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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 09:42

 

COMMENTAIRE : C'est un article qui m'a été conseillé par une lectrice de DNCB.  Nous vous le disons à chaque fois que l'occasion se présente : ne croyez pas aux foutaises de ceux qui comme  Denis Sassou Nguesso prétendent lutter contre la déforestation pour sauver le climat. En réalité, seuls l'intéressent les milliards qu'on lui donnera pour la sauvegarde des forêts par les organisations internationales, milliards de francs cfa qu'il mettra dans la poche tandis que le massacre des forêts continuera jusqu'à la désertification. Dans cette affaire, il n'y a aucune transparence.

De plus, les sociétés privées font la loi au nom du droit de propriété des concessions forestières. Et avec ça, des sociétés comme la Congolaise Industrielle des Bois (CIB) qui rasent des forêts  ont des certifications ! Le jour où l'Etat congolais décidera de gérer et de transformer lui-même son bois, on pourra en parler et des forêts et du climat et de tout le reste. Un citoyen français un peu trop curieux est arrêté et on lui conseille de la part de son consulat "d'en rester là", ce qui veut dire qu'au niveau international, la messe de la disparition de nos forêts est déjà dite et entendue.

Je sais que nous vivons dans un monde dirigé par des fous qui essaient de transmettre leur folie à toute l'humanité pour paraître normaux. Si nous laissons faire le capitalisme et le libéralisme, ce sont les Africains qui disparaîtront les premiers. ILS NE VEULENT PAS SAUVER LA PLANETE. ILS SE FICHENT DU CLIMAT. SEUL COMPTE LE PROFIT. Quelle importance que la CIB soit une entreprise danoise ? Ce qui importe, c'est qu'elle a le droit de détruire la forêt congolaise sur 1,3 millions d'hectares avec l'autorisation de cet idiot de Denis Sassou Nguesso....

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Pokola, c'est la vitrine du Congo et des coupeurs de bois, le triomphe de l'exploitation forestière industrielle « durable » sur la pauvreté.
La Congolaise industrielle de bois (CIB) a même obtenu la certification FSC (Forest stewardhip council), le précieux sésame qui est censé garantir aux clients soucieux d'écologie que leur bois vient d'une forêt gérée de façon responsable et participe au développement des populations locales. La transparence est l'un des principaux critères pour obtenir le label.

A Pokola, les journalistes et les ONG sont donc bienvenus. Officiellement. Autorisé à filmer à l'intérieur de la plus grande concession forestière industrielle du bassin du Congo, aujourd'hui en crise, on m'a empêché, manu militari, de rencontrer les villageois. Une enquête qui gêne même les autorités françaises.

Jusqu'au début des années 1970, Pokola n'était qu'un petit village de pêcheurs perdu dans l'immensité de la forêt congolaise. Aujourd'hui, c'est « un îlot de prospérité dans un océan de misère », pour reprendre l'expression d'un cadre français de le CIB, entreprise forestière.

Routes, logements, dispensaire, eau potable, l'électricité… Pokola doit tout à l'entreprise. Le village est devenu une ville où vivent aujourd'hui plus de 10 000 personnes.

Quand l'exploitation industrielle des forêts montre son vrai visage

Cela fait maintenant plus de six ans que je travaille dans le bassin du Congo avec les Amis de la Terre pour surveiller et dénoncer les dérives de l'exploitation forestière. Je savais que la situation était explosive à Pokola.

La CIB, c'est un Etat dans l'Etat : une concession forestière de plus de 1,3 million d'hectares, contrôlée par une multinationale danoise, DLH. Prétextant la crise économique, le groupe DLH a imposé en décembre 2009 le licenciement de 650 personnes, soit la moitié du personnel.

Avec les familles, plus de 3 000 personnes se retrouvent perdues dans la forêt, à 900 km de Brazzaville, sans emploi ni moyen de subsistance. La multinationale veut vendre cette concession, les employés et les personnes licenciées qui attendaient la reprise se sentent trahis. La tension monte d'un cran. La vitrine de l'exploitation forestière industrielle durable est en train de se fissurer.

Dès les premiers contacts avec la CIB, j'ai vite compris que nous n'étions pas les bienvenus. Pour traverser la rivière Sangha, on doit prendre le bac privé de la CIB : 150 euros. A Pokola, devant l'entrée de l'usine, nouvelle tentative de racket. Le grand patron, Mr Schwartz, me plante le décor :

« Vous savez la CIB est une entreprise privée et nous ne pouvons pas interférer avec les services de l'Etat. »

 

Ici, il y a deux catégories de citoyens : les travailleurs et les autres. Les travailleurs de la CIB habitent de jolies petites maisons avec électricité, télévision et eau, et les autres vivent à la périphérie dans des baraquements de fortune.

En garde à vue, l'entreprise veille

Nous partons visiter un chantier en forêt et cherchons des personnes licenciées qui voudraient témoigner. En chemin, nous avons la chance de croiser des gorilles, meilleurs ambassadeurs de la CIB.

C'est ici que France 3 est venu filmer « C'est pas sorcier : en route pour la jungle » avec le soutien de l'Agence française de développement (trop heureuse de faire la promotion de l'exploitation industrielle des forêts). C'est ici aussi que Jean-Louis Borloo, alors ministre de l'Ecologie, est venu pour montrer qu'il entendait s'engager dans la lutte contre la déforestation.

Arrêtés au saut du lit, nous nous retrouvons au poste de police pour un motif obscur et fluctuant. Nos ordinateurs et caméras sont saisis. On laisse faire, les vraies bandes scotchées autour des jambes. Le flic nous regarde et jette un glacial « la CIB vous a abandonnés ».

On nous fait comprendre qu'avoir essayé de parler avec des personnes licenciées est une menace pour la sécurité de l'Etat. Un informaticien de la CIB vient copier nos fichiers.

Lors de la garde à vue, je prétexte un malaise pour aller chercher un médicament et j'alerte le bureau en France, qui obtient notre libération grâce à l'intervention du consulat.

