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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 17:16


"Enfin , l'élection présidentielle tant attendue en Côte d'Ivoire a pu avoir lieu, ce dimanche 31 octobre 2010. Malgré les appréhensions et les craintes plus ou moins fondées que le scrutin ne bascule dans une violence apocalyptique. La Côte d'Ivoire a hautement tenu son pari : Un taux de participation record estimé à plus de 80%, une couverture médiatique irréprochable (bravo la RTI !), un esprit civique et patriotique remarquable, une détermination citoyenne admirable, une campagne électorale mémorable malgré quelques frictions qu'on peut considérer comme mineures. Ce pugilat électoral fraternel s'est tout naturellement soldé par les scores suivants, en suffrage exprimé par candidat :


- 1er, Laurent GBAGBO : 1.755.495 voix soit 38,3%

- 2ème, Alassane Dramane OUATTARA : 1.480.610 voix soit 32,08%

- 3ème, Henri Konan BEDIE : 1.165.219 voix soit 25,24%


De sorte que tous, aujourd'hui, à savoir la Communauté Internationale, le corps diplomatique en Côte d'Ivoire, l'ONUCI et les observateurs dans leur grand ensemble, sont unanimes sur le fait que cette élection ait été juste et transparente. Il demeure néanmoins un couac : la protestation du PDCI qui dénonce « une volonté manifeste de tripatouillage », dixit DJEDJE Mady, son Secrétaire Général, pour justifier la débâcle. Mais tripatouillage de qui ? Bien malin qui pourra nous le dire quand on sait que tous les commissaires de la CEI sont du RHDP, en Côte d'Ivoire comme à l'étranger. Personne ne peut donc honnêtement accusé le candidat GBAGBO de fraude électorale. Il faudrait alors aller investiguer au sein du RHDP pour savoir « qui a traité qui ? », comme disent les ivoiriens.


Mais en réalité, BEDIE a-t-il vraiment tort de subodorer ou de crier à la fraude ? Non. Voici un seul fait qui pourrait lui donner raison : De tout temps, la ville de Bouaké a été considérée comme la deuxième ville de Côte d'Ivoire après Abidjan et a toujours obtenu les scores les plus élevés de l'intérieur du pays, en période électorale. C'est indéniable. D'où provient-il donc que Korhogo vienne lui ravir ce rang, et pire, devant Daloa et Abengourou, traditionnellement mieux coté que Korhogo ? C'est incongru et suspect. En termes de suffrages exprimés, Korhogo s'en sort avec 297.000 votes devant Bouaké, 290.000. Aucune logique ! Jamais Korhogo n'a eu autant de votants, même avec les projections les plus optimistes. L'explication vient du fait que l'opération d'identification au Nord a été un vrai chaos. En son temps, le président GBAGBO avait prévenu Monsieur Henri Konan BEDIE de ce grand risque pour le scrutin à venir, quand le PDCI s'était joint au reste du RHDP pour récuser les réserves du FPI relativement à la liste blanche qui devait servir aux élections.


BEDIE n'a donc que ses yeux pour pleurer, en ce moment. Il n'a même pas été capable de passer le premier tour, lui dont les militants célébraient déjà la victoire ! Nous avons encore souvenance que des militants du PDCI à Bouaké se plaignaient, en privé, à un ami et frère baoulé de ce que tous les maliens qu'ils connaissaient dans ladite ville se retrouvaient sur la liste blanche. Le PDCI n'avait pas alors jugé nécessaire de s'en plaindre, comptant sur son alliance avec ADO pour battre La Majorité Présidentielle à Bouaké et dans le Nord. Malheureusement pour lui, ses scores y ont été des plus catastrophiques. Même GBAGBO y a été mieux loti que lui. L'alliance n'aura été que de la poudre aux yeux.


Aux dernières nouvelles, il inciterait ses jeunes militants à battre le pavé et à manifester dans les rues. Trop tard, dirons-nous ! C'est avant cela qu'il fallait réagir. Pour l'heure, cet imbroglio est à la totale faveur du candidat GBAGBO. Car en réalité, BEDIE ne digère pas le fait qu'ADO, le faiseur de coups d'état, celui même qui l'a dégommé du pouvoir, a été légitimé devant lui, « le grand BEDIE », dans son statut d'ancien président. Cela, il ne peut le tolérer. La fronde qu'il lève, en ce moment, est en réalité une campagne anti-ADO. L'alliance du RHDP, il faut se le dire franchement, ne survivra pas à cette levée de bouclier de « N'Zuéba ». Il n'existe plus de RHDP, pour le dire plus crûment. En réalité, BEDIE ne devrait pas être considéré comme un mauvais perdant mais simplement comme une énorme victime de ses propres calculs politiciens. Car ses protestations sont justifiées et fondées mais il lui manque le courage politique de dénoncer ouvertement les fraudes massives de son allié, pendant l'opération de d'identification. Il n'a donc qu'à s'en prendre à lui-même. Il avait été prévenu !


Il appartient désormais à LMP de manœuvrer dans ce flot de dépits du PDCI pour rallier à sa cause tous les militants du parti cinquantenaire. Car comme je connais mes parents baoulé (ma mère est de Tiébissou), qui ont fait un vote purement ethnique et régionaliste en faveur de BEDIE, ils ne voteront jamais un « kanga » (un étranger, un esclave), comme ils ont déjà commencé à le clamer dans nos quartiers et villages. Il faudra donc désormais faire alliance avec le PDCI pour débouter « l'intrus ». D'ailleurs, tous les sondages ont montré que le candidat GBAGBO passe sans ambages devant ADO, au deuxième tour présentant cette configuration, parce que la tendance est que les militants PDCI voteront pour LMP. Il s'agit aujourd'hui de sauver notre pays de l'imposture et du complot néo-colonialiste.


Debout donc, Peuple de Côte d'Ivoire, pour la victoire finale !


Que DIEU bénisse la Côte d'Ivoire !"



