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27 novembre 2017 1 27 /11 /novembre /2017 21:12

Chaque année, je vous rappelle que le Congo Brazzaville était d’abord une République un 28 novembre 1958 avant la fausse indépendance octroyée par le Général De Gaulle et la France sous la pression de ses colonies en 1960. Il y a donc 59 ans que le Congo Brazzaville est une République ! Encore faudra t-il que les closes d’une République soient respectées !
 Qu’est ce qu’une République ? 
 Une République est un régime politique dans lequel le pouvoir est partagé et où la fonction du chef de l’Etat n’est pas héréditaire ! Actuellement sommes nous dans ce cas de figure ? Si on répond par la négative, alors le régime actuel n’a pas le droit de commémorer l’anniversaire de la proclamation de la République car il est au diapason de toute règle d’une  République !
L’actuel gouverneur a phagocyté tous les appareils de l’Etat et nomme qui il veut quand il veut au bon vouloir de son humeur, de son aigreur et de sa rancune fort de son armada  « bouker » d’armée incompétente et de sa réserve d’armes qu’il achète avec l’argent du peuple congolais qu’il extermine  sans vergogne et sans sourciller !
 Mais sachez également que la  proclamation de la République du Congo Brazzaville ne s’est pas fait sans heurt ; l’accouchement s’est fait avec douleur (dont je vais taire les circonstances exprès) entre les trois principaux partis du moment :
 Le PPC (Parti Progressiste Congolais) fondé par Jean Félix Tchicaya [2], instituteur frais émoulu de la prestigieuse école normale William Ponty à Gorée au Sénégal, ancien soldat des troupes françaises libres, rattaché au Rassemblement Démocratique Africain (RDA) de Félix Houphouët Boigny et apparenté au Parti Communiste Français de Maurice Thorez.

GERTRUDE MALALOU KOUMBA : LA PROCLAMATION DE LA REPUBLIQUE DU CONGO BRAZZAVILLE
  • Le MSA (Mouvement Socialiste Africain) affilié à la Section Française de l’Internationale Ouvrière (SFIO), dirigé au niveau local par Jacques Opangault, commis greffier au tribunal de grande instance de Brazzaville.
  • l’UDDIA (Union Démocratique pour la Défense des intérêts Africain) créée par l’Abbé Fulbert Youlou.
GERTRUDE MALALOU KOUMBA : LA PROCLAMATION DE LA REPUBLIQUE DU CONGO BRAZZAVILLE
  • 28 novembre 1958 : Proclamation de la République du Congo et investiture de l’Abbé Fulbert Youlou en qualité de Premier Ministre, Chef du gouvernement provisoire de la République du Congo, entouré du Ministre de l’Intérieur et des affaires étrangères Stéphane Tchitchelle et du Président de l’Assemblée législative Joseph Vial.
GERTRUDE MALALOU KOUMBA : LA PROCLAMATION DE LA REPUBLIQUE DU CONGO BRAZZAVILLE

Vue de l’assistance, sur la table du gouvernement provisoire on reconnaît de gauche à droite : Emmanuel Dadet, Victor Sathoud, Valentin Thombet, Innocent Odicky, Germain Samba, Prosper Gandzion, Jean Biyoudi, Hilaire Mavioka, Zéphirin Moe-Poaty, Dominique Sombo-Dibele, Valentin Moubouh, Albert Fourvelle, André Kerherve.

 

Joyeux anniversaire à tous les Congolais pour la proclamation de la République du Congo Brazzaville.

 

Gertrude Bienvenue Malalou-Koumba

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25 novembre 2017 6 25 /11 /novembre /2017 17:39
CE QUI S'EST PASSE AU ZIMBABWE PEUT-IL SE DEROULER AU CONGO ?

Depuis que l'armée zimbabwéenne a poussé le vieux Robert Mugabe à la démission pour ouvrir la voie à son vice-président Emmerson Mnangagwa au sommet de l'Etat pour une présidence par intérim, de nombreux Congolais rêvent de voir pareille chose se produire lorsque Denis Sassou Nguesso voudra laisser le fauteuil du vol à son fils Denis Christel Sassou Nguesso ou tout simplement en réaction à la ruine du pays par le gang des barbares venus du bord de l'Alima.

La question que l'on doit se poser est la suivante : ce qui s'est passé au Zimbabwé a-t-il la moindre chance de se produire au Congo ? Peut-on assister à un sursaut de la milice tribale qui nous tient lieu de "faiblesse publique" au point d'évincer Denis Sassou Nguesso au sommet de l'Etat ? Si les Zimbabwéens ont barré la route à Grace Mugabe, démontrant que le pouvoir n'est pas sexuellement transmissible - surtout quand l'armée joue le rôle du préservatif, il ne faut pas croire que la milice ethnique pourrait agir de la même façon au Congo ; l'armée n'a rien fait quand Denis Sassou Nguesso a fomenté son nième coup d'Etat en se proclamant vainqueur d'une élection qu'il n'avait pas gagnée. Au contraire, l'armée est allée intimider la cour constitutionnelle pour qu'elle le déclare vainqueur - sous un contexte bien contrôlé de troubles sociaux passagers.

Au sein de l'ethnie-Etat, la chose est déjà entendue que Denis Sassou Nguesso doit mourir au pouvoir. Qu'importe que lui et son clan aient ruiné le pays, une ruine qui a surtout bénéficié au clan qui continue à piller les comptes de l'Etat pour le peu qui en reste. Pour les membres du clan, le pouvoir doit rester entre ses mains. Par pure reconnaissance. Quand le monstre de l'Alima ne sera plus là, le clan s'arrangera pour que le pouvoir reste au nord et entre des mains bien noires et bien mbochies. Des mains noircies par des crimes de tous genres.

Même quand Denis Sassou Nguesso explose les siens en plein sommeil un dimanche, le 4 mars 2012, personne n'ose se soulever dans son camp - parce qu'il faut que le pouvoir reste au nord. A présent que Denis Sassou Nguesso ne paye plus les salaires du personnel de santé et ceux de l'université, personne n'ose se lever quand on sait que la majorité de ceux qui travaillent dans la fonction publique sont du nord de la république. Même des mois sans salaires, rien n'y fait. Mieux vaut mourir de faim que de perdre le pouvoir ! 

Ceux qui attendent une hypothétique réaction de la milice armée qui nous tient lieu de "force publique", en fait une véritable force privée, peuvent toujours rêver. De toute façon, au Zimbabwé, le pouvoir reste au sein de la Zanu-PF et, Emmerson  Mnangagwa, surnommé le "crocodile", est un homme qui pourrait être un autre dictateur, un autre Mugabe car il a  très mauvaise réputation dans son pays. On verra s'il tiendra ses promesses. Il est à parier que l'homme qui a tout fait pour que Robert Mugabe se maintienne au pouvoir fera tout ce qui est en son pouvoir pour le conserver à son propre profit...

Au Congo, le PCTue mais surtout le clan seront déterminant lors de la succession à Denis Sassou Nguesso mais plus que le parti, tout se jouera sous le manguier avec l'accord ou non des kanis pour que le fils, l'éléphanteau surnommé " muana ndeya", prolonge l'espoir de conserver le pouvoir au nord de la république, un pouvoir que les Mbochis n'ont pas du tout l'intention de lâcher. Si la faillite et la banqueroute du pays ne poussent pas les partisans qui soutiennent idéologiquement Denis Sassou Nguesso à le lâcher en sortant dans les rues ou en le renversant militairement, c'est que l'entente est explicite quant à laisser la Bête de l'Alima mourir au pouvoir, la bave aux lèvres. Ensuite, le club d'Ollombo et les kanis décideront de sa succession. Au Congo, le pouvoir est bien au bout du fusil, un fusil tenu par des Nordistes et surtout des Mbochis. Le pouvoir est au bout du fusil, un fusil mbochi...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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25 novembre 2017 6 25 /11 /novembre /2017 11:11
AFRIQUE : UN LONG CHEMIN VERS LA LIBERTE

L'existence humaine est un ensemble de contraintes imposées par l'environnement et sous-tendues par les besoins que les hommes doivent résoudre pour continuer à vivre sur terre. Chaque peuple, au commencement, a en toute liberté défini son propre modus vivendi pour y arriver : on mangeait, s'habillait et se soignait par nous-mêmes - sans importer quoi que ce soit à l'étranger.

La liberté, qu'est-ce donc dans les contraintes de l'existence ? La liberté de penser, de définir son identité, sa culture, son éducation, de se construire soi-même son propre destin. Nous, Africains, avons perdu la liberté de penser ; pour les Congolais, cela date de 1491 - à l'introduction du christianisme à Kongo Dia Ntotila, une religion qui avait pour mission de détruire notre conception du monde et nous rendre malléables à la domination étrangère.

Notre culture n'est plus la nôtre mais un ersatz de culture occidentale. Nous n'éduquons plus nos enfants pour qu'ils ressemblent à nos ancêtres mais pour qu'ils deviennent une pâle copie d'Occidentaux - avec la dépravation morale en partage. Normal, dans la mesure où notre éducation ne consiste pas à enseigner notre vision ou notre conception du monde mais de préparer nos enfants à se soumettre aux exigences de l'Occident.

Quant à la définition de notre destin, nous avons perdu cette grande liberté : c'est désormais l'Occident qui trace la route que nous devons suivre - en nous mettant à la dernière position, alors que nous avons été à la première pendant plus de dix mille ans : on trouvait des Noirs pas seulement en Afrique mais même en Arabie et en Mésopotamie. La capitale d'un grand empire noir se trouvait à Sidon selon Godfrey Higgins, un empire fondé par les Cananéens qui ont créé la ville de Carthage où vivaient les Phéniciens, des Noirs qui adoraient El, le dieu des Cananéens. Les Occidentaux ont tout appris de nous - y compris la religion - mais ils nous ont dépassés et nous ont diminués au point de nous traiter en esclaves et en inférieurs désormais. L'existence des villes fondées par les Noirs Cananéens-Phéniciens comme Tyr, Sidon, Byblos ou Carthage prouve que la malédiction de Canaan est une invention des Juifs lors de leur retour d'exil à Babylone dont le père fondateur fut un Noir en la personne de Nimrod.

