COMMENTAIRE : Qui est politiquement parlant Clément Mouamba, en fait, Clément Mouambe ? Un texte qui nous est parvenu vous permettra de mieux cerner le brouteur à toutes les cocottes minute politiques, l'enfant terrible de Sibiti. Celui qui a écrit l'article connaît bien la bête politique Mouambe : ambitieux, rancunier, revanchard et changeant comme tous les traîtres. Bref, une vraie mouambe qui glisse.
Pendant que nous recevons cet article, nous apprenons également que monsieur Clément La Mouambe, premier ministre sans pouvoir réel - sinon celui de détourner le budget de son ministère comme les autres "ministroïdes" congolais - accompagné par une délégation de sept personnes, arriverait à Paris aujourd'hui. Il est peut-être déjà là pour une visite privée, paraît-il. Après tout, la Mouambe a aussi besoin de vacances pour laisser la place à l'huile d'arachide. Même le sauté de ngoki du gangster en chef a besoin de changement, de temps en temps. Question incompétence politique, on se fatigue par ailleurs plus vite à ne rien foutre qu'à servir son pays. Clément Mouambe a d'autres enfants à gérer et une revanche à prendre sur le boukoutage et l'histoire. Surtout quand on est passé du bon côté pour avoir (re)encarté au Parti Congolais des Tricheurs et des voleurs. Qui se ressemblent s'assemblent et boukoutent. C'est la loi de la mangeoire royale.
La France accueille avec allégresse les politichiens congolais fous de la dépense car c'est bon pour la balance commerciale française. Le Congolais mode #mboutou mboutou a la dépense facile. Argent facile oblige. Qu'on arrête donc de dire que ce gouvernement de rupture démocratique mais de continuité dictatoriale n'est pas reconnu par la France qui se montre bonne amie des dictatures. Dans la crise électorale gabonaise, la timide réaction du parti socialiste et le silence étudié du gouvernement français nous permettent de douter que l'Hexagone ait rompu avec sa logique coloniale, un euphémisme de la logique esclavagiste à l'égard de ses ex-toujours colonies africaines. Les gouverneurs noirs françafricains prospèrent en longévité politique à l'ombre du bouclier blanc hexagonal. Masques noirs sur peuple, dictatures blanches par procuration.
Ainsi va le pillage mode #mboutou mboutou comme le disent désormais nos cadets. Allons seulement ; ce sont les peuples qui trinquent pendant que Mouambe et les autres racailles continentales se saoulent à l'argent facile sous pillage de ressources de notre continent. Allons seulement. Tant que les peuples trépassent avant nous, les politichiens africains.
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
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« Préparez-vous, cette fois-ci c’est bon ». Ceux qui comme moi ont côtoyé le premier ministre actuel Clément MOUAMBA dans les années 1980-1990 à l’époque où il cumulait les fonctions de banquier et de conseiller économique et financier du président SASSOU I ont à l’esprit la phrase ci-dessus citée, qu’il adressait à son entourage immédiat chaque fois que se profilait un remaniement ministériel au Congo.
Oui, il a toujours rêvé et longtemps rêvé d’intégrer les différents gouvernements du monopartisme et il en a souffert d’en être exclu au point d’en vouloir au président SASSOU NGUESSO et le PCT qu’il quitte déloyalement dans la foulée de la conférence nationale tournant le dos à celui qui l’a nommé à la tête de la Banque Commerciale Congolaise (BCC) avec le succès que l’on connaît.
Il a au passage écrit à cette époque un livre intitulé « Congo : Développement autocentré et endogène » en collaboration avec un autre économiste de l’époque monsieur BABASSANA, livre qui de mémoire d’étudiant d’économie n’a même pas connu un succès d’estime dans la mesure il recommandait un repli sur soi au moment où se pointaient la mondialisation et la globalisation. Conséquence : le Congo connaîtra le plan d’ajustement structurel avec les conséquences sociales notoires.
En 1991, il se rapproche du Professeur Pascal LISSOUBA par le biais du président Augustin POIGNET, son bel oncle à qui il confie la mission de persuader le Professeur Pascal LISSOUBA de le nommer ministre des finances une fois élu en 1992.
Le président LISSOUBA n’aura pas attendu plus d’un an pour réaliser les insuffisances et les limites notoires de ce ministre des finances, il en tire les conséquences en nommant Moungounga Nguila aux finances ; confirmant involontairement la réputation de piètre économiste que véhiculaient en France les anciens étudiants de l’AEC (Association des Etudiants Congolais) vis-à-vis de Clément MOUAMBA.
