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26 février 2017 7 26 /02 /février /2017 01:58
DAVY ALBANO : SASSOU N'EST PAS AUSSI COURAGEUX QU'ON LE CROIT


SASSOU N'EST PAS AUSSI COURAGEUX QU'ON LE CROIT


Je n'ai pas besoin d'être qualifié de prophète à cause de mes prédilections. C'est juste la suite logique du fonctionnement du logiciel PCT, un vieux logiciel qui marcherait sur un système d'exploitation obsolète de Microsoft du genre Windows 0. Le mode opératoire du crime chez Sassou est toujours le même : 
- Premièrement, pas d'ordre écrit qui vaille, et cela par pure lâcheté.
De toutes les exactions dont il est coupable de 1997 à ce jour, vous ne trouverez nulle part un document signé par le Général en chef comme ordre de mission à ce qui lui tient lieu de milice.
- Deuxièmement, il s'arrange toujours à être hors du pays pour de fausses excuses : il ne serait pas au courant de ce qui se serait passé et donc pas donneur d'ordre. Ensuite, si le coup venait à s'enrailler, il serait hors d'atteinte loin du pays en exil doré.
- Troisièmement, Sassou finit toujours par exécuter d'une façon ou d'une autre les témoins gênants.
Souvenez-vous que lors de l'assassinat de Marien Ngouabi : il se trouve à son bureau loin du lieu du crime commandité par lui- même. Pour accuser Tchystère TCHICAYA d'avoir commandité les attentats du Cinéma STAR, il trouva le prétexte de s'absenter pour OYO. Pendant la guerre de 1997, il n'a été vu à aucun front de combat. Lors de l'attaque de ses supplétifs contre le Colonel NTSOUROU, il est en Afrique du Sud pour les obsèques du Président MANDELA. Pour arrêter le Général J3M, il est aux abonnés absent de Brazzaville. Pour le premier coup avorté de l'attaque de la maison d'arrêt, il est toujours absent de la capitale. Et maintenant pour trucider le Colonel NTSOUROU, il est du côté de l'Afrique de l'Ouest dans un pays qui ne saurait l'extrader en cas de chute du régime.
Tout ceci nous amène à prédire que s'il réussit à manoeuvrer avec le neveu de NTSOUROU pour lui faire dire ce qu'il veut lui faire dire, il l'éliminera sans aucune forme de procès comme ce fut le cas de KIAMBISSILA à la mort de Marien Ngouabi. La suite, ce sera le décès des autres prisonniers politiques.
Or, cette attitude de Sassou n'a rien d'un courageux et brave guerrier fût-il OTCHOMBE. C'est plutôt la peur de sa chute éminente doublée d'une lâcheté jamais égalée dans l'histoire du Congo. C'est un chien aux abois qui essaie de mordre tout autour de lui par ce que enragé. Ne voyez-vous pas que la déclaration de maître ESSOU (incarcéré) vient comme ce grain de sable enrayer la mécanique ? Car il n'existe pas de crime parfait, la peur est dans l'autre camp. Comme un fruit mûr, il suffit seulement d'un tout petit vent (une brise) ou d'une petite pluie pour qu'il tombe de lui-même. Maintenant seul un coup de force armée ou un soulèvement populaire viendra à bout de ce système inique.

 

DAVY ALBANO

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26 février 2017 7 26 /02 /février /2017 01:32

INVITATION

 

Après l’échec de leur action, le 22 février 1972, tendant à renverser un pouvoir auquel ils ont appartenu mais devenu, oligarchique, tribaliste, bureaucratique, compradore et anti-peuple à leurs yeux, Ange Diawara et ses compagnons Jean Baptiste Ikoko, Jean-Claude Bakekolo et Jean Pierre Olouka se réfugient à la ‘’montagne’’ au sud de Brazzaville dans la zone de Ngoma Tsé-Tsé...

Avec la publication du texte ''Autocritique du M22'' et l’adhésion progressive de plusieurs éléments des couches les plus représentatives de notre pays (paysans, chômeurs, soldats, élèves, femmes, fonctionnaires, etc.) naît un vaste mouvement nommé ''M22''… Ce mouvement dont la cible intérieure est l’Oligarchie Bureaucratiquo Militaro Tribaliste et Compradore (OBUMITRI), prône la libération nationale par la lutte anti-impérialiste ainsi que la justice sociale dont la résolution du problème de l’ethnocentrisme (décrié par tribalisme à l’époque) et de la contradiction ville-campagne…

Les ami(e)s du mouvement international progressiste, français en particulier ne sont pas en reste... Mars 1973, après l’arrestation de plusieurs membres des réseaux urbains et l’assassinat à l'état major des responsables du maquis, livrés vivants par le président Mobutu et affreusement mutilés avant d’être exhibés dans toute la ville, le M22 est décapité...

Qu’en est il advenue de cette oligarchie tribaliste et anti-peuple décriée par les élèves de L’UGEEC à la même période lors de la grève de novembre 1971 ? Qu’avons-nous fait de l’héritage de Diawara, Bakékolo du sud du pays et de Ikoko et Olouka du nord du pays morts la main dans la main ? Les mêmes conditions permissives qui ont été à l’origine du M22 à savoir L’OBUMITRI ne sont-elles pas toujours présentes ?

Paule Fioux, de nationalité française et enseignante dans la coopération à l'époque, est membre du mouvement.. Dans cette ‘’tranche de vie’’ Elle nous livre plus qu’un témoignage…

 

Le livre "Foudres d’Afrique" – Les impostures d’une Révolution » de Paule Fioux (prix public TTC : 22,00 € / e-book : 16,99 €) est disponible sur le site http://editions-harmattan.fr, ainsi que chez votre Libraire habituel.

Vous êtes chaleureusement invités à la présentation du livre par l’Auteure, le jeudi 9 mars 2017, à l’Espace l’Harmattan – 21 bis, rue des Écoles -75005 Paris, à partir de 15h00, avec la participation musicale de Jackson Babingui.

M22/LIVRE/PAULE FIOUX : INVITATION-PRESENTATION DE 'FOUDRES D'AFRIQUE'
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24 février 2017 5 24 /02 /février /2017 11:01
CONGO/VIH/ MINISTERE DE LA SANTE : NOUS AVERTISSONS QUE L'ACHAT DE RETROVIRAUX PERIMES EN INDE EST UN CRIME CONTRE L'HUMANITE

Etre au courant de certaines informations et ne pas les divulguer ferait de nous des complices de ceux qui nuisent à notre propre peuple, le peuple qui nous a donné la vie. Nous avons eu vent d'un projet de rachat de médicaments VIH/SIDA périmés par le ministère de la santé en Inde par souci d'économies - et surtout pour se mettre plein les poches. Nous savons qu'un réseau s'est mis en place qui pourrait impliquer certaines hautes personnalités du ministère de la santé.

