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10 novembre 2016 4 10 /11 /novembre /2016 14:18
POOL/GENOCIDE ET DEPEUPLEMENT : POUR LES CONGOLAIS, IL Y A PLUS QUE CRISE PUISQU'IL Y A HOLOCAUSTE

Le mensonge prospère facilement quand il sort d'un lieu de confiance comme l'école, l'université, l'église, l'Etat ou d'une personne qui incarne l'autorité et qui a vocation à être respectée, écoutée et obéie par ses concitoyens. Un dictateur-gangster politique qui squatte le sommet de l'Etat en fait, hélas, partie. Quand Sassou parle, l'appareil médiatique d'Etat répercute sa moindre parole comme des "vérités absolues" - alors que nous sommes juste en pleine propagande, en pleine manipulation.

Il faut toujours répondre à une allégation mensongère en rétablissant la balance de la vérité renversée, la balance renversée de la vérité. En fait, le mensonge est une vérité renversée, une vérité inversée, une vérité travestie, bafouée, occultée, séquestrée, battue en brèche par la propagande ou la manipulation.

Nous remercions nos compatriotes de véhiculer l'information mais parfois, il faut l'analyser, la disséquer et en montrer les erreurs, les manipulations et les mensonges. Surtout quand elle sort d'un détenteur de l'autorité - même d'une autorité qui est en fait une imposture, une grotesque dictature. En règle générale, l'expression "faire autorité" se justifie du fait qu'une personne détentrice de l'autorité a plus de facilité de faire imposer sa parole et son point de vue - même s'il s'agit d'un vil mensonge comme une vérité établie par sa simple parole, du fait de ce qu'il représente.

Denis Sassou Nguesso a tenu une conférence à l'aéroport Maya -Maya après son retour d'Addis-Abeba. Pour lui, il n'y a pas crise. Les hommes politiques (dirigeants) du Pool doivent arrêter de jouer le double jeu - comme s'ils étaient dans les conciliabules secrets des tueurs et assassins mbochis. Sassou demande au peuple de ne pas fuir quand ses hélicoptères bombardent : ils doivent attendre tranquillement la mort. S'ils survivent, ils doivent alors se mettre à sa disposition pour isoler Ntumi - comme si ce n'était pas déjà le cas ! Franchement, cet homme a perdu le sens des réalités. Quand Soumouna, Mayama et tous les environs se vident de leurs habitants, comment peut-il nous faire croire que le pasteur Ntumi n'est pas isolé ? Il doit simplement avouer son échec : il ne parvient pas à capturer le pasteur Ntumi et cette situation l'agace. C'est honteux qu'une armée échoue face à un seul homme, un simple pasteur quoique rompu dans le maniement des armes comme une espèce de Jephté du XXI ième siècle. Jamais le Congo n'a été aussi ridicule à la face du monde. C'est parce qu'une insurrection armée n'a jamais vu le jour avec la ferme résolution de renverser ce mangeur de ngoki que Sassou est toujours le premier gangster d'Etat du Congo. Si un simple pasteur met toute une force publique (en fait une faiblesse publique) en échec, on se demande ce que ferait un véritable commando bien entraîné...

Si Ntumi bénéficie d'un possible double-jeu, il provient des généraux mêmes de Sassou et non des hommes politiques du Pool qui ne sont au courant de rien en ce qui concerne l'opération Mouébara II. La politique génocidaire et de dépeuplement du Pool produit désormais l'effet inverse puisque même ses propres mercenaires trouvent injuste de massacrer de pauvres paysans - sans défense. Ce n'est pas en le faisant qu'on capturera Ntumi ou qu'on poussera les victimes de l'holocauste kongo à la délation. Tout excès finit tôt ou tard par ruiner une entreprise même louable.

Denis Sassou Nguesso, monsieur OUI POUR SANG (un néologisme que j'ai inventé qui circule déjà sur les réseaux sociaux), doit faire attention au whisky, au vieux Scotch de 50 ans d'âge qui lui ruine doucement le cortex. Il a perdu toute lucidité car ses propos sont totalement incohérents. Voici l'homme qui bombarde, tue les paysans du Pool et qui dit qu'il n'y a aucun problème, que les populations fuient pour rien - alors qu'il brûle leurs villages, leurs écoles et leurs hôpitaux. Sassou affirme qu'il n'y a pas à ses yeux de crise dans le Pool mais connaît-il au moins la définition du mot "crise" ? Une crise est une période d'incertitude comme si on se trouvait entre la vie et la mort d'une société, d'une économie (crise de 1929), d'une structure, d'une population, d'une entreprise, d'un pays tout entier voir de toute l'humanité ; la crise est une situation où la perte de quelque chose est en jeu. On peut surmonter une crise et en sortir plus fort comme on peut tout perdre lors d'une crise. Quand on risque de perdre sa vie, il y a crise car on se trouve entre la vie et la mort. On ne peut rester statique lors d'une situation de crise puisqu'il faut absolument rétablir l'équilibre rompu. La solution de Sassou est la suivante : que les Bakongo arrêtent de fuir quand ses hélicoptères bombardent les villages et que les hommes politiques du Pool se mettent avec lui pour traquer Ntumi. En somme, il les invite à la délation et aux massacres de leurs propres parents ! 

Denis Sassou Nguesso est soi-disant un Général d'armée. Qu'il troque la veste contre une tenue militaire et qu'il aille capturer lui-même Ntumi car cela fait huit mois que ses mercenaires écument la région du Pool avec mot d'ordre d'humilier les habitants et de tout brûler sur leur passage - sans trouver la moindre trace de Ntumi qui n'est pas du tout la préoccupation de sa "faiblesse publique" - qui se contente de piller les maisons avant de les brûler pour que les populations ne reviennent pas.

Quand on ne sait plus où dormir parce que les mercenaires de la Bête de l'Alima ont brûlé tout votre village, il y a crise du logement qui vous expose aux éléments et aux maladies, plus quoi manger parce qu'on a abandonné ses champs, crise alimentaire qui pourrait vous faire mourir de faim, plus comment faire pour poursuivre des études, crise éducative mettant en péril l'avenir de milliers de petits bakongo, etc.

Denis Sassou Nguesso tue et détruit le génome kongo mais tout va bien. Il ne faut pas fuir mais attendre les balles de gros calibre de ses hélicoptères pilotés par des mercenaires ukrainiens. Voilà comment un homme qui a demandé à ses mercenaires de pratiquer la politique de la terre brûlée, d'humilier les parents devant les enfants en violant les mères en public et en dénudant les pères devant tout le village fait table rase de ses crimes en affirmant qu'il n'y a pas de problème ! Tout va bien ! Alors, pourquoi les populations qui ont vécu pendant plus de quinze ans avec Ntumi fuient-elles ? Nous avons les preuves que c'est vous qui les massacrez. Allez-vous oser dire que c'est la faute de Ntumi ?