Comment le savoir égyptien est passé aux Grecs ? Aristote était le précepteur d'Alexandre le Grand. Il pilla les trésors des textes égyptiens et les publia en son propre nom. Même Hippocrate apprit la médecine en Egypte qui était à l'époque le centre du savoir. Ils sont nombreux à être venus en Egypte selon Diogène Laërce : Orphée, Solon, Archimède, Pythagore, Thalès et tant d'autres. Ils apprirent la langue égyptienne pour étudier dans les maisons de vie comme nous apprenons aujourd'hui le français et l'anglais pour entrer dans des universités européennes. Quand l'Egypte était à son apogée, la Grèce n'avait pas de civilisation, les Grecs passant leur temps à se faire la guerre. il a fallu qu'un Noir phénicien, Cadmos, leur apporte l'écriture avant que les Grecs ne produisent une littérature copiée sur le modèle égyptien comme le fut leur religion. Même leur philosophie fut dérobée à l'Egypte car il n'existait de philosophes ou "amis de la sagesse" qu'en Egypte. Moïse, le civilisateur des Hébreux, fut un fils d'Egypte. Même Abraham vint s'initier en Egypte où il fut circoncis - tout comme Jésus qui vint y apprendre la magie au point où il est appelé sous le pseudonyme de l'"Egyptien" dans l'oeuvre de Flavius Josèphe. Dans l'Evangile de Jean, les Juifs le prennent pour un Samaritain dans Jean 8 : 48 - 49 pour inclure sa réponse :

" 48 Les Juifs lui répondirent : N'avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain, et que tu as un démon ? 49 Jésus répliqua : Je n'ai point de démon ; mais j'honore mon Père, et vous m'outragez. "

 

Notez dans sa réponse que Jésus nie avoir un démon mais ne contredit pas le fait qu'on le traite de Samaritain...

 

Celui qui a perdu la liberté est soit esclave, soit colonisé, soit dominé ; il ne peut travailler à son propre développement mais oeuvre à enrichir son maître. Le monde de son maître ne peut lui apparaître que comme le meilleur des mondes et ressembler à son maître devient sa seule quête identitaire. Dominé, un peuple subit l'histoire et cesse de la faire car faire l'histoire ne se conçoit vraiment qu'en toute liberté ou en tentant de toutes ses forces à redevenir libre. L'Afrique n'a même pas conscience qu'elle a perdu sa liberté puisque cette perte lui est présentée comme une progression vers le développement. Rien d'étonnant que nos frères aillent mourir en Méditerranée en tentant d'accéder au paradis - au risque de tomber en esclavage entre les mains de barbares arabes libyens. Nous sommes scandalisés que nos frères retombent en esclavage - alors que pour les autres races, nous n'avons jamais cessé d'être des esclaves tant que nous n'aurons pas retrouvé la liberté de nous définir par nous-mêmes et de nous construire un destin dont notre propre existence sera le centre. Aujourd'hui, nous ne cherchons pas à vivre libres mais à vivre comme des Occidentaux, sous la domination des Occidentaux. Là est toute la nuance. Nous sommes fascinés par la pléthore des choses qui font le monde occidental et notre existence consiste juste à vouloir les avoir et à vivre comme des Leucodermes. Nous avons oublié que nous avions une vie harmonieuse avant l'arrivée des Européens. Et on s'étonne de ce qui nous arrive aujourd'hui.

La solution, quelle est-elle ? Elle est éducative avant d'être économique. Il faut et il suffit que l'on recalibre l'éducation de cinq générations successives pour changer les choses. Or, nous ne sommes plus que des individualistes, chacun voulant être plus riche que l'autre au sein du système d'appréciation créé par l'Occident. Et tant que notre progrès et notre développement consisteront à vouloir ressembler aux Européens, nous ne chercherons jamais à être libres et nous ne parviendrons jamais au même développement car notre préoccupation n'est pas de produire le développement mais de consommer les fruits du développement des autres. Quand on regarde la Chine, on voit qu'elle ne se contente pas de consommer occidental mais produit les éléments de son propre développement. C'est même l'Occident qui consomme chinois. L'Inde prend le même chemin mais pas l'Afrique.

Pour que l'Afrique puisse faire du sur place, L'Occident nous a collé des dictatures et des dictateurs dans le prolongement des gouvernorats coloniaux, des dictatures et des dictateurs dont le but n'est pas la production du développement ou la reconquête de la liberté mais juste l'envie de se maintenir au sommet de la société des esclaves. Les dictateurs vouent tous les moyens de l'Etat et leur énergie à se maintenir au pouvoir tandis que les peuples passent leur temps à survivre ou à fuir de tels systèmes.

Il y a eu le piège qui a détruit notre esprit, notre spiritualité, la religion, il y a eu le piège qui a détruit notre identité, l'éducation extravertie, il y a eu le piège qui a détruit notre culture et notre développement, la politique par mimétisme à l'Occident. Nous sommes restés bloqués au niveau du mode de gouvernance - alors que l'Occident a déjà résolu cette question. Dans le monde prétendu civilisé, on rivalise en projets, en compétitivité, en inventivité mais en Afrique, on passe son temps à accorder les violons de la république sur comment vaincre la dictature. L'instabilité politique empêche toute possibilité de passer de la dictature à la république et de la république au développement. Nous sommes bloqués à la dictature et pendant ce temps, l'Occident avance en pillant allègrement nos ressources.

Notre drame est avant tout humain car il ne nous manque pas des intelligences mais elles sont toutes occupées à vouloir ressembler à des Occidentaux. Nous sommes condamnés à moins qu'une génération d'Africains prenne le problème par le bon bout : éduquer autrement nos enfants.

Le chemin de la liberté retrouvée passe par l'éducation centrée sur nous-mêmes, sur notre histoire, notre identité et nos religions. où a-t-on vu des rats éduquer leurs petits pour qu'ils essaient de ressembler à des chats ? Si le rat ne voit plus dans le chat son ennemi, il est perdu !

Voici un texte que j'ai envoyé sur les réseaux sociaux à mon amie Steev Manguenga car j'estime que l'aliénation est entrée par la religion et c'est d'abord par la religion qu'elle doit sortir :

" Voilà des siècles que les Africains prient en enrichissant les pasteurs au passage, des milliards de milliards de prières, sans que les choses ne changent en Afrique. C'est au nom de Jésus que les Occidentaux a pratiqué l'esclavage et même l'église et les évêques avaient leurs esclaves. La misère persiste malgré des milliards de milliards de prières au lieu d'utiliser ces heures à travailler. Les Blancs vous ont amené un Jésus bien blanc mais lorsqu'ils ont un problème, ils réfléchissent et travaillent au lieu de se morfondre en prières. Il n'y a que les Noirs à croire que Jésus viendra les sauver de la faim, de la pauvreté, de la mort qu'on leur afflige - alors même que Jésus fut un brigand zélote qui combattait Rome à la tête de ses hommes : sa crucifixion, punition réservée aux brigands et aux ennemis de Rome le prouve. En effet, il a été condamné comme lestai selon la loi Julia.

C'est pour nous dominer que la Bible a été introduite à Kongo Dia Ntotila : il fallait d'abord dominer notre esprit avant de nous asservir. Ce n'est pas la meilleure chose que les Blancs possédaient : ils auraient pu apporter leur technologie ou leur science mais ils ne l'ont pas fait. Pourquoi ? Parce qu'ils ont apporté la chose qui leur profitait à eux-mêmes, pas à nous. En vous faisant prier un homme, un Jésus blanc, les Blancs deviennent vos dieux car c'est leur image que vous priez. Le Blanc vous apparaît appartenir à la race de Dieu.  La Bible parle d'un Dieu qui autorise l'esclavage et les massacres d'innocents. Comment peut-on penser une telle seconde que Dieu cesse d'être saint en autorisant le Mal - comme un vulgaire être humain ? Par la Bible, ils vous ont fait accepter l'esclavage et les pires souffrances qu'ils vous affligent encore aujourd'hui. Commencez un peu à grandir. Si Dieu est blanc, alors les Blancs sont de la race de Dieu. Et comme Dieu est le créateur, il peut faire de ses créatures ce qu'il veut. Les Blancs ont pu nous massacrer, nous traîner en esclavage  - sans rencontrer de la résistance - sinon à quelques exceptions près. Il fallait tendre l'autre joue, aimer ses ennemis - surtout quand ils appartenaient à la race du Seigneur.

Tchimpa Vita a été brûlée par les prêtres blancs quand elle a voulu ouvrir les yeux de son peuple. ET vous persistez dans vos conneries. Vous négligez la vie terrestre en croyant qu'il y a une vie après celle-ci. Pourquoi êtes-vous sur terre avec un cerveau ? On reconnait l'arbre à ses fruits vous dit votre Bible mais quelles sont les fruits de la religion de nos ancêtres ? La paix, l'harmonie, l'amour du prochain qu'on n'exploitait, ni ne réduisait en servitude. Et quels sont les fruits de la religion chrétienne ? L'esclavage, la guerre, la destruction, le pillage, le massacre des Noirs, la ruine de notre culture, de notre identité. Franchement, c'est triste de voir que vous refusez d'entendre Jésus vous dire qu'il n'était venu que pour SON propre peuple et il s'est battu jusqu'a en perdre la vie en le défendant contre l'occupant romain.

En vérité, vous croyez être sauvés mais Dieu vous prouve tous les jours que vous êtes perdus. Écoutez donc votre Bible où votre Dieu vous dit qu'il n'est PAS un homme ! Ils ont menti et mentent encore pour nous tenir en servitude et en domination.

Si un être, aussi puissant soit-il, ment, il ne peut s'agir de Dieu car Dieu ne peut pas mentir et rester saint. Or, le dieu de la Bible ment - du moins, ses scribes le font mentir. Un livre où l'on trouve des mensonges ne peut pas être un livre saint : il n'y a de sainteté dans le mensonge. C'est une aliénation de croire que DIEU est un homme, un homme blanc. Jésus n'était même pas blanc mais noir. Dans votre Bible, trois de ses ancêtres sont typifiées noires : Ruth, la Moabite, qui fit un gosse avec son propre beau-père - pour conserver le nom de son défunt époux - selon les exigences de la loi hébreue, Rahab, la Cananéenne, qui ouvrit les portes de sa propre ville aux espions hébreux et Bethsheba, la mère du roi Salomon car les Hittites étaient noirs : ils descendent de Heth qui descend de Canaan et de Cham. Vous ne savez même pas lire votre fameuse Bible.


La Bible a été écrite par des Noirs et volée par des Blancs qui l'ont modifiée et falsifiée pour vous dominer. Abraham était un Noir descendant de Cush. Les Hébreux étaient des noirs. Les vrais avant que les étrangers n'envahissent Canaan et lui volent ses dieux et sa religion qu'on a modifiée pour dominer les Noirs. Le mot Bible vous indique l'origine de ce livre : l'Égypte car Bible vient de Biblos, le mot par lequel les Grecs désignaient le papyrus sur lequel les Egyptiens écrivaient. Les Noirs ont inventé l'écriture qu'on appelait Medou neter en égyptien avant qu'elle ne passe aux Phéniciens, des Noirs, qui l'introduisirent en Europe : il vous suffit de voir comment sont organisées les écritures judaïque et grecque pour vous en convaincre. Medou neter veut dire : LES PAROLES DE DIEU. Et ça ne vous étonne pas que la Bible soit considérée comme la "PAROLE DE DIEU", ou MED NETER en égyptien ? En effet, Medou est le pluriel de MED. Dieu est bien ici au singulier, témoignant que les Egyptiens étaient monothéistes sinon leur écriture se serait appelée MEDOU NETEROU. Affirmer que la Bible (assemblage de papyrus) est la parole de Dieu ou MED(OU) NETER, c'est dire qu'elle a d'abord été écrite en égyptien. La Bible a d'abord été écrite en deux langues africaines : l'égyptien et le guèze par des Noirs de 1300 avant notre ère à l'an 100 de notre ère. Ensuite, les Blancs l'ont falsifiée pour ensuite nous la rapporter en faisant disparaître au passage toutes les traces qui prouvaient son origine. Un explorateur anglais découvrit l'histoire d'Adam et Eve sur les murs du temple d'Abu Simbel, en Nubie.

