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18 décembre 2016 7 18 /12 /décembre /2016 21:43
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO : QUE VA-T-IL SE PASSER LE 19 DECEMBRE 2016 ?

Demain 19 décembre 2016 s'achève constitutionnellement le mandat de monsieur Hyppolite Kanambe alias Joseph Kabila à la tête de l'Etat de la République Démocratique du Congo. Cependant, Kabila, le cheval de Troie de Kagamé, n'aura pas de successeur pour ne pas avoir organisé l'élection présidentielle dont aucune date n'est indiquée jusqu'à nouvel ordre. En RDC, la consultation du peuple a été renvoyée sine die aux calendes grecques. C'est une nouvelle variante que nous observons après le changement inconstitutionnel de constitution en république du Congo ou un troisième mandat inconstitutionnel - sans modification de la constitution au Burundi de Pierre Nkurunziza ou le récent refus du verdict des urnes par le président gambien sortant battu. La marche de l'Afrique vers la démocratie - surtout en Afrique centrale - est un véritable chemin de croix. Les dictateurs tels des ténias s'accrochent mordicus au pouvoir et en face, les peuples ne font pas le poids. Ailleurs, en Afrique du sud, au Bénin, au Burkina ou au Ghana, les choses se passent un peu mieux, la volonté des peuples étant respectée. Cependant, rien ne nous dit qu'on ne fasse pas ici ou là un pas en arrière. La question du mode de gouvernance dans la stabilité et le respect des urnes se pose comme un sortilège que nous ne parvenons pas à désenvoûter.

Franchement, l'Afrique est le continent de la démesure. Comment comprendre qu'en Gambie un président sortant battu refuse de quitter le pouvoir ? Comment expliquer que la force dite publique continue à lui obéir - comme si un seul homme pouvait terroriser toute une force publique ? Etrange  et choquant. Le monde dit civilisé risque de se faire à l'idée que les Noirs sont incapables d'accéder à la démocratie et à se gouverner dans la dignité du respect de la loi. Or sans gouvernance politique digne de ce nom, pas de développement possible. Si nos propres compatriotes nous dominent, nous écrasent, comment se plaindre encore quand l'étranger vient nous piétiner ? Nous, Khamites, donnons à la face du monde l'image d'une race prédisposée à la soumission. Et cette situation est sociologiquement intéressante à analyser. Avons-nous vraiment conscience d'avoir des droits et des devoirs ? Si oui, pourquoi ne les défendons-nous pas ? Nous indignons-nous vraiment face à l'injustice, l'arbitraire et les violations des droits de l'homme ? Si oui, pourquoi ne renversons-nous pas les impostures ? Les dictatures qui hypothèquent l'avenir de l'Afrique tout entière ? Tenons-nous vraiment à la vie dans la dignité ? Si oui, pourquoi acceptons-nous de vivre dans la misère établie par des régimes qui ne nous respectent pas comme si la colonisation continuait - alors qu'on nous dit indépendants ? Pourquoi acceptons-nous qu'on nous massacre - sans rien faire ? Il est connu qu'une armée ne peut pas vaincre un peuple. Alors, pourquoi n'agissons-nous pas ? La psychologie du Khamite reste une énigme car sa capacité à endurer l'inacceptable est incroyable - comme s'il était programmé a souffrir de toute éternité. Il a fallu que l'esclavagiste abolisse l'esclavage pour qu'il prenne fin et il a fallu qu'on nous donne nos pseudo-indépendances - pour qu'on chante indépendance cha cha. Or, les dictateurs ne veulent pas nous donner la démocratie. Faudra-t-il que l'on vienne d'ailleurs pour nous imposer la démocratie ? Un jour, ils pourront décider de nous coloniser à nouveau pour incapacité à se gouverner dignement.  Ce n'est pas une blague, je vous assure !

Assurément, devenir un pays démocratique, ça se mérite. En Europe, ils sont passés par la révolution. Frères Khamites, sommes-nous capables d'ourdir une insurrection généralisée ? Une révolution ?  De nous lever pour renverser l'injustice et l'arbitraire établis ? Si oui, qu'attendons-nous pour le faire ? Si non, pourquoi nous plaignons-nous encore ? Quand comprendrons-nous que nous vivons dans un monde où il faille opposer le droit au droit ? la force à la force ? La violence légitime à la violence illégitime ? Nous vivons dans un monde où les faibles et les lâches sont asservis. C'est encore et toujours la loi du plus fort. Il y a un lâche attachement du "nègre" à la vie qui lui fait accepter même la pire des conditions sociales - là où l'Occidental se révolte facilement. Il faudra bien un jour qu'on accepte de mourir pour un idéal de liberté et de démocratie - si on ne veut pas être des esclaves éternels. Ceux qui vivent à nos dépens ne feront rien pour délier nos chaînes.

Que va-t-il donc se passer demain en RDC ? Les Belges ont demandé à leurs ressortissants dont la présence dans ce pays n'est pas nécessaire de quitter le pays. Nous sommes en face d'un déni de démocratie doublé d'une violation de la constitution. Un homme au sommet de l'Etat défie tout un peuple. Il a l'avantage d'avoir la force armée d'Etat (et non la force publique) avec lui. Dans la mesure où il s'est assuré de se maintenir au pouvoir en cas de non organisation de l'élection présidentielle, Joseph Kabila peut estimer en imposer à nos frères d'en-face. Il y a trois réactions possibles : celle de la force publique, en fait, la force d'Etat, celle de l'opposition et celle du peuple. Infiltrée par les Rwandais dont Kanambé est le cheval de Troie, la force publique, en fait, la force d'Etat, a déjà choisi son camp : celui du dictateur. A moins d'un retournement. Quant à l'opposition, elle peut pousser le peuple dans la rue ou parlementer dans un dialogue qui ne servira à rien. Si elle pousse le peuple dans la rue, il y aura une confrontation entre les mercenaires de Kabila et les jeunes de la RDC. Il s'agira de mener le combat jusqu'au bout. Il se peut aussi que le peuple se soulève partout sur toute l'étendue du vaste territoire de ce pays. La situation pourrait vite devenir intenable.

Nous sommes en face d'un dilemme : que doivent faire les peuples face à des dictatures qui refusent de céder la place à la démocratie ? Les peuples africains ne peuvent pas réclamer la démocratie, prétendre en avoir droit et croiser les bras quand les dictateurs les narguent. Il arrive un moment où les mots ne suffisent plus. Défiés, les peuples d'Afrique doivent relever le défi et affronter les dictateurs. S'ils osent relever le challenge, il est à peu près certain que dans la durée, ils tiendront et remporteront la bataille.

Comment réagir quand on ne respecte plus la loi, la constitution d'un pays ? Se contenter de se plaindre ? L'histoire enseigne que les mots ne sont pas la réponse appropriée. Il faut sortir dans les rues et renverser la dictature. A la violence d'Etat doit répondre la violence du peuple. Face à une violence illégitime, il faut opposer une violence légitime - d'autant qu'au nom de la non ingérence, aucun pays dit civilisé ne viendra au secours d'un peuple bafoué, les dictateurs africains étant les valets des puissances mondiales.

