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3 janvier 2017 2 03 /01 /janvier /2017 18:53
 CEMAC : IDRISS DEBY RECONNAIT LA CRISE DANS LA SOUS-REGION MAIS PROPOSE DES SOLUTIONS PEU CREDIBLES

La conjoncture économique est morose au sein de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC). Idriss Déby a eu le courage de révéler que toutes les économies de la sous-région souffrent, surtout à cause de la baisse drastique du prix du baril de pétrole entre autres problèmes. Tous les trésors publics peinent à joindre les deux bouts sans le recours à l'endettement. Si le mal est diagnostiqué, les solutions envisagées ne sont pas très convaincantes. Si on n'agit pas sur les véritables facteurs d'une situation, il est à peu près certain qu'on ne pourra pas la changer. Par exemple, la CEMAC n'est pas en crise financière à cause de la grille de salaire ici et là. Les agents de la fonction publique de la zone CEMAC sont même sous-payés. Réduire le niveau des salaires ne changera rien.

Idriss Déby affirme que le collège des dictateurs a envisagé deux possibilités : la dévaluation du franc cfa et la baisse du train de vie des Etats. C'est la seconde solution qui a été retenue comme la moins douloureuse mais lorsqu'il donne des détails, on se rend vite compte que la réduction du train de vie des Etats ne renvoie qu'à la baisse des salaires - probablement ceux des fonctionnaires car on voit mal les gouvernements baisser les salaires des ministres, des députés ou des sénateurs. C'est le petit personnel qui va devoir se serrer la ceinture, les retraités n'étant pas du reste.

Quand Idriss Déby évoque le fait que les multinationales enregistrées dans la sous-région devront désormais avoir des comptes à la BEAC pour que leurs fonds y transitent, nous estimons que c'est un voeu pieux car rien ne peut obliger une société comme Total à passer par la BEAC ou à réinvestir une partie de ses bénéfices dans la zone CEMAC. Nous tenons à voir cette mesure à l'oeuvre mais sur le plan pratique, elle se heurtera à la liberté d'entreprendre et à la libre circulation du capital. Nous restons dubitatifs. Le risque de faire fuir les investisseurs ne semble pas rebuter le collège des dictateurs de la CEMAC. Nous attendons de voir tout ceci à l'oeuvre. La zone CEMAC connaît une fuite importante de capitaux. Il ne sera pas facile de changer cet état de fait qui dure depuis plus d'un demi-siècle. Il est à peu près certain que les maigres salaires qui ne répondent même pas au très onéreux coût de la vie dans des pays comme le Congo subiront des coupes drastiques mais cela ne résoudra pas le problème : on ne fera pas remonter le cours du baril du pétrole et cela n'arrêtera pas la corruption et le détournement du denier public. On peut pourtant faire des économies ailleurs mais c'est une autre histoire. Au pauvre, on prendra le peu qu'il a et au riche on ajoutera pour qu'il devienne encore plus riche. Il y a longtemps que des prophètes avaient déjà eu des visions à propos de ces situations cornéliennes.

Pour ne parler que de l'Etat congolais, des économies substantielles sont possibles si la rigueur budgétaire était appliquée à tous les étages de cette machine du boukoutage car il y a des abus, des énormes abus qui conduisent le Congo directement dans une situation de faillite totale si rien ne change. En guise d'illustration, nous publions une feuille de demandes de paiements émanant du ministre des finances, du budget et du portefeuille public, Calixte Nganongo. C'est un document qui circule sur les réseaux sociaux et qui, au vu du cachet et de la signature, nous donne l'impression d'un document authentique. L'examen dudit document montre qu'il y a de la gabegie, du détournement de fonds et des factures gonflées quand il n'y a pas tout simplement collusion entre les membres de la famille royale Sassou & Nguesso travestis en hommes et femmes d'affaires et l'Etat. Les factures ne sont nullement justifiées. On se rend vite compte que chacun essaie d'y trouver son compte. Le premier ministre Clément Mouambe ne manque pas de servir au passage : plus de 500 millions de francs cfa - juste pour des travaux parlementaires ! Les parlementaires ne sont-ils pas déjà payés pour faire leur travail ? Le Congo est d'abord détruit et ruiné à cause de la cupidité de ses propres enfants. J'ai vraiment mal pour mon pays.

Nous soumettons le document à votre libre entendement. Tout y est discutable en matière de facturation abusive, rien n'étant justifié et corroboré par des détails issus d'une comptabilité sérieuse. Cependant, prenons juste quelques exemples pour illustrer notre propos (vous noterez au passage que tout ce qui a trait à Denis Sassou Nguesso et à sa famille fait l'objet d'un OK) :

- Présidence de la république/Journée du 28 novembre facturée à 300 millions de francs cfa. Qu'a-t-on donc fait de spécial pour que cette journée coûte aussi chère - juste pour la seule présidence de la république ? Et on peut noter en marge qu'il s'agit d'un remboursement. Tiens, le budget de la présidence de la république n'est-il pas concocté pour répondre à de tels événements ? C'est cela la rupture annoncée ? Non, c'est une arnaque et le mot est faible. Il y a là un abus manifeste. Nous tenons là un exemple patent de crime économique...

- Présidence de la république/ Obsèques de Fidel Castro/coût : un milliard 560 millions de francs cfa. Attendez, le Congo a-t-il organisé les obsèques de Fidel Castro ? Ce rôle n'est-il pas dévolu à Cuba ? Qu'est-ce qui explique qu'une somme aussi exorbitante soit décaissée du Trésor public en direction de la présidence de la république ? Comment expliquer qu'un petit séjour à Cuba coûte aussi cher ? Vous aurez vite compris que ces ténias ne cherchent pas à se maintenir au sommet de l'Etat pour servir notre pays mais pour le dépouiller. Imaginez vingt ou trente années d'une telle hémorragie financière féroce et continue : c'est un massacre économique, une escroquerie d'Etat bien huilée afin de ruiner notre pays. C'est une cupidité mal tournée qui nuit à tous les Congolais.

Toutes les dépenses recensées sur ce document sont exagérées comme si on voulait spolier les comptes publics. Il faut vraiment que toute cette escroquerie d'Etat s'arrête. C'est tout bonnement insupportable. Et vous soutenez ça ? Quelle haute trahison, chers soldats de la république !

 

LION DE MAKANDA, MWAN', MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 CEMAC : IDRISS DEBY RECONNAIT LA CRISE DANS LA SOUS-REGION MAIS PROPOSE DES SOLUTIONS PEU CREDIBLES
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2 janvier 2017 1 02 /01 /janvier /2017 23:10
A NOS SOLDATS : LE SACRIFICE SUPREME NE VAUT QUE SI VOUS PERDEZ LA VIE EN DEFENDANT NON UN TYRAN MAIS VOTRE PEUPLE !

