Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 12:45

COMMENTAIRE : Voici une vidéo de l'investiture De Denis Sassou Nguesso en tant que Grand Maître de la Grande Loge du Congo. La qualité de celle-ci est un peu dégradée. Le cérémonial est un peu différent avec celui de Bongo qui porte le tablier d'apprenti alors que celui de Denis Sassou Nguesso est différent, vu  qu'il a déjà accédé à des degrés très élevés et il y a quatre espèce de tiges qui forment un triangle au-dessus de sa tête et un individu derrière lui qui brandit je ne sais quoi- ce qu'on n'a pas observé lors du sacre d'Ali Bongo Ondimba. Le serment de Sassou est presque identique  à celui d'Ali Bongo, serment qui prévoit aussi de défendre les intérêts de la franc-maçonnerie régulière.

On notera la présence de maître Vincent Gomez et de nombreux officiels du Congo-Brazzaville parmi les francs-maçons. Cela se passe sous Jean-Charles Foellner - comme pour affirmer la domination de l'obédience-mère sur les obédiences-filles. Sassou semble rencontrer des difficultés à lire son texte mais il y parvient. C'est un Grand Maître élu à l'unanimité et nous pouvons comprendre pourquoi.

Un franc-maçon m'a expliqué dans un mail que s'agenouiller était un héritage du rite de la chevalerie. Cependant, quand l'on entend un chant hébreu, que l'on mélange des rites d'Egypte et d'ailleurs, on a du mal à comprendre une chevalerie sans chevaliers, des rites de templiers sans les templiers, etc. La franc-maçonnerie a fait de différents rites cosmopolites un ordre dont le but est avant tout de tenir les hommes - notamment les chefs d'Etat africains pour mieux asservir l'Afrique en envoûtant l'esprit de ceux qui la dirigent. Nous ne manquerons pas de voir d'autres vidéos de ce genre puisque la franc-maçonnerie n'en fait plus un secret. En prêtant serment devant Jean Charles Foellner, Denis Sassou Nguesso est conscient qu'il reconnaît l'autorité  de Jean-Charles Foellner comme son supérieur hiérarchique puisque c'est semble-t-il Jean-Charles Foellner qui le relève après que Sassou se soit  agenouillé. La liberté des loges-filles est une affirmation théorique sans fondement véritable .

 

 

Partager cet article
Repost0
5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 11:44

 

COMMENTAIRE : Depuis l'ouverture de la ligne Pointe-Noire / Brésil, la ville océane est devenue une plaque tournante du trafic de drogue. Bien entendu, la drogue est aussi dispatchée en terre congolaise. En effet, il est impensable que toute la drogue soit destinée au Cabinda et à L'Angola seulement. Il doit bien y avoir une certaine clientèle congolaise. Et vu le prix d'une drogue comme la cocaïne, vous pouvez imaginer qui l'achète pour la consommer ou la revendre... Cependant, nous comprenons que les autorités angolaises s'inquiètent d'abord pour leurs propres frontières dont celles du Cabinda sont les plus perméables.
Le Congo est un pays à la dérive, entraîné toujours plus loin par la houle des antivaleurs et la décadence du régime de Brazzaville. Les frontières du pays sont si perméables tellement il règne dans ce pays un désordre énorme que n'importe quoi peut passer par nos aéroports sans être inquiété. Ce sont là les conséquences d'une dérive monarchique qui se soucie plus d'affairisme que de véritables problèmes de la république - quitte à fâcher tous les pays voisins - comme l'Angola qui récolte ce qu'il a semé puisque c'est ce pays qui a aidé Denis Sassou Nguesso à reconquérir le pouvoir par les armes. Il y a un proverbe qui dit : "Si vous donnez une banane à un singe, quand il l'aura mangée, il vous balancera la peau de banane à la figure"...
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
 
 
L' ANGOLA DÉNONCE LE RÉGIME MAFIEUX DE SASSOU QUI A FAIT DE POINTE-NOIRE LA PLAQUE TOURNANTE DE LA DROGUE EN PROVENANCE DU BRÉSIL POUR LUANDA

Cabinda - Le directeur provincial en charge de investigations criminelles au Cabinda, le surintendant principal, Luís Paulo Camanda, a exprimé mardi sa préoccupation sur la tendance de la région à devenir un corridor de drogue en provenance de Pointe Noire, République du Congo-Brazzaville.


Luís Camanda a affirmé à Angop que la tendance est à la hausse en raison de l'ouverture de liaisons aériennes entre Pointe-Noire et le Brésil, où la drogue arrive à Pointe-noire pour Luanda en passant par le Cabinda.