C'est le tour de la RDC en Afrique centrale. Au Congo, au Burundi et au Gabon, les peuples ont échoué à faire valoir leurs droits. Espérons que demain les Congolais démocratiques vont faire l'histoire en remportant une victoire sur une dictature animée par le premier Rwandais du Congo. Si les millions de Congolais habitant Kinshasa se soulèvent tous ensemble, quelle armée pourrait les arrêter ? Il va bien falloir que les Africains apprennent à combattre et à mourir pour un idéal. C'est la condition sine qua none pour chasser les dictateurs. On ne peut pas vouloir de la liberté et de la démocratie et refuser d'en payer le prix. C'est peut-être cette démission populaire observée ici et là qui encourage les dictateurs à poursuivre le gangstérisme d'Etat.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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17 décembre 2016 6 17 /12 /décembre /2016 20:21
CONGO : 2017 SERA UNE ANNEE DIFFICILE

Actuellement, de nombreux Congolais ont quitté l'Hexagone pour passer les fêtes de fin d'année au Congo. Certains en reviennent. Ils nous informent sur l'ambiance qui prévaut au Congo. Une tendance s'observe : tous disent que le pays va mal. Ce n'est pas nouveau. Cependant, le mal empire en se muant en malheur général de tout un peuple. Certains présagent que 2017 sera une année difficile, plus difficile que 2016. Ce n'est pas plus la dictature en elle-même mais surtout la morosité économique due à la faillite de l'Etat qui frappe les esprits. "Même l'immeuble du PCT est inachevé", me dit un aîné qui revient de Brazzaville. On pourrait bien imaginer que sa construction soit achevée avant le prochain congrès du Parti Congo des Tueurs Tricheurs prévu en 2017.

La difficulté doit s'entendre d'abord sur le plan économique et financier. Le fait que le Congo, jadis prompt à "prêter" à qui voulait se renflouer les caisses, emprunte sur les marchés obligataires de la CEMAC, fait craindre que le pays ne parvienne plus à payer les salaires en 2017. Désormais, Denis Christel Sassou Nguesso tiendrait les cordons de la bourse, Jean Jacques Bouya ayant trop détourné, à ce qu'il paraît. Celui qui joue au Monopoly avec des vrais billets de banque n'est pas mieux loti sur ce terrain. Il faut assurer le train de vie de l'Etat et payer les soldats et les mercenaires étrangers. Une rumeur circule que les mercenaires ukrainiens qui pilotent les hélicoptères de combat du régime n'auraient pas été payés. Sans émoluments, ils nous massacrent nos compatriotes à l'oeil ! Une mort de masse pour même pas un rond...

Le génocide du Pool dure depuis neuf mois maintenant. Nous avons appris que ce sont les soldats du régime venu du bord de l'Alima qui auraient détruit les ponts dans le Pool, déjà qu'ils jouent au ninja-nsiloulou. La situation du Pool est partie pour durer. Il paraît que la présidence de la république avait eu vent de la présence de Ntumi à un endroit précis mais quand les mercenaires sont arrivés sur les lieux, ils n'ont trouvé que des tentes et des ustensiles de cuisine. Kinzinza kia Nzambi s'était déjà envolé - certainement alerté par des complices au sein de l'armée. A l'heure du sms et du téléphone portable, les nouvelles vont vite.

On ne chasse pas que du Ntumi au Congo puisqu'on chasse aussi du fonctionnaire. Ce que l'Etat économisera en fonctionnaires fictifs pourrait servir à poursuivre le massacre d'innocents dans le Pool. Cette affaire, ce génocide des Bakongo, sent mauvais car elle pourrait conduire à des poursuites pénales imprescriptibles pour crimes contre l'humanité - même si Sassou et ses Généraux se préservent de donner des ordres écrits. En attendant, les jeunes de Tsambitso, à ce que dit la rumeur, ne veulent plus aller au front. La hiérarchie militaire va  les prendre à domicile, à ce qu'il paraît. Du coup, ils ont déserté leurs domiciles et font l'armée "buissonnière".

Sassou sait que sa "faiblesse publique" quand bien même fortement ethnisée - ne le porte plus dans son coeur - puisqu'elle a massivement voté pour le Général Jean Marie Michel Mokoko. En désarmant les casernes pour armer les mercenaires et la garde républicaine, le monstre de l'Alima crée une scission au sein de l'armée. Il est donc normal qu'il redoute un coup de force. Il faudra pourtant capturer le pasteur à la kalachnikov expert en camouflage et en déplacement furtif avec l'aide de cette armée-là. On l'aurait arrêté au pont du Djoué mais des officiers de haut rang auraient ordonné de le laisser filer. Une rumeur difficilement soutenable et très peu crédible mais au Congo, rien n'est impossible. Autant de rumeurs qui renforcent la défiance de la Bête d'Edou à l'égard de ses Généraux.

Il y a la politique, l'Etat, l'économie, la violence d'Etat. Au centre de tout cela, il faut l'argent qui seul peut tenir les esprits et pousser à l'obéissance aveugle. L'argent n'est pas seulement le nerf de la guerre car il est aussi le ciment de toutes les magouilles qui ne peuvent pas perdurer sans lui.

Il faudra réconcilier les crocodiles du PCT qui ne sont pas prêts de payer le prix fort demain à la place du grand ndzokou - qui finira bien par tomber un jour. Ca promet un congrès riche en frictions - surtout si Denis Sassou Nguesso veut absolument que son fiston Kiki s'empare de la direction du parti.

Si l'ethnie-Etat sait si bien jouer au chat en retombant toujours sur ses pattes, il faudra plus d'acrobaties sur le plan économique - car l'argent, il faudra bien le trouver quelque part - puisque la cigale Sassou a tout dépensé. Le Congo est un PRTA : Pays Riche Très Appauvri. Le pays risque à nouveau de tomber sous la coupe réglée du FMI. En attendant, avec les beaux restes des nguiris, on peut encore se permettre d'organiser une fête à Oyo pour son nouveau membre d'honneur, Justin Koumba.

Au pays du bricolage politique au quotidien, mikolo nionso fêti na fêti mais un jour on finit par se réveiller avec la gueule de bois. Il n'est plus juste question de conserver le pouvoir mais aussi de sauver l'Etat en faillite. Ce qui signifie que le danger pour la Bête de l'Alima, ce n'est plus simplement le peuple ou l'opposition mais ceux qui le gardent et qui sont debout derrière son dos...

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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14 décembre 2016 3 14 /12 /décembre /2016 11:32
LA FAUSSE RUMEUR DE L'ASSASSINAT DE DENIS SASSOU NGUESSO

Hier, sur un site de blagues quelqu'un a fait courir une rumeur sur l'assassinat de la Bête de l'Alima, le monstre D'Edou, Denis Sassou Nguesso - en faisant croire qu'elle était annoncée sur France 24 ou sur RFI. J'ai pris le soin de vérifier que tout cela était faux. On ne plaisante pas avec la vie, on ne badine pas avec les larmes et le sang des autres - même quand il s'agit d'un homme horrible comme Denis Sassou NGuesso. Il ne faut souhaiter la mort de personne. Même pas celle de son pire ennemi. 

Une chose est certaine : il est peu probable qu'un colonel mbochi assassine le monstre de l'Alima qui est leur dieu local, l'homme qui leur a tout donné, celui qui a livré un pays aussi riche à OUI POUR SANG de ses supporters. Denis Sassou Nguesso est bien vivant pour le malheur de notre peuple. Le jour où il se passera quelque chose, vous serez informés presque en temps réel. Cet homme est le sommet d'un système pyramidal criminel qui pourrait s'écrouler à sa mort mais ce n'est pas aussi sûr car l'ethnie-Etat possède tous les leviers pour se maintenir au pouvoir. Tout est conçu pour que l'ethnie-Etat se succède au sommet de l'Etat. Cependant, il faut craindre un électrochoc qui fasse que la pyramide s'écroule. Ce gangstérisme d'Etat prendra bien fin comme nous l'enseigne l'histoire. Il faut juste souhaiter que ce système de prédation qui dure presque un demi-siècle s'arrête. La fin de Sassou ne signera pas forcément la fin de notre supplice. On pourrait connaître pire situation - après lui...

EN FAIT, IL N'Y A DE REVOLUTION QUE MENTALE. NOUS Y TRAVAILLONS. VOUS VOYEZ LA SEMENCE GRANDIR DOUCEMENT. NOUS SEMONS. DIEU ARROSE ET FAIT GRANDIR. Le recours à la force n'a jamais changé les choses de façon permanente car elles ne changent vraiment que lorsque l'esprit évolue d'un niveau. Où est passée Rome ? Qu'est donc devenu l'empire Ottoman ? Que nous reste-t-il de l'empire d'Alexandre ? Ce système de choses passera. Il faut juste que nous ne soyons pas emportés avec lui. 