Et je dois ajouter l'incroyable influence des écrits d'Enoch, l'Ethiopien, le Noir, qui influença la conception spirituelle même de Jésus, lui qui est classé dans la septième génération après Adam. Comment Adam a-t-il pu avoir un descendant noir comme Enoch - s'il n'était pas noir lui-même ? L'idée de Messie ou de "Fils de l'Homme" qui vit dans le ciel et que les Juifs attendaient vient d'Enoch avant de se retrouver dans le livre de Daniel. On prétend qu'il serait le véritable auteur de la Genèse attribuée à Moïse. Le premier homme à être entré de son vivant au Paradis et qui est devenu un ange au nom de Metatron ou Ange de la Face : l'être qui marche avec Dieu, le vice-régent du ciel, est un Noir. Son influence sur la spiritualité humaine est inimaginable. L'existence d'Enoch parmi les patriarches, bien avant la prétendue malédiction de Canaan est un cinglant démenti de l'invention babylonnienne. Enoch est plus grand qu'Abraham, plus grand que Moïse et il est le chef de tous les anges du ciel. Et c'est un NOIR  ! En sachant qu'un Noir ne peut sortir d'un Blanc, les patriarches de la Bible étaient tous Noirs...


Si vous n'aimez pas la vérité, vous ne la chercherez pas car pour chercher la vérité, il faut l'aimer. Si vous n'aimez pas la vérité, comment pouvez-vous aimer DIEU qui est VÉRITÉ ?
Si vous êtes un vrai disciple de Jésus, vous chercherez la vérité qui vous affranchira du mensonge. Il n'y a pas de salut dans le mensonge mais juste la mort. Les Africains meurent en masse pour ne pas suivre la vérité mais le mensonge.  Je vous souhaite un excellent week-end. "

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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18 novembre 2017 6 18 /11 /novembre /2017 13:42
RÉSURGENCE DE L'ESCLAVAGE EN LIBYE : IL FAUT CHASSER TOUS LES ARABES DES PAYS D'AFRIQUE  DITE  NOIRE

C'est choquant de voir des Noirs en cage comme du bétail - comme aux pires moments de notre histoire. C'est une image humiliante et avilissante : l'homme noir n'est pas pour les Arabes qu'un esclave ! Voilà ce que pensent de nous les Arabes que vous accueillez en Afrique noire. Les migrants sont nombreux mais se laissent faire - sans protester et sans se battre ! C'est terrible de voir une telle résignation. C'est vrai qu'ils ont en face d'eux des hommes armés mais ils ont le nombre pour eux ! ils ne devraient pas se laisser enfermer comme des animaux ! Accepter cela, c'est déjà renoncer à son statut d'être humain. J'enrage car je n'arrive pas à comprendre pourquoi les Noirs sont si passifs face à l'injustice et la barbarie. J'ai du mal à regarder de telles horreurs...

Au moment où j'écris cet article, les Africains manifestent à Paris contre la vente des Africains comme esclaves en Libye par des Arabes sans scrupules qui le font pour l'argent mais surtout, parce qu'ils méprisent les Noirs. C'est toujours nécessaire de se lever pour la dignité en protestant  contre l'injustice ou l'inhumanité des barbares mais aux grand maux, les grands remèdes qui ne peuvent pas être que des simples mots ! Il arrive que les mots soient la réponse appropriée mais est-ce le cas en face de la résurgence de l'esclavage des Noirs en Libye ?  Croyez-vous que les barbares esclavagistes libyens seront sensibles à nos manifestations à Paris ou ailleurs ? Je ne le pense pas. Il faut plus que des mots face à l'indicible qui réapparaît sur le sol africain.

Si l'Union Africaine servait à quelque chose, une réunion aurait déjà suspendu la Lybie de cette organisation pour pratique de crime contre l'humanité. Hélas, c'est une institution qui ne sert à rien !  Ce qui se passe actuellement en Libye est la conséquence du renversement du régime du panafricaniste Mouammar Kadhafi par la France sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Sous le guide lybien, pareille chose n'aurait jamais pu se produire en Lybie. 

Les pays d'Afrique du nord maltraitent et tuent des Africains ; il suffit de voir les vidéos qui circulent sur internet et sur les réseaux sociaux. Cela ne date pas d'aujourd'hui. La haine qu'éprouve les Arabes envers les Noirs ne datent pas d'aujourd'hui non plus : l'Arabe a toujours proclamé tout haut qu'ils ont été les premiers à vendre les Noirs comme esclaves. On ne va pas se contenter de manifester : il faut boycotter tous les commerces arabes, ne plus manger de Kebab chez un Arabe, voilà ce que nous pouvons faire ici en France et en Europe. Pour une fois, que les Noirs réagissent comme les autres les traitent et les considèrent : COMME UNE RACE ! Si les Africains n'avaient pas perdu leur instinct de race, nous ne serions pas aussi fragiles face aux attaques perfides de ceux qui nous détestent.

Ce qui se passe en Libye se passe aussi en Algérie, en Tunisie ou au Maroc. Il faut en riposte à cette résurgence de l'esclavage une réaction choc  : comme les Arabes ne se considèrent pas comme Africains, il faut les chasser de tous les pays d'Afrique noire. Je demande aux Congolais en représailles de la vente des Noirs en Libye de piller tous les magasins des Libanais et autres Arabes - pour les inciter à quitter notre pays. IL FAUT CHASSER TOUS LES ARABES - SANS DISTINCTION DES PAYS D'AFRIQUE DITE NOIRE. C'EST LA SEULE FACON D'ARRETER CETTE IGNOMINIE QUI FRAPPE ENCORE UNE FOIS LES FILS D'AFRIQUE. En effet, une manifestation ne suffira pas. Ca sera du vacarme mais ensuite, les choses poursuivront leur cours. Alpha Blondy a proposé des manifestations devant les ambassades de Libye. Je propose que TOUTES LES AMBASSADES DE LIBYE SOIENT FERMEES DANS TOUS LES PAYS D'AFRIQUE NOIRE.

Aux Africains qui sont vendus par des Arabes véreux : TUEZ VOS SOI-DISANT MAITRES ! MASSACREZ-LES PENDANT LEUR SOMMEIL ! DE LA SORTE, LES AUTRES AURONT PEUR D'ACHETER DES ESCLAVES. SOYEZ DIGNES DE MOURIR EN HOMMES ET FEMMES LIBRES. AFRICANS MADE SLAVES IN LIBYA, KILL YOUR SO CALLED MASTERS ! il se peut que ce message parvienne à l'un d'entre vous ; partagez-le. Il vaut mieux mourir libre un seul jour que de vivre en esclave plus de cent ans. Aux grands maux les grands remèdes. Au XXI ième  siècle, les Africains ne doivent plus se laisser faire.

Ceux qui me lisent savent que j'ai dit qu'un jour, les Occidentaux coloniseraient à nouveau l'Afrique - en l'occupant - si nous continuons à ne pas réagir de façon adéquate quand nous subissons des tribulations. Il ne faut rien attendre de l'Europe et de nos Etats qui n'en ont rien à faire de l'ignominie qui frappe les Noire en Libye : l'Italie a renvoyé des milliers de migrants en Libye au lieu de les renvoyer dans leurs pays d'origine ; ce qui leur aurait évité l'esclavage. Ceux qui les ont ruinés en les faisant voyager sur des embarcations de fortune en ont profité pour les récupérer et les vendre comme des esclaves ; les Etats africains sont la cause principale qui pousse les Africains à vouloir quitter l'Afrique où ils n'ont plus d'espoir. On ne peut donc pas compter sur eux pour changer quoi que ce soit.

L'esclavage est un crime contre l'humanité. On aurait pu attendre de la part de l'ONU et des puissances du monde une réaction plus forte à l'encontre de la Libye mais les médias occidentaux - notamment français - se contentent de montrer comment les Noirs sont redevenus des esclaves en Libye - afin de terroriser tous les candidats à l'exil, de décourager tous les candidats à l'aventure en Europe. Ce n'est donc pas auprès de ceux qui nous ont traité en esclaves hier qu'il faut rechercher la solution. La solution se trouve là où se trouve le problème : en Afrique où je propose à tous les pays d'Afrique noire de chasser tous les Arabes  - sans distinction. Si les Africains le faisaient, vous verriez rapidement un changement. Ce ne sont pas des meetings à Paris ou ailleurs qui arrêteront l'esclavage des Noirs en Libye. Comme les Arabes ont montré leur barbarie aux yeux du monde passif et complice, il faut que la réponse vienne de l'Afrique. CHASSEZ TOUS LES ARABES DES PAYS D'AFRIQUE DITE NOIRE ! PILLEZ LEURS COMMERCES POUR LES POUSSER A PARTIR. C'est la seule manière de mettre un terme à l'esclavage de nos frères en Libye.

Il est temps d'éduquer autrement nos enfants pour qu'ils ne se comportent plus comme des êtres faibles ou lâches quand l'indignité les frappe. Nous ne sommes pas des animaux car ce sont eux les animaux, ces barbares qui nous détestent et qui ont une haine atavique, quasi génétique du Noir. Il est temps que l'Africain s'élève à la hauteur de l'humanité qu'il réclame et proclame. Il est plus que temps d'apprendre à mourir pour la dignité et la liberté quand elles sont menacées.

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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16 novembre 2017 4 16 /11 /novembre /2017 18:58
LA PLACE DE RODOLPHE ADADA N'EST PAS A L'AMBASSADE DU CONGO A PARIS MAIS EN PRISON

Au lieu de s'en prendre à  des jeunes qui n'ont rien fait de préjudiciable - comme Roland Nitou et les INDIGNES DU 242, Toto Ngakala et l'injustice congolaise feraient mieux de s'occuper du cas Rodolphe Adada s'il veut vraiment servir à autre chose qu'au rôle d'un chihuahua injusticier, aboyeur et accusateur à tort d'innocents. Apprendre que son Excellence Rodolphe Adada excelle dans le détournement silencieux du denier public, au point où il a planqué aux îles Caïmans et à Belize une fortune mal acquise de 800 millions de dollars, soit plus de 520 milliards de francs cfa devrait pousser un gouvernement responsable au moins à le rappeler de son poste d'ambassadeur du Congo en France. Qu'il estime ne pas être le seul n'est pas le problème mais lui, est un ambassadeur, un homme qui représente le Congo à l'étranger et donner au monde entier l'image d'un gouvernement de voleurs est une insulte au peuple congolais. Rodolphe Adada ne s'est pas constitué cette fortune à l'huile de coude. C'est forcément de l'argent mal acquis, de l'argent détourné dans les caisses de l'Etat.