Non, nous ne partageons pas l'idée qu'après tout, mal soigner les malades du sida n'est pas un problème car  ils vont mourir. Non, je m'inscris en faux  contre cette idée criminelle : nous allons tous mourir et ce n'est pas une raison d'écourter la vie des autres - alors que vous avez mission justement de sauver des vies au ministère de la santé. La santé, ce n'est pas l'administration de la mort mais le prolongement de la vie en luttant contre les pathologies de toutes sortes.

LE MINISTERE DE LA SANTE N'EST PAS DIEU POUR PRECIPITER LA MORT DE GENS QUI SOUFFRENT DEJA ASSEZ.

C'est un scandale qui finira par éclabousser madame la ministre de la santé et tout le gouvernement et même Denis Sassou Nguesso lui-même. 

Nous attirons l'attention de monsieur Denis Sassou Nguesso car il s'agit d'informations sérieuses fournies par une source fiable. SI L'ETAT SE MET A ADMINISTRER LA MORT AU LIEU DE LA SANTE AUX CITOYENS, C'EST UN CRIME CONTRE L'HUMANITE. Il n'est pas nécessaire de sortir de sciences po pour comprendre ça.

Nous suivons de près cette affaire et en cas d'empoisonnement avéré, nous finirons par porter cette affaire devant les tribunaux internationaux si l'Etat assassin n'arrête pas ses criminels en col blanc qui administrent du poison à notre peuple.

Que le circuit de commande des rétroviraux soit remonté et l'on verra si cet article est infondé ou non et qu'on fasse vérifier la validité de ces médicaments, s'il vous plaît.. C'est une affaire tellement grave que nous estimons qu'il s'agit-là d'un EMPOISONNEMENT COLLECTIF.

Madame la ministre de la santé, vous devez prendre VOS RESPONSABILITES ! VOUS ETES RESPONSABLE DE TOUT CE QUI SE PASSE DANS VOTRE MINISTERE ! A BON ENTENDEUR, SALUT !

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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22 février 2017 3 22 /02 /février /2017 17:36
LE COLONEL MARCEL NTSOUROU A BIEN EXFILTRÉ DES DOCUMENTS

Qu'on se le dise, le mensonge peut se donner une certaine structuration, une certaine cohérence qui peut faire illusion si on n'y prend garde. Il est toujours bon de tordre le cou à certains arguments dont la cohérence apparente ne vise qu'à disculper le régime de Brazzaville des violations de la loi dans notre pays : il n'est pas interdit que l'on sache qu'un prisonnier reçoive une visite contrôlée en prison ; elle fait l'objet d'une demande et dans un strict contrôle (fouilles, temps limité, etc). Dans le cas d'un prisonnier politique comme Marcel Ntsourou, on se demande si la visite de son ancien avocat ait pu permettre qu'il sorte de sa cellule. Et il n'est pas interdit à un ancien avocat d'un condamné de lui rendre visite. Autant de détails flous que le porte-parole du régime assassin de Brazzaville, Thierry Moungalla, a "léziné" de donner comme à son habitude. Si le prétexte de l'arrestation arbitraire et illégale de maître Essou est le fait qu'il ait pu rendre une visite en prison à feu le colonel Marcel Ntsourou, la rumeur veut que son incarcération à la DGST soit due à autre chose comme le fait de savoir s'il n'a rien reçu du défunt colonel Marcel Ntsourou mort selon Toto Ngakala peu après sa visite au pénitencier central de Brazzaville. Le régime dictatorial des crocodiles du PCT redoute que le défunt colonel Marcel Ntsourou ait pu lui remettre des documents compromettants - notamment ceux relatifs à l'affaire imprescriptible des disparus parce que massacrés du Beach - puisqu'il s'agit en l'occurrence d'un crime contre l'humanité. Les criminels du régime savent qu'ils ne sont pas à l'abri des attaques de la justice internationale.

Les craintes des docteurs en agitation politique du PCT étaient fondées : en effet, des documents exfiltrés du Congo vers l'étranger  par le Colonel Marcel Ntsourou apparaissent désormais en ligne - notamment sur les réseaux sociaux.  Il semblerait qu'il ait donné comme condition de leur publication sa mort.  Certains les appellent ses "confessions ", d'autres, de façon exagérée, son "testament" (politique du moins). Ils commencent à circuler sur les réseaux sociaux, notamment sous la forme d'un support audio. Pour l'instant,  rien de nouveau,  de décisif qui permettrait de confondre le régime dans l'affaire des massacrés du Beach - comme le lieu où les corps des disparus du Beach ont été enterrés.  Nous constatons juste qu'il explique comment le ministre de l'injustice de l'époque Aimé Emmanuel N-Yoka a monté une cabale pour faire de lui le bouc émissaire centrale qui a fini par ruiner sa vie. Aucune révélation pour le moment.

Nous savons que cette affaire a de multiples incidences en France comme au Congo mais pour le moment, nous ne pouvons en dire plus - sinon que la diaspora est active et ne lâche pas son étreinte sur l'Etat assassin venu des berges de l'Alima.

Maitre Essou serait encore vivant - alors que certaines rumeurs le prétendaient décédé ou dans le coma : même si le régime à la torture facile, assassiner un avocat pour le simple motif d'une visite à un prisonnier politique est un peu mince, un peu trop fort de piment.  Ce n'est pas nécessaire de s'acharner sur lui car le colonel Marcel Ntsourou a transmis ses révélations par d'autres canaux.

Nous connaissons tous la bonne excuse des exécutants : "je n'ai fait que mon travail ; je n'ai fait qu'obéir aux ordres". Ceux qui obéissent aux ordres du système ne font pas tous leur travail car certains commettent des crimes et deviennent ipso facto des criminels. LE CRIME, NOTAMMENT L'ASSASSINAT PAR PROCURATION, N'EST UN TRAVAIL MAIS UN DELIT ENTRAINANT DES POURSUITES PENALES. ET CEUX-LA RENDRONT DES COMPTES AU PEUPLE. Personne n'est obligé de violer la loi parce qu'on le lui a ordonné - surtout en l'absence de tout document écrit et signé du commanditaire. Nous le disons parce que Denis Sassou Nguesso ne donne jamais d'ordres criminels par écrit : il le fait toujours de façon orale pour ne pas se mouiller et souvent, il profite de ses séjours à l'étranger pour le faire.  Le subalterne peut encore refuser d'exécuter un ordre  inique.  Que tous sachent qu'il y a le temps du crime et le temps de la justice, d'abord celle des hommes avant celle de Dieu.