Quand on traque un suspect, on ne crée pas le chaos autour de lui en bombardant, en rasant districts et villages. On mène discrètement une enquête avant de lancer une seule opération juste à propos. Ces bombardements aveugles sont la cause principale de la fuite des populations vers la capitale. Il y a crise dans les familles Bakongo à Brazzaville car il faut nourrir de nouvelles bouches dans une situation de crise économique avec incertitude des salaires et des pensions de retraite payés désormais de façon aléatoire. Franchement, il est à se demander si Denis Sassou Nguesso n'a pas perdu la raison - tellement il vit dans un monde parallèle ! Rien ne justifie de tels propos dénués de sens - même lorsqu'on sue comme lui la haine aveugle et injustifiée du mukongo.

Sous mandat injuste du ministère de l'injustice, Ntumi est déjà recherché par la "faiblesse publique" augmentée de mercenaires de tous bords. ON NE PEUT PAS LE RECHERCHER DEUX FOIS. CELA N'A PAS DE SENS. Il ne revient pas au peuple - surtout pas ses propres frères du Pool de le faire en accompagnant les tueurs de Sassou sur les lieux de leurs crimes, alors que les cadavres puants de leurs parents pourrissent à même le sol. Ce travail est dévolu à la "faiblesse publique" bardée de mercenaires rwandais, angolais et burundais. C'est criminel d'associer de paisibles paysans à pareille chasse à l'homme. C'est honteux et inacceptable que même un gangster d'Etat comme Denis Sassou Nguesso ait une telle pensée.

Qui a armé Ntumi ? C'est bien de se poser une telle question comme l'a fait Pascal, le petit. Il faut ouvrir son esprit et se demander en visant plus large : qui a armé les Cocoyes ? Qui a armé les Ninjas ? Qui a armé les Cobras de Denis Sassou Nguesso ? En 1997, les armes ont largement circulé dans notre pays qui comptaient plus de kalachnikovs que de moungouélés. Nous avons montré que n'importe qui détient en toute illégalité une arme dans notre pays. Alors, il faut plutôt poser le problème du contrôle des armes dans notre pays de façon globale.

Le pasteur Ntumi a tenu sa parole en respectant pendant plus de quinze ans les accords qu'il a signés avec le pouvoir dictatorial de Denis Sassou Nguesso. Les fils du Pool ne doivent pas trahir Tata Ntumi, notre frère de sang, totalement innocent dans une affaire qui est un montage de la dictature pour forcer les membres de la cour constitutionnelle à proclamer monsieur OUI POUR SANG vainqueur d'une élection présidentielle qu'il n'a pas gagnée. S'il vous plaît, ne trahissez pas Ntumi auprès des colons mbochis comme vous avez trahi André Matsoua en le livrant aux colons français.

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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9 novembre 2016 3 09 /11 /novembre /2016 08:19
ETATS-UNIS/ELECTION PRESIDENTIELLE : DONALD TRUMP BAT HILLARY CLINTON

C'est la Russie, amie de Trump, qui doit jubiler. Non, ce n'est pas un cataclysme, ni un tremblement de terre mais tout simplement, l'expression démocratique du peuple américain. Donald Trump est élu président des Etats-Unis avec 288 grands électeurs, la majorité absolue étant fixée à 270 électeurs. Trump vient de battre une candidate de l'establishment en la personne d'Hillary Clinton qui a trente ans de vie politique à son actif. Un homme qui ne vient pas du monde de la politique vient de montrer que la démocratie, ce ne sont ni les sondages, ni la fraude mais le libre arbitre des peuples qui sont libres de choisir qui ils veulent pour présider à leurs destinées. Trump a créé la surprise pour ceux qui croient les sondages mais pas pour ceux qui suivent les discours : l'homme a promis de rendre à l'Amérique sa grandeur et de débarrasser l'Amérique de politiciens véreux. Il a produit un discours plus conforme au rêve américain en faisant à nouveau rêver les Américains.

Reste ce qu'il va vraiment faire. A soixante-dix ans, l'homme d'affaires va plonger dans le monde de la politique en entrant directement au coeur du chaudron. Ceux qui tiennent le dollar l'attendent. L'Amérique est un pays très endetté. Il promet de doubler la croissance mais tout ça pour le moment, ce ne sont que des promesses. Il a néanmoins le bénéfice d'un bon bilan que lui laisse son prédécesseur.

A ceux qui croient qu'il pourrait en résulter de l'avènement de Trump au pouvoir aux Etats-Unis un quelconque changement pour l'Afrique, nous disons : Trump va défendre les intérêts américains. Point. Si Mubama qui a du sang africain n'a pu rien faire pour l'Afrique, ce n'est pas Trump qui fera quelque chose pour nous. Nous saluons juste l'expression démocratique que monsieur Denis Sassou Nguesso n'a pas permis au Congo, pas plus qu'Ali Bongo au Gabon.

En France, on redoute un vrai séisme : Marine Le Pen peut très bien gagner l'élection présidentielle en 2017. Les échecs répétitifs des politiques Droite-Gauche peuvent pousser le peuple français à un choix extrême. C'est une possibilité. La politique n'est plus aussi rectiligne et prévisible qu'on le croit. L'important, c'est le respect du choix populaire. En tout cas, Donald Trump vient de casser une illusion. Impossible n'est pas politique...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 18:29

Tout système est une structure, une mécanique bien huilée qui ne craint pas l'introduction d'un grain de sable qu'il peut facilement entraîner ou écraser. A défaut de détruire un système, on est entraîné par lui. Le système intègre de nouvelles pièces à sa mécanique sans se remettre en cause. La rupture dans les mots, c'est pour le petit peuple qu'on nourrit au mensonge et à l'eau polluée au caca de Denis Sassou Nguesso. La rupture, j'entends l'autorupture pour un système équivaut à un suicide et cela, il n'en est pas question quand il s'agit d'une dictature. On ne change pas le squelette d'un système mafieux. Il faut des personnalités sûres à certains postes pour que le système ne s'enraye pas. Ceux-là ont carte blanche et convolent quotidiennement dans les secrets du capo di tuti. Quand on entre au sein de cette mafia, on se confronte à ces canailles pétris d'orgueil jusqu'à l'anus.

Nous avons prédit qu'il y aurait des changements mineurs lors du remaniement des serviteurs ministériels du vieux Ndzokou, certains caciques comme  Gilbert Ondongo, Jean-Jacques Bouya, Mboulou, Jean-Dominique Okemba ou Jean François Ndenguet qui se définit comme l'épine dorsale du système ndzokou, étant trop influents pour être écartés. L'introduction d'un premier ministre virtuel est un événement mineur. Vous avez vu la mouambe se colorer PCT en intégrant ce parti. Clément Mouambe avait compris qu'il fallait qu'il intègre la machine pour se fondre dans le moule. Personne n'a cru en la sincérité de ce transfuge opportuniste, traître de son Etat pour avoir lâché l'UPADS, son parti d'origine - alors que cela n'était pas nécessaire. Si Sassou l'avait voulu, il lui aurait demandé d'encarter PCT avant de le nommer premier sinistre virtuel.

