COMMENTAIRE : Face à la stratégie de l'immobilisation (arrestations arbitraires, résidence surveillée et forcée en parfaite violation de la liberté de circuler, assassinats, etc) de l'opposition ourdie par la dictature de monsieur 8%, André Okombi Salissa a compris qu'il fallait entrer en clandestinité pour organiser une résistance plus efficace. A l'heure actuelle, il représente un grand espoir pour notre peuple du fait qu'il a pris la défense du peuple qui lui a donné la vie. Ils sont deux en clandestinité avec le pasteur Ntumi. C'est donc à partir de ces deux personnalités qu'une véritable résistance peut se mettre en place. Nous conseillons aux autres aussi d'entrer en clandestinité et de sortir de leur zone de confort. La stratégie n'est plus de brailler à hue et à dia qu'on respecte la loi face à un gangster d'Etat qui fait la loi du hors-la-loi mais de se rendre "invisible" pour préparer l'ultime offensive qui vient. Il arrivera bien un moment où la cause du peuple sera entendue par tous, y compris les soldats et mercenaires ethniques du régime et cela sonnera la fin du règne de l'éléphantosaure de l'Alima, le dernier mokilimbembé de la Cuvette. Ne vous laissez pas berner par une quelconque idée de dialogue. On ne peut discuter qu'avec un homme qui respecte les lois de son pays mais pas avec un monstre qui est prêt à massacrer tout un peuple pour assouvir sa mégalomanie.
A partir du 13 août 2016, date qui sonnera la fin du second et ultime mandat constitutionnel de la Bête d'Edou - conformément à la Constitution du 20 janvier 2002 - toujours en vigueur, Denis Sassou Nguesso n'est plus qu'un citoyen ordinaire comme un autre, un justiciable comme un autre. TOUS CEUX QUI CONTINUERONT A LE SERVIR EN LUI OBEISSANT DEVIENDRONT IPSO FACTO COUPABLES DE HAUTE TRAHISON ET SERONT JUGES COMME TELS. Nul n'est obligé d'obéir à un tyran qui martyrise son propre peuple - surtout s'il n'est plus un chef d'Etat. Obéir à Denis Sassou Nguesso à partir du 14 août 2016 reviendra à faire acte de complicité et de crime contre le Congo et tout son peuple. Tous ceux qui reconnaîtront ce régime tomberont eux aussi sous le coup de la loi. Nous l'affirmons de façon péremptoire qu'à ceux-là, il n'y aura pas d'excuse : ils rendront tous des comptes. Nous les pourchasserons même à l'étranger. Nous reprendrons tous les BIENS MAL ACQUIS de l'intérieur (et de l'extérieur) - ainsi que tout l'argent mal acquis. Et cela, sur toute l'étendue du territoire national. Le bras de la justice redeviendra très long après le départ du procureur Talon Dame, l'injusticier par procuration de Denis Sassou Nguesso.
Notre peuple a droit au respect le plus absolu et la meilleure façon de lui faire honneur est de lui rendre justice. Nous approchons doucement de la fin du règne de l'injustice, de l'arbitraire et de la terreur.
Hegel avait raison en affirmant qu'il n'y a de dialectique que de l'esprit. Quand l'esprit change, le changement finit par atteindre Malkout, le monde matériel. Toute révolution est d'abord intérieure avant son explosion en surface. C'est enfouie dans le sol que la graine s'ensemence avant d'émerger jeune plante à la lumière du jour. Le processus de maturation des idées de notre peuple est arrivé à son point de germination. Il nous a fallu du temps pour y arriver mais la libération de la parole est désormais totale et comme nous l'avons prédit, libérée, la parole est devenue active, actions, opposition, résistance, clandestinité. Et au final, SALUT.
