera de lui un interlocuteur privilégié. Il sait où est caché l'argent du pays ; il sait qui prenait quoi. Nous irons le chercher même dans la jungle amazonienne. Ceci est une promesse faite au nom du peuple. Finira bientôt le temps des compromis, des compromissions et de l'impunité.

Le Congo peut faire des économies sur les exorbitants salaires du gangster en chef, des ministres et en réduisant le train de vie ruineux de l'Etat. Il n'y a que des coupures drastiques sur les petits salaires de fonctionnaires ; on peut réduire les salaires des ministres, des Généraux et de certains hauts cadres qui amassent des millions à ne rien faire. Certaines caisses noires doivent même disparaître. Toutes ces missions qui ne servent qu'à sortir l'argent du Trésor doivent s'arrêter. On aurait pu croire qu'une dictature compenserait son manque de légitimité par une meilleure gestion mais c'est sans compter sur l'incompétence, la cupidité et l'immoralité des membres qui la composent.

Il y a une solution à cette crise, une solution simple : QUE CHAQUE VOLEUR DU REGIME RENDE LA MOITIE DE L'ARGENT VOLE A L'ETAT. Et là, je me montre bon seigneur en évitant d'exiger TOUT L'ARGENT DEROBE AU PEUPLE CONGOLAIS. A quoi leur sert-il de garder tous ces milliards de dollars dans les banques étrangères quand ils savent que les Mindélés prendront tout ce magot dès qu'ils perdront le pouvoir ? Qu'ils fassent amende honorable pour une fois...

Le Congo est un pays passoire où les étrangers constatent que l'Etat, en fait, se contente de participer au pillage du pays en accompagnant les multinationales - sans prendre la peine de contrôler quoi que ce soit. Ils se mettent eux aussi allègrement à s'enrichir très vite et trouvent que le Congo est un pays merveilleux. C'est pour cela que l'on voit des Camerounais, des Sénégalais, des Chinois, des Libanais, des Français, etc, se mêler de nos affaires quand ils sont chassés du Congo - alors qu'ils négligent les affaires de leurs pays respectifs où il y a aussi des dictateurs. C'est un indicateur qui ne trompe pas...

Si un certain gangster en chef, un gangster d'Etat se croit à l'abri de ses crimes, crimes de sang, crimes économiques, crimes en tous genres, derrière un bouclier nommé "Constitution", qu'il sache que nous changerons la Constitution pour en faire non pas un bouclier protecteur pour le criminel mais une cage de prison pour tous ceux qui ont trahi la nation. IL SUFFIRA DE CHANGER LA CONSTITUTION. Ce n'est pas très compliqué à réaliser...

Ceci montre bien que la crise couve au Congo qui mange désormais les os gardés aux frais pour les générations futures. La seule question qui vaille être posée est la suivante : dans quel état retrouverons-nous le Congo à la fin de cette tragédie politique ? Nous discutons tous les jours avec des fils et filles du Congo qui sont prêts à revenir au pays relever le défi du développement et du bien-être de notre peuple. Je ne parle pas d'affairistes mais de passionnés, d'amoureux du Congo qui veulent investir et s'investir dans la transformation du paysage national du nord au sud...

 

                  LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

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24 juin 2016 5 24 /06 /juin /2016 22:25
DÉCLARATION D’ENGAGEMENT DANS LA LUTTE DU PEUPLE CONTRE LE POUVOIR ILLEGAL ET ILLEGITIME DE SASSOU NGUESSO
DÉCLARATION D’ENGAGEMENT DANS LA LUTTE DU PEUPLE CONTRE LE POUVOIR ILLEGAL ET ILLEGITIME DE SASSOU NGUESSO
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24 juin 2016 5 24 /06 /juin /2016 21:19
DAVY ALBANO : DU PCT, PARTI COUPEUR DES TETES, AU PCT, PARTI CONGOLAIS DES TERRORISTES

Par Davy ALBANO, ce 22/06/2016


Du PCT, Parti Coupeur des Têtes, au PCT, Parti Congolais des Terroristes


Lorsque Néron dans sa folie brûla Rome, il s’était, dans sa lâcheté,  empressé d’accuser  des pauvres chrétiens innocents. Il s’en était suivi une violence meurtrière contre ces pauvres sans défense, car qui pouvait s’opposer à César ?
Lorsque Denis Sassou Nguesso et ses comparses tuèrent Marien Ngouabi, le manque de courage leur fit accuser des pauvres innocents : « Bakongo ba bomi Marien ». L’ancien président Massamba Débat, le Cardinal Emile Biayenda et d’autres innocents furent froidement assassinés sans procès.
Lorsque qu’ils ont voulu se débarrasser du Colonel Marcel Ntsourou, malgré sa remise en liberté par une cour de justice qui trouva son dossier vide, un montage odieux fut mis en place ce dimanche-là pour le neutraliser, comme s’il existait une permanence du Procureur pendant les week-ends pour diligenter un mandat de perquisition de grand matin le  lundi qui suivait. Comme toujours il y eut la mort de plusieurs innocents dont les corps ne furent jamais rendus à leurs parents car embarqués dans un avion pour Oyo. 
Lorsqu’ils voulurent proclamer à 3 heures du matin les résultats de leur hold-up électoral, des commissariats de police et des communes furent incendiés afin d’en accuser des boucs émissaires tous trouvés. Thierry Moungalla qui annonçait le matin un communiqué selon lequel qu’une enquête venait d’être ouverte, est vite revenu le soir pour désigner les Ninjas du pasteur Ntoumi comme responsables de ces attaques. Comme toujours il y eut des victimes innocentes suivi de bombardements à l’arme lourde sur les populations dans la région du Pool…  Mais Moungalla n’a jamais expliqué pourquoi il n y a pas eu des policiers morts, ni des nombreux prisonniers que referment les cachots des commissariats attaqués et brulés.
Ainsi, on veut nous faire avaler que ce sont les opposants qui auraient incendié les locaux de la représentation diplomatique du Congo à Paris qui n'a d'ambassade que de nom, car depuis le départ de Lopes, je me demande si quelqu’un d’autre y a été accrédité. Qui ne reconnaîtrait pas dans cet attentat  le mode opératoire made in PCT ?  Moungalla et Soudan ont vite fait de trouver comme coupables les opposants alors que ceux-ci n’ont nullement l’ADN du terrorisme. Sinon il y a longtemps que les dignitaires du pouvoir se sentiraient en insécurité. Or eux, ils ont le sauf conduit pour tuer devant les populations du sud foncièrement chrétiennes qui hésitent toujours à faire du mal à autrui. 
Le système PCT est un système basé sur le terrorisme d’Etat, parce que sans foi ni loi. Souvenez-vous des attentats de l’aéroport MAYA-MAYA et cinéma STAR dans les années 80 pour mettre hors-jeu Tchystère Tchicaya, de l’attentat de l’avion UTA au-dessus du Ténéré… A beau mentir qui vient de loin.