Le rituel des discours de fin d'année prononcés par les chefs d'Etat est bien connu. Le dictateur Denis Sassou Nguesso n'a pas dérogé à la règle. Il s'est exprimé face à la nation et face aux forces armées congolaises. Nous avons pris la peine de voir la vidéo du discours de fin d'année de Denis Sassou Nguesso et celle de l'allocution qu'il a prononcée à l'endroit des forces armées congolaises - en sa qualité de chef suprême des armées ethnisées du Congo. Dans la première, monsieur OUI POUR SANG confirme ce que nous avons dit en annonçant que 2017 sera une année difficile. Difficile pour qui ? Pour son clan ? Bien sûr que non ! Difficile juste pour le peuple. Le clan Sassou & Nguesso est riche de tous les milliers de milliards de francs cfa dérobés dans les caisses de l'Etat. La faillite de l'Etat, ceux qui la ressentent le plus, ce sont les citoyens lambda et non les nantis du système PCT et apparentés. Ils trouveront même le moyen de s'enrichir de plus bel sur notre souffrance : ils le font déjà... 

Un de mes amis redoutent la baisse des salaires et des retraites - alors même que le paiement selon indice de la grille des fonctionnaires n'est déjà pas respecté. Nous avons suffisamment expliqué pourquoi 2017 sera une année difficile ; vous n'avez qu'à lire les articles précédents. Même si le pétrole remontait un peu, cela ne suffira pas à résoudre nos problèmes financiers. L'endettement de l'Etat qui hier distribuait ses milliards à tant d'autres pays africains se poursuivra. L'érosion de la population active se poursuivra aussi et avec elle plus de misère frappera le peuple. L'ensemble du peuple.

Soutenir Denis Sassou Nguesso finira par apparaître un jour comme absurde et suicidaire. Absurde parce que cela n'a aucun sens de soutenir un système qui détruit l'avenir de ses propres enfants et suicidaire parce que ce soutien finira par coûter la vie à ceux-là qui le portent à bout de bras - si ce n'est déjà le cas. Il ne saurait se comprendre que l'on soutienne surtout manu militari une dictature qui affame et tue le peuple qui vous a donné la vie !

Si le discours à la nation à été insipide et terne, celui aux forces armées se caractérise par un appel des soldats au sacrifice suprême, c'est-à-dire, à sacrifier leur vie en défendant celle du dictateur afin de pérenniser son régime tyrannique. Nous savons tous que cet appel fait écho et allusion à ce qui se passe dans le Pool où de jeunes soldats de Tsambitso meurent pour rien. Le monstre d'Edou, mi-ndzokou, mi-ngoki, incite ses mercenaires à mourir pour lui, à défendre son pouvoir, quitte à donner leur sang, à verser par terre leurs vies. Il ne veut plus seulement prendre et sacrifier gratuitement le sang des autres mais voilà qu'il est prêt à sacrifier le sang des siens qu'il avait déjà sacrifié en 1997 en se hissant à nouveau au sommet de l'Etat. Bien entendu, si ceux qui sont en première ligne au front sont de son sang royal. Aucun de ses enfants n'est engagé dans l'opération Mouébara. Pas plus que ses neveux. En somme, Denis Sassou Nguesso exige le sacrifice suprême aux enfants des autres, les siens se contentant d'en engranger les bénéfices. Les Sassou & Nguesso sont devenus des dieux pour lesquels les fils du Congo doivent mourir. C'est bien triste.

Ceux qui meurent sous les coups de la résistance de nos compatriotes du Pool meurent pour rien car Ntumi et ses hommes, en position de légitime défense, ne menacent ni l'Etat, ni le pouvoir, ni le pays. Ils meurent pour rien. Un soldat ne devrait mourir que pour défendre son pays et son peuple et non pour pérenniser une dictature. Or, le sacrifice qu'on exige ici consiste à massacrer ses compatriotes, quitte à mourir de leur riposte légitime. Ce n'est pas Ntumi le danger qui menace l'Etat et le Congo mais bien Denis Sassou Nguesso. Si les soldats veulent vraiment que leur sacrifice vaille quelque chose, ils savent ce qu'ils doivent faire - d'autant qu'il est encore temps de sauver et l'Etat et le pays de la ruine totale qui nous menace si on laisse Denis Sassou Nguesso poursuivre son amateurisme destructeur au sommet de l'Etat.

Chers membres de la force publique, il faut rompre avec l'obéissance aveugle et avec la servitude volontaire. Ceux qui défendent ce régime à tort et à travers seront aussi coupables de la faillite totale de notre pays quand elle surviendra. Quitte à se sacrifier, mieux vaut le faire en sauvant des millions de vies au lieu de les condamner. Encore une fois : même si un cabri nous délivrait de la tyrannie de Denis Sassou Nguesso, nous applaudirons le cabri. Tout véritable sacrifice doit être utile à sa nation. Il ne faut pas seulement se sacrifier pour sauver le peuple mais il est encore plus important de le faire pour lui garantir un avenir.

Soldats de la république, à quoi cela vous sert-il de vous sacrifier pour un individu qui ruine l'avenir de vos enfants ? Vous êtes envoûtés par la logique de l'ethnie-Etat mais quand surviendra la faillite totale, nous souffrirons tous. Ne souffrons-nous pas déjà tous au nord comme au sud, à l'est comme à l'ouest ? Ouvrez les yeux. Il est encore temps pour vous de sortir de votre léthargie pour prendre la bonne décision. IL FAUT SAUVER LE CONGO PENDANT QU'IL EST ENCORE TEMPS. Vous avez fait le serment de défendre votre pays. Il vous faut à présent déterminer qui est votre véritable ennemi car c'est celui-là qui est l'ennemi de votre peuple, le peuple qui vous a donné la vie. Un sacrifice suprême, celui dans lequel on engage sa vie, celle-là même que Dieu nous demande de préserver, doit en valoir la peine. TOUS CEUX QUI MEURENT A CAUSE DE SASSOU SONT ASSASSINES ET CEUX QUI MEURENT POUR SASSOU SE SUICIDENT. Vous ne méritez aucune reconnaissance de la part de notre peuple. L'histoire ne se souviendra pas de vous, déjà que Denis Sassou Nguesso ne se souvient même pas de vous. Vous êtes des morts pour rien...

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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31 décembre 2016 6 31 /12 /décembre /2016 13:28
VOEUX 2017 : IL FAUT QUE LE PEUPLE PERSEVERE DANS SON OBJECTIF DE RENVERSER LE SYSTEME PCT

Chers compatriotes,

Mesdames, messieurs,

2016 s'achève tandis que 2017 se prépare à conduire le monde pendant 365 jours de plus. Il est de bon ton de présenter les voeux du nouvel an, notamment à nos compatriotes qui ont connu un année 2016 très combative, eu égard au réveil de notre peuple désormais conscient de ses droits et de la façon dont il faudra s'y prendre pour restaurer la démocratie et la justice sociale. 2016 est l'année qui a vu la défaite électorale de monsieur OUI POUR SANG - dans un sursaut électoral sans précédent. 2017 doit être une année où une nouvelle défaite doit être infligée aux crocodiles du PCT en leur ôtant la majorité à l'assemblée nationale et au sénat. Pour notre part, nous poursuivrons le combat des idées jusqu'à la chute de l'éléphant. Sachez que nous ne combattons pas seulement un homme mais aussi un système qui lui survivra.

Nous avons appris que les salaires avaient été payés mais que les promesses d'avancement indiciaire n'avaient pas été tenues par la dictature. Cela vous permettra au moins de faire semblant d'être heureux.