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
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Chasser un dictateur est un devoir de tous les démocrates
Appel d’André Okombi Salissa pour une véritable révolution au Congo Brazzaville
Chers amis, cette petite brèche est à l’ensemble des Congolaises et Congolais qui luttent contre le tyran de Mpila. La démocratie de la pensée unique : " tu es contre donc tu intenterais à la sûreté de l’Etat ". L’argument du gouvernement illégal et illégitime de l’usurpateur des élections du 20 mars 2016. La « Nouvelle République » « de mister eight » se construit sur la violence, la terreur, la confiscation de tous les leviers du pouvoir : des médias sous contrôle avec des griots journalistes dotés d’une intelligence artificielle exécutant ad litteram les consignes dictées par le « gourou » de Mpila, une armée inexistante où l’on dénote une présence massive des mercenaires de différents horizons enrôlés au sein de la Garde Républicaine, la police politique et des miliciens de tout acabit arborant les artères de nos villes (Brazzaville et Pointe-Noire), certains envoyés au Pool pour terroriser les populations, un gouvernement fantôche et sans profondeur. De mémoire, le Congo n’avait jamais atteint un tel niveau de cruauté. Comment peut-on se déclarer humain et se faire déshumaniser par un homme, mortel comme vous ? Comment peut-on suivre un homme sans vision réelle et dont le seul mérite est de regarder son bout du nasus et sa petite personne. Manifestement, la seule justification de la violence actuelle est signe d’une fébrilité agaçante qui angoisse le dictateur.
Conscient de son échec du 20 mars 2016, le tyran spartiate n’a pour seule ambition que la conservation du pouvoir. A-t-il conscience que la nature donne et reprend en son temps ? Je crois que non ! Sinon, se comporter de la sorte relève de l’animalité. Devant cette situation ubuesque (arrestation de monsieur Paulin MAKAYA, de monsieur BOUKADIA, du Général Jean Marie Michel MOKOKO, des proches des leaders de l’opposition, des cadres de l’opposition et de la société civile), nous sommes plus que jamais mobilisés pour faire obstacle à cette dictature. Les hommes passent le Congo reste.
Le combat que nous menons en phase avec l’ensemble de notre population se justifie et croyez-moi, le tyran va tomber et avec lui, tous les déshumanisés qui le suivent comme des moutons de panurge. A l’unisson, mettons fin à cette barbarie orchestrée par un groupe d’individus sans aucune humanité, minoritaire dans le pays (8%) qui tentent d’utiliser la violence comme seul projet politique. Cette offensive de la violence et de la terreur engagées contre les dirigeants de l’opposition et les populations civiles pour tenter d’affaiblir la nouvelle majorité issue du 20 mars 2016 trouveront sur son chemin des hommes et des femmes dignes, intègres et soucieux du bien commun.
L’idée d’une tension nord-sud n’ayant pas été suivie de fait et n’existant que dans la tête du tyran et de ses sbires, le dictateur a choisi des termes combien farfelus et grotesques «d’atteinte à la sûreté de l’Etat et de détention illégale d’armes» pour justifier ses manœuvres d’un autre âge. Kimongo aura vécu ! Comme toujours, le mensonge, la répression et la pensée unique sont érigés en projet de société. « Quand un pouvoir en arrive là et a recours systématiquement à de telles pratiques c’est la preuve qu’il est démocratiquement fragile et qu’il veut s’imposer par la force ». Y a-t-il encore un espoir – peuple congolais ? Je vous dirai oui ! Le dictateur ne sachant plus quoi faire, n’ayant plus la main sur l’armée a fait appel à des mercenaires pour assurer sa protection, mater les dirigeants de l’opposition et massacrer les populations civiles. Son seul argument, la guerre civile pour se maintenir au pouvoir. C’est ici, l’occasion de dire aux officiers, sous-officiers, hommes de rang républicains de se tenir prêt pour défendre le peuple.
Congolaise, Congolais, écrivons notre histoire, celle de la libération du pays des mains du Tyran Sassou Nguesso. En ce mois de juillet, je demande à tous (militaires, employés du privé, fonctionnaires, étudiants) de rester chez vous. La désobéissance civile est un droit, voici une occasion de jouir de ce droit sans commune mesure. Dans l’adversité, nous vaincrons. Les plateformes IDC/FROCAD et Société civile restent solidaires et unies.
Vive la démocratie ! Vive le Congo ! Le peuple vaincra !
André OKOMBI SALISSA
SOURCE : http://www.frtdh.org/fr/article/appel-da-andre-okombi-salissa-pour-chasser-le-dictateur-sassou-nguesso-85.html