Toute l'histoire de l'humanité, celle que l'on présente comme moderne et civilisée est une guerre permanente entre la liberté des masses et la domination des puissants. Si on résumait notre monde, on pourrait dire que c'est une histoire de la quête permanente de la liberté du plus grand nombre menacée par la domination de quelques-uns, domination qui sait prendre plusieurs formes : violente et armée, politique, culturelle, religieuse, économique, éducative, technologique, etc. Et à chaque fois, ceux que l'on dominait ou cherchait à dominer devaient trouver la réponse adéquate de résistance. Ceux qui se sont battus pour une juste cause dans le passé ont toujours évalué la nature et les forces de l'adversaire pour ensuite définir la forme que leur lutte allait prendre. Les Français sous l'occupaton sont entrés en résistance car leur armée avait été vaincue par l'armée allemande plus puissante lors de la seconde guerre mondiale. La résistance appelait inévitablement la clandestinité et des actions d'un certain type comme du sabotage. Les Algériens aussi face aux Français, après la défaite de leur mouvement armé, sont entrés en résistance face au colon français. Et on peut multiplier les exemples. Lorsqu'une réponse face à l'oppression ou à la domination ne fonctionne pas, il faut réfléchir et trouver autre chose. A ceux qui doutaient que l'Europe qui n'écoute que ses intérêts allait finir par soutenir Denis Sassou Nguesso, les récents événements sont édifiants : entendre que la Communauté Européenne va venir en aide au Congo, après la Turquie et la Chine, est une reconnaissance tacite de la dictature sassouiste. Il faut donc arrêter d'aller parloter à Bruxelles car cela ne sert strictement à rien. Ceux qui veulent sauver Sassou de la faillite n'ont pas d'état d'âme : ils pensent d'abord à leurs intérêts et non au peuple congolais. C'est ridicule de continuer d'aller caqueter à Bruxelles. L'Occident a conscience que si le Congo se démocratise, toute l'Afrique se démocratisera et la conséquence sera que les pilleurs ne pourront plus librement venir se servir librement chez nous en matières premières. Cela, ils ne le veulent pas ; c'est pourquoi ils soutiennent Denis Sassou Nguesso et vont l'aider à payer ses mercenaires pour continuer à massacrer les Congolais. Il est hors de question pour eux d'arrêter une si belle prédation en symbiose dictature + pilleurs qui dure depuis trente-trois ans...
Au Congo, depuis 1997, nous sommes face à une dictature armée, féroce, à caractère tribal qui tient tous les maillons du pays. C'est une colonisation organisée autour d'une ethnie-Etat jouant à la démocrature, une ethnie-Etat qui possède tous les pouvoirs et, la lutte dans ces conditions, je l'avoue, est bien difficile mais pas forcément perdue d'avance.
Nous avons essayé la politique administrative de la lutte que l'on désigne sous le vocable d'opposition politique pacifique. Denis Sassou Nguesso a été battu dans les urnes le 20 mars 2016 mais monsieur 8 % refuse de s'en aller, ne veut pas quitter le sommet de l'Etat. Pourquoi ? Parce que son pouvoir n'est pas démocratique et ne vient pas des urnes mais de la force, de la violence armée, des armes. N'oublions pas qu'il a pris le pouvoir par le moyen d'un coup d'Etat militaire. Il n'est donc pas étonnant que la répression armée de sa soldatesque, milice déguisée en armée, soit la seule réponse qu'il manie le mieux.
Dans une vraie démocratie, c'est la joute d'idées qui compte. On y va de son empoignade projet contre projet, les médias pour tous. Les partis battent campagne, le peuple tranche dans une élection et la justice avalise. Là, une organisation de type opposition administrative avec partis et militants fonctionne et apparaît comme la réponse adaptée à l'environnement politico-social. Maintenant, posons-nous la question : l'opposition bureaucratique et administrative au travers des partis ou des organisations politiques est-elle la réponse appropriée ou adéquate en face du système prédateur et fasciste venu du bord de l'Alima ? Si on raisonne un peu, en tenant compte de ce qui se passe sur le terrain, on ne peut aboutir qu'à une seule conclusion : la réponse que nous apportons pour déstabiliser ou évincer Denis Sassou Nguesso et son régime n'est pas la bonne. C'est comme si on disait que les mots peuvent vaincre les armes. Regardez la réaction de la France frappée par un terroriste de Daesh, quelle est-elle ? Elle va aller bombarder de plus bel la Syrie. Elle vaut ce qu'elle vaut mais le gouvernement de France Hollande, entre autres décisions qui vont se prendre, riposte par la force. La terreur appelle la terreur. La force appelle la force. La force ne respecte que la force. Ensuite, on discutera, on négociera et on rebâtira la Syrie. Et ce sont les sociétés françaises qui s'en chargeront...
Au Congo, l'opposition intérieure croit qu'il faille rester dans sa zone de confort administrative pour faire tomber Sassou. Si les mots, les phrases, les discours, les réunions, voire les meetings pouvaient faire tomber Denis Sassou Nguesso, cela se saurait. Il y a longtemps que cela aurait déjà été le cas. Non, l'opposition administrative en forme de partis politiques ne vaut que dans une démocratie, pas dans une dictature armée. Il faut envisager autre chose. Je ne m'étalerai pas ici mais regardez ce que fait Sassou : arrestations arbitraires, bombardements préventifs, marginalisation des non-Mbochis, affaiblissement de la partie de l'armée qui se veut républicaine, corruption des esprits ou assassinats quand c'est nécessaire. Sa réaction face aux revendications justes de notre peuple est la violence armée par le biais de sa milice ethnique. On ne peut pas jouer au démocrate devant un dictateur ; c'est ridicule. C'est comme si deux personnes ne parlaient pas le même langage : il y a d'un côté les mots et de l'autre la kalachnikov et les bombes. D'un côté le droit et la raison, de l'autre la force et la mort.
Madame Munari et le professeur Zacharie Bowao doivent sortir de leurs zones de confort pour entrer en résistance et lorsqu'on entre en résistance, on entre en clandestinité. Plus question de proclamer à hue et à dia ce que l'on va entreprendre. C'est ce que vient de faire Ntumi. le pasteur Ntumi est entré en clandestinité forcée ; il est obligé de reprendre la veste du résistant comme une camisole de force. En politique, c'est toujours l'adversaire qui vous impose la nature de la lutte et si vous n'êtes pas capables de vous hisser sur le même terrain ou sur le même niveau que lui, alors, il est certain de gagner et de toujours régir les rapports à sa guise.
Une bonne résistance se fait dans la clandestinité et non dans son lit avec un verre de chocolat au bec. Il faut lâcher la Primus, la Ngok et la Kronembourg pour entrer en clandestinité et mieux organiser la résistance. Si vous n'êtes pas capables de le faire, alors vous n'êtes pas de vrais hommes politiques. Il est temps de passer d'opposants à résistants. En toute clandestinité...
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
Interrogé récemment sur son éviction à la tête du FROCAD, Pascal le Petit mbendé de Loudima qui redoute de se faire dévorer par Denis Sassou Nguesso, le Cobra Royal de l'Alima, préférant plutôt le servir, a tenu à minimiser l'événement. A l'entendre parler, les esprits faibles pourraient croire que le FROCAD n'a plus lieu d'être sur deux points :
1) Le respect de l'ordre constitutionnel, dans la mesure où le monstre de l'Alima a réussi illégalement (coup d'Etat constitutionnel) à avaliser sa fausse Constitution en violant celle du 20 janvier 2002 qui reste pourtant et malgré tout et contre tout - LA SEULE VALABLE A CE JOUR ;
2) La restauration de l'Alternance Démocratique, parce que résigné et CORROMPU, il préfère passer à autre chose, vu que Sassou a succédé à Sassou, au mépris total de la volonté populaire. Aussi a-t-il reconnu tranquillement le coup d'Etat de monsieur 8% - afin de vivre en paix en cassant les cacahuètes sur le dos de ses militants qui ne l'ont même pas plébiscité lors du scrutin présidentiel du 20 mars 2016.
Ce traître passé maître dans l'art de la manipulation, pour avoir été le directeur de l'école de l'agitation politique du PCT, avoue d'une certaine façon qu'il est le serviteur volontaire de Denis Sassou Nguesso, le dictateur - puisqu'il reconnaît ce dernier comme son maître - alors que Denis Sassou Nguesso, si l'on considère le droit, a perdu l'élection anticipée du 20 mars 2016 et qu'il ne peut se maintenir légalement au sommet de l'Etat qu'au regard de la Constitution du 20 janvier 2002 selon laquelle son mandat prendra fin avant le 15 août 2016. Monsieur Pascal Tsaty Mabiala, il est une chose de supporter et d'endurer un dictateur parce qu'il terrorise son peuple mais il en est une autre de le reconnaître comme le souverain légal qu'il n'est pas :
CE QUI COMPTE POUR CARACTERISER UN REGIME, CE N'EST PAS LA FACON DONT ON CONSERVE LE POUVOIR MAIS CELLE PAR LAQUELLE ON EST ARRIVE AU SOMMET DE L'ETAT...