« Faire preuve de sagesse »

Le soir, Mr Scharwtz, le grand patron, nous invite à sa table. La langouste a du mal à passer, nous demandons juste à rencontrer ceux pour lesquels nous sommes là…. Et face à ce refus, allons arrêter le reportage.

Il nous reparle des gorilles, de France 3… Ah, eux au moins, ils ont fait du bon boulot et montré ce qu'était la gestion durable des forêts !

De retour en France, je découvre avec stupeur l'e-mail envoyé par le consulat. En clair, l'exploitation industrielle des forêts du bassin du Congo n'est pas critiquable. Voici les conseils du consul adjoint :

« Il est souhaitable que les intéressés fassent preuve de “sagesse” et restituent les documents demandés, auquel cas l'affaire devrait en rester là. »

par Sylvain Angerand

 

Exploitation_Forestiere.jpg

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 09:11

COMMENTAIRE : LA REVOLUTION CANTONA SERAIT-ELLE EN MARCHE ?

Nous l'avons toujours dit : Le système bancaire mondial international est une arnaque internationale qui ne tient que parce que les peuples et les nations y consentent. Aucune banque ne devrait être privée. Seuls les Etats devraient avoir le droit de brasser l'argent des citoyens. Cet esclavage par l'argent n'a que trop duré. Il faut y mettre fin. Le monde n'a jamais exigé un nouveau système bancaire. Si on abat le pouvoir des monnaies actuelles, on invente un nouveau monde...

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Non à la dette-racket……7 décembre….. Appel international ……  Libérons la monnaie des intérêts

 

Opération Monnaie-Vérité 

Dans 20 pays, retirons de l’argent de nos comptes bancaires :

démontrons qu’il n’y a que 5% de billets et de pièces…pour 95% d’argent électronique gratuit !

 

Quand les émissions de billets dépendaient des réserves d’or,

 les prêts bancaires étaient payants

Aujourd’hui, les prêts bancaires ne dépendent plus de l’or, les intérêts sont du vol

 

A 18 h, tous les 7 du mois, rassemblons-nous sur les places publiques.

A Nantes, à 18 h, place Royale, mardi 7 décembre,

 

Les banques n’auraient plus assez d’argent… Faute de crédits, des régions entières sombrent dans la misère. Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, France...le chômage explose. Ecoles, hôpitaux, transports…les services publics sont démantelés. Et pourtant, en 1945, une France, en ruine, s'équipa de services publics uniques au monde. S’inspirant du Conseil National de la Résistance, le gouvernement du général de Gaulle ordonna à la Banque de France d’accorder à l’Etat des prêts à taux zéro. A l’intérêt privé des banques, on préféra l’intérêt général. Le gouvernement contrôlait les taux pour les entreprises et les particuliers.  

Au cours des siècles, avec le développement du commerce, l’or, devenu trop rare, ne pouvait plus garantir le papier-monnaie. En 1914, de nombreux états abandonnèrent l’étalon-or. La production de monnaie était devenue quasiment gratuite (papier et pièces en métal vulgaire). Malgré cela, les banques continuèrent à prendre des intérêts comme du temps de la garantie-or...

 

 Pendant 28 ans, de 1945 à 1973, la France ne connut ni déficit, ni dette publique !!! Mais la loi Giscard du 3 janvier 1973 obligea l'Etat à emprunter auprès des banques privées…en payant des intérêts ! Depuis cette date, déficits publics et « dette-racket » ne cessent de grossir. Une trentaine d’années après, Giscard d’Estaing intégrait cette loi dans  le Traité constitutionnel européen...

 

Depuis l’abandon de la parité-or, une banque ne peut plus manquer de cet argent, si facile à créer sur ordinateur. Pas de vraie crise monétaire, mais un asservissement de l’économie aux profits bancaires. Quand les entreprises ne peuvent pas vendre une partie de leurs productions pour payer les profits bancaires, les banques coupent les crédits. Des produits de première nécessité ne sont plus fabriqués, car non rentables. Résultats : faillite et chômage en Europe, émeutes de la faim en Afrique.

   Les banquiers osent encore appeler « loyer de l’argent » : les intérêts. Des intérêts qui datent de l’époque où les clients payaient un loyer pour le coffre qui contenait l’or correspondant aux billets prêtés. Aujourd’hui, plus d’or, plus de coffre mais toujours des intérêts…Des intérêts qui augmentent, en moyenne, de 33 % les prix à la consommation !!! Qu’importe les vies brisées au nom d'intérêts privés.

 

Egalité de tous devant l'emprunt.

Exigeons une loi pour une banque de service public, avec prêts à taux zéro

(Pour les Etats, les entreprises et les particuliers)

 

Pendant 28 ans, la France de la Résistance a imposé sa loi aux banquiers, ce pays a construit des services publics uniques au monde. Entrons en résistance mardi 7 décembre, retirons de l'argent de nos comptes bancaires (chacun selon ses moyens). Pour faire éclater la vérité, plaçons les banques dans l’impossibilité de fournir la quantité de billets demandée.

Le système bancaire ne court aucun risque, ces billets ne sont que papier !

Répétons l'opération autant de fois qu'il le faudra jusqu'au vote de la loi. Nous sommes des milliards, ils sont une poignée. Les profits bancaires sont la cause première de la misère du monde. La vérité sur la monnaie, un espoir pour l’humanité.

Eric Cantona sera le bienvenu place Royale, à Nantes, la ville de  son appel dans Presse-Océan

Alain Vidal,Libérons La Monnaie, Nantes-le Pellerin (01/12/10)

 

Pour une économie dans le respect de la planète et des humains

 Lisez les propositions de Libérons La Monnaie

http://liberonslamonnaie.blogspot.com/

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 20:37

Taser

Il était venu  chercher le confort d'une nouvelle vie, d'une existence moins rude mais trois coups de Taser (3 x 50.000 volts) plus tard selon un témoin (source AFP), un jeune Malien de 38 ans est mort. C'est dans un cercueil qu'il retournera au Mali. La France elle compte un clandestin et un immigré de moins. Brice Hortefeux est déjà monté au créneau pour défendre la police et nous savons comment se terminera l'enquête de la police des polices qui est après tout une police comme une autre. Et entre polices, la cécité est de règle...

