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28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 14:39

ORDOABCHAO.jpgC'est un livre rare de ma bibliothèque intitulé "ORDO AB CHAO" que je mets à la disposition de ceux qui veulent savoir ce qui se passe lors des rituels francs-maçonniques jusqu'au 33ème degré. Il s'agit de documents trouvés lors de la mort d'un franc-maçon certainement haut gradé dont les parents n'ont pas voulu que le nom apparaisse et qui ont récupéré le manuscrit original. Je pense qu'il s'agit d'un Grand Maître de Loge pour avoir en sa possession tous les rituels jusqu'au 33ième degré.  C'est le premier  Concil du rite écossais organisé en 33 degrés par Albert PIKE. Vous découvrirez une influence du Talmud ou des Juifs, des références aux Templiers (33è degré), une place faite à Fréderick II de Prusse dans les rituels, etc. Je n'ai pas le temps de traduire l'ouvrage en français car les logiciels ne sont pas si précis qu'on le souhaite. Je vous laisse faire votre propre opinion.

Vous avez même les alphabets de certains degrés : cela signifie qu'à certains degrés, on s'envoie des messages secrets  parce que codés et il est impossible à un degré qui n'en connaît pas l'existence d'en saisir la signification car Albert PIKE était pour duper les néophytes en leur dissimulant le véritable sens des symboles. Ce livre peut dons aussi intéresser des francs-maçons qui n'atteindront jamais le degré ultime car nombreux végètent au 3ème degré. Il n'y a pas beaucoup d'illustrations à cause des dommages subis par le manuscrit original. A ceux qui ont déjà téléchargé le livre d'Albert PIKE, vous trouverez ici le coté pratique du ritue franc-maçonnique du rite écossais jusqu'au 33 ième degré de Souverain Grand Inspecteur Général. Le livre commence par le quatrième degré. Vous noterez que le maître représente des personnages qui sont différents à certains degrés. Au quatrième, l'officiant est Salomon, au 33ième, il est Frédérick, second roi de Prusse tandis que le second officiant représente Louis de Bourbon, roi de France. Vous pouvez vous informer sur ces personnages. Le 31 ième degré dans son dialogue rend hommage à JACQUES DE MOLAY, le Grand Maître des Templiers assassinés. Vous avez aussi les mots de passe qui ont peut-être changé mais j'en doute.

Je mets aussi en ligne un livre qui permet de comprendre le vocabulaire franc-maçon afin que vous compreniez certaines abréviations avec  une lettre et un triangle.

P.S. : Le vocabulaire des francs-maçons est un document d'époque écrit en vieux français. L'orthographe des mots est un peu différente de notre syntaxe actuelle.


Ordo-ab-Chao-The-Original-and-Complete-Rituals-of-the-first supreme council 33° Ordo-ab-Chao-The-Original-and-Complete-Rituals-of-the-first supreme council 33°

 

Vocabulaire Des Francs-Maçon Vocabulaire Des Francs-Maçons

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28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 11:25

COMMENTAIRE : Voici ce que l'on peut lire sur le site de Bakchich.info à propos des militants de la CNT qui sont allés manifester au siège social de Malakoff Médéric :

 

"Une cinquantaine de militants CNT-Solidaires ont occupé mercredi midi le siège social de Malakoff Médéric, au 21 rue Laffite dans le neuvième arrondissement de Paris.

Une autre cinquantaine de militants manifestaient dans le même temps devant le QG de la caisse de retraite dirigée par Guillaume Sarkozy, en présence des forces de l’ordre.

Le groupe Malakoff Médéric, une des principales caisses de retraite de France, est devenu un symbole pour les opposants à la réforme. Principal bénéficiaire, selon Solidaires et la CNT, de l’allongement de la durée de cotisation, Malakoff Médéric percevrait davantage de revenus. Les salariés, anticipant une décote de leurs cotisations se tourneraient davantage vers l’épargne-retraite

Le député PCF André Gérin avait interpellé mardi à l’Assemblée le ministre de la Fonction publique Georges Tron en déclarant que "tablant sur une baisse de 8% des retraites, Guillaume Sarkozy, le frère du président de la République, veut s’occuper de ce pactole avec le groupe Malakoff-Médéric et la Caisse des dépôts et consignations dès le 1er janvier 2011", relayant des accusations déjà lancées au Sénat par ses collègues communistes.

Le groupe Malakoff Médéric s’est défendu en "réaffirmant avec la plus grande fermeté son attachement et son implication en faveur de la retraite complémentaire par répartition" "Malakoff Médéric est un groupe de protection sociale, paritaire et mutualiste, à but non lucratif". "Le groupe est en épargne retraite un acteur mineur sur un marché dominé par les banques et assureurs privés", a-t-il ajouté dans un communiqué."