 

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24 juin 2016 5 24 /06 /juin /2016 20:49

        SASSOU, LE MOUTON DE LA FRANCE, DOIT DEGAGER 


Par Taguy Lambert AMBENDE KIHOULOU


« Le malheur de l’Afrique c’est d’avoir rencontré la France : Aimé Césaire »


La situation actuelle du pays doit interpeller tout Congolais, du nord au sud, de l’est à l’ouest, car il n’est plus acceptable que ce mouton, soutenu par l’exécutif français corrompu que représentent Hollande et Valls, continue à emmerder les Congolais. L’arrestation de Moïse, le Général Jean-Marie Michel MOKOKO est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. 
Un Député français de droite m’avait dit en 1997 à la chute du président Pascal Lissouba : « nous avons remis Sassou en scelle parce qu’il défend mieux les intérêts de la France. Bon courage pour la libération ». Ceci veut dire ce que ça veut dire ! A nous-mêmes donc Congolais de bouter ce mouton dehors. Arrêtons de rêver et de croire que la France fera quelque chose pour résoudre la crise congolaise. En revanche, si nous arrivons à nous libérer de nous-mêmes face à l’emprise de ce tyran soutenu par la France comme les Algériens, la France nous respectera et les rapports changeront entre les deux pays. Les discours et les communiqués de presse ne servent plus à rien, chers compatriotes. 
A Monsieur Bowao et tous les leaders de l’opposition républicaine, voici, pour moi, les deux axes dans lesquels le combat doit s’intensifier jusqu’à la chute du tyran :

  • Désobéissance civile et grève illimitée dans tout le pays ;
  • Sabotage des intérêts français surtout à Pointe-Noire (cibles : Total, Bouygues, Bolloré, etc.) : les jeunes patriotes s’en occuperont à travers des actions commando ciblées ;
  • Et enfin, s’il existe encore quelques Officiers républicains et dignes de ce nom, rejoindre les rangs du résistant et brillant Pasteur Frédéric Bitsanmou NTOUMI.

Vive la libération du Congo !
Vive le peuple Congolais !
Vive le Général Jean-Marie Michel MOKOKO !


Sassouffit.

 

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24 juin 2016 5 24 /06 /juin /2016 16:00

Dans un précédent article, nous nous interrogions sur la surprenante visite d'Ali Bongo Ondimba à Oyo - la toute première du genre. La thèse initiale relative à l'octroi d'un acte de naissance doit être complétée par un aspect sécuritaire et politique entre les deux gangsters en chef des Etats respectifs du Gabon et du Congo. Le côté sécuritaire au Congo concerne l'affaire qui a conduit à l'arrestation du Général Jean Marie Michel Mokoko tandis que le côté politique a trait au probable financement des opposants d'Ali Bongo Ondimba par Denis Sassou Nguesso.

Nous apprenons que Denis Sassou Nguesso dispose d'un système sophistiqué d'écoutes téléphoniques à Oyo où toutes les communications sont passées au peigne fin, peut-être le même que celui que possédait Kadhafi. Nous comprenons pourquoi nos compatriotes se méfient de parler de politique au téléphone. Ce système d'écoutes généralisées de tous nos compatriotes sur toute l'étendue du territoire national est illégal. Si vous réfléchissez bien, avec un tel système sophistiqué, même après la mort de Denis Sassou Nguesso, le club d'Ollombo a les moyens de conserver le pouvoir puisqu'il a l'argent, les armes et au moins deux systèmes d'écoutes ultramodernes qui filtreraient tous les appels téléphoniques du Congo. Le système de Brazzaville couvrirait plutôt une surveillance vidéo de la capitale tandis qu'à Oyo le régime du PCT procéderait aux écoutes de toutes les communications sur le territoire national. Il ne faudra pas un jour oublier de les démanteler.

Un Général français conseille d'utiliser WhatsApp qui crypte les communications. Nous conseillons à nos compatriotes au pays qui le peuvent d'utiliser cet outil pour communiquer quand cela s'avère important. Les échanges cryptés sont la solution pour échapper à tout type de surveillance et d'écoutes. Dans l'avenir, la cryptographie aura un grand rôle à jouer pour échapper à des systèmes sophistiqués comme ceux de la NSA.

Nous avons eu vent de la rencontre Sassou-Ali à Oyo vue par les Gabonais, un point de vue repris par la LC. Sassou aurait présenté à Ali Bongo des enregistrements concernant les conversations téléphoniques du Général Mokoko avec des "éléments étrangers" basés au Gabon. Il semblerait qu'un hypothétique coup d'Etat était en préparation - après une insurrection populaire qui aurait permis au commando de Libreville d'agir. S'en serait suivie une transition de dix-huit puis une élection présidentielle. Nous mettons tout cela au conditionnel.

Ali Bongo aurait reconnu la présence du supposé chef des mercenaires à Libreville dans le cadre de ses activités pétrolières pour l'entreprise Total - aussi nie-t-il le complot ou l'atteinte à la sûreté de l'Etat congolais. Seraient aussi incriminés dans cette affaire pour être entrés en contact avec les "éléments étrangers" Benoît Koukébéné, Loïc Le Floch Prigent et le professeur Charles Zacharie Bowao.

Sassou accuse André Okombi Salissa d'avoir cautionné le coup d'Etat que préparait le Général Jean Marie Michel Mokoko avec l'aide des mercenaires étrangers- notamment français tandis que "TOUT BOUGE" serait lui soutenu par les Américains. Lui au moins a pu s'enfuir avec avec la complicité des membres de son réseau.  Ce serait sur la base de ces enregistrements et non de la vidéo de 2007 que le Général Jean Marie Michel Mokoko aurait été mis aux arrêts. Sassou en a profité pour écarter les proches de J3M qui travaillaient à la Garde Républicaine pour s'appuyer sur des Angolais.

Ali Bongo Ondimba pour sa part accuserait Denis Sassou Nguesso de soutenir ses opposants, notamment Jean Ping fortement financé par le monstre de l'Alima - ce qui inquiète l'entourage d'Ali Bongo. Nous rappelons que l'élection présidentielle se déroulera au Gabon au mois d'août. Ali Bongo Ondimba doit surmonter une forte discorde au sein de son parti. Il s'efforce aussi 

Depuis un moment, Denis Sassou Nguesso craint des troubles au sein de l'armée qui s'agite en sourdine. Le chef d'Etat Major Okoi qui n'a plus de réel pouvoir aurait reçu une grosse enveloppe - peut-être une façon de le tenir tranquille.

Le nord se divise doucement. Denis Sassou Nguesso surveille les éléments proches de Mokoko, notamment ceux originaires de Makoua auxquels s'ajoutent ceux qui soutiennent André Okombi Salissa.  Les officiers supérieurs de Sassou redoutent des troubles au sein de l'armée ; d'où un très grand renfort de miliciens pour parer au cas où. Certains soldats qui portent le béret de la garde républicaine sont aux ordres du Général Jean François Ndenguet.

La présence de monsieur Gakosso, pseudo ministre des Affaires Etrangères, en France aurait un lien avec les enregistrements illicites d'Oyo. C'est peut-être ce qui explique que la France ait lâché le Général Jean Marie Michel Mokoko. Encore une fois, tout ceci nous vous le communiquons sous le sceau de la rumeur car nous n'avons aucun élément matériel. Espérons que le Général Jean Marie Michel Mokoko aura un procès équitable pour que la dictature de Brazzaville sorte tous les éléments à charge en sa possession.