Pour la petite digression, nul besoin, cher Thierry Moungalla, d'attendre l'accord de la famille pour demander une autopsie : c'est une nécessité de l'enquête ordonnée par l'accusateur et condamnateur par procuration, monsieur Toto Ngakala. L'avis de la famille dans le cas d'un prisonnier politique décédé en prison est purement consultatif. Il faut juste que la famille, notamment la mère du de cujus, authentifie le corps. A moins qu'on veuille lui dissimuler quelque chose. Certains ont par ailleurs émis des doutes sur la photo du défunt colonel Marcel Ntsourou sur son lit de mort en prétendant qu'elle était ancienne... (J'ai enfin réussi à mettre en forme cet article)

LION DE MAKANDA, MWAN MINDZUMB, MBUTA MUNTU

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20 février 2017 1 20 /02 /février /2017 10:51
QUESTION : DE QUOI EST MORT LE COLONEL MARCEL NTSOUROU ?

Disons-le, tout de suite : le colonel Marcel Ntsourou n'était pas un saint. C'était un soldat qui a tué et qui est mort en soldat de la main qu'il a servie. Toute une leçon pour ceux qui servent aveuglement Denis Sassou Nguesso. Son rôle dans la reconquête de l'Etat et du pouvoir par Denis Sassou Nguesso va sans dire. A Pointe-Noire, de nombreux Congolais ont subi des violences, des spoliations de biens et d'entreprises de sa part. Cela dit, il ne revenait à personne de l'assassiner : il avait des comptes à rendre au peuple congolais et à lui seul. Comme tous les autres par ailleurs. Peu importe la forme que prendra un jour cette obligation de comptes à rendre, un tribunal spécial décidera des sentences à distribuer aux uns et aux autres. On ne peut parler de réconciliation entre le bourreau et la victime que lorsque la justice est passée et elle passera un jour. Une réconciliation qui absout le bourreau est une insulte à la victime, surtout quand elle est représentée par TOUT un peuple. Même Toto Ngakala sera jugé, lui qui doit savoir que le peuple congolais veut savoir de quoi est mort le colonel Marcel Ntsourou en prison. OUI, MEME LES JUGES SERONT JUGES. SURTOUT, LES JUGES - PARCE QU'ILS AVAIENT L'OPPORTUNITE DE RENDRE JUSTICE AU PEUPLE, ECOURTANT DE LA SORTE SES SOUFFRANCES.

L'Etat nous doit une explication scientifique et médicale dans la mort du colonel Marcel Ntsourou. Ce n'est pas avec une simple enquête qu'il sera possible de savoir de quoi est mort le colonel Marcel Ntsourou. Interroger son neveu qui partageait la cellule avec lui ne suffira pas : il faut une véritable autopsie faite par des médecins indépendants - si possible. Le malaise n'est qu'un symptôme qui peut cacher une torture, un empoisonnement, par exemple. Et ainsi caractérisé, il ne veut rien dire sur le plan médical : quelle est la cause du malaise ?

Au Congo, il devient un peu trop facile de conclure à l'AVC ou accident vasculaire cérébral à chaque décès inexpliqué. L'arrêt cardiaque est une conséquence de la mort. A chaque décès, le coeur s'arrête mais la cause n'est pas toujours l'accident vasculaire cérébral. C'est trop facile de tirer de telles déductions - juste de l'observation empirique. Il faut une autopsie pour caractériser l'AVC : il y va des vaisseaux et du cerveau. Or, les Congolais, - sans examen, sans autopsie, tirent un peu trop vite les conclusions. Oui, on peut mourir d'un accident vasculaire cérébral mais toute mort n'est pas provoquée par un accident vasculaire cérébral. Les vaisseaux sanguins et le cerveau sont cachés dans le corps. Comment parvenez-vous à tirer de pareilles conclusions ? Hélas, si la médecine n'est pas performante pour les vivants, ce n'est pas des morts qu'elle va se préoccuper dans notre pays !

Aussi étrange que cela paraisse, ce n'est pas ce genre de questions qui préoccupent le système Sassou-PCT. On voit un millier de miliciens garder une dépouille pour empêcher la famille de récupérer le corps. Bien entendu, cela encourage les spéculations de fétichisme, de prélèvements d'organes, etc. Un mort est inoffensif. Il ne peut plus nuire à personne. Il est donc incompréhensible d'apprendre que toute une garnison s'est mobilisée pour protéger une dépouille. De quoi ? De qui ? La famille, notamment la mère du colonel Marcel Ntsourou a le droit de voir POUR RECONNAITRE son défunt fils. C'est grotesque et inhumain de ne pas le lui accorder.

Le colonel Marcel Ntsourou injustement condamné en qualité de bouc émissaire dans l'affaire du petit Hiroshima du 4 mars 2012 a droit à des funérailles dignes de ce nom. D'ores et déjà nous tenons l'Etat responsable et coupable dans sa mort car en prison, il était sous la responsabilité de celui-ci. Qu'il ait été empoisonné, qu'il ait pu mourir par négligence, c'est toujours l'Etat le responsable. La famille du colonel Marcel Ntsourou devrait poursuivre l'Etat congolais devant des tribunaux internationaux. Si la mort d Marcel Ntsourou n'a absolument aucune incidence judiciaire sur le comportement de l'Etat congolais, il faut craindre que d'autres décès de prisonniers politiques se produisent en prison, décès provoqués ou non. Il faut tenir compte de nombreux facteurs : l'âge de certains détenus comme le Général Jean Marie Michel Mokoko ou Modeste Boukadia, leur état de santé parfois délicat, les conditions d'emprisonnement, les maltraitances et tortures. Sans oublier les cas d'empoisonnement.