 

Le monde du Grand Capital sait influencer les politiques - surtout quand le président est de droite et en phase avec le libéralisme le plus exacerbé. Qu'un frère donne un coup de main à un autre - même si tout cela semblait être masqué sous le discours idéologique qui prétend sauver les retraites, quoi de plus normal, surtout si le second mandat de Nicolas Sarkozy devient de moins en moins évident car personne ne parie un centime qu'il gagnera en 2012. Mais il y a un MAIS, nous sommes en France et les Français adorent la contradiction et les surprises ! A quoi sert donc le droit de manifester s'il ne permet pas d'infléchir la politique d'un gouvernement ? On se le demande ! A quoi sert le referendum si on ne s'en sert pas ? On se le demande aussi ! Et si la démocratie occidentale n'était qu'une forme de royauté améliorée ?

 

Pour information, voici ce que l'on peut lire sur la CNT ou Confédération Nationale du Travail, un mouvement syndical créé en 1946 :

 

"La CNT (Confédération Nationale du Travail) existe en France de puis 1946. Son modèle est la CNT espagnole qui a combattu le franquisme. En fait, dans les années 1920, il existait deux CGT, la CGTU et la CGTSR. Malheureusement, au cours d’un congrès la CGTU est devenue majoritaire et a fait la chasse aux sorcières aux révolutionnaires de la CGTSR. C’est ainsi que le syndicalime institutionnel a prévalu après la guerre en fonctionnant avec des permanents et en acceptant des aides du patronat. En France, il ne faut pas que l’on s’étonne qu’il y ait si peu d’adhérents car les salariés souhaitent un syndicalisme de combat tel la CNT."

 



 


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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 19:28

Il a été accusé à tort. Certainement une consigne. De qui ? Celui qui a assassiné le président Marien Ngouabi s'est présenté comme le capitaine Motando et vous allez savoir pourquoi : il fallait écarter en le salissant ce jeune officier de la Likouala. Son témoignage est précis lors des dépositions de la Conférence Nationale de 1991. Il cite par ailleurs de nombreux témoins dont certains étaient encore vivants et même dans la salle. En étudiant les vidéos, la situation politique s'éclaire : Ngouabi voulait lancer un mouvement politique appelé radicalisation qui allait lui permettre d'éliminer certains cadres dangereux du Parti Congolais du Travail et de l'armée car il avait compris qu'il était entouré de traîtres. De plus, il voulait créer une sorte d'Etat-Major bis pour mieuxcontrôler l'armée. Sa mort a empêché ces deux initiatives. Il nous reste à interroger Denis Sassou car il était à l'époque ministre de la défense donc il contrôlait l'armée. L'absence des gardes, l'exécution des témoins importants de l'affaire, c'est lui qui en est le commanditaire. Il faudra bien qu'il parle avant de disparaître : Yhombi a dit que ce jour-là, il se trouvait à Owando. Anga est mort et nombreux ne peuvent plus parler. Nous avons le droit de Sassou, monsieur Sassou ! Ayant acquis l'impunité absolue, il n'est pas possible de vous juger - même si on le voulait. Alors, vous devez parler et dire la vérité pour une fois !

 

 

 


 


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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 18:06

C'est une information qui vient  d'être révélée : les membres influents de l'ethnie MBOCHI du gangster en chef se sont réunis pour deviser de la succession de monsieur Sassou. Tous les cas ont été  - paraît-il - examinés, nous dit-on. Cela veut dire que le schéma constitutionnel - bien que mis en place par Sassou lui-même ne leur convient pas. D'autre part, si l'on parle de succession, c'est qu'il y a problème. Peut-être que la santé du cobra royal est de plus en plus problématique. Nous le disons parce qu'une telle réunion ne peut se tenir qu'avec son aval. Quoi qu'il en soit, les Mbochis veulent conserver le pouvoir dans le giron de leur ethnie sinon une telle réunion n'aurait aucun sens.

Qui fera autorité au sein de cette ethnie après la mort du grand ophidien  - maître des forces visibles et invisibles ?  Les Kanis ? Le plus âgé ? Le chef de famille en la personne de jean Dominique Okemba ? Va-t-on les laisser faire ? Obami Etou n'est-il donc pas digne de succéder (il)légalement à Denis Sassou ? A-t-il assisté à cette réunion ? Que vont penser les autres ethnies face à ce qui se présente comme une confiscation ethnique du pouvoir ? Et la Constitution dans tout cela ? Et si pour une fois, les fameux membres influents de l'ethnie mbochi se disaient qu'il était temps de rendre le pouvoir au peuple, de ramener la démocratie confisquéee ? Croient-ils maîtriser les événements pour en imposer au peuple congolais ? Comment va réagir ce peuple qui a tant et tant souffert ? Va-t-il accepter une nouvelle mascarade - alors que le pays va si mal ? Et l'armée ? Va-t-elle reprendre le fusil et réitérer le mode primaire du coup d'Etat ? On se canarde déjà du vivant de la bête. A sa mort, on risque de déchaîner le feu de l'enfer pour le pouvoir.. Il y a trop d'armes qui dorment sous les matelas depuis 1997 et qui ont soif de sang frais... Non, ils sauront se faire violence pour la conservation du pouvoir car il se peut qu'il y ait un "initié" caché qui risque de sortir du lot pour en imposer à tous. Ce qu'ils ne maîtrisent pas, ce sont les nombreuses variables démultipliées par l'émotion humaine qui risquent d'entrer dans la danse comme autant d'explosions sociales.