La nomination de Mouamba répondait à une politique de fausse ouverture visant à atténuer le sentiment de frustration du peuple face à une élection volée par monsieur "oui pour sang", le sang des autres, bien sûr. Clément était un lot de consolation. Il fallait consoler le peuple en lui présentant un premier ministre hors système de figuration qui a vite fait d'encarter au PCT - pour se faire de nouveaux soutiens qui tardent à venir. Tout devait rester immobile en tournant autour de la Bête de l'Alima. Néanmoins, Clément Mouambe s'est pris au jeu et n'entend pas jouer la figuration. Il veut s'imposer. Ce qui le pousse à pimenter la sauce ndzokou. Il faut savoir que les petits malins du régime ne mangent pas de cette sauce-là dans la mesure où ils sont même plus malins que le grand ndzokou lui-même. En tenant le système, la famille mafieuse qui entoure Sassou tient la bête de l'Alima qui n'est rien sans eux. La mouambe n'aura pas assez de piment pour provoquer une diarrhée. Même virtuelle... 

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

CLEMENT MOUAMBE VEUT PIMENTER LA SAUCE NDZOKOU
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7 novembre 2016 1 07 /11 /novembre /2016 17:43
La Cour Pénale Internationale, à la Haye en Hollande

La Cour Pénale Internationale, à la Haye en Hollande

Comment peut-on prêter serment de protéger, de défendre son peuple et au final le massacrer sans ménagement - en le bombardant sans sommation, comme le fait Denis Sassou Nguesso dans le Pool, par exemple ? Comment peut-on ordonner à une force soi-disant publique de massacrer les populations qu'elle se propose de protéger et de défendre - même s'il s'agit de faire couler le sang des autres, les larmes de ceux qui n'appartiennent pas à son ethnie ? Comment peut-elle exécuter un tel ordre contre-nature qui la décrédibilise ? Faut-il être crétin, malade ou défoncé du bocal pour devenir un soldat flingueur de son propre peuple qui lui a donné la vie ? Il y a là un paradoxe qui pose toute la problématique de la force dite publique au sommet de laquelle trône un dictateur - en qualité de chef suprême des armées. A notre avis, plus une force d'Etat, une force dictatoriale qu'une force publique. Ce n'est pas ici, hélas, le propos, la problématique. Il faudra certainement y consacrer un autre article. Sur le plan éthique, il est inacceptable et révoltant de voir un criminel de masse se vautrer dans l'impunité absolue - au prétexte d'une immunité politique somme toute déplacée - car elle n'existe que dans le but de protéger les peuples et non de les vouer à holocauste. Si les justices nationales sont défaillantes, il faut invoquer un stade au-dessus en appliquant le droit international. C'est ce qui justifie certainement l'existence de la Cour Pénale Internationale, en sigle CPI. Il faut bien protéger les peuples de leurs bourreaux, tous les bourreaux et non juste quelques-uns.

D'entrée de jeu, disons ici que nous n'apprécions pas la Cour Pénale Internationale, cette "justice" injuste qui existe juste pour les hommes politiques et soldats de pays faibles, dans son fonctionnement actuel. Une justice internationale avec droit de veto ressemble à la loi du plus fort. Et quand la force exerce la justice, elle est souvent sans pitié et injuste pour les faibles. Cela ne veut en aucun cas dire que notre planète n'a pas besoin du droit international. Notre exigence est la suppression d'une justice avec deux poids et deux mesures. La justice ne peut s'exercer sous adhésion mais en tout lieu et en toute circonstance de crime et de délit. Néanmoins, cette institution paraît nécessaire pour protéger les peuples désarmés contre les dictatures et les dictateurs - comme les peuples subtropicaux.

Notre compatriote Davy Albano nous avait averti en affirmant que le régime de Brazzaville allait chercher à sortir le Congo de la Cour Pénale Internationale. Il aurait pu ajouter que selon saint ndzokou, serviteur de Satan, la chose allait se faire comme si c'était le voeu du peuple congolais lui-même. Voir madame Douckaga, ministre de sa dictature, agiter la jeunesse achetée et corrompue du P.C.T. pour manifester afin de demander la sortie du Congo de la CPI nous attriste car le régime manipule nos jeunes compatriotes qui ne savent rien ni du statut de Rome, ni de la CPI. Remettre à Pierre Mabiala un gros document que les jeunes n'ont manifestement pas eu le temps de rédiger est une arnaque. Le ministre de l'injustice Pierre Mabiala a reçu des mains de madame Douckaga sa propre arnaque. L'apparence est sauve même si elle est grotesque.

Attendez, qu'on ne me dise pas que Denis Sassou Nguesso ne se sent pas assez protégé par sa nouvelle fausse constitution qui lui octroie le droit de tuer avec impunité absolue - même s'il venait à quitter le pouvoir. Il a même fait de tout accusateur dans ce sens un criminel constitutionnel, c'est-à-dire, un criminel sans recours. De quoi a-t-il donc peur ? Le mastodonte de l'Alima sait que cette fausse constitution ne le met pas à l'abri d'une condamnation de la CPI où plusieurs plaintes ont été déposées à son encontre par de nombreux compatriotes comme maître Massengo Tiassé, entre autres. Il a visiblement peur. Il sait que ce qui se déroule dans le Pool accrédite un génocide, un crime contre l'humanité imprescriptible. Le président Béchir du nord-Soudan est sous le coup d'un mandat d'arrêt de la cour pénale internationale. Cela limite fortement ses déplacements. Denis Sassou Nguesso n'est pas encore sous le coup d'un mandat d'arrêt international. C'est juste une question de temps. Nombreux sont les ténors de son régime qui sont sous le coup d'une arrestation afin de venir répondre devant la justice française. Nous l'avons dit : la justice est la bête noire des dictateurs. C'est pour cela qu'il faut qu'elle soit universelle quand elle se prétend internationale. La CPI n'est pas parfaite même si nous la reconnaissons nécessaire. Elle doit s'améliorer. Certes, les hommes d'Etat occidentaux ne massacrent pas leurs peuples respectifs mais ils commettent des crimes de masse au-delà de leurs frontières. C'est ce qu'il faut certainement prendre en compte pour passer d'une justice partiale à une justice impartiale. Un Sarkozy ou un George Bush fils doivent rendre des comptes tout comme Denis Sassou Nguesso ou Pierre Nkuruzinza du Burundi.