De Janvier à Octobre de l'année en cours les autorités ont saisi 185 paquets de cocaïne, dont 90 à l'aéroport de Cabinda en provenance de République du Congo pour Luanda, la capitale de l'Angola.
  
 
Partager cet article
Repost0
3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 22:27

COMMENTAIRE : Voici un texte de l'association Survie qui nous apprend que le Congo a retiré sa plainte comme la France dans l'Affaire des Disparus du Beach (plus de 350 Congolais assassinés par le pouvoir de Sassou, en provenance de la RDC) auprès de la Cour Internationale (CIJ). Le clan Sassou redoute en fait une enquête sérieuse de la CIJ qui mettrait en lumière les vrais coupables. Ce que les proches de Sassou oublient, c'est qu'il s'agit d'un crime contre l'humanité qui court toujours puisque la justice congolaise n'a pas trouvé les vrais coupables en déclarant innoncents tous les prévenus. Un crime dont le coupable n'a pas été trouvé ne peut pas jouir de l'autorité de la chose jugée... Logique !

 

 

 

Quelle surprise ! Le Congo Brazza vient de renoncer à la procédure qu’elle avait entamée en 2002 devant la Cour internationale de justice (CIJ) contre la France concernant les disparus du Beach de Brazzaville (près de 350 congolais, de retour d’exil, avaient eté enlevés par des éléments de la garde présidentielle et exécutés dans l’enceinte même du palais du président Sassou Nguesso).

On se rappelle que le Congo Brazza avait, le 9 décembre 2002, demandé à la CIJ de faire annuler une procédure judiciaire ouverte à Meaux, à la suite d’une plainte déposée par la FIDH et des rescapés du massacre du Beach.

La plainte, pour crimes contre l’humanité et tortures, mettait en cause notamment le président congolais Denis Sassou Nguesso, le ministre congolais de l’Intérieur Pierre Oba et Jean-François N’Dengue, en charge de la sécurité au Port fluvial du Beach de Brazzaville.

Le Congo Brazza estimait que la France, qui avançait le principe de compétence universelle, avait violé la règle selon laquelle un Etat membre de l’ONU ne peut exercer son pouvoir sur le territoire d’un autre Etat membre. En 2004, N’Dengue, en visite privée dans l’Hexagone était arrêté et placé en garde à vue à Paris à la demande du juge de Meaux, Jean Gervillié, qui instruisait l’affaire. Il avait été libéré dans la nuit sur intervention de Dominique de Villepin et exfiltré hors de France.

« On se dit que ça ne vaut plus la peine. L’affaire des disparus du Beach a l’autorité d’une affaire jugée », a expliqué Dinar Moubanga Moukonzi, directeur de cabinet au ministère congolais de la Justice et des Droits humains (AFP, 18 novembre). En 2005, quinze officiers supérieurs et cadres avaient, en effet, été acquittés à Brazzaville dans une parodie de procès.

En réalité, les autorités congolaises craignaient que la justice internationale identifie les responsables de la tuerie, d’où l’abandon opportun de la procédure devant la CIJ.

 

Partager cet article
Repost0
3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 20:25

BagboOuattara

Le gaou Laurent Gbagbo vient d'être proclamé président de la Côte d'Ivoire par le Conseil Constitutionnel dont les membres ont été nommés par lui. La Côte d'Ivoire se retrouve donc avec un président élu dont la victoire a été proclamée par la Commission Electorale Indépendante, Alassane Ouatara, et un président autoproclamé, Laurent Gbagbo, qui a profité d'un jour de retard pour recadrer l'heure politique de la Côte d'Ivoire à son profit. Il y a un tel attachement au pouvoir que les Africains qui ont goûté à ce miel fait d'autorité et de prestige ont du mal à boire autre chose. "Le calice est dans ma main. Personne ne me le reprendra..." Quand on atteint une haute vibration émotionnelle, on a du mal à redescendre au niveau de la platitude de la raison. Nos chefs d'antan étaient parvenus à maîtriser ces hautes vibrations qu'ils transformèrent en sagesse comme le firent également les Egyptiens. Le pouvoir sans une certaine spiritualité est comme la plongée dans une sorte de folie  douce qui détruit tout sur son passage.

