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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 10:35

COMMENTAIRE : Franchement si c'était une plaisanterie, on en rirait mais ici, on se rend bien compte que Florent Gallaire n'est pas un plaisantin. Il a mis le Goncourt 2010 en téléchargement libre sous licence Creative Commons. Vous pourrez avoir plus de détails sur son blog à l'adresse suivante : http://fgallaire.flext.net/goncourt-2010-creative-commons/

L'auteur aurait pioché dans des textes de Wikipédia, l'encyclopédie libre, entre autres pour écrire son livre - sans citer ses sources, à ce qu'il paraît. En tout cas, cela n'empêche pas que le livre se soit vendu à plus de 300.000 exemplaires : un prix Goncourt boosterait n'importe qu'elle oeuvre, déjà que Michel Houellebecq est un grand écrivain. Côté téléchargement, il n'y en a pas des masses encore mais que d'ici la chose se sache et qu'il y ait des gens qui veulent faire l'économie de l'achat d'un Goncourt, il n'y a qu'à voir, d'autant que la téloche a fait une pub gratuite à Florent Gallaire et à son rôle de bon samaritain de la lecture gratuite !  La maison d'édition a porté plainte contre le blogueur, bien entendu et le téléchargement libre risque d'être suspendu d'ici là mais en entendant, le blog de Florent Gallaire est toujours fonctionnel. Pour le moment ! Il s'appuie sur une analyse du statut juridique de l'oeuvre pour lancer son offensive. Et si on le croit, il est presque certain de gagner le procès ! Qui sait ?  Vous savez que j'adore les livres. Aussi, cette affaire m'a beaucoup amusé. Le caractère public d'une information est une question qui va révolutionner l'information elle-même depuis que le numérique est venu mettre son grain de piment dans tout ça.

Tenez, c'est lui-même qui en parle le mieux et je cite (il y a des liens actifs dans son texte...) :


 

"La carte et le territoire : le Goncourt 2010 sous licence Creative Commons !

Pour une première c’est une première ! Le Prix Goncourt 2010, le plus prestigieux des prix littéraires francophones, a été décerné aujourd’hui à Michel Houellebecq pour La carte et le territoire. Or, depuis mon analyse du statut juridique de l’œuvre, nous savons qu’elle est sous une licence libre, en l’espèce sous licence Creative Commons BY-SA (Paternité-Partage des conditions initiales à l’identique).

Le Prix Goncourt 2010 est donc le premier grand prix littéraire à être décerné à une œuvre littéraire libre. Ou encore, La carte et le territoire est la première œuvre libre a recevoir un grand prix littéraire, a fortiori le Prix Goncourt."

 

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 13:17

Mes chers compatriotes, dans l'affaire des Biens Mal Acquis qui se profile, il y aura au moins une partie civile congolaise : votre serviteur, attaqué pour son militantisme par le pouvoir, a décidé depuis longtemps de se porter partie civile dès qu'un juge sera nommé pour que le pouvoir de Brazzaville ne dise pas qu'il n'y a pas de Congolais dans l'affaire.

Vous savez, je suis le seul Congolais à être attaqué en France par le pouvoir de Brazzaville. Après un premier procès que j'ai gagné, voici que le 3 janvier 2011, se profile le second mais n'ayez pas peur ! Je suis prêt. Il est donc naturel que le citoyen agressé visiblement à la face du monde par un pouvoir inique, injuste et illégitime, sur le plan judiciaire en France,  se porte partie civile et personne, je dis bien, personne, ne pourra m'en empêcher. Il est normal que celui qui prend des coups puisse les rendre - d'autant qu'il est attaqué injustement et le 3 janvier 2011, je donnerai la preuve d'un procès politique sous le couvert d'un procès civil...

Je suis totalement hermétique à toute sorte de pression et je ne suis pas influençable. Alors, votre serviteur sera de la partie car en ma qualité de citoyen, j'estime avoir un intérêt évident dans cette affaire. Ils ont été les premiers à fumer le calumet de la guerre. Je vous apprends que je vais être à ma deuxième bouffée aussi pour rattraper le coup. Vous comprendrez plus tard...

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 13:01
SASSOU ENTEND FAIRE PRESSION SUR PARIS POUR QUE LE JUGE DÉSIGNÉ SOIT LE MOINS MÉDIATIQUE  POSSIBLE
  
Sassou tance ses lobbyistes - Longtemps réfugié derrière la figure tutélaire de son beau-fils Omar Bongo, Denis Sassou Nguesso affiche en public une totale "zénitude". Mais, en coulisses, ses lobbyistes de tous poils - avocats comme journalistes - ont senti le vent du boulet. Pendant des mois, ils ont assuré au chef de l'Etat congolais que la plainte Sherpa/TI France n’aurait aucune suite… Emmené par le Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir) et le ministre des transports Isidore Mvouba, le gouvernement affûte maintenant sa stratégie. Brazzaville entend faire pression sur Paris pour que le juge désigné dans cette affaire soit le moins médiatique possible. Pour éviter toute surprise, les membres de la famille de Sassou disposeront désormais d’une "autorisation officielle de mission" avant tout déplacement en France. Du côté de l’opposition, la Plateforme congolaise contre la corruption et l'impunité (PCCI) de Benjamin Toungamani n'attend que la nomination effective du juge pour se porter partie civile. Ambiance.
Le Lion de Makanda sera lui aussi partie civile dès qu'un juge sera désigné : il est normal que le citoyen que le pouvoir de Brazzaville attaque soit en première ligne dans une pareille affaire...
 