Il faut toujours choisir la vie, la vie dans la liberté car seul celui qui vit libre vit pleinement. Hélas, quand on vit longtemps dans la servitude, on s'habitue aux chaînes. Cependant, la liberté est la véritable nature de l'homme. Si on vous prive de votre liberté, on vous prive de votre nature humaine car même l'animal est libre. Aussi, la privation de la liberté ne saurait nous plonger dans l'animalité. Lorsqu'on vous prive de liberté, il n'existe qu'un mot pour définir votre état si vous n'êtes pas en prison : esclavage. Il faut que les Congolais refusent d'être les esclaves des Sassou & Nguesso.

Hélas, 2016 s'achève au Congo dans un génocide des populations kongos, l'opération d'extermination Mouébara ayant été remise à l'ordre du jour par le régime sassouiste qui règne par la terreur et la force.

A ceux qui vont passer le réveillon du nouvel an dans les forêts du Pool, sous la pluie ou sous le froid, affamés, malades, affaiblis moralement et physiquement, sans toit, nous disons : courage ! Tenez bon ! Nous avons réussi à exposer aux yeux du monde entier cette dictature qui vous tue de mille et une manières depuis près de vingt ans. Désormais, le monde entier sait ce que vous vivez, ce que vous subissez.

Des prisonniers politiques comme le Général Jean Marie Michel Mokoko, Paulin Makaya ou Modeste Boukadia, entre autres, passeront le réveillon du nouvel an en prison. Ils payent le prix fort pour montrer à notre peuple que la résistance à l'oppresseur et à l'oppression implique un sacrifice qui exige que nous en payions TOUS, à notre manière, le prix.

Sur le plan humain, il n'existe que trois types de forces : force physique, force mentale et force spirituelle, les deux dernières alimentant la première. Nos vies sont déjà sur la balance de la dictature. Il est absurde de dire que nous ne pouvons  pas, là où nous sommes, peser dans cet affrontement. Le combat commence dans la sphère spirituelle, descend dans le plan mental et déferle dans le monde physique. On peut éviter la confrontation physique pendant un moment jusqu'à ce qu'elle soit inévitable. Il arrive même au plus couard des hommes de se voir en position de ne plus refuser le combat pour la vie, le combat pour sa survie. Le pasteur Ntumi en est actuellement la parfaite illustration ; il doit se battre pour sa survie. On vient de me faire parvenir une vidéo de jeunes soldats de Tsambitso tombés au front, des images qu'on cache au grand public...

2016 est aussi l'année qui se termine par la faillite de l'Etat qui ne peut pas payer les salaires sans emprunt. La chute du prix du baril de pétrole additionnée à la mauvaise gestion des finances publiques a mis le pays par terre. Tout indique que les choses vont empirer en 2017. Selon les prévisions des experts, le baril de pétrole ne pourra pas en 2017 dépasser les 60 dollars. Vu que nous avons déjà hypothéqué nos cargaisons futures, la faillite se poursuivra. Seule la perfusion de l'endettement permettra à l'Etat de fonctionner. Cependant, on peut se demander : jusqu'à quand les puissances du monde nous prêteront-ils leur argent ? Il va arriver un moment où le système connaîtra un blocage. Si l'argent sort par la gauche, il doit en même temps entrer par la droite. Or, il arrive qu'il n'entre plus par la droite car le Congo ne parvient plus à payer ses dettes. Dans cet univers de requins, tout repose sur la confiance. Or, même un Etat peut perdre la confiance des financiers et des Fonds vautours.

Ce qui est en jeu, ce n'est pas juste notre liberté ou la démocratie mais surtout notre avenir, celui de nos enfants et de nos petits-enfants. La faillite actuelle de notre pays menace notre destin collectif en hypothéquant nos ressources, c'est-à-dire, toute possibilité de définir par nous-mêmes ce que nous devons faire de nos ressources, de nos terres, de notre envionnement. La dictature, c'est de l'esclavage. La dette, c'est aussi de l'esclavage. Esclavage intérieur et esclavage extérieur. Pour reprendre en main notre destin, il faut d'abord réussir à se débarrasser de la dictature du dedans qui est le bras matraqueur de la dictature du dehors qui doit aussi être combattue. Cependant, même si nous parvenons à restaurer la démocratie, si nous n'avons plus les clés de notre économie, nous sommes perdus. Il faut renverser la vapeur avant qu'il ne soit trop tard. Aussi, nous demandons à TOUS les Afrofrançais de s'inscrire sur les listes électorales afin de peser sur le choix de celui qui présidera la France pour les cinq prochaines années. Combattre la dictature de dedans par la résistance, la politique en changeant l'assemblée et le sénat, combattre la dictature du dehors en pesant sur l'élection présidentielle - de manière à écarter les complices de monsieur Denis Sassou Nguesso. Voilà mes voeux pour 2017.

Je vous souhaite à toutes et à tous une année 2017 plus combative, plus revendicative, plus démocratique, avec plus de détermination à faire tomber cette dictature qui nous étouffe et qui conduit le pays à la ruine financière, politique, éducative, culturelle, morale.

Pour ma part, je ne ferai pas de fête car je n'ai aucune raison de me réjouir. La seule année qui sera une bonne année à mes yeux désormais sera celle de la chute de la dictature instaurée par Denis Sassou Nguesso avec restauration de la démocratie.

Que Dieu et les ancêtres me fassent la faveur de voir cet événement de mes propres yeux. Il nous faut persévérer dans notre volonté de renverser cette dictature, cette oppression qui détruit à grande vitesse notre pays en le privant de la maîtrise de son destin. L'esprit de la liberté doit vous gagner partout où vous vous trouvez. Que vive à jamais le peuple congolais LIBRE !

LION DE MAKANDA, MWAN MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

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30 décembre 2016 5 30 /12 /décembre /2016 20:02
BRAZZAVILLE/MESSAGE DE TOTO NGAKALA : INTERROGATONS AUTOUR DE LA FUSILLADE DU 29 DECEMBRE 2016