Ne soyez pas étonnés si éjecté de l'UPADS un jour, il réagisse comme Clément Mouambe en encartant au PCT - qu'il n'a par ailleurs jamais quitté. En vérité, la taupe Tsaty Mabiala est toujours membre du PCT dont il a transposé les méthodes au sein du parti dont il est l à la fois l'espion et le fossoyeur.
Pascal le petit a tort parce que nous n'avons pas renoncé à revendiquer le respect de l'ordre constitutionnel et lorsqu'on est un démocrate, on ne peut y renoncer - en dépit de tout. Quitte à mourir de faim...
Claudine Munari vient à son tour d'asséner que Denis Sassou Nguesso ne sera plus le roi à partir du 15 août 2016 - conformément à la Constitution du 20 janvier 2002 toujours en vigueur lorsqu'on est légaliste. Et ce n'est pas parce que l'on a joué le jeu de battre Sassou à son propre jeu que cet objectif n'est plus valable. Au contraire ! Certes, le monstre de l'Alima est au sommet de l'Etat mais nous savons tous qu'il ne s'y maintient que par la force et non par le respect du droit. Il reste hors-la loi faisant la loi du plus fort parce qu'il est celle qui écrit et réécrit les tables de la loi du gangstérisme d'Etat - ce que le faible Tsaty Mabiala approuve ; il préfère se concentrer sur sa mangeoire personnelle aux trois palmiers que sur le droit qui ne peut rien face aux armes des mercenaires de Sassou qui le tiennent en respect.
Tsaty Mabiala est un rat palmiste qui ne vise plus la gestion du palmier tout entier, ni celle de tout le régime de noix de palme mais se contente de quelques noix, tout au plus. Ses rêves de pouvoir du temps où il affirmait fièrement à Dolisie qu'un PASCAL (LE GRAND) pouvait en cacher un autre (lui, Pascal, le petit), se sont envolés quand il a réalisé qu'il n'a même pas obtenu la majorité à Loudima. Nous estimons que l'ordre constitutionnel doit reprendre son cours dans notre pays, n'en déplaise aux traîtres comme Tsaty Mabiala. Sans cette exigence, nous ne sommes ni des républicains, ni des démocrates !
Quand il estime que l'alternance n'a plus droit d'être, il avoue ne pas être un démocrate mais un soumis. Il reconnaît la dictature et baisse le froc pour se faire écarteler le fion - là où une femme, Claudine Munari, lève la tête. Dans ces conditions, comment peut-il rester à la tête de l'UPADS qui est dans son essence le premier parti républicain et démocratique du Congo - si on suit l'esprit de son fondateur ?
Nous demandons aux militants de ce grand parti de le virer lors de la réunion du Conseil National qui se tiendra à Dolisie à la fin du mois de juillet. Pascal Tsaty Mabiala est un traître doublé d'un collabo qui a trahi le parti aux trois palmiers et ses militants ainsi que le Congo et les Congolais. Si vous, base de l'UPADS, tenez à désinfecter ce parti du poison purulent de ce mbende de Loudima, il faut qu'il quitte la tête du parti. Nous n'avons pas besoin de rongeur au sommet des trois palmiers. Comment pouvons-nous espérer assainir le pays si nous ne parvenons même pas à nettoyer un grand parti de ses rongeurs collabos ? La reconquête et la restauration de la démocratie passe par l'assainissement des partis politiques congolais. Il est un proverbe kugni qui dit : " les poux attaquent toujours par la tête ". Tout épouillage se fait donc par le haut...
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
COMMENTAIRE : Profitant du mail de madame Delphine Baya transformé en article, nous venons apporter un éclairage un peu moins tiré émotionnellement, sur la danse diplomatique avec musique congolaise sous tintamarre médiatique mais sur pas de danse chinois au rythme mandarin. Jetons un peu de lumière sur le voile diplomatique pour mieux cerner ce qui se passe dans notre pays. En effet, il y a toujours un écart entre ce qui se passe réellement et ce que l'on nous en dit. Les intérêts de Sassou ne sont pas ceux des Chinois et de la Chine, dans la mesure où les deux camps n'ont pas les mêmes problèmes. Lorsqu'on parle de partenariat gagnant-gagnant entre la Chine et le Congo, on ne vous dit pas toute la vérité : il y a toujours un qui gagne plus que l'autre et surtout, il y a un perdant dans cette manigance jaune-crocodile : le peuple congolais.
Denis Sassou Nguesso ignore ce qui motive et ce que pensent vraiment les Chinois et leur gouvernement car ce qui les intéresse, ce ne sont que nos richesses, nos terres, notre littoral, bref, toutes nos ressources. Quant à Denis Sassou Nguesso Gakosso, le dit si bien : il s'agit de sauver la dictature de la faillite. En effet, si Denis Sassou Nguesso ne parvient plus à payer ses mercenaires, miliciens et serviteurs, le système s'arrêtera et se retournera contre lui. Et il lui faut éviter cela - même s'il faut vendre tout le pays aux Chinois.
VOUS AUREZ COMPRIS, JE L'ESPERE, QUE LES INTERETS DE DENIS SASSOU NGUESSO NE SONT PAS CEUX DU PEUPLE CONGOLAIS QU'IL NE PREND, PAR CONSEQUENT, MEME PAS LA PEINE DE DEFENDRE AUPRES DES ETRANGERS COMME LES CHINOIS, ENTRE AUTRES ! ILS SONT MEME DIAMETRALEMENT OPPOSES : LE PEUPLE VEUT SE DEBARRASSER DE CE TENIA NOMME DENIS SASSOU NGUESSO ; DENIS SASSOU NGUESSO, AU CONTRAIRE, VEUT RESTER ACCROCHE A L'ESTOMAC NATIONAL APPELE CONGO ! VOILA LA STRICTE VERITE. IL FAUT TROUVER UN PUISSANT TENIAFUGE POUR NE PAS DIRE VERMIFUGE CAR LA PARASITOSE DURE DEPUIS TRENTE-TROIS ANS - SURTOUT QUE LE PARASITE S'EST MULTIPLIE...
Les Congolais ne sont plus les maîtres chez eux face aux étrangers qui nous tuent mais qui sont ensuite protégés par notre soi-disant "police" ; cela ne va pas du tout s'arranger au cours des années qui se profilent si rien n'arrête la dictature des crocodiles du PCT. Le Congo est pris au piège entre plusieurs cupidités.
Dire que le Congo est béni - alors qu'on lui fait du mal en livrant son peuple en captivité auprès des Chinois est monstrueux, monsieur Gakosso. Vous êtes un fils indigne de la terre de nos ancêtres. Comment le Congo peut-il être un pays béni si, en dépit de toutes ses richesses, les Congolais, fils du NTSI, meurent de faim et de soif ? N'est-ce pas là, au contraire, les signes d'une malédiction ? Avec Denis Sassou Nguesso, nous, Congolais des quatre points cardinaux du pays, vivons sous le spectre de la malédiction depuis trente-trois ans et, peu importe que quelques-uns tirent leur profit de cette descente aux enfers. Il faut en mettre fin au plus vite. D'une bénédiction ne peut découler le MAL, la souffrance absolue, la pauvreté pour 92% de la population, la misère, le trauma à vie, la MORT. Distillez ce mensonge à ceux qui tirent profit de l'ethnie-Etat car ceux qui, médiocres et incompétents, s'enrichissent au détriment des fils dignes de notre pays, peuvent croire qu'ils sont bénis - alors qu'ils entraînent le pays de leurs ancêtres vers les abysses de la colonisation financière auprès de la Chine.
SI LE YUAN EST NOTRE AVENIR, ALORS LES CHAINES DE L'ESCLAVAGE FINANCIER SERONT JAUNES - SE SURAJOUTANT AUX FERS BLANCS DE LA CAGE BIEN BLANCHE DU FRANC CFA. LE CFA NOUS ENFERME, LE YUAN NOUS ENCHAINERA...
Apprendre la mise en place de la convertibilité yuan-cfa avec cours du yuan dans notre pays est déjà assez révélateur de l'emprise de la Chine sur notre pays mais s'entendre dire de la part d'un pseudo-ministre que le gouvernement chinois a racheté toutes les dettes d'entreprises chinoises du Congo apporte la précision de la mainmise coloniale par l'emprise économico-financière des "yeux bridés" sur notre pays.