DINDE Fernand AGBO

 

 

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4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 20:53

Le barrage d'Imboulou sur la Léfini va peut-être - je dis bien peut-être produire de l'électricité car le gouvernement congolais va bientôt le réceptionner des mains chinoises. On croyait que l'objectif du président était d'alimenter d'abord la capitale et ses énormes besoins en énergie. On fait chou blanc : c'est Oyo, un petit village de pêcheurs transformé en "ville" peuplé avant tout de nos voisins d'en face qui viennent chercher fortune, qui est l'objectif numéro un de Léon Ndolou et de Jean Jacques Bouya, ministre des Grands et petits travaux en fait de TOUS les travaux de la république. On nous dit où il en est des travaux de transportation et de transformation du courant vers Oyo et seulement de là vers d'autres lieux mais motus bouche cousue sur le cas de la capitale. Nous pensons que cette vidéo vise à rassurer monsieur Sassou qui veut absolument que l'électricité arrive en premier à Oyo où il existe déjà un groupe thermoélectrique de plusieurs mégawatts. On devrait me semble-t-il commencer d'abord par la partie la plus facile qui se trouve être celle desservant Brazzaville mais là n'est pas la préoccupation de monsieur Sassou qui nous dit en filigrane qu'il y a une capitale officielle qui n'est pas sa capitale de coeur car sa capitale à lui, c'est OYO avec quelques centaines d'habitants. C'est honteux. On sait que les transfos à Brazzaville sont tous morts depuis très longtemps et si Oyo espère avoir l'électricité dans six mois, Brazzaville devra attendre deux ans minimum. Nous avons dit que le barrage d'Imboulou devrait se faire en concomittance avec la logistique de transport et de transformation mais monsieur Sassou ne fait jamais les choses comme les autres - tellement il est spécial.

Tandis que Dolisie est dans le noir depuis une semaine et Pointe-Noire qui revoit le spectre de la poliomyélite refaire surface à cause de l'eau polluée par les matières fécales, Sassou se préoccupe d'abord d'amener l'électricité à ses vaches, ses autruches et ses poissons-chats, quitte à créer un canal qui débouchera sur l'Alima, à changer de société pour prendre une société pétrolière, etc. A QUEL PRIX ? Le côté pharaonique du canal doit forcément revenir à un coût exorbitant que nos enfants hériteront. En effet, le Congo s'est endetté à hauteur de 238 millions de dollars auprès des Chinois mais il y a forcément des surcoûts et la facture va être encore plus salée !  Sassou avait certainement promis l'électricité aux crocodiles de l'Alima avant tout le monde et il tient toujours ses promesses oyiennes.

Tous les jours, le message subliminal que Sassou envoie aux Congolais est clair : il est d'abord le président d'Oyo et de son clan avant d'être le président du Congo... La dette pour tout le pays et les profits pour OYO et ses rejetons. Voilà ce qui résume la politique de monsieur Denis Sassou alias Nguesso !


 



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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 12:29

COMMENTAIRE : Un indicateur étrange en France, cet hiver : dès que les Français ont su que tous les vaccins contre la grippe ont été mélangés avec ceux contre la grippe H1N1, il y a eu une chute vertigineuse de la vaccination pourtant gratuite pour les séniors et les personnes affaiblies. Etrange, cette envie de vouloir écouler à tout prix ce vaccin contre la grippe H1N1 qui avait d'abord éclipsé la grippe ordinaire ! Voilà que la grippe ordinaire revient mais elle revient ... avec sa cadette inventée en laboratoire H1N1 ! Si c'était tout ! Les laboratoires se retrouvent avec des stocks périmés depuis 2010 et ont déjà commencé à les refourguer à l'Afrique. On a débuté au Togo et on va continuer ailleurs en Centrafrique et au Niger. On note qu'aucun cas de grippe H1N1 ne s'est produit dans ces pays-là. Vous tous qui avez des parents au Congo, appelez-les et avertissez-les du danger que représente ce vaccin que les Européens ont boudé car il participe à la campagne de décimation programmée par les ILLUMINATIS qui trouvent qu'il y a trop d'êtres humains - alors que ce sont eux qui sont en trop. Cherchez dans les archives : vous trouverez les textes à ce propos.

Pourquoi en France ne parle-t-on plus de grippe H1N1 ? Le vaccin qu'ils feront semblant de se faire injecter ne sera qu'un simple liquide sodé et non le principe lui-même qui vous refilera la prochaine maladie pour qu'ils vous vendent ensuite les médicaments comme le TAMIFLU ! Alors, il y a danger et de plus, BACKCHICH nous apprend que l'OMS recycle du vaccin périmé ! Mais dans quel monde vivons-nous ? Sassou, si tu l'importes, vaccines seulement les membres de ta famille et laisse le peuple mourir d'autres de tes poisons !

 

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" Vous êtes industriel pharmaceutique et vous ne savez que faire de vos vaccins contre la grippe A ? Pas d’inquiétude, l’OMS se charge d’écouler vos stocks.

Un haut représentant du ministère de la Santé qui se fait piquer devant une flopée de médias pour lancer une campagne de vaccination contre la grippe A, on connaît. Sauf quand la scène se passe… au Togo, en avril, et se répète, cet été, en République centrafricaine et au Niger.

À la baguette, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui écoule les « généreux » dons de vaccins contre le virus H1N1 des laboratoires pharmaceutiques et des pays du Nord. Sur place, du côté des personnels de santé et des ONG, c’est l’incompréhension. Pourquoi vacciner dans des pays où aucun cas de H1N1 n’a été enregistré ? L’OMS rétorque qu’il peut encore y avoir un risque, surtout dans les pays africains, où les populations sont fragiles. Étrange puisque la fin de la pandémie mondiale de grippe A a été déclarée le 10 août 2010, par… l’OMS, justement !

« Ce n’est pas parce qu’aucun cas de grippe A n’a été répertorié qu’il n’y en a pas eu », explique doctement Gregory Hartl, le porte-parole de l’OMS chargé des pandémies et épidémies. Selon lui, il suffit de se fier au cas de l’Afrique du Sud, dont le système de détection passe pour être le plus performant d’Afrique : plus de 12 000 cas et 93 décès y ont été enregistrés en décembre 2009. « Le virus ne s’arrête pas aux frontières ! » Certes.

L’Institut français de veille sanitaire, qui n’a produit aucun rapport sur l’évolution du H1N1 en Afrique, estime quant à lui qu’il est « difficile d’évaluer l’épidémie dans ces pays-là ». Précisément parce qu’« on n’a pas de boule de cristal », raille un membre d’une ONG française. Et le même de poursuivre : « Faut-il, face à un ennemi invisible, vacciner sans en évaluer la pertinence et en identifier les risques ? »

Un spécialiste des vaccinations concède que ces campagnes anti- H1N1 en Afrique ne sont « pas pertinentes du tout ». D’abord parce qu’il y a effectivement d’autres priorités, comme le paludisme ou encore la grave épidémie de rougeole qui a frappé un certain nombre de pays africains à la même période. Ensuite parce que le vaccin contre le H1N1 offre une protection de courte durée comparé à d’autres vaccins. Celui contre la rougeole, par exemple, dont une monodose protège le patient pendant dix ans.