Au Congo, la dictature n'a pas seulement le goût du sang et des larmes des autres mais aussi celui du mensonge des siens, un amer mensonge qui ne passe plus - même quand Téléfoufou double la dose de foufou. Téléfoufou, c'est la voix de la dictature. La communication a une dimension humaine avec l'échange, l'éducation, la culture, etc, et une dimension instrumentalisée avec la propagande, le mensonge, la manipulation, etc. Quand TOTO Ngakala alias "coller la petite chaudasse par le derrière" se met à expliquer la fusillade qui s'est produite hier à Brazzaville à la maison d'arrêt centrale, la seule chose qu'il faut prendre comme véridique, c'est la fusillade. Le reste, il fait de la communication instrumentalisée. Juste une question : comment peut-il donner une explication à la situation pour ensuite enquêter - alors qu'il tient déjà SA "vérité" ? Si des prisonniers - on se demande bien dans quelle condition et dans quel contexte - ont réussi à dérober des armes et qu'ils ont ensuite été neutralisés, pourquoi encore enquêter ? Pour chercher quoi ? Il aurait suffi de nous montrer les crapules qui ont fait ce coup ! De toute façon, la situation n'est-elle pas sous contrôle ? On a du mal à imaginer des prisonniers hors de leurs cages carcérales à la maison d'arrêt centrale de Brazzaville, des prisonniers dont les noms n'ont même pas été donnés - on se demande bien pourquoi, des prisonniers en "bonne" santé dans un mouroir carcéral, des prisonniers qui comme par hasard trouvent des armes et tirent en l'air sans raison. Non, tout ça, bien qu'éructé, perché sur bottillons, plein poitrail à se fendre les poumons, sonne faux. TOTO Ngakala contrebalance sa petite taille par une voix forte. Si les prisonniers fictifs X, Y, Z qui ne savent même pas se servir d'une arme qui a forcément un cran de sécurité - ont réussi à piquer des armes on ne demande où et comment, ils n'ont pas besoin de tirer en l'air pour s'enfuir. Pas bien futés nos prisonniers qui prendraient la peine d'attirer l'attention en tirant en l'air ! Ils auraient pu s'enfuir juste en menaçant les gardes de leurs armes - avant de prendre la fuite - au lieu d'attirer l'attention. Et même là, on se demande comment ils ont procédé pour sortir de leurs cages carcérales. Attendez, un tir en l'air qui tue un gendarme ! C'est une balle qui monte et qui en retombant tue notre pauvre gendarme. Je veux voir le crâne troué. Parmi les morts, on compte, un gendarme inconnu, un mutin inconnu et un civil inconnu. A Brazzaville, la mort vous fait perdre votre identité. Aucun sens de la précision pour un "injusticier" par procuration. TOTO Ngakala doit soigner ses mensonges car les hyènes mentent mieux. Nous lui conseillons un peu plus de kéléwélé car le whisky ne fait plus effet. Ca compense quand on n'a pas la gueule de l'emploi...

TOTO Ngakala, le petit talon dame qui aboie par procuration, ne sait pas écrire un bon scénario. C'est vraiment se foutre de la gueule du peuple : on ne fait pas témoigner les gendarmes, ni les prisonniers, bref, TOTO Ngakala n'est pas qu'une petite hyène qui glapit mais aussi un énergumène à l'imagination fertile. Ce qui s'est produit à la maison d'arrêt a bien eu des témoins oculaires. Comment diable, sans interroger personne TOTO Ngakala a bien eu toutes ces informations ? Il y a eu mort d'hommes, notamment d'un représentant de la force de l'ordre - même s'il s'agit pour parler comme ASIE SAVON DE MARSEILLE d'un membre de la "faiblesse" publique. A entendre parler TOTO Ngakala, l'affaire n'est pas si grave. On glapit, on sautille et l'affaire est close car on n'en entendra plus parler. TOTO Ngakala n'a ni la taille, ni le visage du bon menteur. Même pas l'épaisseur.

Ce que nous avons appris est différent : un commando de mercenaires armés aurait tenté de venir enlever le Général Jean Marie Michel Mokoko et Paulin Makaya. Les gendarmes de la maison d'arrêt centrale de Brazzaville se seraient interposés. Bilan un gendarme tué et pas par une balle en l'air perdue, mais d'une balle trouvée. Selon le témoignage d'une femme dont nous ne donnons pas le nom pour la protéger, un maçon qui se trouvait sur le toit de la maison d'un colonel en construction aurait été abattu. Une femme aurait aussi trouvé la mort. Bref, TOTO Ngakala doit comprendre que nous ne sommes pas des gamins pour se laisser entourlouper par des explications qui ne convaincraient même pas un bébé. TOTO Ngakala alias "coller la petite chaudasse par le derrière" ment. Après la "trumperie" ramassée par la trompe de son maître aux Etats-Unis , voilà une "ngakalerie" trop courte qui aurait besoin de bottillons. Ces temps-ci en oyocratie, le mensonge passe mal. Ce n'est pas Thierry Moungalla qui ne "lézine" pas sur la tromperie qui nous dira le contraire..

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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29 décembre 2016 4 29 /12 /décembre /2016 11:16

Heureusement que le Congo a encore du pétrole pour rendre possibles de telles magouilles. D'un côté, Denis Sassou Nguesso, au travers de son fils Christel et de son neveu Denis Gokana entre en qualité d'actionnaire dans les sociétés qui exploitent notre pétrole car la loi impose désormais la présence d'un actionnaire national et de l'autre, le fils va faire la manche pour recevoir de l'argent contre du pétrole gagé qui est bradé car il faut obtenir de l'argent rapidement, vu que les caisses de l'Etat sont vides. La SNPC a de grosses difficultés de trésorerie  et ne parvient plus à rembourser ses dettes : elle est obligée de poursuivre le mécanisme de l'endettement. Il va bien arriver un moment où Trafigura et compagnies ne joueront plus le jeu et voudront tout leur argent car le même pétrole est déjà gagé ailleurs. L'insolvabilité de la SNPC est patente. Il va advenir que le Congo n'ait plus un seul centime qui proviendra de la vente de son pétrole - à ce moment-là, la faillite sera totale.

Je mets en ligne deux articles tirés d'une revue internationale qui permettent de comprendre que le Congo est en danger car il arrivera un moment où le système sera coincé. Denis Christel Sassou Nguesso va brader plus de 950000 barils de pétrole pour parer au plus pressé mais cela ne sortira pas le pays de la faillite : le degré d'endettement est trop élevé. Pourvu que ça dure. Les multinationales qui jouent à ce jeu sordide sont complices d'une arnaque et peuvent être poursuivies en justice devant les tribunaux internationaux. L'amateurisme au sommet de l'Etat expose notre pays à un avenir très sombre. Ce régime passera. Nous hériterons de la mal-gouvernance. Nous aurons un jour sur le dos tous les Hojeij et tous les Fonds vautours de la terre...

Ce qui est grave, c'est la collusion entre la politique et l'affairisme, de la haute trahison qui devra être jugée. Un homme politique défend les intérêts de son pays - notamment un chef d'Etat ; or, quand il fait du profit derrière des affaires publiques, c'est de la haute trahison. Le pétrole est une ressource nationale stratégique qu'on ne peut se permettre de brader. Des Congolais trahissent leur pays. Qu'on le veuille ou non, il faudra bien juger ces traîtres qui dilapident les ressources de la nation.

Le pétrole, ressource fissile, ne se reproduit pas et s'épuisera bien un jour. Ce n'est pas pour rien que l'Occident travaille déjà au développement d'autres sources d'énergie. Le drame réside dans le fait que notre pays n'aura pas profité de cette ressource pour préparer l'après-pétrole. Quand il n'y aura plus de pétrole, Total, ENI et les autres iront voir ailleurs. Nul besoin de sortir de Sciences Po pour déduire qu'à la fin du règne des Nguesso, le pays sortira totalement ruiné. Le pire est à venir.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

CONGO/PETROLE : LES MAGOUILLES DE DENIS CHRISTEL SASSOU NGUESSO ENTRE MENDICITE ET ACTIONNARIAT
CONGO/PETROLE : LES MAGOUILLES DE DENIS CHRISTEL SASSOU NGUESSO ENTRE MENDICITE ET ACTIONNARIAT
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28 décembre 2016 3 28 /12 /décembre /2016 18:30
VICTOR KISSAMBOU-MAKANGA : L'APOLOGIE DE LA MEDIOCRITE ?