La dette jaune vous étrangle par les boules de la vie. Et là, vous lâchez prise et cédez tout. Qu'on se souvienne que dans une transaction de quelque nature que ce soit, la diplomatie, c'est l'art de ne présenter à son interlocuteur que les intérêts qu'il est supposé récolter dans l'opération en prenant le soin de masquer les siens. Quelle générosité ! La Chine a la main généreuse. Sa cure d'acunpucture sur débit d'Etat n'est qu'un déplacement de toutes les douleurs sur une plus grosse aiguille. Que Ngakosso ne se réjouisse pas trop vite : les Mandarins ne nous font pas de cadeau. Cette opération cosmétique ne fait que différer une plus grosse douleur. La Chine rit jaune, yeux plissés, en annexant le Congo qui devient une province chinoise. Disons-le clairement : le Congo est en passe de devenir une triple colonie : française, mbochie et chinoise.
Au pays de Mao, cela fait un moment que les ombres chinoises sont devenues capitalistes puis impérialistes puisqu'elles vendent même du chien. La Chine veut dévorer le monde en commençant par l'Afrique. Gros appétit pour un grand pays hyperpollué en voie de désertification sur industrialisation sauvage. Elle veut des ressources et des terres arables. L'occupation illégale d'archipels et d'îles sur la mer de Chine expose le sens du sourire jaune aux dents blanches bien pointues amatrices de riz : " Nous y en a conquérir le monde ! 'joutez-nous di riz !" Qui empêchera les Chinois d'occuper le nord du pays ? Entre deux canailles, il faut redouter celui qui mange du riz avec des baguettes !
La Chine s'est réveillée et elle ne compte plus se rendormir. Si elle se réveille, elle ne vous garde pas éveillé mais vous administre un somnifère en cadeau : il faut bien que quelqu'un dorme pour la bonne marche criminelle des affaires. Le Congo reçoit le baiser de la mort du kung-fu chinois. Déjà que les pauvres Congolais voient les Chinoises vendre des mikatés dans nos rues... La Chine exporte ses prisonniers et ses mendiants pour en faire des patrons au Congo et ailleurs avec rétrocession d'une partie de leurs salaires à l'Etat chinois. Non seulement, ils embauchent peu pour juste apporter une coloration locale à leur personnel mais ils vont prendre le petit boulot du Congolais. Attendez-vous qu'ils viennent pêcher le ngoki sur la rivière Alima. Le péril jaune est dans la maison jusque dans la couche de l'autochtone. Il est trop tard : nous sommes trop faibles pour arrêter le tsuki chinois, un tsuki de la mort lente...
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
Bonjour,
Je suis vraiment indignée de voir qu’une semaine de la jeunesse sera organisée à Brazzaville pour les jeunes Congolais et tous les intervenants viennent du même département, la Cuvette. N’existe-t-il pas d’autres intellectuels dans les autres départements du Congo-Brazzaville ?
Un nouveau Directeur Général a été nommé à Radio Congo, M. Modeste ELENGA remplace M. YOMBHI. Toujours les cadres du même département, n’est_ce pas là une insulte aux cadres des autres départements du Congo-Brazzaville ? Où est donc la rupture prônée par M. SASSOU le 16 avril 2016, lors de son investiture ?
Avec la nouvelle République de M. SASSOU, Télé-Congo est devenue une télé tribale, on fait la promotion des personnalités de la même tribu et on fait passer des émissions au cours desquelles les gens s’expriment uniquement dans la même tribu. Ce qui est une atteinte à la démocratie.
Hier soir, j’ai suivi avec une très grande attention l’intervention de M. NGAKOSSO, Ministre de M. SASSOU. Il nous informe que le gouvernement chinois a racheté les dettes que le Congo-Brazzaville avait contractées auprès des entreprises privées chinoises, mais il nous donne aucune explication, sur quelles bases le Congo-Brazzaville va s'acquitter de sa dette à l'égard des Chinois ? Va-t-on encore brader les richesses du sous-sol congolais pour rembourser le gouvernement Chinois?
M. NGAKOSSO vient sur la chaîne publique pour faire la promotion de la Chine. Les autorités Congolaises et M. NGAKOSSO feraient mieux de bien gérer l’argent public au lieu d’aller quémander l’argent en Chine pour résorber la dette Congolaise.
Quand M. NGAKOSSO cite le Général de GAULLE : « Les Etats n’ont pas que des sentiments mais des intérêts ». Puis il cite Total qui est la première entreprise française au Congo-Brazzaville. Que veut-il dire par là ? Veut-il inciter les Congolais à détester la France ? Le peuple Congolais n'est pas dupe. Je pense que le Congo-Brazzaville est indépendant depuis plus de 55 ans et M. SASSOU est au pouvoir depuis plus de 32 ans. Qu’est ce qu’il a fait quand on voit aujourd’hui les Congolais livrés à eux-mêmes ? Jusqu’à quand va-t-on spolier les ressources du sous-sol Congolais ? On va encore laisser aux générations futures des dettes qu’elles n’ont pas contractées.
M. NGAKOSSO nous dit encore : « Le Congo est un pays pilote (cobaye, ndlr) en matière de coopération avec la Chine ». Que fait-on de tous ces apports de coopération avec la Chine et avec tous les pays cités par ce Ministre de M. SASSOU ?
Ensuite M. NGAKOSSO ajoute qu’il y a quelques semaines, il était reçu au Quai d’ORSAY à Paris et les enjeux économiques entre la France et le Congo-Brazzaville sont tels que les deux pays sont unis par un mariage solide et les relations entre les deux pays sont en train d’être consolidés.
Le journaliste Jean Claude KAKOU a posé la question à M. NGAKOSSO : Les Congolais disent que M. SASSOU est allé solliciter l'aide financière de la Chine, combien d’argent les Chinois ont prêté au gouvernement Congolais ? Le Ministre de M. SASSOU n'a pas répondu et a dit que ces questions seront abordées dans un autre cadre.
Le Journaliste Joachim MBANDZA a demandé à M. NGAKOSSO si le ciel est bien bleu entre la France et le Congo-Brazzaville, est-ce qu’il y a une visite prévue de M. SASSOU en France ? Réponse de M. NGAKOSSO : « Les Etats n’ont pas de sentiments mais n’ont que des intérêts, la plus grosse entreprise française c’est Total. La France est liée à notre pays par l’histoire et qu’il y travaille avec le Ministre français AYRAULT sur la visite de M. SASSOU en France». .
Le journaliste IKAMA a posé une question au sujet du rachat de la dette Congolaise par le gouvernement Chinois.
D’après M. NGAKOSSO : « La dette congolaise est due à la crise du prix du baril de pétrole, que désormais le Congo-Brazzaville traitera directement avec le gouvernement chinois, au lieu de traiter avec les entreprises privées ». J’aurais souhaité qu’au lieu de parler de la chute du prix du baril de pétrole, que M. NGAKOSSO reconnaisse que ses ami(e)s et lui-même confondent les caisses de l’Etat à leur propre caisse. Le Congo-Brazzaville est devenu vraiment leur propriété privée. M. ADADA a été pendant longtemps Ministre, il vient d’être nommé Ambassadeur du Congo-Brazzaville en France. Le Congo-Brazzaville est géré comme une épicerie familiale. On prend les mêmes et on recommence et on nous parle de rupture.
M. NGAKOSSO invective ensuite la Diaspora congolaise de France qui ne fait que de la subversion sur Internet. Pour M. NGAKOSSO : « Il est temps que les compatriotes vivant à l’étranger manifestent de l’amour pour le pays, construisent des maisons comme le font les Sénégalais, les Maliens et les Cap-Verdiens qui construisent chez eux ». Je me permets de dire à M. NGAKOSSO que les Congolais de France, grâce aux transferts d’argent qu’ils envoient à leurs parents jouent le rôle d’Assistantes sociales. Ce que l’Etat Congolais n’arrive plus à faire, ce sont les Congolais de France et de la Diaspora qui le font. Je souhaiterais que M. NGAKOSSO puisse respecter les Congolais de France et ceux de la Diaspora.
Nous savons tous que M. NGAKOSSO est si riche ; quel quartier a-t-il construit à Brazzaville et ailleurs ? Peut-il justifier la provenance de ses biens ? Est-ce que c’est avec son salaire de fonctionnaire congolais qu‘il dispose d’un parc automobile aussi garni de véhicules de luxe ? S’il peut vendre au moins dix de ses véhicules, il pourra ainsi résoudre les problèmes de certains compatriotes.