Il est certain que la succession de monsieur Denis Sassou alias Nguesso posera problème : c'est un pouvoir inique qui s'est conservé sous un semblant de démocratie. Celui qui lui succédera doit avoir un semblant de légitimité et dans le cas du Congo, je doute que le sang suffise pour faire école comme ailleurs. Sassou a été un mal toléré. Va-t-on tolérer un deuxième Sassou ? La vacance du pouvoir va réveiller toutes les ambitions endormies et le mieux qu'ils puissent faire est de se neutraliser et de rendre la démocratie aux Congolais car la seule nouvelle de la mort de Denis Sassou risque de provoquer une panique monstre et personne ne peut être devin pour savoir à l'avance ce qui va se passer. Les Mbochis ne représentent qu'une petite portion de la population congolaise ; ils comptent sur leur emprise militaire dans les casernes pour imposer leur volonté. Et la France dans tout cela ? Va-t-elle tolérer une fois de plus que les armes crépitent dans son précarré ? Il y a de nombreuses variables que les Mbochis ne maîtrisent pas et je sais que la mort de Sassou divulguée, nombreux prendront d'eux-mêmes la poudre d'escampette. Elle arrive ! Elle vient bientôt, la furie du peuple affamé, la colère des moins que rien qui risquent de s'approprier la rue car ils se sentiront délivrés du mal absolu. Chers compatriotes Mbochis, surveillez vos amis Kouyous car ils attendent l'occasion de venger la mort de Marien Ngouabi : un "frère" peut vous servir un sourire et un coup de poignard. Le pouvoir réveillera toutes les énergies endormies et même les fétiches nkini qui dorment sous la tombe de Savorgnan de Brazza  dans son mausolée à Brazzaville n'y pourront rien. Sagesse vous prenne de rendre la démocratie que vous avez volée sinon vous serez responsables de ce qui risque de se passer au Congo. Les citoyens connaissent tous vos biens meubles et immeubles au pays. Il risque d'y avoir du grabuge que je ne souhaite pas, bien sûr mais je ne suis pas le maître du temps et de l'histoire. Attention, mes frères, un peuple enchaîné va se libérer de ses chaînes et il tient entre ses mains le sceau de la justice !

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 16:46

COMMENTAIRE : Vous avez certainement lu l'article sur les "fesses d'Etat" concernant une fille de roi qui proclamait en chanson qu'elle mourait d'envie d'épouser un homme marié ! C'est une affaire de moeurs des plus banales car dans certaines familles d'Etat, on a le sang chaud et c'est certainement héréditaire au vu du palmarès du chef de famille ! En matière de "chiperie", certaines ont de qui tenir...

Olive Kabila, épouse du président Joseph Kabila de la république démocratique du Congo, dit ouvertement qu'une femme dont elle n'a pas donné l'identité - certainement pour des raisons diplomatiques - désirait lui "chiper" son mari. A l'applaudimètre, vous saurez comprendre pourquoi une toute petite phrase peut  parfois faire sensation dans un discours insipide !  Olive Kabila s'exprime dans un français correct - contrairement à sa supposée rivale qui n'a jamais tenu un seul discours ! La communication est un art simple et  parler en public appelle un certain talent. Olive Kabila communique bien et cela s'entend. Tout cela accentué par son charme naturel.

Au passage, Olive Kabila égratigne les Etats qui envoient la soldatesque barbare qui violent les femmes de son pays. Regardez !

 

 

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 15:10

COMMENTAIRE : Voilà une réforme qui a été contestée par la majorité des Français parce qu'ils la trouvaient injuste, désormais devenue loi, mais ce qu'on se demande à présent, c'est si le président Nicolas Sarkozy n'a pas favorisé la retraite par capitalisation et par là même son frère Guillaume Sarkozy. En fait, les retraites vont baisser en France de 8% et la capitalisation aimerait y faire son beurre en capitalisant au moins à cette hauteur ; ce qui rapporterait des milliards d'euros. Le frère du chef de l'Etat est le délégué général du groupe d'assurance Malakoff-Médéric, un groupe développant des produits d'épargne de retraite complémentaire privés, avec le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations, institution contrôlée par l'Etat... Ce qui montre que les capitalistes vont profiter de cette situation dont on vantait les mérites parce qu'on prétendait avoir institué cette loi pour sauver les seules retraites. La gauche estime que le président de la république française a tout bonnement fait le lit de l'enrichissement de la société de son frère aîné Guillaume Sarkozy. Nous nous sommes posé dans un article récent la question de savoir qu'elle était la mesure de la justesse de la loi ? Ici, nous voyons se profiler une collusion entre les intérêts publics et les intérêts privés et ceci, dans un pays qui se dit "démocratique"...