SOURCE: LC

 

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 12:57

Regardons le contexte politique national et international pour voir s'il n'existe pas une opportunité pour que l'opposition se structure mieux, je parle de l'opposition intérieure, celle qui est représentée par le FPOC présidé par Mathias DZON, afin de barrer la route à ceux qui veulent confisquer le pouvoir au nord pour toujours. Je soutiens que le salut ne vient pas que de l'intérieur comme l'a prouvé le Général de Gaulle, j'affirme qu'il faut quil existe ne serait-ce qu'une embryon d'opposition interne qui au moment venu, doit faire la jonction avec l'opposition extérieure, elle-même dispersée, mal organisée, émiettée mais qui saura, je le crois, au moment opportun, se ressaisir pour former une plateforme commune. Nous y travaillons ardemment.

Mathias Dzon serait en résidence surveillée pour je ne sais quelle raison. Il faut tout même reconnaître le courage de quelques personnalités congolaises qui ont pris le parti de dénoncer - après avoir profité des largesses du pouvoir - le système inique qui brûle toutes les richesses nationales au profit d'un clan et cela sans vergogne.

Sur le plan national, les membres du Front savent pourtant que des réunions ont eu lieu à Owando pour envisager toutes les hypothèses possibles de l'après-Sassou. C'est un événement qui indexe la fragilité de la santé du gangster en chef. Le FPOC doit aussi examiner son comportement dans le sens où les événements prendraient de la vitesse. Elle doit préparer un plan de reconquête de la démocratie - éventuellement en soulevant le peuple et en le poussant dans la rue.

Il est aussi connu de tous que Sassou a l'intention de modifier la Constitution qui lui est devenue défavorable car il n'a pas droit à un troisième mandat et qu'à la fin du deuxième, il aura dépassé l'âge limite de 70 ans. Etre chef d'Etat sénile, Sassou l'envisage sûrement et nous savons tous qu'à 80 ans, un homme perd beaucoup de ses facultés intellectuelles et sensorielles ; ce qui fait que la relève s'opèrera de façon naturelle car celui qui sera à ses côtés aura eu le temps de maîtriser tous les rouages du pouvoir si ce n'est déjà fait. Déjà que présentement il ne fait que prendre l'avion pour représenter le Congo à l'étranger et s'occuper de ses vaches, de ses autruches et de tout son business autour d'Oyo...

Tout va mal et des épidémies jadis pratiquement éradiquées par la vaccination comme la poliomyélite reviennent à cause de l'insalubrité de l'eau  et des mauvaises conditions d'hygiène amplifiées par une très forte pluviométrie mais nous ne voyons pas cette opposition essayer de mieux s'organiser pour dénoncer les conditions de vie des populations. Elle devrait être plus combattive, plus rassembleuse, plus harangueuse mais elle ne fait rien. Sassou a récupéré le RDD de Yhombi et le MCDDI de Kolélas. Il ne lui reste plus qu'à faire main basse sur l'UPADS - qu'il a par ailleurs divisée pour annihiler les plus grands partis politiques nationaux - condition nécessaire pour tenir les populations.

Plus intéressant est le plan international. Sassou n'a pas au beau fixe avec l'Angola qui ne l'a pas invité au 35 ième anniversaire de son indépendance et un certain nombre de conflits existent sur le Cabinda et sur certains gisements offshore en haute mer. Avec Kabila, les choses vont mal : Sassou est accusé de soutenir la rébellion des mutins de l'Equateur. Les choses ne se passent pas trop bien non plus avec Ali Bongo. Quant à Paul Biya, nous savons tous qu'il y a comme une lutte d'influence entre les deux chefs d'Etat.

Ayant gardé le meilleur pour la fin, nous savons que les relations entre la puissance qui a ramené Sassou au pouvoir et le pouvoir de Brazzaville sont secouées par l'affaire des Biens Mal Acquis. Les hommes d'affaires français craignent d'ailleurs des mesures de rétorsion. Mvouba et le PCT parlent de "riposte" et il semble bien que quelque chose soit cassée entre la puissance et son ex-colonie. Nous savons que la France est une puissance et qu'elle saura au moment opportun tirer son épingle du jeu, riposter à la riposte congolaise. Espérons simplement que cette fois-ci, la rupture promise soit au rendez-vous. Il n'est pas impossible d'envisager des rapports bilatéraux gagnants-gagnants avec une France plus encline à respecter les intérêts de ses ex-colonies. C'est ça ou la Chine qui occupe déjà le terrain.

Le contexte politique est donc favorable aux forces de l'opposition si elles savent lire les signes du temps et s'engouffrer dans les brèches. Imaginez que Denis Sassou Nguesso n'ait plus le soutien de la France et qu'il soit en mauvais termes avec son entourage géographique. Une opposition habile travaillerait à exploiter toutes ces failles pour contre-attaquer demain car lorsque les événements vont se précipiter, il faut être prêt parce que nous pensons que le nord va utiliser l'armée pour se maintenir au pouvoir et l'armée ne peut réussir son coup que si les forces politiques sont faibles.