Nous descendons de KMT, la terre du kimuntu qui sacralisait la vie et l'ordre divin - avant de nous installer en Afrique centrale. J'étudie cette histoire en ce moment. Il n'y a rien pour nous qui soit plus prestigieux que la vie humaine. Nous étions les premiers ; nous voilà les derniers. La cruauté mène ce monde droit vers les abysses. Nous nous sommes perdus à nous-mêmes. Perte de mémoire, perte d'identité, perte de culture, perte de sagesse, finalement perte de notre humanessence aux yeux des autres. Ils nous ont tués. A présent, nous nous suicidons et eux accompagnent notre suicide. Nous avons même assassiné et la honte et la dignité et nous nous vautrons dans l'irresponsabilité. Notre plus grand combat ? Nous le livrons contre nous-mêmes. Quand l'Etre Suprême nous regarde, il doit pleurer. Son peuple se meurt par manque de connaissance. Nous avons été créé pour être les gardiens de cette terre - jusqu'à ce que le Créateur revienne. Si les fils du kimuntu étaient les seuls habitants de cette terre, elle serait toujours préservée. Hélas, le Malin est passé avant et veut détruire cette planète où la LIBERATION est si facile. Tout a été corrompu. Notre terre est devenue une prison où les autres planètes viennent enchaîner les âmes dont elles veulent se débarrasser...

Donc, résumons : Denis Sassou Nguesso est bien vivant. Qu'on arrête de transformer les blagues en informations. Nous mourrons tous. Il est juste incompréhensible que des humains ôtent la vie de leurs semblables. Nous ne souhaitons la mort de personne et laissons celui qui donne la vie définir la destinée. Dieu donne la vie ; lui seul peut la reprendre. Hélas, l'homme joue au créateur et se permet même de sacrifier ce qu'il y a de plus précieux sur cette terre. Tous les phénomènes sont orientés vers la vie, la manifestation suprême de tout le cosmos. Certains disent que l'homme est le microcosme, lui qui est fait à l'image et à la ressemblance de Dieu, l'homme céleste. Le reste de l'univers est le macrocosme.

Nzambi ya Mpungu, le champ à moissonner est si vaste ! Comment retrouver le kimuntu quand on l'a perdu ? Nous sommes tenus par les chaînes de toutes sortes. On nous vend même notre propre spiritualité ou nous notre propre connaissance aux enchères. Qui viendra à notre secours ? Aujourd'hui, nous sommes les seuls qui avons besoin d'un salut. S'il vient ou revient, il ne pourra se matérialiser que parmi nous. Qu'il ne vienne pas trop tard...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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8 décembre 2016 4 08 /12 /décembre /2016 22:50
PRISONNIER POLITIQUE : LE DECES DE MODESTE BOUKADIA EN PRISON SERA CONSIDERE COMME UN ASSASSINAT

Il est une chose d'être un dictateur et une autre d'avoir le goût du sang des autres au point de vouloir leur mort, cher monsieur OUI POUR SANG. Lorsqu'on emprisonne quelqu'un a fortiori quand il s'agit d'un prisonnier politique, l'Etat se doit de tout faire pour qu'il reste en vie - afin d'exécuter sa peine - surtout quand il s'agit d'une peine imaginaire comme celle qui frappe le prisonnier politique Modeste Boukadia. Combien savent que même les Blancs racistes à l'époque de l'Apartheid en Afrique du Sud envoyèrent secrètement Nelson Mandela à Londres pour le soigner parce qu'il aurait contracté la tuberculose en prison ? La mort d'un prisonnier politique en prison est une catastrophe pour l'image de n'importe quel Etat, pas simplement une dictature.

Nous apprenons avec tristesse la détérioration de l'état de Santé de monsieur Modeste Boukadia, président du CDRC, arbitrairement embastillé au Congo depuis le mois le vendredi 15 janvier 2016. L'opposant politique à la barbarie des crocodiles du PCT a été hospitalisé le 5 décembre 2016 à l'hôpital Guénin de Pointe-Noire. Et nous pouvons à juste titre affirmer que les assassins du PCT y sont pour quelque chose, ceux-là mêmes qui se sont précipités à l'hôpital pour ôter ses perfusions afin de hâter sa mort. Nous avons appris qu'il avait fait l'objet de tentative d'assassinat bien avant cela. C'est donc normal que nous déduisons que la détérioration de sa santé a été pensée, conçue, voulue, exécutée, provoquée. Même si sa nourriture et son eau proviennent de l'extérieur, elles passent forcément entre des mains expertes en empoisonnement avant de lui parvenir. Quand on s'empresse d'arrêter le traitement d'un malade dans un hôpital, c'est que l'on souhaite sa mort et seul Denis Sassou Nguesso peut ordonner une chose pareille. Modeste Boukadia est en fait condamné à mort - sans que le gangster d'Etat Denis Sassou Nguesso bardé d'impunité absolue ne le dise clairement. 

Que le régime dictatorial de la Bête de l'Alima sache que la mort de monsieur Modeste Boukadia en prison sera considérée comme un assassinat politique. Nous ne le souhaitons pas mais si pareille tragédie survenait, cette affaire entacherait pour de bon l'image de Denis Sassou Nguesso car elle retentirait dans le monde entier comme un cas de non assistance de personne en danger. Et il est bon de notifier que les tribunaux internationaux seront saisis à cet effet. En prison, la responsabilité du maintien en vie d'une personne incombe à l'Etat. Si l'Etat se montre négligent au point de ne remplir ses obligations, il peut être poursuivi à plus d'un titre.

Modeste Boukadia est un citoyen français. La citoyenneté possède un caractère universel. Il n'y a pas un citoyen moins citoyen qu'un autre - même en cas de double nationalité. Qui dit double nationalité dit deux nationalités à 100%, deux nationalités qui s'exercent en même temps et en tout lieu, ensemble, simultanément. On n'est pas Congolais au Congo et Français en France seulement. On est Franco-congolais en tout lieu et tout le temps. L'espace n'est pas un vecteur discriminant de la citoyenneté. Il n'y a pas de demi-citoyenneté. La citoyenneté est pleine, jamais à moitié et elle s'exerce bien au-delà du territoire. C'est en cela qu'on peut invoquer à son propos le principe d'universalité. ON EST CITOYEN D'UN PAYS OU ON NE L'EST PAS. IL N'Y A PAS DE DEMI-MESURE. A ce titre, la France lui doit des égards comme la Grande Bretagne doit des égards au prisonnier politique Paulin Makaya. Ce n'est pas une simple question de peau, de lieu ou de résidence. L'honneur de ces deux puissances est en jeu : si elles ne peuvent oser intervenir en faveur de leurs citoyens, les familles Makaya et Boukadia doivent se retourner contre elles en estant en justice en France et en Grande Bretagne : il y a bien dans ces deux cas non assistance à citoyens français et britannique en danger. Que le CDRC et la famille Boukadia prennent leurs responsabilités. Il en est de même du côté de monsieur Paulin Makaya.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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7 décembre 2016 3 07 /12 /décembre /2016 16:38
Observez l'effet de l'ombrage et des pointes de la lettre M sur la tête du pape François. On dirait les cornes du diable...

Observez l'effet de l'ombrage et des pointes de la lettre M sur la tête du pape François. On dirait les cornes du diable...