La situation au Congo Brazzaville est explosive et se prête parfaitement à un coup d'Etat. Denis Sassou Nguesso devrait se méfier des membres du Club d'Ollombo. La menace ne viendra pas forcément hors du système ; elle pourrait venir de proches en qui l'éléphantosaure a toute confiance.

 

              LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

LES DESSOUS DE LA VISITE D'ALI BONGO A OYO : L'EXISTENCE D'UN SYSTEME D'ECOUTES ILLEGALES...
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22 juin 2016 3 22 /06 /juin /2016 10:40
CONGO/DICTATURE : LA RECONNAISSANCE SILENCIEUSE MAIS ACTANTE DE LA FRANCE

Qu'on ne se gargarise pas sur le sac de l'ambassade du Congo. Un pur acte de révolte ou peut-être de sabotage du régime lui-même qui chercherait à incriminer les "Combattants". Laissons l'enquête se faire. Là-bas, c'est le Congo ; la France n'est pas concernée. C'est un territoire qui nous appartient, un petit Congo pourri au milieu d'une vieille démocratie. Oui, la dictature de Sassou ne tombera pas mais l'action vaut mieux que l'inaction et la paralysie d'une ambassade sans ambassadeur officiel n'est pas rien. En guerre comme à la guerre. Denis Sassou Nguesso ne nous fait pas de cadeaux ; pourquoi lui en ferons-nous ?

Pendant que les Congolais subissent la folle volonté de Denis Sassou Nguesso, les relations entre la France et le Congo se portent bien. Qu'on se le dise, la France a reconnu sans l'avouer le putsch de Denis Sassou Nguesso. A Brazzaville, il a été demandé par l'ex-ambassadeur de France au Congo Jean-Pierre Vidon au Général Jean Marie Mokoko de reconnaître la fausse victoire de Denis Sassou Nguesso. Cela ne peut se lire que comme la volonté de la France. S'il avait dit oui, le Général Jean Marie Michel Mokoko ne serait pas aujourd'hui en prison. Jean-Pierre Vidon incarne la volonté et la voix de la France. A l'extérieur, en France, Jean Marc Ayrault reçoit Gakosso, son homologue congolais - c'est un acte officiel qui signe une reconnaissance tacite. Pour la France, l'Etat au Congo, c'est l'Etat-Sassou.

Nous vous apprenons que Justin Koumba, le président de l'illégale assemblée nationale est à Paris flanqué de ses deux gardes du corps. Et il n'est pas le seul. Il se pourrait même que lui-même Denis Sassou Nguesso soit reçu à nouveau par François Hollande. Donc, c'est faux de dire que la France n'octroie pas de visas aux caciques du régime venu des bords de l'Alima.

Qui ne dit mot consent. Qui consent en silence le montre par ses actions. La France soutient Denis Sassou Nguesso car elle estime qu'elle n'a pas encore trouvé le bon remplaçant. Quand le Général Mokoko a affirmé avoir été lâché par la France, il avait raison. Sassou est l'homme de la France et ce que les Congolais ignorent c'est que le lobby français pro-Sassou a fait croire à François Hollande que le départ de Denis Sassou Nguesso plongerait le Congo dans la guerre civile. L'Hexagone ne pouvait se permettre l'ouverture d'un autre foyer de tension en Afrique centrale après la RCA. Il y a de trop importants investissements français dans la sous-région. François Hollande a donné son feu vert pour le référendum. Total et Bolloré ont gagné. Au nom du père, du fric et des intérêts de la France. Tel est le credo. Les nègres comptent peu car seules leurs richesses intéressent la Métropole. Jules Ferry avait déjà dit à l'assemblée nationale française que les Droits de l'Homme ne concernaient pas les nègres. Pas assez Hommes certainement selon son entendement.

La France veut que Denis Sassou Nguesso rassemble et apaise le troupeau congolais au lieu de le terrifier et de le terroriser. Elle veut pomper ses ressources en paix. Tant que notre pays se trouvera sous le carcan français, nous n'aurons jamais la paix et la liberté. Elle nous empêchera toujours de devenir une nation unie. L'unité nationale et la démocratie ouvriraient la voie à des revendications qui réduiraient l'impact de la France sur notre pays et par incidence sa libre jouissance de nos ressources stratégiques : pétrole, bois, or, potasse, diamant, etc. La puissance de la France se joue et se fait au détriment de nos malheurs. La vérité doit être dite pour que les yeux de notre peuple s'ouvrent.

 

Juste une chose à ceux qui soutiennent Denis Sassou Nguesso. Vous avez en ce moment un avant-goût de ce que sera notre pays quand il n'aura plus de pétrole. Notre avenir sans le pétrole sera chaos et souffrance. En trente-deux ans, Denis Sassou Nguesso a-t-il développé le nord du pays ? Non. Ne vous fiez pas de ce qu'il a fait à Oyo, avec quelques maisons modernes et quelques broutilles personnelles. Ces vaches ne vous nourrissent pas. Cela ne résoudra pas vos problèmes car ils sont nombreux et la plus grande majorité d'entre-vous ne profite pas de sa distribution des privilèges. En trente-deux (32) ans de règne avec des centaines voire des milliers de milliers de milliards de francs cfa, Denis Sassou Nguesso a eu assez d'argent pour rendre le nord du pays attractif à tous les Congolais. La plus grande partie du Congo reste sous-peuplée car même nos compatriotes issus du nord ne s'y plaisent pas. A regarder la disposition de la carte du Congo, on aurait pu penser que le nord serait plus peuplé que le sud, question superficie. Or, ce n'est pas le cas. Au final, ne préférez-vous pas venir vivre au sud, auprès de vos compatriotes qui vous reçoivent en frères ? Si tout se passait bien au nord, nous irions tous y vivre car le territoire est plus grand par là-bas. Alors, pourquoi sommes-nous tous confinés au sud du pays ? Il est temps de se poser les bonnes questions. Denis Sassou Nguesso n'a rien fait en trente-deux ans sur cinquante-six de pseudo-indépendance pour sortir le nord de la misère - quand bien même quelques membres de son clan profitent des richesses du pays. 

Vous prenez femmes parmi nous. Nous avons du sang en commun par nos enfants, nos soeurs, nos frères. J'ai une soeur qui s'appelle Okemba dont le père est du nord. Nos destins sont liés. Vous faites une erreur grave en soutenant Denis Sassou Nguesso contre tous vents et marées - alors qu'il s'agit de l'avenir de tous les Congolais - sans exception.

Le Général Jean Marie Michel Mokoko injustement arrêté, un fils du nord, vous n'osez même pas vous soulever ou protester. Rien. Vous suivez l'esprit diabolique d'un homme qui vous fait croire que les sudistes sont vos ennemis. C'est faux et nous vous l'avons démontré le 4 mars 2012 quand Denis Sassou Nguesso a offert des milliers d'entre-vous en offrande à Lucifer - en vous apportant notre aide citoyenne. Sous les présidents originaires du sud, le nord du pays n'a jamais été bombardé comme on bombarde le Pool aujourd'hui.