Sassou veut modifier la Constitution pour choisir se maintenir au pouvoir jusqu'à la mort et pour choisir son successeur, le cas échéant. Et si cette option ne fonctionne pas parce que le peuple s'en mêle et sort dans les rues, Sassou conseille de tirer sur les foules, de mettre en place un régime militaire, une transition, pour ensuite organiser des élections truquées que son successeur désigné remportera bien sûr. Personne ne croit qu'on va laisser Obami Itou diriger le Congo après Sassou. Les chances que ça arrive sont si minces que les ambitions dans le clan Sassou sont si énormes.

L'opposition doit mieux s'organiser et vaincre ses pesanteurs intestines liées aux egos de ses personnalités, avoir une meilleure lecture de la situation, s'organiser en conséquence, exploiter les failles du système et bondir sur l'opportunité de rétablir la démocratie dès que la situation s'y prêtera. Le temps urge ! A l'heure où le pouvoir de Brazzaville est si affaibli, c'est le moment où l'opposition doit prendre des forces là où Sassou en perd. Nouer et préparer de nouvelles alliances, pourquoi pas ? L'histoire est comme une locomotive qui arrive toujours à l'heure et gare à vous si vous n'êtes pas là au moment où il s'arrête devant votre destin. Elle ne s'arrête qu'un dizième de seconde !


 

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 13:31

Les institutions internationales s'appuient sur le droit international, celui-là même qui garantit aux chefs d'Etat africains une sorte d'impunité parce que non poursuivables pendant l'exercice de leur mandat et, pour avoir l'impunité absolue, il leur suffit de rester au pouvoir jusqu'à leur mort. Certes les crimes contre l'humanité sont imprescriptibles mais comment juger un mort ? La mort est en soi au plan physique le dernier des jugements. Dans le cas des Biens Mal Aquis, si les délits sont confirmés, il serait souhaitable de ne  restituer  les Biens Mal Acquis et l'argent détourné que si les gouvernements ont changé de main et que la démocratie ait vraiment progressé dans ces pays sinon cela correspondrait à restituer aux voleurs le butin volé.

Quand on regarde fonctionner les institutions internationales, on constate des aberrations garanties par le droit international comme l'existence du dollar qui ne tient plus sa valeur de l'or - de sorte que les Banques Centrales fabriquent de l'argent papier sur la base de rien, du néant. L'OMC asphyxie les pays en voie de développement en privilégiant les puissances industrielles en matière de commerce international.

Hélas, là où le droit international pèche le plus, c'est en matière d'argent car les monnaies traduisent un rapport de force et ceux qui ont la maîtrise de leur monnaie peuvent faire jouer la planche à billet quitte à dévaluer la monnaie ; ce qui favorise les exportations. Nous savons que pour un pays comme le Congo, la question de la dévaluation de sa monnaie dépend de la France, l'ancienne et toujours puissance coloniale.

La question de la monnaie est d'autant plus importante pour nous que la France continue à contrôler toutes les richesses qui sont produites dans ses anciennes colonies au travers du franc cfa (Colonies Françaises d'Afrique). Le droit international aurait dû prévoir qu'une ancienne puissance coloniale ne devrait pas contrôler les monnaies de ses anciennes colonies, les privant ainsi de leur liberté monétaire car il y va de l'indépendance globale de celles-ci et le colonialisme monétaire doit d'autant être combattu que la France prend la moitié de nos richesses dans des comptes d'opération qui ne sont pas justifiés. Les Banques Centrales africaines d'anciennes colonies françaises ne sont pas libres car la France dispose d'un droit de veto. Ce qui nous amène à minimiser la riposte du clan Sassou&Nguesso en rétorsion aux Biens Mal Acquis. Qu'importe à la France que ses anciennes colonies commercent avec qui elles veulent si au final elle prendra la moitié des revenus dans des comptes d'opérations ? Imaginez que la Chine consente un prêt financier de 100 millions de dollars à un Etat X, ancienne colonie française soumise au franc cfa et que pour des raisons de convertibilité, l'argent soit versé à la Banque de France qui n'en reverse que la moitié à la BEAC (Banque des Etats de l'Afrique Centrale) qui le donnera  ensuite  à cet Etat. Qu'on s'en souvienne : la France a bloqué l'argent du Congo sous Lissouba et ce dernier a dû faire intervenir les Américains pour s'en sortir. La colonisation créa un processus pour enrichir les pays colonisateurs et si après proclamation des indépendances, on constate, qu'un tel mécanisme existe toujours, on peut en déduire que la colonisation continue. Le droit international laisse des pays continuer à se faire plumer par leurs ex-toujours colonisateurs...

Il faut aussi revoir la question de bases militaires d'anciennes puissances dans leurs ex-colonies : il y va de l'indépendance militaire de ces pays. Un pays est indépendant s'il dispose de la souveraineté politique territoriale, de la souveraineté monétaire, de la souveraineté juridique, de la souveraineté économique et de la souveraineté internationale. C'est en examinant chaque élément composant la souveraineté que vous pouvez dire que tel ou tel pays est encore sous domination étrangère. Il n'est pas normal que le ministère des finances du Congo vienne prendre des ordres en France, par exemple. C'est la preuve que votre souveraineté économique, voire votre souveraineté juridique, est mise à mal et comment pouvez-vous vous prévaloir d'une souveraineté sans souveraineté monétaire ?