La souveraineté de la Côte d'Ivoire est doublement représentée et on ignore comment les choses vont se terminer. L'ONU reconnaît la victoire d'Alassane Ouattara mais Laurent Gbagbo pourrait prêter serment dès demain pour couper court aux vélléités de son rival élu de la CEI. Ce système à l'occidental a du mal à fonctionner sur des valeurs africaines - alors qu'avant l'arrivée des Occidentaux en Afrique, l'autorité était l'une des choses les plus acceptées par les Africains.

Nous suivons de près le balancement politique de la Côte d'Ivoire avec des renversements si rapides. La rébellion risque de réchauffer les armes qui dormaient sous les lits et on craint le pire. Nous sommes en plein dans la dichotomie politique nord-sud qui apparaît inconciliable et au Congo, les signes du temps nous disent que nous allons aussi plonger dans une période où la division réapparaîtra en plein jour.

L'histoire nous parle mais qui peut entendre son message : "Il faut réinventer la politique en Afrique au risque de vivre un cycle de divisions jusqu'à la fin des temps..." ?

Partager cet article
Repost0
3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 14:47

Roger-Le-Loire.jpgComme vous le savez, la cour de cassation a autorisé la poursuite de l'enquête sur les Biens  présumés Mal Acquis de 3 trois présidents africains : Obiang de la Guinée Equatoriale, feu Omar Bongo du Gabon et Denis Sassou Nguesso du Congo. Nous savons que l'enquête concerne aussi l'entourage des trois chefs d'Etat. Ceci pourrait expliquer cela...

Dans le dossier des Biens Mal Acquis (BMA), le lion de Makanda attendait la nomination d'un juge d'instruction pour se constituer partie civile. Deux juges d'instruction on été nommés : monsieur Roger Le Loire (doyen des juges d'instruction parisiens) et  monsieur René Grouman. Tous ceux qui savent où se trouvent des Biens Mal Acquis de nos dignitaires sont appelés à les contacter pour les aider dans leur travail mais d'orès et déjà, nous savons qu'ils sauront débusquer tous les "lièvres" à lever.

Nul besoin d'écrire des tonnes. C'était juste pour vous annoncer que les juges étaient nommés. Parlons peu et agissons. Je ne sais pas quelles conditions doit-on remplir pour être partie civile mais je sais que ma qualité de Congolais suffit...

 

Partager cet article
Repost0
3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 12:43

Un jour de retard plus tard, les éléphants sortent les défenses "constitutionnelles" pour que le deuxième tour ne soit pas totalement terminé. Il faut craindre désormais un choc frontal éléphantesque. Paul Yao N'dré, président du Conseil Constitutionnel, est monté  au créneau pour dire ce qui suit : "La commission électorale indépendante (CEI) a épuisé son délai - fixé à mercredi à minuit - pour donner des résultats provisoires. Dès cet instant, la CEI n'est plus à même de décider quoi que  ce soit". Une victoire provisoire qui n'aura même pas duré 24 heures. L'Afrique, machine à fabriquer du provisoire ?

BagboOuattaraLaurent Gbagbo a saisi le Conseil Constitutionnel qui doit à présent examiner sa requête en annulation de votes "frauduleux" dans le nord, sous contre ex-rebelle depuis 2002.

Ainsi vont les éléphants africains. Blancs comme au Congo ou noirs comme en Côte d'Ivoire. Un pas en avant, un pas en arrière. Si Gbagbo obtient gain de cause et qu'il demeure président, combien d'"arbres" vont-ils être déracinés ? (Dans la Bible, l'arbre est une allégorie qui désigne un homme) La contestation va certainement changer de camp. Au nord, on va devoir remettre l'attiéké au frais car l'heure de manger le caïman braisé n'a pas encore sonné. Il était une fois un homme qui poursuivait un autre homme qui courait, en criant : "Au voleur !" quand le second s'arrêta avant de crier à son tour : "Au voleur !" Cette affaire de retard, c'est façon de dire qu'il y a eu anguille sous résultats et dans cette affaire "d'annoncement" comme diraient nos frères ivoiriens, il faut attendre dernier cri avant commencement de piaillements. Façon dont il est resté dix ans-là, c'est façon qu'il peut faire pour rester quinze ans...

Partager cet article
Repost0
3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 09:31

Dans l'affaire du moment, l'affaire des Biens Mal Acquis, un argument revient comme un refrain, une ritournelle : la souveraineté. Question de souveraineté dans telle bouche, remise en cause de la souveraineté dans telle autre. Alors, une interrogation toute simple : la souveraineté du Congo est-elle atteinte par l'affaire des biens mal acquis (affaires des biens acquis avec de l'argent volé pour les uns) ? D'ailleurs, qu'entend-on par souveraineté ? Il faut d'abord clarifier le concept au risque de discuter ou de parler dans le vide.