Ce sont vos fils qui soutiennent le monstre qui détruit notre pays à tous. Et vous jubilez. Sachez que lorsqu'il n'y aura plus de pétrole, que nos forêts seront rasées et que le Congo deviendra sans intérêt pour les maîtres du monde, ils s'en iront.

Que la Droite prenne le pouvoir en France et autorise l'exploitation du pétrole de schiste, voilà qui donnerait une indépendance énergétique interne à la France qui pourra se passer de notre pétrole.

Quel mal y a-t-il à être heureux ensemble ? Nous gagnerons ou nous perdrons ensemble. Mundelé a ko kendé na yé. A zo kossa bisso. Nous ne sommes pas nombreux. A force de nous battre entre nous, les étrangers prennent possession de notre pays. Si nous ne nous ressaisissons pas, nous sombrerons tous.

Si au moins Denis Sassou Nguesso favorisait les meilleurs d'entre-vous qui pousseraient le pays vers le haut, on comprendrait mais il choisit les pires, les médiocres, les voleurs, ceux qui tirent le pays vers le bas. Cet homme veut nous laisser la haine et la guerre civile en héritage, là où les pères de l'indépendance - pour le peu que nous avons, nous ont laissé un pays et l'amour de l'autre.

Nous voulons que le fils du Congo soit maître chez lui. Or, Denis Sassou Nguesso livre le pays aux étrangers. Vous me comprendrez mieux le jour où les bapaya vont venir prendre vos terres, vos lacs et vos cours d'eau parce que nous ne serons pas capables de rembourser les dettes qu'on leur doit. C'est bien de recevoir les privilèges, là où les autres sont privés du moindre droit. C'est bien de travailler quand son voisin ne travaille pas. C'est bien de manger quand son voisin a faim, de rouler en voiture quand l'autre est à pied. Cependant, vous demandez-vous si ce n'est pas mieux que tous aient à manger, par exemple ? Que tous aient du travail selon leurs compétences respectives pour que le pays avance ? Qu'est-ce que cela changerait à votre bonheur personnel, surtout si vous le méritez ?

Nous avons essayé trop longtemps la haine avec ses conséquences néfastes. Essayons l'amour et l'unité nationale. Dites-vous bien que Denis Sassou Nguesso, l'homme qui divise pour mieux nous soumettre tous, n'est qu'un gouverneur noir, un homme au service de la France. S'il le faut, il vous massacrerait tous pour honorer son maître.

Le bonheur n'est pas dans l'égoïsme mais dans le partage. Or, nous avons en partage la haine de l'autre. Ne sommes-nous pas tous les fils d'un même ancêtre bantou ? Mundelé a kaboli bisso et bisso to ndimi yango. Mundelé azo yiba bisso bisso to ndimi yango. Bapaya ba zo sala loi na mboka. Bisso to ndimi yango.

La France n'a pas intérêt à ce que nous soyons unis car nous défendrons mieux nos intérêts. Pour eux, Denis Sassou Nguesso est le meilleur serviteur qu'ils aient jamais eu sinon pourquoi l'auraient-ils laissé au pouvoir si longtemps ? Sachez que Denis Sassou Nguesso n'est pas seulement l'ennemi des sudistes ou du sud mais de tout le Congo et de tous les Congolais. Un jour, même lorsqu'il sera mort, vous vous en rendrez compte mais il sera trop tard.

Maintenant, il est encore temps de sauver la maison Congo. Après, il sera trop tard. Ils prendront tout l'argent que vous avez à l'étranger. Ne menacent-ils pas de saisir vos biens mal acquis sur leurs territoires ? Bo fongola misso. Il est temps de se dire que nous allons tous mourir mais qu'il serait mieux qu'on s'en aille de ce monde en laissant l'amour et le bien-être à notre peuple au lieu de la haine et la misère. Si vous ne faites rien, un jour, je vous le prophétise, nous subirons tous la domination totale des étrangers qui s'approprieront tout notre pays au nom de la dette extérieure du Congo.

Le pétrole n'est pas éternel. Ne regardez pas juste votre présent bien que riche et abondant en biens matériels.

                                     Pensez au futur. Voyez plus loin.

Nous sommes tous leurs esclaves parce que notre pays est un pays esclave. Oui, l'esclavage peut se nouer au niveau de toute une nation - même si quelques-uns parmi les esclaves y trouvent leur compte. On reconnaît un pays esclave quand ses ressources et ses richesses profitent avant tout à une ou d'autres nations qui le tiennent sous dépendance et obéissance - notamment sous forme de contrainte juridique, entre autres. Soit, nous nous en sortons tous, soit nous périrons tous car ils n'ont pas de pitié, eux qui ont vendu nos ancêtres comme du bétail humain. J'espère que je serai compris.

 

                   LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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20 juin 2016 1 20 /06 /juin /2016 10:08
A DAVID : L'OPPOSITION JOUE A LA DEMOCRATIE, LA OU SASSOU LIVRE UNE VERITABLE GUERRE

David, bouéhi. Qu'ont-ils fait à notre peuple pour qu'il ne réagisse pas comme il se devrait ? A-t-il peur ? N'est-il pas assez conscient de ses droits ? Est-il affaibli ? Faible ? Divisé ? Envoûté ? Tétanisé ? Attend-il la bonne occasion pour sortir de sa léthargie ? Attend-il l'homme providentiel ? N'a-t-il pas compris que son inaction mettait en péril l'avenir de tout un pays ? Manque-t-il de meneur d'hommes pour le conduire à la victoire ? Ce qui est en jeu ce ne sont pas nos petites personnes mais l'avenir de tout un peuple et même les 8% qui défendent Denis Sassou Nguesso ne l'ont pas encore compris. S'ils le comprennent, ils le lâcheront. Il n'y a pas assez de richesses au Congo pour satisfaire la cupidité de tous les 8% qui soutiennent Denis Sassou Nguesso.

Une élite de l'opposition doit prendre le contre-pied du système dictatorial qui étouffe le pays pour provoquer le soulèvement populaire. Cette élite doit sortir du peuple et non d'en-haut si on veut qu'elle soit véritablement en symbiose avec celui-ci. Nos opposants intérieurs actuels ont pour la plupart été à mauvaise école et quand on plonge longtemps dans la noirceur, même lorsque qu'on se drape dans la pure blancheur, il reste toujours un peu de noirceur. Et notre problème est de ne pas être capable de produire des leaders qui ne sortent pas du canevas PCT. Tous ceux qui chassent l'éléphant aujourd'hui et qui sont en première ligne doivent quelque chose à la bête qu'ils prétendent éliminer du paysage politique. Il faut reconnaître qu'aller à la chasse avec une dette morale envers la proie est un grand handicap. Je n'ai donc pas été étonné de voir que certains ont jeté la sagaie très tôt. Les Tsaty Mabiala du Congo sont nombreux et il nous faudra d'abord les repérer et les écarter. Je l'ai dit : notre problème est dans la qualité de nos hommes politiques. Cependant, nous ne désespérons pas que l'opposition intérieure se départisse de ses freins pour engager un vrai combat à mort avec ce régime. L'éléphant joue sa vie et l'a mise entièrement dans la balance. Si en face, il n'y a pas la même détermination, le combat est inégal et perdu d'avance.
J'ai la faiblesse de croire que si un homme se lève et prend son destin en main en secouant le peuple, ce dernier va le suivre. Hélas, notre opposition joue à la démocratie, au respect des lois, là où la dictature ne respecte rien et livre une vraie guerre. Si vous n'êtes pas convaincus de ce que je dis, pensez juste au Pool où des hélicoptères de combat bombardent même des vaches.