Au niveau de l'ONU, on se rend compte que les grandes nations comme les Etats-Unis, la Chine, la Russie, la France, l'Angleterre disposent d'un droit de veto qui est totalement injustifié ; ce qui fait que toutes les décisions qui se prennent dans cette institution doivent d'abord défendre les intérêts de ces puissances mondiales et on notera que l'Afrique, tout un continent, ne possède pas un seul membre permanent à l'ONU. Il est donc facile à une grande puissance de défendre un allié en pleine violation du droit international ; je ne vous citerai que le cas des Etats-Unis qui protègent Israël de sorte que ce pays n'a jamais respecté une seule résolution de l'ONU. Nous constatons par exemple que l'ONU est incapable d'empêcher ou d'arrêter les conflits - notamment sur le continent africain où ils sont les plus nombreux et les plus meurtriers.

Nous voyons le climat se détériorer et les premiers à en faire les frais sont les Africains. A ce niveau, les institutions internationales sont incapables de prendre les décisions qui s'imposent pour arrêter la détérioration du climat.  Un seul exemple : Copenhague. Il  faut noter que ce sont les Occidentaux qui ont détruit nos forêts pendant des dizaines voire des centaines d'années avant que les Asiatiques (Chinois, Malaysiens, etc) ne prennent la relève.

Nous déplorons aussi l'acceptation de gouvernements dictatoriaux par les puissances occidentales qui ne font rien pour aider l'Afrique à accéder à une véritable démocratie comme si elles poursuivaient l'esclavage du continent noir autrement. En favorisant des dictateurs, on rend un pays perméable à tous les appétits capitalistes et les dictateurs n'ayant pas la légitimité suffisante, passent leur temps à détourner le denier public et à vendre au sens matériel leurs nations aux étrangers.

Nous assistons actuellement en direct à la colonisation d'une grande partie de l'Afrique par la Chine, une colonisation monétaire au travers de la coopération. Dans Trente ans, la Chine aura transformé toute l'Afrique centrale en désert. Il faudra bien que les Chinois récupèrent au centuple les milliards de dollars qu'ils investissent en Afrique ! Comment protéger dans ces conditions les forêts du bassin du Congo ou du bassin de l'Amazone ? Il y a d'un côté le principe de non-ingérence qui valide même les régimes dictatoriaux en leur garantissant de ne pas se mêler de leurs affaires - même quand le sort de toute la planète est en jeu et de l'autre le droit international qui fait le jeu des puissances du monde. Qui peut empêcher les Chinois de détruire toutes les forêts du bassin du Congo ? Certainement pas l'ONU où la Chine possède un droit de veto !

Les institutions internationales fonctionnent mal car le droit international est bancal et  ne correspond pas à un certain idéal de salut planétaire et  de respect des droits de l'homme.  Nous devons donc réformer et le droit international et les institutions internationales qui sont amenées à l'appliquer - si nous voulons sauver le monde car dans une trentaine d'années, on aura épuisé les ressources de la mer, on aura détruit les forêts, déglingué le climat et voué à la famine tout un continent qui aura perdu la grande partie de ses terres fertiles en devenant un désert.

Nos institutions internationales ne peuvent pas réussir tant que la logique capitaliste sera la logique dominante et que la force sera au coeur des rapports humains au premier plan, devançant de loin le droit. Quand l'Afrique sera confrontée à la famine, il y aura une recrudescence des guerres et l'Occident risque d'ouvrir une brèche pour occuper à nouveau ce continent.

Nous sommes au XXIème siècle. C'est bien beau de croire que les choses peuvent changer par le simple fait de rotations terrestres autour du soleil mais si nous ne faisons rien, un jour, la terre redeviendra une planète morte par la faute de l'homme. Vous en doutez ? Nous nous y précipitons à vive allure !

Actuellement, la tendance est au regroupement en Europe ou en Asie. Seule l'Afrique n'a pas encore compris qu'il lui faut de nouvelles institutions plus à même de défendre avec force le continent le plus exposé aux appétits du capitalisme dont la fièvre a atteint la Chine qui ne tardera pas à devenir la première puissance mondiale. La Chine, une nation non démocratique finira par dominer le monde un jour et à ce moment-là, on se rendra compte que le droit international ne pourra pas protéger le monde de la volonté des Chinois à amasser des richesses, quitte à détruire toute la planète. Le désert est déjà à la porte des grandes villes chinoises.

L'Afrique finira par prendre le chemin des Etats-Unis d'Afrique comme une nécessité. Les réponses au niveau international se donnent en forme de grands ensembles, de blocs. l'Europe et les grandes puissances n'encourageront jamais l'Afrique à devenir un continent uni tourné vers lui-même car il y va de la survie des nations occidentales. C'est donc sur nous-mêmes qu'il faudra compter et comment faire si nos nations ne sont pas démocratiques ? La démocratie au niveau national reste le passage obligé pour aller vers les Etats-Unis d'Afrique qui amèneront l'indépendance monétaire, voire l'indépendance tout court.

Il est difficile de réformer un gros ensemble en même temps. L'astuce consisterait à en réformer les parties et ici, les parties renvoient aux continents. Cette réforme doit, bien entendu, tenir compte des différences culturelles car le monde n'est par culturellement monolithique. Cependant, on ne peut rien faire au niveau continental si au niveau national, les pays ne sont pas en phase les uns avec les autres. L'Afrique devra changer au niveau des nations avant de changer au niveau continental ; elle y est condamnée si elle ne veut pas disparaître car en matière de rapport de force, elle n'aura le poids d'un continent que si elle devient une institution continentale respectable à l'image de l'Union Européenne...