Pis, ces campagnes ont mis au pied du mur les professionnels de la santé présents sur place. Rémunération du personnel chargé d’administrer les vaccins, conditionnement et transport des doses : tout cela a un coût. Selon l’OMS, les pays donateurs ont participé à des fonds pour la mise en œuvre de la vaccination. Et puis, « quand on a des dons disponibles, il faut bien les utiliser ». Imparable.

Souvenons-nous : en janvier 2010, la polémique enfle en France autour de la surévaluation des stocks de vaccins contre le H1N1. Roselyne Bachelot se retrouve avec des millions de doses sur les bras. Au même moment, selon la direction générale de la Santé, la France commence discrètement à livrer à l’OMS son surplus de vaccins. Nombreux sont les pays à l’imiter, comme les États-Unis. Dans la foulée, les firmes pharmaceutiques font un «  geste ». Le laboratoire britannique GlaxoSmithKline donne 50 millions de doses à la grande prêtresse de l’OMS, Margaret Chan. Sanofi Pasteur, Baxter et Novartis promettent également 10% de leur production. La plupart des vaccins contre le H1N1 étant périmés à la fin 2010, c’est ça ou la poubelle ! "


                                                         Source BAKCHICH.INFO

 

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 12:01

COMMENTAIRE : Un mail reçu de mon frère qui m'alimente d'informations importantes trouvées sur le net. Faute d'eau potable, les populations de Pointe-Noire subissent une épidémie certainement d'origine virale qui a déjà fait huit (8) morts. Je n'ai pas envie d'en dire davantage - tellement que j'ai décrié la situation et averti qu'elle finira un jour par décimer des masses innocentes. Qui est coupable de la mort de ces innocents ? Qui a prêté serment de leur fournir une eau saine avec leurs revenus nationaux ? Pendant ce temps, le cimetière de Kona Kona a des tombes en marbre importé d'Italie ! Sassou ne boit que du Champagne et son eau Okiéssi ; il n'a donc rien à foutre que les Congolais boivent leurs urines ou non.  Nous produisons au Congo des centaines de milliers de barils de pétrole par jour et même pas UNE SEULE GOUTTE D'EAU POTABLE PAR JOUR !   Aux heures les plus sombres d'une nation, il faut savoir susciter un sauveur. Avis : PEUPLE CONGOLAIS CHERCHE DESESPEREMENT UN SAUVEUR PROVIDENTIEL !m_re_crying.jpg

 

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"En raison du manque d'eau potable dans certains quartiers de Pointe-Noire, surtout dans la périphérie, les habitants consomment parfois de l'eau des puits et de certains forages mal entretenus qui, au moment de la saison des pluies, sont des foyers de multiplication de nombreux parasites, bactéries et virus à l'origine des épidémies."


"Les malades admis dans les hôpitaux présentent des symptômes de type grippal. Ils présentent aussi des paralysies qui commencent par les membres inférieurs puis atteignent les membres", a déclaré le directeur général de la santé, Pr Alexis Elira Dockekias.

"Cette épidémie est apparentée à la poliomyélite qui a déjà sévi, à la seule différence que, cette fois, la maladie atteint aussi les adolescents et les adultes, contrairement à la polio qui touche essentiellement les jeunes et les enfants", a précisé le Pr Elira Dockekias.

Selon le DG de la santé, cette maladie est probablement due à un virus qui atteint le tube digestif.

Le ministère congolais de la Santé a déjà saisi l'Organisation mondiale de la santé (OMS), conformément aux dispositions sanitaires internationales concernant les épidémies.

Toutefois, le Pr Elira Dockekias a invité la population à ne pas paniquer, mais à observer les mesures d'hygiène de base en ne consommant que l'eau potable.

"L'eau doit être bouillie avant la consommation, on peut aussi utiliser les produits que les services d'hygiène recommandent aux citoyens", a indiqué le DG de la santé.

En raison du manque d'eau potable dans certains quartiers de Pointe-Noire, surtout dans la périphérie, les habitants consomment parfois de l'eau des puits et de certains forages mal entretenus qui, au moment de la saison des pluies, sont des foyers de multiplication de nombreux parasites, bactéries et virus à l'origine des épidémies.

 Source :  http://www.casafree.com/modules/news/article.php?storyid=52171

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 10:42

SassouAKonoKono.jpgTout est lié, disaient les ancêtres : les morts, les vivants et ceux qui vont naître de sorte que la Bible dit qu'Isaac avait payé la dîme à Mélchizédek dans le ventre d'Abraham. Les  écologistes et les physiciens quantiques disent aussi que tout est lié et même le plus petit des atomes se comporte comme un être vivant - c'est dire que la mort est une autre vie qui commence. C'est ce lien aux morts que nous commémorons le 1er novembre. Et je pense qu'un chef d'Etat légitime et conscient devrait honorer les morts de la république au lieu de médiatiser le dépôt d'une gerbe de fleurs sur des tombes familiales qui n'ont rien de nationales. Tous ceux qui sont morts par ta faute te regardent et t'attendent outre-tombe...

Transformer un événement privé en événement national. C'est la lecture que je fais quand celui qui s'est hissé au sommet de l'éTat et non l'Etat  avec T comme Transgression - oblige des membres du gouvernement et des institutions constitutionnels à assister à la  commémoration de ses morts. N'en déplaise à monsieur Denis Sassou Nguesso, paix à leurs âmes, les parents du gangster en chef ne sont pas des personnages publics et on ne comprend pas pourquoi les membres du gouvernement entre autres - comme de simples courtisans - sont obligés de venir assister au dépôt des fleurs sur les tombes familiales par monsieur Denis Sassou Nguesso. La Toussaint, le 1er novembre, c'est un événement privé et d'ailleurs, je me demande pourquoi la presse nationale en parle (en France, nous n'avons pas appris par les centaines de chaînes du CABLE que Nicolas Sarkozy a déposé une gerbe de fleurs sur la tombe d'un membre de sa famille car dans une démocratie véritable, on ne confond pas vie privée et vie publique) :


" A Oyo, le Président de la République s’est incliné au cimetière familial devant la tombe de sa défunte mère, Emilienne Mouébara, décédée en 1982.