Alors que le Congo ne parvient pas à payer le personnel médical du CHU de Brazzaville, on se rend compte qu'un individu a planqué près de 19% de notre budget national ! Et la justice ne s'en mêle pas. Bien sûr que dans un climat de détournements généralisés du denier public, il serait mal placé de poursuivre un membre de l'ethnie-Etat - alors que tous sont coupables et si Adada vaut 520 milliards de francs cfa, on peut se demander combien pèsent Denis Sassou Nguesso lui-même, Bouya et les autres. Dans un climat de pillage général des caisses de l'Etat, qui peut lever le petit doigt pour accuser son prochain ? Personne. Rodolphe Adada, membre puissant du royaume, appartient à l'ethnie-Etat ; il est donc détenteur de l'impunité absolue dévolue à tous ses membres. Il peut dormir tranquille : personne ne lui demandera des comptes. Pendant que Congolais meurent faute de soins, Rodolphe Adada a de quoi soulager la crise de l'hôpital à lui tout seul. 

Rodolphe Adada, le porteur de noeud papillon, le noeud papillon du vol, ne remboursera pas l'argent qu'il a volé au peuple congolais. Il n'aura même pas à s'expliquer devant les tribunaux du Congo et il gardera son poste d'ambassadeur du Congo en France - même s'il doit nous foutre une honte internationale. Pourquoi ? Disons-le clairement ; parce qu'il est Mbochi, l'ethnie-Etat, l'ethnie dont les membres sont automatiquement nantis de l'impunité absolue - même quand ils tuent des innocents. C'est au tribalisme exacerbé de Denis Sassou Nguesso que nous avons à déplorer ce pillage systématique des caisses de l'Etat. Voilà où nous a conduit le tribalisme : à la ruine du pays, à l'impunité des gangsters d'Etat.

La France pourrait revoir l'accréditation d'ambassadeur de son Excellence en détournements du denier public, Rodolphe Adada, mais elle n'en fera rien. Il en résultera que l'homme pourra dormir tranquille parce que le système mis en place par les barbares venus des berges de l'Alima ne consiste qu'à une chose : trouver les voies et moyens pour piller le Congo et lui laisser des dettes. Rodolphe Adada n'aura aucun regret car il trouvera comme excuse le fait que tous les membres de l'ethnie-Etat sont comme lui des Angwalimas qualifiés. Lui, n'a eu que la malchance de se faire avoir, non d'avoir été découvert.

Si on pouvait récupérer la moitié des sommes détournées par le régime du gang des barbares de l'Alima et apparentés, on pourrait facilement atteindre les 50.000 milliards de francs cfa. Non, le Congo n'est pas en crise à cause de la baisse des courts de pétrole mais à cause du pillage systématique des caisses de l'Etat par des énergumènes sans scrupules rassurés par l'impunité que leur conférait la proximité au premier gangster d'Etat, le barbare en chef, Denis Sassou Nguesso. Et il y a des gens pour soutenir ce genre de criminels en col blanc, des barbares en costume - cravate.

Le tribalisme a fini par conduite notre pays dans la fosse tombale. Et on veut me dire qu'il faudra demain pardonner à ces voleurs et à ces assassins. J'entends d'ici les Aya Tonga du Congo prendre excuse de ces crimes en essayant de tenir la comparaison avec le régime du professeur Pascal Lissouba. On peut tout reprocher au président Pascal Lissouba - sauf le fait d'avoir lruiné son pays. Il a laissé un pays debout. Denis Sassou Nguesso le laissera complètement dans la tombe. Bien sûr, les membres du clan et leurs complices de toutes les ethnies pourront garantir des lendemains sans inquiétude à leurs enfants mais notre peuple est à jamais perdu. A présent que le FMI regimbe à venir en aide à ces voleurs, notre peuple va souffrir.

Que ceux qui pensent que le scénario zimbabwéen pourrait se produire au Congo ne rêvent pas : le Congo n'est pas le Zimbabwé. L'armée est entre les mains de miliciens nordistes et mbochis qui ne feront rien contre leur KANI - même si ce dernier entraîne le Congo en enfer sur terre. La seule chose qui pourrait faire réagir le régime, c'est que le pouvoir échappe au nord ou aux Mbochis.

Et pour couronner le tout, ils désirent que le pouvoir reste ad vitam aeternam entre les mains de ces barbares voleurs et assassins. A l'allure où vont les choses, si un sursaut global n'est pas possible, ils conserveront le pouvoir à la mort du mastodonte de l'Alima. Je me rappelle encore cette image du pouvoir-gibier capturé par Sassou, une parabole évoquée par un griot du régime en mbochi qui se demandait comment le pouvoir pouvait leur échapper. Pourquoi s'accrochent-ils au pouvoir au point de nier ou de ne pas vouloir de la démocratie ? Pour le bien du Congo et des Congolais ? Pas du tout ! Ils ne pensent qu'à l'enrichissement facile - quitte à ruiner le Congo. De toute façon, ils ont déjà pris des dispositions pour fuir si les choses tournaient mal mais il n'y a aucun risque : la milice tribale est prête à tout pour protéger les barbares qui règnent sur le pays. Encore une fois, c'est notre faiblesse qui fait leur force. Et qu'est-ce qui fait notre faiblesse ? Le tribalisme qui a divisé les Congolais au point où une insurrection généralisée sur toute l'étendue nationale est difficilement envisageable. Il est donc temps de débattre sur le tribalisme qui a ruiné notre pays.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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15 novembre 2017 3 15 /11 /novembre /2017 10:41
NATHAEL MAKAYA PINDOU SOUHAITE UN JOYEUX ANNIVERSAIRE AU PRESIDENT PASCAL LISSOUBA

COMMENTAIRE : Voici un texte de Nathaël Makaya Pindou que nous conseillons au tribal Isidore Aya Tonga de lire avec attention car il recèle des rappels historico-politiques importants concernant le règne du professeur Pascal Lissouba. L'homme qui voulait déclencher une guerre entre Makouas et Mbochis pour protéger son champion tribal aura à débattre avec le Lion De Makanda au cours d'un débat contradictoire sur le "TRIBALISME". Il pourra ainsi avoir une vidéo intéressante à mettre en ligne.

L'homme qui a dit : " A chaque Makoua, son Mbochi" aurait pu se contenter de lancer ses élucubrations sur le Lion De Makanda mais mal lui a pris quand il a voulu dédouaner les frasques assassines de Denis Sassou Nguesso en objectant une comparaison avec Pascal Lissouba, l'homme qui en dépit de tous les freins et croche-pieds, a réussi à réduire la dette du Congo de 70%, un homme qui a renégocié les contrats pétroliers en introduisant le contrat Profit Oil qui a permis à Denis Sassou Nguesso et à ses barbares venus des bords de l'Alima de se livrer à toutes sortes de folies et d'excès.

Pascal Lissouba n'est pas irréprochable, loin s'en faut - et il me souvient des articles où je l'ai attaqué de ne pas avoir assez défendu la démocratie naissante mais de là à le comparer comme l'a fait Isidore Aya Tonga à Denis Sassou Nguesso qu'il a tacitement défendu parce qu'il est du nord comme lui, est une grave insulte adressée au peuple congolais massacré par le monstre de l'Alima, un peuple aujourd'hui ruiné - tandis que le plus pauvre des milliardaires mbochis comme Rodophe Adada pèse plus de 524 milliards de francs cfa, soit la somme de 800 millions d'euros.

C'est à titre tribal qu'Isidore Aya Tonga a soutenu le Général Mokoko dont il serait incapable de donner le fond de programme à l'élection présidentielle. Si le Général Jean Marie Michel Mokoko était du sud, Isidore Aya Tongo, le producteur de vidéos brouillonnes, n'allait pas le soutenir et, surtout, n'allait pas chercher à déclencher une guerre pour le protéger- alors même que le Général Jean Marie Michel Mokoko est un homme de paix qui a préféré la prison à la violence, un homme qui a brillé en évitant ici ou là des conflits.

Isidore Aya Tonga, l'homme qui gère un site de rencontres, se dit intellectuel mais en grattant un peu à la surface de son cortex, on découvre un tribal violent, disciple de Noumazalaye - parce que comme son maître, il veut que le pouvoir au Congo reste ad vitam aeternam entre les mains des Nordistes. Et pour distraire le peuple, on joue au démocrate comme tous ceux qui ont peur du One Man, One Vote et qui nient tout simplement l'existence de la démocratie.

Le débat sur la tribalisme dont l'accord a déjà été scellé par le chantre du " A CHAQUE MAKOUA, SON MBOCHI" sera violent, d'une violence argumentaire car moi, bien qu'ils ont ruiné le pays, je ne fais pas des Mbochis des ennemis pour vouloir leur faire la guerre comme vous, monsieur Isidore Aya Tonga !

Pascal Lissouba n'a pas favorisé son ethnie Nzabi comme Denis Sassou Nguesso le fait aujourd'hui - au point d'avoir fait de l'ethnie Mbochi, l'ethnie-Etat. Prendre argument sur Pascal Lissouba comme l'a fait le tribal Isidore Aya Tonga - pour défendre implicitement Denis Sassou Nguesso, est inacceptable. Entre Pascal Lissouba, l'humaniste démocrate et le monstre Denis Sassou Nguesso, il y a des années lumière de différence !

Afin de terminer cet article sur une note plus joyeuse, je souhaite un joyeux anniversaire au professeur Pascal Lissouba, fondateur du grand parti l'UPADS, un parti que Tsaty Mabiala Pascal, le petit, détruit pour l'avoir vassalisé au PCTue. Sa vie est un symbole de résistance, celle de la démocratie et des démocrates qui refusent de mourir et qui vivent portés par une foi mystique qui a fait des petits. Que tes ancêtres du clan Makanda te protègent. Tu mérites d'aller mourir dans le pays de tes ancêtres.

 

LION DE MAKAYA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

 

"JOYEUX ANNIVERSAIRE au Président Pascal Lissouba, seul Président élu démocratiquement du Congo jusqu'à nos jours"
 
 Il est né le 15 novembre 1931 à Tsinguidi. 
 
Il était premier ministre de 1963 à 1966 ; il reste jusqu'à nos jours le plus jeune Premier ministre de l'histoire du congo.
Il reste aussi le seul congolais à être directeur de l'UNESCO, directeur  secteur sciences exactes et naturelles il est ensuite Directeur régional de l'UNESCO en Afrique pour la science et la technologie à Nairobi (Kenya).
 