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 17:24

Nous venons d'apprendre sur TV5MONDE que des associations (certainement les mêmes) auraient déposé plainte contre Paul BIYA à propos de son patrimoine immobilier en Métropole. Il semble que les associations s'emploient à d'abord attaquer les chefs d'Etat d'anciennes colonies françaises qui sont si riches mais dont les richesses ne profitent pas aux populations. La voie de l'attaque associative est ouverte et le chemin d'avenir de tous ces chefs d'Etat qui croyaient venir impunément acheter des biens immobiliers en France est désormais LA JUSTICE. Si une certaine moralisation de la vie politique africaine peut provenir de l'action des associations car les peuples sont démunis face à de tels comportements délictuels, nous ne pouvons qu'applaudir car les Biens sont Acquis, Mal Acquis, en France et il s'agira de savoir comment ils l'ont été. Qu'on soit sérieux et que l'on admette que dans leurs pays d'origine, il n'y a pas moyen de coincer par le droit les chefs d'Etat criminels ou coupables de haute trahison. Si la solution n'est pas à l'intérieur, elle ne peut être qu'à l'extérieur. Association ou individu, qui peut porter plainte contre Denis Sassou Nguesso par exemple au Congo ? Nous avons affaire à une impunité fonctionnelle liée à un poste important, celui de chef d'Etat qui se communie en impunité juridique TOTALE et ce n'est pas acceptable.

Au-delà de ces plaintes, c'est l'impunité des chefs d'Etat en exercice qui est en cause : doit-on accepter l'impunité des chefs d'Etat même quand ils commettent les pires crimes dans leurs pays contre leur propre peuple au nom de l'exercice d'une fonction qui ne fait pas d'eux des dieux ? Cette disposition a certes des particularités en cas de crime contre l'humanité mais faille-t-il attendre que les populations meurent comme des mouches ou soient assassinées comme dans l'affaire des disparus du BEACH pour réagir ? Comment concilier justice et impunité des chefs d'Etat ? Doit-on accepter qu'un criminel qui aura réussi à se jucher au sommet du pouvoir se pare de l'impunité absolue ? Le Droit International doit être assurément remis en cause pour le salut des nations car les peuples où la démocratie n'a pas cours peuvent au moins être préservés si la justice internationale se montre sévère avec ceux qui ne respectent pas la vie humaine à quelque échelle que ce soit. Au tour de Paul Biya, président du Cameroun, et de certains membres de son clan,  d'avoir des insomnies...paul-biya.jpg

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 08:33

CONGO_SUITE1N0059.jpgCeux qui estimaient que l'affaire qui m'oppose au régime  politique de Brazzaville était  terminée vont être déçus. Le 3 janvier 2011, Le LION DE MAKANDA est convoqué au Tribunal Correctionnel de PARIS. Je m'y suis préparé depuis longtemps et contrairement à monsieur Denis Sassou Ngueso qui a sorti derechef la vuvuzela du PCT pour éviter un procès, je vais m'y rendre avec joie et cette fois-ci, je vais en faire une tribune. De nombreuses affaires concernant le pouvoir sont en suspens comme l'affaire des disparus du BEACH, l'accident du DC10, d'UTA, l'affaire des Biens Mal Acquis encore au stade de l'enquête, etc. Pendant qu'on attaque le pouvoir de Brazzaville, lui se focalise sur un seul homme comme un symbole : votre serviteur, le LION DE MAKANDA et cette fois-ci, c'est bien en tant que LION DE MAKANDA MWAN MINZUMB que la plainte est libellée dans le texte qui m'annonçait qu'elle était recevable par la Juge d'Instruction.

J'attends la convocation et compte me défendre tout seul : je vais transformer le procès en Tribunal Politique car n'en déplaise à certains qui en font une question d'honneur, estimant que je n'ai atteint l'honneur de personne, C'EST UN VRAI PROCES POLITIQUE. IL FAUDRA QUE LE POUVOIR EXPLIQUE POURQUOI JE SUIS LE SEUL A ETRE POURSUIVI. Si j'avais inventé une information en sachant qu'elle était fausse pour diffamer quelqu'un le procès aurrait un sens ; or, ici,  il s'agit d'une information que de nombreux sites ont publiée sans être poursuivis et que j'ai reprise - après avoir reçu un mail. PERSONNE NE ME CITE COMME SOURCE DE L'INFORMATION ET TOUS CEUX QUI L'ONT PUBLIEE LA TIENNENT DE LA MÊME SOURCE. Vivement le 3 janvier 2011. On ne jette des pierres que sur un arbre qui porte du fruit et celui qui jette la première pierre doit avoir plus faim que les autres.

Le 3 janvier est un lundi. J'attends la convocation. Je vous la mettrai en ligne pour que vous en preniez connaissance.

Comment monsieur Denis Sassou Nguesso peut-il encore se dérober à la justice française quand dans mon cas, pour une affaire qui concerne le monde virtuel, une affaire congolo-congolaise, le pouvoir par le truchement d'un individu, porte plainte en France ? Ou la justice française n'est pas compétence dans des problèmes congolo-congolais ou elle l'est et de surcroît pour des délits commis sur son territoire car l'affaire des Biens Mal Acquis concerne bien des comptes bancaires et des immeubles du clan au pouvoir au Congo ICI en France. D'ailleurs, certains me font remarquer que dans le cas des Biens Mal Acquis, nos lois sont des pâles copies de la justice française et qu'elles disent qu'il faut déclarer ses biens... Nous avons tout repris de la France et de sa juridiction y compris la loi d'Association 1901 ! Que mes procès fassent jurisprudence !