J'ai une boule indéterminée au coeur comme un sentiment étrange qui me donne l'impression d'un malaise parce que nos vies noires sont liquidées au rabais comme si eux n'ont jamais été vivre ailleurs. Les droits de l'homme ? De quel homme s'agit-il ? Homme de quelle couleur ? Oui, il était en situation irrégulière mais méritait-il de mourir ? La gâchette du Taser serait-elle plus facilement "shootable" face à un certain type d'homme - de sorte qu'on en use à l'excès ?

Nombreux sont ceux qui ont attiré l'attention des hommes politiques sur l'usage du Taser mais il a fallu qu'un Noir meurt pour que le débat reprenne un peu de vigueur.

Le fait qu'on réduise le nombre de coups à deux montre qu'on sait que trois coups étaient mortels. J'ai mis dans le premier paragraphe au niveau de (source AFP) un lien pour que vous lisiez le témoignage du voisin qui a vu la police tirer trois fois du trou de son judas. Il s'agit de savoir si on peut savoir combien de fois l'arme a été utilisée car le fait de dissimuler le troisième tir est louche et pourrait signifier qu'on connaissait les risques d'un tel excès. Certes, le travail de la police est difficile et que l'on affirme que l'homme se débattait mais comment comprendre que de nombreux policiers ne puissent pas maîtriser un seul homme ?

J'éprouve un sentiment de solitude couplé à une térébrante envie de pleurer. Comme si quelque part de ma noirceur était atteinte par sa mort. Si les Droits de l'Homme n'ont pas pris la peine de définir l'Homme en question, il faut craindre que si nos épidermes noirs sont exclus de la définition de l'Homme dans "Droits de l'Homme" que nous n'ayons aucun Droit sur cette terre face à ceux qui se considèrent comme l'étalon de l'Homme parce que celui qui définit le Droit est probablement l'Homme supérieur par excellence et même ses erreurs sont excusables quand elles sont commises sur ceux qui n'entrent pas dans une certaine définition de l'Homme. Vous avez tout compris : à l'issue de l'enquête, aucun policier ne sera inquiété au nom d'une certaine justice dont j'ai peur de deviner la couleur...

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 09:19

COMMENTAIRE : Nous n'avons pas lu le dernier livre de Pierre Péan mais nous savons tous qu'il était incendiaire à la réaction par exemple d'un Kouchner, ministre de son Etat, à l'époque dont la collusion entre affaires publiques et affaires privées était dénoncée. Voici qu'un ami fidèle m'envoie un texte qui révèle ce que Denis Sassou Nguesso aurait dit à propos de Paul Kagamé et de Joseph Kabila. Si les deux intéresssés ont lu ou se sont fait traduire le passage concerné, il est prévisible que la connaissance de tels propos encornent encore un peu plus des relations diplomatiques basées sur la suspicion réciproque. Ce WIKILeaks à la congolaise n'étonne personne et on peut en déduire que Denis Sassou Nguesso méprise Kagamé dont il connaît les rapports troubles avec Joseph Kabila car il sait qu'ils font semblant de se combattre le jour mais la nuit, ils sont comme deux complices, deux sorciers, en Afrique, la nuit appartenant à ceux qui pactisent avec les forces du côté obscur :

Wikileaks2ALaCongolaise.jpg

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 22:58

L'épée de Damoclès au-dessus de nos têtes est un billet de banque. On tue plus par l'argent que par l'épée. L'argent est comme un Dieu dont les banques sont les  cathédrales et les banquiers des prêtres. Le travail est la seule façon d'invoquer cette idole qui tient lieu de dieu de ce système de choses. Huit heures de prière par jour...L'argent, une créature qui est devenue le dieu de son créateur. Cantona a compris que le système mondial était tenu par les banques. Les banques !  Toutes nos vies sont pesées, soupesées, quantifiées et livrées à la divinité  pour être dévorées si vous refusez d'adorer la Bête ! Il vient des banques et retourne  toujours aux banques. Vaincre la divinité reviendrait-il à empêcher que l'argent retourne dans les banques ? Faut-il couper la divinité de ses serviteurs pour la terrasser ? L'argent est un Dieu fou qui vend et achète tout : il vend la mort et achète la vie. Vice versa...

Fascinante est une divinité qui paralyse votre raison, de sorte que vous tombez inéluctablement en adoration devant elle. Vous mangez, buvez, respirez par l'argent. Vous mourez par et pour l'argent. Rien ne permet de vous définir autre que la divinité argent. En dehors de l'argent, vous n'existez pas, vous êtes réduit à rien du tout, à néant comme si toute votre existence ne pouvait prendre corps et sens sans l'argent. Les inscriptions sur le billet d'un dollar montre que ce Dieu est l'arme de ses prêtres banquiers qui combattent par et pour l'argent. Tout l'univers n'a aucune importance s'il ne peut permettre de produire des billets de banque et s'il le faut, le dieu-argent a le pouvoir de se créer ex-nihilo. Au commencement était l'argent qui créa l'homme à son image.

Vous Cantona.jpgpouvez faire des guerres, l'argent ne changera pas de mains et même si vous changez dix mille fois de régime politique, les banques garderont la mainmise sur l'argent ; les banques profiteront même des événements dramatiques comme les guerres pour s'enrichir encore plus.  Souvenez-vous de ce que disait Rotschild : " Donnez-moi le contrôle de la monnaie et je me fiche de qui fait les lois". Il est plus facile d'attaquer une ville que d'attaquer le système monétaire incarné par les Banques. Cantona propose la voie royale pour l'effrondrement d'un système par sa négation, par la rupture de son cycle tranquille qui nous dépouille depuis la création de la première pièce de monnaie.

Nous connaissons  ceux qui tiennent la Banque et  même la Bourse (ils appartiennent à la même famille de gens qui ont pour seule nation l'argent) : il s'agit de gens qui ne travaillent  pas sur la matière mais qui vivent du travail des autres en spéculant sur les devises monétaires. L'argent crée un système esclavagiste. Si on paralyse les banques un seul jour, le monde est obligé de changer. On peut faire mieux en n'accordant plus de l'importance à l'argent, en créant un monde où il n'aurait plus de pouvoir...