L’apologie de la médiocrité ?
Par Victor Kissambou-Makanga, éducateur en droits humains


     Ça ne va pas bien, qu’on se le dise ! En dépit de l’actualité morbide, le cadre, l’érudit et l’intellectuel congolais ont encore du répondant. Incroyable Congo ! Innommable raté que ce faux rendez-vous de cette fin d’année 2016, entre le chef de l’Etat congolais et le président élu (et pas encore investi) des Etats-Unis d’Amérique. Cet incident fait les choux gras de la presse africaine et Outre-Atlantique, et il y a de quoi. Il n’y a pas lieu d’évoquer l’amateurisme des uns ou des autres pour justifier ou expliquer ce gros couac. Ceux qui ont prévu, organisé ou annoncé cette activité diplomatique sont certainement des hommes d’expérience.

       En toutes choses, il faut savoir faire le bon choix : fait-on toujours prévaloir ses compétences ou n’ose-t-on pas toujours étaler ses atouts ? Telle est la question. Le Congo est annoncé comme un pays fortement alphabétisé, et cette assertion, très ancienne, est toujours d’actualité. Il se trouve malheureusement que certaines vertus ne sont pas toujours mises en exergue, et à certains égards, ce sont même les paradigmes négatifs qui semblent prendre le dessus. Personne n’ignore qu’un « slogan » anciennement en vigueur stipulait : « e bonga e bonga te, toujours meilleur ». Plus tard, au sortir de la guerre dite du 5-Juin, un deuxième a pris forme : « on roule en mbeba ». Et l’autre slogan, qui n’est pas foncièrement congolais, mais repris partout, est celui qui stipule que le ridicule ne tue pas. Curieusement, tout le monde (ou presque) semble s’en accommoder. Mesure-t-on seulement les risques de cette apologie de la médiocrité ? Le Congo est aussi de ces pays où quelqu’un qui veut faire son travail comme il se doit, s’entend reprocher : « Qu’est-ce qu’il veut montrer ? ». Pourtant, il nous revient cette citation anonyme : « Toute l’intelligence du monde est impuissante contre une idiotie à la mode ». L’auteur aurait dû se faire connaître pour qu’il soit bien congratulé.

     Il arrivera un jour où la réalité finira par rattraper ceux qui professent ou qui n’ont pas le cran de combattre la médiocrité, et ce de la manière la plus forte. Aujourd’hui, les Congolais éprouvent de la honte. Honte de leur identité. Honte pour leur chef d’Etat ainsi humilié, honte de leur statut de cadre. Au-delà de la honte, il y a même une espèce de crainte à voir un candidat congolais à un emploi international, se voir douter de ses compétences. De ce fait, il est impérieux de restituer la dignité et la respectabilité du cadre et de l’érudit congolais. Dans toute administration, de quoi a normalement besoin un chef ? D’un flatteur, d’un zélateur, d’un laudateur, d’un vil courtisan, d’un petit rapporteur, ou nécessairement d’un cadre rompu à la tâche ? De la composition de son entourage professionnel, dépendra le rendement de son département. C’est là aussi une question de choix. Le florilège de ratés et de dérapages, à côté d’un surcroit de désinvolture, nous interpellent et ne plaisent pas.

               Les puristes feraient bien de se saisir de la plume et du micro pour remettre les choses à plat. L’emploi des mots au Congo prend une tournure inquiétante. Sachant que « sachant » est le participe présent du verbe savoir, il n’y a pas lieu de dire que l’on ferait appel à tout « sachant » pour tel ou tel dossier. « Antivaleur », dans la langue française, est-ce un substantif ou un adjectif ? Dans le langage administratif ou même politique congolais, ce terme, mis au pluriel, prend le sens du contraire des valeurs. Ce n’est qu’au Congo que l’on peut parler de « municipalisation du département… ». Il y a là deux entités différentes : une municipalité et un département. Doit-on raisonnablement parler de municipaliser un département ? Autre chose, à l’occasion de la présentation d’un important ouvrage, l’allocution de circonstance parlait de la «productibilité d’électricité». N’eût-ce pas été plus approprié ou simple de parler de production d’électricité ? Il y a certainement d’autres énormités, mais il vaut mieux ne pas s’y attarder.
La Bible recommande à l’homme instruit de faire bon usage de ses atouts et compétences : Matthieu 5 : 15 et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. 16 Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.
   Le Congo est de ces pays où un homme chargé d’une fonction, a peur de présenter un dossier pertinent à son supérieur, avec toute l’expertise qui l’accompagne, de crainte que le chef ne prenne ça mal, ne soit contrarié, ou se dise qu’il s’agit d’un concurrent qui veut prendre son poste. Dans le contexte bantu et tropical où le chef a toujours raison, il y a au moins une limite. Si tel est le cas, il serait bon de retenir ce propos de Napoléon : « Il est quelque fois fatigant d’être contredit, mais il est dangereux de ne pas l’être ».
  Y a-t-il aujourd’hui un seul secteur qui échappe à cette vague d’approximations ? Pas évident. La plupart des posters, banderoles et affiches que l’on déploie dans les villes à telle ou telle occasion, contiennent des énormités, de même qu’on en trouve sur les façades de magasins et restaurants. Des serviteurs de Dieu utilisent l’anglicisme « Bishop » et pour d’autres, « Archibishop » (au lieu d’archbishop, en bon anglais) comme pour rajouter de l’onction, alors que ces termes, traduits en français, donnent tout simplement évêque pour bishop et archevêque pour archbishop. Dépendamment des religions auxquelles ils appartiennent, sont-ils vraiment des évêques ou archevêques ? Dans nos écoles privées, les enseignants de nos chers enfants ne présentent pas toujours les garanties d’un savoir élevé. Nos parutions de la presse privée, à quelques exceptions près, ne contiennent que des perles, entre phrases mal bâties, mots mal orthographiés ou idiomes utilisés à contresens. Nos artistes- musiciens ne sont pas en reste, surtout quand il s’agit de se faire pédant.
   Alors, faut-il pour autant désespérer de l’intellectuel congolais ? Bien sûr que non. Simplement, chacun ferait œuvre utile de s’inspirer de ce propos entendu dans le film Un taxi pour Tobrouk : « Un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche ».
Peut-être qu’en faisant correctement son travail, et en s’abstenant de faire ce qui est contraire au bon sens, chacun à son niveau pourrait éviter de nombreuses violations des droits de la personne et des conflits de toutes natures.


Victor Kissambou-Makanga,
Educateur en droits humains

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28 décembre 2016 3 28 /12 /décembre /2016 11:30
URGENT : L'AVION DE SASSOU IMMOBILISE AUX ETATS-UNIS

C'est en ce moment l'information qui fait le buzz sur les réseaux sociaux. Nous venons d'apprendre que l'avion de Sassou serait immobilisé aux Etats-Unis. Façon de parler : Denis Sassou Nguesso n'a pas d'avion personnel mais le Congo, si. C'est juste un abus de langage de parler de "l'avion de Sassou" car c'est soit l'avion de l'Etat congolais, soit un avion loué par le Congo, à savoir son Etat. Maître Norbert Tricaud m'a envoyé un message me signalant que ses amis avocats américains du cabinet White and Case avaient fait le nécessaire pour bloquer l'avion qui doit ramener Denis Sassou Nguesso au Congo. Cela laisse une ouverture à une très onéreuse joute juridique dont les cabinets d'avocats américains ont le secret.