La souveraineté d'un pays est la capacité qu'elle a, dans un espace national précis, d'exercer l'autorité le pouvoir en lieu et place du peuple et de le représenter à l'extérieur. Cette souveraineté est nécessaire si l'on veut éviter des phénomènes passés comme l'esclavage ou la colonisation mais il faut noter qu'elle ne s'exerce que dans un espace précis. La souveraineté congolaise ne peut s'exprimer dans l'espace français, normalement, la souveraineté française n'a pas à son tour le droit de s'exercer sur le territoire congolais. Nous savons tous que cette vue de l'esprit est plus complexe car la France peut influer par exemple sur notre souveraineté, si elle le veut, au travers de la monnaie ou des multinationales comme TOTAL-ELF-FINA.

Avant d'évoquer la remise d'une quelconque souveraineté congolaise, il faut bien que ceux qui la représentent respectent sa constitution et ses lois. En effet, quand l'on ne respecte pas des lois qui demandent de déclarer ses biens, ou lorsqu'on tombe de telle ou telle façon, dans la haute trahison, tout ceci se présente comme une remise en cause de la souveraineté à l'intérieur même de la sphère qui incarne cette souveraineté par ceux qui sont censés la défendre mais qui n'arrête pas déjà de la violer de l'intérieur.

Maintenant regardons du côté de la souveraineté française. Elle a ses lois dont celles qui luttent contre la corruption DANS SON ESPACE NATIONAL - quel que soit l'individu qui vient y commettre des actes délictuels. Les étrangers qui viennent sur le sol français doivent dans le cas où ils posent des actions individuelles et non des actes d'Etat - respecter le droit et la souveraineté de la France au risque de la subir. Ce n'est pas la même chose si Denis Sassou Nguesso achète en sa qualité de premier sujet d'un Etat un bien pour le Congo avec l'argent du Congo comme une ambassade ou un consulat ou si le citoyen Sassou détourne l'argent de la république du Congo pour acheter un bien à l'individu Denis Sassou Nguesso. Sous l'homme d'Etat Sassou ayant réussi à la force de l'arme à se hisser au sommet du pouvoir, il y a l'individu Denis Sassou Nguesso. Il faut séparer les actes posés par l'un ou l'autre. Poursuivre en justice pour un acte posé par l'individu Sassou ne signifie pas la même chose que poursuivre l'homme d'Etat Sassou. Sassou ne peut acheter un bien au nom du "président" Sassou car PRESIDENT est une fonction. Si Sassou avait acheté avec l'argent du Congo une résidence présidentielle, personne ne l'aurait attaqué en justice. L'avion acheté par Nicolas Sarkozy est un bien public et cela même s'il l'a acheté je ne sais où. Nous savons qu'il servira à tous les présidents de la république française...

La France possède des lois pour éviter que son pays ne soit le terrain de jeu de tous les délinquants de la planète et prévoit que si un bien a été acquis avec de l'argent détourné à un Etat, celui-c doit être rétrocédé au pays en question. Quand les Sassou achetaient des biens en France, il fallait qu'ils prennent d'abord la peine de connaître les lois françaises. Sassou, du reste, n'est pas le souverain de la France pour exiger que sa souveraineté s'y exerce ! C'est tout simplement insultant. S'il avait un peu de cervelle, il aurait simplement laissé la justice agir car pour l'instant il n'est pas condamné mais nous savons qu'au fond de lui il se reproche de quelque chose et a peur. Qu'il sache que cette affaire continuera même quand ils ne seront plus de ce monde car Omar Bongo est mort mais la justice continue à s'appliquer.

Alors, pourquoi voit-on des gens crier à la souveraineté alors qu'elle n'est pas en cause, cette affaire n'empêchant nullement monsieur Sassou d'exercer la souveraineté sur le territoire congolais où elle est définie - sauf représentation à l'étranger en tout respect de la souveraineté de l'hôte ? Même si Denis Sassou et sa famille ont du mal à dormir, Sassou continue à signer des décrets assassins contre le congo - au nom de ladite souveraineté. Ce n'est pas comme si la France avait quitté le champ de sa souveraineté pour venir demander à Sassou où il obtenu l'argent qui lui a permis d'acheter mille vaches, de construire la villa HOUSE, etc. Si les Congolais veulent exercer leur souveraineté, qu'il commence à demander des comptes à Denis Sassou Nguesso sur ses biens et possession intérieurs où la souveraineté congolaise a un sens. Alors, si vous n'avez pas le pouvoir de demander des comptes à  ce monsieur quand il commet comme forfaitures dans votre propre espace de souveraineté puisque la justice se rend au nom du peuple congolais, comment peut-on prétendre que le peuple congolais exerce sa souveraineté dans un espace où il n'a aucun pouvoir puisque les Biens Mal Acquis ou Biens Acquis par le Vol et l'Escroquerie (BAVE) sont en France ? Absurdissime !