Cantona propose de vaincre le système en s'attaquant pacifiquement à ce qui fait ce système des choses : il pense qu'il suffit que 20 millions de personnes retirent leur argent des banques pour que le système s'écroule. Une journée a été choisie par les disciples du King : le 7 décembre prochain. Les banquiers ont tous des sueurs froides. 15000 Belges vont expérimenter le concept et sur Facebook, la révolution Canto fait des émules. C'est vrai que c'est une idée simple mais si elle est suivie d'effet, elle peut faire mal et finalement la révolution peut être aussi simple qu'un retrait d'argent sur ton compte.  Plus qu'une semaine pour voir ce qu'il en sera. Le 7 décembre 2010, vous serez complices des banques ou contre les banques. Le choix est clair. Pas un seul coup de feu tiré, pas une seule goutte de sang versée. Un simple retrait et le tour est joué.

Cantona a été un génie du football qui retourne son génie désormais contre le système qu'il a compris avec une lucidité implacable. Cette idée à l'aspect si simple et aux conséquences si redoutables pour les banques peut être dévastatrice. Les Etats occidentaux avaient les banques entre leurs mains mais au lieu de les nationaliser, ils ont préféré les ressusciter et voici qu'elles attaquent les Etats qui les ont sauvées de la faillite ! Si on peut détruire ce monstre, il n'en sortira qu'un monde meilleur. Hélas, plus facile à dire qu'à  faire. Et si ensuite, on plantait nos propres légumes et on élevait nos propres cochons ? Ca me rappelle les plébéiens criblés de dettes qui voulurent quitter Rome. Leurs dettes furent annulées et on finit même par leur permettre de se marier avec les classes hautes.

Ils (les maîtres du monde) ne règnent que sur nos volontés. Si nous musclons nos volontés, personne ne peut nous vaincre. Le 7 décembre, you are with Canto or against Canto !

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 10:18

COMMENTAIRE : VOICI LA DECLARATION DE L'UPADS, datée du 22 novembre 2010. Dans cette affaire sale dont le linge ne peut être lavé en famille faute de savon congolais, nous devons compter avec des forces neutres qui veulent bien nous prêter un peu de leur savon. Le savon de Marseille peut avoir du bon et Dieu merci qu'il veuille bien nettoyer n'importe quelle saleté politique...

 

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Déclaration officielle : L’UPADS soutient la procédure en cours sur les BMA

 

 




Le 09 novembre courant, la chambre criminelle de la cour de cassation française a rendu un arrêt suite au pourvoi formé par l’association Transparence International France contre l’arrêt de la cour d’appel du 29 octobre qui avait déclaré irrecevable l’action pour détournement de fonds publics, blanchiment, abus de biens sociaux, (complicité de ces infractions), abus de confiance et recel intentée contre trois Chefs d’Etats d’Afrique Centrale parmi lesquels Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président du Congo.

Dans son arrêt, la plus haute juridiction française de l’ordre judiciaire, casse et annule la décision d’irrecevabilité de la Cour d’appel, et déclare recevable la constitution de parties civiles de Transparence International France. Elle ordonne l’instruction et la poursuite de l’information. Tel est le résumé de cette affaire dite des "biens mal acquis" qui, en raison de sa gravité agite le pouvoir de Brazzaville plus que jamais ébranlé par ses propres turpitudes.
A la vérité, au-delà des discours enflammés, le PCT et ses alliés ont perdu toute sérénité. L’information judiciaire autorisée par la cour de cassation permettra seulement d’évaluer le patrimoine et la fortune de Monsieur Denis SASSOU NGUESSO et de sa famille. Visiblement inquiet, le PCT crie à l’impérialisme français qui pourtant l’a aidé à réussir le coup d’Etat parfait de 1997, et en réalité qui n’est d’aucune responsabilité dans cette affaire.

Face à cette situation inédite dans l’histoire de notre pays qui met en cause la plus haute autorité de l’Etat et devant le spectacle lamentable qu’offre le pouvoir, l’U.PA.D.S ne peut rester indifférente et donne sa position à ce stade de la procédure. Cette position relance le débat lancinant sur les questions suivantes :
- la répartition de la richesse nationale ;
- la transparence dans l’acquisition des patrimoines des hommes publics.
- Le non respect par le Gouvernement des conventions internationales et de sa propre Constitution.

1°) Sur la répartition de la richesse nationale

Depuis bientôt 10 ans sans discontinuer, le Congo connaît une forte croissance qui atteindra deux chiffres en 2011. Boostée par le marché pétrolier en hausse sur toute la période, cette croissance se traduit par des budgets en excédent de recettes jamais enregistrées depuis l’indépendance. Paradoxalement le Congo demeure la lanterne rouge dans le peloton des pays producteurs de pétrole de la zone CEMAC, notamment dans les secteurs pro pauvres (santé, éducation). Le pouvoir d’achat avec un SMIG à 50.000 FCFA, est la manifestation du mépris du pouvoir actuel à l’égard des plus démunis. Le problème de la répartition équitable de la richesse nationale dont se sont accaparés le clan familial au pouvoir et ses alliés, est au cœur du débat que soulève cette affaire des biens mal acquis.
L’U.PA.D.S se demande si les biens mal acquis dont il s’agit ne représentent pas une partie de la richesse nationale extorquée au peuple congolais. C’est pourquoi l’U.PA.D.S se réserve le droit de s’associer demain à l’action judiciaire qui s’ensuivrait si les faits reprochés au Président de la République étaient avérés.

2°) Sur la transparence dans l’acquisition des patrimoines des hommes publics.