Ce n'est pas très reluisant pour un Etat de voir son avion cloué sur le tarmac d'un pays étranger. Et cela ne me réjouit pas non plus en tant que Congolais. Les fonds vautours et tous les avocats d'Hojeij sont derrière leur dû. C'est la chasse au fric dû. Ce n'est pas Denis Sassou Nguesso qui est menacé mais l'Etat congolais - et c'est ce qui nous rattrapera un jour - même si l'Etat change de locataire, même si nous parvenons à restaurer la démocratie. Vous comprenez pourquoi nous parlons de l'importance de l'état dans lequel nous trouverons le pays à la fin de la dictature qui n'a pas intérêt à s'éterniser trop longtemps. Il est important de savoir dans quel état sera notre Etat quand nous restaurerons la démocratie. Hassan Hojeij ne lâchera pas son milliard de dollars dû par l'Etat congolais - même si c'est une dette fictive gonflée à bloc par des magouilles de ministres véreux. Et il n'est pas seul. C'est une honte pour un Etat de se retrouver dans cette situation. Plus qu'une honte : une humiliation. Très citoyen, je me sens offensé.

Denis Sassou Nguesso trouvera  le moyen de revenir dans son royaume - quitte à louer un avion privé. Ses avocats feront tout pour. Ce n'est pas son argent qui est en jeu mais les revenus du Congo. Il peut donc s'en foutre. Même si le pays est en faillite, on peut toujours faire confiance à un Etat. Les créanciers trouveront le moyen de se faire payer, parfois au prix fort. Il faut que cela s'arrête. Il faut stopper la Bête Sassou et ses folies de grandeur. Plus facile à dire qu'à faire. Cependant, nous le disons derechef, nul besoin de lever une armée de mercenaires pour cela. Le droit peut à lui tout seul vous terrasser un Etat. Il suffit de bloquer les comptes d'un Etat pour qu'il se retrouve le cul par terre. Avec Tracfin et les autres institutions qui surveillent les transactions financières, c'est possible - même si la dictature des crocodiles du PCT n'utilise pas les comptes de l'Etat. Il suffit de savoir sur quels comptes les sociétés pétrolières étrangères versent l'argent du pétrole. La loi peut obliger Total et ENI à les révéler.

Si les Américains peuvent garder la Bête de l'Alima chez eux, qui s'en plaindrait ? Hélas, nous le savons tous, Sassou reviendra hanter la nuit de millions de Congolais. Il n'a pas encore fini son travail de démolition du pays...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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27 décembre 2016 2 27 /12 /décembre /2016 22:45
USA/DONALD TRUMP : LA RENCONTRE SASSOU/'TROMPE' N'A PAS EU LIEU

Je viens de finir de voir le film sur Edward Snowden qui montre comment les Etats-Unis ont mis le monde entier sous écoute - avec infiltration des réseaux de télécommunication - même ceux des pays alliés à l'Amérique. On ne peut pas mentir à la NSA qui écoute tout le monde et espionne tout le monde - y compris les chefs d'Etat - avec des systèmes comme PRISM ou XKEYSCORE, entre autres. Même une chose qui se dit sur Téléfoufou par Thierry Moungalla est captée aux Etats-Unis. Il n'y pas eu de rencontre Sassou/Trump mais l'habituelle rencontre Sassou/Trompe (son peuple). Moungalla qui n'a pas "léziné" sur le mensonge doit se trouver bien mal en ayant prétendu que Donald Trump avait rencontré le dictateur congolais Denis Sassou Nguesso. Le président élu américain vient de démentir la fausse rumeur. Un ndzokou, ça trompe énormément mais le mensonge est parfois trop gros pour passer inaperçu. L'homme qui a déjà planté le décor en se montrant plus exigeant avec l'allié israélien ne peut pas se compromettre en accordant sa première rencontre à un homme qui est à lui tout seul une arme de destruction massive contre son propre peuple. Donald Trump est certainement au courant des 400.000 assassinats et meurtres politiques de masse commis sous le règne de la Bête de l'Alima. Il ne peut souiller sa réputation d'homme intransigeant en commençant par recevoir un truand d'Etat - alors qu'il y a plus propre et plus puissant à recevoir avant. La méthode Trump est faite d'originalité car c'est la première fois qu'un président américain refuse de recevoir son salaire - même s'il percevra une modique somme symbolique pour son job. Donald Trump se veut libre car affranchi par ses milliards de dollars vis-à-vis de l'Establishment. Denis Sassou Nguesso ne saurait l'acheter comme il a acheté Chirac ou Sarkozy. Peut-être même François Hollande lors de la COP21 en France. Quand ça commence par un mensonge, c'est comme si l'éléphant avait trempé son pied dans un gros tas de merde. L'éléphant  d'Edou a rencontré un mammouth de la politique qui a un plus gros caca. MWANA A SIMBI TOUFI. A KO YOKA SOLO...

On peut penser que Thierry Moungalla et le régime dictatorial congolais ont voulu susciter une incitation à réception pour que Trump se sente obligé de recevoir la trompe trompeuse du ndzokou. Manipuler des images, faire courir des rumeurs pour donner l'illusion que pragmatisme rime avec acceptation de la dictature, c'est un peu trop vite aller en besogne, monsieur Moungalla : Thierry peut tromper Moungalla mais pas les Américains qui viennent d'apporter un cinglant démenti à la rencontre imaginaire Sassou/Trompe (son peuple).

Cher monstre de l'Alima, Trump sait que tu trompes ton peuple en usant de ta longue trompe d'éléphant mais à inventer une rencontre imaginaire dans l'espace-temps avec le président américain élu, c'est un peu fort de whisky car nous avons dépassé là, le stade du café. Et nous savons ton goût immodéré pour le Scotch. Parfois, il faut se contenter d'une bière ! 

Ce mensonge du régime illégitime PCT ne peut que renforcer l'aversion de Donald Trump à l'égard de la dictature de monsieur OUI POUR SANG. Si être pragmatique, c'est accepter et faire avec les dictateurs africains - en connaissance de cause, Trump ne trempe pas dans cette définition-là, cher perroquet du régime, Thierry Moungalla car il vous a "trumpé" dans la honte. Avant même la prise de fonction du nouveau président élu américain, le diable qui trompe aussi énormément vient de plonger la trompe du ndzokou dans la boue du mensonge. Il arrive au diable de tromper ses propres serviteurs. Même les meilleurs... 

Le président Donald Trump doit tenir sa promesse de nous débarrasser de ces gangster d'Etat, de cette racaille politique qui sévit au Congo et partout en Afrique et dans le monde dont Denis Sassou Nguesso. Il faut bien que quelqu'un donne un coup de pouce à l'Afrique. Donald Trump, en dépit de ses déclarations fracassantes sur les Noirs et sur l'Afrique pourrait bien être cet homme. 