Il y a des techniques pour provoquer le soulèvement d'un peuple. Hélas, je ne peux pas les décrire ici. Pour avoir été dans la forêt avec l'éléphant, ils connaissent la bête et son système. Ce n'est pas un avantage négligeable. Il faut juste qu'ils arrêtent de faire de la politique administrative là où Denis Sassou Nguesso leur livre une vraie guerre. Et à la guerre, la vraie, il n'y a pas de règles : on triche, on trahit, on tue, on manipule, on ment, on prévoit, on attaque par surprise. Tant que l'opposition actuelle ne comprendra pas cela, l'éléphant aura encore de beaux jours devant lui - sauf si la forêt ne lui donne plus rien pour satisfaire sa gloutonnerie. Comment peut-on être légaliste quand en face l'autre est hors-la-loi avec l'avantage de faire la loi du plus fort ? Certes, il faut puiser la bonne énergie dans la démocratie et la justice mais question méthode, il faut arrêter de respecter la loi, de demander des permissions pour ceci ou cela. Il faut entrer en résistance et la résistance appelle la clandestinité. On parle avec des actions appelées SABOTAGES. On l'a vu en France lors de l'occupation allemande. L'OPPOSITION DOIT CEDER LA PLACE A LA RESISTANCE. POUR CELA, LES LEADERS DOIVENT SORTIR DE LEUR ZONE DE CONFORT ET DE PLAISIR AU QUOTIDIEN.

Il faut, face à un hors-la-LOI qui fait la loi du hors-la--LOI, devenir soi-même un hors-la-LOI pour restaurer la LOIMême Moïse a brisé les tables de la loi que Dieu avait soi-disant écrites de sa main face à la corruption de son peuple qui avait sombré dans le péché. Vous vous rendez compte ? Briser les tables de la loi écrites de la main de Dieu ? N'est-ce pas là un geste de hors-la-loi ? Et ensuite, n'a-t-il pas sévi au sein de son peuple ? L'opposition doit repenser sa stratégie.
Un peuple est comme un enfant qu'il faut amener à l'âge adulte par l'éducation, la culture, la socialisation. Autrement, il reste à l'instinct de troupeau sans maître, totalement désorganisé et incapable de se défendre. Le hic dans notre système commence par la production des leaders de l'opposition qui ont de liens multiples avec la gent qu'elle prétend combattre : affinités ethnique, régionale, villageoise, professionnelle, matrimoniale, amicale, ésotérique, occulte. Certains partagent même des secrets de détournements et de violations de la loi avec ceux qu'ils prétendent combattre. Disons-le de façon proverbiale : ceux qui incarnent les chasseurs ont été longtemps les amis de l'éléphant. Il faut craindre que ce qu'ils nous présentent comme une chasse au mastodonte ne soit en fait qu'un jeu. Par contre, l'éléphant ne joue pas : il écrase tout sur son passage et ne se donne comme seule règle que sa survie au sommet de la chaîne alimentaire sociétale. C'est un jeu du côté de l'opposition qui se rechigne à soulever le peuple mais c'est une boucherie et un massacre du côté de l'éléphant qui est prêt à tout. 
Le Congo, je le crains, risque de sombrer dans la guerre civile quand il n'y aura plus rien à se mettre sous la dent. Et là, même ceux qui soutiennent Denis Sassou Nguesso ne pourront pas rester indifférents. Quand on joue le camp des 8% contre celui des 92%, il arrive un jour qu'on affronte les 100% car les 8% auront compris qu'ils ont été longtemps bernés, manipulés, utilisés comme un bouclier.
Comment susciter une élite qui n'ait pas de connivence avec le régime Sassou&PCT et qui soit prête à défendre le peuple - même au péril de sa vie ? Tu dois avec tes amis amorcer cette réflexion stratégique. Que Dieu te garde. 

 

                  LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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18 juin 2016 6 18 /06 /juin /2016 21:11
L'ARRESTATION DU GENERAL MOKOKO VA EPROUVER LE SENS DE LA JUSTICE AU SEIN DE LA DICTATURE SASSOU

L'arrestation du Général Jean Marie Michel Mokoko est une mauvaise chose pour l'homme car c'est une injustice abjecte injustifiée mais ainsi vont les forces qui poussent la dictature Sassou-PCT vers ses excès pernicieux car cette arrestation va diviser et décanter la soldatesque de mercenaires du régime et ce qui nous reste de soldats loyalistes et peut-être ébranler le nord qui a toujours fait cohésion autour de Sassou. C'est une épreuve qui ressemble à l'arrestation de Marien Ngouabi par Massambat-Débat. Il 'agit de choisir entre la barbarie et la justice. Cette fois-ci, chacun doit choisir au sein de la force publique...

Okoï, le chef d'Etat-Major va-t-il démissionner ? Les nerfs sont à rude épreuve et cette situation ne pourra que provoquer des troubles civils au nord du pays où l'on murmure que des femmes auraient brûlé un commissariat à Makoua, décidées de marcher sur Oyo. Certains Généraux  déçus et outrés pourraient lâcher le régime mais rien n'est sûr. Ce sont des rumeurs. La situation politique dans notre pays est propice à un coup d'Etat. Si quelqu'un renversait Denis Sassou Nguesso maintenant, qui ne l'applaudirait pas ? Le pays est comme un barrage qui fuite. L'eau finira par ruiner l'édifice. C'est une question de temps.

Denis Sassou Nguesso marche au culot. C'est un soldat qui prend des risques car il table sur la peur qu'il fait régner sur le peuple mais à pousser le bouchon trop loin, il faut craindre le retour de manivelle. Le peuple aussi doit prendre des risques. QUI NE RISQUE RIEN N'A RIEN. Nous le savons tous...

Nous savons qu'il y a une forte composante tékée et makouaéenne au sein de la force publique. L'armée ne peut éviter la fracture face à une injustice flagrante comme l'arrestation du Général Mokoko, une de plus comme si flouer le verdict des urnes ne suffisait pas à Sassou et qu'il lui faille encore humilier et écraser ses adversaires.

Ce coup de sang est un coup de folie de trop, d'autant qu'il n'était pas nécessaire. Depuis 2007, Sassou a eu le temps de travailler avec Mokoko - sans problème. Si le Général Jean Marie Michel Mokoko ne s'était pas présenté au scrutin présidentiel du 20 mars 2016, aurions-nous assisté à l'arbitraire qui a cours actuellement au Congo ? La réponse est non.

Denis Sassou Nguesso une fois de plus veut asseoir son pouvoir sur la force et la terreur. Cependant, la milice du régime va sortir affaiblie même si on sait que la tendance aveugle à l'obéissance idiote guide les gangsters en armes. Denis Sassou Nguesso sape peut-être son propre bouclier mais il espère qu'au long terme, il gagnera car il tient l'argent du pays à Oyo.