Le débat sur la transparence dans les moyens d’acquisition des patrimoines des hommes publics renvoie à la Constitution du 20 janvier 2002 en son article 48 qui dispose : "Tout citoyen, élu ou nommé à une haute fonction publique, est tenu de déclarer son patrimoine lors de sa prise de fonctions et à la cessation de celles-ci conformément à la loi.
L’inobservation de cette obligation entraîne la déchéance des fonctions dans les conditions fixées par la loi".
Bientôt dix ans après la promulgation de la Constitution dont le Président Denis SASSOU NGUESSO a prêté le serment de respecter et de garantir l’application, force est de constater qu’il en viole constamment et impunément les règles qu’il a lui-même prescrites.
Par ailleurs, ce débat nous place de plain-pied dans la campagne de lutte contre la corruption, la concussion, le détournement de biens publics que le Gouvernement a lancée, afin dit-il de moraliser la vie publique en luttant contre les anti-valeurs.

Pourquoi alors s’offusque-t-on si Transparence International France nous aide à faire la lumière sur la fortune réelle ou supposée de Monsieur Denis SASSOU NGUESSO qu’il se serait constitué en France ?

Et pourquoi lui-même, s’il n’a rien à se reprocher, devrait –il en souffrir d’autant qu’il jouit de la présomption d’innocence et que seule l’instruction confirmera ou infirmera cette grave accusation.
A juste titre, l’U.PA.D.S soutient la procédure pendante devant les juridictions françaises, la justice congolaise aux ordres, ayant montré son incapacité à connaître de ces crimes notoirement commis sur le territoire national, et à les sanctionner.

3°) Sur le non respect par le Gouvernement des conventions internationales et de sa propre Constitution

Le Congo a signé et ratifié les conventions des Nations Unies et de l’Union Africaine sur la lutte contre la corruption. Par ses obligations, le Congo ne peut se soustraire à la justice internationale et ne peut contester la légitimité de Transparence International France dans l’action engagée par cette organisation non gouvernementale. Cette action ayant pour effet de combattre la corruption.
S’agissant des devoirs constitutionnels liés à la fonction présidentielle, l’U.PA.D.S invite le président de la république à une relecture de la Constitution du 20 janvier 2002, sa propre Constitution.
L’U.PA.D.S lui rappelle son serment constitutionnel ainsi que ses exigences et ses accusations - souvent gratuites - qu’il adressait hier à son prédécesseur sur des soi-disant violations de la Constitution de 1992, et attire particulièrement son attention sur les dispositions des articles 38 et 39 de l’actuelle Constitution qui disposent :

Article 38 : "Tout acte, tout accord, toute convention, tout arrangement administratif ou tout autre fait, qui a pour conséquence directe de priver la Nation de tout ou partie de ses moyens d’existence tirés de ses ressources ou de ses richesses nationales, est considéré comme crime de pillage imprescriptible et puni par la loi".

Article 39 :
" Les actes visés à l’article précédent ainsi que leur tentative, quelles qu’en soient les modalités, s’ils sont le fait d’une autorité constituée, sont, selon les cas, punis comme crime de haute trahison ou comme acte de forfaiture ".


Aussi, conformément à la Constitution, si le Congo était un Etat de droit, si tous les congolais étaient des sujets de droit et enfin si les faits qui sont reprochés au Président de la République étaient prouvés, les dispositions ci-dessus rappelées devraient-elles ouvrir immédiatement la procédure de haute trahison.

Ni la violence des réactions du Parti-Etat et de ses alliés visiblement éperdus, ni la revendication de la souveraineté du Congo qui serait écornée, ni le faux débat sur la légitimité de Transparence International France qui s’est constituée parties civiles, ne posent le problème au fond. Il s’agit d’une présomption de spoliation des ressources nationales qui interpelle la Nation congolaise toute entière d’autant que le spoliateur présumé serait le Président de la République.
L’U.PA.D.S salue le courage et l’action de Transparence International France qui, quelle qu’en soit l’issue permettra au pouvoir d’aujourd’hui ou de demain de tirer les leçons qui s’imposent.

Face aux gesticulations du PCT et de ses alliés qui sont d’un autre âge, le peuple congolais ne saurait être abusé par ces appels de désespoir. C’est pourquoi, l’U.PA.D.S ne peut s’associer à la constitution d’une « Union sacrée » derrière le Président de la République, le Congo notre pays n’étant pas agressé par une puissance étrangère.
Enfin, l’U.PA.D.S lance un appel à l’honneur et à la dignité, à ses militants et sympathisants, et leur demande de s’interdire de participer à toute manifestation du pouvoir sur la décision salutaire de la cour de cassation.


Fait à Brazzaville, le 22 novembre 2010.


La Direction Nationale de l’U.PA.D.S.

 

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 09:48

COMMENTAIRE : Ce texte est signé du jour même où j'ai écrit un texte exigeant une réaction de l'opposition congolaise et les réactions se multiplient : UPADS, FPOC, etc. Il faut aussi que les représentations de la société civile, entendez, les associations, les églises, interviennent afin de montrer que le peuple est avec la justice et non avec les voleurs et les corrompus. Il faut des contre-opérations à l'agitation qui est de règle au PCT et partis d'agitation politique professionnelle. Aux frères congolais restés au pays : ne prenez pas part aux marches que le pouvoir va organiser. Laissez-les patauger dans leur propre mélasse jusqu'à l'étouffement. En France et à l'étranger, il faudra que les associations pensent à organiser une marche de soutien à l'initiative judiciaire en associant des mouvements comme SURVIE, ATTAC, etc.Cette affaire des Biens Mal Acquis n'est pas une petite affaire puisqu'il y va de la crédibilité même de Denis Sassou Nguesso et de son entourage. Quel sera le regard des autres chefs d'Etat, notamment ceux des pays occidentaux, quand Sassou sera confondu ?  C'est sa crédibilité qui sera atteinte et cela nous amène à remettre encore une fois l'accès complaisant du Congo à l'initiative PPTE. Ceux qui seront convaincus de corruption pourront-ils encore occuper des postes au sommet de l'Etat comme Jean Dominique Okemba qui aurait des Biens Mal Acquis jusqu'en Belgique ? Sassou continuera à règner sur son propre vomi car il en a l'habitude mais la question de son entourage familial se posera forcément et toutes les forces doivent conjuguer leur effort vers le même but. On s'en fiche que Sassou distribue des médailles pour donner l'illusion d'un peuple uni. Nous savons qu'elle est le sentiment qui prévaut dans le royaume en ce moment...