Les images ne parlent pas toutes seules. Il faut savoir les faire parler car dans ce monde, les fils des Ténèbres ne se cachent plus - devant des non initiés qui ont du mal à comprendre les symboles qui sont pourtant jetés là devant leurs yeux. Il suffit de faire preuve de discernement pour comprendre ce système de choses diaboliques. Désormais les satanistes expriment clairement et fièrement leurs alliances à la face du monde entier. Il fut un temps où l'Eglise catholique combattait la franc-maçonnerie comme une hérésie et un culte infâme. Plus maintenant. Ce temps est révolu. Satan niche au coeur de l'église romaine qui lui voue un culte. Le Vatican est en réalité le lieu où tous les adorateurs de Satan se retrouvent. Le Vatican incarne la mère de la prostitution spirituelle...

La vidéo de Ziana TV confirme l'existence d'une loge maçonnique au sein du Vatican. Nous savons qu'elle existe mais en avoir la preuve manifeste en images est une chose sérieuse parce que rare. Des rituels maçonniques - parfois avec sacrifices humains - sont exécutés dans le sous-sol du Vatican qui donne la preuve que désormais le Dieu que l'église catholique adore est Lucifer. Evidemment, il était hors de question de montrer cette procession maçonnique à la télévision pour que les liens entre la franc-maçonnerie et l'église ne soient pas trop perceptibles. Quel était le but véritable poursuivi par Denis Lucifer Nguesso en rendant visite au pape François, le 9 décembre 2012 ? En tout cas, il n'était pas au Vatican en 2013 pour des raisons politiques mais bien francs-maçonniques et diaboliques.

En observant la réception vaticane de monsieur OUI POUR SANG, le sang des autres, en décembre 2013, il y a un curieux constat cérémoniel : les francs-maçons sont devant un gangster en chef d'un Etat et leur cadence agencée montre qu'ils effectuent une introduction rituelle. Peut-être même une cérémonie maçonnique. Le nouveau pape François affiche clairement son appartenance à la franc-maçonnerie. Cette introduction met en scène un ordre hiérarchique. Les francs-maçons en tenue de cérémonie et médaillons de degrés initiatiques encadrent d'autres francs-maçons qui ne sont pas en tenue de cérémonie. Cette visite de Denis Lucifer Nguesso n'est pas dans l'ordre protocolaire d'Etat à Etat mais répond à une exigence maçonnique. C'est la seule explication qui justifie la présence de tant de francs-maçons. L'église catholique est corrompue. C'est dommage que les fidèles ne s'en aperçoivent pas. Le Vatican est devenu la caverne du diable où des pédophiles et pédérastes jouent à la "sainteté".

SAVEZ-VOUS Q'HITLER ETAIT FRANC-MACON ET QU'IL AFFIRMA AVOIR BEAUCOUP APPRIS DE L'ORDRE DES JESUITES CREE PAR LE JUIF IGNACE DE LOYOLA ? Son parti politique était un ordre religieux qui s'inspirait de la hiérarchisation de l'église catholique. Voici ce qu'Hitler aurait déclaré à HERMANN RAUSCHNING :

 "J'ai surtout appris de l'Ordre des Jésuites,... Jusqu'à présent, il n'y a jamais rien eu de plus grandiose sur la terre que l'organisation hiérarchique de l'Eglise catholique. J'ai transporté directement une bonne part de cette organisation dans mon propre parti .... Je vais vous livrer un secret. Je fonde un Ordre ... Dans mes "Burgs" de l'Ordre, nous ferons croître une jeunesse devant laquelle le monde tremblera..."

Les francs-maçons ont infiltré l'église catholique romaine qu'ils dirigent depuis Vatican II qui instaura l'oecuménisme qui est en fait une hérésie (une doctrine non biblique). L'existence de la loge maçonnique P2 n'est plus à prouver au sein du Vatican. De nombreux clercs, cardinaux et même des papes comme Jean Paul 1er ou Jean XXIII ont fait allégeance à cette secte. Jean XXIII fut initié par Vincent Oriol. D'origine juive, Benoît XVI fut soutenu par la loge maçonnique exclusivement juive du B'nai B'rit (fils de l'Alliance). L'appartenance du marrane (juif converti au catholicisme) Jean Paul II à la franc-maçonnerie n'est pas établie clairement mais on sait qu'il appartenait au Rotary Club et fut lui aussi soutenu parce que juif par les francs maçons du B'nai B'rit. Depuis Vatican II, le catholicisme n'a plus de chrétien que l'enveloppe. Certes, on parle au nom du Christ mais il y a longtemps que Christ est devenu pour les cardinaux du Vatican le "fils" de Lucifer. Christ doit être compris comme un objet de commerce vendu aux enchères pour multiplier les péchés du monde...

Tout doit être porté à la vérité. Qui sont les maçons qui sont dans le cortège de Sassou en deux lignes et qui marchent au pas comme s'ils étaient au sein d'une loge maçonnique ? Certainement des évêques appartenant à la loge maçonnique P2 du Vatican, une loge qui a perpétré de nombreux crimes au Vatican. Ziana TV a juste fourni les images. Nous complétons l'analyse pour que notre peuple soit dans la connaissance qui libère. SORTEZ DE CETTE SYNAGOGUE CATHOLIQUE SATANIQUE DIRIGEE PAR DES FRANCS-MACONS DEPUIS VATICAN II ! 

Jean-Paul 1er fut assassiné trente-trois jours après son accès au trône dit de Pierre parce qu'il n'était pas franc-maçon et qu'il avait évincé deux francs-maçons du Vatican. Voici ce que nous avons découvert : en effet, nous savons, grâce à David Yallop, que l’assassinat du Pape Jean-Paul 1er fut l’oeuvre de la loge P2, 33 jours après le début de son règne ; et que ce meurtre intervint juste après qu’il ait évincé deux francs-maçons de l’Eglise romaine (Marcinkus et Villot). 

En fait, Pierre ne succéda pas à Jésus puisque l'église fut dirigée à la mort de celui-ci par son frère Jacques dit le juste. C'est donc une hérésie de dire que le pape est assis sur le trône de Saint Pierre qui ne fut pas pape de son vivant.

Les fils des Ténèbres veulent éteindre la LUMIERE du monde pour conduire l'humanité dans les abysses au bénéfice de l'obscurité. Et la nuit est très avancée... On ne doit plus se demander pourquoi Denis Sassou Nguesso est reçu à Rome. L'homme qui assassina le cardinal Biayenda est parmi les siens au Vatican - raison pour laquelle on lui ouvre largement les portes comme s'ouvriront un jour grandement les portes de l'Enfer pour le léviathan d'Edou, la Bête de l'Alima.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

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5 décembre 2016 1 05 /12 /décembre /2016 11:13
A FRANCOIS FILLON : LA FRANCE N'A PAS PARTAGE SA CULTURE MAIS L'A IMPOSEE A COUPS DE FOUET ET DE CANON

François Fillon a dit : " Non, la France n'a pas eu tort de partager sa culture aux peuples d'Afrique..." lors d'un meeting pendant qu'il partait à la conquête de l'investiture de la Droite. Et il a même dit que la France n'a pas inventé l'esclavage. Certes mais elle l'a pratiquée pendant des siècles - tout en partageant sa culture de "fraternité, d'égalité et de liberté", elle qui se croit pays des Droits de l'Homme mais qui visiblement a donné raison à Ferry qui a dit à l'assemblée nationale française :  " Les Droits de l'Homme ne sont pas pour les Nègres...". Etes-vous sûrs d'avoir bien compris que Ferry affirmait par là que les Nègres n'étaient pas des Hommes ? Raisonnons : si les Droits de l'Homme existent juste pour l'Homme et que les Nègres ne sont pas concernés par ceux-ci, c'est qu'ils ne SONT pas des Hommes. Reste à définir ce qui fait l'Homme. Et si vous le faites, vous verrez que le nègre primordial est plus Homme que tous les hommes. Ce qui fait l'Homme , ce n'est pas une extériorité mais une INTERIORITE, une SAGESSE, UNE SAPIENS. Si être homme, c'est envahir, tuer, forcer sa culture aux autres, détruire la planète, coloniser  autrui ou le réduire à la servitude, je pense qu'un tel homme est inférieur à l'animal voire à l'insecte. Quelle est donc cette créature qui détruit sa propre maison et qui est fière de le faire ? IL N'Y A QU'UNE SEULE ESPECE D'HOMO SAPIENS SAPIENS : LE KHAMITE ORIGINEL qui légua la sagesse et la science véritables à l'humanité au travers de KMT, la terre du KIMUNTU.