Au cimetière Kona Kona d’Edou, il a déposé des gerbes de fleurs sur les tombes de son père Julien Nguesso, de son frère aîné Valentin Ambende Nguesso, de sa fille aînée Edith Lucie Bongo Ondimba, ainsi que sur celles d'autres parents.

La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du Gouvernement, des responsables des institutions constitutionnelles et de plusieurs autres personnalités. "

 

Que les membres de sa famille soient présents, c'est normal : vu que tous les morts de la famille reposent dans le même cinetière de Kona Kona, ils peuvent aussi honorer leurs morts - par leur présence -  mais j'ai parfois l'impression qu'il n'y a que le président seul qui honore les morts de sa famille, pas tous mais juste quelques-uns. Le fait d'y convier les membres du gouvernement et des institutions constitutionnelles comme le dit le scribe officiel de Sassou en fait un événement national - alors qu'il n'en est rien ! Vous autres membres du gouvernement et des institutions constitutionnelles qui accompagnez Sassou au cimetière de Kona Kona - chaque année depuis treize ans, n'avez-vous donc pas des morts à honorer ?  Des parents à honorer ? Dans quel pays voit-on cela ? Je conviendrai qu'il y ait une commémoration nationale de la mort de Massamba-Débat, un  ancien président innocent assassiné mais encore faille-t-il qu'on puisse lui donner une sépulture si et seulement on nous disait où se trouve ses restes pour qu'on leur donne une inhumation digne de son rang.

Vous me direz que le Lion de Makanda exagère en s'occupant de tous petits détails. Vous auriez tort car j'y lis le signe de la dictature et d'une dérive monarchisante grave car Sassou a fait de ses parents des personnalités de l'Etat en obligeant les membres du gouvernement entre autres à assister à une commémoration privée. Nous avons l'impression que ses parents sont devenus illustres sur le plan national juste par le fait de l'avoir engendré. Ceci dénote du culte de la personnalité comme ce qui se passe chez les catholiques : on honore Marie en tant mère de Jésus parce que l'on croit que celle qui a engendré le fils de Dieu ou Dieu lui-même est forcément une personnalité exceptionnelle ipso facto.

Sassou a mêlé vie privée et vie publique de sorte qu'il n'y a aucun mal pour que je puisse vous convaincre d'imaginer que les caisses de l'Etat sont aussi ses caisses privées comme s'il était un monarque absolu de droit divin.

Nous avons l'obligation de respecter et d'honorer les morts mais à chacun ses morts et il n'est pas normal de faire des morts de Sassou les morts de la république.

Comment honorer les disparus du Beach ? Des hommes qu'on a jetés dans le fleuve pour servir de repas aux crocodiles après avoir été découpés en petits morceaux comme du lard ? C'est un crime contre l'humanité donc imprescriptible et nous finirons par juger les criminels de nos frères. Je ne vivrai peut-être pas assez longtemps pour assister à cela mais j'ai la foi et je travaille pour que cela arrive en entretenant la conscience de mes frères. Cette dévotion nationale faite aux parents du président relève d'une offense à une nation tout entière dont Sassou est le criminel en chef. Pourquoi donc Sassou n'a-t-il jamais déposé une seule petite fleur au mausolée où repose l'immortel mortel Marien Ngouabi ?

C'est en honorant le peuple congolais que Sassou pourrait véritablement honorer ses parents car là où ils sont, ils voient comment tu laisses mourir l'orphelin de faim et le pauvre de maladie, sans soins et ils tremblent pour toi. UN JOUR, MÊME SATAN LUCIFER EBLIS TE TOURNERA LE DOS...

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 22:41

COMMENTAIRE : Voici un exemple qui illustre sociologiquement l'importance du concept d'une gouvernance originale africaine qui dans mon hypothèse permettrait de résoudre tous les problèmes tribalo-ethniques au travers de ce que nous avons appelé "CONSEIL CONSTITUTIONNEL NATIONAL ETHNIQUE". Dans le Bandundu, les chefs traditionnels réunis dans un tribunal consensuel unique parviennent à résoudre des problèmes que l'Etat ne parvient pas à résoudre. Nous sommes persuadés que si nous rassemblons les chefs traditionnels de toutes les ethnies, il en résultera forcément une sagesse qui réagira sur tout le pays en l'illuminant. Un de mes amis s'insurgeait contre le panafricanisme et estimait qu'il fallait d'abord être "nationaliste". Pour argument, je ne lui poserai qu'une question : " Cher ami, qu'étaient donc nos "nations" avant l'arrivée du Blanc ?  Nous sommes tous d'avis que ces rassemblements forcés qui ont conduit à des nations factices connues comme nos républiques d'aujourd'hui, ne font que consigner la logique coloniale du Blanc et la défense de ses propres intérêts. La transversalité de nos nations passées est évidente puisque le royaume Kongo pénétrait l'Angola, passait par la RDC, le Congo et  parcourait une partie du Gabon, entre autres. nos nations ne se réduisaient pas à un découpage spatial mais à des communautés culturelles et si nous nous avançons plus loin, en tant que Bantous, quelle est notre nation atavique avant la dispersion originelle ? Non, le panafricanisme n'est pas une nouveauté car il était le trait culturel dominant des sociétés traditionnelles passées nonobstant le sédentarisme. Pour la petite anecdote, sur quelle base se fait l'Europe aujourd'hui ? Partout, on réunit, revenant à des nations primaires et seule l'Afrique manquerait le saut nécessaire de l'histoire ? Nous avons vécu des millénaires entre nous et souvent en bonne intelligence grâce à la sagesse des chefs coutumiers.

Voici le texte qui m'a été envoyé car je n'ai nullement de développer ma pensée ici, le but de cet écrit étant de montrer l'efficacité de nos chefferiesassociées ensemble dans une institution - même si la mise en place d'une telle structure nécessite un encadrement juridique auquel nous avons déjà réfléchi. Nous en parlerons dans des conférences car l'UPIERAD grandit dans ses idées en privilégiant le mode de la clandestinité pour agir avec plus de quiétude...

 

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carte_grandslacs.jpgDans le Bandundu au nord-est de Kinshasa, de nombreux conflits intercommunautaires sont résolus par des tribunaux des pairs constitués des chefs coutumiers, là où les tribunaux classiques aux procédures lourdes, coûteuses et rigides échouent souvent.