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LE FPOC ENCOURAGE LA JUSTICE FRANÇAISE À GARDER LA TÊTE FROIDE DANS CETTE AFFAIRE POUR LAQUELLE ELLE A LE SOUTIEN DE LA GRANDE MAJORITÉ DES CONGOLAIS

 

Mise au point du Front des Partis de l’Opposition Congolaise (FPOC) sur l’affaire des biens mal acquis impliquant le Président Denis SASSOU NGUESSO

 

La Chambre Criminelle de la Cour de Cassation a, en son audience publique tenue au palais de justice de Paris, rendu l’arrêt dans l’affaire visant des conditions dans lesquelles un très important patrimoine immobilier et mobilier a été acquis en France par certains présidents de l’Afrique Centrale parmi lesquels Denis Sassou-Nguesso du Congo. La Cour de Cassation a, en effet, cassé l’arrêt rendu il y a un an par la Cour d’Appel de Paris, en concluant à la recevabilité de la plainte déposée par Transparence Internationale France en décembre 2008.

Le Front des Partis de l’Opposition Congolaise (FPOC) suit avec une attention et un intérêt particuliers la situation créée par cette décision aussi bien au Congo qu’en dehors de nos frontières.

 

Le Front des Partis de l’Opposition Congolaise qui a toujours combattu les antivaleurs dans la gestion des affaires publiques, appuie avec la dernière énergie toutes les forces qui, comme lui, luttent contre toutes les injustices, la mauvaise gestion et l’impunité. Dans ce sens, il soutient avec force cette décision de la cour de cassation qui, tout en reconnaissant aux tribunaux français, la compétence de juger ces affaires crapuleuses privées, consacre l’indépendance et l’impartialité de la justice française, d’une part et d’autre part, permettra tant soit peu la manifestation de la vérité sur la destination des recettes pétrolières et forestières dissipées et, les biens indûment acquis par une poignée de Congolais au pouvoir.

 

FRONT DES PARTIS DE l’OPPOSITION CONGOLAISE

F.P.O.C.

 

Faut-il le signaler, l’Opposition congolaise s’est toujours préoccupée de ce que, depuis des lustres, les ressources financières nationales prenaient des destinations obscures. A plusieurs reprises, elle a interpellé, en vain, les institutions habilitées à saisir la compétence de la Cour des Comptes et de Discipline Budgétaire sur des malversations financières avérées dont, entre autres, la non comptabilisation dans les budgets successifs de l’Etat congolais d’une partie importante des recettes pétrolières réalisées par la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC), société d’Etat chargée de la commercialisation du pétrole brut congolais. A titre d’illustration, il peut être signalé, selon Xavier Harel), les recettes de l’ordre de un (1) milliard de dollars US soit 500 milliards de FCFA (au cours du dollar de l’époque) effectuées par ladite société dans la période allant de 2003 à 2005.

 

Par ailleurs, analysant le budget exercice 2011, le FPOC a noté qu’il est retenu, cette année comme les années antérieures, un élément de prudence à observer de 5 dollars par baril congolais à vendre. Cet élément de prudence qui constitue une recette à reverser dans le budget de l’Etat, ne l’a jamais été.

 

Dans la même veine, le compte de stabilisation ouvert à la Banque Centrale aux fins d’enregistrer les excédents pétroliers, ne disposait, d’après les statistiques de ladite Banque, que de 1046 milliards en avril 2010 alors qu’il aurait dû être de plus de 3 000 milliards de FCFA à cette date. Ce qui laisse comprendre que  des dépenses frauduleuses sont effectuées sur ledit compte en dépit de ce que toute dépense sur ce compte soit soumise à une loi rectificative.

 

Tout ce micmac auquel il faudrait ajouter des phénomènes comme la surfacturation des marchés publics et les projets non réalisés pour lesquels la totalité des fonds auront été décaissés, constitue autant de pistes d’enrichissement illicite pour les dirigeants congolais.

Le FPOC rappelle que le peuple congolais a toujours exigé de ses dirigeants le respect de l’article 48 de la Constitution du 20 janvier 2002 qui stipule « Tout citoyen élu ou nommé à une haute fonction publique, est tenu de déclarer son patrimoine lors de sa prise de fonctions et à la cessation de celles-ci, conformément à la loi. L’inobservation de cette obligation entraîne la déchéance des fonctions dans les conditions fixées par la loi. ». Avec ce même peuple, le FPOC fustige l’arrogance des dirigeants avec à leur tête le Président Denis Sassou Nguesso, qui en violation flagrante de la constitution taillée sur mesure, continuent d’entretenir la confusion et le flou sur leur patrimoine en ne déclarant pas leurs biens, ceci, avec la complicité active du Parlement, de la Cour constitutionnelle et de la Cour des comptes et de discipline budgétaire.

Le FPOC s’étonne de l’agitation fébrile qui gagne certains milieux politiques congolais et qui témoigne en réalité de la peur panique des dirigeants de la majorité présidentielle. En effet, ces milieux s’illustrent depuis le début de cette affaire par un discours violent et véhément qui fait l’amalgame entre la souveraineté nationale et le comportement de certaines personnes pour des actes privés qui les engagent individuellement et qui n’ont rien à voir ni avec leurs fonctions ni avec les relations bilatérales de notre pays avec des pays tiers.