 

         LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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5 novembre 2016 6 05 /11 /novembre /2016 13:12
Guy Brice Parfait Kolélas, le député de Kinkala, doit cesser de siéger à l'assemblée nationale en signe de protestation.Et pas que lui !

Guy Brice Parfait Kolélas, le député de Kinkala, doit cesser de siéger à l'assemblée nationale en signe de protestation.Et pas que lui !

COMMENTAIRE : Voici le message de monsieur Okio Okinga reçu par mail que je publie avec son accord - après discussion. Bien sûr, qu'Okio Okinga n'est qu'un pseudo pour lui assurer l'anonymat. Nombreux ont peur de nous faire des révélations - parce qu'ils ont peur d'être identifiés. Ne vous inquiétez pas : il vous suffit de prendre un pseudo pour écrire. Vous voyez certains de nos compatriotes le faire comme le sieur Davy Albano.

Monsieur Okio Okinga a voulu m'expliquer pourquoi les ministres originaires du Pool et du sud du Congo ne pourront pas démissionner comme je l'ai suggéré : il y a trop d'argent facile en jeu. Dans une vidéo, le professeur Marion Mandzimba avait déjà révélé que dans notre pays, les ministres étaient payés de gré à gré - sans bulletin de salaire - alors qu'ils ont des comptes bancaires et que rien n'empêchait qu'ils aient des bulletins de salaire. Oui, ils brassent d'énormes sommes d'argent - sans le moindre contrôle. Nous le savons. Rocco Siffredi Mottom se serait même offert un pied-à-terre en quelques mois au gouvernement. Comme quoi, nul besoin de plusieurs années pour imiter les aînés en la matière. Ils n'ont aucune raison de quitter le gouvernement car ils ne pensent qu'à leurs petites personnes. Cependant, il nous fallait le dire, de sorte que les ressortissants du Pool se rendent compte combien leurs enfants au gouvernement se fichent de leur sort. Madame Moungani se préoccupe-t-elle du sort des habitants de son village totalement détruit ? Bien sûr que non. Ils ne sont sur cette terre que parce que les Bakongo leur ont donné la vie mais ils ne se sentent pas solidaires de leur sort. Au contraire, ils consolident les mensonges du régime. Par solidarité gouvernementale.

Ntumi a respecté sa parole donnée pendant des années, près de quinze ans, depuis la signature des accords de paix entre la dictature et le Conseil National de la Résistance. Le soldat de Dieu a même troqué la toge violette pour un costume en entrant au gouvernement. Le préfet du Pool disait même haut et fort qu'il était devenu un homme d'affaires. Tata est devenu un homme d'affaires et récusait qu'il soit à l'origine des troubles dans le Pool. La vidéo est en ligne pour les sceptiques. Pendant ce temps, Sassou a continué à tuer, à violenter, à massacrer les Congolais. Tandis que le monstre de l'Alima fait boire de l'eau empoisonnée à son caca au peuple congolais, Ntumi soignait les malades et construisait écoles et hôpitaux aujourd'hui bombardés et complètement détruits par les hélicoptères du régime pilotés par des mercenaires ukrainiens. 

Les ministres et les députés du Pool ne peuvent pas se taire et rester les bras croisés face à la destruction d'une région de notre pays. Par solidarité, tous les députés et ministres du Pool devraient réagir avec force pour faire arrêter l'hécatombe, l'holocauste contre les Bakongo. Les députés prétendument élus par le peuple doivent ne plus siéger à l'assemblée nationale par signe de protestation. De toute façon, leur présence à l'assemblée ne sert à rien puisqu'ils ne votent pas les lois, Sassou légiférant plus par décret. Les ministres du Pool et du sud, quant à eux, ont vocation à démissionner mais comme le fait savoir monsieur Okio Okinga, ils ne le feront pas. Que le peuple agisse en conséquence : il faut sanctionner les députés collabos aux prochaines législatives. Un homme comme Pascal le Petit ne mérite plus d'être député - même pas à Louvakou. Monsieur quatre pour cent à sa part de sang dans la tragédie que connaît notre pays. Les prochaines législatives, que les Congolais se souviennent que dans le Pool, cette année sera encore une année blanche pour les enfants dans le Pool. Et ce n'est pas du tout la faute à Ntumi. Nous avons besoin d'une nouvelle assemblée nationale plus proche du peuple. Il nous faut des nouveaux députés, propres et intègres. Si Sassou nomme et fait les ministres, vous, chers compatriotes, avez le pouvoir de faire et de défaire les députés.

 LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

" Bonjour mon frère Lion de Makanda.
J'ai lu ton article où tu demandes aux ministres du Pool de démissionner. Pour des raisons de discrétion, je ne voulais pas répondre directement sur le site, c'est pourquoi je t'écris ici pour te donner mon avis. J'ai un ami ministre, mais je vais te dire que ces gens-là brassent beaucoup d'argent, à tel point que ces gens-là achètent des biens immobiliers comme toi et moi, on achète du pain. Par ailleurs, comme ces ministres sont payés de main à la main, celui qui démissionne, se retrouve du jour au lendemain sans sous. En outre, ces ministres sont par leur position financière, des soutiens de tout un clan. C'est vraiment la triste réalité.
Je souhaite, que tu puisses mener ton enquête sur les conditions de rémunération des ministres congolais. Je pense que tu as beaucoup de relations, et tu devrais vite savoir ce qui se passe. C'est vraiment tout simplement scandaleux.
Dans un pays normal comme la France, ces ministres du Pool, voire tous les ministres devraient démissionner, mais si tu vois toutes les facilités financières qu'ils ont, ils en sont tous devenus prisonniers.
La seule solution pour résoudre le problème du Congo, c'est tout simplement un coup d'Etat, ou un soulèvement populaire. Tout est vraiment à refaire dans ce pays. Je suis très pessimiste au sujet du Congo. Mon souhait est que Sassou parte  du pouvoir, mais je n'arrive plus à y croire. 
J'espère que tu trouveras des éléments de preuve, pour pouvoir un jour faire un article sur les conditions de rémunération des ministres congolais, et de toutes les largesses annexes dont ils bénéficient, dans l'espoir que cela pourrait créer de la révolte, et peut-être provoquer la chute de Sassou.
Ceci est juste une suggestion, et je souhaiterais également que cela reste confidentiel.
Je te souhaite très cher frère bonne chance. "

                                            OKIO OKINGA

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5 novembre 2016 6 05 /11 /novembre /2016 11:15
DAVY ALBANO : ASIE DOMINIQUE D’EWO EN SERVICE COMMANDE

Asié Dominique d’Ewo (ADE) du journal LE CHOC est un vrai mercenaire de la plume (et de la parole) au même titre que François Soudan de JEUNE AFRIQUE et Jean Pierre Pigasse des DEPECHES DE BRAZZAVILLE. Leur point commun est qu'ils travaillent tous pour un seul et même maître : le roi d’Edou. Lorsque leur maître veut agir de quelque manière que se soit, ces journaleux sont appelés à la rescousse pour préparer l'opinion publique. 