Qu'on arrête d'arguer de faux arguments qui sonnent faux et qui ne démontrent qu'une chose : la peur de ceux qui habitués à jouer et à abuser de l'impunité sont tenus une fois de s'expliquer. A chacun  son espace de souveraineté et les ngokis de l'Alima continueront tranquillement à chasser le poisson-chat sans problème...

LDM a encore parlé ! Oups !

Partager cet article
Repost0
2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 16:54

alassane-ouattara.jpgLa nouvelle vient de tomber : Alassane Dramane Ouattara est élu président de la république de Côte d'Ivoire avec 54,1% des voix. C'est la fin d'un supsens sanglant et nous espérons que le camp de Laurent Gbagbo saura reconnaître la défaite avec dignité. La commission électorale ivoirienne vient de proclamer les résultats définitifs par son président. C'est la France qui doit  être contente car elle va normaliser ses rapports avec l'une de ses plus importantes anciennes colonies après un passage trouble sous la présidence Gbagbo.

Gbagbo a eu dix ans avec cinq années de bonus sous couvert de la guerre et de l'impossibilité de l'organisation des élections au nord. Ouattara, c'est un ancien cador de la politique ivoirienne qui revient continuer le travail politique qu'il avait commencé sous Houphouet. Nous lui souhaitons de réussir parce que la Côte d'Ivoire le vaut bien. Nous savons pour notre part que tant que Denis Sassou Nguesso vivra, il n'y aura jamais une élection transparente au Congo-Brazzaville puisqu'il n'existe pas de commission électorale transparente comme en Côte d'Ivoire.

L'Afrique expérimente doucement la douloureuse expérience de la démocratie qui semble si sereine dans les pays occidentaux mais par essais et erreurs, on avance doucement et pas à la même vitesse partout. Nous souhaitons que cette victoire soit celle de tous les Ivoiriens et non celle du nord sur le sud pour ne pas retomber dans les travers du passé. Il est rare en Afrique qu'un président sortant perde les élections qu'il a organisées mais c'est la loi des urnes qui décide du résultat et non l'ancienneté au pouvoir. Ouattara doit poursuivre le travail de réconciliation nationale commencée par son prédécesseur. Le candidat de la finance mondiale l'a emporté sur le candidat de la Côte d'Ivoire profonde et nous espérons que c'est le début d'un retour au calme d'antan qui a fait de la Côte d'Ivoire un pays exemplaire sur le continent noir. Que la paix continue dans ce pays.

Partager cet article
Repost0
1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 17:57

COMMENTAIRE : Voici un entretien de monsieur Guy-Romain Kinfoussia qui confirme de l'intérieur ce que nous pensons du pouvoir de Brazzaville depuis des années. Vous qui lisez mes textes saurez y retrouver des similitudes. Nous le publions juste pour montrer que nous ne sommes pas les seuls à penser que Denis Sassou est le mal du Congo, son entourage ne faisant que suivre son exemple de prédateur absolu du peuple congolais. Lisez ce que j'ai écrit sur les Biens Mal Acquis et regardez ce qu'il dit : il y a beaucoup de points communs. GRK affirme que tous les journaux à l'intérieur du pays roulent pour le pouvoir, de telle sorte que l'"opposition" n'a pas droit au chapitre. Cela suffit pour justifier un site comme DNCB qu'on veut réduire au silence mais il n'en ressortira que plus grand...

---------------------------------------------------------------------------

Pdt_Kinfoussia.jpg

 


 
mardi 30 novembre 2010 Jossart Muanza(AEM)
 
 
Colonel à la retraite, Guy-Romain Kinfoussia a succédé à l’ancien premier ministre André Milongo à la tête du parti Union pour la Démocratie et la République (UDR-Mwinda) après la disparition tragique de ce dernier. Candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, l’intéressé n’épargne pas le pouvoir de Brazzaville, qu’il accuse de mauvaise gouvernance et de détournement des deniers publics. Dans une interview à Afriqu’Échos Magazine (AEM), le président de l’UDR-Mwinda fait le point sur la situation politique de son pays, évoque son parti mais aussi l’affaire dite des « Biens mal acquis » qui vient de rebondir en France.
 