Un journaliste demande à M. NGAKOSSO : « En vous écoutant, c’est comme s’il n’y avait que les Congolais qui tirent profit de cette coopération avec la Chine ». Un autre journaliste renchérit sur la manière dont les employés Congolais sont traités par les employeurs Chinois installés au Congo-Brazzaville. M. NGAKOSSO répond que « Les Congolais cessent de rêver de la France, … que le Congo-Brazzaville est un pays béni de Dieu. Le principe des chinois, c’est gagnant–gagnant ». Question sur le traitement des Congolais par les entreprises Chinoises ? M. NGAKOSSO répond que « Cette question relève d’un fantasme occidental. Les Chinois aiment travailler. Les Congolais doivent aimer le travail et ce sont des supputations des gens qui n’aiment pas travailler, or, les Chinois, ce sont des gens qui aiment travailler ».
J’ai été abasourdie d’entendre M. NGAKOSSO , Ministre d’un Etat porter un jugement négatif à l’égard de ses compatriotes et défendre les employeurs chinois travaillant au Congo-Brazzaville. M. NGAKOSSO nous apprend que les Chinois sont de grands travailleurs, donc M. NGAKOSSO sous-entend que les Congolais sont des fainéants. Un Ministre qui n’a aucune considération à l’égard des travailleurs Congolais, c’est vraiment grave, c’est une insulte aux travailleurs Congolais. On se met à plat ventre devant l’argent des chinois.
J’attire l’attention de M. NGAKOSSO, qu’un jour viendra où il ne sera qu’un simple citoyen. La vie nous réserve des surprises. Il ne doit pas oublier ses origines familiales. J'invite M. NGAKOSSO à construire un local pour le personnel de la Mairie de Makélékélé qui travaille en plein air depuis le mois d'avril 2016 au lieu de s'en prendre aux Congolais de France et de la Diaspora.
J'ai suivi sur Télé-Congo cette semaine, l'intervention du Président d'Eni Congo qui disait que le gouvernement Congolais ne paie jamais ses dettes. Donc M. NGAKOSSO et ses collègues feraient mieux d'honorer leurs engagements.
Les proches de M. SASSOU ne font rien pour apaiser la situation ; ils passent leur temps à attiser la haine entre Congolais. Ce qui est vraiment déplorable.
Claudia SASSOU constate aujourd'hui enfin sur Télé Congo : "Les jeunes de Talangaï sont oisifs et elle veut les former". C'est bien, vaut mieux tard que jamais car il est préférable d'apprendre aux jeunes à vivre de leur travail au lieu de les transformer en éternels assistés.
Pourquoi M. Paul Marie MPOUELE serait-il le seul opposant habilité à intervenir sur Télé Congo ? Pourquoi les autres opposants n'ont-ils pas le droit de s'exprimer sur Télé Congo-Brazzaville ?
J’espère que Dieu rendra justice au peuple Congolais et que ceux qui succéderont à M. SASSOU puissent mettre en place une vraie démocratie et que les Congolais de tous les départements soient traités sur le même pied d’égalité.
Bonne soirée.
Delphine BAYA
De manière générale, la monnaie est une pièce stratégique de la souveraineté d'un pays. Ne pas avoir la maîtrise de sa monnaie revient à ne pas avoir les manettes de son économie dans la mesure où on n'en contrôle pas les mécanismes de l'échange. Or, ne pas contrôler son économie, c'est ne pas contrôler sa politique, sa société, bref, tout le destin national. Les Allemands ont inventé la monnaie coloniale sous le nazisme pour piller les ressources des pays européens sous leur occupation, un principe qui a très bien été repris par les Français au détriment de leurs colonies. Contrôler la monnaie d'un pays, c'est en quelque sorte contrôler son économie, bref, son indépendance. Le franc cfa est la partie visible de la poursuite de la colonisation française sur nos pays en Afrique centrale et ailleurs. La France peut bloquer une de ses ex-toujours colonies en agissant juste sur le registre de la monnaie. Pour illustration, sachez que le président Laurent Gbagbo en a fait les frais, lui qui projetait même de battre monnaie en Chine. Idriss Déby Itno, président du Tchad, s'est plaint de ne pas avoir pu obtenir de la France des liquidités - alors que le Tchad voulait s'équiper pour combattre Boko Haram. Un fait est évident : en matière monétaire, de nombreux pays sont toujours des colonies de la France et l'on pourrait de prime abord penser que toute situation qui permet de desserrer l'étau financier de ce pays sur ses anciennes colonies est une bonne chose. Hélas, quand c'est le fait d'une dictature, on est en droit de se poser des questions : on pourrait, par exemple, voir l'argent détourné des Trésors Publics de la CEMAC se retrouver en Chine. Surtout quand le dictateur agit seul - sans l'aval de son assemblée nationale et sans la présence de son pseudo premier ministre Clément MOUAMBE.
Denis Sassou Nguesso a séjourné en Chine du 4 au 8 juillet 2016. Parmi les accords qu'il a signés avec les Chinois celui de la convertibilité du franc cfa en yuan avec possibilité d'utilisation des deux monnaies en Chine et en zone CEMAC fait couler beaucoup d'encre. Disons d'entrée de jeu que le franc cfa est une monnaie coloniale dont la production est contrôlée par la France qui n'a pas perdu le droit de battre sa monnaie coloniale arrimée à l'euro, une monnaie avec un taux de change invariable par rapport à l'euro comme ce fut le cas par rapport au franc français - ce qui est un handicap sérieux pour ses ex-toujours colonies qui subissent les fluctuations monétaires sans être capables de réagir en dévaluant ou en survaluant la monnaie. Et surtout, c'est la France qui détermine la quantité de liquidités dans son pré carré colonial.
Nombreux demeurent dans le préjugé que le franc cfa ne peut pas s'échanger directement avec une autre monnaie sans passer par l'intermédiaire de l'euro, soit de la Banque de France. Ceux-là crient au bluff de la part de Denis Sassou Nguesso qui ferait pression sur la France afin qu'elle ouvre les vannes et lâche un peu plus de cfa sur le Congo et les pays de la CEMAC affaiblis par la baisse du prix du baril de pétrole. A tous ceux qui estiment que la chose n'est pas possible, nous disons qu'elle l'est et si on n'était pas en dictature, on aurait pu saluer une telle démarche qui concerne pour l'instant la zone CEMAC mais qui ne tardera pas à inspirer la Communauté Economique de l'Afrique de l'Ouest. Une fois le billet de francs cfa imprimé, pourquoi l'Etat détenteur de celui-ci devrait d'abord avoir la bénédiction de la France pour l'utiiser à sa guise ? Si les pays de la CEMAC et de la CAO ne peuvent pas avoir d'emprise sur leur monnaie, ils doivent la changer ou du moins, la reconfigurer pour qu'elle passe de monnaie coloniale à monnaie réellement communautaire. la BSCA ou Banque Sino-Congolaise pour l'Afrique pourrait très bien étendre ses tentacules en Afrique de l'ouest d'autant plus facilement que la Chine est en affaires avec de nombreux pays de cette zone.
Certains se disent que Denis Sassou Nguesso n'a pas le pouvoir d'engager des accords sur une monnaie communautaire. On oublie qu'il peut très bien avoir reçu l'aval d'Idriss Déby et de Paul Biya entre autres, vu que tous les pays de la zone franc sont en affaire avec la Chine - même si l'économie chinoise connaît un ralentissement. Si la convertibilité du franc cfa en yuan est une bonne chose, cela n'est pas seulement valable pour le Congo-Brazzaville, dans la mesure où tous les pays utilisant le franc cfa peuvent profiter de cette opportunité pour contourner l'étau monétaire français. En tout cas, le Cameroun où se trouve le siège de la BEAC, à ce que nous avons pu lire pour le moment, semble satisfait de la démarche.
Nous nous demandons quels sont les enjeux de cette convertibilité pour la France, les ex-toujours colonies de la zone CFA et la Chine ? Pour l'instant, la France conserve le pouvoir de battre la monnaie et de pourvoir ses comptes d'opérations ou comptes d'escroquerie. Le taux de change par rapport à l'euro reste invariable jusqu'à nouvelle dévaluation décidée par la France seule ; cette invariabilité du taux de change par rapport à l'euro pourrait rendre le franc cfa vulnérable par rapport au yuan : en effet, la Chine peut décider de dévaluer ou de survaluer le yuan tandis que la CEMAC ne pourra pas agir de même sur le franc cfa. Si les Africains n'ont aucun pouvoir sur le franc cfa, en quoi est-il leur monnaie ? Le CFA est le baromètre d'un impact politique de la France, en fait, une suprématie, sur ses ex-toujours colonies.