 

Dans le district de Kwango, les éleveurs des groupements Bonga Banza et Kolokoso jadis rivaux, peuvent aujourd’hui faire paître leurs vaches ensemble et tranquillement. Cela n’était pas possible avant. Le conflit autour des pâturages qui les opposait, entraînait en effet souvent des tueries massives des bêtes dans les deux camps. Mais une solution pacifique a finalement été trouvée par un tribunal des chefs coutumiers, appelé “tribunal des pairs”. "Ce conflit ne nous a pas permis de faire l’élevage de gros bétail, raconte Ntomolombo, un éleveur de Kolokoso. Mais aujourd’hui, ils ont réussi à apaiser les esprits surchauffés entre les deux communautés. Nos vaches broutent dans le même pâturage et chacun reconnaît ses bêtes grâce au marquage au fer rouge qu’elles portent désormais."

 


Les tribunaux des pairs ont été institués dans cette province de la Rd Congo, voisine de Kinshasa (nord-est), à partir de 2007. Les chefs coutumiers de Bandundu avaient constitué cette année là, une commission ad hoc pour trouver des solutions aux nombreux conflits intercommunautaires qui se multipliaient dans leur province. Dans le seul district du Kwilu, ils avaient dénombré alors 300 conflits, fonciers et de disputes du pouvoir coutumier.

 

La justice étatique trop contraignante

 


La plupart d'entre eux ne trouvaient pas d’issue devant les juridictions de l’Etat, lorsqu’elles étaient saisies. Le caractère pénal et obligatoire [des jugements prononcés par les tribunaux], les amendes qu’ils font payer aux justiciables n’arrangent guère les choses. De même, la mutation des juges instructeurs entraîne à chaque fois le renouvellement des dossiers à l’arrivée de nouveaux juges. Et face à ces antagonismes qui ont souvent trait à la coutume, les lois juridiques modernes très rigides se révèlent inadaptées.

  


"Dans tous les tribunaux où nous sommes passés pour comparaître, la justice ne cessait de diligenter des enquêtes qui nous ont coûté beaucoup d’argent", explique David Ngamba, prétendant chef de groupement de Falwono, dans le territoire de Bagata qui se disputait ce trône avec son cousin. Ce conflit empêchait les populations d’aller en forêt faire la cueillette des champignons qui les font vivre, "de peur d’être attaqué par les partisans de l’un ou l’autre prétendant", raconte Nicoline Mbaya.

  


Il a été résolu par un tribunal des chefs coutumiers. Celui-ci a imposé aux deux prétendants le respect strict des conditions d’accession au trône tel que le prévoit leur coutume, et la liberté d’exploitation de la forêt par les populations autochtones. A présent, "nous allons cueillir librement nos champignons sans être inquiété", se réjouit Mamie Kasanza, une agricultrice du village Kidongo dans le groupement Mbaya Bidiar.

 

Des chefs très écoutés

 


Le district de Kwilu a été le premier à privilégier ce mode traditionnel de résolution des conflits. Le recours à la loi coutumière, généralement bien observée par les chefs traditionnels, explique ce succès. Bien écoutés et respectés par leurs populations, ils parviennent mieux à ramener la paix, le calme et l’entente entre les communautés.


Dans ce district, l’une des rivalités la plus dramatique a opposé pendant longtemps deux groupements (Mulombo et Ngumina) du territoire de Bulungu. Ils se disputaient l’exploitation d’une forêt riche en bois. Les affrontements avaient entraîné des tueries dans les deux camps. Le problème a été résolu par le tribunal des chefs coutumiers de Tshimbane. Désormais, "toute exploitation de la forêt jadis querellée doit obtenir l’accord du tribunal des pairs même pour les exploitants venus d’ailleurs", explique Nestor Kazinza, du groupement Ngumina. Depuis ce règlement, les populations locales se rencontrent dans ces forêts où ils font de la cueillette, sans faire allusion aux événements de triste mémoire qui les avaient longtemps opposées.

 

Source : (Syfia Grands Lacs/Rd Congo) 28/10/2010

 

http://syfia-grands-lacs.info/index.php5?view=articles&action=voir&idArticle=1919

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 20:37

Gbagbo-Simone-NadianaBamba.jpgIl en va paraît-il de la politique comme de la virilité : plus on a de pouvoir, plus de virilité on a. Gbagbo en épousant Nadyana Bamba, une femme  du nord,  a peut-être voulu faire mentir le viagra mais les observateurs savent qu'il s'agit d'une stratégie de demi-terrain matrimonial : une femme au sud pour l'amour et une au nord pour la géopolitique sexuellement orientée. Cela ne nous étonne pas puisque nous savons que la polygamie électoraliste existe depuis longtemps en Afrique. Faire campagne avec sa virilité ne date pas d'aujourd'hui et d'ailleurs, certains hommes d'Etat n'ont pas hésité à placer leurs filles ou leurs fils pour obtenir un avantage politique.

Pas sûr que la "petite maman" Nady ait rapporté beaucoup de voix au nord ce dimanche pour son mari mais la rivalité avec Simone a dû lui faire battre une campagne d'enfer dans son fief - d'autant qu'il s'agit d'une journaliste professionnelle. Qui sait si Nady n'avait pas aussi pour but de dimunier l'influence politique de Simone ? En tout cas, la polygamie des chefs d'Etat n'est pas l'apanage des hommes politiques noirs puisque François Mitterand était polygame sans l'assumer par le mariage non autorisé par la loi française et le prince Charles avait une jambe sur Diana et une autre sur sa femme actuelle. Bien sûr, il s'agit de la vie privée d'un chef d'Etat qui a osé briller par son opposition à la France et ce n'est pas lui faire offense que d'ébruiter qu'il a épousé traditionnellement Nady en pays Malinké en 2001.

Nady ne règne plus seulement sur Cyclone, une empire de Com' et de pub mais aussi sur le chef d'Etat du pays qui a pu arrêter la guerre entre le sud et le nord de son pays mais qui a du mal à contenir la rivalité entre ses deux reines. Nady a gagné sa moitié de lit et Gbagbo une alliée de campagne importante pour pénétrer l'électorat du nord.  Espérons que sa jeunesse saura garder alerte la passion du socialiste Gbagbo !  Que ses amours lui procureront un deuxième mandat pour qu'il puisse encore nous surprendre, le gaou ! En épousant une femme du nord, Laurent Gbagbo a voulu montrer qu'il aimait ses compatriotes malinkés puisqu'il avait épousé une Malinké. Voici ce que l'on peut lire à propos des deux femmes sur le site de l'Express :

"Qui l'eût cru? Simone Gbagbo a fort mal vécu l'irruption de sa jeune rivale. Elle, l'inflexible combattante, celle qui subit auprès de Laurent la bastonnade, le cachot et la clandestinité, celle qui tint d'une poigne de fer le FPI à l'heure où son compagnon, historien marxisant, fuyait en son exil français la vindicte de Félix Houphouët-Boigny, devrait s'effacer? Jamais! Les deux amazones se livrent donc une guérilla Nord-Sud fort peu urbaine, dont on épargnera au lecteur les aléas, parfois vaudevillesques.  