 

Le FPOC dénonce la diversion savamment entretenue par une certaine classe politique pour détourner le peuple congolais de ses attentions traditionnelles. A ce sujet, le FPOC voudrait rappeler à l’opinion nationale et internationale que le peuple congolais a une grande tradition séculaire de condamnation de ses dirigeants quand leur comportement heurte la conscience collective. Il en est ainsi aujourd’hui des dirigeants actuels, empêtrés dans des scandales et des affaires qui n’honorent pas la République.  En effet, cette situation n’est pas une première dans l’histoire politique de notre pays comme l’a déclaré le Président Sassou Nguesso dans son message sur l’état de la nation, le 13 août 2009, nous citons : « …Je ne surprends personne en affirmant qu’en dépit de nos efforts multiples, notre pays n’est pas encore, hélas, exempt de corruption, de concussion, de fraude, de détournements de deniers publics et d’autres actes tout autant répréhensibles que néfastes à l’accomplissement du bonheur collectif. » Ici, ce sont les gouvernants qui sont interpellés. (...) Parmi les premières attentes de notre peuple, il y a l’espoir que s’arrête la dérive morale qui gangrène notre pays. » Fin de citation.

 

Déjà en 1963, la chute du Président Fulbert Youlou s’était accompagnée d’une mise en examen de certains dignitaires de son régime pour des biens qu’ils auraient acquis avec l’argent public détourné. Les activistes

de la révolution des 13, 14 et 15 août avaient ainsi accusé Fulbert Youlou et ses proches d’avoir tout volé. Leurs biens avaient été confisqués lorsqu’ils n’avaient pas été détruits.

 

En 1968, à la chute du Président Alphonse Massamba Débat, une commission des biens mal acquis avait également été mise en place par le CNR (Conseil National de la Révolution) pour traquer les biens des

dirigeants déchus, soupçonnés d’avoir été acquis avec des fonds publics détournés.

 

Sous le règne du parti unique, le Parti Congolais du Travail s’était également préoccupé des biens mal acquis par certains apparatchiks, appelés bourgeois bureaucratiques et compradors, tel que pouvaient le témoigner les recommandations des congrès du parti et les multiples procès sur la question.

 

En 1979, la destitution du Président Jacques Joachim Opango par ses camarades du Comité Central, sous la houlette du colonel Denis Sassou Nguesso, s’était réalisée sur un fond d’accusations multiples faites de

scandales, d’enrichissement personnel et de détournement de biens et de deniers publics.

 

En 1991, à travers la Conférence Nationale Souveraine, le peuple congolais s’était mêmement préoccupé des biens mal acquis par des dirigeants mafieux et malveillants.

 

En 1998, à la suite du coup d’Etat du 5 juin 1997, un procès avait été intenté contre le Président Pascal Lissouba à Paris, au sujet d’un hôtel particulier de la rue Prony, toujours sous le motif que ce bien aurait été acquis avec de l’argent public détourné.

 

Le FPOC estime légitime que le peuple congolais comme par le passé, demande des comptes à ses dirigeants, notamment au sujet de leurs patrimoines respectifs et de leurs biens privés.

Dans le cas actuel du Président Sassou Nguesso, les nouveaux riches qui fleurissent autour de lui et dont la liste des biens, à l’extérieur comme à l’intérieur du Congo, est établie, sont des personnalités connues de tous. Par conséquent, l’histoire et la traçabilité de la fortune personnelle de chacun des membres de notre classe politique et de ceux de la famille présidentielle peuvent donc être reconstituées facilement. Il ne s’agit nullement d’une affaire de souveraineté nationale ou d’institution bafouée. Il ne s’agit que d’une affaire privée, qui n’engage ni le peuple congolais ni la République.

 

Le FPOC encourage la justice française à garder la tête froide dans cette affaire pour laquelle elle a le soutien de la majorité des Congolais. Il souhaite ardemment que la justice suive son cours pour qu’une fois

au moins, la vérité éclate.

 

Fait à Brazzaville, le 26 novembre 2010

 

Le Collège des Présidents du FPOC

 

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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 15:54

Aujourd'hui, nos frères de Côte d'Ivoire, près de six millions de voix, vont aux urnes pour départager Bagbo (38%) et Ouattara (32%). Certains y voient l'opposition entre le sud et le nord, entre l'opposant d'Houphouet et son héritier, entre un chrétien et un musulman, ou entre un tribun hors pair du pays profond et un technocrate international. Sur le papier, c'est-à-dire en théorie, Ouattara, si les voix de Bédié (32%) se reportent sur lui, gagne sans problème. Sauf que les voix n'appartiennent qu'à ceux qui votent et non à Bédié dont la consigne de vote risque de ne pas être suivie intéfralement. Des heurts ont déjà débuté et il est à peu près sûr que quel que soit le vainqueur, l'un ou l'autre camp criera à la fraude. Bagbo est le président sortant. Son bilan en dix ans est mince mais il a pu réussir à ramener les urnes dans le silence comme dans une vraie république.

Nous souhaitons qu'il y ait un gagnant mais pas celui que l'on croit : nous pensons que cette affaire, chers gaous, il ne doit y avoir qu'un seul vainqueur : le peuple ivoirien. Franchement,  la démocratie africaine, avant de réussir à devenir un enjeu de projet  contre projet au lieu d'être une opposition identitaire de groupe contre groupe ou de région contre région, a encore des progrès à faire !

BagboOuattara.jpg

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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 15:29

COMMENTAIRE  : Il était une fois Muzungu TOUBAB. Il vint des pays froids au nord avec sa supériorité et découpa l'Afrique comme un gibier sauvage et le partagea avec ses frères. Froid et glacial, il mit des lignes imaginaires entre les peuples pour mieux morceler la noirceur et nous en sommes toujours victimes aujourd'hui. Il y a manifestement un conflit frontalier entre le Congo et la RCA qui dure. Parce que le Congo dont les citoyens s'enfoncent jusqu'à cinq kilomètres dans le territoire centrafricain refuse de s'asseoir sur la table de la discussion pacifique et civilisée. Tout ceci rend la création des Etats-Unis d'Afrique nécessaire pour éviter que des peuples frères parfois parlant la même langue s'entre-tuent. Je trouve assez étrange que nos frontières soient gardées par des agents de sécurité - alors même que c'est le rôle de l'armée républicaine. Je vous mets un texte tiré d'un site centrafricain. Ce sont les plaignants qui  parlent le mieux d'une affaire tordue dans laquelle la gazelle et le chasseur affamé n'ont que faire des frontières que la forêt ne respecte même pas car une frontière sur le papier, c'est beau mais dans la réalité, on ne la voit nulle part :