Que le peuple congolais entre en résistance car le gangster en chef Denis Sassou Nguesso n'a plus de vrai pouvoir car le vrai pourvoir sait se faire obéir sans user de la force. L'usage de la force - surtout de façon excessive - est la preuve que le pouvoir s'est enfui.

A ceux qui travaillent à la SNE, à la SNDE ou ailleurs, pensez à paralyser le pays en privant Sassou et ses serviteurs de courant et d'eau. Il faut désormais agir par le sabotage. Sabotez le chemin de fer, les pistes d'aéroport, les voitures et véhicules officiels, les armes des mercenaires de Sassou. L'état d'esprit du peuple doit être celui d'empêcher ce régime et ses soutiens que vous connaissez de dormir. Sassou n'a pas assez de mercenaires pour contrôler tout un peuple. Or, ils vivent au milieu de vous !

Le Congo est sous occupation. La résistance ne peut se faire sans sabotage. Ciblez les structures stratégiques du régime et de leurs soutiens - y compris étrangers...

Que les fils et les filles de Makoua sonnent la révolte. Le reste du pays suivra. Qu'importe la mort puisque nous allons un jour quitter ce monde ? Il faut que le Congo entre en zone de turbulences en commençant par le nord du pays...

Que l'IDC-FROCAD ne cherche plus à faire des réunions car l'heure est à la clandestinité et au sabotage, le Congo étant occupé et colonisé par une horde de sauvages. Professeur Charles Zacharie Bowao, il faut plus que la désobéissance civile pour faire tomber Denis Sassou Nguesso : il faut passer en mode SABOTAGE. Des petits groupuscules bien organisés suffisent. Profitez des coupures de courant pour agir. Sabotez la radio, la télévision aussi. Comme Sassou utilise la terreur, répondez par le sabotage nocturne et clandestin. Vous qui travaillez dans les structures, êtes les mieux placés pour paralyser le système. Sabotez même le système informatique de l'Etat. C'est cela la véritable désobéissance civile. SABOTEZ LE SYSTEME DE L'INTERIEUR !

Que Denis Sassou Nguesso sache que toutes ses années de violence, de brutalité auront un effet boomérang qui le frappera lui et sa famille. Où qu'ils aillent. Surtout quand le monstre de l'Alima ne sera plus de ce monde...

Général, ayez foi qu'il y a encore parmi ceux qui vivent du régime de Sassou des êtres humains avec une conscience qui sait distinguer le bien et le mal, la justice et l'injustice. Je savais que vous alliez être arrêté mais comme Christ, il vous faut porter votre croix en silence car c'est le prix à payer pour que votre peuple accède au salut..

A nos soldats, vous voyez où a conduit votre obéissance et votre soutien aveugle à l'assassin de votre peuple, le peuple que vous avez juré de protéger mais que vous tuez et terrorisez. Il est temps que tu te lèves, soldat, et agisses en héros. Au fond de ton coeur, le sens de l'honneur et de la justice te parle mais tu redoutes de passer à l'action. Le Général Jean Marie Michel Mokoko vient d'entrer en sacrifice pour le peuple. Son sacrifice ne doit pas être vain. La peur doit changer de camp. 

A toute l'opposition IDC-FRODAC, entrez en clandestinité pour organiser la résistance et le sabotage de ce régime. L'heure n'est plus aux réunions et aux discours. En écrivant ce texte, je ressens une étrange émotion comme si quelque chose se levait dans mon pays.

La lutte d'un peuple se situe à l'échelle de l'éternité. Une dictature passe mais le peuple ne passera jamais. Il lui suffit d'oser pour vaincre. Je fais mienne la devise des soldats de la république : VAINCRE OU MOURIR. Nous sommes tous mortels mais seuls ceux qui osent combattre peuvent aspirer à la victoire et il arrive parfois que la victoire et la mort se confondent car mourir peut signifier vaincre quand son camp grâce à sa mort a remporté la victoire...

 

               LION DE MAKANDA, MWAN MINDZUMB', MBUTA MUNTU

Une image des troubles à Makoua....

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16 juin 2016 4 16 /06 /juin /2016 13:12
LE PEUPLE CONGOLAIS DOIT GAGNER LE RESPECT EN EXIGEANT LA JUSTICE ELECTORALE

Un peuple mérite le respect. Du souverain qui le représente. Des autres peuples. Du monde entier. La seule première phrase aurait suffit. Mais en détaillant, nous indiquons un sens plus grand du respect que l'on n'obtient pas - sans le mériter. Le respect se gagne et gagné, il se mérite. Mérité. Par la lutte. Fierté, honneur, dignité, abnégation, combat juridique, luttes sociales, luttes ouvrières, luttes politiques, lutte armée si nécessaire. Que cela ne nous étonne pas si les étrangers font la loi chez nous : si nous ne sommes même pas capables de nous débarrasser d'un dictateur qui ne nous respecte pas, pourquoi les autres peuples et le monde entier nous respecteraient-il ?

Je n'écris que si c'est utile pour éduquer, élargir la conscience politique de notre peuple. Mes textes sont simples, accessibles pour que même un enfant les comprennent.

J'ai demandé à bon nombre de mes amis de me donner le mot "liberté" dans leur langue maternelle. Personne n'a réussi à me donner une seule réponse. Je lance donc ici le défi à quiconque, Téké, Mbochi, Kugni, Vili, Bembé, Yaka, Yombé, Likouba, Kamba, Bomitaba, Ngala, etc, de me donner le mot liberté dans sa langue dite maternelle voire paternelle. Même dans les chansons de nos musiciens comme le défunt Luambo Makiadi, ce mot est en français : "na sengui liberté, na lingui na zala libre", parce que le mot original n'existe pas en lingala. Vous me demanderez à quoi joue LDM. Non, ce n'est pas un jeu mais un important indicateur qui plonge très loin dans la philologie : on ne ressent la nécessité de créer un mot, un vocable ou un concept que si la nécessité de l'exprimer existe. Généralement, les concepts se créent par paire ; bien et mal ou liberté et oppression.

Si le mot liberté n'existe pas dans nos langues, c'est parce que les souverains au temps de nos ancêtres n'oppressaient ni ne privaient personne de sa liberté. Le roi Nzinga NKuwu, dernier souverain véritable du royaume du Kongo, avait ses propres champs car il ne vivait pas aux dépens de son peuple - même si les prélèvements et les dons existaient à cette époque. Le roi auréolé du kimuntu (maat) respectait son peuple qu'il préservait. C'était souvent un homme choisi pour ses qualité morales, ses vertus, sa sagesse - pas nécessairement en ligne descendante, parfois en ligne collatérale selon la culture matrilinéaire.