Un ami vient de nous dire que les Mandarins sont redoutables en affaires et qu'ils ne peuvent que sortir gagnants dans cette affaire. Le fait qu'ils aient accepté de collaborer avec la BEAC va leur permettre de ramasser les centaines de milliers de milliards de francs cfa cachés sous les matelas pour les stocker dans leurs banques - en les transformant en yuans s'il le faut. Et en ne regardant que les pays de la zone CEMAC, les réserves sont importantes. Ils auront ainsi une soupape de sécurité face à la dette exorbitante que le Congo, par exemple, a à l'égard de la Chine - en détenant des milliers de milliards de francs cfa en concurrence avec la Banque de France leur émettrice.
Denis Sassou Nguesso espère ainsi remettre en confiance son créancier jaune qui lui prêterait à nouveau des yuans directement sans passer par l'intermédiaire de l'euro et enverrait les hommes d'affaires chinois investir au Congo - notamment dans ses Zones Economiques Spéciales, vu que leurs gains pourront désormais se transformer en yuans sans passer par la banque de France pour la convertibilité. De franc cfa====> euro====> yuan, on passe à cfa <====> yuan. Théoriquement, c'est une simplification mais dans la pratique, on peut imaginer des bâtons juridiques prévus par la France...
Qu'on ne rêve pas trop cependant : la Chine n'a pas l'intention d'industrialiser l'Afrique ; si telle était son intention, en plus de cinquante ans, cela aurait été fait ! Loin de la Chine l'idée de faire de l'Afrique une concurrente industrielle. Remarquez que la Chine construit des routes, immeubles et barrages mais pas d'écoles d'architecture, de ponts et chaussées ou d'écoles d'ingénieurs. L'Europe a commis l'erreur d'industrialiser la Chine ; la Chine ne commettra pas l'erreur d'industrialiser l'Afrique qui doit rester un entrepôt de matières premières...
Sassou et les Chinois ont ainsi trouvé le moyen de contourner le pouvoir bloquant et prélevant de la Banque de France qui retient - sans aucune raison la moitié de notre argent dès qu'une opération passe par la Banque de France.
Il est donc normal que l'on se réjouisse en Afrique centrale. Néanmoins, comment va réagir la France, elle qui par Total et ses multinationales comme Bolloré nous aide à renflouer 75% de notre budget national ? Le Congo va-t-il vendre son pétrole directement à la Chine sans intermédiaire ? Comment l'Hexagone va-t-il vivre cet affront chinois ? Peut-on imaginer que demain la Chine batte le franc cfa ? Nicolas Sarkozy avait estimé que cela n'était pas tolérable car la France risquait de perdre son rang de puissance mondiale en dégringolant à la vingtième position. Quel intérêt ont les Français à voir le franc cfa devenir une monnaie libre et internationale ? Si tout ceci est du bluff, alors Sassou est un grand joueur d'échecs.
Le Congo est en faillite. la Bête de l'Alima a besoin d'argent frais. Si cet argent ne peut provenir de la Banque de France, il peut désormais provenir de la Banque de Chine - sans intermédiaire. La Chine détient d'énormes devises étrangères - tant en euros qu'en dollars. Sassou pourrait même directement échanger ses francs cfa contre des dollars ou des euros - sans risquer de se voir ponctionner la moitié dans des comptes d'opération. Grâce à l'argent des comptes d'opération, la France, avait expliqué Denis Sassou Nguesso, pouvait lever des fonds sur les marchés financiers à faible taux d'intérêts. Le fait que des transactions financières échappent au contrôle de la France ne peut qu'affaiblir son pouvoir sur ses ex-toujours colonies.
Et si on pousse un peu la réflexion, on pourrait penser que si le franc cfa est convertible en yuan, qu'est-ce qui l'empêcherait d'être directement convertible de façon générale dans une autre monnaie ? Les enjeux de cette nouvelle posture initiée par les pays de la zone CEMAC sous la houlette du GRAND NDZOKOU est une audace qui va desserrer l'étau de la Banque de France sur nos économies. Si cette démarche n'était pas le fait d'une dictature, on aurait pu applaudir mais attendons de voir. La Chine tient Sassou par l'endettement. Elle est la première gagnante car sa colonisation économique fait un pas énorme...
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
Chers Camarades,
Pour les militants infatigables que nous sommes, il est des moments d'incertitude et de doute où la politique porte un souffle nouveau, refait sens, provoque l'envie de se remettre en cause, d'aller aux réunions, de débattre, de porter la parole, de ne plus subir, de s’écarter surtout de nos petits appareils fédéraux verrouillés et gangrénés par les ambitions égocentriques de quelques-uns, embourgeoisés et “notabilisés”, empêtrés dans leurs intérêts égoïstes, prêts à tous les reniements, à toutes les trahisons.
Nous sommes de ceux, dans le Parti Congolais du Travail-Canal Historique (PCT-CH), qui ont décidé de ne plus assister, les bras ballants, à la grande braderie de nos idéaux. S’il le faut, nous quitterons ce Parti qui nous a été confisqué et au sein duquel nous ne comptons plus guère que lors des visites présidentielles en France et/ou en Europe, ou lors d’élections, ou encore pour voter des investitures dont on sait pertinemment qu’elles sont décidées sans nous, souvent dans des cercles restreints où le népotisme fait loi.
Nous sommes de ceux qui ont décidé de se compter, puis de se retrouver autour des valeurs que nous n'avons jamais abandonnées. Depuis fin octobre 2015, nous sommes nombreux à nous rencontrer régulièrement, que ce soit à Paris, Amiens, Bordeaux, Nantes, Rennes et Reims, nombreux à ressentir et à partager ce moment intense, celui où la flamme qu'on croyait morte se rallume dans le cœur des militants que nous n'avons jamais cessé d'être.
Nous ne sommes pas que des militants déçus du vieil appareil du Parti Congolais du Travail. Nous sommes là, venus de nos sections, le temps d'un échange politique, certains avec la tentation de ne plus jamais en faire partie, d’autres avec le désir d’y revenir, mais cette fois pour expliquer aux autres que c'est désormais ailleurs que le Parti Congolais du Travail se reconstruit pour porter notre ambition toujours intacte de changer l'avenir du pays.
Nous, militants de toujours du PCT, que nous ayons conservé ou non notre adhésion au Parti, nous savons ce que nous ne voulons pas ! Nous rejetons en bloc la poursuite de la politique de terreur et de confiscation des libertés et des biens par le Président Denis Sassou Nguesso, dont les orientations politiques et socio-économiques aggravent les injustices, les inégalités, la misère et le chômage, creusent un fossé toujours plus profond entre les différentes couches de la population, entraînant la mise à feu et à sang du pays.
Mais nous savons aussi ce que nous voulons : d'abord et avant tout en finir avec le pouvoir autocratique pour mettre en place une vraie démocratie.
En disant cela, que faisons-nous d'autre que proclamer que nous sommes du Parti Congolais du Travail-Canal Historique (PCT-CH), celui de Marien Ngouabi ! Celui des Camarades Diawara, Ikoko, Bakékolo, Olouka, Ambroise Edouard Noumazalay, Lékoundzou Itihi Ossétoumba, Pierre Nzé, Pierre Moussa, Claude Ernst Ndalla, Clément Miérassa, Camille Bangou, Benoît Moundélé Ngollo, Atondis Lékas Momondjo, Maxime N’Débeka… le Parti des Camarades qui, suite à leurs erreurs politiques et/ou économiques, savaient faire leur auto-critique. Nous réaffirmons notre exigence pour le respect de l'ordre constitutionnel et l'alternance démocratique, y compris au sein du Parti, à l’opposé de ce que le Camarade Denis Sassou Nguesso, Président du Comité Central, et les associations fantoches tentent de faire accepter de force aux Congolais. Nous voulons un Parti Congolais du Travail moderne, à visage humain.
À Paris, nous avons décidé de soutenir les plateformes IDC-FROCAD, ceux qui luttent aussi et qui organisent la résistance pour construire en profondeur la démocratie au Congo-Brazzaville. Nous sommes des insoumis au Parti dans sa forme rétrograde et ethnocentrique, et au régime dictatorial de Brazzaville, abusif, agressif, incarnant un modèle médiocre qui gouverne grâce à l'argent détourné. Nous, nous voulons un Parti Congolais du Travail qui rassemblera des jeunes, des femmes et des hommes de toutes conditions, autour d’une doctrine moderne au cœur de laquelle se trouvent de nouvelles valeurs d’équité et de probité morale, cristallisées dans un véritable pacte social. Nous n'avons pas changé, nous voulons réellement dynamiser notre formation politique, contrairement à ceux qui sont en train de la dynamiter de l’intérieur.
Sommes-nous pour autant, mes Camarades et moi, devenus des “clowns délinquants”, des faussaires, comme l’affirment nos "anciens camarades ", auxquels l’honnêteté, le courage et la lucidité politique semblent manquer, et qui, pourtant, reconnaissent en aparté la justesse de nos critiques et la droiture de notre positionnement dans l’Appel du 18 juin 2016 ?