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 07:09

Ceux des citoyens congolais qui disent que les choses vont mal sont-ils des mauvais citoyens et ceux qui disent que tout va bien alors que les choses vont mal sont-il des bons citoyens pour autant ? Ici, l'objectif n'est pas d'opposer par une dichotomie tronquée ceux qui pensent que tout est est noir à ceux qui disent que tout est blanc. Il doit y avoir une juste mesure à déterminer par l'analyse.

"tu reviens au pays, comment vont les choses là-bas ?

-Tout va bien. C'était des vacances chouettissimes ! "

C'est le point de vue d'un "parisien" qui est allé s'enfiler de petites minettes et qui a passé le clair de ses nuits dans des boîtes de nuit et qui n'a pas fait attention aux conditions dans lesquelles vivent ces concitoyens. Il a acheté son groupe électrogène et buvait son eau Mayo pendant toute la durée de sa visite et a eu le temps de négocier quelques affaires pour ses prochaines vacances. Il y a aussi ceux qui disent : "on va bientôt résoudre les problèmes d'électricité" - alors que le pays, plongé dans l'obscurité, est toujours victime de délestages sauvages et que le chômage atteint des records, et que dans de nombreux domaines, les choses vont de mal en pis : éducation, urbanisation, démocratie, routes, aménagement du territoire, etc. On peut nous reprocher parfois de tomber dans le catastrophisme tandis que certains sont dans un positivisme idéologique - parce qu'il faut soutenir le pouvoir pour bien se faire voir ou parce que sa situation personnelle est bonne. Naturellement, ceux qui trouvent leur compte au Congo estiment que tout va bien MAIS POUR EUX ET NON POUR TOUS ! Quelle est la juste mesure entre l'intérêt individuel et l'intérêt collectif ? Dois-je estimer que les choses vont bien dans tous le pays parce que j'ai une somptueuse villa, que je profite du système inique mis en place par le clan Sassou & Nguesso ou devrais-je admettre que le niveau de l'ensemble social doit aussi augmenter en même temps que j'accumule des milliards ? Et ne devrais-je pas mettre mes  milliards mal acquis au service de tous afin d'élever le niveau de vie de ma société ? C'est qu'ailleurs, l'initiative privée est source de progrès et d'innovation.

Il y a ceux qui sont pour le statu quo et ceux qui prônent le changement. Les deux positions semblent à première vue inconciliables. On peut être pour le statu quo de sa situation personnelle et être pour le changement social, collectif. Nul ne peut nier qu'il y a une différence entre le Congo d'il y a 50 ans et celui de 2010 mais la question est la suivante  : s'y sent-on plus heureux aujourd'hui qu'il y a cinquante ans dans l'ensemble du pays ? Il y a des indicateurs qui ne trompent pas comme les décès ou l'état des villes, entre autres. Le budget du Congo de 2010 est de loin plus important que celui de 1960 et on aurait pu croire que cet accroissement se traduirait par un bien-être, un mieux-être collectif. Or, on voit que pour réussir au Congo, il ne suffit pas d'être brillant, d'avoir des compétences : il faut entrer dans un système de clientélisme vis-à-vis du pouvoir d'Etat qui a été privatisé et dont les parents d'un dictateur occupent tous les grands postes de décision. Au Congo, on vous dit : "Il faut être parrainé", un langage qui emprunte à la franc-maçonnerie qui a pris ses quartiers dans tout le pays.

Non pensons qu'il y a un citoyen sous l'individu que je suis et si l'individu est satisfait de sa situation personnelle, il ne faut pas qu'il laisse mourir le citoyen qui est en lui au risque de laisser mourir le pays. Donc, nous autres, au risque d'être mal vus du pouvoir et de ceux qui soutiennent le pouvoir, avons pris la plume pour dire ce qui ne va pas car ce qui va bien et peu de choses vont bien, nous n'avons pas besoin d'en parler ! Si l'individu que je suis mange tous les jours, que doit penser le citoyen que je suis de celui qui a faim, de celui qui est malade et qui aurait pu être soutenu par l'Etat qui brade nos richesses au lieu de mettre en place un système de sécurité sociale performant ? Nous pensons que l'Etat agit certes mais que nous avons le devoir d'évaluer son action à la hauteur de ses moyens. Hélas, quand nous regardons les richesses du Congo accumulées depuis cinquante ans, nous ne voyons pas dans la réalité la traduction matérielle de celles-ci. Il y a des infrastructures collectives, des institutions comme l'école, l'hôpital, etc qui ont  perdu en qualité. Quand nous comparons avec celles qui ont existé il y a cinquante ans, nous voyons que le niveau a reculé. Alors n'y a-t-il pas moyen que le citoyen que je suis dise aux autorités illégitimes ou non que les choses vont mal ? "Ah, le Lion de Makanda salit l'image du pays !" Entendez  que pour le pouvoir et ses fans, tout citoyen doit toujours soutenir son pays - même si on assassine, même si on laisse mourir les enfants de faim, de soif, que le virus poliomyélite revient et que le patrimoine et les comptes bancaires du clan au pouvoir grossit sans justification ? Bon sang, l'individu que je suis parce que je suis citoyen, devrais-je être pour autant contre mon pays en soutenant aveuglément son Etat qui le détruit depuis cinquante ans ?