Voici ce que j'ai écrit comme commentaire à Mbemba Zulu Kongo qui a posté la vidéo sur Facebook :

" Mbemba Zulu Kongo, à propos de la vidéo de François Fillon : culture partagée ou culture imposée ? Les mots ont la faculté de manipuler la réalité en prétendant la décrire avec véracité - alors que la réalité têtue nous montre autre chose. C'est comme si on montrait un citron à un enfant et qu'on lui disait : non, c'est une banane et non un citron et qu'un citron n'a pas honte de se prendre pour une banane. Oui, c'est une banane, ce citron et il est sucré ! Appliquer un mot qui ne convient pas à une réalité, c'est la maquiller, la travestir, la mutiler, la voiler, la masquer, faire d'elle ce qu'elle n'est pas. La France a-t-elle demandé aux autres peuples s'ils avaient besoin de sa culture ? Et la France croit-elle que sa culture est la meilleure ? En quoi ? La France a-t-elle pris aussi de la culture des autres ou a-t-elle juste estimé que la seule la sienne méritait d'être "partagée" ? Quand on impose quelque chose, culture, religion ou éducation de force, à coups de fouets à tout un peuple, on est coupable et même les mots vous le disent : COUPABLE DE DICTATURE CULTURELLE car si Dieu l'avait voulu, tous les peuples auraient la même culture. Nous revendiquons le droit divin à la différence. Nous gagnerons parce que le passé est à eux mais le futur est à nous... "

Attendez, ce n'est pas  comme si nos ancêtres étaient allés, faute de culture, quémander celle de la France ! Ce sont eux qui sont venus en conquérants chez nous. Nous ne les avons pas invités ! Que cela soit dit à ceux qui se plaignent de l'immigration aujourd'hui ! Nous n'avons rien demandé à personne. Quand on fait un don, on ne l'accompagne pas de coups de fouet et de coups de canon ! Autrement, ce n'est plus un don et le partage veut aussi dire échange ; or, il n'y a jamais eu d'échange du tout. C'est du terrorisme culturel. François Fillon met en exergue l'arrogance des puissants de ce monde. C'est tout ! Venir remplacer la culture d'un peuple par la sienne, c'est agir contre le Créateur lui-même comme si Dieu s'était trompé d'avoir fait plusieurs cultures différentes. D'ailleurs, quand on partage, on laisse au moins le choix du refus. Mais là, canon braqué sur le cerveau, il fallait avaler la culture française et ne plus s'en défaire comme Napoléon le rappela à Toussaint Louverture. Napoléon signifia aux Haïtiens que lorsque la culture française voit en vous des esclaves, vous n'avez pas à vous en délivrer - même pas au nom de la culture de la liberté qu'ils vous ont apportée. Non, nous ne manquions pas de culture quand la France débarqua avec armes, culture, religion et pacotilles chez nous. Nos ancêtres n'ont pas eu le choix de refuser une culture qui s'est imposée de force, en torturant la chair et l'esprit. Le Khamite a perdu depuis lors la faculté de défendre sa culture. L'homme noir a été domestiqué culturellement. Sans culture, il s'est déraciné. Déraciné, il s'est perdu et tous les autres ont cru avoir le droit de lui dicter son chemin. Perdu, il s'est fourvoyé. Fourvoyé, il a perdu prise sur son destin. Nous en sommes là aujourd'hui.

Notre culture atavique, c'est notre identité héritée de nos ancêtres. C'est ainsi que Dieu nous fit. Dieu a créé la richesse par la différence. Ceux qui perdent ce qui fait leur ipséité ou différence ontologique s'appauvrissent. L'histoire nous le dit tous les jours. Comme il nous est difficile d'être à nouveau NOUS ! Derechef, affirmons que le passé et le présent sont à eux mais le futur est à NOUS. A condition qu'on en prenne conscience...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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3 décembre 2016 6 03 /12 /décembre /2016 17:33
EMPRUNT : LES MARCHES OBLIGATAIRES DE LA CEMAC DOIVENT SAVOIR QUE LE CONGO EST EN FAILLITE

S'il est une chose qui m'offusque à un si haut point, c'est le fait de voir un criminel se vautrer dans l'impunité et faire chaque jour qui passe un pied de nez à la justice. C'est tout simplement révoltant. Le crime a plusieurs facettes : crime de sang, crime économique, crime environnemental, violation des droits de l'homme, haute trahison, etc. 

Illustrons le crime économique qui est en même temps une haute trahison : je me souviens de cette conférence tenue à Lyon, plus précisément au CCO à Villeurbanne, par le Général Ngouélondélé au cours de laquelle il révéla que Sassou et ses neveux avaient planqué à l'étranger plus de 1000 milliards de francs cfa. Cela date un peu mais il pourra s'en rappeler. Ce n'est pas le total de toutes les sommes détournées par la sainte famille cleptocrate de monsieur OUI POUR SANG, le sang des autres. Le blanchissement d'argent par la sainte famille du détournement de l'argent public au Canada fait les choux gras de la presse. Souvenez de tous ces milliards prêtés soi-disant à la Côte-d'Ivoire et à tant d'autres pays africains. Il en a distribué de l'argent qui ne lui appartenait pas, monsieur TETE DE NDZOKOU CORPS DE NGANDO. Les Chinois ont même reçu un milliard de francs cfa d'argent public pour reconstruire une école - alors que la Chine, deuxième puissance économique du monde, n'avait rien demandé et que nos enfant sont assis à même le sol dans ce qui nous tient lieu d'écoles. On peut toujours se dire que le milliard récemment donné à la RCA peut aider un pays ami mais l'argent donné aux Espagnols qui mangent et jettent tous les jours de quoi nourrir tout le Congo était un acte déplacé. Et quand on donne ou qu'on prête, cela veut dire qu'on est à l'abri du besoin. Denis Sassou Nguesso se soucie du bien-être de toute l'humanité et le montre en usant et en abusant de l'argent public - sauf du bien-être des Congolais à qui appartient l'argent ! Au contraire, il souhaite que les Congolais crèvent et fait tout dans ce sens : le Congo est devenu un mouroir à ciel ouvert où l'on meurt de mille et une manières différentes.

Le Congo est un pays riche. Très riche. Où passent donc ses richesses et son argent ? A quoi sert-il d'être riche si on ne profite ni de ses ressources, ni de son argent et que ce sont des étrangers qui en profitent le plus ? (Vous croyez que l'argent planqué en Suisse ne profite pas aux Suisses ?) Quelqu'un doit pourtant répondre à cette question et rendre des comptes avant tout le monde. Cet homme, c'est la Bête d'Edou. A l'allure où vont les choses, monsieur OUI POUR SANG, le sang des autres, mourra de sa belle mort - sans être jugé et sans rendre des comptes. Le pays est tenu d'une main de fer et plongé dans le spectre de la peur. Les Congolais manquent de tout mais ne peuvent se plaindre, la kalachnikov pointée directement sur la bouche.