À ce propos, on pourra peut-être nous reprocher de ne pas avoir respecté la procédure relative à la diffusion de cet Appel. C’est pourquoi nous laissons à l’appréciation de la Commission Nationale de Contrôle et d’Évaluation les questions de forme et de la crise au sein de la Fédération du Parti de France et celle de la Commission Européenne du Parti. Je ferai juste aimablement remarquer que, par souci d’équité, il conviendrait alors de convoquer les Camarades Denis Sassou Nguesso, Denis Christel Nguesso, Gilbert Ondongo, Firmin Ayessa, Jacques Bouya et Hugues Gouolondélé, pour avoir enfreint de nombreux articles des statuts du Parti !
Depuis les campagnes présidentielles de 2009 et 2016, à l’occasion desquelles l’Éléphant a été choisi comme emblème du candidat du PCT en remplacement du logo historique avec l’Etoile, la Houe et le Marteau, nombre de militants et de sympathisants du Parti sont désorientés, surtout dans les zones rurales, et restent méfiants. Car à travers les instances de ce “PCT-Éléphant”, c’est notre destin que les dirigeants du Comité Central essayent de lier à celui d'un seul homme et de sa famille. Erreur funeste ! Mais quand s’est donc imposée l’idée saugrenue de faire accepter au Parti Congolais du Travail l’Eléphant comme emblème pour son candidat ? C’est l’une des questions auxquelles il faudra répondre au prochain Congrès du Parti, qui devrait être le Congrès de la Refondation et de la rupture avec les anti-valeurs.
Si nous avons justement choisi de soutenir loyalement et totalement les plateformes IDC-FROCAD composante JMMM, c'est parce qu'elles représentent pour nous aujourd'hui "la coalition de la raison et de l'espérance", comme nous l'avons exprimé dans notre Appel du 18 juin dernier. Une coalition dans laquelle on trouve aussi des camarades du Parti responsables de la situation politique, économique et financière de notre Nation. Nous assumerons ce bilan avec eux.
Étonnemment, l'élection présidentielle du 20 mars 2016 nous permet aujourd’hui de percevoir toutes les facettes du tyran et de la dictature installée qui scrutent et structurent notre vie politique. Nous allons changer cela, mais en attendant, notre responsabilité est d'assumer nos choix et de faire un travail pédagogique de formation, d’éducation et de prospective politique auprès des camarades à l’extérieur et à l’intérieur du Congo.
Nous savions déjà, depuis le“ dialogue” de Sibiti, et à travers les manigances du PCT, que " le Camarade" Denis Sassou Nguesso serait candidat, après avoir changé la Constitution du 20 janvier 2002, en faisant sauter les verrous de l’âge et du nombre de mandats. Les débats de la session de décembre 2014 au sein du Comité Central auguraient de ce non-événement. Pas question pour nous, qui sommes restés fidèles aux valeurs et aux principes de ce Parti créé par le camarade Marien Ngouabi, de battre campagne pour référendum du 25 octobre 2015 et des présidentielles du 20 mars 2016, ce qui aurait pour conséquence de légitimer les reniements et les trahisons.
Quelle image de Marien Ngouabi, du Parti Congolais de Travail (PCT) et du Congo-Brazzaville aurions-nous donné et donnerions-nous en nous rangeant, comme si de rien n'était, derrière un candidat sortant qui aura passé 32 ans à renier, un à un, chacun des engagements pris par lui devant les Africains, les Congolais, et les militants ! Nous avons reproché et condamné pour moins que cela aux présidents Joachim Yombi Opango et Pascal Lissouba.
Nous en sortirions non seulement humiliés en tant que républicains et démocrates, mais surtout nous trahirions notre idéal. Faire campagne pour Denis Sassou Nguesso, faire semblant de croire aux nouveaux engagements qu'il ne manquera pas de fouler aux pieds comme à son habitude, cela reviendrait à tuer, et cette fois-ci définitivement, Marien Ngouabi, le Parti Congolais du Travail et la crédibilité de son idéal dont nous, militants, portons une part dans l’Histoire de ce pays.
Ce moment, sauf à vouloir rester spectateur, ce qu'aucun militant aguerri ne saurait accepter, il fallait le saisir. C'est pourquoi nous avons longuement réfléchi avant de choisir d'être aux côtés de l'IDC-FROCAD composante JMMM. Aux côtés, pas derrière ! Ce temps-là est révolu, on a assez donné ! Aux côtés de Charles Bowao et de Claudine Munari, en prison avec Jean-Marie Michel Mokoko, Jean Ngouabi, Anatole Libongo-Ngoka… dans la clandestinité avec André Okombi Salissa et Marion Michel Madzimba, dans la souffrance avec les populations du Pool et en exil à travers le monde. Nous y sommes, nous osons l’affirmer haut et fort.
Vous l'avez peut-être compris, chers Camarades, nous ne sommes pas des groupies. Et il ne faudrait pas nous prendre pour des amateurs en politique. C'est pour cela que nous sommes rassemblés, non pas comme des supporters, mais comme des militants, en conscience, dans un sursaut républicain.
Nous, c'est qui ? C'est quoi ? À l'origine, un observatoire d'ex-responsables du PCT France/Europe, mais toujours militants, rassemblés il y a plus d'un an à l'appel et à l'initiative d’Isaac Djoumali Sengha et de moi-même (Paolo Benjamin Moussala).
Beaucoup de Camarades, venus du PCT et d'autres mouvements, nous connaissent bien. Car il y a de cela plus de sept ans, sous l'impulsion de notre aîné, le camarade Jean-Jules Okabando, membre du Comité Central, nous avions, avec deux autres camarades, réveillé le Parti Congolais du Travail en France et en Europe. Nous faisons partie des voix qui comptent sur "la place de Paris", à en juger par l’écho retentissant de l’Appel du 18 juin 2016.
Aujourd'hui, nous nous organisons dans toute la France, de façon complètement horizontale et décloisonnée. Nous n'avons pas le culte du "chef", conformément à nos statuts. Nous saluons le courage des Membres du PCT de Pointe-Noire qui ont rejoint le Cercle de réflexion de Mpita, ceux de Brazzaville de Talangaï et de Ouesso qui ont répondu favorablement à l’Appel du 18 juin 2016. Comme l’immense majorité des Congolais, ils condamnent l’arrestation illégale du Général Jean-Marie Michel Mokoko et celle de tous les acteurs politiques. Si le Parti est encore à l’écoute du peuple congolais, il faut les libérer sans conditions.
Chez nous, les mots prennent tout leur sens, et des Camarades, pour la plupart des militants du Parti qui n'ont pas quitté le Comité de l’Île-de-France ou le Comité Inter-Régional de France, sont venus nous rejoindre. Nous nous réunissons régulièrement sur Internet, dans des locaux appropriés, ou dans des cafés aussi s'il le faut... Ils n’ont pas renié leur adhésion à l’Appel du 18 juin 2016, malgré les pressions de Brazzaville et les intimidations des parents et amis proches du pouvoir. Nombre de Camarades, le plus souvent des provinces de France, déprimés et en complète déshérence par manque de structure, frappent à notre porte et nous reprochent de ne pas les avoir associés à notre action.
Nous regrettons d'avoir eu à connaître ce que nous ne voulions plus connaître. Chance ou expérience, comme il vous plaira de l’appeler, mais aussi force politique, cette école du militantisme fait que, parce que nous avons été ou sommes encore membres du Parti Congolais du Travail (PCT), nous savons tout ce qu'il faut faire et ce qu’il ne faut pas reproduire. Nous disons à ces Camarades : « N’ayez pas peur, venez avec nous, c’est la voix de la Paix, c’est la voie de la Raison historique ! »
Cette force, c'est à nous aujourd'hui, ici et maintenant, de la construire, pour que chacun d'entre nous puisse demeurer sans embarras et gêne au Parti Congolais du Travail-Canal Historique, qui s’est débarrassé de son lourd passé et qui a expié ses fautes à la Conférence Nationale Souveraine. Un parti qui a fait allégeance au souverain primaire, surtout pas à un individu, ni à un quelconque groupe. C’est pourquoi nous pouvons paraphraser sans crainte Charles Zacharie Bowao en disant : " Il n’est de souveraineté respectable qui ne fasse signe au progrès humain et social. Le Congo n’est pas en marge de la communauté internationale. Aucun pays ne peut vivre en autarcie dans ce monde devenu village planétaire, où désormais la jurisprudence a instauré un droit transculturel et international de juger et d’agir, au nom de la protection de l’humanité ". Je récuse ! Lettre Ouverte du 20 janvier 2015.