S’agissant d’ADE, nous nous souvenons encore de l’incident diplomatique entre le Congo et le Cameroun dont il se glorifie d'être la pièce centrale. En effet, un journaliste camerounais eut l'outrecuidance de critiquer le pouvoir de Sassou. En réaction, ADE fut chargé de pondre un article dans lequel Paul Biya fut violemment outragé. ADE se gaussa d'avoir lui même expédié à la présidence du Cameroun quelques exemplaires du fameux journal par courrier DHL.

Le récent passage de ce journaliste de caniveau sur le plateau de Téléfoufou pue le service commandé sur deux points : Le haut commandement de l’armée et le gouvernement de fait de Clément Mouamba.
En fustigeant les généraux qui s’engraissent aux frais du trésor public, incapables de tuer Ntumi, nous comprenons que des têtes vont tomber. 
Quant au gouvernement de fait, la constitution le rendant responsable de l'exécution de la politique du roi d’Edou, cet exécutif va très bientôt se faire sanctionner pour incompétence. Voilà notre nouvelle république BANANIERE. 

J'ai toujours affirmé que le PCT n’a jamais été préparé à  la culture du débat contradictoire. Ce parti se comporte comme un fils unique capricieux ayant raté l’éducation de base à laquelle tout enfant est assujetti, parce que fils à  papa. C’est ainsi que les membres de ce parti ne sont que, comme ils le disent eux – mêmes, des "profito-situationnistes". C'est une bande de malfrats, une mafia qui ne dit pas son nom car tout tourne au tour de l’intrigue, la fourberie, la délation, le vol, le non respect de la chose publique et de la personne humaine. 
Comme déclarait le Christ : "ils disent et ne font pas ce qu’ils disent". Finalement, le professeur Pascal Lissouba était à quelques exceptions près, un vrai démocrate ! Pendant son règne, aucun citoyen n'a été embastillé pour ses opinions, encore moins un journaliste. ADE du CHOC fut même convié dans la délégation présidentielle lors d’une tournée à  l’étranger. A son retour, il se vanta que malgré ce geste, il était hors de question pour lui de cautionner ce pouvoir qui avait mis fin à leurs privilèges d’antan. Le journal satirique LA RUMEUR qui passait le plus clair de son temps à se moquer de la bosse présumée du professeur, du pied infirme de feu Bongo Nouara, des yeux de Martin Mbéri assimilés à des projecteurs et autres n’avait jamais été  inquiété. Mais dès le retour de notre bâtisseur infatigable qui ne sommeille plus depuis son réveil du 5 juin 1997, sa première action fut le pillage et la destruction du siège de ce journal. Ne tolérant aucune critique, ce pouvoir usurpateur est en perpétuelle guerre contre ceux qui ont un autre son de cloche qu'eux et le journal TALASSA en sait beaucoup. Pendant que le pouvoir du professeur n’avait aucun organe de presse, le PCT a pour désinformer l’opinion public, en tête, les DEPECHES DE BRAZZAVILLE, LE CHOC, LE TROUBADOUR et tant d’autres tabloïds. 
Ainsi, après la demande des jeunes de la mouvance présidentielle de sortir le Congo de la Cour Pénale Internationale, en sigle CPI, prédite dans mon précédent article, le gouvernement de Clément Mouamba va sauter ainsi que des têtes dans le haut commandement de la milice armée du Congo. Tel est le but visé par le passage tonitruant d' Asie Dominique  d’Ewo sur Téléfoufou.

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3 novembre 2016 4 03 /11 /novembre /2016 14:31
TOUS LES MINISTRES ORIGINAIRES DU POOL ET DU SUD DOIVENT DEMISSIONNER DU GOUVERNEMENT EN SIGNE DE PROTESTATION

Nous avons prédit que la seconde opération Mouébara visait la complète désertification humaine du Pool et les faits aujourd'hui nous donnent raison. Nos textes sont là pour faire références. Les images insoutenables que nous recevons de corps brûlés de villages totalement rasés, nous n'avons pas le temps de toutes les publier. Certains ont la mémoire courte pour se rappeler ce que nous avons dit dès le début de ce génocide : comment distinguer le bon mukongo du mauvais nsiloulou ? Et ce qui complique le tout, le ninja-nsiloulou n'est plus aussi reconnaissable que par le passé. Tout Mukongo peut donc être un ninja-nsiloulou en puissance. Dans le doute, Sassou a donné un seul mot d'ordre : tuer le Mukongo, raser le village, empoisonner les sources d'eau, etc.

Les choses sont désormais claires : partant d'un prétexte infondé puisque provoqué par le régime lui-même (troubles du 4 avril 2016), le désordre est organisé par le gouvernement pour détruire toute la région du Pool à des fins de dépeuplement car les bombardements aveugles ont pour objectif de faire fuir les populations - si elles ne meurent pas en masse. Mort de masse ou dépeuplement de masse, voilà les deux possibilités qui au final correspondent à un même résultat : le dépeuplement du Pool. Désormais, les viols, tueries et destruction de villages s'accompagnent de pillages. L'objectif n'est pas la capture de Ntumi mais la destruction du Pool, de toute la région du Pool pour rendre tout retour des populations impossible.

Quand ils auront fini l'holocauste des paysans du Pool, que les Bakongo qui servent le système dictatorial du dernier mokili mbembé de l'Alima se disent que ça sera leur tour. Ils s'en prendront à vous comme ils s'en sont pris à Marien Ngouabi, à Pierre Anga, à Motando, à Ntsourou, etc.

Si tous les fils originaires du Pool ne se lèvent pas à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, partout, Denis Sassou Nguesso détruira tout le sud du pays. Denis Sassou Nguesso en veut à tous les sudistes qui n'ont pas voter pour lui et la sanction qu'il a décidée dans sa folie mégalomaniaques est simple : la mort du mukongo.

Ce génocide, nous vous l'avons dit se fait à huis clos et personne ne viendra à notre secours. Il s'agit d'un massacre et d'un holocauste par procuration comme à l'époque où les esclavagstes intimaient l'ordre aux nègres de massacrer d'autres nègres. Et pour couronner le tout, Denis Sassou Nguesso s'est doté du droit constitutionnel de tuer à cet effet. Il faut massacrer les Bakongo, les vouer à interdit, les réduire à quantité insignifiante avant de mourir et de laisser le pouvoir à son fils ou au prochain Mbochi qui lui succédera. Ne vous leurrez pas : au nord, ils peuvent s'opposer sur tout - sauf sur le fait de garder le pouvoir au nord. Nous le disons maintenant et vous le verrez à l'oeuvre au moment opportun. Il n'y a pas d'exception à cela.  