Le régime de Denis Sassou Nguesso multiplie les excès. Il arrivera un jour que se produise l'excès de trop. Ce système tient par la force, la corruption, l'intimidation, la menace, l'emprisonnement, la torture, l'assassinat, bref l'injustice et l'arbitraire. Il s'agit d'une violence qui n'a pas de répondant de la même nature. NOUS SOMMES EN TANT QUE PEUPLE PEUT-ETRE AUSSI COUPABLE DE MANQUE DE COURAGE COLLECTIF. Sassou frappe, le peuple encaisse - sans rétorquer de la même façon. Sassou tue, le peuple meurt et pleure en même temps. il coule du sang comme il coule des larmes. Cependant, aucun édifice ne s'est maintenu indéfiniment par la force, l'injustice, l'arbitraire et les massacres. Même Rome qui crucifiait des milliers de gens pour semer la terreur est tombée. Il y a un début et une fin à tout. Nos petites complicités, lâchetés et corruptions prolongent le système Sassou mais tout cela prendre fin un jour. Nous ramasserons notre pays en miettes et en lambeaux, tout sera à reconstruire mais il n'y a aucun doute à avoir : Denis Sassou Nguesso et le PCT disparaîtront un jour. Une bonne fois pour toutes. Ce n'est qu'une question de temps et l'entropie travaille pour nous.

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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17 février 2017 5 17 /02 /février /2017 12:40
PRISONNIER POLITIQUE : DECES DU COLONEL MARCEL NTSOUROU, CE 17 FEVRIER 2017

Il était un élément central d'un régime dictatorial pour avoir combattu pour lui, pour avoir veillé à sa conservation - avant de se voir rejeté par le système qu'il avait contribué à réinstaller au sommet de l'Etat en 1997. Hélas, ceux qui vivent par la dictature - en cas de rébellion - finissent tôt ou tard à mourir de la dictature. Manger avec le diable ne vous garantit pas d'échapper à l'enfer puisque vous y êtes déjà - QUE TOUS LES SERVITEURS DU MONSTRE D'EDOU LE TIENNENT POUR UNE VERITE. S'il vous demande le sacrifice suprême dans le Pool pour sa seule gloire, demain, il n'hésitera pas à vous assassiner si vous tentez de vous opposer à lui. Son pouvoir ne tient que par la force et par la peur qu'il distille au sein du peuple au quoitidien au travers de sa soldatesque, de ses bébés noirs et de ses bébés blancs. Tuer et terroriser constituent SA seule politique. Au Congo, Denis Sassou Nguesso est un monarque absolu. Personne n'a le droit de s'opposer à lui, l'homme qui possède l'impunité constitutionnelle absolue pendant et après le pouvoir - si jamais il devait le quitter de sa propre volonté. Il va désormais assouvir sa soif de larmes et du sang des autres. Dans le Pool, plus de cent vingt-huit villages ont déjà détruits. La furie mortifère de Denis Sassou Nguesso peut s'exercer sur ses ennemis - sans limites. LE CONGO EST UN ABATTOIR A CIEL OUVERT, DENIS SASSOU NGUESSO EN EST LE BOUCHER EN CHEF. Notre pays va vivre les heures les plus sombres de son histoire dès lors que Denis Sassou Nguesso peut tout se permettre sans être inquiété. Cependant, le ressentiment grandit même au sein de l'armée qui sait que le colonel Marcel Ntsourou quoi qu'on non irréprochable n'avait rien à voir avec le drame du 4 mars 2012. Il en est le bouc émissaire qui en a payé le prix à la place des vrais coupables.

Ceux qui me lisent témoigneront que j'avais prédit qu'au regard de tous les secrets d'Etat qu'il connaissait et détenait, le colonel Marcel Ntsourou n'avait aucune chance de sortir vivant de prison où il avait été jeté après un faux procès sur l'affaire du petit Hiroshima du 4 mars 2012 à Brazzaville. Le colonel Marcel Ntsourou aurait vomi du sang avant de mourir et certains prétendent que les murs de sa cellule étaient badigeonnés de poison. Clément Miérassa sur Facebook, Zenga Mambu et même RFI ont annoncé la mort de l'ancienne deuxième personnalité du Conseil National de Sécurité, l'homme qui régissait la sécurité du pays en l'absence de Jean Dominique Okemba. Nous présentons nos tristes condoléances à la famille de l'illustre disparu. C'est triste de mourir en prison - surtout pour un serviteur du régime comme Marcel Ntsourou. Sa famille est en droit de poursuivre l'Etat congolais pour non-assistance à personne en danger ou pour négligence.

Le colonel Marcel Ntsourou dont le décès a été confirmé officiellement par le procureur André Oko Gakala dans un communiqué serait mort ce matin d'un AVC mais c'est encore prématuré de le dire avant que la cause du décès ne soit confirmée officiellement par l'ethnie-Etat : nous savons néanmoins qu'il est mort à l'hôpital militaire de Brazzaville. C'est son avocat maître Eric Yvon Ibouanga qui aurait alerté RFI. Cependant, les rumeurs au Congo sont si proches de la vérité qu'on se doit de les prendre au sérieux. Si tel était le cas, la cause de la mort importe peu car rien ne pourrait le corroborer - sans une véritable autopsie médicale. Nous espérons juste que l'homme a réussi à laisser son testament politique sur tout ce qu'il savait. Il serait bien triste qu'il disparaisse sans avoir pris le soin de planquer des preuves de crimes contre l'humanité dont il avait connaissance, crimes d'Etat commis par le régime des crocodiles du PCT et son gangster en chef Denis Sassou Nguesso.

Si le colonel Marcel Ntsourou est en vie, la dictature de Brazzaville n'a qu'à donner une preuve de vie de ce prisonnier politique. Il vaut mieux un démenti qui prouve qu'il est en vie qu'une rétention d'information qui permettrait au pouvoir de nous faire croire qu'il serait toujours en vie.

Il est désormais clair que tous ceux qui sont en prison au Congo pour des raisons politiques comme le Général Jean Marie Michel Mokoko, Modeste Boukadia, Paulin Makaya, André Okombi Salissa, Jean Ngouabi, etc, sont en danger de mort.

Ntsourou ne parlera plus jamais, lui qui avait promis de s'exprimer devant les tribunaux français à propos de l'affaire des massacrés du Beach et de toutes les autres affaires dont il avait le secret. Il a livré sa dernière bataille contre la mort et l'a perdue car personne ne gagne devant la mort. Nous estimons pour notre part qu'il a été assassiné soit directement, soit parce qu'on l'aura laissé mourir à petit feu, faute de soins. Denis Sassou Nguesso en le condamnant à perpétuité l'avait en quelque sorte condamné à mort. Il était hors de question pour Sassou que le colonel Marcel Ntsourou sorte vivant de prison...