Toute référence à Simone serait ainsi bannie des colonnes du Temps. "Si elle y figure un jour, aurait tranché Nady, ce sera à la rubrique nécrologique." Quant aux murs de la résidence présidentielle du quartier de Cocody, ils résonnent encore des colères homériques de la "légitime". Depuis celle, mémorable, de février 2008, Nady n'aurait plus accès au saint des saints. En revanche, elle a ses entrées au palais du Plateau - où, selon un convive, elle dîne sans piper mot, le regard rivé sur son portable - et à Yamoussoukro, capitale politique, et il lui arrive d'accompagner son époux coutumier à l'étranger.  

Le match Simone-Nady aura laissé sur le carreau plus d'une victime collatérale. Quand la première obtient la disgrâce d'un chef de cabinet ou de tel directeur du protocole, accusés de duplicité, la seconde arrache à Laurent l'éviction d'un aide de camp. Match nul ? "Pour Gbagbo, un vrai dilemme, avance un fin connaisseur du sérail. Car lui a des dettes envers l'une et l'autre. En 2000, lorsqu'il se proclame élu, son adversaire Robert Gueï lance ses soldats à ses trousses. On l'exfiltre dans un coffre de voiture, et c'est chez Nady qu'il se planque. Quant à "Tatie Simone", elle demeure envers et contre tout la compagne et la complice des heures de lutte." Chambre à part, mais cause commune...  

Simone croit dur comme fer à son destin

"Sans doute les époux Gbagbo ont-ils scellé un pacte politique, renchérit un diplomate. Elle admet tant bien que mal l'autre vie de Laurent. Lequel, en retour, n'entrave en rien ses ambitions. Même si je doute qu'il rêve de la voir lui succéder."  

Qu'importe: la députée d'Abobo, commune du grand Abidjan, et patronne du groupe parlementaire FPI, croit dur comme fer à son destin. Egérie des faucons du parti, elle dispose de robustes soutiens au sein de l'armée et de l'appareil sécuritaire. Tandis que la "petite fille" - ainsi désigne-t-elle dédaigneusement Nadiana - cultive ses réseaux dans la jungle des affaires. Au point qu'on lui prête la faculté de peser sur la carrière des directeurs généraux de sociétés d'Etat.  

Deux reines sur le même damier: tacticien hors pair, Laurent Gbagbo doit parfois se dire qu'il est moins ardu de solder une guerre que de pacifier son gynécée.  "

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 12:46

                                      A MA MERE

 

                           A celle qui me donna ses mitochondries

 

 

Vous qui avez fait de la joie de vivre la quête des quêtes,

Si vous voyez Hédon, dites-lui que ma chair n'a plus de ressentir.

Une seule présence était à elle seule le sel de toutes les présences :

Mère, tu étais à toi toute seule tout un Monde, tout un Paradis

Qui éclipsait tout l'Univers et tu me suffisais.

 

A présent, j'ai la solitude comme compagne jusqu'à nos retrouvailles.

Ondines, si vous voyez Bacchus, à lui je demande la fin des Bacchanales

Car peu m'importe de boire avec les Dieux ou l'ambroisie ou le nectar.

A Enoch, je supplie de demander au Très-Haut une étincelle d'Adoel ;

Il fait si sombre et toute vie a perdu de son luisant :

Mère s'en est allée avec une partie de moi qui était Joie.

 

En ce dernier jour où je la vis pour la dernière fois,

Elle marchait au milieu de la route et je me suis retourné

Pour contempler ses yeux toujours mi-clos sur son visage serein.

Je suis parti sans te dire au revoir : mon deuil éternel sera ma coupe.

 

Mère m'a laissé seul avec moi-même et mon amour pour elle

Et je suis orphelin par ma dette de la monnaie de son amour.

 

A présent que tu es partie dormir pour toujours le silence

Dans ta demeure sous terre proche des flancs de la Louessé,

Au bord de la route comme le voulait ton nom NZILA,

Je sais que les affres de la toujours triomphante mort

Me guettent et m'attendent comme un destin imparable.

Ainsi sont la vie et la mort comme deux versions d'une même chose.

 

Dans ma puérilité abstruse d'enfant amoureux à vie,

Je te croyais, mère, Immortelle, comme la fille d'un dieu païen :

Mère jamais ne mourra ! Mort, jamais tu ne nous prendra elle et moi !

L'amour est notre éternité !

 

De même que la chair de l'éléphant renfermerait dit-on

toutes les chairs et tous les goûts,

Tu incarnais, mère, toutes les femmes du Cosmos

et je les ai toutes aimées en toi.

 

Pour mes yeux saouls de lait maternel,

Tu étais la plus belle image qui soulage l'âme,

Le plus merveilleux des miracles du matin,

La plus fascinantes des formes,

Un avatar divin concentré d'amour,

Un astre plus éblouissant que le soleil.

Symbole de mon enfance éternelle,

Tu étais Mère, la plus belle raison pour ne pas grandir.

...

 

 A présent,seule te ressuscite le souvenir,

Femme à la démarche aussi légère, aussi flottante

que la rosée et la brume du matin.

Toi, la Néfertiti de mon iris noir,

Toi, ma première de tendresse.

Sache, si tu peux m'entendre encor

Qu'il n'est sur terre ni ailleurs dans toutes les galaxies

Etre que j'ai aimé ou haï plus que toi pour une seule et même raison :

Tu me mis au monde.