 

 


Guillaume Sarkozy crée un incident à l'Assemblée

 

 

"Contacté par Le Post, le député PC, André Gérin, explique qu'il a brandi cette photo pour "dire que cette réforme est une énorme escroquerie politique".

"Pour moi, une retraite peut en cacher une autre. La retraite par répartition cache la retraite par capitalisation. Et un frère peut en cacher un autre [Nicolas et Guillaume Sarkozy, ndlr]. Cela montre un système clanique", confie-t-il au Post.

Comment peut-il être persuadé que la réforme voulu par le chef de l'Etat puisse profiter à son frère ? "La société de Guillaume Sarkozy a passé un accord avec la Caisse des Dépôts et Consignations, contrôlée par l'Etat. Il est impossible que cela ne se fasse pas sans l'accord de l'Elysée", assure André Gérin.

"J'ai fait ça pour montrer que l'article 32 du projet de loi ouvre une brèche pour la retraite par capitalisation [cet article 32 rend obligatoire, dans certains cas, l'épargne retraite, ndlr]. Y a un pactole de 40 à 100 milliards d'euros à la clé !", ajoute-t-il. Avant de souligner que "le patronat se félicitait de cette modification de la réglementation de l'épargne retraite".

"D'ailleurs, à l'Assemblée, j'ai demandé à François Fillon si le gouvernement avait donné une consigne à la Caisse des Dépôts et Consignations, il ne m'a pas répondu... En tout cas, quand j'ai brandi la photo des Sarkozy, le Premier ministre et le président de l'Assemblée n'étaient pas contents...", se réjouit le député PC sur un ton ironique, pas mécontent de son coup." (Source Le Post)

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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 21:19

COMMENTAIRE : L'armée congolaise est-elle incontrôlée ou c'est Denis Sassou lui-même qui est l'instigateur du désordre ambiant qui s'affiche désormais en plein jour au travers du gang TOSSA OBIKA ? Tout est-il que face à l'opinion nationale et internationale, il veut essayer de faire semblant de reprendre la main sur l'armée où des rivalités ethniques font rage entre Bowao et Mondjo, entre Mbochis et Likoualiens dans une atmosphère d'après règne. D'abord tenir les hommes par la mystique de la franc-maçonnerie, ensuite, il avisera en changeant les hommes, en éloignant certains dans des ambassades. Un gangster est un homme qui n'obéit pas aux lois mais instaure la sienne. By force. Par la force. Et cette force se gangstérise elle-même parfois en suivant sa propre loi. Mais ici, chez les pirates, il ne doit y avoir qu'une seule loi : celle du gangster en chef, celle de Denis Sassou alias Nguesso.


Nous avons ici un écho de ce qu'un Guy-Pierre Garcia, Général gangster, est allé faire au Gabon en s'en prenant physiquement à André Ngoma, conseiller militaire du ministre de la défense du Gabon, angélique Ngoma.


Sassou sait qu'à sa mort, il y aura le feu et le soufre car la succession sera chaude et ensanglantée parmi les siens : ils vont se tirer dessus puisque nous en avons la preuve de son vivant. Lors de la célébration des 10 ans de sa loge franc-maçonnique, il essaiera de les calmer en usant d'une autorité différente, une autorité satanique qui est beaucoup plus puissante que la puissance politique. Quans Lucifer Sassou s'en ira rejoindre les flammes de 'enfer, que se passera-t-il entre les démons ? (Source Lettre du Continent)

 

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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 19:03

 

Si c'était un film, on l'intitulerait : "La justice, entre le crime et  la politique". L'affaire des Biens Mal Acquis va mettre la France dans une situation cornélienne. Si le 9 novembre 2010, la cour de cassation donne raison au ministère public contre les associations et les parties civiles, elle s'inclinera devant la politique et le monde entier comprendra que la France n'est pas une démocratie dans laquelle la justice serait indépendante et qu'en fait, les dictateurs peuvent en imposer dans ce pays où le chef de l'Etat s'insurgeait hier en tant que candidat contre des réseaux et des comportements d'un autre âge. Nous verrons si la justice est vraiment indépendante dans ce pays ou si elle est une catin des hommes politiques. Il s'agit en amont de peuples floués, d'argent détourné qui aurait pu sauver des vies ! Si la Cour de cassation choisit de suivre le ministère public qui s'oppose à une telle enquête, les dictateurs peuvent continuer à s'acheter impunément des biens en France. Après tout, ce sont des miettes que TOTAL laisse qui reviennent en France ! Ce détournement de l'argent public africain sert les intérêts de la France. C'est comme si un chien faisait cadeau de l'os que le maître lui a donné ... au maître qui apprécie l'os à moelle !