Pour généraliser, nous tous qui combattons pour la restauration de la démocratie dans notre pays sommes en danger de mort. Si le dictateur va jusqu'à abattre ceux qui ont servi sa dictature, quel sort réserve-t-il à ceux qui le combattent sans jamais avoir changé de cap ? Le colonel Marcel Ntsourou emporte certainement une bonne partie de ses secrets outre-tombe.

Le peuple congolais ne peut pas se résigner à regarder Denis Sassou Nguesso et son ethnie-Etat détruire le pays et tuer ses enfants. Il faut se soulever à Djambala, à Makoua, à Brazzaville, à Pointe-Noire, partout. Il faut une riposte à la hauteur de la situation historique si vous ne voulez pas que le Général Jean Marie Michel Mokoko meure  en prison ou qu'André Okombi Salissa, Modeste Boukadia et les autres soient aussi assassinés. En prison, les prisonniers politiques sont tous en danger de mort - parce que l'endroit est un mouroir, un nid à microbes et à cause de la volonté du régime du PCT à éliminer ceux qui s'opposent à lui. Même si la nourriture vient de l'extérieur, elle passe entre les mains des gardiens et on ne sait pas ce qui peut y être ajouté avant qu'elle n'entre dans la bouche des prisonniers politiques. La dictature est une machine qui broie ses propres serviteurs qui osent se rebeller tout en oppressant le peuple. Nous n'avons pas un autre choix que de nous rassembler pour la faire tomber.

 

          LION DE MAKANDA, MWAN MINDZUMB', MBUTA MUNTU

PRISONNIER POLITIQUE : DECES DU COLONEL MARCEL NTSOUROU, CE 17 FEVRIER 2017
PRISONNIER POLITIQUE : DECES DU COLONEL MARCEL NTSOUROU, CE 17 FEVRIER 2017
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16 février 2017 4 16 /02 /février /2017 14:36
EMMANUEL MACRON A RAISON DE CONSIDERER LA COLONISATION COMME UN CRIME CONTRE L'HUMANITE

Nous sommes en France en pleine précampagne électorale présidentielle. Il s'agit aussi de séduire ou de s'attirer les voix des millions d'AfroFrançais ou les Français originaires d'autres pays, notamment, d'ex- toujours colonies françaises ou pas. L'élection présidentielle peut se jouer ou se joue à quelques millions de voix. Chaque voix compte donc.

En début de semaine, le candidat Emmanuel Macron s'est rendu en Algérie où il a considéré la colonisation de "crime contre l'humanité" et  de "véritable barbarie". Le contexte électoral ne peut être négligé car de nombreux Algériens sont Français - ainsi que de nombreux Maghrébins. Il est opportun de jouer au démagogue car c'est le prix à payer pour s'attirer les voix de millions d'AfroFrançais.

Emmanuel Macron est soit un révolutionnaire, soit un opportuniste mais il est déjà aux yeux de ses concurrents à la course à l'Elysée un traître à sa propre nation pour avoir dénoncé les pratiques qui ont fait et qui continuent de faire de la France une grande puissance car sans ses ex-toujours colonies, la Métropole n'est rien. C'est un révolutionnaire parce qu'il dit et voit ce qu'est la colonisation, cette violence barbare d'un peuple dit civilisé qui vient violer la tranquillité de nations qui vivaient en paix - sans rien demander à personne. Le benjamin à l'élection présidentielle est un opportuniste si sa déclaration vise juste à engranger les voix des AfroFrançais qui sont des millions. Et ça peut faire la différence. 

Emmanuel Macron est un produit de la Finance. C'est un libéral, un caméléon sans couleur et programme fixes qui n'arrête pas de nous étonner. Sorti de nulle part, nous voyons tous comment les médias essaient de l'installer sur le fauteuil présidentiel à l'Elysée. Ne lui faisons pas confiance aveuglement car entre les intérêts de la France et ceux des Rotschilds et autres banquiers, il faudra qu'il nous prouve qu'il y aura de la place pour les intérêts de l'Afrique. Une Afrique libre et démocratique.

La colonisation a prolongé l'esclavage par déportation en sévissant comme un esclavage de l'intérieur : travail forcé, massacres, pillage des ressources, spoliation des terres, destruction de la culture et de l'identité des nations colonisées, etc, nous sommes en face d'une véritable violation des droits de l'homme qui se prolonge par une ingérence sournoise et des chaînes financières symbolisées par le franc cfa. La France soutient les dictateurs parce qu'ils sont les instruments par lesquels elle prolonge le fait colonial.

Si certains candidats ont du mal à reconnaître le crime contre l'humanité qu'est la colonisation, c'est parce qu'elle se poursuit jusqu'à nos jours. Nous ne sommes pas totalement libres et souverains. La France, en l'occurrence, continue à nous étouffer pour le malheur de millions d'Africains. Pour un Africain, devenir Français ne doit pas seulement signifier de profiter de certains avantages - s'il en est - liés à cette condition mais aussi d'agir pour véritablement faire de la France un VERITABLE PAYS DES DROITS DE L'HOMME. Nous avons pour mission de changer les choses dans nos pays. Nous sommes toujours en quelque sorte des esclaves : il n'y a qu-à voir comment on nous traître. Ce qui est arrivé à Théo pourrait arriver à n'importe quel Africain résidant en France, Français ou pas.

La lutte contre la colonisation doit se dérouler aussi et surtout en France car l'Hexagone continue la poursuite de la colonisation. Nos voix doivent désormais oeuvrer à la décolonisation et à la démocratisation de l'Afrique. Nous avons vocation en qualité d'Africains à gérer nous-mêmes nos destins nationaux. Il faudra même à la longue se débarrasser des frontières artificielles instituées par les Occidentaux. Le panafricanisme doit commencer ici en France et en Europe, maintenant. C'est ensemble que nous pouvons faire l'histoire. Divisés, nous n'aboutirons à rien.

Un individu qui viendrait en France par effraction occuper un domaine privé en asservissant ou en massacrant les propriétaires est passible de la cour d'assises et de la prison à perpétuité. A fortiori, on ne peut que déduire que si à l'échelle individuelle, c'est un crime, au niveau de nations et de peuples qui n'avaient demandé qu'à vivre en paix, un véritable crime contre l'humanité - imprescriptible et une véritable barbarie qui remet en cause le caractère de "nation civilisée" ou de pays des droits de l'homme qu'on accole à la France. Même François Fillon qui critique la repentance permanente de certains candidats à l'élection présidentielle a déclaré lors de son passage à l'île de la Réunion :

"Que cela soit la colonisation ou que cela soit l'esclavage. L'esclavage est le crime le plus abominable qui n'est jamais été commis par l'humanité".