Face à l'horreur, à l'holocauste, à la désertification humaine dans le Pool, aux viols, à l'humiliation des parents devant les enfants forcés de voir la nudité de leurs parents si ce n'est leurs mères violées, tous ces excès doivent conduire le pays à un électrochoc. Non, ce n'est plus la conservation du pouvoir qui est en cause. Non, ce n'est plus la chasse à un individu dont les soldats se désintéressent manifestement en prenant plaisir à piller, voler, violer, tuer et brûler des villages entiers, c'est la folie barbare de Denis Sassou Nguesso qu'ils exécutent et mettent en actions. Sassou va ensuite s'attaquer au Niari, à la Bouenza, au Kouilou et à la Lékoumou comme nous l'avons prédit sous le prétexte que Ntumi s'y cache. Attendez, une fois que tous le Pool sera brûlé et dépeuplé, comme ils n'auront toujours pas capturé l'ombre de Dieu, ils vont passer à une autre région car ils ne peuvent pas faire ce qu'ils font au nord - au risque de perdre leurs soutiens idéologiques. La recherche de Ntumi ne peut donc se poursuivre après le Pool qu'au sud. Si Ntumi était malin, il irait se planquer au nord. Au moins, là-bas, il taquinerait tranquillement le poisson-chat avec Okinga sur les bords de l'Alima.

Cette barbarie doit appeler une réaction à la dimension du scandale, de l'holocauste : tous les ministres originaires du Pool doivent démissionner du gouvernement. D'ailleurs, pas que ceux originaires du Pool. Tous les ministres originaires du sud et catalogués Bakongo doivent démissionner du gouvernement s'ils ne veulent pas que nous les jugions demain de complicité de génocide car Denis Sassou Nguesso veut détruire Le génome kongo et il sait que les Kongos sont à sa merci. La France a donné son feu vert, elle qui est déjà en campagne électorale pour la nouvelle élection présidentielle, une France qui a le regard tourné vers l'intérieur avec ses réfugiés, ses problèmes économiques et j'en passe. Les Etats-Unis ont aussi une élection présidentielle en cours, en plus d'une guerre dont toutes les puissances du monde sont plus ou moins solidaires en Irak, en Syrie et en Lybie. Denis Sassou Nguesso a donc tout le temps de dépasser Hitler en matière d'holocauste, un holocauste qui n'entrera même pas dans les livres de l'histoire : quand un nègre massacre des nègres, l'Occident fait semblant de ne pas être au courant quand le nègre en question est gouverneur noir défendant les intérêts des puissances du monde et agissant par procuration.

La solution finale contre les Bakongo ne s'arrêtera pas au Pool. Elle ira plus loin. Nous le redisons ici et vous le verrez à l'oeuvre. Ceux qui nous lisent voient bien comment nous annonçons les choses avant qu'elles surviennent.

Si les députés du Pool n'étaient pas des soutiens de Denis Sassou Nguesso, ils protesteraient en refusant de siéger dans une assemblée nationale sans pouvoir réel, complice d'un assassin au coeur chaud et à l'esprit froid comme se définit lui-même le monstre de l'Alima. Sassou a cinq ans pour détruire le Pool et toutes les régions des Bakongo qui ont voté contre lui. Ne vous attendez à rien puisque les Bakongo, fils du Pool n'osent même pas sortir spontanément dans les rues de Brazzaville pour crier au scandale, au massacre, à l'holocauste, au génocide programmé de longue date contre les Bakongo, tous les Bakongo, pas seulement ceux du Pool. Si l'opération Mouébara II commence par le Pool, c'est parce que cette région en dehors d'être le berceau de la résistance congolaise contre l'oppression coloniale, est aussi un grand foyer économique par le dynamisme de ses ressortissants. Tous les députés originaires du sud doivent cesser de siéger à l'assemblée nationale en signe de protestation - à commencer par Pascal Tsaty Mabiala et Guy Brice Parfait Kolélas. C'est une honte qu'ils ne protestent pas assez quand on massacre des citoyens congolais parce qu'ils sont Bakongo, qu'on brûle leurs villages et qu'on les laisse pourrir à même le sol. Ceux qui meurent ont élu Parfait Kolélas ; il doit réagir - en faisant plus qu'interroger une assemblée sans pouvoir véritable. Nous demandons à madame Claudine Munari de demander à tous les Congolais originaires du sud de sortir dans les rues en guise de protestation. Elle n'est pas obligée d'organiser un meeting. il lui suffit de lancer un mot d'ordre et une journée nationale de protestation. Le professeur Zacharie Bowao ne doit pas être du reste.

Le commentaire laissé par notre grand-frère Mwangou (1) atteste du dépeuplement du Pool et de l'occupation militaire de la région. Cette fois-ci, l'armée restera sur place au prétexte de chercher Ntumi qui ne les intéresse pas du tout - puisque son texte nous dit que les mercenaires de Denis Sassou Nguesso se contentent de se saouler, de piller les maisons, en plus de violer et de tuer de paisibles citoyens. On tire sur les paysans et non sur les troupes de Ntumi. On brûle les villages qui n'ont aucun lien avec Ntumi. On tue des vieillards qui n'ont parfois jamais rencontré Ntumi. Ntumi n'est que le prétexte et cette fois-ci, Sassou veut terminer le travail commencé en 1999. Sa solution finale ne s'arrêtera pas - même si Ntumi était capturé ou tué. Le bon Mukongo est un Mukongo mort. Et on le tue - même dans le ventre de sa mère. En éradiquant le Mukongo du Pool, le plus têtu des Bakongo, on espère intimider tous les autres. Même à Brazzaville, le Mukongo n'est pas en sécurité. Tout peut être fomenté pour s'en prendre aux Bakongo. Les docteurs en agitation politique du PCT sont experts en manipulation ; ils y travaillent certainement...

 

Denis Sassou Nguesso ne livre pas une guerre à une armée étrangère ou des terroristes comme il le prétend. En fait, le terroriste, c'est lui, Denis Sassou Nguesso, lui qui bombarde les villages du Pool pour terroriser les populations, lui qui demande qu'on humilie les pères devant leurs enfants, lui qui incite ses mercenaires à violer les femmes bakongo, lui qui ordonne que l'on tue même des enfants. En face, il n'est plus possible de jouer à cache-à-cache pendant que le génome kongo est détruit. Il faut une réaction à la hauteur de l'action. Oui, en face, ils n'ont pas les moyens d'un Etat mais ils peuvent stratégiquement gagner cette guerre avec moins de moyens. Tout est question de volonté, de détermination. NOUS DEMANDONS A NTUMI DE RENTRER A BRAZZAVILLE AVEC SES NINJAS-NSILOULOUS. IL A CERTAINEMENT UN ROLE HISTORIQUE A JOUER POUR DELIVRER LE CONGO DE CE MONSTRE QUI S'APPELLE DENIS SASSOU NGUESSO. C'est toujours l'oppresseur qui choisit la nature du conflit et non l'opprimé. Il vient vous chercher dans le Pool, allez le chercher à Brazzaville et pourquoi pas à Oyo !