AFRIQU’ÉCHOS MAGAZINE (AEM) : L’UDR-Mwinda, votre parti, est devenu aphone…

 

GUY-ROMAIN KINFOUSSIA (GRK) : Le parti se porte bien, il existe depuis 1993 il est l’un des grands partis du pays. Après la disparition de notre président-fondateur André Milongo, j’avais repris le flambeau pour continuer son combat ancré essentiellement dans l’opposition parce qu’il était persuadé que notre pays souffrait de la mauvaise gouvernance. Plus tard, nous avons rejoint une plateforme qui est le Front des partis de l’opposition.

  

AEM : Quel bilan faites-vous du programme « Chemin d’avenir » un an et trois mois après la réélection du président Denis Sassou Nguesso ?

 

GRK : Mitigé ! Je ne pense même pas qu’il applique son programme « Chemin d’avenir » dans la mesure où rien de palpable n’est visible aux yeux des Congolais. Le Président Sassou a tendance à faire des promesses et de ne jamais les tenir. Son programme « Chemin d’avenir », il faut le rappeler, fait suite à l’échec de « La Nouvelle espérance » qui était son programme précédent dont le bilan n’a jamais été fait comme d’habitude. Depuis qu’il a été réélu est-ce qu’il travaille ou oriente les activités du gouvernement en sa qualité de chef du gouvernement ? C’est la question qu’on se pose. Je ne pense pas parce qu’il est toujours parti, c’est un véritable globe-trotter. En un an, il a dû effectuer plus de 40 déplacements à l’extérieur du Congo sans aucune retombée. Au sortir de cette élection, Denis Sassou Nguesso, avait assigné à son gouvernement 100 jours pour l’évaluation, passé ce délai, nous n’avons observé aucune évaluation des premières orientations d’urgence de ce fameux programme. Rien n’a été fait ! D’ailleurs, en termes d’activités patent, ce gouvernement est absent.

  

AEM : L’annulation de la dette extérieure du Congo par les organismes du Breton Woods et du club de Paris, n’est ce pas le résultat d’une bonne gouvernance ?

  

GRK : Vous dites bonne gouvernance, lorsqu’on plonge son pays dans la pauvreté, je doute fort qu’il y a bonne gouvernance ! Si cela était le cas, le Congo n’aurait jamais été dans la liste odieuse des pays qui cherchaient à bénéficier des dispositions des PPTE (Pays Pauvre Très Endetté). Même si nous sommes acquittés de cette dette, je ne pense pas que Sassou Nguesso et ses hommes respecteront les conditionnalités liées à l’initiative PPTE. Et s’il y a eu annulation de cette dette, je pense que c’est une faveur plutôt qu’un fruit d’une bonne gouvernance parce que, jusqu’à preuve du contraire, le peuple congolais souffre en dépit des richesses que détient leur pays. Nous espérons que la dette intérieure du Congo pourra être résorbée et nous demandons que ces fonds disponibles générés par cette annulation de la dette soient bien encadrés et bien orientés avec une gestion orthodoxe afin qu’il y ait résorption de la pauvreté.

 

AEM : Le président Sassou continue à être mis en cause dans l’affaire des « Biens mal acquis » que vient de relancer la justice française à la demande de l’ONG Transparency International. Au Congo des partis politiques et des associations ont parlé « d’un ordre moral destiné à assujettir les pays en développement », avez-vous le même point de vue ?

 