Ma critique est comme un défi que je lance au système en disant : "prouvez-moi que j'ai tort en démontrant que les choses vont mal en les améliorant". En fait, je rends plus service à mon pays que celui qui dit que tout va bien car moi, je le pousse vers le haut comme lorsqu'on dit à un enfant : "Tu as eu 10 sur 20 ; c'est bien mais ne vois-tu que tu peux corriger ceci ou cela et avoir 17 sur 20 ? Bref, ne peux-tu pas t'arranger pour viser l'excellence, c'est-à-dire 20 sur 20 en utilisant au mieux tes ressources, tes capitaux ? ". Le critique est comme un entraîneur qui pousse sans cesse les capacités de son pays à aller plus loin. L'individu qui est en moi doit donc s'il aime vraiment son pays réveiller le citoyen qui est en lui car si le citoyen qui est en moi meurt, comment pourrions-nous être une nation, une république ? C'est vrai que mes mots sont durs, ma plume acerbe mais elle est à l'image de la réalité que je critique que je décris. Non, LDM ne salit pas l'image du pays car le pays est sale d'une saleté physique et mentale ; LDM lui demande d'aller se laver pour que les autres pays du monde ne se moquent pas de sa puanteur.

Quand l'individu vend son pays aux étrangers pour satisfaire juste sa réussite personnelle - alors qu'il a prêté serment de servir la nation, il trahit le citoyen qui est en lui et ipso facto joue contre sa propre nation. Les positivistes zélés ne doivent pas trouver que les choses vont bien quand elles ne reflètent que leur existence car la sphère individuelle est privée et mieux vaut dire : le pays va mal mais moi, je m'en sors. Comment ? En détournant ? En sacrifiant la nation ? En se corrompant ? En corrompant ? En perdant son âme ? En Europe, les riches tirent leur pays vers le haut et ne l'enfoncent pas dans les profondeurs de la honte en regardant la saleté du haut de leurs villas à cinq niveaux avec deux sols et des bunkers.

Vous savez que lorsqu'un jour, je donnerai un satisfecit au gouvernement, ce jour-là, il y aura eu un progrès irréversible, un pas de franchi MAIS POUR TOUS ! Alors, pendant que Pointe-Noire et Brazzaville sont dans l'eau et que le spectre de la polio terrorise mes frères, laissez-moi crier : " AU FEU ! LE PAYS BRÛLE !" " AU SECOURS, LE PAYS SE NOIE !" Si tu n'as pas compris ce texte, c'est que l'individu que tu es a assassiné le citoyen congolais qui vivait en toi. Kiadi mingi...

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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 20:09

Nous mettons en ligne une série de photos de la capitale économique du Congo sous l'eau. D'aucuns ont fait allusion à une Venise noire mais Venise n'est pas sous l'eau mais sur l'eau.. Jamais le Congo ne réalisera la prouesse d'une Venise, ville construite sur les eaux. Venise défie les éléments en démontrant que l'homme peut vaincre les éléments en lui imposant une cohabitation maîtrisée. Dans le cas des photos que vous allez voir, c'est plutôt le triomphe sauvage des éléments qui donnent libre cours à  leur déferlement. L'image ou l'allusion  n'est donc pas appropriée. Pointe-Noire est une ville qui coule, une ville qui se noie, faute de canalisations. La gestion du drainage des eaux n'a pas été  prise en compte lors de la construction des routes (il faut bien détourner de l'argent sur quelque économie) et de nombreuses constructions parce que le terrain est moins cher, sont en zone inondable. Face au déchaînement des éléments, il pleut plus souvent et plus en abondance. Le changement climatique additionné à des routes sans canniveau, sans système de drainage des eaux donne des images de déluge. Si ça continue, on va finir par construire des maisons sur pilotis en pleine ville. Regardez et jugez par vous-mêmes. Certains reconnaîtront peut-être certains sites. Nous avons déjà mis des photos de Brazzaville sous les eaux. Voici Pointe-Noire, ville inondée.

Ceci montre une urbanisation désordonnée non planifiée et le spectacle du désarroi des populations est palpable et on se demande comment il n'y a pas de victimes quand il pleut de la sorte. Soulevons qu'il est facile de comprendre pourquoi l'eau est polluée jusqu"aux puits qui fournissent l'eau des bâches à eau. Quand vous additionnez la pluie à la saleté, vous obtenez une large diffusion des bactéries et des virus ; ce qui explique la résurgence de la poliomyélite. L'eau draine les matières fécales, vu que les WC sont des trous qui ont fini par déverser les fèces dans les rivières, dans les puits de forage, dans les puits ordinaires, etc. C'est un problème qui concerne à la fois l'urbanisation et les travaux publics, notamment le plan cadastral de la ville et la santé publique avec la prolifération des microbes, des virus et des moustiques.

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"Il faut mouiller le moteur" comme on dit : "il faut mouiller le maillot", une nouvelle expression qui va bientôt entrer dans le langage courant si les taxis sont obligés d'affronter la flotte pour travailler. Quand tout va mal dans un pays, même les éléments sont contre vous et vous montrent que vous devez vous bouger le derrière pour changer la situation politique !

Venise-a-Pointe-Noire-2.jpgLa propension à l'achat de 4x4 s'explique : comme les voitures ne peuvent être amphibies, il faut qu'elles soient en hauteur et en puissance pour rouler dans la flotte- en fait, pour rouler dans toutes les conditions. Il y a un marché de 4x4 à développer. General Motors devrait penser à installer une usine au Congo et je ne plaisante pas en disant cela !