Il s'agit de 160 millions d'euros en patrimoine immobilier de trois chefs d'Etat : le défunt Omar Bongo, Denis Sassou alias Nguesso et Téodoro Obiang Nguema de la Guinée équatoriale. C'est que l'affaire risque d'avoir des incidences diplomatiques et surtout représenter un précédent qu'on pourrait étendre ailleurs : Espagne, Etats-Unis, etc..

 

La Cour de cassation dira le 9 novembre si un juge français a le droit ou non d'enquêter sur l'affaire dite des "biens mal acquis", concernant le patrimoine en France des présidents du Gabon, du Congo et de Guinée équatoriale et de leur entourage.

C'est sans surprise que le ministère public s'est opposé mardi, lors de l'audience devant la chambre criminelle de la Cour de cassation, à la tenue d'une telle enquête.

En mars 2007, l'ONG Transparence International (TI), spécialisée dans la lutte contre la corruption, avait déposé plainte contre les conditions d'acquisition d'un important patrimoine immobilier et mobilier en France par trois chefs d'Etat africains - Denis Sassou Nguesso du Congo, Teodoro Obiang Nguema de Guinée équatoriale et le défunt chef d'Etat gabonais Omar Bongo Ondimda, et certains de leurs proches.

D'après l'ONG, le patrimoine immobilier des trois chefs d'Etat en France s'élèverait à 160 millions d'euros. Le clan Bongo possèderait à lui seul une trentaine de luxueux appartements ou maisons.

Le parquet avait pourtant classé l'affaire après une enquête approfondie. Transparency international déposa alors une seconde plainte avec partie civile pour contourner le parquet et saisir directement un juge d'instruction. Mai 2009, une juge du pôle financier ordonna l'ouverture d'une enquête. Le parquet fit appel de cette décision, estimant que le plaignant n'avait aucun intérêt dans l'affaire ! Le 29 octobre 2009, la cour d'appel donna raison au ministère public ; ce qui accula Transparency International à se pourvoir en cassation.

C'est que la justice même française n'est pas si juste que ça : selon l'article 435-6 du code pénal, les poursuites ne peuvent, dans le cas de la corruption qu'être engagées par le ministère public". Or, ici, ce n'est pas de corruption qu'il s'agit mais de détournement du denier public et on voit mal pourquoi on parle de corruption.

La France parle d'"affaire sensible sur le plan diplomatique". C'est dire que la justice doit s'oublier quand la diplomatie est en jeu. Aurait-elle peur que ses intérêts soient menacés au Congo, au Gabon ou en Guinée Equatoriale ? Ce ne serait pas la première fois que la justice, au nom de l'argent roi, s'inclinerait pour laisser les criminels triompher. C'est une bataille de valeurs : la justice contre le crime et si le crime l'emporte, le message voudra dire que la Franche n'a rien à faire des peuples africains qui souffrent par la faute des dictateurs qu'elle soutient pour continuer à bénéficier de matières premières à vil prix. Ce qui est encore en jeu, c'est même notre humanité dont la France a porté porté les valeurs universelles qu'elle va peut-être jeter aux orties le 9 novembre 2010.

Si le ministère public l'emporte et il y a des fortes chances que ce soit le cas, la France se trahira dans son for intérieur, dans son âme profonde mais ce qui est en jeu ce ne sont que des nations nègres, des millions de vies noires, des millions d'esclaves et cela importe peu qu'on les désavoue car les principes proclament la justice et le droit mais elle oublie d'ajouter que c'est toujours le droit des forts et des riches, le droit des puissants. Or, aussi vassaux puissent-ils être, les chefs d'Etat africains ne sont pas dépourvus de pouvoir de décision ; pour preuve, la part belle qu'ils consentent à la  Chine au détriment de la France et de l'Europe.

La blatte ne peut porter plainte contre le poussin apurès du coq. L'Afrique doit se libérer seule car la logique du maître et de l'esclave veut que le maître ne rompe jamais la relation qui le maintient en vie. En fait, le maître est en quelque sorte esclave de son propre esclave. C'est un cas de parasitisme social et la relation ne peut disparaître qu'avec la mort de l'esclave parasité. Quand l'Afrique n'aura plus rien à offrir, quand elle aura tout donné, quand on l'aura saigné jusqu'à la moelle, quand on l'aura sucé jusqu'à la peau, alors le maître pourra dénouer son étau. Il y a ceux qui disent : "Ils sont nos esclaves. Dieu leur a donné une forme humaine car il n'a pas voulu que les VRAIS HOMMES soient servis par des animaux (goyim). Il a mis l'esclave là où il y avait les richesses pour qu'il serve au mieux le maître."