GRK : Il faut le souligner, il s’agit des partis politiques issus de la majorité présidentielle essentiellement. Je dirais que c’est une mauvaise lecture de la part de ces partis et associations car ce n’est pas l’ONG Transparency International mais plutôt des Congolais, des Gabonais et des Équato-guinéens qui poursuivent leurs présidents respectifs et c’est à titre individuel. Mais qu’à cela ne tienne, il est important de souligner que l’arrêt de la Cour de cassation française qui fait l’objet d’amalgame et qui, visiblement, sème le trouble dans bien d’esprits, n’est qu’une question de justice. Une question qui ne remet point en cause le droit à la présomption d’innocence dont jouissent encore les personnes incriminées. Qui plus est, il ne saurait être question de faits d’État mais d’actes individuels présupposés commis par des citoyens en plein exercice de leurs fonctions à la tête de leurs pays respectifs. Je ne vois pas pourquoi les partisans du Président Sassou s’émeuvent aussi facilement. Si Monsieur Sassou Nguesso et consorts pensent qu’ils ont acquis honnêtement leurs biens, ils n’ont rien à craindre. Contrairement à leur pensée, il n’y a pas déstabilisation des institutions de la République. Et si le Président Sassou et consorts sont coupables de malversation financière au détriment du peuple congolais, la justice « indépendante » fera exercer son droit de restitution, ces dirigeants vont rendre au peuple congolais ce qui leur appartient. Ce soulèvement politique est sans fondement aucun. Ceux qui soutiennent le président Sassou le font, non pas par solidarité car c’est une affaire individuelle, mais plutôt parce qu’ils se sentent aussi concernés. Dans cette même logique, j’ai publié un texte dans certains journaux de la place dans lequel je fustige l’inapplication des lois congolaises car si ces dernières étaient respectées, Denis Sassou Nguesso aurait, à l’occasion de sa prestation de serment, comme le stipule l’article 48 de la constitution, déclaré tous ses biens, ce qui permettrait au peuple congolais d’être édifié. Et pourtant cette disposition qui, par essence participe de la bonne gouvernance, n’est malheureusement pas observée depuis plus de huit ans. Elle aurait permis au peuple congolais d’être rassuré sur les acquisitions de ses gouvernants ! Et avec le rebondissement de cette affaire des biens mal acquis, les Congolais auraient pu rétorquer en se mobilisant, spontanément comme un seul homme, autour de Monsieur Sassou Nguesso, leur président. Mais hélas ! Rien ne s’est fait. Paradoxe ! Lorsque Monsieur Sassou Nguesso acquiert ces biens il n’ose pas informer son peuple, cependant au tournant, il fait recours à ce même peuple pour le soutenir dans l’affaire qui le concerne personnellement.

 

AEM : Le 52ème anniversaire de l’indépendance du pays et « la municipalité accélérée » seront célébrés dans le département du Pool dont vous êtes originaire, comment avez-vous accueilli cette nouvelle ?

 

GRK : Je fais de la politique au plan national, donc je m’interdis d’appartenir à un territoire particulier de mon pays et j’entends bien donner à chaque territoire une priorité proportionnelle. Cependant, la promesse qui a été faite par le président de la République de faire de cette « municipalité accélérée » l’occasion de moderniser les départements du pays n’est qu’une utopie. Aujourd’hui, l’expérience nous démontre qu’elle ne nous apporte que calamité et que c’est une façon d’enrichir un certain nombre de ses partenaires dans la mesure où des fonds colossaux sont dépensés, semble t-il, pour améliorer les conditions socio-économiques et environnementales de ces contrées mais l’on s’aperçoit que, quand finissent ces activités, derrière, ce sont les éléphants blancs : des édifices non achevés à cause de fonds détournés par des entrepreneurs fabriqués de toutes pièces et qui ne sont même pas inquiétés par la justice.

 

AEM : Le premier module de l’aéroport de Maya-Maya, le barrage hydro-électrique d’Imboulou, la route nationale n°1 Pointe-Noire–Brazzaville… N’est ce pas là les impacts positifs de cette politique ?

 

GRK : D’autres éléphants blancs ! Le barrage d’Imboulou parlons-en : Quel était le délai des travaux ? Tout le monde l’ignore. À quand les premiers kilowatts de ce barrage ? L’aéroport de Maya-Maya, vous conviendrez avec moi que c’est une des livraisons provisoires : le premier module de cet aéroport a été inauguré pour accueillir les chefs d’État et des délégations qui devraient participer aux festivités, le 15 aout, marquant l’indépendance du Congo. Après cet événement, est-ce que ce module fonctionne ? Non. Quant à la route Pointe-Noire -Brazzaville, toujours provisoire... Vous observerez que c’est un pouvoir qui n’est pas responsable dans tout ce qu’il entreprend.

 

AEM : Quelles seraient, dès lors selon vous, les perspectives pour le Congo pour les 7 années à venir ?

 

GRK : Aucune ! Le mal du Congo c’est le Président Sassou et son entourage qui freinent son développement au regard des richesses que regorge notre pays.

 

AEM : Les élections législatives pointent à l’horizon, comment se prépare votre parti ?

 

GRK : Le point d’achoppement, c’est le Président Sassou et son gouvernement. Les élections en Afrique occidentale comme la Côte d’Ivoire et la Guinée Conakry, malgré quelques remous, sont à louer. Les commissions électorales ont une indépendance reconnue par toutes les parties. Cependant, nous sommes surpris que Monsieur Sassou Nguesso, sur ce terrain, ne dise toujours rien. Alors qu’il avait été initié, sous sa présidence à la tête de l’Union Africaine, une convention africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance curieusement cette disposition n’est toujours pas effective au Congo. Nous pensons que ce dossier doit revenir au goût du jour pour que, cette fois, le verdict du souverain primaire soit conforme à la réalité. Nous (l’opposition) avons écrit au président de la République pour demander un dialogue pour préparer ces élections, mais il traîne les pieds.