Et un démon passa. Le prix du baril baissa sans crier gare. Cela fit l'effet d'une bombe économique. Depuis le Congo est en crise de faillite. Quand l'Etat congolais lance un emprunt  sur le marché obligataire de la CEMAC  de 150 milliards de francs cfa - alors qu'il pourrait demander à l'Etat ivoirien de lui rembourser ses 50 milliards de francs cfa et à tant d'autres qui nous doivent de l'argent, on reste sur le cul : molinga ndzokou assilissi mbongo ya l'Etat. Le monstre de l'Alima peut puiser dans les 1000 milliards planqués ou dans le Fonds des générations futures. Il ne le fait pas. Cela prouve que les 1000 milliards de francs cfa ont été dilapidés comme nous l'avons présumé et que le Fonds des générations futures est vide comme une coquille d'oeuf. Il lui reste néanmoins une possibilité : avec un budget de plus de 2700 milliards de francs cfa, il peut très bien faire face puisque la gestion de l'Etat coûte moins de 400 milliards de francs cfa. Il ne le peut pas. Il lui manquerait 400 milliards de francs cfa pour continuer sa gabegie ndzokuesque. Tiens, donc !

Quand on donne de l'argent à ses voisins comme un milliard de francs cfa à la RCA et qu'on emprunte sur le marché obligataire de la CEMAC, on se dit que la dictature Sassou a perdu le bon sens, celui de ses priorités et obligations. Et emprunter chez les Blacks - même si ce n'est pas au Black, cela veut dire qu'au "Blanc", on ne vous donne plus de l'argent.

Nous avertissons les marché obligataires de la CEMAC que Denis Sassou Nguesso ne pourra pas rembourser sa dette comme il est incapable de récupérer l'argent qu'il a soi-disant prêté aux Etats africains qu'il a voulu en fait corrompre. Tout prêt au Congo qui d'ailleurs ne profite pas à notre pays est à vos risques et périls. Demain, nous refuserons de rembourser de tels emprunts abusifs. Si les banques avaient du bon sens, aucune ne prêterait un ngoki à Sassou mais nous savons qu'elles le feront pour nous tenir en servitude car c'est à cela que sert la dette : de l'argent fabriqué pour réduire le monde en servitude ad vitam aeternam. Un jour, au nom de la dette, des étrangers prendront possession de notre pays, de nos terres. C'est déjà le cas à petite échelle mais un jour, au nom de la dette, des millions de Chinois viendront planter le manioc dans nos champs et vendre le moungouélé à notre place, déjà qu'ils nous vendent du faux riz et de la chair humaine. Retenez ce que je vous dis aujourd'hui car cela arriver un jour.

Si vous ne pouvez pas rembourser vos dettes, que font les banques ? Si vous avez une maison, elles vous la prennent. Si vous êtes un pays, à défaut de payer, il vous restera vos terres qui portent vos ressources. Notre pays est perdu si rien ne vient le sortir de ce chemin horrible qui nous prive d'un avenir. Le destin de millions de Congolais qui ne sont même pas encore nés est déjà scellé. Par la faute de la mégalomanie d'un seul. J'entends d'ici nos morts pleurer sur le sort qui attend les vivants dans dix ans ou vingt ans. Même et surtout Mouébara, mère d'un criminel pathologique nommé Denis Sassou Nguesso, pleure. Et elle pleure toutes les secondes... 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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2 décembre 2016 5 02 /12 /décembre /2016 22:49
ENI : UNE PLATEFORME PETROLIERE QUI PREND FEU ET UNE RAFFINERIE QUI S'EMBRASE EN ITALIE
ENI : UNE PLATEFORME PETROLIERE QUI PREND FEU ET UNE RAFFINERIE QUI S'EMBRASE EN ITALIE
ENI : UNE PLATEFORME PETROLIERE QUI PREND FEU ET UNE RAFFINERIE QUI S'EMBRASE EN ITALIE

Quand nous avons appris que la plateforme FOUKANDA d'ENI avait pris feu au Congo, le 1er décembre 2016, à 16 heures 45, il nous a été signalé qu'une raffinerie de cette société à Sannazzaro, près de Milan - avait aussi pris feu dans un gigantesque incendie - le même jour vers 16 heures. Soit c'est une coïncidence et une bien suspecte coïncidence, soit les protocoles de sécurité d'ENI craignent. It sucks, comme disent les Américains. Dans un climat de baisse du prix du pétrole, les spéculations vont bon train. Les assurances prendront le relais pour que ces unités reprennent du service. Et si tout ça c'était pour toucher l'argent des assurances ? Se disent certains. A première vue, il s'agit d'accidents. Cependant, la faute de l'homme ne saurait être écartée. A Nguélé, Nous attendons une hypothétique enquête de la dictature mais il ne faut rien y espérer pour ce qui est de FOUKANDA dont l'incendie aurait été maîtrisé.

Certains superstitieux y voient des signes du destin, comme une sorte de sentence fumante du ciel : du feu en Israël, une raffinerie et une plateforme qui s'embrasent. Dieu aurait envoyé l'ange du feu pour rendre justice ! C'est pourtant insuffisant car cela ne nous sortira pas de la dictature et rien n'a vraiment changé en Israël. Si Dieu est tout-puissant, ses méthodes pour rendre justice ne le sont pas - s'il doit user du feu qui ne change pas l'ordre inique des choses dans le monde. Nous attendons plus de sa toute-puissance que de toutes petites flambées de pétrole. Surtout pas avec l'aide de la main,  des imprudences ou des incompétences bien humaines...

Si l'incendie de la plateforme de FOUKANDA est un fait délibéré, c'est très grave car il y a eu mort d'homme, certainement un Congolais. Sans oublier les cinq brûlés. Espérons que le droit du travail de notre pays protégera nos compatriotes en les indemnisant comme il se doit. Une vie humaine n'est pas du simple bétail. Nos vies valent bien plus que leurs profits.

Il y a aussi la pollution dont les retombées sur la ville de Pointe-Noire provoquent des maladies respiratoires voire dermatologiques - si ce ne sont purement et simplement des cas de cancer qui explosent. Notre littoral est souillé. l'Etat semble ne pas s'en préoccuper. Les poissons pêchés au large sentent paraît-il le pétrole. Rien pour le Kouilou sinon les tracas pendant que l'argent du pétrole prend la route d'Oyo. Tous les pétrocfas prennent la route du nord pour aller se cacher à Oyo. Le Kouilou n'a que les inconvénients de l'exploitation pétrolière. Les terres sont devenues improductives dans les villages du Kouilou. L'eau est impropre à la consommation dans certaines zones. Voilà tout ce que les Vilis gagnent du pétrole. Et ils se taisent. Pourtant, Denis Sassou Nguesso est leur beau-fils. Ils n'ont même pas le courage d'aller le voir pour réclamer qu'une partie de l'argent du pétrole revienne au Kouilou pour que cette région puisse faire face aux problèmes environnementaux, à la saleté, aux inondations, aux écoles délabrées, etc. On regarde l'argent prendre la route d'Oyo tous les jours en hélicoptère dans des sacs appelés nguiris - alors que le Kouilou qui produit cette ressource stratégique et essentielle à notre pays ressemble à un dépotoir habité - notamment en ce qui concerne Pointe-Noire ou Viaudo est l'éternel maire. Où sont donc les sages vilis ? Que font-ils ? Sont-ils corrompus ? Sont-ils des poltrons ? Si vous n'arrivez même pas à parler devant Sassou pour évoquer les problèmes du Kouilou, c'est triste ! Avec la crise pétrolière due à la baisse du prix du baril de pétrole, Pointe-Noire paye le prix fort en matière de chômage et de crise économique - en plus des tracas environnementaux. On souffre en silence. On survit. A Oyo, on distribue l'argent dans des cuvettes en public ! Si vous en doutez, les images sont sur DNCB. Cherchez et vous trouverez...