Les anciens avaient développé une grande connaissance de l'homme ; ce qui entraînait qu'ils faisaient rarement le mauvais choix lorsqu'il s'agissait de trouver un souverain. Bien que choisi par une élite, le souverain avait à cette époque du kimuntu triomphant la stature du souverain parfait. Hélas, tout changea à la mort de Nzinga Nkuwu : l'héritier du trône qu'il désigna pour lui succéder fut assassiné par les Portugais qui le décapitèrent pour installer l'usurpateur Afonso 1er, ce traître qui détruisit les traditions de ses ancêtres. Il porta même atteinte à la forêt sacrée qui incarnait le lien avec les ancêtres et symbolisait la mystique de la cohésion sociale. Ainsi mourut Mbanza Kongo, terre du kimuntu. Depuis lors, nous avons perdu notre état primordial qui ignorait même ce qu'était la liberté car personne ne vous en privait. Les conséquences furent dramatiques : esclavage, dislocation et disparition du royaume, perte identitaire, soumission à l'étranger, pillage de nos ressources, domination instaurée par les étrangers sur nos terres ancestrales, rejet de tout ce qui nous représentait au profit de ce qui incarne l'étranger, l'esclavagiste, le colon.

Nous avons suivi le modèle du maître : la république. Sans savoir ce que cela impliquait, nous qui avions un système social supérieur à la république et un mode de gouvernance supérieur à la démocratie. l'abbé Fulbert Youlou, fils d'André Matsoua, était heureux de présider le premier cette république. Désavoué par son peuple, par respect pour lui, il démissionna. Massambat-Débat quitta le pouvoir ; par respect pour le peuple, il ne fit jamais rien revenir au pouvoir. Il alla cultiver ses champs dans son village natal entre de longs moments de prière et de méditation. Yhombi aussi perdit le pouvoir et ne fit jamais rien pour le reconquérir par la force. Arriva Denis Sassou Nguesso. Son premier règne s'est déroulé sous le sang du président Marien Ngouabi qu'il a assassiné de ses propres mains. La folie des grandeurs et le meurtre s'installèrent au pouvoir et nous en payons le prix encore aujourd'hui. Cet homme n'éprouve que mépris, dégoût pour notre peuple dont il ne se sent pas le fils - puisque c'est un étranger par ses origines abbey.

Quand un souverain consulte son peuple, c'est qu'il veut respecter son verdict. Cependant que fait Denis Sassou Nguesso depuis qu'il est revenu au pouvoir en 1997 ? Il organise des farces électorales qui coûtent des milliards de francs cfa, juste pour se moquer du peuple. Vox populi, vox dei ? Pas pour Sassou. Le monstre Sassou se comporte comme s'il était dieu en personne pour son peuple. En conséquence, seule sa volonté compte. Tout le Congo lui appartient, les hommes, les ressources, les terres, les femmes qu'il prend à ses sujets même lorsqu'elles sont mariées, etc. C'est un monarque absolu et la conséquence logique de cette situation est le fait de se donner un droit de vie et de mort constitutionnel sur son peuple qui est sa propriété. Quel berger respecte la volonté du troupeau ? Quand on se dote du droit de vie et de mort légalement sur son peuple, la volonté de celui-ci ne compte plus. Denis Sassou Nguesso - même vomi par le peuple, reste au sommet de l'Etat. Les Congolais n'ont pas compris que monsieur 8% est devenu dieu, le dieu de son peuple de serviteurs pour ceux qui l'aiment (8%) et d'esclaves (92%) pour ceux qui le désapprouvent. Si Denis Sassou Nguesso respectait notre peuple, il reconnaîtrait sa défaite électorale et tirerait sa révérence. Les Congolais doivent s'organiser pour exiger la justice électorale. Ce n'est pas la France ou une puissance quelconque qui nous restaurera notre démocratie perdue - puisqu'elle soutient Denis Sassou Nguesso - ainsi que de nombreux pays comme la Chine ou le Brésil.

Si le président François Hollande respectait le peuple congolais, dans son communiqué, après avoir rencontré notre compatriote Alain Mabanckou, il allait évoquer la question de la justice électorale. Or, que remarque-t-on ? Il surfe sur le fait accompli - sans le dire de vive-voix. Quand il parle de rassemblement, c'est qu'il nous dit : "ressaisissez-vous en vous rassemblant autour de votre gouverneur noir que nous avons nommé dieu pour vous afin que nous les super-dieux continuons tranquillement notre pillage de vos ressources." Apaisement. Qui doit-on apaiser ? Evidemment l'opposition FROCAD-IDC. François Hollande veut pousser Denis Sassou Nguesso à un gouvernement d'union nationale pour calmer la situation. Il n'a pas compris que ce n'est pas ce que veut le peuple congolais. Cependant, si nous ne parvenons même pas à nous sortir de l'étau d'un homme, d'un dictateur, comment pouvons-nous réussir à nous défaire des lourdes chaînes d'une super-puissance coloniale ? Nous ne gagnerons le respect de la France que lorsque nous réussirons à nous débarrasser - par nos propres moyens de Denis Sassou Nguesso. Le peuple burbinabè l'a fait. Il est devenu un exemple pour les autres pays africains pour avoir réussi - sans l'aide de personne - à chasser le tyran qui assassina Thomas Sankara.

Pour casser une force, il faut une autre force supérieure ou égale à celle-ci. La dictature militaire peut être brisée par une insurrection militaire ou populaire. La première solution est la meilleure car elle préserve la vie des citoyens, ceux ayant juré de protéger et défendre le peuple au péril de leurs vies jouant leur rôle salvateur. Or, c'est là qu'il y a un hic : nous n'avons pas une force publique mais juste une milice ethnique aux ordres de Denis Sassou Nguesso. Politiquement parlant, l'opposition ne peut rien sans un soutien actif du peuple. Hélas, on le constate, ce peuple n'a pas une culture de lutte pour la liberté. Même dans l'inconscient qui est portée à l'extérieur par les langues, le mot liberté n'existe pas. Regardez l'histoire de l'Europe : elle n'est faite que de lutte entre les peuples et les souverains pour le respect de la liberté et du droit de la majorité. Ce combat a trouvé un équilibre dans la démocratie, mécanisme par lequel le souverain est choisi pour un certain temps par le peuple, qu'il ait bien travaillé ou pas. L'alternance permet d'éviter la dictature. En conclusion, la démocratie naît d'un processus, d'une lutte entre le souverain et le peuple. Encore faille-t-il que le peuple relève le défi.

Le Congo doit entrer dans une zone de turbulences libertaires. La démocratie est à ce prix. Qu'on nous ait floué de la justice électorale ne doit pas nous arrêter. Il faut continuer le combat si nous ne voulons pas hypothéquer l'avenir. Quel est le risque ? Que le Congo devienne une colonie d'un clan qui instaurera une dynastie ethnique sur le pays. Telle est la triste vérité. Nous avons pourtant tous le pouvoir de changer cet état de choses car nous sommes le peuple dans sa majorité (92%), nous sommes donc le pouvoir et lorsqu'on est le pouvoir, on peut tout. Il suffit d'affirmer sa puissance. Et c'est là où les choses coincent. Pour le moment. Nous travaillons depuis des années à élever la conscience politique de ce peuple. Les résultats sont là ; ils sont à parfaire. Nous finirons par y arriver.

En août 2016 s'achève le mandat de Denis Sassou Nguesso selon la seule constitution en vigueur du Congo, celle du 20 janvier 2002. Il faut mettre en place un gouvernement de transition qui aura pour mission de faire un audit du pays avant d'organiser un deuxième tour de l'élection présidentielle entre Guy Brice Parfait Kolélas et le Général Jean Marie Michel Mokoko injustement emprisonné aujourd'hui.