Quand François Fillon attaque Emmanuel Macron, lui dont la droiture est mise à mal par le PenelopeGate, nous nous demandons comment un homme à la mémoire courte peut se permettre de juger un candidat qui dit la vérité - alors que lui n'a pas cessé de mentir depuis le début de cette affaire.  Voici ce que l'on peut lire sur le site de huffingtonpost.fr :

Déjà en octobre 2016 sur France 2, François Fillon, à l'époque candidat à la primaire de la droite, avait été interpellé par un syndicaliste guadeloupéen, Elie Domota, qui lui reprochait des propos complaisants à l'égard de la colonisation. "Bien sûr que la colonisation est aujourd'hui, avec les critères qui sont les nôtres, un crime. Bien sûr". 

On peut comprendre que le Front National ne s'embarrasse pas de repentance parce qu'il s'agit à la limite d'un parti raciste mais qu'un homme comme François Fillon qui plaide l'honnêteté, l'éthique, la probité morale s'insurge contre une vérité universelle, cela doit nous interpeller. Nous avons intérêt à nous rassembler afin de peser de façon intéressée dans cette élection de manière à desserrer l'étau de la puissance française sur ses ex-toujours colonies françaises. Nous réitérons notre invitation du 4 mars 2017 - afin que nos voix ne soient plus des voix jetées en l'air. Nous avons vocation à choisir le candidat le plus apte à sortir l'Afrique des dictatures et de la néocolonisation qui se poursuit au travers des gouverneurs noirs comme Denis Sassou Nguesso. Notre carte électorale française est une arme politique.

 

ENSEMBLE, NOUS LE POUVONS.

TOGETHER, WE CAN.

 

           LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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13 février 2017 1 13 /02 /février /2017 12:43
RACISME/AFFAIRE THEO : DES ASSOCIATIONS DE LUTTE CONTRE LE RACISME ENFIN RECUES A MATIGNON

Depuis le début de l'agression raciste de Théo par quatre policiers avec viol au passage par l'un d'eux, il a fallu attendre près de deux semaines pour voir Matignon et la place Beauvau recevoir des associations de lutte contre le racisme comme la LICRA ou SOS RACISME parce que les incidents provoqués par les jeunes révoltés par une violence gratuite et raciste ne retombent pas depuis le 2 février 2017.

Nous avons, les premiers, souligné le caractère raciste de cette agression : THEO A ETE VIOLE PARCE QUE NOIR. AUTREMENT, CETTE ABOMINATION EST INCOMPREHENSIBLE. ET SI LA JUSTICE DEDOUANE LE VIOLEUR, CETTE DECISION SERA INTERPRETEE PAR LA POLICE COMME UN QUITUS A L'IMPUNITE. LA BARBARIE RACISTE POURRA SE POURSUIVRE CONTRE TOUS LES THEO DE FRANCE. La jeunesse de France doit poursuivre sa pression pour que justice soit dite et faite. Et la violence n'est pas nécessaire pour cela. Il suffit de voir ce qui se passe en Roumanie pour s'en convaincre. On peut obtenir et imposer justice - sans violence.

Il est à prévoir que si la justice française se fait injustice en dédouanant les policiers criminels - notamment le policier coupable de viol, on assistera à une flambée de violence dans toute la France. Les policiers assurent la loi mais ne sont pas hors-la-loi. La violence gratuite est la signature du racisme car les racistes croient que tout est permis avec une personne appartenant à la race "inférieure" parce qu'idéologiquement infériorisée. Non, nos vies ne valent pas moins à cause de la couleur sombre de notre peau. C'est un préjugé pathologique. Le racisme est une maladie ; tous les racistes doivent se faire soigner en psychiatrie. La haine gratuite de son semblable au nom d'une différence épidermique est une forme de folie.

La police des polices a déjà conclu son enquête en accréditant la thèse de l'accident dans l'affaire Théo. Il ne reste plus que la décision de justice. A plusieurs reprises, quand elle concernait des policiers, la justice s'est faite injustice en France - surtout quand il s'agissait de violences faites aux Noirs ou aux Arabes. Pour réinstaller la confiance entre les policiers et les citoyens, il faut que la justice passe.

Il ressort des discussions des associations de lutte contre le racisme et le ministère de l'intérieur que toute la police va être équipée de caméras portatives lors de contrôle. Encore faille-t-il les déclencher au début du contrôle qui ne cessera pas de se faire au faciès. Il faudra peut-être prévoir un déclenchement à distance mais si c'est techniquement possible, le policier doit encore demander son déclenchement. La caméra devrait donc toujours être allumée et prête à filmer. Il semble que les formations de policiers vont aussi reprendre.

Nous profitons de cet article pour vous inviter derechef à notre rencontre du 4 mars 2017 à l'Alocodrome. Il est temps que les AfroFrançais comme les Juifs se constituent en lobby. Si nous étions rassemblés en un puissant lobby, il est à peu près sûr que nous serions pris au sérieux et que nous serions un peu mieux respectés en France et partout où l'on bafoue les droits des Africains. Non, la valeur d'une vie ne saurait être réduite à la couleur de sa peau. Sous l'épiderme, tous les hommes sont semblables.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

RACISME/AFFAIRE THEO : DES ASSOCIATIONS DE LUTTE CONTRE LE RACISME ENFIN RECUES A MATIGNON
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10 février 2017 5 10 /02 /février /2017 11:01
FRANCE : COMMENT INFLUENCER LES RESULTATS DES PROCHAINES ELECTIONS PRESIDENTIELLES DANS L'INTERET DE LA DEMOCRATISATION DE L'AFRIQUE ?