Nous souhaitons que le président Donald Trump expose Denis Sassou Nguesso et tous les autres dictateurs africains. S'il le veut, il peut nous en délivrer. Une dictaturette comme celle du Congo peut tomber en une heure si l'Amérique le décide (et on se demande pourquoi on veut abattre Assad - alors que Sassou est cent fois pire). Si Moubama nous a laissé dans la merde, nous espérons que Trump ne se trompera pas en ce qui concerne l'Afrique. Nul besoin d'une guerre physique pour faire ployer l'éléphant qui trompe son peuple sous le manguier à Oyo ; il suffit de le bloquer juridiquement financièrement pour le faire plier : un embargo du pétrole issu des pays où règne le non respect de la loi, voilà une forme de pragmatisme innovant car il n'y a pas que l'embargo sur les armes. A l'audace du mensonge de Moungalla doit répondre l'intransigeance de Trump. Il s'agit de faire changer le monde en bien - ce qui n'est pas incompatible avec la recherche du profit.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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26 décembre 2016 1 26 /12 /décembre /2016 10:34
ETAT/FINANCES PUBLIQUES : NOUS ESPERONS QU'IL NE SE POSERA PAS UN PROBLEME DE SALAIRES

Nous aimons notre pays. C'est quelque chose de viscéral, de charnel. Comme un amour filial. Le Congo vit en moi, comme s'il me possédait. Partout, ma carcasse trimbale une portion de ce pays, de cette terre que j'ai bue dans le lait de ma mère. Je me définis comme la terre du Congo devenue vie, une terre debout qui parle. Mon souhait ? Voir et savoir mon peuple heureux. Digne. Hélas, la réalité actuelle de mon pays m'écoeure, m'afflige car je sais que son malheur vient des propres fils du Congo. Ceux qui ont prêté serment de le servir se servent plus de lui et laissent crever le peuple.

Je n'éprouve pas de haine envers ceux qui torturent notre pays, me disant que le pouvoir certainement corrompt ou quelqu'un, quelque chose corrompt le pouvoir mais vu que c'est une chose, c'est plutôt le pouvoir qui est corrompu par l'élite. L'ambition peut expliquer qu'on prenne le pouvoir par la force mais pas le reste. Après tout, même en cas de démocratie, il y a un risque à déléguer le pouvoir collectif à un individu dont le cerveau ne deviendra jamais un cerveau collectif. Les intérêts d'un monarque ne sont pas forcément ceux du peuple. Le phénomène de la délégation de pouvoir qui ne saurait s'animer collectivement est nécessaire mais risqué. Le souverain est humain et y colporte nos vertus et nos faiblesses. Nous ne sommes plus hélas au temps de la maat triomphante où pharaon visait la perfection car il lui fallait maintenir l'ordre cosmique. Certes, le kimuntu n'a pas disparu mais confronté aux intérêts matériels, il a perdu de sa hauteur et de son épaisseur. Voici comment se résume ce monde : après un billet de banque, plus rien. Le quantitatif a pris le pas sur le qualitatif. Même la vie humaine, le précieux des précieux, est quantifiée. L'argent chosifie même la vie. L'idéal humain s'est arrêté devant une sorte de tangente matérielle. On veut toujours plus de zéros après un chiffre et, à ce jeu de la cupidité, il n'y a pas limites. La fortune disent les maîtres du monde est la seule chose qui peut s'accroître indéfiniment. Même la mort ne l'arrête plus puisque les enfants poursuivent la quête sur le chemin de la cupidité. Ainsi va ce monde.

L'Afrique a eu ses heures de gloire quand elle se construisait sans l'aide de personne et à l'abri des appétits du monde. En courant après la domination planétaire, l'Occident a eu ses heures sombres car il s'est construit par le glaive et le sang. Les choses ont bien tourné pour eux, les Occidentaux, qui ont reçu de nous, par KMT, le don de la civilisation. Nous, Africains, n'avons plus que des souvenirs de splendeur humaine, eux la vivent au présent et pas besoin de souvenirs qui ne nourrissent personne pour cela. L'Afrique sombre, coule, entraînée vers les abysses par les fils d'Europe servis par des gouverneurs noirs traîtres à leurs propres causes nationales. Ils ont construit et construisent encore leur grandeur en nous abaissant, en nous écrasant. Il n'y a pour eux de grandeur que dans l'abaissement des autres. Est-ce le prix de la grandeur ? Faille-t-il toujours un sacrifice pour édifier quelque chose de grand ? Que doit-on alors sacrifier pour honorer la dignité ? Notre dignité d'homme que nous bafouons à la face du monde ? On nous mortifie et pendant ce temps, nous nous suicidons. On nous aide même à nous déchirer. Avec le peu d'argent que nous laissent les puissances du monde, nous achetons des armes pour nous entre-canarder. Bref, passons.

Ce monde n'est pas pour moi. J'appartiens à une espèce en voie de disparition. A présent, que les jeunes frères ont entendu le cri que j'ai lancé dans le désert, je n'écris plus beaucoup. Je lis plus. De temps en temps, il faut bien donner un peu d'éclairage car le réveil sera long après sept siècles d'un coma culturel. Elle se dégivre doucement, notre Afrique. Partout, les jeunes se réapproprient leur patrimoine volé. We want back our stolen legacy. Comme une termitière, un jour nous verrons le fruit de ce travail de réveil surgir de dessous terre. Les bourgeons se voient déjà.

Ayant appris que le pays avait du mal à payer les salaires, - ce qui vient encore de m'être confirmé, je n'ai pas eu la force de souhaiter un joyeux noël à notre peuple - déjà que dans le Pool le génocide contre les Bakongo se poursuit et que certains vivent dans les forêts - alors que la pluie bat son plein.

Nous avons des racines chrétiennes qui remontent à 1483. On peut même dire que le christianisme a mieux réussi en Afrique qu'en Occident avec la prolifération des sectes et des églises chrétiennes.  Ce n'est pas négligeable. Qu'importe qu'on dise "joyeux noël" au lieu de "joyeux Jésus" ? Jésus naît, on souhaite la joie à Noël car Noël a bien existé. On aurait pu dire : joyeux Jésus !  Bref, cette fête païenne récupérée est entrée dans les moeurs ; on fait avec. Le Jésus historique selon un auteur juif est né au mois de nissan (avril). C'est le symbole qui compte, dira-t-on. Cependant, il faut de l'argent pour célébrer la naissance du Christ le même jour que la naissance de Mithra et du dieu romain Sol Invictus. Même le peuple le plus meurtri mérite ses heures de réjouissance. Il faut sauver les apparences en y mettant les formes comme dit un ami.

L'impact d'un arrêt de paiement des salaires des fonctionnaires sur le pays serait catastrophique ; aussi, nous ne le souhaitons pas - en dépit du fait que ce régime nous déçoive - déjà que les retraites ont du mal à être payées. Dans un pays où la famille est la plus grande forme d'assistance sociale, chaque fonctionnaire pourvoit au moins à la survie de cinq personnes. Au moins.