Ceux qui évoquent l'arrêt de 1906 qui stipule : " face à l'inertie du ministère public, il n'y a pas d'autre solution que de permettre à des groupements, eu égard à leur objet, de se constituer partie civile pour mettre en mouvement l'action publique"  ont-ils la moindre chance de l'emporter contre un Etat qui vient de voter une loi des retraites que son propre peuple désapprouve ? Si la France était une démocratie pleine, on aurait eu droit dans le cas des retraites à un referendum.

La justice ! Qui en fixe la mesure ? Quel en est l'étalon ? Qui instaure le droit ?  Est-ce le peuple ou le roi ?  N'a-t-il pas intérêt à se favoriser lui-même, celui qui fait la loi et qu'on appelle magistrat suprême ? Comment la justice peut-elle être juste si nous vivons dans un monde stratifié, hiérarchisé ? En Irak, les militaires américains ne peuvent répondre à la justice irakienne - même en cas de crime odieux !  Il y a en fait, plusieurs justices : la justice dont on parle souvent vise à tenir le faible, l'exploité, le servile, pour qu'il ne se rebelle pas et ne perturbe pas l'ordre établi. Il y a la justice des forts et des puissants ; elle a pour prénom l'impunité ! L'affaire Bettencourt-Woerth en est un exemple flagrant. Le riche a toujours raison et ceux qui défendent la richesse font la loi. La loi a un grave problème de balance. Quand l'homme joue à la balance, son jugement est souvent bancal en faveur de gros intérêts. Nous concluons en disant : la justice se pervertit en face de gros intérêts et dans le cas des Biens Mal Acquis, c'est exactement cela. Transparency International n'a qu'une toute petite chance autant qu'il reste d'humanité dans la justice des hommes...

 

 

 

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 10:56

Logo_1_DNCB.jpgChers compatriotes, je viens m'adresser à vous tous - autant que vous êtes : unissez-vous ! Congolaises et Congolais de toutes les régions, de toutes les ethnies, unissez-vous ! Elle est partout, elle frappe tout le monde - sauf les nantis, bien sûr. Je parle de la misère et des formes multiples qu'elle peut prendre dans notre pays. Hélas, la faim, le chômage, l'insalubrité, l'absence de soins, le manque d'électricité ou d'eau, la décadence de l'éducation, tous les Congolais en sont affectés. Ce sont tous les Congolais qui sont en fait privés de liberté pour la satisfaction des psychopathologies d'un seul homme qui résume à lui tout seul TOUT LE MAL DU CONGO. Certes, nous dénonçons le clanisme de Denis Sassou, nous montrons en quoi son régime inique est concentré entre les mains de sa famille puisque c'est la vérité et elle doit être dite mais en aucun cas, nous ne nous désolidarisons du Mbochi qui souffre car au nord aussi, ils ont de nombreux problèmes à cause de l'échec de la politique macroéconomique de monsieur Sassou qui  touche toutes les couches du peuple indifféremment de l'ethnie. Nous savons que pour la majorité des populations, le nord ce n'est pas le paradis puisque l'enfer est partout.

Est-il si difficile de penser qu'il est normal de revendiquer plus de justice sociale pour tous ? Qu'y a-t-il de mal à voir chaque Congolais profiter des richesses du pays au travers d'un socle de développement qui l'atteint là où il est et qui lui garantit de devenir ce qu'il veut être à la hauteur de ses facultés intellectuelles, de son génie, de sa volonté, de sa passion, de ses moyens ? Nous souffrons tous du nord au sud, d'est en ouest et tous les Congolais peuvent s'unir autour de la satisfaction des besoins primaires pour tous et pour l'égalité des chances. Une vraie société est égalité des droits et des devoirs pour l'épanouissement de chacun à la hauteur de ses facultés mentales ou physiques - toujours dans la solidarité avec les faibles.

Il y a des cases à la périphérie d'Oyo comme à Mboukoulibouali. Des enfants meurent de nutrition à Edou, Owando comme à Djambala. La crise de l'école affecte le niveau intellectuel global du pays et seuls quelques individus envoient leurs enfants dans les lycées français ou à l'étranger. On a faim à Talangaï comme on a faim à Bacongo ou à Poto-Poto et c'est le même phénomène qui sévit à Edou, Ollombo, Dolisie, à Pointe-Noire, à Impfondo, à Boko ou à Makoua. La malnutrition tue un quart des enfants qui meurent dans le pays et ceux qui meurent ne sont pas qu'au sud.

Non, ce n'est pas parce que Mvouba est parmi les boukouteurs du gouvernement que tous les Laris ou les kongos vivent bien. Ce n'est pas parce qu'il y a des ministres vilis au gouvernement que la ville de Pointe-Noire profite suffisamment des revenus du pétrole. Ouvrez les yeux pour une fois et regardez les choses comme elles sont : la géopolitique de monsieur Sassou sert à créer l'illusion d'une unité nationale qui n'existe nulle part car il s'emploie en sourdine à diviser les Congolais par la distribution ethnisée de privilèges ; il redoute qu'ils s'unissent car cela signifierait la fin de son règne. Karl Marx lança le slogan : "Prolétaires du monde entier, unissez-vous !" Dans cette logique, je vous dis : "Congolais de toutes les régions, de toutes les ethnies, unissez-vous et détruisez ce colosse aux pieds d'argile qui suce votre sang !" Ce n'est qu'un homme comme vous, un homme capable de pleurer ou d'avoir peur.