Pascal Lissouba prend le pouvoir après la conférence nationale souveraine, dans une situation économico-sociale difficile ; il hérite d'un Congo malade. 
 
Lissouba, soucieux du devenir de son pays directement, s'est attaqué aux fondations, c'est-à-dire, il faut que le pays retrouve sa stabilité économique, il faut que le Congo retrouve sa crédibilité sur le marché financier car le pays n'avait plus des partenaires multilatéraux ou bilatéraux et toutes les portes étaient fermées. Il met en place le Plan d'action et de relance économique et sociale, adopté par le parlement, obtient l'agrément du FMI après de rudes négociations. Il prévoit notamment le recensement du personnel de l'État afin d'éliminer les faux fonctionnaires (les yaka noki noki), d'atteindre la réduction du train de vie de l'État et la privatisation de plusieurs grandes entreprises publiques.
 
 En Août 1994, le parlement adopte le nouveau code des hydrocarbures. Désormais, l'exploitation du pétrole congolais se fera, non plus sous le régime de concession, mais dans le cadre de contrats de production. La nouvelle loi assure à l'Etat la rente pétrolière la plus importante, notamment dans les périodes de prix du brut élevé. 
 
En fin 96, le gouvernement Lissouba réussit à maîtriser les finances publiques de l'état et à les assainir efficacement. 
 
Du point de vue historique, le Président Lissouba avait posé les bases d'un développement réel en cinq années de gouvernance difficile. L'administration Lissouba est le seul gouvernement au monde à avoir remboursé plus de 70% de la dette la plus élevée au monde par tête d'habitant.
 
Pascal Lissouba est l'homme qui a réussi à négocier dès 1993 de meilleures conditions pétrolières, et les a obtenues au forceps, après un bras de fer, qui lui sans doute valu son pouvoir plus tard
 
Aujourdhui les ennemis de la république ont encore plongé  le pays dans une dette de (plus de) 5329 milliards de FCFA, sans compte la dette intérieure.
 
Une fois de plus big joyeux anniversaire, papa. On n'effacera pas l'histoire et le futur est un véritable juge.
  
MAKAYA PINDOU Nathaël alias Nath Mak
 
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13 novembre 2017 1 13 /11 /novembre /2017 21:25
ROLAND NITOU ET LES INDIGNES DU 242 DOIVENT TENIR BON

Une dictature ne règne que par la peur. La peur, son arme la plus redoutable. Et la peur se sème par la menace et se distille par la mort. Oui, ils sont capables de tout pour se maintenir au sommet de l'impunité et de toutes les facilités. Dès qu'apparaissent des esprits qui osent se départir de la peur pour se mettre en face des barbares en col blanc, ceux-ci usent d'intimidation pour réduire au silence ceux qui dénoncent la barbarie de ces monstres qui n'ont d'humaine que l'apparence. Hier, on a menacé les parents de Lionel Gamba, fait un procès au Lion De Makanda. Aujourd'hui, on essaie de terroriser Roland Nitou et les membres des INDIGNES DU 242.

Que Roland Nitou et ses amis ne cèdent pas à la peur. Si Claude Wilfrid Etoka avait voulu porter plainte - alors qu'il se trouvait en France, il aurait pu le faire. La plainte introduite au Congo ne relève que d'une campagne d'intimidation qui se prolonge par des menaces sur les proches au Congo. La seule certitude est que Roland Nitou et ses amis ne sont plus les bienvenus à Brazzaville comme Alain Mabanckou et tant d'autres. Nous sommes nombreux dans ce cas.

Les parents de monsieur Roland Nitou ne sont pas responsables de sa détermination militante à dénoncer l'indicible qui se joue à ciel ouvert dans notre pays. Il ne leur arrivera rien. Toto Ngakala n'a rien contre eux car Roland Nitou est majeur et seul responsable de ses actes et de ses propos. S'attaquer à sa famille est un acte de lâcheté. Monsieur Denis Sassou Nguesso devrait retenir ses cerbères et ne pas céder à la haine, lui qui dit avoir la tête froide. La plainte que vous avez déposée ne concerne que Roland Nitou et non ses parents. Laissez donc de pauvres citoyens qui ne vous ont rien fait tranquilles. Il y va de l'image d'un Etat qui a depuis longtemps perdu toute dignité.

Si monsieur Claude Wilifrid Etoka n'a rien à se reprocher, pourquoi s'agite-t-il ? Il pourrait par exemple prouver que sa villa a bien été achetée avec de l'argent propre. Si tel est le cas, pourquoi s'agiter ? Il faut qu'il évite que les juges des Biens Mal Acquis se tournent de son côté. Des vidéos apparaissent où ses proches le défendent en affirmant que sa fortune n'a aucun lien avec les membres du système mafieux congolais, dans ce cas, pourquoi s'agite-t-il - de façon qu'on s'interroge sur la façon dont il a constitué sa fortune ? Avec ses palmeraies, Claude Wilfrid Etoka détruit la biodiversité au nord du pays en pratiquant la monoculture. Et le Congo prétend défendre les forêts bassin du Congo.

Claude Wilfrid Etoka devrait planter ses palmiers là où il n'y a pas de forêts primaires pour qu'ECO-OIL rime avec écologie. Or, ce n'est pas le cas. Cet homme qui a récupéré Sangha Palme, Huilka à Nkayi et les vergers de Loudima qui appartiennent à l'Etat doit expliquer comment il a pu s'emparer de ce qui autrefois appartenait au giron national - au lieu de s'en prendre à des jeunes qui ne veulent que le bien-être collectif de tous les Congolais.

Nous apportons notre soutien à Roland Nitou et à tous les membres des INDIGNES DU 242. Il faut continuer à porter à la lumière tout ce qui se fait dans l'ombre. Etant donné la noblesse de cette lutte contre des barbares en col blanc prêts à tout pour nous faire taire, il faut rester lucides et déterminés. Ceux qui devraient avoir maille à partir avec la justice, ce sont les Rodolphe  Adada, les Denis Christel Sassou Nguesso, entre autres.

Le Congo vit sous le cycle de la violence et de la terreur, une terreur aveugle, une violence ethno-orientée. Qu'on essaie d'y échapper, on y revient toujours car il faut que l'on dise clairement que le tribalisme exacerbé de Denis Sassou Nguesso a plongé le Congo dans les ténèbres de la banqueroute financière et ce n'est pas un certain producteur de vidéos brouillonnes (nullement concerné par mes articles précédents, lui qui est un tribal qui pour défendre le Général Jean Marie Michel Mokoko appelait à une guerre tribale entre Makoua et Mbochis en disant : " A CHAQUE MAKOUA, SON MBOCHI") qui nous dira le contraire : Pascal Lissouba n'a pas ruiné le pays ; au contraire, il a construit le cadre juridique qui a permis à Denis Sassou Nguesso de gérer plus d'argent que tous les autres présidents réunis avant lui. Nous n'avons dédouané aucun régime de la pratique du tribalisme. Cependant, excuser la ruine du pays aujourd'hui en évoquant le régime de Lissouba, c'est faire montre d'une étroitesse d'esprit.

 

A VOUS, LE PRODUCTEUR DE VIDEOS BROUILLONNES, ET LES AUTRES, JUSTE UNE QUESTION : SI LE GENERAL JEAN MARIE MICHEL MOKOKO QUE VOUS AVEZ SOUTENU N'ETAIT PAS DU NORD MAIS DU SUD, L'AURIEZ-VOUS SOUTENU ? JE PENSE QUE NON. LES SUDISTES, EUX, ONT POUR LEUR DEFENSE, D'AVOIR TRANSCENDE LES DIFFERENCES ETHNO-REGIONALES QUE VOUS AVEZ DU MAL A DEPASSER - POUR NE VOIR QUE L'HOMME MOKOKO, L'HOMME DE VALEUR, CELUI QUI PRECHAIT L'EXEMPLARITE. VOUS AVEZ PEUR QUE L'ON EVOQUE LA QUESTION DU TRIBALISME - PARCE QUE VOUS ETES DES DISCIPLES DU NOUMAZALAÏSME. TOI, QUI AS VOULU INSTIGUER UNE GUERRE TRIBALE ENTRE MAKOUAS ET MBOCHIS, TU ES UN TRIBAL ET UN VIOLENT.  N'ES-TU PAS LE BARBARE QUI SE PRETEND INTELLECTUEL QUI A DIT : " A CHAQUE MAKOUA, SON MBOCHI" ? JE T'INVITE A UN DEBAT CONTRADICTOIRE SUR LE TRIBALISME, CHER ESPRIT BROUILLON.

LE NOUMAZALAÏSME NE POUVAIT QU'ENTRAINER LA PRISE ET LA CONSERVATION DU POUVOIR PAR LA FORCE - POUR EVITER LA CASE DEMOCRATIE QUI FAIT TANT PEUR A SES DISCIPLES. POUR PREUVE, IL N'Y A QU'A VOIR COMMENT TOUS LES PRESIDENTS ISSUS DU NORD SONT ARRIVES AU POUVOIR :

- Marien Ngouabi : par un coup d'Etat militaire contre le président Alphonse Massambat-Débat ;

- Yhombi Opango : après l'assassinat tragique de Marien Ngouabi car il valait mieux pour le nord perdre un Kouyou que de perdre le pouvoir ;

- Denis Sassou Nguesso : par un coup d'Etat de palais pour renverser Yhombi et par le massacre de 50000 Congolais pour renverser la démocratie naissante.

Ni Youlou, ni Massambat-Débat, ni le professeur Pascal Lissouba n'ont eu besoin de force pour arriver au sommet de l'Etat. Ce sont des faits. Personne ne peut lutter contre des faits. Et nul besoin d'être du nord ou du sud pour faire ce constat...

Le Congo a subi pendant ces vingt années un vol collectif d'une rare intensité qui a anéanti toutes les finances du pays. Au lieu de poursuivre ceux qui ruinent le pays, ceux qui côtoient le roi au quotidien, ces barbares qui se donnent des airs de bourgeois, on s'en prend à des jeunes. Il arrivera un temps où la vraie justice aura à sévir et,à ce moment-là, tous rendront des comptes. Nous jugerons même les juges.