                               LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

_________

(1) Le commentaire posté par monsieur Mwangou, le  02 novembre 2016 : 

Bonjour LDM ! 
Avant Hier, lundi 31/10/16, je prends le taxi brousse pour Kinkala. Le long du trajet qui dure une heure, après Koubola, à partir du 35 ième km, on rentre dans une zone vide de toute population, jusqu’à l’entrée de Kinkala. Les villages qui jusque-là étaient peuplés comme Mboukou, Siassia, Taba, Nguela 1 & 2, Voula, Sengola, Moulouangou et Bimboulou, sont désormais vides de tout habitant. Nguéla Dihoulou est occupé par les éléments de l’armée congolaise, comme Siassia, et bien sûr Soumouna, village déjà presque rayé de la carte depuis le début de la guerre contre cette zone d’habitation par le parti congolais du travail, parti qui a remis les pendules du monopartisme à l’heure.
Sur l’héliport de Kinkala, se trouvent trois hélicos de combat. A partir de ce point, on est surpris par le spectacle de la rareté de population. On espère tout de même à plus de gens plus loin… A Madiba, la surprise est de taille : il n’y a plus l’animation d’il y a un mois et demi quand j’y étais… je fais le piéton de ce rond-point jusqu’à la gare routière, un km plus loin, même les taxis de kinkala sont devenus moins nombreux. Le marché en face, a deux fois moins d’animation, une école primaire où il y a plus d’enfants dans la cour que dans les classes. Bref, à Kinkala où l’on croyait trouver une population plus importante que d’habitude, la surprise est de taille : il y a deux fois moins d’habitants.
Sur le chemin de retour, ça cause dans le taxi brousse, conversation incitée par le spectacle du dépeuplement. Un des passagers dit venir de Madzia et donne un état des lieux de la zone, pas très réjouissant. Une jeune femme lui emboîte le pas, après lui avoir posé des questions sur la zone de peuplement de Mpayaka… Madzia est le refuge des habitants des villages alentours, comme Matoumbou a drainé les villages alentours.
Ils relatent des histoires décrivant les militaires comme plus préoccupés par le vol que l’accomplissement de la fameuse mission de rechercher Ntoumi. On l’a remarqué le long de la route. Pendant qu’on raconte ces histoires, pas de chance, le taxi brousse tombe en panne juste devant les militaires stationnés à Siassia… Ca crie de partout pour nous intimider, un militaire s’avance et se met à causer avec nous. Le radiateur est percé. Un autre militaire, qui boit au goulot sa bière, se propose de nous donne de l’eau. Merci. On redémarre après quelques minutes.
Les taxis brousses et les militaires sont gagnants. 2500 frs le billet, prenant prétexte des nombreux barrages où ils doivent payer…, et peut-être des risques encourus ou du service rendu à la municipalité de Kinkala en assurant le trafic qui empêche l’isolement du coin, tout en entretenant le mythe de la concorde nationale…

 

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30 octobre 2016 7 30 /10 /octobre /2016 12:19
AFRIQUE : LES PROBLEMES POLITIQUES DOIVENT CESSER DE MASQUER LES PROBLEMES ECONOMIQUES

En général, les problèmes politiques s'apparentent au masque qui cache les problèmes économiques d'un pays. Il est souvent très astucieux de noyer les problèmes économiques d'un pays en n'exposant dans les médias que les problèmes d'ordre politique - parfois volontairement provoqués par les Etats. Nous l'observons dans de nombreux pays africains mais pas seulement. Pour illustration, le Congo se livre à la chasse au pasteur armé - ce qui occulte parfaitement le coup d'Etat électoral de Denis Sassou Nguesso ou les difficultés d'un Etat en faillite ou presque tandis que le Gabon se focalise sur l'affrontement Ali-Ping là où la RDC ergote sur le dialogue sans dialogue et que la Côte-d'Ivoire se focalise sur son référendum visant la modification de la constitution dont nous devinons aisément le but : il suffit de se demander à qui cela profite... 

Une dictature prétend toujours rompre avec de vieilles pratiques quand elle joue un mauvais tour au peuple floué une fois de plus de son bon droit. Comme pour se faire pardonner. Hélas, cela ne fonctionne jamais. Au Congo, Clément Mouambe, virtuel premier ministre, veut chasser du fonctionnaire à défaut de capturer le pasteur Ntumi. C'est un gibier à sa hauteur - si son filet n'est pas volontairement troué par son propre Etat. Si l'Etat congolais veut recenser les fonctionnaires, cela signifie que le paiement de la masse salariale publique pose problème par son poids sur le Trésor public qui cherche à faire des économies. Recenser les fonctionnaires n'a pour seul intérêt que de débusquer les fonctionnaires qui ont déserté leurs postes tout en continuant à toucher leurs salaires et les fonctionnaires fictifs - afin de réduire les charges indues de l'Etat. Cela a déjà été tenté par le passé sans succès. Il y a aussi l'armée. Eh oui, on pense qu'il y a des soldats fictifs à côté de ceux qui perçoivent plusieurs salaires. Cependant, le régime venu des bords de l'Alima concentre plus de moyens et de finances à chasser Ntumi qu'à chasser les faux fonctionnaires et les fonctionnaires véreux. Et on ose nous parler de rupture ! Une rupture sans véritable divorce avec le vice, la violence et l'impunité ! Bref, une rupture verbale dans la continuité d'une action perverse. La rupture ici n'est que manipulation. Une pure intention sans épaisseur, une intention masquante désireuse de faire illusion..

La baisse drastique du prix du baril de pétrole aurait au moins pu permettre de diversifier l'économie congolaise ou d'assainir la gestion de la fonction publique mais il ne faut pas rêver : rien ne changera vraiment, la corruption, moyen de gagner de l'argent facile, ayant gangrené gravement le pays. Le problème des charges de l'Etat s'étend aux sociétés et entreprises privées qui voient le Congo avoir des difficultés de respect des contrats signés au point où les  sociétés italiennes demandent à être payées directement par ENI comme le gouvernement chinois a pris le soin de prendre en charge la dette du Congo auprès des entreprises chinoises.