Depuis son coup d'Etat en 1997, le grand ndzokou a toujours mis un point d'honneur à payer les salaires. Du moins, jusqu'à présent. Nous souhaitons qu'il s'en tienne à ça. C'est le moins qu'on attende d'une dictature - même la plus impitoyable. Il ne peut pas nous confisquer le pouvoir et nous priver du peu que le peuple gagne en le servant. Le salaire est dû, pas une aumône. Seuls les esclaves travaillent sans attendre de salaire. Cependant, même l'esclave doit manger. Sur plus de 4000 milliards de francs cfa de budget quand tout va bien, on peut bien trouver 400 milliards pour faire fonctionner l'Etat ! Même avec moins de 3000 milliards de francs cfa, il y a encore de la marge. Aussi, quand on apprend que le Congo a lancé un emprunt de 150 milliards de francs cfa sur les marchés obligataires de la CEMAC, on se pose des questions

Nous avons crié depuis un moment à la faillite de notre Etat. Ce que nous ignorions, c'était la gravité de la chose. Trop d'argent publié détourné, gaspillé ! On se permet même une chasse à l'homme qui ne rime à rien pour maquiller un génocide en opération de (in)justice. Que feront nos fonctionnaires s'ils ne sont pas payés ? Continueront-ils travailler - sans recevoir de salaire ? Nous n'en sommes pas encore là. Cependant, à faire le funambule au bord du précipice, on finit par une catastrophe. Sassou, lui, n'aura aucun scrupule à vendre notre pays au plus offrant. D'ailleurs, c'est déjà fait depuis longtemps. Notre présent ne nous appartient déjà plus. N'hypothéquons pas en plus notre avenir. Si on ferme la porte du futur, que nous restera-t-il ? Peut-on laisser l'esclavage éternel à un peuple quand on est un souverain digne de ce nom ?

Même la puissante Rome est passée. Rien ne demeure éternel. Ndzokou pé a kuéyaka. Le gigantisme ne nous préserve pas des chutes. La question de la fin de ce système machiavélique ne se pose pas : il passera. La question est : dans quel état nous laisseront-ils le pays ? Question ruine financière du pays, Sassou n'est pas seul autour de la dépouille Congo. Il y a auprès de lui plus crapules, plus cupides parce que plus intelligents. Il gère les choses du haut de son éléphantissime trône et ne voit pas toujours ce qui se passe en bas - même si nous savons qu'il peut se donner tout le loisir du contrôle s'il le veut. Il y a le poids de l'âge et l'usure du pouvoir. Ils sont déjà victimes de leurs excès. La chute n'est plus très loin. Nous sommes des termites. Nous rongeons l'édifice de l'intérieur et toute chute politique est d'abord une chute psychologique. La faillite précipitera le plongeon. Mû par le phénomène d'entropie, le temps finit par détruire tout édifice matériel.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

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23 décembre 2016 5 23 /12 /décembre /2016 13:59
QUE CACHE LA TENTATIVE DE LEVEE D'IMMUNITE DU DEPUTE ANDRE OKOMBI SALISSA ?

Denis Sassou Nguesso est un fin procédurier qui franchit les étapes une par une jusqu'à l'atteinte de ses objectifs - notamment les plus crapuleux. Il est évident qu'il veut mettre hors d'état de nuire l'honorable André Okombi Salissa - surtout depuis que l'homme public est entré en "invisibilité". Il lui faut franchir un obstacle : son immunité parlementaire. Même si le régime est une dictature sauvage et sanguinaire, il faut faire semblant de respecter - même maladroitement - les lois quand les violer rendrait la nature du système trop visible au Congolais de la rue. Arrêter manu militari un député créerait un précédent qui mettrait tous les autres députés en situation de menace pour immunité parlementaire non conséquente. Il était donc prévisible qu'après la mise en accusation d'André Okombi Salissa pour détention imaginaire d'armes de guerre et atteinte virtuelle à la sûreté de l'Etat, la dictature saurienne du PCT allait demander la levée de  son immunité parlementaire.

Un message de la part de maître Tricaud m'apprend que "dans un sursaut (certainement patriotique), ce jeudi, les députés congolais ont refusé de voter la levée de l'immunité parlementaire demandée par la dictature de monsieur 8% à l'encontre du courageux fils du peuple congolais, André Okombi Salissa". Le régime de monsieur OUI POUR SANG a-t-il réussi à débusquer la cachette d'André Okombi Salissa pour se permettre de demander la levée de son immunité ? En tout cas, cette demande permet de se faire une idée des soutiens d'André Okombi Salissa au sein  même du PCT, le parti au pouvoir. L'obéissance obligatoire est mise à l'index. Denis Sassou Nguesso prendra certainement le soin de veiller au fait que la prochaine assemblée lui soit totalement soumise. Si la "faiblesse publique" pouvait aussi entrer en mode "ngongouani", ce serait une excellente chose. La confiance entre l'assemblée nationale et le dictateur est rompue. Ce refus d'obtempérer de la part des députés majoritairement du PCT constitue un affront inquiétant pour le raïs qui se fait obéir au doigt et à l'oeil. Si le sursaut contestataire et désobéissance pouvaient gagner l'armée, qui s'en plaindrait ? Chez nos frères d'en face, face au refus de Joseph Kabila de céder le pouvoir, nous avons constaté qu'un certain colonel menait désormais la fronde contre le premier Tutsi du Congo. Qu'on le veuille ou non, la soldatesque congolaise bien que fortement ethnisée finira par entrer en rébellion contre notre ndzokou national. Ce n'est qu'une question de temps.

Nous comprenons que la dictature des crocodiles du PCT souhaite désormais arrêter le député André Okombi Salissa sous de fallacieux prétextes qui ont déjà coûté la vie à son frère. Au Congo, vous n'avez même pas le droit de vous mettre en retrait sans que l'on vous accuse de fomenter un coup d'Etat. Dans un pays où la surveillance des personnalités politiques est généralisée, se soustraire à la vigilance des espions du système est un délit. On peut vous mettre derrière les barreaux pour mieux vous surveiller...

Nous avons compris la logique de Denis Sassou Nguesso : éliminer politiquement tous ceux qui l'ont battu à l'élection présidentielle. Dans un article du TROUBADOUR animé souterrainement par le Général qui constitue l'épine dorsale du système, nous avons noté que l'accusation contre Guy Brice Parfait Kolélas pour connivence avec son soi-disant conseiller le pasteur Ntumi est déjà prête. Il faudra juste attendre la bonne occasion pour exécuter la "mort" politique du député de Kinkala.

La prochaine élection législative permettra certainement à monsieur OUI POUR SANG d'ôter et à André Okombi Salissa et à Guy Brice Kolélas leur armure de député - ce qui les exposera à tous les arbitraires imaginables. André Okombi Salissa ne pourra certainement pas battre campagne pour les prochaines législatives car il faudrait pour cela mettre fin à son retrait de la vie politique. C'est donc un homme en sursis. Jusqu'en 2017...

Au royaume de notre pachyderme national, la Bête de l'Alima fait et défait les destins politiques - si ce n'est les destins tout court. Au Congo, on ne devient pas ministre, député ou sénateur sans l'accord du grand ndzokou qui choisit qui doit entrer dans SON gouvernement, SON assemblée nationale ou SON sénat, des propriétés privées à ses ordres tout comme l'est SON Etat. Au royaume de la servitude obligée déguisée en servitude volontaire, tout affront au souverain roi d'Edou entraîne un coup de défense éléphantesque qui peut être mortel - si on ne trouve pas la bonne parade. Quand un monstre politique possède l'impunité constitutionnelle absolue, il faut s'attendre à tout. Il ne suffit même plus d'être innocent. Tout se joue à l'humeur du monarque absolu de droit divin...

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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