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 17:26

COMMENTAIRE : Nous reprenons ici un article de Congo-Liberty sur la torture au Congo-Brazzaville en le commentant. Après les images insoutenables d'un KALAKALA brûlé et piqué au vif par les mercenaires sanguinaires de Sassou, voici celles du sergent Jugal MAYANGUI, en service à l'intendance militaire, torturé par ceux qui n'ont aucune considération pour la vie humaine. La torture est un retour à l'animalité de ceux qui ont perdu leur humanité et qui ont en mépris tous ceux qui agissent comme des êtres humains - dans le parfait respect de l'ancienne sagesse du kimuntu. Pour infliger des blessures dignes d'un lion ou d'un guépard à son semblable, il faut avoir accumulé beaucoup de haine, de violence, de sauvagerie, de bestialité. Il faut peut-être posséder un gène de la cruauté. Pour torturer, il faut avoir assassiné la compassion et l'empathie.

Il est une chose de recevoir un ordre inique d'un esprit déséquilibré, il en est une autre de déchirer, de lacérer, de poignarder la chair de son semblable - sans au préalable l'avoir diminué, sans lui avoir ôté son essence humaine. Le bourreau qui s'emploie à torturer est un cas pathologique identitaire : il a cessé d'être un homme et a basculé dans l'animalité la plus basse et, d'ailleurs, même l'animal ne tue pas forcément son semblable. Il est des bassesses humaines qui rendent le criminel plus petit que l'insecte le plus répugnant. Pour cela, pour y arriver, il faut d'abord avoir tué l'homme en nous pour le tuer dans l'autre. Seule la bête peut déchiqueter la bête - sans remords, sans arrière-pensée  - cependant, pour se défendre, se reproduire ou pour se nourrir - mais seule une bête humaine peut agresser par pur plaisir, par pure délectation son semblable et le laisser mutilé à jamais. Nous le disons derechef : il n'y a de monstre sur terre que l'homme. L'animal exerce sa violence et sa défense au strict de sa survie - sans gâchis d'énergie et de vies inutiles.

Dans ce contexte où le couteau lacère le dos des supposés proches du pasteur Ntumi ou d'Okombi Salissa, on voir mal un dialogue s'instaurer avec la mort en cravate assise sur le trône du Congo. Celui qui déchiquète en enfonçant le couteau de la lâcheté dans le dos de l'innocent pour faire crier  la chair, versant au passage les larmes et le sang des autres, veut semer la peur en affirmant qu'il ne se situe pas au niveau de l'affect car il n'y a rien d'humain en lui. Aussi, peut-il vous laisser dans la misère la plus nauséabonde - sans se reprocher de rien. Il se pose une question fort simple : comment faire cohabiter humanité, c'est-à-dire, kimuntu, et animalité, barbarie aveugle ou inhumanité ? Cette question finira par s'imposer au fil de la douleur, au fil de la souffrance.

Ils savent que le christianisme est entré dans nos moeurs depuis 1483. Bakongo ba sambelaka, ba ko limbissa. Exploiter la faiblesse de l'homme qui vit en toute dignité humaine, ça ils le font si bien depuis plus de quarante ans. Ils savent que les chrétiens pardonnent à leurs bourreaux. Christ (en fait Paul ou Saul de Tarse) a multiplié le péché en le pardonnant par avance - ce qui est incompréhensible comme Evangile. Paul a permis au péché de proliférer là où le Christ a dit : "Va et ne pèche plus". C'est là tout le problème de la doctrine de l'agneau qui ôte le péché du monde. En faisant crédit du pardon à tous les pécheurs, Christ a permis au péché de proliférer - là où la crainte de l'Eternel le contenait.  Le pardon assuré, la monstruosité devient un jeu, un jeu qui torture pour torturer et qui tue pour tuer. Il ne faut plus pardonner sans juger mais dénoncer, ester en justice, combattre le crime et le criminel. Par tous les moyens. Face à la barbarie, la posture adéquate est la légitime défense. On s'étonne souvent que le Noir ou Khamite moderne soit peu enclin à défendre sa vie ou celle de ses proches. Il faut changer cela. Sur la terre du kimuntu, KMT ou Ta Meri, on opta de défendre la terre sacrée des pharaons sous Ahmessou qui chassa les Hycksos.

Il faut commencer une autre histoire, celle qui marque un arrêt dans la bestialité des gouvernants sur les gouvernés. En regardant en face la monstruosité et en relevant le défi. Nous ne sommes pas sans défense devant l'animalité des barbares qui poignardent et brûlent les chairs de nos frères, de nos compatriotes. Nous appelons à une révolte collective, à une rébellion. Non, nos vies ont de la valeur, de l'importance. Et qui sont-ils pour les sacrifier impunément ?

 

Hier, le bourreau de nos peaux anthracites était blanc. Aujourd'hui, celui qui nous torture et nous assassine - avec une volonté d'extermination - est un fils d'Afrique, une peau bien sombre aux cheveux crépus.

 

Nous ne pouvons pas rester les bras croisés à regarder ce spectacle macabre produit par un Hitler noir venu du bord de l'Alima. Il y va de la légitime défense collective pour contrer la barbarie arbitraire orchestrée par le gangstérisme d'Etat. On vient pour enlever un des vôtres dans le quartier : défendez-le ! Faites un cercle autour des monstres du régime pour leur barrer le moindre passage. Ne pas oublier de porter plainte. Il y a la justice internationale pour pallier à notre injustice nationale. C'est vrai que le Noir est un homme brisé, brisé culturellement, identitairement, économiquement, éducativement. Humainement. Nous ne nous indignons même plus face à la torture de nos frères, aux massacres de notre peuple. Au Congo, le bourreau est un criminel qui se vautre dans l'impunité absolue. Face aux maux, les mots ne suffisent pas, ne suffisent plus. Face à la force aveugle et folle des meurtriers, les phrases ne suffisent plus. Il faut agir, réagir à la violence aveugle d'Etat. Ne pas laisser qu'on empoisonne Modeste Boukadia, ne pas laisser qu'on martyrise Kalakala ou Mayangui, ne pas rester inerte face à l'injustice. Pour cela, il faut placer la vie collective au dessus de notre petite vie, voir plus loin que le présent en privilégiant le futur.

La conservation ethnique du pouvoir ne justifie pas des massacres, des tortures. La dictature peut ne pas basculer du côté du crime. Sassou n'est pas obligé de devenir une arme de destruction massive pour ceux qui n'ont pas une goutte de sang en commun avec lui. Nous ne sommes peut-être pas tous Mbochis mais nous sommes tous Congolais et surtout TOUS HUMAINS. Et aucune vie humaine n'est plus importante que l'autre. En matière d'importance, oeil vaut oeil et vie vaut vie.

 

Sans kimuntu, l'homme n'est qu'un animal, une bête perdue au sein de l'humanité. En fait, plus qu'une bête : une folie ambulante. Qu'importe sa richesse bien ou mal acquise.

Ceux qui n'ont rien compris à l'histoire ont pris les commandes en Afrique. En fait, l'histoire véritable n'est pas celle des individus mais celle de la lutte des peuples, de la lutte des races. L'occident les favorise car ainsi il peut ainsi exercer sur nous une violence par procuration. La violence de nos bourreaux prolonge la barbarie coloniale. Nous nous sommes libérés des colons qui nous fouettaient le dos ; il nous faut  aussi nous libérer de ceux qui ont fait de nos vies des quantités négligeables. OUR PEOPLE MATTERS.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

La barbarie du tyran Sassou-Nguesso dans toute son horreur « des images de tortures insoutenables »
 
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MAYANGUI Jugal, sergent en service à l’intendance militaire.

Congo-Brazzaville : La torture interdite et pratiquée à grande échelle…

Brazzaville, le 28 novembre 2016. L’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme (OCDH) exprime sa profonde indignation et condamne fermement les actes de torture infligés à M. MAYANGUI Jugal, sergent en service à l’intendance militaire.