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Le petit business des porteurs de personnes qui ne veulent pas se mouiller est florissant ; ce qui montre que le déluge fait tout de même des gens heureux qui exploitent la situation. Le moustique fait pareil, le virus de la poliomyélite aussi !

 

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  Cher monsieur TOYOTA, à quand le 4x4 amphibie ? Ah, si tu pouvais inventer carrément des voitures volantes, sache que nous avons des milliards sous le matelas qui veulent être dépensés à bon escient...

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  Observez la vetusté de la tuyauterie sous ce pont. Si ces tuyaux transportent de l'eau, vous pouvez en déduire sa qualité. L'Etat congolais sait-il qu'il faut changer les tuyaux de temps en temps ? On peut faire de l'économie sur tout mais on ne peut et ne devrait pas faire de l'économie sur la qualité de vie - surtout s'il y va de la santé publique.

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  Observez les habitations ci-dessus. Elles n'observent pas les normes de sécurité relatives au lit de crue d'une rivière qui exige en matière d'habitat et de construction une distance de sécurité supplémentaire pour éviter que les maisons ne soient inondées. C'est une question à la fois d'ordre foncier et administratif. Foncier parce que l'anarchie de la vente des terrains existe avec des propriétaires fonciers autoprolamés qui ne sont pas encadrés et qui se contentent de vendre tout et n'importe quoi - même des terrains submersibles. Administratif parce que le ministre Pierre Mabiala des affaires foncières a avoué que le Congo ne possédait pas de plan cadastral national. Construire à moins d'un mètre d'une rivière est une négligence grave qui pourrait s'avérer dramatique. S'il pleut en pleine nuit, il faut surveiller la montée des eaux et si vous dormez profondément, le drame peut arriver. Nul ne sait quand il va pleuvoir ou combien de temps va durer l'ondée.

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  Prenons cette image qui vous paraît si innocente et même tragique mais poussez loin votre imagination : si l'habitation est dans l'eau, c'est que le sanitaire, le wc, le trou creusé dans le sol, est aussi dans l'eau et les matières fécales flottent et seront charriées dans les cours d'eau et dans les puits si bien que l'expression "boire sa merde" a un sens plein au Congo. C'est triste mais là c'est le scientifique écolo qui parle et je sais que vous savez que mon analyse est pertinente. Un peu de physique, un peu de cynétique, de chimie aussi et puis hop, vous avez de la merde dans votre eau ! Merde !

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Result2-VP-22.JPGLe Christ marcha sur l'eau mais ici, visiblement, son église prend l'eau et aucun miracle n'est possible pour faire surnager l'Eglise de Pointe-Noire. Il faudra redoubler de prières car Dieu est devenu sourd sur les bords...

 

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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 21:43

Je viens de compiler deux vidéos des interventions des membres du PCT et du gouvernement à propos de l'affaire des Biens Mal Acquis. La danse des Bonobos des prêtres évangélistes du PCT traduit la peur viscérale de monsieur Denis Sassou Nguesso qui oublie qu'il existe une voie diplomatique pour interpeller un Etat en cas d'affaire politique impliquant deux Etats. Si Kensington a attaqué l'Etat congolais, ici la justice française ne s'intéresse qu'à Denis Sassou Nguesso et à sa famille. Les Congolais et le Congo sont dans cette affaire les véritables victimes. Le désordre ambiant témoigne de la peur : on va fouiller dans une vie de magouilles et de détournements et le clan Sassou & Nguesso s'affiche en victime - alors que la victime ici, c'est le peuple congolais.

Il ne suffit pas que monsieur Ngoma du PCT dise que le Congo est riche ; encore faut-il que ces richesses profitent à tous les congolais et non à quelques-uns, selon la proximité sanguine, identitaire ou selon le degré d'aplatissement, de soumission.

C'est une affaire de corruption qui si elle est établie, se passe en France et relève de la justice française et non de la justice congolaise. De toute façon, il faut que les griots du PCT et les membres du gouvernement se rappellent au souvenir de l'existence d'une justice internationale. Ce n'est tout de même pas au Congo de juger un délit qui a été commis sur le sol français et qui concerne monsieur Denis Sassou Nguesso et non le chef d'Etat autoproclamé du Congo : il ne s'agit pas de villas appartenant au Congo ou à l'Etat congolais mais à monsieur Denis Sassou Nguesso et à sa famille. L'immunité présidentielle ne prévaut pas dans ce cas...

S'il existait une vraie justice au Congo, on se serait passé de celle de la France. Il vous suffira de vous souvenir du procès des disparus du BEACH avec tout le monde non coupable - alors qu'ils avaient tous les mains encore rouges de sang. Or, l'indemnisation des victimes est un aveu criminel. Il est évident que Sassou veut éviter un procès car l'affaire est encore au niveau de l'enquête ! Les juges et enquêteurs français ont déjà farfouillé dans les comptes du clan et ils vont poursuivre de plus bel. Les imprécations faussement communistes n'y changeront rien. Le chien PCT peut aboyer mais il ne peut mordre : la caravane de la justice est déjà passée...

 

LA VIDEO A RETROUVE LE SON : NOUS AVONS ENCODE AVEC UN AUTRE LOGICIEL....

 

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