Vivre dans une démocratie et réaliser tous les avantages de développement que ce système politique procure aux citoyens de ce pays doit inspirer à toute fille et tout fils originaire de l'Afrique ou dont les parents en proviennent l'envie de voir les choses changer dans son pays d'origine ou dans le pays d'origine de ses parents. Après tout, les Africains ne sont-ils pas des hommes comme les autres ? N'avons-nous pas en Afrique, droit au bien-être, à l'éducation, au progrès, à la démocratie ? Hélas, le spectacle auquel de nombreux pays africains nous ont habitué laisse à désirer : rivalités ethniques, absence d'alternance politique, violences, misère, guerres, pandémies, pas d'industrialisation du tout, famine, pauvreté extrême, etc. Politiquement parlant, en Afrique, la dictature est la règle et la démocratie l'exception. Nous avons tous à coeur de vouloir changer cette situation qui maintient l'Afrique au Moyen-Age - alors que nous sommes entrés au XXI ième. Il est vrai que nous sommes à des milliers de kilomètres de l'Afrique mais le sort de notre continent ne se décide pas seulement là-bas ; les grandes puissances dont la France fait partie jouent un grand rôle dans la définition du destin de l'Afrique - pas en bien mais en mal - même si tous nos malheurs ne peuvent pas être imputés aux Occidentaux. Cependant, comme nous l'avons démontré, il existe un lien entre les puissances occidentales et les dictatures en Afrique. D'ailleurs, en France, le phénomène Françafrique est désormais connu du monde entier. Indépendance ne signifie pas pour les pays africains totale rupture avec les ex-puissances coloniales qui ont installé des mécanismes de prolongation de la colonisation - comme l'absence de souveraineté monétaire pour les pays de la zone franc, non industrialisation, c'est-à-dire, non transformation de matières premières sur place - pour continuer à acheminer les ressources de l'Afrique vers l'Occident. Il suffirait par exemple que la France cesse d'éditer des francs cfa pour que de nombreux pays africains se trouvent économiquement paralysés. Et ça se poursuit aujourd'hui au XXI ième siècle !

Nombreux sont les Africains résidant dans la Métropole qui en appellent à l'intervention de la France en Afrique pour que cessent les régimes dictatoriaux - peut-être parce qu'ils se disent qu'elle a un rôle à jouer en tant que grande puissance mondiale. Le paradoxe de cette attitude se trouve dans le fait qu'ils ont souvent les preuves tangibles que c'est l'Etat français qui installe et maintient ses dictatures au pouvoir dans de nombreux pays africains - notamment ceux de son pré carré colonial.

Marcher, organiser des meetings, faire des concerts de casseroles, est-ce tout ce que nous pouvons faire pour pousser la France à rompre avec le phénomène tant décrié de la Françafrique ? N'y a-t-il pas une autre façon, un autre angle par lequel prendre le problème ? Si les décisions qui accablent les pays africains enchaînés par la France se prennent à l'Elysée, de façon régalienne, n'existe-t-il pas une possibilité pour que les AfroFrançais du monde entier qui votent là où ils se trouvent fassent en sorte que les choses changent de façon à pousser l'Etat français oeuvrer non pas pour les dictatures mais pour la démocratisation de l'Afrique ? Qu'on se souvienne de la conférence de la Baule du 20 juin 1990. Juste une question : si François Mitterrand n'avait pas été porté au pouvoir avec l'aide de millions d'AfroFrançais, y aurait-il eu le discours historique de la Baule et le début d'un processus de démocratie électorale dans certains pays africains ? Que faut-il faire dès lors que les dictatures sont revenues en force pour le malheur des centaines de millions d'Africains sur notre continent après de brèves parenthèses démocratiques ?

Le champ qui définit les AfroFrançais ne comprend pas seulement ceux qui ayant émigré de l'Afrique vers l'Hexagone ont obtenu par naturalisation ou par réintégration la nationalité française. Nous y intégrons les AfroFrançais nés en France, les ressortissants français de colonies comme Mayotte, la Guyane, les Antilles françaises, etc. Les AfroFrançais sont à ce titre des millions de citoyens. Et il est certain qu'ils ont le poids nécessaire pour impacter une élection en France si de façon consciente et rassemblée, s'ils décident de se liguer en lobby électoral - ce qui n'a jamais été envisagé auparavant.
Combien d'AfroFrançais voudraient bien rentrer en Afrique pour y finir leurs jours mais ne s'y résolvent pas à cause des dictateurs et des dictatures instaurées avec le soutien de l'Etat français ? La Françafrique n'est pas un mythe mais une réalité. La France fait et défait ses gouverneurs noirs pour préserver ses intérêts comme si une Afrique démocratique ne pouvait pas commercer de façon à satisfaire équitablement ces intérêts dans le respect de ceux des pays africains. La France défend bien pourtant ses intérêts face à d'autres nations démocratiques. Pourquoi cela ne serait-il pas possible avec une Afrique démocratisée ? Démocratiser l'Afrique revient finalement à couper le nombril qui la rattache à la France et ses réseaux mafieux de la Françafrique. 
Les AfroFrançais ont le pouvoir d'exiger une autre politique intérieure et extérieure de la France juste en usant de leur droit de vote de façon étudiée en exigeant que les affaires africaines sortent du droit régalien de l'Elysée et passent à la lumière du filtre de l'assemblée nationale française. 
Des voix afrofrançaises pour la démocratisation de l'Afrique, c'est le pari que monsieur Benjamin Belloum et le Lion De Makanda ont décidé de relever parce qu'il faut bien que des individus commencent par lancer une initiative stratégique à laquelle tous ceux qui veulent changer les choses en Afrique en commençant par les changer en France sont invités à participer.  
C'est la première fois que des fils d'Afrique avec la nationalité française ou en passe de l'obtenir demain se rassemblent pour décider volontairement d'influencer les élections françaises en mettant en commun leur volonté de voir le continent africain démocratisé, une exigence qui sera la condition sine qua none de l'obtention de leurs suffrages. Voter en étant membre d'un parti français de gauche ou de droite ne change en rien les choses sur le continent africain (voire en France) : il faut une nouvelle façon de voter conditionnée par la fin des dictatures en Afrique. Candidats à l'élection présidentielle française, vous voulez nos voix ? Alors, mettez fin à votre soutien aux dictateurs africains et oeuvrez à la démocratisation de l'Afrique.
Nous mettrons en place une structure nouvelle qui fera du lobbying et dont le travail pourrait, s'il se poursuit convenablement, aboutir un jour à l'avènement d'un Obama français à l'Elysée. Les places sont limitées. Nous vous demandons de prendre contact dès à présent car la salle de l'Alocodrome ne saurait nous contenir tous.  Le 4 mars 2017 sera une journée historique pour l'Afrique. De même que les pères des indépendances africaines se sont rassemblées, de même nous nous rassemblons pour la démocratisation de l'Afrique. Nous invitons tous les Africains de quelque origine que ce soit, tous les AfroFrançais, à venir mettre en place le lobby afrofrançais VADA (Voix Afrofrançaises pour la Démocratisation de l'Afrique). Ce mouvement a vocation à s'étendre et à gagner les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne. C'est une ère nouvelle qui doit commencer pour l'Afrique et elle doit partir de France comme ce fut le cas pour les indépendances africaines, indépendances partielles.
Les AfroFrançais ont le pouvoir d'élire des députés, des sénateurs, des maires et le président de la république française. Il est temps de mettre cette faculté au service de la démocratisation de l'Afrique - au lieu de se contenter de manifester et de battre le pavé. Ceux qui doivent recevoir nos voix sont ceux qui cesseront de soutenir les dictateurs et les dictatures en Afrique et qui s'engageront par écrit pour la démocratisation de l'Afrique. 
Ensemble au travers d'un
élan panafricain, nous ne sommes plus que des voix mais surtout une FORCE POLITIQUE qui aura vocation à marchander ses votes.