La guerre est longue entre le peuple et la dictature des barbares de l'ethnie-Etat mais il est prévisible que nous gagnerons car nous sommes le peuple et un peuple est immortel. Notre cause est juste, notre combat, légitime. Nous finirons par triompher.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMBA, MBUTA MUNTU

 

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11 novembre 2017 6 11 /11 /novembre /2017 18:11

En regardant la succession des chefs d'Etat au sommet de l'Etat dans notre pays, le Congo, quiconque constatera que le pouvoir a été plus longtemps entre les mains des ressortissants du nord que du sud, de l'est ou de l'ouest. Denis Sassou Nguesso, à lui tout seul, cumule, 34 ans au pouvoir, et je vous épargne le fait qu'il est au sommet de l'Etat depuis près de quarante trois ans. Et il faut le dire, aucun ressortissant du nord n'a jamais conquis le pouvoir par des voies démocratiques. Nous pouvons arguer que déchus, les présidents de la république issus du sud du Congo ne s'accrochent pas au pouvoir : Fulbert Youlou a démissionné (ce que Denis Sassou Nguesso ne fera jamais), après avoir été évincé par Marien Ngouabi après un coup d'Etat, Massambat-Débat est allé cultiver ses champs. Quant au professeur Pascal Lissouba, il n'a jamais tenté de revenir au pouvoir par les armes. Qu'on se le tienne pour dit qu'au sud, on s'accroche moins au sommet de l'Etat qu'au nord. Et en plus, il y a une conspiration des ressortissants du nord pour garder le pouvoir politique ad vitam aeternam entre leurs mains. C'est pour dénoncer ce complot que j'écris cet article.

Il est temps de se poser ouvertement toutes les questions qui froissent la conscience de ceux qui ont peur de la démocratie, de la liberté d'association et du One Man, One Vote, ceux qui ne se sentent bien que lorsque le pouvoir est dans leur camp, c'est-à-dire, au nord de la république, ceux qui nous font l'insulte et l'offense de dire que les Mbochis sont une race de seigneurs : le Congo est-il condamné à avoir au sommet de l'Etat un ressortissant du nord, notamment un Mbochi ? POURQUOI ?

Nous voyons les conséquences de la gestion du pouvoir dans notre pays par des barbares venus des bords de l'Alima qui n'ont aucune moralité, aucun sens de la chose publique, des esprits qui s'encanaillent dans l'impunité absolue, des gangsters d'Etat, des voleurs  qui ont plongé le pays dans les ténèbres de la banqueroute. Nous voyons comment ils ont pillé le pays et comment ils s'accrochent au pouvoir et ne veulent pas le lâcher. Il est vrai que tous les Nordistes ou tous les Mbochis ne sont pas comptables des actes du gang des barbares mbochis mais la question que l'on doit leur poser est claire : peuvent-ils supporter ou accepter la démocratie, c'est-à-dire, le fait qu'il y ait quelqu'un d'autre au sommet de l'Etat qui ne soit pas Mbochi ou Nordiste ? C'est important de se poser cette question car cela peut permettre de comprendre pourquoi malgré le marasme dans lequel est plongé le pays, les Mbochis et les Nordistes continuent à soutenir ce régime.

On a vu certains Nordistes soutenir le Général Jean Marie Mokoko par pur tribalisme - parce qu'ils désiraient que le pouvoir reste au nord. Le pouvoir doit-il rester à tous prix au nord alors que les barbares mbochis  et nordistes détruisent le pays ?  La preuve est faite que ces gens-là ne sont pas des démocrates et qu'ils ne sont pas là pour défendre les intérêts de tous les Congolais. Alors, de quel droit devons-nous accepter qu'ils s'accrochent au sommet de l'Etat ? Pour nous ruiner et nous massacrer ? Est-ce la conception  que tous les Congolais se font de la politique ?

La Lettre du Continent a révélé que les sept personnes qui gèrent (mal) les ressources du pays sont tous des Mbochis d'Oyo. Nous voyons comment les prédateurs sauriens du nord se sont organisés pour avoir la mainmise sur les ressources du pays - au point où nous n'avons même plus d'hôpital central à Brazzaville. Et ils doivent demeurer au sommet de l'Etat ? Pourquoi ? Parce qu'il faut que le pouvoir reste au nord ? Pourquoi le pouvoir politique devrait-il toujours rester au nord ? Parce que nous sommes tous devenus des suicidaires ? Cette question est fondamentale car nous avons découvert que parmi nous, au sein de la diaspora, de nombreux amis ressortissants du nord, bien que dénonçant les frasques du régime Sassou, caressent au fond d'eux l'idée que le pouvoir reste au nord et ont de ce fait peur de la démocratie, c'est-à-dire, du One Man, One Vote. Ce sont des disciples de Noumazalaye qui ont infiltré les vrais démocrates congolais. Je tire aujourd'hui la sonnette d'alarme pour que nous ne soyons pas surpris quand demain ils nous lâcheront à la chute de Denis Sassou Nguesso - afin de vouloir à tout prix que le pouvoir reste au nord. Pourquoi ? Parce que le pouvoir est pour eux synonyme d'argent facile, de privilèges, d'impunité absolue, de discrimination ethno-régionale à leur profit. Il faut le dire sans ambages : la démocratie est plombée au Congo car la menace du "NOUMAZALAÏSME" pèse sur lui. 

Attendez, en m'interrogeant, je ne nie pas la possibilité à un nordiste d'accéder démocratiquement au pouvoir mais il faut que les Nordistes et les Mbochis acceptent aussi que n'importe qui - même un Téké - accède au pouvoir ! Il y a une entente tacite et explicite entre nos compatriotes du nord qui ne veulent pas que celui qui accède au sommet de l'Etat soit un sudiste. Pourquoi ont-ils peur qu'un sudiste accède au pouvoir si telle est la volonté du peuple ? Parce qu'ils redoutent la fin de leurs privilèges immérités ? La question se pose car le 4 mars 2012, alors même que Denis Sassou Nguesso fait exploser les quartiers nord pour récupérer de l'espace, nous ne voyons pas de soulèvement des nordistes et des Mbochis ! Le pays est ruiné, tout ce à quoi nous assistons de la part de ceux qui profitent en privilégiés des ressources du pays, c'est juste des plaintes.

Chers compatriotes du Nord, chers compatriotes Mbochis, si Sassou ne vous a pas privés de vos salaires, vous plaindriez-vous du système qui suce le pays jusqu'à le vampiriser totalement - en le vidant de son sang, de ses ressources, de ses finances ? Jusqu'à quand allons-nous jouer à l'hypocrisie ? Il s'agit désormais de ne plus se voiler la face.

LA DICTATURE NORDICO-MBOCHIE assistée de ses complices de toutes les ethnies du territoire a ruiné le pays. Il est temps de mettre fin à ce système et d'instaurer une vraie démocratie avec du One Man, One vote, les mêmes droits et devoirs pour tous, la méritocraties et les mêmes chances pour tous les enfants du pays. Or, ce système ne pourra se mettre en place si on continue avec le tribalisme et avec le complot nordico-mbochi de vouloir à tout prix garder le pouvoir au septentrion.

Je sais que ce texte va peut-être soulever des vagues. C'est mon souhait. Nous ne pouvons plus ne pas parler du tribalisme, de l'ethnoratie, de l'ethnocentrisme. Il faut percer l'abcès. Ou nous sommes des démocrates ou nous ne le sommes pas. Il s'agit pour moi de séparer le bon grain de l'ivraie car le Congo est en danger. J'ai depuis des années tiré la sonnette d'alarme. En vain. Je constate que rien ne change et à l'allure où vont les choses, le pouvoir sera conservé au nord du pays - juste parce que les nordistes et les Mbochis qui soutiennent Denis Sassou Nguesso et son régime ne sont pas des démocrates.

Je vois que vous me direz qu'il y a aussi des sudistes qui profitent du système dictatorial mis en place par Denis Sassou Nguesso. Attendez, s'il n'y avait que des Mbochis et des Nordistes à tous les postes de décision, comment aurait-on pu un seul jour faire croire à l'illusion de l''UNITE NATIONALE" ? A travers l'histoire, on a remarqué que tous les envahisseurs gouvernent toujours en associant des complices locaux ou autochtones. La dictature de l'ethnie-Etat a besoin d'un masque trans-ethnique.

Vu la gravité de la situation, il faut élever le niveau de conscience en ouvrant la boîte de Pandore des questions tues par démagogie. Il est évident que je sais que tous les Congolais souffrent et que du nord au sud, d'est en ouest, on réclame un changement mais combien sont pour la VRAIE DEMOCRATIE ? Pour le One Man, One Vote ? Pour la fin des privilèges ethno-régionaux ? Combien ?

Je me souviens de la lettre des sages mbochis qui doit toujours être en ligne, une lettre dans laquelle des individus qui se proclamaient sages demandaient à Denis Sassou Nguesso de quitter le pouvoir mais de laisser un Mbochi ou un Nordiste au sommet de l'Etat. La lettre est en ligne. Il vous suffira d'une recherche pour la retrouver.

Il faut briser la glace des mensonges et de la fourberie politiques. Il y va aujourd'hui de l'avenir de tout un pays que le tribalisme a ruiné depuis 1960 en divisant les Congolais au lieu de les unir autour des mêmes droits et des mêmes devoirs. Nombreux trouveront cette vérité amère. Oui, elle a un goût amer. il est aujourd'hui question de ne plus faire semblant d'être aveugle - alors que nous voyons avec nos deux yeux.

Il faut ruiner le tribalisme pour ressusciter le Congo. Et cela n'est pas possible tant que de nombreux faux démocrates voudront que le pouvoir demeure ad vitam aeternam au nord du pays, notamment entre les mains d'un président mbochi.

Je suis le Lion De Makanda, Mwan' Mindzumb'. Je n'ai qu'une religion : LA VERITE. Il n'y a plus de place pour l'hypocrisie ou pour le mensonge. Me lire voudra désormais dire boire la vérité avec toute son amertume. 

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

LE CONGO EST-IL CONDAMNE A AVOIR UN PRESIDENT ISSU DU NORD JUSQU'A LA FIN DES TEMPS ?
LE CONGO EST-IL CONDAMNE A AVOIR UN PRESIDENT ISSU DU NORD JUSQU'A LA FIN DES TEMPS ?
LE CONGO EST-IL CONDAMNE A AVOIR UN PRESIDENT ISSU DU NORD JUSQU'A LA FIN DES TEMPS ?
LE CONGO EST-IL CONDAMNE A AVOIR UN PRESIDENT ISSU DU NORD JUSQU'A LA FIN DES TEMPS ?
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9 novembre 2017 4 09 /11 /novembre /2017 22:00
DAVY ALBANO  CONSTATE QU'IL Y A LONGTEMPS QUE LE LION DE MAKANDA COMBAT LE TRIBALISME

COMMENTAIRE : Davy Albano est un compatriote qui prend la plume de temps en temps pour écrire sur DNCB. Nous lui remercions pour cela. Il me rappelle que j'ai beaucoup écrit sur le thème du tribalisme, répondant parfois à des compatriotes qui m'interpellaient. Le tribalisme est la cause principale de la ruine aujourd'hui de notre pays, une faillite qui a même fini par atteindre ceux qui soutenaient le régime. Nous l'avons dit : tout système dictatorial meurt de ses propres excès. Nous y sommes ! Cet article peut être retrouvé à l'aide d'une recherche sur le blog.