Ces difficultés fonctionnelles au niveau budgétaire ne sont pas le propre de l'Etat congolais. Le Gabon, le Cameroun et de nombreux Etats de la sous-région souffrent aussi des mêmes maux. Les fonctionnaires gabonais affiliés à la banque postale du Gabon se plaignent de ne plus recevoir leurs salaires dans leur totalité - et il ne leur est pas possible de changer de banque. Si la banque postale fait faillite, ils perdront leurs économies qu'on ne leur permet même plus de retirer. Le ralentissement économique se faire sentir aussi dans ce pays qui connaît une instabilité politique comme le Congo qui  a perdu une place dans le classement Doing Business. Pourtant, le gouvernement congolais de fait ne pense qu'à faire du Pool un nouveau Vietnam, détruisant au passage le peu d'infrastructures qui se trouvent dans cette région. On nous parle de "justice", de "procès" - comme si les ninjas-nsiloulous et le pasteur Ntumi auront droit à des avocats pour garantir un procès pour peu potable mais nullement équitable - avec présomption d'innocence. Au Congo, on est présumé coupable, l'Etat se chargeant de fabriquer les fausses preuves qui vous accableront. Il est question de juger une soixantaine de personnes, toutes des supposées ninjas-nsiloulous dont le lien avec Ntumi n'est même pas certifié. Si ce n'était pas une parodie de justice, le pasteur Ntumi aurait pu se faire représenter par ses avocats pour assurer sa défense. Hélas, nous savons tous que le gangstérisme d'Etat légalisé par un ministère de l'injustice ne le permettra pas.

Une dictature n'a comme préoccupation que la conservation du pouvoir ; tout le reste peut être sacrifié. Aussi, l'essentiel pour un dictateur comme Denis Sassou Nguesso ne se trouve pas dans l'excellence, la compétence, la qualité ou la vertu des hommes qui font fonctionner le système mais dans la recherche des hommes zélés à défendre le régime. A tout prix. L'économie de rente suffit largement pour maintenir en place un tel système qui ne prend nullement en charge les besoins de tous. Il est parfaitement compréhensible que la dictature cherche à identifier les démocrates, les hommes vertueux pour les surveiller, les contrecarrer, voire les éliminer. Dialectiquement cependant, la dictature crée malgré elle une conscience démocratique car tous les excès d'un système finissent par permettre à tous de se faire une idée sur la bonne norme, sur la bonne mesure démocratique et républicaine. La dictature est un égoïsme politique, une escroquerie économique, un désert judiciaire, une jungle qui cultive les antivaleurs qu'elle prétend pourtant combattre, un mépris de l'homme et de la vie. Malgré elle, la dictature travaille à s'autodétruire car elle ne peut se maintenir sans excès de vices et de violence gratuite et tout excès finit par vous tuer. La dictature sonne comme une privatisation de l'Etat, de la république et des ressources d'un pays. En somme, une colonisation venue et entretenue de l'intérieur mais néanmoins imposée de l'extérieur - par procuration.

En attendant, les problèmes économiques, les problèmes environnementaux, sanitaires, éducatifs, entre autres, passent au second pour ne pas dire au dernier plan. De toute façon, quand les dictatures ont payé leur "faiblesse publique" (mercenaires légaux d'Etat), pour parler comme Asié Savon de Marseille, elles peuvent dormir en paix. Dans les pays dits civilisés, les problèmes économiques viennent au premier plan. La politique n'étant en fait qu'un des moyens de les résoudre. Notre continent a très bien été piégé par l'Occident. L'Afrique doit d'abord surmonter la barrière démocratique avant de prétendre escalader le Kilimandjaro des problèmes économiques. Si nous parvenons pas à instaurer des démocraties stables ou des régimes démocratiques quel que soit le mode de gouvernance choisi, nous ne pouvons pas espérer surmonter nos problèmes économiques. Pendant que nous nous débattons avec l'os politique que les puissances du monde nous ont jeté entre les pattes pour nous distraire, nous n'avons pas le temps de réaliser que les étrangers nous dérobent la chair, la substance même de notre richesse, nous appauvrissant chaque jour qui passe. C'est triste, tragique et suicidaire. Bref, c'est noir, violent, c'est l'Afrique.

 

  LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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26 octobre 2016 3 26 /10 /octobre /2016 22:43

 

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26 octobre 2016 3 26 /10 /octobre /2016 10:51
DAVY ALBANO : JE PREDIS QUE SASSOU VA BIENTOT FAIRE SORTIR LE CONGO DE LA CPI


Nul besoin d'être prophète pour prophétiser au Congo Brazza !
Etant citoyen congolais, ayant vécu pendant longtemps sous le long et épuisant règne du Roi de l'Alima, je peux prédire la toute prochaine boutade de ce monarque sans risque de me tromper. Maintenant que la boîte de Pandore a été ouverte par le Burundi suivi de l'Afrique du Sud, Sassou va très bientôt proclamer sans vergogne son retrait de la CPI. Ce monsieur est d'une lâcheté telle qu'il ne peut assumer frontalement ses inepties. Nous verrons bientôt à défaut du porte - mensonge Moungalla ou du secrétaire fictif du PCT, Ngolo, le tout puissant ministre de l'Injustice Mabiala se charger de cette annonce, avec une syntaxe juridique très approximative digne d'un dernier aux sessions de droit de sa génération à la fac. Les paris sont ouverts, et j'attends la réaction de ses thuriféraires qui sont toujours prompts à faire son apologie. 
Passant à une pensée, j'ai été attristé à l'écoute de la réponse du ministre de fait Mouamba disant aux parlementaires  (sic), qu'il n'y a jamais eu de bombardements dans le Pool, et qu'il était même surpris de la question. Ce qui me fait penser au sinistre et funèbre ministrillon Makosso Collinet qui d'après sa thèse sur les disparus du Beach, tente de consoler des parents qui ont perdu leurs enfants depuis 2009, en leur faisant avaler la pilule du genre: " ce n'était qu'une ILLUSION, on vous a menti que vos enfants sont morts, bien que vous ne les voyez plus. Consolez-vous ! ". Il y a réellement mort d'homme dans le Pool et bientôt dans la Bouenza, le  Niari et peut-être le Kouilou, vache à lait du régime, génocide sous le nom de code "MOUEBARA", du nom de la mère  génitrice du roi d Edou. Où sont les députés du peuple, et celui de Vindza, maître Aimé Emmanuel Yoka ? Où sont les ministres Moungani, Mampouya et autres ? 
Nous demanderons des comptes à  tous ceux qui collaborent avec ce système inique : la milice armée, la police, la gendarmerie, les apprentis ministres, les députés et sénateurs complices, Koumba, Mabiala, Tsaty, Hildevert Mougany, Ngolo du PCT, le petit procurateur Oko, JDO, Jean François Ndenguet, Collinet, Viaudo, llobakina, JM Tshytere, Zulu Bad et beaucoup d'autres. Soutien à notre héros J3M, le républicain.

                                                       DAVY ALBANO

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