 

AEM : Et si votre demande n’est pas satisfaite, iriez-vous quand même aux élections ?

 

GRK : Nous avons annoncé, à l’issue de la deuxième convention de notre plateforme des partis de l’opposition congolaise, que nous participerions à ces élections quelles que soient les conditions. N’empêche, nous comptons sur le réalisme du gouvernement pour qu’il s’aligne sur ce qui est devenu une nécessité partout.

 

AEM : Un mot pour terminer…

 

GRK : C’est un honneur d’avoir pensé à moi en me donnant cette opportunité pour m’exprimer parce que les médias nationaux sont embrigadés par le pouvoir au point que nous n’y avons pas du tout accès. Mes compliments aux responsables d’Afriqu’Échos Magazine pour l’honneur qu’ils m’ont fait en me donnant la parole en espérant que vous en ferez bon usage.

 

| Propos recueillis par Christian Wilfrid Diankabakana (AEM), Brazzaville, Congo

 
 
 
 
 
 

 

Partager cet article
Repost0
1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 16:31

L'affaire qui m'oppose à monsieur Maurice Nguesso va être à nouveau jugée en France. Cette fois-ci, il est partie civile. La première fois, c'était une assignation à référé qui s'est avérée non nécessaire mais le procès a tout de même eu lieu. Il a perdu la première manche sans avoir pris la peine de faire appel. Je vous mets en ligne l'ordonnance de renvoi devant le Tribunal Correctionnel afin que vous en preniez connaissance. Normalement, une affaire de diffamation ne saurait être jugée par un tribunal correctionnel...

Il y a trois dates : 3 janvier 2011 à  9 h 00, 23 mars 2011 à 13 h 30 pour relais et le 04 avril à 9 h00 pour plaider. Chouette ! Trois occasions de parler du Congo. C'est vrai que ça me pousse à prendre le train trois fois mais ce n'est pas grave ! Il faut bien des sacrifices pour le pays ! J'attends moi aussi qu'un juge soit désigné dans l'affaire des Biens Mal Acquis pour me pourvoir partie civile...

Le lieu : Salle d'audience de la 17ième Chambre au Tribunal de Grande Instance de Paris, 4 Boulevard du Palais, 75055 PARIS CEDEX 01. 20 ans en France, pas de problème notoire avec la justice. Si le but du pouvoir était de me faire taire, ça n'a pas marché. Les menaces de mort, les menaces sur ma famille, rien ne m'a fait taire. La liberté d'expression est un droit et nous n'y renoncerons jamais tant qu'il y aura un système oppressif dans notre pays.

Je vais mettre une vidéo en ligne pour parler aux concitoyens et aux Africains épris de liberté. C'est un procès politique  sous le couvert d'un procès civil ; nous allons facilement le démontrer.

dec1.JPG

dec2.JPG



Partager cet article
Repost0

PrÉSentation

  • : JOURNAL D'ACTUALITES ANIME PAR LE LION DE MAKANDA. SITE WEB DES DEMOCRATES CONGOLAIS COMBATTANT LA DICTATURE SASSOU NGUESSO
  • : Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
  • Contact

STATISTIQUES

 

D.N.C.B. : PLUS DE 15.000.000 DE PAGES LUES ***, PLUS DE 10.000.000 VISITEURS DE UNIQUES, *** PLUS DE 3000 ARTICLES, *** 517 ABONNES A LA NEWSLETTER, *** PLUS DE 2500 COMMENTAIRES... 

Recherche

MESSAGE&RADIO&TV DU JOUR

LDM_SWING.gif

                                               

Archives

VIDEO DU JOUR

 

 



Articles RÉCents

IMAGES

SassouKadhafi.jpgBonobo-copie-1.jpgBedieOuattara.jpg4lions-drinking.jpgBernard-Kouchner-Nicolas-Sarkozy-Mouammar-Kadhafi-1.jpgchemindefer-1-.jpgbrazza_la_poubelle.jpgChristel-Sassou.JPGchiracsassou3.jpgedouoyo1.jpglisb1-1.jpgbrazza-la-poubelle-1.jpgplissouba3.jpgdebrazza.jpg