Il faut bien naître de quelque coin du Congo, forêt, savane, ville, village, etc. là n'est pas le plus important car c'est le hasard de la destinée qui décide. Ce qui importe, c'est que tous donnent  et reçoivent du Congo ce qu'ils doivent donner et ce qu'ils doivent recevoir. Donnons au peuple congolais l'occasion d'être véritablement un peuple. Unissons-nous et battons-nous pour le bien-être de tous car la souffrance n'a pas d'ethnie de prédilection. Un médecin soigne indifféremment les malades  sans chercher à savoir s'ils sont du nord ou du sud et nous devons avoir à l'égard du pays qui est un gros malade collectif la même attitude que les médecins. Il nous faut juste une sorte de serment d'Hyppocrate, un serment social, un pacte social que pourraient sceller tous les chefs traditionnels.

Que ce texte atteigne vos coeurs quel que soit l'endroit où vous vous trouvez. Nous avons TOUT ce qu'il faut pour être TOUS heureux dans notre beau pays. Pour une fois, je prie que l'amour du Congo vienne et prenne le pouvoir car c'est par manque d'amour que mon peuple se meurt. Il nous suffit de recouvrer notre indépendance économique et politique pour avoir les moyens d'une politique qui apporterait satisfaction à tous les enfants du Congo d'où qu'ils naissent, d'où qu'ils viennent et d'où qu'ils soient.

Quand viendra l'heure de la justice, elle épargnera le juste et l'innocent et ne condamnera que le coupable et juste à ce titre - dans la proportion de la gravité de ses fautes ou de ses crimes, de ses délits : il faut que la justice passe pour que naisse l'idée que les criminels n'auront plus le dernier mot dans notre pays. Ceux qui seront convaincus de détournements, de biens mal acquis, de haute trahison, de crimes de sang, ceux-là seulement auront à rendre compte de la mort de dizaines de milliers de filles et de fils du Congo, ceux-là seulement seront jugés. On ne peut se réconcilier sur le dos de la justice car le crime proliférerait encore plus, certain de son impunité. Vous n'avez pas à chercher un exemple très loin : il vous suffit de penser à la Conférence Nationale Souveraine qui fit la part belle aux criminels en instituant un rituel de lavement des mains comme toute solution, comme une sorte d'absolution généralisée du mal pour qu'il revienne frapper plus vigoureusement les fils de la terre du Congo.

Il n'y a pas de situation éternelle : l'esclavage a bien pris fin un jour comme la guerre de 1939 et nous savons tous au fond de nous que le règne de Sassou passera mais quel avenir voulons-nous  ? Pendant cinquante ans, notre indépendance s'est déroulée comme une fractale : elle s'est répétée identique à elle-même et a créé de cette simplicité apparente une situation complexe car la simplicité d'une situation qui se répète plusieurs fois crée une complexité insoupçonnée. Il faut penser à s'asseoir, à examiner le passé et à en corriger les erreurs et les injustices. La démocratie à l'occidental nous sied-elle ? Quel mode de gouvernance nous conviendrait le mieux ? Nous avons d'abord à nous unir avant de définir notre destinée nationale par nous-mêmes. Le temps des colonies doit faire place au temps de l'autodétermination et nous devons partir unis et non divisés. La division est la ruse de ceux qui exploitent nos richesses et qui sèment la haine entre nous pour éviter qu'on ne parvienne à l'unité véritable comme à l'époque de nos pères qui se battirent unis contre le colon venu d'ailleurs. Aujourd'hui, le ver qui est dans le fruit Congo vient du fruit lui-même et sert un ver plus gros venu d'ailleurs...

La justice n'est pas la haine. La justice est vérité certifiée, prouvée, établie et mesure dans la sanction. La sanction n'est juste que si elle est à la hauteur de la culpabilité. Nous sommes pour la justice des magistrats non corrompus pour que le malfrat cesse de nuire à la multitude, pour la justice sociale afin que chaque citoyen se sente appartenir à une même nation sans se renier, sans vomir son identité tribale mais en l'abaissant à sa juste valeur et à sa juste expression -  parce que le Congo le vaut bien.