CONFLIT_FRONTALIER.jpg

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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 13:37

L'affaire des Biens Mal Acquis nous concerne tous et nous devons nous engouffrer dans cette brèche pour solder un certain nombre de crimes économiques commis par les faux serviteurs de l'Etat et de la république du Congo. On a tort de croire que seuls Sassou et sa famille sont concernés. Il y aussi aussi les ministres du gouvernement, entre autres. Même Hello Mampouya, ministre il y a de cela seulement quelques années, possèderait déjà une propriété en France. De toute façon,  le défunt Bruno Ossébi et ses amis ont créé un site qui recense les Biens de tous les  cleptocrates de la république ; il suffit de le consulter et nous avons les pages blanches et jaunes en France. Mon intention est de rajouter des noms comme Mvouba à la liste des profiteurs de la république royale bananière congolaise dans laquelle Sassou paye ses ministres comme un maître distribue des fruits à ses esclaves : de gré à gré, à la main, sans trace écrite.

Combien de Congolais savent que madame PAREZO est la deuxième épouse de Mvouba, ce qui discrédite son discours à la télé  prétendument fait au nom de je ne sais quelle organisation ? Quand Pierre Mabiala, ministre de son Etat, organise un meeting à Dolisie, ce n'est pas un regroupement spontané des Congolais qui savent qu'ils n'ont rien à gagner à défendre ceux qui les laissent mourir de faim, ceux qui sont incapables de leur donner une potable. Non, quand le maire de Mossendjo organise un meeting, ce n'est pas un regroupement spontané car peu de Congolais savent ce qui constitue vraiment l'affaire des Biens Mal Acquis.

Sassou et ses ministres ont-ils des bulletins de salaire ? Combien gagnent-ils ? Y a-t-il un texte statutaire qui mentionne le montant légal de leur rémunération ? Les ministres  congolais sont payés à la main comme de simples travailleurs au noir d'un patron véreux. Des ministres de la république qui ont ajouté une deuxième fête nationale  le 28 novembre  pour justifier de décaissements injustifiés !  L'ensemble du patrimoine mal aquis (EPMA) de tous les dignitaires congolais peut être évalué à un milliard d'euros ou plus ! Il y a Sassou et sa famille, les ministres et leurs entourages, les représentants de telle ou telle sorte de la nation qui ont le moyen de détourner du denier public. C'est à l'ensemble des cleptocrates qu'il va falloir s'attaquer.

Il y a aussi certains retraités qui possèdent des sociétés en France : il va falloir qu'on leur demande de justifier comment ils ont pu trouver le capital pour les créer. La France doit nettoyer tous les cafards congolais qui viennent transformer la France en terrier et refuge de leurs larcins. Ces bandits pètent au Congo et viennent chier en France.  L'heure des comptes ne doit pas manquer une seule minute au risque de ne pas être une heure complète. Nous avons à les poursuivre  jusque dans leurs terriers. Est-il possible avec les salaires de retraités du Congo qu'un individu achète tout le troisième étage d'un immeuble ?

Si Sassou et ses ministres ont le devoir légal de déclarer leurs biens et qu'ils ne le font pas, c'est tout simplement louche ! Ceux qui auront le courage de se porter partie civile comme moi dès qu'il y aura un juge, doivent demander l'extension de l'enquête aux ministres et consorts car ils possèdent des biens immobiliers en France, en Belgique, en Espagne, en Suisse, etc. Il s'agit de Biens Mal Acquis. Le balai de la justice française ne doit pas laisser de la poussière et de la saleté derrière lui : nous souhaitons et sommes en devoir d'exiger un coup de balai intégral, un toilettage total. C'est en épurant la république de tous ses cafards que nous commencerons à établir un peu d'éthique dans les affaires louches de la république. C'est une affaire qui ne doit épargner personne : vous allez justifier vos avoirs et sans bulletins de salaire, c'est déjà une tâche perdue d'avance puisque même le président de la république du Congo n'a pas un bulletin de salaire ! Alors, comment allez-vous faire ? Nous savons tous que toutes ces magouilles   sont possibles parce que la comptabilité nationale est volontairement défaillante... Au Congo, l'argent entre et sort sans laisser de trace ! L'argent, la chose la mieux contrôlée, la mieux protégée du monde ! Mieux qu'un chef d'Etat !

Même si le salaire d'un ministre est de 3000 euros, il ne peut suffire à payer comptant une villa de deux millions d'euros. On s'en fiche qu'un RER passe à côté d'une certaine villa Suzette : ce qui nous intéresse, c'est que Sassou justifie comment il se l'est achetée - encore qu'elle est au nom de son défunt frère Ambendet ! Ce qui montre que monsieur Denis Sassou utilise des prête-noms et sa défunte fille Edith en était une.

Cette affaire est loin d'être terminée et promet des sueurs froides à toute une république canaille, à un ogre politique comme Sassou, à tous les succubes qui sucent le sang du peuple congolais et ils ont des dents longues ailleurs aussi du côté des Mvouba, Mampouya, etc. A tous ces vautours qui se regroupés autour de la dépouille de la république pour la graille du siècle  : gare à vous si la dépouille se réveille ! SOLDE DE TOUT COMPTE AVEC UN POUVOIR CLEPTOCRATE. SI LA GANGRENE A TOUCHE TOUT LE BRAS, CE N'EST PAS SEULEMENT UN DOIGT QU'IL FAUT COUPER MAIS TOUT LE BRAS. Les sangsues de la république doivent vomir le sang de la république et en perfuser le peuple. Le temps va être long pour de nombreuses mains fouineuses qui ont confondu les caisses de la nation avec leurs propres poches.

Cette affaire est le prélude de la justice que nous exigerons demain à toute une classe politique assassine de toute une nation. Le bras de la justice doit être solide et nous avons foi qu'il faudra saisir tous ces Biens Mal Acquis et bloquer tous les comptes pour éviter l'évaporation de certaines preuves. JUSTICE CONTRE MOI AUJOURD'HUI, JUSTICE POUR MOI DEMAIN.

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