 

Il faut toujours reprendre ceux qui véhiculent des idéologies rétrogrades comme celle du "noumazalaïsme" qui consiste à refuser la démocratie en prétextant que si la démocratie était instaurée, jamais un ressortissant du nord ne pourrait accéder au pouvoir - à cause du déficit démographique du nord par rapport au sud. Nous voyons où nous a conduit le "noumazalaïsme" : à des coups d'Etat perpétrés par des leaders politiques originaires du nord frileux à la démocratie. Il y a un pseudo-intellectuel qui a trouvé l'astuce pour éviter le discours de Noumazalaye : il affirme que les partis politiques au Congo sont des regroupements ethniques et qu'en 1992, ce qui a été instauré, ce n'est pas la démocratie mais l'ethnocratie. Il ou blie bien vite que l'ethnocratie ou "noumazalaïsme" opère par coup d'Etat et ne passe jamais par les urnes.

Ce compatriote qui soutient le Général Jean Marie Mokoko par pur soutien tribal - oublie bien vite que ce sont les sudistes qui ont voté en masse pour Mokoko - remettant en cause sa logique qui n'est que celle de Noumazalaye qui a peur de l'ethnie et des regroupements naturels autour de l'ethnie causés surtout par l'esprit ethnodiscriminant qui sévit au sommet de l'Etat. Ce dictateur en puissance, fieffé ennemi de la liberté de voter librement ou de se réunir croit qu'il est un démocrate - alors qu'étant du nord, il ne fait que poursuivre la logique de feu Noumazalaye.

Nous insistons pour dire que les Congolais sont libres de se réunir et qu'il n'y a aucun monstre ou dictateur pour empêcher à nos concitoyens de jouir de la liberté de se rassembler ou de la liberté de voter. Ce genre de dictateur travesti en "penseur" ne peut être que du nord où l'on redoute la démocratie. Cher ami, au nord, vous ne votez que des nordistes. Nous avons prouvé notre haute teneur en conscience politique en votant pour le Général Jean Marie Michel Mokoko que vous soutenez tribalement - parce qu'il est du nord comme vous pour conserver le pouvoir au nord. Les Congolais du sud ont transcendé cette perception qui fait de vous un parfait disciple de Noumazalaye. 

Il est hors de question que des nazis déguisés en pseudo-intellectuels empêchent aux Congolais de se regrouper librement ou de voter selon leur conscience et leur pouvoir discrétionnaire. En France, personne n'empêche les racistes français de voter pour le Front National ou d'aller militer au Front National car les Français savent que l'essentiel est dans l'égalité des droits et des devoirs plus que dans la liberté de se rassembler ou la discrétion du vote individuel.

Au demeurant, si les partis suivaient comme vous le dites la logique tribale ou ethnique, il y aurait autant d'ethnies que de partis au Congo. Or, ce n'est pas le cas. Encore un argument qui met à mal ce disciple de feu Noumazalaye qui joue au démocrate. Les gens adhèrent librement aux partis de leurs choix. Votre logique fausse est battue en brèche par le fait que lors de la dernière élection présidentielle, peu de ressortissants du prétendu NIBOLAND ont  voté pour Tsaty Mabiala Pascal, le petit. Toi qui es nordiste, peux-tu me dire qu'au nord où vous êtes peu évolués politiquement, on ait fait montre d'autant de hauteur politique ?

Je sais flairer les idées dangereuses quand je les perçois sous de faux bons arguments. Le problème au Congo n'est pas le regroupement ethnique comme le problème en France n'est pas l'existence des associations d'Alsaciens ou de Normands : le problème est le refus de la norme républicaine. Personne n'a entendu les Blancs en Afrique du sud s'opposer au fait que les Zoulous se rassemblaient au sein de l'ANC ou de l'INKAZI. Ce qui compte, c'est d'abord le respect du droit républicain.

Vous n'êtes pas un démocrate car vous détestez la liberté démocratique parce que vous soutenez comme feu Ambroise Noumazalaye que si l'instinct ethnique l'emporte, un nordiste ne peut prendre le pouvoir. Eh bien, vous vous trompez. De telles inepties ne peuvent sortir que du cerveau d'un originaire du nord car au sud, les Congolais sont plus matures, politiquement parlant. Nous avons chassé Youlou et Massambat-Débat tandis que les nordistes sont incapables de se soulever contre Denis Sassou Nguesso - parce qu'il est du nord - même quand il les affame et les fait exploser au petit matin. Vous n'avez donc aucun crédit à donner des leçons politiques car c'est vous qui avez besoin de prendre des leçons politiques - auprès des sudistes qui ont montré qu'ils étaient plus attachés à la démocratie que nos compatriotes du nord qui préfèrent mourir de faim, se faire exploser au petit matin que de se soulever contre Denis Sassou Nguesso. Tu joues à un jeu dangereux qui risque un jour de desservir la cause de la démocratie. Un démocrate respecte la liberté d'association et la liberté de voter selon le principe "ONE MAN, ONE VOTE".

Quiconque prend prétexte de l'ethnie pour contredire ce droit fondamental de la liberté d'un homme à disposer de sa conscience n'est pas un démocrate. Je ne combats pas Denis Sassou Nguesso au simple titre qu'il soit du nord car peu m'importe le hasard de sa naissance - mais le fait qu'il a exacerbé le tribalisme plus que tous les autres chefs d'Etat de notre pays avant lui. Qu'il ait des gardes du corps mbochis ne lui a pas empêché de distribuer les mêmes droits et les mêmes devoirs à tous les Congolais.

La politique n'est pas un jeu où l'on joue à priver les hommes de la liberté d'association ou de la liberté de choisir selon leur bon vouloir. A l'homme libre, la liberté, une liberté qui ne se justifie pas car la liberté comporte aussi le droit de se tromper. Non, en 1992, ce n'est pas l'ethnocratie qui a été instaurée au Congo - sinon le professeur Pascal Lissouba n'aurait jamais été élu président de la république.

Vous sapez le travail que nous avons fait depuis ces années en niant aux Congolais de posséder une intelligence politique. En fait, vous n'acceptez un système " démocratique " au Congo que s'il favorise un ressortissant du nord comme le Général Jean Marie Michel Mokoko que vous aurez poussé au tribalisme s'il avait été élu à la tête du Congo. Il est temps de se taire et d'arrêter ces inepties, cher ami.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

Bonjour, cher LDM.

Je suis en train de recenser et relire tous tes articles sur le TRIBALISME. L'histoire devra te donner raison sur toute la ligne, car très tôt dans le passé, tu avais su tirer la sonnette d'alarme, exposant clairement le phénomène. Je te tire le chapeau ! 
L'inévitable est arrivé et le pire est à venir. Sais-tu que le clan d'Oyo est près de l'éclatement ? Il se livre à des acrobaties telles que les salaires des fonctionnaires pour ce mois sont payés par ordre alphabétique et nuitamment. Les milices de Brazza opèrent parfois en plein jour des razzias auprès des commerçants en leur disant d'adresser leurs factures à la présidence. Bref, les salaires sont réglés pour l'heure à partir de leurs prises de guerre stockées dans leurs villas à Oyo, à tel point qu'ils oublient d'émarger la comptabilité dans les registres du trésor public. 
Je te suis reconnaissant de m'avoir ouvert les yeux afin de m'intéresser à la chose publique. Le ciel te revaudra cela.
God bless you.
 
Davy ALBANO
 
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8 novembre 2017 3 08 /11 /novembre /2017 13:19
LE DEBAT SUR LE TRIBALISME, L'ETHNOCRATIE OU L'ETHNODISCRIMINATION NE PEUT PLUS ETRE EVITE

Il n'a jamais eu lieu depuis 1960. Certains se froissent dès qu'on en parle. Se sentiraient-ils coupables ? Responsables ? Comment expliquer cette gêne ? C'est le sujet tabou de notre république depuis plus de cinquante ans. On peut comprendre la frilosité de certains pseudo-intellectuels. Ils savent que ce sujet pourrait réconcilier les Congolais - alors qu'eux n'ont que mission de caqueter pour jouer à la démocratie. Il me semble qu'il est temps de parler de "tribalisme" même si certains ethnologues et sociologues estiment que la tribu n'existe plus, d'ethnocratie que certains donneurs de leçon confondent avec la démocratie et d'ethnodicrimination, un vocable que j'ai créé pour expliquer une certaine politique de choix et de sélection des hommes tournée vers une seule ethnie : celle du monarque absolu, une politique masquée par l'ajout de quelques individus issus d'autres ethnies mais bien dociles quant aux injustices en vigueur.

ONE MAN, ONE VOTE. Ainsi parlait Mandela Madiba. C'est le ressort fondamental de la démocratie. Le vote reste à la discrétion de la personne et quiconque remettrait cela en cause n'est pas un démocrate. Peu importe la motivation de celui qui vote, même si elle est ethniquement orientée. Ce qui compte en démocratie, ce n'est pas pourquoi on fait un choix mais qu'on respecte le choix de celui qui vote - quel qu'il soit. Il revient après à ceux qui réclament les suffrages du peuple d'entrer en émulation car les citoyens qui constatent qu'on les trompe finissent par tourner leurs votes et suffrages ailleurs.

Il y a un pseudo-intellectuel qui déclare à qui veut l'entendre que ce qui fut instauré en 1992 - ce fut l'ethnocratie et non la démocratie. Il se fourvoie car il n'a rien compris. Pascal Lissouba est un Nzabi. Si seuls les Nzabis avaient voté pour lui, il n'aurait jamais pu être président de la république. Cet homme a présenté un projet qui a séduit jusqu'au nord de la république. Le Général Jean Marie Michel Mokoko que ce pseudo-intellectuel soutient par pur "tribalisme" a obtenu le plus de voix au sud qu'au nord. Donc si ce qui avait été instauré en 1992 était l'ethnocratie, - ce qui pour cet homme justifierait le coup d'Etat de Sassou, le Général Jean Marie Michel Mokoko n'aurait pas fait plus de voix que Tsaty Mabiala à Loudima. il faut qu'il arrête ses inepties. La démocratie commence par le respect du one man, one vote - dans la discrétion du votant qui a un pouvoir discrétionnaire. Celui qui veut remettre en question la liberté d'un citoyen de voter pour qui il veut est un dictateur ; il ne peut se targuer d'être un démocrate.

Si on dit qu'en 1992, c'est l'ethnocratie qui a été instaurée, alors on soutient la fin de ce système en donnant raison à Sassou d'avoir fait son coup d'Etat. Quant à la critique des partis qui seraient des purs regroupements ethniques, là encore notre pseudo-intellectuel n'a rien compris et veut s'opposer à la liberté des gens de se regrouper comme ils le veulent. Je comprends pourquoi Denis Sassou Nguesso a créé une loi des partis sous le conseil de pareils individus qui impose une certaine composition pluri-ethnique dans la fondation d'un parti. C'est une violation des individus à se rassembler. Ils ont commencé par le PCT, parti unique avant de céder au pluripartisme. Désormais, ils veulent une diversité ethnique dans les partis oubliant que l'essence d'un parti n'est pas dans la diversité ethnique de ses militants mais dans l'adhésion que les uns et les autres font à un projet politique.