 

                               

 



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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 12:31

 

 

cheminavenir-okLe décès par malnutrition d’un quart d’enfants au Congo montre le désarroi des Congolais à se nourrir et à nourrir leur progéniture. Ce constat de l’UNICEF est un indicateur social du coût excessif de la vie et du taux élevé de chômage dans le pays, le travail étant attribué en fonction de sa proximité identitaire au gangster en chef – alors qu’on devrait accorder certains emplois aux familles pauvres pour leur permettre de survivre ; et si je parle de survie, c’est à dessein. Vous avez lu l’article sur la grève des travailleurs congolais embauchés par la société BCEG à cause de leur salaire de misère – cela signifie qu’on peut être un travailleur pauvre et ne pas être capable de nourrir correctement ses enfants.  En Europe même, on parle de "travailleurs pauvres", combien de fois en Afrique ? Le travail n’est pas à lui tout seul la solution à la malnutrition que si 1) il y a une très forte population active 2) que les salaires répondent à l’inflation et au coût de la vie. Bon sang, sur quelle base sont établis les salaires au Congo ? S'ils l'étaient sur l'inflation, le SMIC serait à 150.000 francs cfa ou 200.000 francs cfa. La grille salariale n'a pas été dépoussiérée depuis l'époque coloniale - preuve que SASSOU poursuit la logique coloniale qui considère l'Afrique comme un entrepôt de matières premières et les Africains comme des sous-hommes : on nous tue et on nous laisse mourir en masse. C'est affreusement inhumain !

Des enfants qui meurent, des enfants de moins de cinq ans, c’est l’avenir du Congo qui se meurt et nous savons tous que c’est à cause de la politique discriminatoire et ethnoclanique de DENIS SASSOU alias NGUESSO. Un enfant doit grandir dans la joie et de bonnes conditions et il y a tout pour qu’il en soit ainsi dans notre pays. Or, les enfants que monsieur SASSOU fait hors mariage mangent mais les petits Congolais meurent de faim. La malnutrition des enfants cache celle des adultes. C’est dire que le CONGO meurt de faim. SASSOU TUE LE PAYS EN L’AFFAMANT. Je conseille à mes frères de retourner dans les campagnes cultiver la terre et vivre comme vivaient nos parents car la ville ne vous offre rien de bon. Quittez les villes car l’espace urbain est déterminé par l’argent et allez dans vos campagnes où vous aurez à manger. Ne votez pas bêtement vos députés car ils ne vous défendent pas auprès de SASSOU ; sanctionnez-les par le vote. Prenez des gens qui ne sont pas proches de SASSOU et si vous constatez que vos votes sont bafoués, soulevez-vous !

Aucune campagne de l’UNICEF ne peut sauver les enfants malnutris du Congo si elle ne leur apporte pas à manger et cela TOUS les jours. Et il y a des tonnes de nourriture en Europe, des tonnes de vivres qu'on jette. L'UNICEF pourrait exporter Comment ne pas se révolter qu’on meure de faim dans un pays où les terres sont si fertiles ? Les Rwandais et les Burundais qui sont des petits pays montagneux produisent plus que nous en grattant même les montagnes pour planter. Comment mourir de faim dans un pays où la tomate pousse si facilement et où les poissons meurent de vieillesse ?

L’Etat congolais devrait investir suffisamment pour atteindre l’autosuffisance alimentaire et ce ne sont pas les tout petits villages agricoles qui vont nous sortir de la situation où nous importons de la nourriture pour plus de 300 milliards alors que 50 milliards de francs cfa feraient l’affaire d’un développement agricole significatif – en créant au passage de nombreux emplois.

Le Congo n’est plus une nation mais un fatras de communautés ethniques qui se survivent on gré mal gré dans l’inégalité et juste mon nationalisme m’empêche de céder à des thèses divisionnistes. C’est ici que la décentralisation aurait pu permettre que les régions aient une autonomie pour développer des activités comme la pisciculture, l’élevage et l’agriculture et nous savons que des régions comme le Pool pourraient tirer leur épingle du jeu : le Pool était le grenier du Congo mais nous savons tous que Denis SASSOU a détruit cette région en sachant que son opération injustifiée nommée MOUEBARA aurait pour conséquence d’augmenter le coût de la vie à Brazzaville ; ce qui l’arrange pour vendre ses poissons-chats.

La réduction des inégalités est facile à faire : il suffit que la politique clano-ethnique de Denis SASSOU alias NGUESSO cesse. Il en va des 1, 2 millions des enfants congolais affectés par la pauvreté qui ne peuvent même pas aller à l’école.

Je suis pour un revenu minimum vital pour les familles les plus démunis et un fonds pour le soutien de l’enfance. Tous les beaux discours, toutes les belles initiatives de ces bureaucrates de l’UNICEF ne m’importent que s’ils changent la situation sur le terrain.

Le pays attend plus de 2223 milliards de francs cfa pour 2011 – ce qui est un budget au rabais car le pétrole est fortement à la hausse et nous nous retrouverons encore comme chaque année avec des surliquidités à la BEAC – généralement plus de 1000 milliards de francs cfa non inscrits au budget ! Quel monstre est dons SASSOU pour vouloir la mort de tout un peuple ? Qu’a-t-il donc de plus que les autres pour sacrifier 1,2 millions d’enfant congolais ? On a noté une insuffisance pondérale auprès de cette population d’enfants pauvres et les chiffres parlent d’eux-mêmes : 21% de personnes sous-alimentés mais ce chiffre est au rabais, je table sur 60%, 12,7% de mortalité infantile. Le constat est sans appel et appelle un changement radical car un peuple qui meurt de faim est un peuple qui est menacé de disparition.

Je lance un appel aux organismes internationaux car il y a un peuple en danger de mort par la famine. Je sais que pour le FMI et la Banque Mondiale nous ne sommes que des nègres, des esclaves, des sous-hommes et qu’elles ne feront rien pour nous sortir de cette situation car si telle était leur intention, elles subventionneraient les paysans directement et non par pour de l’agriculture d’exportation car le café, le coton, le cacao, tout ça, c’est pour l’Europe et non pour nous et ce genre de politique, nous en avons assez. Nous savons qu’en Europe, on jette la nourriture au lieu de l’envoyer en Afrique nourrir les Africains. Il est donc inadmissible que nos terres soient cédées à des étrangers, que nos forêts soient détruites par des Chinois – alors que la forêt est le garde-manger du paysan. Si nous ne faisons pas attention, dans vingt ans, le Congo appartiendra à des étrangers car déjà les Chinois et les Libanais entre autres étrangers sont plus chez eux que les Congolais eux-mêmes.