L’homme a la rancune coriace, coriace comme sa condition de roturier de Ingambélé et Ndingui dans la banlieue de SIBITI, lui qui est allé en pagne à l’école primaire et n’a porté la culotte qu’à l’âge avancée de 11 ans comme il se plaît le dire souvent, « je suis le contre-exemple du déterminisme social » et je me suis vengé contre la nature….
Il gardera rancune contre le président Pascal LISSOUBA au point de déclarer à qui voulait l’entendre que « LISSOUBA au bord du précipice je ne ferai rien pour le retenir », il mettra cela à exécution en témoignant devant la Haute Cour Congolaise dans l’affaire OXY contre Pascal LISSOUBA qu’il charge et culpabilise avec Claudine Munari et la bande des quatre en se blanchissant lui, au passage.
Cette trahison va lui assurer une tranquillité de carrière à la BEAC (Banque des Etats de l’Afrique Centrale) et l’OMAC (l’Office Monétaire d’Afrique Centrale). Intérêt personnel oblige.
Quand l’heure de la retraite arrive, Clément MOUAMBA toute honte bue, reprend sa place à L’UPADS comme cheval de Troie avec la volonté de dynamiter de l’intérieur le parti du président Pascal LISSOUBA en gravitant autour du patriarche et financier NIMI MADINGOU qui l’aide financièrement dans l’attente des législatives de 2012. L’argent roi.
Pendant les législatives de 2012, Clément MOUAMBA s’affranchit volontairement de l’UPADS qui à son entendement a commis le péché originel d’investir le Député sortant Martial De Paul IKOUNGA, son frère ennemi de SIBITI, il se présente en indépendant émiettant ainsi les voix de L’UPADS dans la circonscription au profit de Lézin MOUNGALA le député arlésienne actuel de SIBITI.
Résultat : l’UPADS perd un député, en effet les deux sont battus et Clément MOUAMBA qui s’est endetté, est ruiné ; il en veut à tous les parent de l’UPADS ayant collaboré avec Martial De Paul IKOUNGA.
Le président SASSOU, dans sa perfidie et le concours de Rémi AYAYOS IKOUNGA, nomme en 2013 Martial De Paul IKOUNGA Commissaire de l’Union Africaine chargé des ressources humaines, de la science et de la technologie, ce qui a le don d’irriter Clément MOUAMBA, dans la mesure où monsieur n’a jamais accepté que le leadership de cette contrée qu’est SIBITI lui soit subtilisé. Il aime à s’entourer des béni oui oui. Egocentrisme oblige.
Il entame en coulisse un processus de retour au PCT qui se heurte au refus de NGAKALA qui lui reproche sa traîtrise de 1991.
Dans la foulée de la municipalisation accélérée de la LEKOUMOU, le président SASSOU connaissant les difficultés financières de Clément MOUAMBA, lui confie la mission de neutraliser l’UPADS dans la perspective du changement de la constitution.
Il prendra ce rôle au sérieux en créant l’association APORLEK en association avec l’association PONA EKOLO de Hugues NGOUELONDELE représentée par Elvis OKOMBI TSALISSAN.
Il va alors sillonner le département de la LEKOUMOU pendant tout le processus référendaire et électoral avec tous les moyens logistiques et financiers fournis par la présidence de la république.
Et le couronnement fut sa nomination sans surprise (comme il l’avait dit les jours qui précédaient « Préparez-vous, cette fois-ci c’est vraiment bon ») à la tête du gouvernement afin d’incarner à 73 ans la " rupture ".
Comment la bassesse, la fourberie, la félonie, la lâcheté, la traîtrise, la perfidie, la duperie et la forfaiture ont-elles pu s’incruster dans cette société congolaise qui hier encore avait réussi à survivre aux calamités de l’histoire grâce à sa force morale reposant sur le respect de l’autre, le respect du bien public, le respect de la parole donnée et le bouclier de la solidarité africaine et familiale, comment avons-nous pu tourner si facilement le dos à l’intelligence pour nous embourber aussi profondément dans la médiocrité ? Réponse : C’est le règne de l’argent.
L’argent roi, l’argent devenu maître à étouffer les énergies, dicter les extravagances et les faiblesses de notre société en ouvrant les portes à toutes les indécences et à tous les abus.
L’argent à tout prix a mis en danger la culture authentique de certains de nos compatriotes. Cela débouche sur de moins en moins de liberté, moins de respect les uns envers les autres.
Clément MOUAMBA comme d’autres payera le prix de la trahison, oui toute chose ici-bas a un prix.
Les traîtres s’en sortent souvent grâce à des combines ou au camouflage qui fait partie de leur nature. En réalité le dernier mot reviendra au peuple congolais qui à travers la colère populaire réussit parfois à se venger des traîtres qui piétinent l’intérêt général au nom de leur petit confort personnel.
J. LAYI