Camarades, il n’est jamais trop tard pour bien faire. À bon entendeur salut !
Paolo Benjamin MOUSSALA
Membre du Parti Congolais du Travail Canal Historique.
En regardant ce selfie de maître Ibouanga, j'ai éprouvé de la peine. L'image du Général Jean Marie Michel Mokoko amaigri parce que certainement mal nourri ou peut-être déjà empoisonné m'a donné les larmes aux yeux. Son regard trahit le manque de sommeil ou du moins un sommeil de mauvaise qualité. C'est un homme visiblement fatigué, éprouvé dans sa chair par les conditions carcérales les pires au monde et peut-être par la maladie. Sassou a emprisonné l'espoir d'un peuple. Oui, au Congo, de façon générale, l'espoir est en taule. Seul le crime est en liberté.
Le Général Mokoko est un soldat. Un homme paré à supporter tous types de tortures, un esprit capable d'endurer n'importe quel environnement. On aurait pu croire que son rang ferait qu'il soit logé à une meilleure enseigne mais c'est sans compter sur l'esprit revanchard de Denis Sassou Nguesso qui veut briser l'homme qui a eu le toupet de le battre à une élection présidentielle en le critiquant au passage. Le Général Jean Marie Michel Mokoko frise les soixante-dix ans. Il n'est plus dans la force de l'âge. Tout pour lui se joue certainement au mental. Hélas, plus il passera du temps dans ce nid à germes pathogènes qu'est la prison, plus son espérance de vie se réduira. Les prisons au Congo sont des mouroirs à petit feu. On y entre humain ; on en sort zombie.
A croire le symbole du Christ, tout semble dire que personne ne peut sauver un Messie sur cette terre face aux pesanteurs méphitiques du MAL. Le Général Mokoko a été abandonné par les signataires de la Charte de la Victoire laquelle prévoyait qu'à l'arrestation d'un des signataires de ladite charte, tous les autres se constituaient prisonniers. De même que le Messie fut abandonné par ses disciples, de même le Général Jean Marie Michel Mokoko est abandonné par la plateforme FROCAD-IDC impuissante.
Loin de moi l'esprit de fanatisme, moi qui n'ai qu'un seul parti : le peuple. Un peuple au nom duquel on rend la justice en république. Une vraie république. Nous, au Congo, nous sommes en dictature. Quoi que l'on reproche à cet homme, à tort ou à raison, l'assassiner à petit feu est un crime contre l'humanité. Le Lion De Makanda est un fils de la nature, de la grande forêt équatoriale qui lui a communiqué le goût de la liberté. La liberté, le premier trésor de l'existence, de la vie, de l'homme. Même la démocratie est fille de la liberté car elle n'est que liberté de choisir et garantie des droits et des devoirs qui s'en suivent. Toute dictature est un viol de la liberté, de la vie par les forces de mort.
Si le Général Jean Marie Michel Mokoko ne s'était pas présenté au scrutin présidentiel du 20 mars 2016, sa vie serait bien différente aujourd'hui. Il a entendu l'appel du peuple, un peuple qui se tait aujourd'hui, impuissant face à une redoutable machine de mort. Quiconque manifeste de l'intérêt pour le pouvoir suprême au Congo se dresse en rival de Denis Sassou Nguesso, lui, le seul mastodonte, le seul attritré à être le roi du Congo.
Que les soldats de la république regardent cet homme, un des leurs, un frère d'armes, dont le seul tort pour le moment est d'avoir été plébiscité par une grande partie des électeurs. Qu'ils le regardent droit dans les yeux et qu'ils se disent qu'il leur revient de sauver le soldat Mokoko, de le sortir des griffes de la mort. Non, ce n'est pas au peuple de le faire, son rôle est de choisir. Il l'a fait. Son choix a été floué. Par la force des armes. La solution n'est plus au niveau du peuple à moins qu'on veuille que les mercenaires étrangers face une boucherie de nos compatriotes comme ils le font au Pool. Il a dit que celui qui tue par l'épée meurt par l'épée - même si de nombreux criminels meurent de mort naturelle. Nous croyons que ce qui est né par les armes ne peut périr que par les armes.
Les faits nous le disent chaque jour que Denis Sassou Nguesso détruit notre pays. Qu'enfin la force soit au service du peuple et de la liberté. Nous avons la faiblesse de croire qu'au fond de nos soldats, même des miliciens de Sassou, il reste encore un peu de grandeur humaine, de courage et de sens de la justice.
Soldats du Congo, ceux qui vous ont mis au monde vous regardent. A vous de mériter le droit et l'honneur d'être considérés comme des soldats de la république, des soldats du peuple et non des bourreaux du peuple qui vous a donné la vie - parce que vous obéissez aveuglément à un monstre. Quel drame de voir un soldat tourner son arme contre son propre peuple. Nous, le peuple, vous demandons de délivrer le Congo, vous qui protégez le crime et le vice au pouvoir.
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
COMMENTAIRE : Ceci est un article tiré d'un commentaire certainement posté par un soldat ou un officier congolais que nous avons tenu à publier pour que son message soit accessible à tous. Si l'armée redevient une armée républicaine au service du peuple, l'éléphant perdra ses défenses. Nous savions qu'avec l'accumulation des excès, l'armée n'allait pas tarder à réagir - d'autant qu'elle est délaissée et désarmée au profit de milices et de mercenaires étrangers.
Quoi qu'il en soit, c'est un texte qui marque une évolution des mentalités au sein de notre armée confinée au rôle d'agence de sécurité au seul service d'un homme, d'un monstre, d'un bourreau de notre peuple : Denis Sassou Nguesso.
Au passage, nous saluons le fait que Pascal Tsaty Mabiala ait été viré de la tête du FROCAD. Il ne reste plus qu'aux militants de l'UPADS de terminer le travail : la base de l'UPADS qui a voté contre le tueur infatigable de l'Alima ne peut pas avoir à la direction de son parti un homme qui reconnaît un hold-up électoral, un homme qui méprise leurs votes. Il nous semble que la rupture entre Pascal le petit et le parti aux trois palmiers est inévitable. Nul besoinpour cela d'attendre un Congrès car il s'agit d'un acte de HAUTE TRAHISON DU PARTI ET DE LA NATION.
TRES LARGE DIFFUSION.
LION DE MAKANDA, MWAN MINDZUMB', MBUTA MUNTU
Il faut être clair et dire les choses comme elles sont : le petit Pascal qui veut faire oublier le GRAND PASCAL à l'UPADS - parce qu'il ne lui arrive pas à la cheville - est passé de pseudo-opposant à traître et de traître à collabo. Ses derniers propos montrent en effet qu'il s'est totalement désolidarisé de la ligne de l'IDC-FROCAD défendue par le professeur Charles Zacharie Bowao pour prêter le flanc au régime Denis Sassou Nguesso avec lequel il collabore pour ses propres intérêts et ceux de la Bête dont il est le serviteur obligé. Tsaty Mabiala en appelant au dialogue avec le régime dicatorial qui assassine les Congolais est devenu un collabo. Un collabo est un traître qui participe sciemment à la réalisation des objectifs de l'ennemi ou de l'oppresseur contre son propre peuple - dans son intérêt et celui de l'ennemi de sa mère-patrie. Oui, bien sûr, les Tsaty Mabiala du Congo sont nombreux ; je vous le concède.
En reconnaissant le coup d'Etat électoral de monsieur 8%, monsieur Pascal Tsaty Mabiala est passé de pseudo opposant à traître de la nation. Et sa tentative de justification ne rime à rien car on n'apaise pas un peuple floué de ses droits en reconnaissant le non respect de ses droits et de sa volonté. Voici ce qu'il déclare dans son dernier discours :
« La direction nationale de notre parti en toute responsabilité (sic) et en toute conscience prenait acte des résultats annoncés par la Cour constitutionnelle et demandait à ses militants de s’abstenir de tout acte attentatoire à la paix ».
En prenant le soin de se cacher derrière la direction nationale de son parti, Pascal le petit prenait son courage à deux mains pour assumer qu'il reconnaissait et une cour constitutionnelle inconstitutionnelle et des faux résultats au scrutin présidentiel du 20 mars 2016. Ce n'est pas normal de la part d'un candidat à l'élection présidentielle qui sait que les résultats du scrutin du 20 mars 2016 ont été truqués, conduisant à un coup d'Etat électoral après le coup d'Etat constitutionnel. Non seulement Pascal le petit reconnaissait le coup d'Etat électoral de monsieur Denis Sassou Ngueso mais il appelait aussi sa base à le reconnaître en respectant le statu quo. En effet, lorsqu'on demande à ses militants de s'abstenir de tout acte attentoire à la paix, l'écureuil de Loudima les appelle à reconnaître sans broncher la violation du verdict des urnes.