La perte de la liberté est comme la perte de la santé : il faut une grande bataille pour rétablir l'équilibre de la santé après le déséquilibre de la maladie. Dans ces conditions, le véritable intellectuel doit être à la liberté, ce que le médecin est à la santé. Il fallait utiliser internet comme un lieu d'information et d'éducation politique du peuple congolais. C'est le but de ma vie depuis près de vingt ans. De façon totalement désintéressée. Mon bonheur est de voir que les cadets ont pris le flambeau comme zenga-mambu, brazzanews, congo-liberty, brazzaparisinfos, Ziana-TV, entre autres. Sur les réseaux sociaux, les Congolais ne parlent que de politique. 

Comme la relève est assurée sur le terreau de la conscience politique, je m'apprête donc bientôt à passer à une autre vocation qui est celle que m'a ordonnée le Créateur. En fait, c'est pour celle-là que je suis ici-bas. Et cela depuis 1993. Un travail reporté chaque fois parce que je suppliais pour qu'il m'accorde du temps. Tous les voeux que j'ai demandés au Créateur ont été exaucés. Jusqu'au dernier fait récemment. Je suis au pied du mur. L'énergie avec laquelle j'écris sur le Congo vient de LUI. Il est temps qu'elle LE serve  LUI à juste titre. Que le Dieu de nos ancêtres protège le Congo...

   

               LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

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15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 13:15
J'AVAIS PREDIT QU'IL NE SORTIRAIT RIEN DE LA RENCONTRE HOLLANDE-MABANCKOU

Voyons d'abord le bon côté des choses : il est louable que notre compatriote Alain Mabanckou s'implique dans la cause du peuple qui lui a donné la vie en essayant de frapper à la porte de l'Elysée qui fait les rois chez nous. Ce n'est un mystère pour personne qu'on ne devient pas "gouverneur noir" au Congo - sans l'accord et l'aide de la France qui tire toujours les ficelles dans ses ex-toujours colonies, notamment africaines sinon elle perdrait son rang de puissance mondiale. Nous l'avons suffisamment démontré pour reprendre la démonstration aujourd'hui. Tous ceux qui glapissent que le Congo est un pays indépendant le savent au fond d'eux. Nous serons un pays souverain le jour où nous aurons notre monnaie, notre technologie et que nous exploiterons nous-mêmes nos ressources pour les vendre sur le marché - sans oublier de choisir nous-mêmes nos gouvernants. Tant que notre ministère des finances viendra prendre ses ordres à Bercy, il y aura du chemin à faire. De toute façon, Denis Sassou Nguesso est lié par le franc cfa. Nous sommes au courant que si Sassou parle du dialogue, c'est parce que la France le pose comme condition pour débloquer des fonds du Congo détenus par la Banque de France. Et cela, beaucoup ne le savent pas. Le dialogue n'est pas l'idée de Sassou mais celle de l'Elysée. C'est une contrainte qui est un euphémisme pour chantage.

Ce qui me lisent, les milliers qui me suivent au quotidien savent que j'ai prédit qu'il ne sortirait rien de bon pour notre peuple lors de cette rencontre Hollande-Mabanckou parce que je savais que François Hollande qui incarne les intérêts de la France ne pouvait que suivre la voie de la défense des intérêts de son pays qui sont en grosse partie les intérêts de quelques-uns comme l'avait fait remarquer maître Collard - même si le carburant qui fait rouler les voitures et les véhicules profitent à tous. Je ne parle même pas du fuel domestique et du reste comme l'argent qu'on nous prélève dans les comptes d'opération par la Banque de France. Or, la démocratie en Afrique n'arrange pas ces intérêts comme l'avait dit Jacques Chirac. Intérêts occidentaux et démocratie en Afrique - surtout dans le riche golfe de Guinée - ne font pas bon ménage. On parle ici des plus grandes réserves de pétrole offshore du monde, du diamant, de l'or, du coltan, de la potasse, du manganèse, du fer, du bois, des terres rares, etc. Et quand on évoque les intérêts, c'est la voix de Total et celle de Bolloré qui parlent à l'oreille de François Hollande. Mabanckou parlait mais Hollande entendait la voix de Total et de Bolloré. C'est amusant d'imaginer cette caricature. Nous aurions tant apprécié avoir le sentiment après coup de l'écrivain Alain Mabanckou après sa rencontre avec le président François Hollande. Déçu ? Apaisé ? Réconforté ? Dubitatif ? Convaincu ? Peut-être qu'on le saura un jour...

Le communiqué lapidaire de l'Elysée appelle au rassemblement et à l'apaisement. Rassemblement autour de quoi  ou de qui ? N'est-ce pas de Denis Sassou Nguesso ? Apaisement. Comment apaiser le peuple congolais et l'opposition sans justice électorale ? Vous voyez ? Nous ne parlons pas le même langage avec nos maîtres. Le maître veut l'apaisement pour continuer à pomper tranquillement nos ressources et pour cela, il exige que l'opposition et tous les Congolais se rassemblent autour de Denis Sassou Nguesso.

Alain Mabanckou a-t-il vu qu'entre lui et François Hollande se dressait un Kilimandjaro d'intérêts ? Il y a une énorme barrière constituée de milliers de milliards d'euros et de millions de milliards de tonnes de barils de pétrole entre l'entendement du grand écrivain et celui du président français. François Hollande est certes le président de la France mais il l'a bien dit qu'il a comme ennemi la Finance. Ce qu'il ne nous a pas dit c'est qu'il a aussi pour maîtres les hommes d'affaires et les financiers qui tiennent l'Hexagone. En son temps, le premier ministre de gauche Lionel Jospin avait avoué qu'on ne pouvait rien faire. Face à qui ? Aux hommes d'affaires et aux financiers qui gouvernent vraiment ce pays.

Nous ne reprochons pas à Alain Mabanckou d'avoir frappé à la porte de l'Elysée pour plaider la cause du Congo. L'Elysée est le coeur de la distribution du pouvoir dans notre pays. Que l'ange Mabanckou qui sort de l'angélisme et découvre la cause douloureuse de notre peuple en 2016 est louable mais nous, cela fait 20 ans que nous le savons. Tandis que Lui voyait les "Lumières de Pointe-Noire", nous voyions les Ténèbres de tout un pays. Quand l'ange redevient un homme, il perd son innocence et va frapper directement à la porte de dieu. Cependant, dieu-Hollande semble tenu par les Bolloré, Bouygues et Total qui sont des super-dieux.

Au Congo, comme dans de nombreuses ex-toujours colonies françaises, nous sommes en face de deux dictatures : la dictature du dedans et la dictature du dehors, la première étant au service de la seconde. Quand deux prédateurs oeuvrent en symbiose, la proie n'a aucune chance chez l'un comme chez l'autre. Je l'ai dit à l'assemblée nationale française : il faut que le Congo entre en zone de turbulence pour que la France demande à son gouverneur noir qui la sert si bien de partir. Sans insurrection populaire ou militaire, c'est Denis Sassou Nguesso qui sortira vainqueur de ce bras de fer car le fer dans le bras du monstre de l'Alima, c'est la puissance de l'ex-toujours puissance coloniale : la France...

 

                  LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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