Cette malnutrition qui sévit est la preuve que l’attribution du statut PPTE au Congo est une magouille car rien n’a été fait pour réduire la pauvreté et malnutrition - condition indispensable à l'octroi de ce statut.  Merci aux lobbies américains qui ont corroboré la mort de nos enfants. Depuis que SASSOU a obtenu une réduction de dette, qu’a-t-il fait en faveur des enfants congolais qui meurent de faim ? Rien ! Je pense qu’il faut créer d’autres structures internationales plus fiables car celles gérées par l’Europe et sa fille l’Amérique ne sont là que pour maintenir un rapport inégalitaire entre l’occident et le reste du monde. Vous pouvez penser à ce que fait l’OMC en favorisant le commerce de l'Europe et de l'Amérique au détriment de celui de l'Afrique, l’ONU qui est incapable de résoudre un seul conflit planétaire car ce monde est en fait soumis à la loi du plus fort comme à l'époque de l'homme de cro-magnon. L’Afrique doit prendre conscience de cette situation et la seule façon de contrer l’Europe, c’est de sortir de ses institutions en en créant d’autres. Mais avant, il faut se débarrasser des dictateurs comme SASSOU qui font la politique des esclavagistes en Afrique.

 

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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 14:33

Les Chinois sont partout au Congo ! Dans tous les domaines ! Ils sont les promoteurs sur de nombreux chantiers et le Congo leur donne en plus le bois, les minérais, etc.  Avant, ils venaient avec une cargaison d'ouvriers pour travailler chez nous où ils n'achètent même pas une tomate dans nos marchés. Ils achètent Chinois et consomment exclusiement chinois.  Nous avons critiqué cette attitude d'exporter des ouvriers chinois ; ce qui empêche de nombreux Congolais de trouver du travail. On peut accepter quelques ingénieurs et cadres mais des ouvriers, nous en avons ! C'est ce qui fait que les sociétés chinoises emploient désormais des Congolais. Hélas, à quel prix ? Pour quel salaire ?

Vu le coût actuel de la vie à Brazzaville, travailler pour 1500 francs cfa par jour  et pendant plus de dix heures équivaut à un esclavage car cette somme ne suffit même pas à nourrir une seule personne et nous devons ce traitement à des Chinois qui veulent maximiser leurs profits sur le sol congolais, preuve qu'il n'existe aucune convention salariale contraignante pour ces entreprises chinoises qui viennent construire des villas chez nous avec du ciment de mauvaise qualité et se faire des nouilles en or.

Dans de nombreux articles, je ne cesse d'attirer l'attention de mes compatriotes  sur les Chinois. J'ai même constaté qu'une vidéo mise en ligne ne passait plus. Censurée  ? Je n'en sais rien. Tout est-il que les travailleurs congolais ont fait grève et on voit dans une vidéo une Chinoise qui dit : "Ne filmez pas !"  Nous sommes au Congo, dans notre pays et une étrangère nous interdirait de filmer ? De quel droit ? Vous avez par là la preuve que les Chinois font la loi au Congo et dans tous les pays africains où ils sont installés. C'est louche que Denis Sassou leur confie la majorité des projets de construction. Il y a tout de même des architectes sérieux autres que les Chinois ! Le gouvernement de Sassou donne l'impression qu'il ne peut rien entreprendre sans les Chinois. C'est une honte nationale.

J'ai été le premier à critiquer le fait que les Chinois ne créaient pas de l'emploi. Sassou l'a même dit à la télé en voulant me prouver le contraire. Il a donc imposé que des Congolais soient recrutés mais pour quel salaire ? Monsieur Sassou, soyons sérieux ! Dans notre propre pays, vous laissez les Chinois venir nous traiter en esclaves - alors qu'ils reçoivent des milliards ? Depuis 40 ans ?  Ils ont pratiquement tous les chantiers ; le ciment qu'ils utilisent est de mauvaise qualité, un ciment qu'ils font venir de Chine ;  pour preuve, de nombreux ouvrages qu'ils ont construits ont commencé à se délabrer : routes, bâtiments, etc. Ceux qui travaillent avec les Chinois et qui font grève sont vos compatriotes ! Vous devez défendre leurs intérêts et non les livrer à travailler 10 heures ou plus pour un salaire de misère. Il y a la pénibilité, la pollution, la mauvaise alimentation, tout cela affaiblit leurs organismes souvent déjà malades et vous laissez les Chinois maltraiter vos frères ? Ah, je me trompe : vous ne vous comportez pas en Congolais à dessein. C'est tout simplement irresponsable et monstrueux !

Un homme qui est à la tête d'un Etat prête serment et il promet de protéger son pays et ses concitoyens, entre autres. Le non respect de celui-ci relève tout simplement de la haute trahison. Denis Sassou livre le pays aux étrangers au lieu de protéger les intérêts du Congo ; c'est de la haute trahison. En laissant les Chinois maltraiter, réduire en servitude ses concitoyens, c'est encore de la haute trahison. Et je vous épargne le détournement de denier public, les assassinats, le rackettage en plein jour, les enlèvements, le manque d'eau et d'électricité, le système de santé chaotique, la faim, la soif, le chômage important des masses juvéniles, la descolarisation, la médiocre qualité de l'éducation, etc. Pendant ce temps, dans le clan Sassou&Nguesso, on construit des villas, on s'achète des voitures de luxe, on blague avec l'argent du pays. Il faut lécher le derrière des Sassou&Nguesso pour avoir un niveau de vie décent dans notre pays comme le disent de nombreux témoignages.


Je soupçonne Denis Sassou Nguesso d'aller en Chine créer des entreprises comme BCEG où il met des Chinois devant pour ensuite leur confier des marchés congolais. Il empocherait ainsi tranquillement les bénéfices ! Après tout, rien n'empêche une telle démarche : il suffit de créer société anonyme en y associant quelques Chinois et le tour est joué ! Sinon comment expliquer son silence face à la maltraitance des fils du Congo ?


Chaque ouvrier congolais devrait gagner au moins 3000 francs cfa par jour. D'ailleurs, je pense et je l'ai déjà démontré dans un article, qu'au Congo, le SMIC devrait être de 150 000 francs cfa.  Ali Bongo a bien imposé un SMIC au Gabon valable partout ! Ces ouvriers congolais sont des pères de famille qui doivent manger et nourrir leurs enfants - tout en faisant un travail épuisant. Que vous aimiez les Chinois, on s'en moque, que vous ayez des actions dans leurs entreprises, un jour, on mettra fin à de telles pratiques mais que vous livrez vos concitoyens à devenir les esclaves des Chinois, vous devriez avoir honte. Hélas, vous avez assassiné la honte et votre règne ressemble chaque jour qui passe pour des millions de Congolais à un cauchemar. Vivement que le jour se lève et que le cauchemar se termine !

 

 

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