 

                                            LION DE MAKANDA

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 23:15

Sassou3_Chez_Lui.jpgUn constat certain : dans nul endroit au monde, un chef d'Etat digne de ce nom ne confond sa maison - dût-elle être un château avec un palais présidentiel. Cependant, prétextant des dommages causés par la guerre sur le palais présidentiel du Plateau à Brazzaville, voilà près de treize (13) ans que Sassou travaille chez lui,  treize ans qu'il a transformé sa résidence CRISTAL de MPILA à Brazzaville en palais présidentiel, occasionnant ainsi une grave entorse à la Constitution et jetant l'opprobe sur l'Etat congolais qui apparaît encore un peu plus comme l'Etat d'une république bananière puisque la gestion des affaires de tout un pays peut être assimilée à celle des affaires d'un famille. L'épicier Sassou travaille dans son épiciérie. Normal pour un dictateur qui peut tour se permettre.

Sassou est pourtant clair : cette maison, il l'a construite pour lui et sa famille et non pour y gérer les affaires de la nation. Il oublie d'ajouter qu'il a spolié les voisins pour en faire un vaste domaine ; les voisins n'ont jamais été dédommagés...

Dans l'interview d'ARTE 7 du 19 octobre 2010, le journaliste n'a pas manqué d'observer er de signaler la confusion vie publique-vie privée dans la gestion du pouvoir du fait que monsieur Sassou a tout bonnement transformé sa Sassou2.jpgmaison en présidence de la république. Encore une chose que l'on ne trouve nulle part qu'au Congo. Comme raison de cette confusion des affaires publiques à des affaires domestiques - ce qui est la marque d'une dictature outrancièrement mégalomane, Sassou rétorque que le palais du Plateau avait été fortement endommagé (il omet de dire par qui). Et treize ans plus tard, on n'a toujours pas fini de le réhabiliter ! Quand Sassou montre un vase en fer qui a pris un éclat d'obus, il oublie de dire que sa villa CRISTAL avait aussi été endommagé et qu'il n'a fallu que quelques mois pour la réhabiliter.

Quand l'on voit de somptueuses villas cossues sortir du néant en moins d'un an, on se dit qu'un Etat a de quoi réhabiliter un palais présidentiel quels que soient les dommages subis - en moins d'un an !  Ce n'est pas comme si ce palais avait été complètement rasé ! Sassou ne nous a pas montré les dommages subis pour que nous puissions juger par nous-mêmes. Fortement endommagé pour Sassou ne veut peut-être pas dire la même chose que pour nous ! Ceux qui ont vu les premières images des Cobras dans ce palais sur les chaînes françaises ont constaté qu'ils y faisaient du vélo ; c'est que tout n'avait pas été détruit. Certes, il a certainement subi un pillage d'envergure mais rien qui puisse justifier qu'il faille plus de treize ans pour le rénover.

Sassou_4_chez_lui.jpgSassou aurait pu s'installer ailleurs qu'au Palais du Plateau mais c'est à dessein qu'il a préféré transformer sa maison en présidence : 1) il la loue  100 millions de francs cfa à l'Etat congolais depuis treize ans ; ce qui pose un sérieux problème de collusion d'intérêts puisqu'il est lui-même le chef de cet Etat-gangster 2) il empêche que les dossiers du Congo soient accessibles à quelqu'un d'autre que lui puisque cette mixtion vie publique-vie privée ne veut dire qu'une chose : Sassou a privatisé l'Etat, l'institution qui représente le pays ; il (l'Etat) est devenu une société privée familiale et il n'est pas étonnant que seuls les membres de sa famille aient droit au chapitre.

Il semblerait que désormais le palais présidentiel du Plateau soit prêt et dispos. Sassou ne s'empresse pas d'y retourner  travailler - pour le peu de temps qu'il consacre véritablement à la république car il est ou à Oyo ou à l'étranger : il se sent en sécurité dans sa maison qu'il rénove aux frais de l'Etat (nous avons fourni les preuves dans un article) et elle lui rapporte gros puisqu'il n'a pas 100 millions de francs cfa d'émoluments présidentiels.Alors, pourquoi casser un business qui roule ?

Sassou1-copie-1.jpgImaginez un instant qu'un nouveau président de la république prenne le pouvoir : il faudra venir chercher les dossiers du pays chez monsieur Denis Sassou ! Comme c'est une résidence privée, il n'est pas obligé de vous restituer les chéquiers et autres documents concernant la gestion du pays. En confondant ainsi sa villa avec la présidence de la république, il nous dit  que plus jamais il ne lâchera le pouvoir et il offre à sa famille le temps d'éclipser des dossiers compromettants s'il venait à disparaître brusquement. C'est une stratégie machiavélique bien calculée. nous savons tous que c'est lui qui s'est empressé de bombarder le palais présidentiel du Plateau. Par contre, il ne met pas le même acharnement à le réhabiliter : démoli en un jour, reconstruit en plus de treize ans et encore !

Sassou est un roi et un roi confond toujours vie publique et vie privée. Il est donc normal que sa villa privée fasse office de présidence de la république comme pour dire : "L'ETAT, C'EST MOI, SASSOU,  ET MOI SEUL !"

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