Djibril a rompu et avec le FROCAD et avec l'IDC, une plateforme qui ne reconnaît pas la fausse victoire de Denis Sassou Nguesso. En toute conscience, parce que la sienne était achetée, Tsaty Mabiala alias Djibril, prêtait le flanc et acceptait de s'incliner face à monsieur Denis Sassou Nguesso qui a entubé la pute qu'il est contre des espèces sonnantes et trébuchantes. La direction de l'UPADS le suivait dans sa traîtrise et appelait les militants du plus grand parti du Congo à faire la même chose. Quelle honte !
Il est une chose de vouloir la paix et une autre de cautionner un hold-up électoral. Reconnaître une victoire volée revient à insulter le peuple et cela ne garantit en rien la paix. Sassou ne s'est pas gêné de bombarder le Pool en dépit de la reconnaissance de son coup d'Etat par Tsaty Mabiala et Parfait Kolélas. Les arrestations des opposants sont légion et les assassinats d'innocents continuent...
En déclarant ce qui suit, on peut aisément comprendre que Pascal le petit a lâché la plateforme FROCAD-IDC pour tendre son cul poilu au PCT pour se faire mettre dans le derrière. C'est la soumission volontaire de la pute obligée de vendre ses charmes pour survivre :
« S’agissant du Frocad, dont l’UPADS est membre, il est apparu la difficulté réelle d’asseoir une organisation structurée et solidement implantée en raison sans doute de cet esprit du provisoire qui a présidé à sa création et qui nous a poursuivi tout au long de notre existence. Il a cruellement manqué la solidarité tant espérée entre les candidats. Ensuite l’occupation géographique du terrain pendant la campagne électorale telle que préconisée par les candidats n’a pas obéï à l’objectif de cette stratégie. Il faut être honnête de reconnaître que le Frocad et l’IDC ont bon an mal an rempli leur mission même si le résultat n’est pas au rendez-vous et cela pour d’autres raisons que nous n’avons pas prévues »
C'est lui Pascal Tsaty Mabiala, le premier à avoir lâché la plateforme FROCAD-IDC qui parle de "difficulté", de "manque de solidarité entre candidats", de "manque d'organisation". Et comment peut-on comprendre ses propos quand il estime que la plateforme FROCAD-IDC n'a pas atteint ses objectifs - alors que deux de ses membres se sont retrouvés au second tour ? Il faut ajouter que l'UPADS sous la traîtrise de Tsaty Mabiala Pascal le petit ne prend plus ses décisions en accord avec le FROCAD qu'il préside pourtant et l'IDC. Le traître Djibril a pris ses distances avec l'opposition intérieure malmenée par le PCt tandis que le professeur Charles Zacharie Bowao refuse de cautionner le viol de la volonté du peuple. Le FROCAD doit tirer les conséquences de la trahison du peuple congolais et révoquer Pascal Tsaty Mabiala. Le petit Pascal n'a plus vocation et à présider le secrétariat de l'UPADS et à diriger le FROCAD. Accepter un tel pseudo-opposant traître à la tête de ces deux institutions revient à faire acte de complicité.
Pascal le petit aurait pu s'arrêter là. Cependant, en incitant à aller au dialogue sous la houlette d'un usurpateur, il devient le complice et le collabo de Denis Sassou Nguesso - ce qu'il a toujours été par ailleurs. Voici ce qu'il a le toupet de dire :
« Notre pays a une forte tradition de dialogue avec ce point d’orgue qu’a constitué la Conférence nationale souveraine de 1991 qui, il faut le reconnaître, a éloigné le spectre de guerre civile qui rôdait autour de nous en ces années–là. A cet égard, l’Upads estime que le président de la République devrait créer les conditions d’apaisement et faciliter la tenue du dialogue que demande l’opposition et avec elle sans doute, la majorité silencieuse »
C'est une erreur de croire qu'en soutenant le monstre de l'Alima, on éloigne le spectre de laguerre civile qui commencera au nord du pays. C'est en faisant acte de justice envers la volonté du peuple qu'on éloigne le spectre de la guerre civile.
Denis Sassou Nguesso n'est plus un président de la république, vu qu'il a été battu dans les urnes. En lui reconnaissant un pouvoir qu'il n'a plus, Pascal Tsaty Mabiala s'incline en sa qualité de corrompu devant Denis Sassou Nguesso dont il veut défendre les objectifs en appelant au dialogue. Par nature, un dictateur ne dialogue pas : il impose sa volonté par dessus TOUT. Pascal Tsaty Mabiala s'est couché les fesses en l'air ; il appelle tout le monde de faire pareil. Or, c'est un acte de lâcheté quand ce n'est pas la signature d'un corrompu. Cela, Pascal le petit le sait très bien.
Pascal Tsaty Mabiala a infiltré l'UPADS qui est devenue un parti vassal du PCT. Il a trahi les idéaux de ce parti fondé par le professeur Pascal Lissouba et a craché sur la volonté du peuple congolais en sa qualité de cheval de Troie de Denis Sassou Nguesso. Le pseudo-opposant qu'il est a lâché la plateforme FROCAD-IDC. En appelant au dialogue sous la conduite d'un usurpateur multirécidiviste, d'un gangster d'Etat, il montre à la face de tous les Congolais qu'il est devenu un collabo de Denis Sassou Nguesso.
Pour tenir ses engagements, il doit rester à la tête de l'UPADS, coûte que coûte. C'est le deal qu'il a avec Sassou Voilà pourquoi il rejette l'idée d'un conseil national qui devait se tenir en juin ajourné sine die aux calendes grecs. Les militants envisagent une pétition pour évincer le faux opposant traître et collabo mais cela ne suffira pas. Tsaty Mabiala a verouillé le parti aux trois palmiers qui ne donnent plus des noix de palme.
Avant de chasser Denis Sassou Nguesso, les Congolais doivent se débarrasser de Pascal Tsaty Mabiala pour récupérer la machine UPADS. Pascal le petit est un écureuil qui a caché les régimes de noix de palme des trois palmiers afin de s'en gaver seul, en donnant quelques noix à Boungouandza et aux autres. Pour libérer les palmiers et les rendre à nouveau fertiles et productifs, il faut chasser la taupe du PCT.
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
DESOBEISSANCE MILITAIRE À PARTIR DU 8 JUILLET 2016
Déclaration militaire.
Officiers supérieurs et subalternes, sous-Officiers et Hommes de troupes, j’aimerais m’adresser à vous tous, en vous rappelant que nous sommes les forces armées congolaises et non privées.
Au regard de tous ce que traverse actuellement notre pays, l’injustice et le désordre qui gagnent les rangs de notre armée.
Aujourd’hui, le général Sassou nous prend pour des minables hommes en faisant appel aux troupes étrangères afin de tuer notre peuple. Un peuple sans défense et sans recours.
Hier encore, il a démis des officiers supérieurs comme le colonel Ntsourou, le Général Mokoko, le Général Andely et j’en passe.
Jusqu’à quand allons-nous assister à l’injustice d’un plan qui ne veut que la conservation du pouvoir sous son pied ?
Nous ne sommes pas dans une monarchie ou un royaume, nous avons fait le serment de défendre notre peuple et de sauvegarder l’intégrité de notre paix menacée par la présence de troupes mercenaires sur invitation du général Denis Sassou-Nguesso.
En marge de la désobéissance civile, chers frères d’armes, la constitution de notre pays nous oblige à résister face à des comportements néfastes. Nous en sommes capables et nous devons le prouver aux yeux du monde que nous sommes une armée nationale et non politique.
Les politiques et le peuple ont montré leur volonté démocratique et certains sont embastillés.
Chers frères d’armes, je vous invite tous à une désobéissance militaire sans fin jusqu’au départ des troupes mercenaires de notre territoire et la libération du Général Jean Marie Michel Mokoko.
Que tous ceux qui ont des armes lourdes ou légères, à partir du 8 juillet 2016, de 2h à 5h, que tous les militaires où qu’ils se trouvent, dans toutes les villes du Congo, ouvrent le feu pour demander le départ de ces troupes criminelles.
Il n’y a que les cadavres qui n’ont pas le courage d’agir. J’invite le peuple à rester chez lui pendant une semaine à partir de cette date car les forces armées congolaises mèneront une opération de désobéissance militaire tous les jours jusqu’à obtenir notre exigence.
Nous ne pouvons accepter que le groupement para commando soit totalement désarmé en faveur de civils dirigés par le député Mouagni Aimé Hydevert.
Vaillantes Forces Armées Congolaises, le peuple déterminé compte sur nous.
Vive la Désobéissance militaire !
Vive les FAC !
Vive la République du Congo !