ENSEMBLE, NOUS LE POUVONS.

TOGETHER, WE CAN. 


LION DE MAKANDA, MWAN MINDZUMB, MBUTA MUNTU

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7 février 2017 2 07 /02 /février /2017 19:19
AFFAIRE THEO : C'EST UN SCANDALE RACISTE MAIS PERSONNE NE LE  DIT

Imaginez un flic noir qui enfoncerait sa matraque dans le cul d'un jeune  Français bien blanc,  de sorte à  lui provoquer une grave infirmité du rectum et du colon - après lui avoir passé à tabac à quatre.  La France entière s'insurgerait et les manifestations monstres envahiraient les rues de l'Hexagone. On peut imaginer le tollé médiatique s'il s'agissait d'un jeune juif français. Cependant, la probabilité de tels événements est très faible, proche de zéro pour un Français de souche bien blanc. Si le président François Hollande est obligé de sortir rendre une petite visite à Théo, c'est parce que l'affaire est très grave pour l'image de la France. De telles personnes dépositaires de l'autorité publique font honte aux policiers non racistes qui font leur travail dans le respect du droit et de la déontologie professionnelle. Ils n'ont pas tout simplement leur place au sein de la police car les maintenir en qualité de policiers serait une grave insulte à la république. L'image de la France en sortira fortement écornée. La sentence de la justice doit être à la hauteur du crime. Un raciste n'a pas de place au sein de n'importe quelle police du monde. Nous surveillerons de près la décision de justice dans cette affaire où un viol a été perpétré sur une personne - parce qu'elle est noire. Nous sommes en face du racisme exercé par des personnes dépositaires de l'autorité publique. C'est honteux et abject de voir de tels comportements sadiques et criminels. Etre dépositaire de l'autorité publique ne vous place pas au dessus de la loi.

Quand des policiers français racistes agressent un jeune africain,  un jeune Français originaire du Congo, personne ne voit le caractère raciste de cette agression barbare en bande organisée perpétrée par des policiers détenteurs de l'autorité publique, des racistes qui intègrent la police pour assouvir leur penchant raciste, leur haine du nègre en toute impunité. Théo est ainsi agressé sauvagement parce que noir. Autrement, ce comportement inhumain est incompréhensible. Le caractère raciste de l'agression ne fait aucun doute. Quand Marine Le Pen soutient à  tort et à travers les policiers racistes qui ont mutilé Théo, je me demande comment un AfroFrançais peut voter pour cette femme qui démontre par cette posture absurde que ces policiers sont des membres du Front National. Il est une chose de défendre le travail difficile du policier mais il est une autre de défendre des policiers racistes, indignes dépositaires de l'autorité publique, qui ont intégré la police pour casser du nègre et non pour protéger les citoyens. Si on doit soutenir la police à tort et à travers comme le fait Marine Le Pen, alors, la France ne peut plus être considérée comme un pays civilisé mais comme un pays barbare.

Pendant que Théo souffre le martyr à l'hôpital, les flics sont libres et juste suspendus - même celui qui est accusé de viol. Je suis outré d'entendre l'avocat des policiers parler d'''accident" alors qu'il s'agit d'un acte volontaire.  La police des polices enquête souvent à décharge et non à charge. Il faut savoir que de nombreux policiers français encartent au Front National de Marine Le Pen. Ne croyez pas lorsqu'ils font acte de contrition : ils n'en foutent qu'un jeune nègre soit à l'hôpital ; leur attendrissement après coup ne vise qu'à échapper à la justice et souvent, ils échappent à la justice. Cependant, là, la gravité des faits forcera la justice à une sentence exemplaire sinon Aulnay-sous-bois s'embrasera. De tels racistes nous choquent déjà de se pavaner libres après leurs actes de torture que ne pas les virer de la police ou emprisonner le violeur représenterait un énorme déni de justice.

A Aulnay-sous-bois,  depuis trois jours, les jeunes se  révoltent. C'est à cause du caractère raciste de cette affaire qui bien  que médiatisée n'est pas encore considérée comme un acte à caractère raciste. La police doit être équipée de caméras lors de contrôles qui sont surtout  effectués au faciès. (Aujourd'hui, 8 février date à laquelle je complète cet article, une dame a enfin osé parler d'actes racistes).

Des jeunes révoltés sont arrêtés à Aulnay-sous-bois sont jugés en comparution immédiate tandis que les policiers racistes courent tranquillement les rues. C'est un vrai monde à l'envers. Une justice rapide pour des gamins déchaînés contre l'injustice et une lenteur judiciaire dans la liberté pour des policiers racistes qui courent toujours les rues.

Les Noirs sont abattus comme du bétail par des policiers blancs aux États-Unis. Même au pays supposé des droits de l'homme (blanc), méprisés, on ne les respecte pas : ils subissent violences et discriminations. Il est temps que les Noirs créent une organisation de défense du droit de l'homme noir avec un impact certain sur les élections afin de porter aux affaires publiques des candidats qui prennent en compte leurs droits  et le respect de leur intégrité physique. Avec une telle organisation,  les Africains pourraient même provoquer un effondrement économique de pays où le racisme est banalisé.  Imaginez  que tous les Africains optent pour un boycott ou pour des grèves. En frappant au portefeuille ou en devenant une force politique au travers d'un puissant lobby politique, on pourrait arrêter le racisme ou du moins le réduire.  Il est  temps que les Africains arrêtent de tendre l'autre joue.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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