Le degré suprême de l’inhumanité

En effet, soupçonné de connivence avec M. Frédéric Bitsamou, alias Ntumi, chef du mouvement «Ninja N’siloulou», MAYANGUI Jugal, 37 ans, a été arbitrairement arrêté le 12 novembre 2016 à son domicile (quartier Mayanga) aux environs de 2 heures du matin par des agents de la force publique encagoulés, puis conduit vers une destination inconnue.
Pendant sa détention, il est resté encagoulé et a subi des séances de torture atroces dans le but de lui arracher des aveux. Son corps a été complètement raboté et porte des stigmates d’une violence qui indigne.
« Vous les Bakongo, on va vous exterminer » lui aurait signifié un des militaires pendant qu’ils le torturaient.
Il est réapparu le dimanche 20 novembre dans un état effroyable et conduit à l’hôpital militaire de Brazzaville.

Le 22 novembre, ses parents, ayant été sensibilisés, lui rendirent la première visite. Les 25 et 26 novembre 2016, la sœur aînée de M. MAYANGUI Jugal a répondu à la convocation de la Direction Centrale des Renseignements Militaires (DCRM) pour information. L’entretien a tourné sur la prétendue relation que la victime a avec M. Ntumi.
Rappelons-le, cette convocation était adressée à M. Michel Mampouya, vice-président du collège des présidents de la principale plate-forme politique IDC-FROCAD, le père de MAYANGUI Jugal. Actuellement, M. MAYANGUI Jugal est dans un état critique.
Rien ne peut justifier de telles pratiques. Ce cas supplémentaire témoigne une fois de plus l’usage systématique et à grande échelle de la torture au Congo Brazzaville.
Le Congo a ratifié la Convention des Nations unies contre la torture et devrait prendre les mesures utiles pour éviter et réprimer sa pratique. La réalité en est autre.

L’OCDH rappelle qu’en vertu de ses engagements internationaux en la matière, l’Etat a l’obligation de sanctionner les agents de l’Etat responsables d’actes de torture.
Par conséquent, nous exigeons immédiatement une enquête indépendante et sérieuse pour faire la lumière sur ces actes de barbarie.
Il est absolument essentiel que les personnes qui se sont rendues coupables de ces actes odieux soient jugées et condamnées.
Au cas contraire, les présumés auteurs et notamment leurs chefs hiérarchiques en répondront devant d’autres instances judiciaires d’autres Etats parties, en vertu du principe de compétence universelle en matière de torture.

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Contact OCDH :
ocdh.brazza@gmail.com

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27 novembre 2016 7 27 /11 /novembre /2016 18:06
CONGO/RUMEUR : LA DICTATURE PREPARERAIT UN MEGA PROCES ORCHESTRE PAR OKO NGAKALA...
CONGO/RUMEUR : LA DICTATURE PREPARERAIT UN MEGA PROCES ORCHESTRE PAR OKO NGAKALA...

Après une courte parenthèse démocratique de 1992 à 1997, le Congo est vite retombé en dictature. Le PCT a marché sur des dizaines de milliers de morts pour ramener la Bête d'Edou au sommet de l'Etat. Denis Sassou Nguesso a repris son poste de gouverneur noir d'Etat avec l'aide de Jacques Chirac, président de la république française à cette époque.

Un dictateur n'a qu'un seul vrai projet : conserver à tout prix le pouvoir de nuisance qu'offre le sommet de l'Etat pour un gangster maximo avec impunité absolue. Dans une atmosphère de vraies fausses élections, il faut abattre ou éliminer les adversaires politiques les plus dangereux - lorsque la politique du boycott qui favorisait le tyran ne marche plus. Le 20 mars 2016, Denis Sassou Nguesso, monsieur OUI POUR SANG, le sang des autres ethnies, a été battu par Guy Brice Parfait Kolélas, le Général Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa. La stratégie de battre Denis Sassou Nguesso en jouant son jeu au lieu de le boycotter que nous avons proposée - a montré que lorsqu'on joue le jeu en le rendant jeu propre, on bat à coup sûr un dictateur quand il a en face de lui de vrais adversaires politiques.

Ce que redoute aujourd'hui les crocodiles du PCT, c'est que l'opération d'échec à la présidentielle se répète dans moins de cinq ans et nul ne sait ce qui pourrait se passer dans quelques années - surtout si la crise socio-économique que subit le Congo prend plus d'ampleur : rien ne prédit que le peuple acceptera encore de se laisser voler ses suffrages. Pour le régime dictatorial venu des bords de l'Alima qui veut à tout prix conserver le pouvoir illégitime au sommet de l'Etat du côté de la "hampe", il faut réagir pour éviter la récidive de l'histoire. La solution est simple : mettre hors d'état de concourir tous les adversaires susceptibles de battre Denis Sassou Nguesso dans les urnes à la prochaine élection présidentielle. Nous avons prédit ce scénario et constatons que les choses en prennent le chemin.

Le Général Jean Marie Michel Mokoko est en détention dans les geôles du régime tandis qu'une inculpation grotesque de détention d'armes de guerre pèse sur André Okombi Salissa entré en clandestinité, une clandestinité qui empêche Sassou de dormir. Reste Guy Brice Parfait Kolélas qui pourrait s'il demeure le seul candidat redoutable face à Sassou le battre dans moins de cinq ans en lui envoyant le tsouki du youki dès le premier tour ; il faudra donc aussi éliminer le fiston. Pour l'instant, on retarde la reconnaissance du youki en tant que parti politique mais cela n'est pas en soi un obstacle - puisque Parfait Kolélas peut à nouveau se présenter à l'élection présidentielle en utilisant le CODEHA. Il faut donc trouver une solution radicale qui éliminerait à la fois Parfait Kolélas, le Général Jean Marie Michel Mokoko, André Okombi Salissa, le pasteur Ntumi, le professeur Bowao et bien d'autres.

Un de nos correspondants au Congo nous apprend que le régime venu des bords de l'Alima prépare un méga procès au cours duquel le Général Mokoko, Parfait Kolélas, Okombi Salissa, le pasteur Ntumi, entre autres, seraient accusés d'atteinte à la sûreté de l'Etat, de détention illégale d'armes de guerre et de tentative d'organisation de coup d'Etat en 2007. Les pièces du puzzle sont déjà réunies. Il reste à les mettre en action au cours d'un procès retentissant qui éliminera du coup les adversaires politiques les plus redoutables de Denis Sassou Nguesso. Le monstre de l'Alima souhaite l'arrestation du pasteur Ntumi avant 2017. Tous les moyens ont été mis en oeuvre pour.  Denis Sassou Nguesso est déjà en campagne souterraine pour la prochaine élection présidentielle avec comme pré-projet l'élimination politique ou physique de ses opposants les plus sérieux. Denis Sassou Nguesso, L'homme qui a dit : "le Congo est à tous mais le pouvoir est à moi", apprend vite de ses échecs et prend à coeur de les corriger pour qu'ils ne se reproduisent pas.

Pendant que du côté de la soi-disant opposition, on joue le respect de la loi face à un gangster hors-la loi qui est un vrai terroriste d'Etat, du côté du pouvoir, on utilise l'arme de l'injustice officielle d'Etat pour éliminer les concurrents. Et on ne lésine pas sur les moyens : l'injustice en politique pure et la force devant la force ou en face de la faiblesse. Au Pool, on lance la chasse au Ntumi et à Brazzaville, le chien de chasse par procuration, Oko Ngakala, en accord avec le ministre de l'injustice, Pierre Mabiala, prépare un procès simulacre pour mettre hors-jeu les hommes qui ont battu monsieur 8% (OUI POUR SANG) à la dernière élection présidentielle en le reléguant en quatrième position, sans possibilité d'un deuxième tour. Denis Sassou Nguesso, habitué au boycott, a été obligé de tricher pour se maintenir au sommet de l'Etat. Tant qu'il aura en face de lui une opposition molle qui croira que l'injustice et la force peuvent céder aux bonnes intentions, il aura encore de bons jours de pouvoir de nuisance pour tout notre pays devant lui.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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