Ce monsieur qui dit que DEMOCRATIE = ETHNOCRATIE au Congo, non seulement soutient Denis Sassou Nguesso mais en plus, il estime qu'il n'est pas nécessaire de rétablir la démocratie, c'est-à-dire, la liberté des Congolais - quelles que soient leurs motivations - à voter pour le candidat de leur choix. De tels énergumènes sont dangereux car ils jouent au démocrate - alors qu'ils n'en connaissent pas ou qu'il en nient l'essence même : la liberté de choix, un choix discrétionnaire que l'on doit respecter - au lieu de se dresser en objecteur de conscience.

De telles aberrations intellectuelles présagent de la confusion que ceux qui veulent que le pouvoir reste à tout prix au nord pourraient semer demain. Si un Mbochi vote pour Denis Sassou Nguesso, ce qui pour nous importe n'est pas le fait qu'il soit Mbochi mais que son vote discrétionnaire soit respecté et pris en compte - sans être violé. Voilà, le one man, one vote. Si Denis Sassou Nguesso déçoit les Mbochis, ils peuvent très bien ne pas voter pour lui. Je signale à notre pseudo-intellectuel que le vote discrétionnaire de l'armée essentiellement composée de Mbochis a placé le Général Mokoko avant Denis Sassou Nguesso. Il faut arrêter de distraire notre peuple, cher ami.

Nous sommes pour la liberté de chaque individu à voter pour qui il veut et peu importe ce qui le motive ! C'est la base de toute démocratie véritable. Je vous défie, monsieur le pseudo-intellectuel, de prouver que la démocratie, c'est autre chose que cela.

Il ne faut pas oublier que le Congo se trouve encore à un certain stade de l'évolution politique. Oui, il peut être regrettable que les gens votent en fonction d'une certaine proximité ethnique au candidat ou se regroupent en partis sous la même motivation - sans en référer au projet mais c'est une étape par laquelle nous devons passer.

Je préfère encore ceux qui estiment qu'il faudrait imposer deux ou trois partis dans lesquels tous les Congolais seraient obligés d'adhérer. Cependant, même dans ces conditions, rien n'empêche que certains soutiennent les présidents de partis en fonction de leur distance ethnique. C'est donc un faux problème. On reconnaît là, les ennemis de la république car ils sont d'abord les ennemis de la LIBERTÉ.

Désolé pour cette longue digression mais il me fallait mettre les pendules à l'heure de la liberté dont la démocratie est fille. Examinons à présent ce qui empêche la démocratie de fonctionner au Congo.

Qu'on prenne les Portugais, les Espagnols, les Hollandais, les Anglais, les Allemands ou les Français, une constance s'impose : ils ne sont pas venus en Afrique pour créer de nouvelles nations ou de nouvelles républiques. En un mot, ils ne sont pas venus nous apporter la démocratie. S'ils ont brisé les regroupements naturels des Africains en 1885, c'est juste pour éviter de se combattre entre eux. Les fils d'Europe se sont partagés le monde en frère comme l'avait souhaité Schiller. Ils n'étaient pas venus pour nous apporter le développement ou la démocratie mais l'esclavage et la destruction de notre harmonie ancestrale.

Le Congo n'est pas né comme une république mais plutôt comme un pâturage où le colon français regroupait ses sujets, ses esclaves, ses ressources dans une certaine superficie. Les frontières du Congo ont par ailleurs bougé en suivant le jeu des influences en Europe. La carte du Congo en 1885 n'est pas celle de 1910 ou celle de 1950, à la chute de l'Allemagne nazie.

Les Colons ont au contraire renforcé les différences entre les ethnies pour éviter qu'elles s'unissent. En créant un acte de naissance ethnique, la France affirmait la différence ethnique qui était insignifiante avant l'arrivée des Occidentaux, le clan étant l'élément dominant. Or, le clan est trans-ethnique. Nous avons été contacté par un Mindzumba de la Bouenza à notre plus grand étonnant, un Mindzumba bembé ! La tradition avait édité une carte d"identité clanique, là où le colon a instauré une carte d'identité ethnique. Les actes de naissances de ceux qui sont nés pendant la période coloniale contiennent une mention "coutume" qui consigne l'ethnie. Cela peut paraître anodin mais il s'agit d'un changement capital. Avant la colonisation française, on regardait au clan pour définir une personne. Au nord, les Makanda et les Mindzumba me recevraient avec joie si je me présentais avec ma carte d'identité clanique. A présent, si je vais au nord, on fera d'abord attention au fait que je ne suis pas Kouyou ou Likouba mais Mukongo - alors que dans la pure tradition, mon clan aurait le dessus.

Donc, pendant la période coloniale, entre les ethnies du Congo, il n'y a pas eu la moindre fusion nationale, unitaire. C'est juste une rassemblement au profit du colon qui pillait le pays en utilisant les populations comme une main d'oeuvre bon marché. Pour une transmutation de toutes les ethnies en nation et en république, il eût fallu un certain protocole rituel qui n'a pas hélas eu lieu. C'est le défi des de notre génération et des générations futures. Il n'y a pas de guérison -sans bon diagnostic. Nous en faisons les frais depuis 1960 ! Cela n'a que trop duré. Il faut qu'on en parle.

Quand La France accorde l'indépendance au Congo, les différentes ethnies n'ont pas par magie fondu en une solide nation où l'ethnie n'est plus que de l'histoire ancienne. Dans la liesse de cette pseudo-indépendance, les populations furent heureuses de se sentir libres. Hélas, dès le premier président de la république, les différences ethniques dont on n'avait pas pris le temps de fusionner en un seul peuple reprirent le dessus. Le naturel supplanta l'artificiel, le virtuel, tout en profitant des avantages conférés par ce dernier (le virtuel). Chaque ethnie souhaitait voir un des siens au sommet de l'Etat pour bénéficier de  privilèges. Voilà à quel niveau fut corrompu le développement de notre pays.

Avant la colonisation, chaque ethnie avait sa terre de préséance. Avec la colonisation et l'indépendance, tous les NTSIS ont été mis en commun sur un certain territoire. De force. Par la force de la LOI. Le colon, lui, ne regardait pas à la différence ethnique (même si certaines ethnies étaient plus appréciées que d'autres par leur kimuntu) pour le choix des hommes car peu importe celui qui œuvrait à la réussite de son dessein de pillage des ressources de sa colonie avec l'aide des autochtones qui constituaient une main d'oeuvre bon marché pour ne pas dire gratuite. Il veillait juste à ce que les ethnies ne se rassemblent pas pour le combattre et le bouter dehors. Hélas, à l'indépendance, le choix des hommes et la distribution des richesses commença à s'élaborer selon un schéma ethnodiscriminant à partir du sommet de l'Etat. C'est la source de tous les problèmes que nous rencontrons jusqu'à ce jour.

Nous aurions pu déjà dépasser ce stade dans notre évolution politique si l'Etat congolais avait transcendé l'ethnie en privilégiant l'identité républicaine à l'identité ethnique. Or, de Youlou à Sassou en passant par Massambat-Débat, Marien Ngouabi, Yhombi et Lissouba, ce ne fut pas le cas.  C'est la raison pour laquelle les partis ont encore de nos jours un fond de commerce ethnique. Si l'Etat avait accordé à tous les mêmes droits et exigé à tous les mêmes devoirs, il y a très longtemps que nous aurions dépassé cette étape.

Dans un article très soutenu, nous avons évoqué un nouveau concept pour sortir le Congo de cette situation : la TRADI-REPUBLIQUE qui consisterait à rassembler toutes les ethnies dans une espèce de sénat disposant du pouvoir de veiller sur l'unité nationale et sur le fait qu'il n'y ait pas d'ethnodiscrimination. Cette espèce de sénat aurait le dernier mot et garantirait que les Congolais aient des projets de portée et d'étendue nationales.

Le tribalisme est un concept que certains chercheurs estiment désuet car les tribus n'existent plus mais je m'y inscris en faux puisque la tribu peut être assimilée à un ensemble homogène organisé autour d'un chef, reconnaissable par la langue et par l'espace d'origine. L'ethnie ne serait que le fait que la chefferie ait disparu. Au Congo, nous avons encore des nkanis, des rois, des chefs de village, etc. Il est donc sociologiquement impossible de parler de fin des tribus dans la mesure ou on s'estime encore mukongo, mbochi, téké, likouba, makoua, bembé, vili, etc. Dans le doute, on a préféré au tribalisme un concept nouveau l'ethnocratie ou l'ethnocentrisme.

L'ethnos, chez les Grecs, c'est la race, l'origine et chaque Congolais en a une par son père ou par sa mère. Ce qui cimente et permet que l'on reconnaisse l'ethnie, c'est la langue vernaculaire d'attache, la région d'origine et le nom. L'ethnie a été utilisée par différents chefs d'Etat depuis l'indépendance pour consolider le pouvoir en divisant pour régner - ce qui prolonge en quelque sorte le système colonial.

Par ethnocratie, nous entendons un pouvoir dictatorial qui se maintient au travers de l'ethnodiscrimination que nous définissons comme la transformation des droits de tous en privilèges ethniques. Le choix des hommes et la répartition des ressources renvoient à cette discrimination - en vue de la perpétuation de la dictature de l'ethnie-Etat. Ce système a été exacerbé par Denis Sassou Nguesso jusqu'à la ruine du pays. On ne regarde pas à la compétence ou à la vertu de la personne mais à son origine et à sa proximité au gangster en chef au sommet de l'Etat. Cela conduit à l'instauration de la médiocrité et à l'impunité à tous les niveaux. La conséquence ne peut en être que la ruine du Congo.

Il nous faut réaliser ce que les pères de l'indépendance n'ont pas pu faire : nous asseoir pour parler de la question qui tue notre pays : le tribalisme ou ethnocratie, cette doctrine qui est l'ennemie de la république et de la nation. Si ce problème n'est pas résolu, nous pouvons être sûrs que nous passerons notre temps à nous déchirer pendant que les étrangers pilleront notre beau pays. N'exigeons pas une démocratie de projet tout de suite - si les bases de la construction d'une république égalitaire ne sont pas réunies. Suffit le one man, one vote dans un premier temps, qui garantira la liberté du choix. L'émulation entre les politiciens fera le reste - comme on le voit en Afrique du Sud.

Si les droits de tous sont garantis - quelle que soit l'origine de l'ethnie de celui qui accédera au pouvoir, l'ethnie ne sera plus un problème. C'est à ce niveau que ce trouve l'intérêt du concept de TRADI-REPUBLIQUE que nous avons élaboré comme solution à nos problèmes.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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